CINÉMA PLAZA ART

UN DIMANCHE PAR MOIS
CLASSIQUES
SUR GRAND ECRAN
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DE SEPTEMBRE 2014 À JUIN 2015
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CINÉMA PLAZA ART
Plaza Art, 12 Rue de Nimy à 7000 Mons Les séances ont lieu à 17h30 (sauf exception)
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Prix d'entrée à € 7 - formules de réduction habituelles valables.
Réduction – non cumulable – à € 6,5 pour les détenteurs de la carte Médiathèque.
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Infos : 065 35 15 44
Email : [email protected] – www.plaza-art.be
DIMANCHE 28.09
17H30
LE GRAND PAYSAGE D'ALEXIS DROEVEN
Belgique, 1981 / de Jean-Jacques Andrien
avec Jan Decleir, Nicole Garcia, Maurice Garrel / couleur / 85'
L'Est de la Belgique. La région des Fourons prise dans la violence des affrontements linguistiques, le monde agricole en période de mutation ; s'industrialiser ou disparaître,
s'adapter aux normes de la CEE ou se marginaliser, voila pour le paysage historique.
Le paysage affectif est tout aussi dramatique, c'est la mort du père. Ces événements tragiques vont peser en même temps dans la vie d'un jeune agriculteur. Va-t-il reprendre la
ferme ou décider de s'exiler en ville, s'inventer une nouvelle vie loin de ces problèmes et
ces conflits, quitter le grand paysage d'Alexis, le mort, comme lui suggère sa tante, la belle
Nicole Garcia, avocate à Liège ?
En présence du réalisateur !
DIMANCHE 04.01
DIMANCHE 12.10
17H30
LA HONTE
SKAMMEN
Suède, 1968 / de Ingmar Bergman
avec Liv Ullman, Max von Sydow, Gunnar Björnstrand, Sigge Furst / noir & blanc / v.o. sous-tit.
fr. / 102'
L'intrusion de la guerre sur leur île brise l'univers clos de Jan et Eva, un couple de musiciens interprété par Liv Ullman et Max von Sydow. C'est le début d'un cauchemar où
la guerre servira de catalyseur aux crises et aux lâchetés engendrées par la peur. En témoin privilégié de l'âme humaine, Bergman projette à l'écran avec une force rarement
atteinte les conflits spirituels et psychologiques qui la secouent, dans un style visuel à
la fois complexe et intimiste, avec un sens du détail qui s'exprimera notamment dans
d'inoubliables gros plans.
17H30
LES AMANTS
France, 1958 / de Louis Malle
avec Jeanne Moreau, Jean-Marc Bory, Judith Magre, José Luis de Villalonga / noir & blanc /
90'
Réalisé entre Ascenseur pour l'échafaud et Zazie dans le métro, Les amants confirme la
variété d'inspiration d'un Louis Malle déjà capable de passer avec bonheur d'un genre
à un autre. Situé dans la haute bourgeoisie française de province, ce film a pour héroïne
une épouse qui s'ennuie, et dont la rencontre fortuite avec un jeune homme anticonformiste va bouleverser l'existence jusque là tristement prévisible. Coup de foudre, nuit
d'amour, projets communs : Jeanne et Bernard connaîtront les émois, les espoirs mais
aussi les doutes et les craintes des amants clandestins. Avec une Jeanne Moreau plus
rayonnante que jamais, dans ce portrait d'une femme s'éveillant au plaisir et secouant
les barreaux de sa cage dorée…
DIMANCHE 01.02
17H30
LA GARÇONNIÈRE
THE APARTMENT
Etats-Unis, 1960 / de Billy Wilder
avec Jack Lemmon, Shirley MacLaine / noir & blanc / v.o. sous-tit. fr. / 123'
Célibataire et employé servile dans une importante société d'assurance, Bud (Jack Lemmon) prête régulièrement, en vue d'une promotion, son appartement à son chef qui y retrouve l'employée de l'ascenseur (Shirley MacLaine). Lorsque Bud tombe lui-même amoureux de l'amie de son patron, il doit choisir entre sa carrière et l'amour. Ces ingrédients
suffisent à Billy Wilder et à son co-scénariste I.A.L. Diamond pour écrire une tragi-comédie efficace sur l'hypocrisie, l'amour et la solitude. La garçonnière a raflé en 1960 d'importants Oscars et fut par ailleurs réputé pour les magnifiques décors d'Alexandre Trauner.
17H30
LA FIÈVRE DANS LE SANG
SPLENDOR IN THE GRASS
Etats-Unis, 1961 / de Elia Kazan
avec Natalie Wood, Warren Beatty / couleur / v.o. sous-tit. fr. / 124'
Grand film de la maturité d'Elia Kazan, cette œuvre puissante et bouleversante nous emmène dans une petite bourgade du Kansas, en 1929. Deux étudiants s'y aiment d'un amour
sincère et voudraient se marier. Mais leurs parents respectifs voient d'un mauvais œil
cette union. Derrière la caméra, Kazan aussi précis dans le style que profondément humain sonde le cœur et l'âme de l'Amérique, son pays d'adoption dont il ne cessera d'interroger l'histoire et la société jusqu'à la fin de sa carrière.
