ambitions 2020 pour le bassin de vie de tours - Région Centre
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ambitions 2020 pour le bassin de vie de tours - Région Centre
AMBITIONS 2020 POUR LE BASSIN DE VIE DE TOURS PRÉAMBULE Le SRADDT « Ambitions 2020 » pour la région Centre adopté en décembre 2011 a mis en exergue les défis majeurs à relever au regard des évolutions sociétales à l’œuvre et des priorités stratégiques que se donne la Région pour son territoire : - une société de la connaissance porteuse d’emplois ; des territoires attractifs organisés en réseau ; une mobilité et une accessibilité favorisées. Fruit d’un travail participatif tout au long de son élaboration, il reflète la vision partagée par l’ensemble des acteurs du territoire de l’avenir de la région Centre. Lors de sa séance plénière des 24 et 25 octobre 2012 (DAP n° 12.05.07), l’Assemblée régionale a adopté le rapport concernant, d’une part la mise en œuvre d’Ambition 2020 à l’échelle de chaque bassin de vie, et d’autre part l’approbation d’un nouveau cadre contractuel territorial : les contrats régionaux de solidarité territoriale. A) Les Bassins de vie 8 agglomérations et 16 pôles de centralité ont été identifiés pour constituer les points d’ancrage du développement économique et social des territoires, par les fonctions principales liées à l’emploi et aux services qu’elles assurent. Ces 24 pôles animent 23 Bassins de vie, espaces de dialogue correspondent aux « espaces vécus » des habitants, et sont adaptés à la définition des grands enjeux impactant le développement économique, social et environnemental d’un territoire (emploi, habitat, déplacements, services…), ainsi qu’à la définition d’objectifs stratégiques. C’est à cette échelle que la Région anime et organise le débat avec l’ensemble des acteurs pour partager les enjeux et l’avenir du territoire. B) Ambitions 2020 « Ambitions 2020 pour le bassin de vie » présente les grands enjeux de développement et d’aménagement et les priorités d’actions à poursuivre ou à mettre en œuvre. Il exprime l’ambition commune de tous, notamment l’Etat et les collectivités territoriales, et sa mise en œuvre est de la responsabilité de l’ensemble des partenaires au regard de leur compétence. 1 S’agissant de la Région, il sera décliné dans l’ensemble des politiques régionales, que ce soit dans le cadre de ces politiques propres (économie, formation, TER) ou dans le cadre de ses politiques partenariales avec l’Etat, le Conseil Général, l’agglomération, les communautés de communes, les Pays, les associations… Ambition 2020 a été défini sur la base du diagnostic territorial partagé. Ce document est le fruit d’une démarche participative organisée et animée par la Région avec : - des acteurs locaux au sein d’un Comité de Pilotage Territorial composé de 140 membres représentant des acteurs du territoire (Communautés de communes, Syndicats de Pays, Etat, Département, acteurs économiques et associatifs, CESER et Conseils de développement, Chambres consulaires…) - la population au travers d’un forum. Après l’adoption d’« Ambitions 2020 du bassin de vie de Tours », le Comité de pilotage territorial poursuivra le dialogue local en se réunissant à minima une fois par an. Il peut également se réunir en formation thématique autour d’un enjeu spécifique autant que de besoin. C) Contrat Régional de Solidarité Territoriale Le préalable à la contractualisation régionale avec un territoire est la définition de priorités d’actions à l’échelle du ou des Bassins de Vie concerné(s), permettant de tracer un avenir commun pour ce territoire à l’horizon 2020, faisant consensus entre les différents acteurs locaux. En particulier, les financements régionaux au titre des Contrats Régionaux de Solidarité Territoriale signés sur le périmètre du Bassin de Vie seront en cohérence avec les orientations dégagées dans le cadre d’Ambitions 2020, dans le respect des compétences régionales et du cadre d’intervention des Contrats de Solidarité. « Ambitions 2020 pour le bassin de vie de Tours » est le fruit de trois réunions du Comité de Pilotage Territorial de mars à juin 2013, et d’un forum qui s’est tenu le 24 mai et a accueilli plus de 250 personnes. « Ambitions 2020 pour le bassin de vie de Tours » définit 23 enjeux et les priorités d’actions afférentes qui traduisent la volonté partagée des acteurs locaux, et leur mise en œuvre est placée sous la responsabilité de tous, chacun au regard de ses compétences. 2 ENJEUX ET PRIORITÉS D’ACTIONS I. UNE SOCIETE DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D’EMPLOIS A. L’accompagnement de la mutation économique Enjeu 1 : L’innovation au service des mutations Priorités d’actions sur le territoire 1.1 Soutenir, dynamiser l’émergence de projets industriels innovants Le développement économique sur le bassin de vie dépend en premier lieu de la capacité des entrepreneurs à développer leur entreprise et des acteurs publics à offrir un environnement propice au développement. Parmi les principaux facteurs de croissance identifiés, l’innovation représente un vecteur de compétitivité et d’emploi qui doit irriguer l’ensemble du tissu économique du bassin de vie de Tours. L’écosystème de l’innovation territorial doit être placé au cœur des préoccupations en : Assurant la pérennité et le développement des réseaux d’acteurs (Centre Innovation) et des réseaux d’accompagnement (financier, technique…) au travers l’opération collective Innovia Touraine, aujourd’hui intégrée dans une action régionale harmonisée. Elle vise à détecter, sensibiliser, accompagner et mettre en réseaux les entreprises innovantes. Contribuant à apporter aux PME/TPE de l’information stratégique (analyse sectorielles, veille technologique, veille marché…). Accompagnant la création d’entreprises porteuses d’innovation par le soutien au démarrage (conseil, fonds « d’amorçage », apport en fonds propres, aide à la création et à l’innovation (contrats d’appui aux projets, appels à projets PME Innovation…). Soutenant le développement de l’innovation et le développement à l’international avec une approche par filière. Ce dernier axe sera développé dans le cadre du Plan Régional pour l’Internationalisation des Entreprises (PRIE) qui couple une approche par secteur d’activité, par filière, en identifiant des Pays cibles. Le PRIE, piloté par la Région, réunit l’ensemble des acteurs qui soutiennent le développement à l’international (pôles de compétitivité et clusters inclus) afin d’accompagner individuellement, collectivement, financièrement et techniquement les entreprises exportatrices quel que soit leur degré de maturité à l’international. Le PRIE, en cours de rédaction, sera validé courant du second semestre 2013. 1.2 Poursuivre et amplifier la dynamique des pôles de compétitivité et des clusters: favoriser l’ouverture des entreprises sur les pôles et cluster régionaux, communiquer auprès des entreprises, favoriser la mise en réseau des acteurs 3 L’un des principaux moyens, pour une meilleure coopération entre entreprises, laboratoires de recherche et centres de formation est de renforcer la présence de nombreux pôles tels que Elastopôle, DREAM voire Cosmetic Valley, « Sciences et Systèmes de l’Energie Electrique » S2E2... Dans ce domaine, la Région accompagne l’animation des pôles et apporte un soutien aux projets collaboratifs de recherche et développement. Pour S2E2, historiquement ancré sur Tours, l’engagement dans la Transition Energétique permettra un développement d’activité des entreprises du Pôle. Les liens entre professionnels du bâtiment, maîtres d’ouvrage, architectes, bureaux d’études thermiques et le pôle S2E2 sont à encourager et soutenir, notamment via le Noveco et l’association régionale Envirobat Centre. 1.3 Accompagner le développement des centres d’études et de recherche mixtes public-privé L’implantation de plusieurs Centre d’Etudes et de Recherche, associant des partenaires publics (Université, organismes de recherche) et privés (entreprises) constitue une originalité et un des atouts du bassin de vie. Le développement de ces coopérations constitue une priorité pour la période à venir, notamment par le renforcement de ces structures, voire la création de nouveaux CER si cela apparaît pertinent. La mise en place des deux pôles Ambition Recherche Développement 2020, Lavoisier – matériaux pour les nouvelles énergies – et Bio médicaments, entre dans la même logique. Enjeu 2: La consolidation des filières, en particulier dans les secteurs de la santé, du bien-être et de l’équipement médical Priorités d’actions sur le territoire 3.1 Renforcer l’ancrage territorial du pôle « santé » (équipement médical, médicament, cosmétique,…) L’existence d’un tissu de PME dans le domaine de l‘équipement médical et de la santé (VERMON, INVACAIRE, CORONA Medical, MEDICAL Z, Axess Vision Technology, AIRLYSE, VITAMFERO,…) constitue un atout pour le bassin de vie de Tours. Afin d’accompagner le développement de ce secteur (export, premiers développement, coopérations technologiques…), il conviendrait de : - créer des locaux adaptés avec des équipements spécifiques (salles blanches, laboratoires…), accompagner les levées de fonds pour les « start up », renforcer l’appui à l’export pour les entreprises existantes, créer des synergies entre entreprises du secteur, pôles de compétitivité et Cluster (POLEPHARMA notamment qui doit affirmer plus encore sa présence sur le bassin de vie), en prenant notamment appui sur la démarche menée par la CCI 41 dans le cadre du dispositif trempolinno (autre dispositif départementalisé ayant vocation à rejoindre l’action régionale harmonisée). 4 Il serait également opportun de réaffirmer la spécialisation territoriale sur le design sensoriel du pôle Cosmetic Valley. A la frontière du champ entre l’économie et la culture, les industries créatives sont aujourd’hui considérées par la Région comme un des moteurs du développement et de l’attractivité du bassin de vie. La Région Centre entend s’entourer des forces vives du territoire pour structurer et développer un « réseau de l’économie créative » afin de favoriser la mise en relation de tous les créatifs, de nourrir les synergies, les idées nouvelles et faciliter ainsi l’émergence de projets concrets créateurs de richesses et d’emplois. A ce titre, les projets de « cantine numérique » au Sanitas (espace de travail collaboratif), la réhabilitation des locaux de l’ancienne imprimerie MAME destiné à offrir un espace d’accueil aux entreprises du champ de l’économie créative (photographie, architecture, design…), l’école des Beaux-Arts ou encore d’autres structures telles que FabLabs ou Living Labs méritent d’être valorisés et encouragés. La Région pourrait étudier le soutien à l’animation d’une future cantine labellisée et accompagner les investissements liés à l’immobilier (locaux d’entreprises et espaces collaboratifs). Enjeu 3 : Les capacités d’accueil et de développement des entreprises Priorités d’actions sur le territoire 3.1 Susciter une stratégie de développement économique à l’échelle du bassin de vie Les différentes collectivités du bassin de vie de Tours développent des stratégies de développement économique propres à leur territoire institutionnel. Disposer d’une stratégie de développement économique commune à l’échelle du bassin de vie, permettrait de mieux rationnaliser le développement de foncier économique. Des complémentarités peuvent être trouvées. Une animation territoriale permettant de mutualiser les actions de promotion économique à l’échelle du bassin de vie serait, par ailleurs, de nature à rendre plus lisible l’ensemble de l’offre du territoire. Si l’offre est saturée sur certaines communes du cœur de l’agglomération, du foncier reste disponible sur d’autres sites notamment en première couronne de l’agglomération (Polaxis à Neuillé-Pont-Pierre, Isoparc à Sorigny…). La Région soutiendra les initiatives pour : - Optimiser le foncier économique existant dans les zones d’activités économiques, en requalifiant certaines zones pour accompagner leur montée en gamme par des aménagements qualitatifs et le développement de services offerts aux entreprises et à leurs salariés. - Créer de nouvelles surfaces sur les secteurs les mieux situés en terme de desserte et de services, en articulation avec l’offre existante à l’échelle du bassin de vie. - Développer une offre d’immobilier d’entreprises permettant, comme le foncier, d’offrir un parcours de développement : de la création (incubateurs, pépinières d’entreprises) à leur développement (hôtels d’entreprises…), en offrant une gamme de 5 services variés (gestion de l’immobilier, mutualisation de services de base, services de conseils stratégiques et d’assistance … La Région mobilisera, par ailleurs, ses outils pour accompagner le développement et la transmission des entreprises. Le développement, sur le cœur de l’agglomération, de quartiers d’affaires riches en services permettra de conforter les fonctions métropolitaines de l’Agglomération de Tours et d’accueillir des entreprises tertiaires notamment. B. Le rayonnement et l'attractivité du pôle d'enseignement et de recherche, support d'un potentiel régional d'innovation Enjeu 4 : L’élévation du nombre d’étudiants Priorités d’actions sur le territoire 4.1 Favoriser l’attractivité et le développement des formations universitaires De nombreux acteurs s’impliquent pour améliorer la vie étudiante et accompagner le PRES Centre Val de Loire Université (CVLU) et les autres établissements d’enseignement supérieur dans leur développement. Afin de créer des synergies, réunir les conditions favorables au développement de l’enseignement supérieur et d’en faire un des vecteurs du développement socioéconomique, la Région, l’Etat et CVLU ont engagé l’élaboration d’un Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur et de la Vie Etudiante (SRESVE). Les collectivités et les acteurs socio-économiques sont associés à ces travaux. Les priorités repérées sont: - optimiser l’offre et les modes de formation, concourir à l’amélioration de la qualité de la vie étudiante (logement, mobilité, santé), favoriser l’attractivité et le développement des formations, promouvoir l’enseignement supérieur comme vecteur d’insertion professionnelle et de développement économique Ces priorités seront déclinées en actions spécifiques répondant aux particularités du bassin de vie de Tours. La Région sera particulièrement attentive aux problématiques relevant du logement pour les apprenants en développant site régional dédié « e-logement des apprenants » qui sera en ligne dès 2014. Ce projet vise à lever un des freins majeurs de l’accès en formation en recensant une offre de logements et d'hébergements mobilisable sur le territoire (internat de lycée, CFA, résidence universitaire, Foyer de Jeunes travailleurs…) pour la mutualiser, la faire connaître et ainsi permettre aux apprenants de se loger pendant la durée de leur formation. Ces solutions d'hébergement sont adaptées aux séjours fractionnés liés à la mobilité formative et/ou professionnelle. Une attention particulière est portée pour les apprenants en situation de handicap. 