CLASSIQUES
SUR GRAND ECRAN
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UN DIMANCHE PAR MOIS
DE SEPTEMBRE 2014 À JUIN 2015
Cinéma Plaza Art
DIMANCHE 16.11
DIMANCHE 10.05
17H30
LE SILENCE DE LA MER
France 1948 / de Jean-Pierre Melville
avec Howard Vernon, Nicole Stephane, Jean-Marie Robain / noir & blanc / 86'
En France, pendant la Seconde Guerre mondiale, un officier allemand s'installe dans une
maison occupée par un oncle et sa nièce. Accueilli à contrecœur par ses hôtes, il tente de
partager avec eux son véritable ‘amour de la France' et finit par tomber amoureux de la
nièce… Adapté d'une nouvelle de Vercors, le premier long métrage de Melville – tourné
avec des bouts de ficelles en-dehors des circuits traditionnels – impressionne par sa liberté de ton et ses audaces narratives. Un film majeur du cinéma français d'après-guerre,
salué par Cocteau dont Melville adaptera, un an plus tard, Les enfants terribles (1950).
DIMANCHE 08.03
17H30
L'ÉTAU
TOPAZ
Royaume-Uni, 1969 / de Alfred Hitchcock
avec Frederick Stafford, John Forsythe, Dany Robin, Claude Jade, Michel Piccoli, Philippe
Noiret / couleur / v.o. sous-tit. fr. / 127'
En 1962, pendant la crise des missiles de Cuba, la défection d'un haut fonctionnaire soviétique va permettre de démasquer le traître qui, au sein des services secrets français,
travaille pour l'URSS. Sur fond de magouilles, de manichéisme et de trahisons, Hitchcock
alors âgé de 70 ans nous livre un thriller d'espionnage haletant - où le sacrifice de patriotes
occidentaux apparaît tout aussi inhumain que la sinistre conjuration communiste – servi
par un casting international où figurent, entre autres, Piccoli et Noiret.
DIMANCHE 07.12
17H30
MAUDITE SOIT LA GUERRE
Belgique, 1914 / de Alfred Machin
avec Suzanne Berni / noir & blanc et couleur / intertitres français / 48'
Haines fratricides et héroïne brisée par la guerre, le français Alfred Machin nous offre
ici un mélodrame farouchement pacifiste qui se révèlera, malheureusement, tristement
prémonitoire. Un chef d'œuvre du cinéma belge, reconstitué et entièrement restauré par
la Cinémathèque royale. Précédé de Tableaux vivants 1914-1918, un film de propagande
composé de bandes d'actualités et de fragments d'œuvres de fiction sur le destin de la
« pauvre petite Belgique » au début de la guerre…
Accompagnement musical par les étudiants d'Arts² (Conservatoire Royal de Mons)
Pour cette dixième collaboration avec le Conservatoire Royal de Mons et les classes d'Yves
Gourmeur, le Plaza Art se penche sur un des films cruciaux des années 1910. Tourné par
celui qui apparaît aujourd'hui comme le pionnier du cinéma belge, Maudite soit la guerre
dénonce, sur fond d'intrigue mélodramatique, l'absurdité du conflit dévastateur qui s'annonce au cœur même de l'Europe. Censuré au moment de sa sortie, le film de Machin impressionne aussi par la qualité de ses reconstitutions de combats aériens, particulièrement novatrices pour l'époque ! Une occasion unique de découvrir à l'œuvre les talents du
conservatoire et les compositeurs de demain à travers un exercice de style «hors-cadre».
Un événement exceptionnel à ne pas manquer !
17H30
LA FEMME AU PORTRAIT
THE WOMAN IN THE WINDOW
Etats-Unis, 1944 / de Fritz Lang
avec Edward G. Robinson, Joan Bennett / noir & blanc / v.o. sous-tit. fr. / 99'
Fritz Lang a émigré aux Etats-Unis depuis une petite dizaine d'années lorsqu'il réalise
La femme au portrait. Edward G. Robinson y incarne un professeur de criminologie réputé, auquel une jeune femme (Joan Bennett) fait perdre la tête au point de le pousser à
commettre lui-même un meurtre passionnel… La maîtrise du réalisateur de Metropolis
s'affiche de façon remarquable dans cette plongée fascinante vers un abîme de désir sensuel, de destins croisés, de chantage et de culpabilité ; Lang se plaisant ici à explorer cette
frontière hésitante entre le vécu et le rêve.
DIMANCHE 07.06
17H30
LA CHATTE SUR UN TOIT BRÛLANT
CAT ON A HOT TIN ROOF
Etats-Unis, 1958 / de Richard Brooks
avec Elizabeth Taylor, Paul Newman / couleur / v.o. sous-tit. fr. / 108'
Les pièces de Tennessee Williams ont suscité plusieurs transpositions cinématographiques mémorables. Adapté d'une pièce créée en 1955, La chatte sur un toit brûlant expose la crise profonde d'un couple où la mésentente sexuelle atteint les limites du supportable pour une épouse frustrée, désireuse qui plus est d'avoir un enfant. Elizabeth
Taylor offre son intensité superbe et sa sensualité radieuse au personnage de Maggie,
Paul Newman lui opposant son charme on ne peut plus « cool ». Derrière la caméra, Richard Brooks se plaît à dénuder les âmes et porte le psychodrame familial à un rare degré d'incandescence.
DIMANCHE 05.04
Pour sa dixième édition des Classiques sur Grand Ecran, et toujours en collaboration avec
Cinematek (www.cinematek.be) et le Service de Culture Cinématographique asbl (SCC), le
Plaza Art vous propose un programme de films classiques issus des collections de la Cinémathèque Royale. Variant les genres et les plaisirs, l'occasion de voir – ou de revoir – sur
grand écran quelques œuvres majeures de l'histoire du cinéma, de la période muette aux
années 1980. Tous les films sont présentés en version originale, avec sous-titrage français.