6 Enjeu 5 : La mise en œuvre de programmes de recherche : énergie, santé, patrimoine naturel et culturel Priorités d’actions sur le territoire 5.1 Encourager la dynamique de recherche et d’innovation sur des périmètres scientifiques ciblés Le dispositif régional « Ambition Recherche Développement 2020 » a identifié deux pôles de recherche et de développement d’envergure internationale, « Biomédicaments » et « Matériaux pour les nouvelles énergies », capables de porter, à terme, une dynamique forte de développement socio-économique régional. Si ces pôles, fortement implantés dans le bassin de vie de Tours, bénéficient d’un soutien de la Région, d’autres pôles de recherche pourront être identifiés dans le cadre de la Stratégie de Spécialisation Intelligente mise en œuvre sur la période 20142020. Compte-tenu des compétences présentes sur le territoire, des axes de développement liés à la Transition Energétique, le stockage d’énergie, les réseaux communicants, les bâtiments à énergie positive, les matériaux et techniques pour la mise en œuvre massive de l’isolation thermique par l’extérieur, les systèmes géothermiques…, pourraient être source d’innovation, de recherche et de développement d’activités et d’emplois. 5.2 Amplifier le transfert de technologie La mise en place de la Structure Accélératrice de Transfert de Technologie (SATT) Grand Centre va offrir de nouvelles perspectives en matière de valorisation de la recherche et de transfert de technologie. Cette évolution sera l’occasion de redéfinir les rôles des différents acteurs (universités et organismes, PRES CVLU, SATT, ARITT, pôles de compétitivité) afin d’amplifier les actions de transfert de technologie des laboratoires vers les entreprises. La Région étudiera les possibilités d’accompagner des projets de recherche. C. Un renforcement de la formation initiale et continue Enjeu 6 : La diversification de l’offre de formation (initiale et continue) pour répondre aux besoins du territoire Priorités d’actions sur le territoire 6.1 Poursuivre l’amélioration des conditions d’enseignement dans les lycées La Région réalisera : - L’achèvement des opérations engagées pour l’optimisation du fonctionnement en réseau des établissements pour les questions d’hébergement des publics scolarisés en lycées. Elle conduira la rénovation des internats du lycée Albert Bayet plus particulièrement au profit de l’ouverture au lycée Paul Louis Courier, la 7 rénovation de l’internat de Choiseul en favorisant la mixité de cet internat aujourd’hui réservé aux filles, la rénovation de l’internat garçons du lycée Grandmont. - La reconstruction des ateliers pédagogiques industriels du lycée Becquerel. La rénovation de la salle de spectacle « appel d’air » du lycée Grandmont. L’amélioration des équipements sportifs du lycée Grandmont. La reconstruction des laboratoires de sciences du lycée Balzac. L’amélioration des demi-pensions d’Albert Bayet et de Grandmont . Des opérations portant sur l’efficacité énergétique des bâtiments, la maintenance et le cadre de vie ainsi que la mise en accessibilité seront également conduites dans plusieurs lycées du bassin de vie de Tours. 6.2. Lutter contre le décrochage scolaire « Assure ta Rentrée » est un projet mis en œuvre par l’Etat et la Région, regroupant l’ensemble des partenaires de l’AIO. Chaque année, une session d’accueil est organisée au Centre de Vie du Sanitas, à destination des jeunes sans solution de formation. Des professionnels en charge de l’orientation professionnelle des publics (CIO, Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire de l’Education nationale, Pôle Emploi, Mission Locale, CAD de la Chambre des Métiers, Bureau Information Jeunesse 37) et de la formation (Lycées professionnels, lycées agricoles, CFA, organismes de formation continue tels que l’AFPA, le GRETA, l’AFPP Touraine, etc.) accueillent les jeunes et leur famille pour leur proposer, en fonction de leurs attentes, un retour en formation initiale dans un lycée ou un CFA, une inscription en formation continue ou un accompagnement vers leur insertion professionnelle. Ce dispositif existe depuis 2010 sur le bassin de vie de Tours. Mis en œuvre par le GRETA et hébergé au sein des Lycées Bayet et Eiffel, il permet d’accueillir chaque année une trentaine de jeunes pour leur proposer des solutions durables (retour en formation qualifiante ou insertion professionnelle). Ce dispositif doit être poursuivi avec les partenaires mobilisés. « Assure ton Avenir » permet de lutter contre le décrochage scolaire en repérant, contactant les jeunes et en leur proposant une solution de retour en formation qualifiante (voie scolaire, apprentissage, formation continue) ou d’insertion professionnelle. Il se traduit par un appui au fonctionnement de la plate-forme de décrochage qui assure le suivi des jeunes de plus de 16 ans repérés sans solution sur le bassin de vie. Le suivi des apprentis en entreprise par les formateurs et les espaces de médiation ouverts dans les CFA seront soutenus par la Région. Le déploiement de l’Espace Numérique de Travail (ENT) régional NET’O CENTRE constituera un outil efficace de communication au quotidien entre les équipes pédagogiques, les apprentis et les maîtres d’apprentissage. 8 6.3 Moderniser l’offre de formation en valorisant l’innovation en formation La Région poursuivra les actions engagées permettant : - de développer une offre de formation réactive pour répondre aux besoins exprimés à l’échelle du bassin de vie par l’achat de formations hors appel d’offres annuel si un besoin particulier se fait jour, - de favoriser l’individualisation des parcours et l’accès à la qualification, - d’assurer le développement de parcours de formation et de contenus pédagogiques innovants pour les publics rencontrant des difficultés d’accès à la formation ou à la qualification dans le cadre du Fonds Régional pour l’Innovation Pédagogique (FRIP) - de renforcer la mobilisation de l’offre des visas « libres savoirs » proposée en Formation Ouverte et à Distance (FOAD) qui permet de répondre aux besoins et aux contraintes des publics les plus fragiles : visa « trois en un » (communication écrite et orale, mathématiques et raisonnement logiques), visa « compétences jeunes », visa « langues vivantes », visa « bureautic ». La nouvelle école de l’Institut Régional de Formation Sanitaire et Sociale rattachée à la Croix Rouge de Tours qui a fait l’objet d’un financement régional, ouvrira ses portes en septembre 2014. Il s’agira de s’appuyer sur cet outil et le CHR pour développer l’offre de formation, développer l’apprentissage pour une meilleure adaptation des quotas d’infirmiers et d’aides-soignants aux besoins. Par ailleurs, la Région financera le raccordement des écoles et instituts au Très Haut Débit Régional et ce, à l’horizon 2015. 6.4 Sécuriser les parcours et la montée en compétences des salariés (développer des formations en entreprises), maintenir les formations de qualification des demandeurs d’emploi Il s’agira d’apporter une réponse individuelle et collective aux salariés fragilisés dans les entreprises du territoire par le développement des compétences ; de garantir l’accès à la formation en visant le maintien en emploi. Cette action passe par la valorisation du dispositif mis en place par le Conseil régional : le Pacte de Continuité professionnelle, en associant les partenaires de la formation que sont les OPCA, partie prenante du dispositif. Une action de mobilisation de l’offre de formation (Visas, Programme régional de formation, ...) sera conduite avec les partenaires (partenaires sociaux, Pole emploi, OPCA, Fongecif, entreprises, associations...) pour réduire et/ou prévenir l’éloignement de l’emploi des personnes ayant arrêté de travailler pour élever leurs enfants (publics divers du congé parental). Il s’agit ainsi de sécuriser les parcours professionnels de l’ensemble des actifs concernés, et de faciliter les carrières professionnelles des femmes en incluant les questions des conditions de travail et d’organisation des temps de vie. 9 Cette expérimentation s’inscrit dans le cadre de l’opération région Centre, territoire d’excellence pour l’égalité professionnelle femmes / hommes conduite en partenariat avec l’Etat (Ministère des droits des femmes) en 2013 - 2014. Le bassin de vie de Tours a été choisi pour cette phase test. 6.5 Favoriser l’accès aux formations qualifiantes pour les demandeurs d’emploi, particulièrement à l’attention des jeunes et des seniors L’offre de formation proposée par la Région pour les publics demandeurs d’emploi et les salariés fragilisés constitue un des leviers d’action pour contribuer activement à la lutte contre le chômage et la sécurisation des parcours professionnels. L’intervention de la Région se porte prioritairement vers les publics particulièrement exposés aux effets de la crise par l’acquisition des 1ers gestes professionnels ainsi que l’accès aux 1ers niveaux de qualification. Enjeu 7 : Le renforcement de la coordination des acteurs de la formation professionnelle et des entreprises Priorités d’actions sur le territoire 7.1 Identifier les besoins des « demandeurs d’emploi », les évolutions des secteurs économiques, des métiers et proposer les formations correspondantes L’adaptation des qualifications au regard des besoins de compétences du bassin de vie de Tours est tout l’enjeu de l’étude prospective de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPECT) en cours sur le bassin de vie. Cette étude vise à apporter un diagnostic, à recenser les besoins de compétences, à favoriser une offre de formation réactive en partenariat avec les acteurs du territoire. Pour la mise en œuvre de ces nouveaux projets, la Région mobilisera le Fonds Réactif Emploi Formation, en articulation avec les secteurs économiques présentant des opportunités conjoncturelles. Pour accompagner la Transition Energétique, des mutations professionnelles doivent être engagées dans les métiers du bâtiment et de l’énergie. La Région s’est déjà engagée, en partenariat avec l’ADEME et les organisations professionnelles du bâtiment, dans le soutien à la création de plateaux techniques de formation « Energie » pour former aux métiers de l’isolation thermique et étanchéité à l’air des bâtiments, ventilation et installation/ maintenance des énergies renouvelables. Il s’agit désormais de rapprocher l’offre et la demande, d’ouvrir aux salariés, demandeurs d’emplois ces plateaux techniques disponibles au CFA du bâtiment 37 et au lycée des métiers du Bâtiment, lycée Nadaud de St Pierre des Corps. 10 D. La valorisation et le développement des ressources du territoire, la vivacité de l’économie de proximité Enjeu 8 : le développement des activités et des emplois associés à l’économie résidentielle Priorités d’actions sur le territoire 8.1 Encourager le développement des pôles territoriaux d’Economie Sociale et Solidaire L’ESS est souvent peu identifiée alors qu’elle regroupe des secteurs d’activités variés et créateurs d’emplois difficilement délocalisables de par la forme juridique des entreprises créées (associations, coopératives, mutuelles …) et offre un panel de biens et de services aux personnes renforçant le lien social (lien intergénérationnel, interculturel …). Par la création d’un Pôle Ressources et de Coopération ESS, qui pourrait se réunit sous forme de groupes de travail, l’objectif est, sur la base d’un diagnostic de territoire partagée : - de créer un espace de dialogue territorial entre les acteurs représentatifs de l’ESS et les collectivités, propice aux coopérations et au développement d’innovations sociales, d’engager des réflexions collectives en vue de faire émerger des réponses nouvelles aux enjeux du territoire, de définir une stratégie commune et continue de coopération et de mutualisation, au service de projets économiques de développement local d’accompagner l’émergence de projets collectifs en favorisant les liens entre les différents acteurs économiques, territoriaux et les réseaux d’accompagnement, de renforcer les pratiques des entreprises de l’ESS. 8.2 Le maintien et le développement du tissu artisanal de proximité, y compris en milieux périurbain et urbain Le soutien à la création et la reprise d’entreprises artisanales alimentaires, métiers d’art, bâtiment et transition énergétique est apparu comme une priorité pour le territoire. Par la mobilisation de ses outils CAP Artisanat et la poursuite des opérations OCMACS, la Région continuera à soutenir la création, la reprise et le développement des entreprises artisanales de proximité, notamment dans les secteurs de l’alimentaire, des métiers d’art, de l’énergie renouvelable. Enjeu 9 : Tours porte d'entrée touristique sur la Touraine et le Val de Loire, en articulation avec les destinations voisines Priorités d’actions sur le territoire 9.1 Conforter Tours comme une destination de courts séjours La Région étudiera, en partenariat avec Tours Plus qui détient la compétence Tourisme et la SPL Tours-Val de Loire-Tourisme créée par l’agglomération qui a en 11 charge notamment la promotion touristique, les actions permettant de conforter la position de Tours comme destination « city break », axée sur les courts séjours urbains, tout au long de l’année, à partir d’offres promotionnelles, du type « Plus de Touraine » (2 nuits pour le prix d’1), d’animations et de manifestations culturelles, sportives originales ou de grande ampleur, et de produits assemblés (hébergements + visites), sur des week-ends à thèmes (shopping, gastronomie, patrimoine culturel, la Loire…) La Région assurera le soutien promotionnel à la marque Touraine (actions « Plus de Touraine » mises en œuvre par l’Agence Départementale de Tourisme) et la marque Val de Loire, soutenues par la Région. Les projets d’hébergements seront étudiés au titre de la politique régionale CAP’ Hébergements touristiques. 9.2 Encourager la complémentarité de l’offre touristique avec Chinon, Amboise et Loches Favoriser l’allongement de la durée des séjours par des offres combinant la visite des grands sites du Val de Loire situés en Touraine (château d’Amboise, d’Azay-leRideau, de Chenonceau, de Chinon, de Langeais, de Loches et de Villandry) aux autres offres touristiques (oenotourisme, tourisme à vélo…) est un axe de développement privilégié. La Région suscitera la mise en réseau des Offices de Tourisme. Elle soutiendra l’Association « Châteaux de la Loire, Vallée des Rois » qui permet la mise en réseau et la promotion des 70 sites adhérents, accompagnera la formation à l’animation de réseau par le dispositif « Formation Tourisme O’Centre », étudiera les actions conduites par les Offices de Tourisme, en coordination avec l’Union Départementale des Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiatives (UDOTSI) de Touraine. 9.3 Soutenir le développement de l’offre de loisirs de plein air et les itinérances douces notamment sur les territoires ruraux La diversification des clientèles et des pratiques touristiques, le renouvellement de l’attrait de la visite des grands sites du Val de Loire, peuvent être suscitées, prioritairement par : - Le tourisme à vélo : itinéraire de la Loire à Vélo ; La randonnée pédestre : sentier de Grande Randonnée (GR 3) longeant la Loire ; Les promenades en bateaux traditionnels sur la Loire. La Région se mobilisera autour des actions de promotion de la Loire à Vélo, de la randonnée pédestre (en lien avec le Comité Régional de Randonnée Pédestre) et de la navigation patrimoniale de Loire. 9.4 Maintenir la culture tourangelle (vins, gastronomie, jardins…) Capitaliser sur l’image du « Jardin de la France » pour valoriser l’art de vivre en Touraine est un facteur porteur en termes de développement du tourisme. Cette image identitaire du territoire peut se traduire par différentes composantes : variété des vins de Loire et renommée internationale de certaines appellations (dont : Chinon, dans le département ; Montlouis et Vouvray, à proximité de l’agglomération tourangelle) ; 12 établissements gastronomiques (3 restaurants * au guide Michelin 2013, à Tours et à Rochecorbon) ; spécialités locales (nougat, rillettes et rillons de Tours ; fromage SainteMaure-de-Touraine ; géline de Touraine…) ; parcs et jardins (dont les « Jardins remarquables » de : La Châtonnière, à Azay-le-Rideau ; du château du Rivau, à Lémeré ; des Prébendes d’Oë, à Tours ; du château de Valmer, à Chançay ; du château de Villandry…) ; projet de Cité internationale de la gastronomie. La Région apporte son soutien au syndicat interprofessionnel Interloire (promotion des vins de Loire et qualification touristique des caves), à l’Association des Parcs et Jardins de la Région Centre, au développement d’actions portées par l’association Touraine Gourmande en Val de Loire… Le Comité Régional du Tourisme assurera la promotion des filières art de vivre et jardins. 9.5 Accompagner le développement du tourisme de congrès Le tourisme de congrès est une réalité à l’échelle du bassin de vie. La position majeure de la ville de Tours dans l’organisation des congrès est à conforter grâce aux équipements majeurs que sont le Centre de congrès VINCI et le Parc des Expositions. Les capacités hôtelières, la facilité d’accès de la cité (aéroport de Tours-SaintSymphorien ; gare TGV de Saint-Pierre-des-Corps, autoroutes A 10 et A 85) sont autant d’atouts qui garantissent le potentiel de développement de cette activité. Plus généralement, la Région étudiera les projets permettant de contribuer au développement du tourisme d’affaires par l’organisation de séminaires d’entreprises, à partir du réseau « Destination Séminaires ». Le Comité Régional du Tourisme Centre-Val de Loire (14 établissements membres dans le bassin de vie de Tours) assurera l’animation de ce réseau. 9.6 Tours carrefour européen de l’itinérance touristique cyclable et pédestre : aménager la traversée urbaine de la véloroute «St-Jacques» et le départ de la véloroute «Cher/Canal de Berry» Deux véloroutes : Saint-Jacques à Vélo via Chartres et Cher-Canal de Berry à Vélo, inscrites dans le projet régional « VélOcentre », doivent se connecter à l’agglomération tourangelle, et contribuer à un développement des flux cyclotouristiques et de randonneurs pédestres nord-sud, en complément de la fréquentation majeure sur l’axe ligérien (itinéraire de la Loire à vélo et GR 3). L’aménagement de l’accès à ces véloroutes, à partir du cœur de l’agglomération tourangelle, est une priorité pour le tourisme à vélo, de même que l’adaptation de l’offre d’hébergement (capacités d’accueil et services), pour répondre aux besoins de la clientèle itinérante, attestée par le développement du label Accueil Vélo. La Région restera motrice dans les actions de sensibilisation du réseau d’hébergements pour la labellisation Accueil Vélo et coordonnera la promotion l’action par la mission confiée au Comité Régional du Tourisme. Par ailleurs, en termes d’investissement, la Région pourra accompagner le développement des véloroutes prioritaires identifiées au schéma régional de développement touristique durable. 13 9.7 Encourager la complémentarité pédestres, cyclistes et liées à l’eau des offres de randonnées équestres, La présence d’itinéraires proches pour les randonneurs pédestres, équestres et les touristes à vélo (itinéraire jacquaire et la Loire) peuvent contribuer à rentabiliser l’offre d’hébergement, soit sous une forme de grande capacité (nouvelle localisation envisagée pour l’Auberge de Jeunesse de Tours), soit sous forme de gîtes d’étapes ou de groupes, adaptés au développement des publics affinitaires (« tribus » ou groupes d’amis, familiaux ; clubs ou associations), et proposant des services adaptés aux différents types de randonnées. La Région étudiera au travers de ses politiques CAP’Hébergements touristiques et de sa politique territoriale, le soutien au développement et à l’adaptation des hébergements et des services touristiques à la clientèle itinérante. Enjeu 10 : Le maintien d’une agriculture diversifiée Priorités d’actions sur le territoire 10.1 Accompagner le développement et la structuration de filières agricoles locales territorialisées (AOP ou non): caprins, viticoles, arboriculture… Le territoire est riche de production agricole, sous signe de qualité, qu’il convient d’encourager à se structurer au travers du dispositif de filière locale (AOC MONTLOUIS, AOP St Maure de Touraine). La Région étudiera les programmes d’actions issus de ces démarches collectives et pourra apporter son soutien aux investissements individuels ou collectifs, aux expérimentations, aux actions de communication et de promotion, à l’animation. La Région souhaite que les acteurs professionnels s’appuie sur les compétences de l’Interprofessions pour mettre en place des démarches oenotouristiques de qualité et concertées au niveau du territoire du bassin de vie et plus largement du bassin de production. Pour les appellations viticoles, la démarche filière locale devra comporter un volet oenotouristique. Pour la filière arboriculture, la Région souhaite favoriser l’engagement des professionnels dans les actions du CAP arboriculture et leur implication dans les travaux de la station d’expérimentation de la Morinière. 10.2 Encourager le développement de l’agriculture biologique: Afin de sécuriser les projets de conversion ou d’installation en AB, la Région incite les professionnels à mobiliser un accompagnement personnalisé (CAP conversion). Concernant l’approvisionnement de la restauration collective, les producteurs et les transformateurs du territoire sont encouragés à intégrer la plateforme régionale SelBio-Centre pour mieux organiser les approvisionnements de la restauration collective en produits issus de l’agriculture biologique. 14 La Région pourra, par ailleurs, accompagner le développement et la structuration des exploitations en accompagnant les investissements liés à la production, la transformation, la commercialisation. 10.3 Soutenir le développement de circuits alimentaires de proximité (production, transformation, commercialisation individuelle ou collective, restauration collective): maraîchage, fruits…/améliorer la sécurité/qualité alimentaire Afin d’obtenir une meilleure adéquation entre productions et besoins des consommateurs, il conviendra de favoriser le développement d’outil de transformation adaptés aux circuits de commercialisation (particuliers, professionnels, restauration collective). La Région pourra soutenir les investissements liés à la production, la transformation, la commercialisation et notamment la création de points de vente collectif, permettant de valoriser la production régionale sur le bassin de consommation. Enfin, il conviendra d’engager les professionnels à adhérer à la signature ‘C du Centre’ afin de profiter de la mise en synergie des d’initiatives locales (« mangeons la Touraine ») mais surtout de bénéficier d’une dynamique de communication et de valorisation à l’échelle du territoire régional. 10.4 La préservation des terres agricoles comme support d’une agriculture de proximité : encourager l’installation des nouveaux agriculteurs Afin d’encourager l’installation, la Région a mis en place une politique de l’installation et de la transmission depuis 2006. Le dispositif d’accompagnement privilégie une approche globale des porteurs de projets, un accompagnement personnalisé pré et post installation. La Région soutient le maintien d’exploitation agricole au travers de ses dispositifs CAP’Filière agricole, plus spécifiquement également la transmission reprise à travers les actions de suivis des futurs cédants et d’appui au conseil des porteurs de projets qui s’installent dans le cadre du CAP Installation. La Région pourra plus particulièrement soutenir le maintien d’une agriculture périurbaine par une aide à : - l’élaboration d’une stratégie foncière en lien avec les différents opérateurs (la SAFER par exemple) ; - des acquisitions foncières par les collectivités locales 10.5 Valoriser la biomasse : encourager la structuration de filières bois énergie et agro matériaux sur le territoire Dans le cadre de la stratégie régionale de la filière forêt bois et du CAP filière qui s’y rattache, l’articulation entre l’organisation régionale et les actions très locales a été réaffirmée. Le potentiel lié à la forêt étant actuellement sous-exploité, la Région priorisera son intervention sur des actions permettant la structuration de la filière bois : - l’élaboration d’une ou de chartes forestières par massif et de son programme d’actions dans le cadre global d’une démarche d’animation régionale de la filière bois 15 portée par Arbocentre afin de mettre en place une exploitation et une valorisation durable du patrimoine forestier (approche transversale de l’utilisation de la forêt) ; - des actions visant à mobiliser la ressource sur le territoire, à sensibiliser les propriétaires à une bonne gestion, à aider les entreprises de travaux forestiers, de transformation et de valorisation du bois et à créer des outils favorables à une plus grande utilisation du bois, notamment en transformation (de 1ère transformation autour des métiers de la scierie et de 2ème transformation qui apporte de la valeur ajoutée aux produits et les met à disposition de la distribution). A cet effet, la Région incite les entreprises de la transformation à être présentes dans les groupes de travail d’Arbocentre. - des investissements collectifs permettant de développer la production. Pour la filière forêt et bois, l’enjeu est, par ailleurs, de favoriser l’innovation et le développement technologique dans les entreprises de première transformation et de développer l’utilisation du bois local dans la construction, particulièrement en maîtrise d’ouvrage publique. La valorisation du bois d’œuvre et du bois construction va favoriser le développement de la filière bois énergie en exploitant les bois moins rémunérateurs à travers notamment des circuits courts d’alimentation de petites chaufferies collectives. Les actions accompagnées par la Région devront s’inscrire dans la stratégie régionale de développement de la filière bois élaborée par la Région en partenariat avec la DRAAF et l’ADEME. II. DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISÉS EN RESEAU A: L’affirmation de la dynamique métropolitaine tourangelle comme moteur de développement régional Enjeu 11 : Le renforcement du positionnement de l’Agglomération dans la trame métropolitaine Grand Ouest/Axe ligérien 11.1 Le développement de coopérations métropolitaines entre les grandes villes du Centre ouest atlantique La région Centre est doté d’un nombre important de villes qui maillent et irriguent le territoire régional. Ce système urbain s’appuie sur les agglomérations de Tours et Orléans qui constituent les pôles majeurs du développement régional. L’agglomération de Tours, qui présente des fonctions et des équipements de niveau métropolitain (université, centres de recherche, centre hospitalier régional, centre de congrès, équipements culturels et sportifs de fort rayonnement…), est impliquée dans les aires d’influence du Bassin parisien et du Grand ouest (Pays de La Loire, Poitou Charentes). Par ses relations formelles ou informelles avec ces 2 réseaux de développement, l’agglomération de Tours permet à la région Centre de se positionner sur des axes stratégiques de développement aux niveaux national et européen. 16 La Région accompagnera et amplifiera les fonctions métropolitaines supérieures de l’agglomération indispensables à une attractivité et un rayonnement à l’échelle nationale et européenne. Le développement de coopérations structurantes sera conforté ou développées notamment avec Orléans, Le Mans, Angers et Poitiers sur les problématiques métropolitaines comme l’enseignement supérieur, la Recherche/Développement et l’innovation, la santé (Cancéropôle entre les universités de Tours et Poitiers), l’offre culturelle… D’autres coopérations existantes sont à renforcer comme la coopération interrégionale initiée autour de la reconnaissance par l’UNESCO du Val de Loire. Les projets de lignes ferroviaires revêtent une importance particulière dans une stratégie interrégionale notamment avec 2 métropoles motrices de l’arc Atlantique que sont Bordeaux (LGV Tours-Bordeaux) et Nantes. De même , l’aéroport par le développement de ses lignes à l’international, renforce les fonctions métropolitaines de l’agglomération 11.2 L’excellence culturelle pour une meilleure lisibilité au niveau national, voire international Cette action prioritaire doit permettre d’amplifier équipements culturels implantés sur le bassin de vie. le rayonnement des Ce rayonnement peut être conforté par le soutien à la création, dont l’un des exemples est l’Orchestre Symphonique Région Centre-Tours (OSRCT) qui, par la qualité de son action et l’exigence des projets développés porte l’image de ce territoire au plan national et international. Le Centre international d’art contemporain Olivier Debré, pour lequel la Région s’est engagée à apporter un financement, contribuera très largement à cette dynamique. En s’inscrivant dans le réseau des grands sites d’art contemporain de la vallée de la Loire, il permettra de favoriser les coopérations régionales et interrégionales notamment avec la Région Pays de la Loire. L’inscription du Centre Olivier Debré dans une démarche globale de tourisme culturel consacré à l’art contemporain, renforcera le bassin de vie comme une porte d’entrée importante pour le tourisme culturel. Cette lisibilité pourra être amplifiée en soutenant, dans un cadre coopératif, les créations dans les domaines du spectacle vivant, qu’il s’agisse de la danse ou de la création musicale. Ce territoire dispose d’atouts importants qu’il est essentiel de soutenir afin d’accroitre leur diffusion. 17 B. Une organisation territoriale à construire pour favoriser la réduction des disparités au sein de l’agglomération et à l’échelle du Bassin de vie Enjeu 12 : L’organisation de l’offre de soins à l’échelle du bassin de vie Priorités d’actions sur le territoire 12.1 Accompagner la mise en œuvre d’un Projet Territorial de Santé Le développement de l’accès aux soins (permanence des soins, actions d’éducation à la santé, accès aux soins pour les publics démunis…) est une priorité exprimée. Si l’offre de soin semble suffisante sur l’agglomération, le territoire présente des secteurs géographiques où la situation est critique (canton de Château la Vallières). La Région sera partenaire pour l’élaboration d’un Projet Territorial de Santé permettant d’organiser le maillage d’une offre de qualité s’appuyant sur le tissu hospitalier (CHU notamment). La Région participera à l’élaboration du PTS sur le bassin de vie par un soutien à: - une animation territoriale portée par les collectivités concernées pour élaborer un diagnostic territorial, accompagner l’émergence de projets collectifs et aider l’ensemble des professionnels de santé (y compris les associations du secteur médico-social) à élaborer leur projet médical. - un/des projets de Maisons de Santé Pluridisciplinaires localisées sur les secteurs les plus carencés comme le canton de Château la Vallières, mais également d’autres projets qui pourraient émerger. la création d’autres structures d’exercice regroupé, comme les pôles paramédicaux et les cabinets satellites de MSP, ou encore le projet de mise en place d’une consultation avancée d’un généraliste du Centre Hospitalier. Le développement de services de garde dans des lieux d’exercice regroupé permettrait, par ailleurs, de désengorger les services des urgences souvent mobilisés pour des pathologies peu graves. La Région sera attentive à l’accès aux soins dans les quartiers d’habitat social, notamment pour les personnes les plus démunies qui en sont souvent éloignées. Enjeu 13 : Le maillage en matière d’offre de services en particulier sur les pôles intermédiaires et de proximité Priorités d’actions sur le territoire 13.1 Favoriser une offre d’équipements culturels structurants (médiathèques, écoles de musiques, lieux de diffusion culturelle…) Optimiser la diffusion culturelle afin d’accroitre la circulation des œuvres et des artistes sur le territoire apparait essentiel pour offrir une équité en terme d’accès à la culture. La Région encouragera : 18 - Le développement et la réhabilitation/rénovation/extension équipements culturels structurants, des - L’accès de tous les publics au travail du Centre Chorégraphique National, du Centre Dramatique régional, - la diffusion cinématographique de proximité, dans les zones rurales ou périurbaines afin de garantir un service équitable et une offre diversifiée. - la diffusion culturelle portée par des lieux reconnus comme les cinémas Studio, Ciné Off… La Région participera à la réduction des disparités culturelles en accompagnant des projets de programmation, en accompagner la résidence d’artistes, en développant des animations culturelles dans des territoires où la programmation est peu importante, auprès des publics empêchés… 13.2 Soutenir le développement d’un maillage cohérent d’équipements sportifs En s’appuyant sur le schéma régional des équipements sportifs et en cohérence avec les orientations souhaitées par le mouvement sportif, il s’agit de s’assurer que le territoire dispose d’équipements adaptés aux usages et à la demande. Une attention doit être apportée à la mise aux normes des installations existantes et l’optimisation de l’utilisation des équipements. La Région priorisera son soutien au développement et à la réhabilitation/rénovation/extension des équipements sportifs structurants. La construction de nouveaux équipements s’envisagera sur des secteurs où l’offre apparait carencée. Il est nécessaire de favoriser les mutualisations et de s’assurer de la capacité à apporter à ces équipements les moyens nécessaires à leur animation. Les moyens humains et donc l’emploi dans le secteur sportif devront occuper une place centrale dans la définition des projets afin de contribuer à la mise en œuvre des orientations portées dans le cadre de l’axe « sport pour tous ». Ces coopérations et ces mutualisations doivent par ailleurs contribuer à faciliter l’accessibilité des publics les plus éloignés de la pratique sportive. 13.3 Soutenir le développement de services à l’enfance, petite enfance La forte croissance démographique du bassin de vie ainsi que le desserrement de familles d’actifs vers les communes de la première et seconde couronne génère des besoins en termes de services à la petite enfance, l’enfance et l’adolescence. La Région, au côté des organismes en situation de responsabilité, soutiendra la création ou la réhabilitation de structures d’accueil petite enfance (crèches, haltes garderies, relais assistantes maternelles…), les équipements liés à l’enfance (ALSH, garderies périscolaires) permettant d’apporter aux familles des modes de garde adaptés. Le secteur de la Communauté de Communes de Gâtine Choisille, au nord de l’agglomération, est fortement concerné, avec des forts taux d’évolution de population et de jeunes et, en parallèle une offre faible de multi accueil/crèche/haltegarderie sur son territoire communautaire. 19 La création de locaux jeunes, à destination des adolescents, pourra être soutenue. 13.4 Favoriser le maintien des commerces de proximité Le renforcement ou le développement du commerce de proximité est, notamment dans les secteurs les plus ruraux du bassin de vie, un des axes prioritaires permettant de maintenir une offre de proximité notamment pour des personnes peu mobiles. L’intervention des collectivités (communes, communautés de communes, Agglomération) apparait nécessaire pour le maintien du dernier commerce ou de certains types de services dans les bourgs ou villes (acquisition, réhabilitation de l’immobilier). Afin d’anticiper le vieillissement des professionnels et maintenir les entreprises artisanales de proximité et les commerces de 1ère nécessité, la Région soutiendra : - la création, la reprise et le développement des entreprises artisanales et des commerces, y compris les tournées alimentaires ; - d’autres formes de vente comme les marchés hebdomadaires, les commerces « multiservices » ou les points de vente directe chez les producteurs locaux. Des opérations collectives sont également à construire pour favoriser la mise en réseau des acteurs en particulier autour de projets transversaux artisanat/tourisme/agriculture… Une dynamique commerciale forte permet, par ailleurs, de renforcer les fonctions de centralité des pôles intermédiaires maillant le territoire (à l’image de Langeais, Azay le Rideau…). Le maintien de commerces de proximité dans les quartiers d’habitats sociaux est, de la même façon, essentiel pour favoriser une mixité fonctionnelle qui souvent peinent à offrir les commerces de première nécessité. C. La mise en œuvre d’un urbanisme durable Enjeu 14 : Densification et organisation spatiale pour contenir l’étalement urbain / Structurer des espaces autour des gares Priorités d’actions sur le territoire 14.1 Accompagner une urbanisation favorisant la mixité sociale et fonctionnelle sur les pôles d’appui et autour des gares Dans un contexte de dynamisme démographique soutenu, le développement urbain sur le Bassin de vie de Tours doit concilier le double objectif de préserver des ressources agro naturelles et paysagères et de garantir une proximité des habitants aux commerces et services et aux pôles d’emplois. Il convient donc d’agir en faveur d’une organisation spatiale du territoire qui s’appuie sur des pôles offrant services et commerces à la population et une bonne desserte en transport. Le renforcement de l’urbanisation autour des gares à ce titre doit constituer un axe préférentiel de développement. 20 La Région examinera avec attention les sollicitations concernant : - l’ingénierie nécessaire pour transcrire dans les documents d’urbanisme et les opérations d’aménagement les enjeux d’économie du foncier et de renouvellement urbain ; - l’élaboration de stratégie foncière ; - l’ingénierie nécessaire à la traduction des orientations des SCOT dans les documents d’urbanisme afin de renforcer la mise en œuvre effective des orientations d(es) SCOT et mesurer leur impact sur la limitation de l’étalement urbain ; - les opérations d’acquisition-réhabilitation (en priorité) ; - la reconversion des friches urbaines, les démarches de reconquête de dents creuses ; - le développement de quartiers d’habitat durable accueillant du logement social en renouvellement urbain ou en proximité de gares ; - les outils en faveur de la maîtrise du foncier EPFR : l’étude permettant de définir la faisabilité est en cours 14.2 Favoriser une réflexion inter-SCOT Pour garantir une vision concertée et cohérente de l’organisation spatiale du bassin de vie, les réflexions partagées entre les deux SCOT coexistant sur le territoire doivent être encouragées. Les collectivités sont invités à définir les conditions d’un échange de pratiques et d’expériences en matière d’urbanisme et d’habitat à l’échelle du bassin de vie sur des sujets tel que : mise en œuvre des SCOT, enjeux et limites de la périurbanisation, renforcement des pôles de centralité et de services, consommation des terres agricoles et naturelles, aménagement de quartiers d’habitat durable, prise en compte de la Trame Verte et Bleue dans les documents d’urbanisme, développement urbain en Val de Loire… Enjeu 15 : Une offre de logement adaptée 15.1 Soutenir une politique de l’habitat ambitieuse Si le territoire du bassin de vie est couvert en outils de programmation de l’habitat, la mutualisation de la réflexion à l’échelle du bassin de vie est à stimuler pour partager une vision des besoins, articulée à la planification urbaine. Pour préparer le parc social de demain, la Région accompagnera les production sur les secteurs où une tension est observée (sur le sud de l’agglomération notamment). Les opérations en acquisition réhabilitation participant au maintien d’une animation dans les centralités et à l’amélioration du bâti existant sont à promouvoir et à privilégier à la construction neuve sur l’ensemble du bassin de vie. Pour lutter contre la précarité énergétique, la Région portera une attention particulière aux programmes de rénovation thermique du parc qui permettent la réduction des factures énergétiques et préviennent ou corrigent des phénomènes de vacance. 21 15.2 Poursuivre la requalification des quartiers d’habitats sociaux La politique de la ville en faveur des quartiers sensibles est une priorité forte de la Région qui vise à favoriser un aménagement durable et solidaire du territoire. La Région participera à : - la poursuite de la réalisation du Programme de Rénovation Urbaine des 5 quartiers de l’agglomération tourangelle situés sur les communes de Tours, SaintPierre-des-Corps et Joué-lès-Tours (quartiers Sanitas, Europe, Fontaines, Rabière et Rabaterie) pour accompagner les opérations portées par des bailleurs (construction/réhabilitation/résidentialisation) et par les communes en ce qui concerne la requalification des espaces publics et la création d’équipements culturels, sportifs…. - des programmes globaux de rénovation urbaine d’autres quartiers sociaux afin de prévenir leur décrochage. Des Plans stratégiques locaux vont être formalisés pour poursuivre la dynamique engagée et partager une vision stratégique de l’après rénovation urbaine. La Région étudiera la possibilité de soutenir des PSL pour lesquels elle examinera un financement régional. Enjeu 16 : La participation à la transition énergétique 16.1 Encourager la rénovation thermique de l’habitat et des équipements La Région accompagnera : - - les travaux de rénovation thermique du parc de logements sociaux les travaux de rénovation thermique du parc locatif privé le plus énergivore par l’accompagnement des opérations programmées d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) les travaux d’isolation des bâtiments publics les diagnostics thermiques pour les particuliers avec le dispositif Energétis et pour les bâtiments publics, para-publics et tertiaires, au titre du partenariat avec l’ADEME notamment La Région encouragera la formation des professionnels du bâtiment, en particulier pour les travaux d’isolation, de mise en œuvre des matériaux bio-sourcés et des énergies renouvelables : - en soutenant les actions de l’association régionale Envirobat Centre (qui rassemble les acteurs de la filière éco-construction, les organisations professionnelles du bâtiment, les organismes de formation et l’ADEME) : Envirobat Centre travaille notamment à valoriser auprès des professionnels les plateaux techniques de formation Energie financés par la Région. - en mobilisant ses dispositifs en faveur de la formation professionnelle, de la formation tout au long de la vie et de l’apprentissage. 22 16.2 Soutenir le développement des énergies renouvelables et la réduction des gaz à effet de serre En cohérence avec les préconisations du Plan Climat Energie Territorial de l’agglomération de Tour(s)Plus, la Région, dans ses interventions, sera attentive : - à l’animation et le plan de communication du PCET, à l’utilisation des éco matériaux et des matériaux biosourcés dans les projets publics, aux systèmes de chauffage des bâtiments publics utilisant majoritairement le bois ou la géothermie. Sur la base des études de potentiel menées dans le cadre de l’élaboration du SRCAE et du PCER, la Région pourra soutenir un travail complémentaire pour affiner le potentiel sur le bassin de vie qui présente, en termes de géothermie, un potentiel intéressant. Différents outils de soutien pourront être mobilisés en fonction de la taille de l’installation et du maître d’ouvrage (fonds chaleur renouvelable national et régional, prêt Preveo,…) Enjeu 17 : Le renforcement de l’organisation du territoire face au risque inondation et la réduction des prélèvements dans la nappe du cénomanien Priorités d’actions sur le territoire 17.1 Encourager la prise en compte du risque d’inondation dans les projets (opérations d’aménagement, construction…) notamment sur les vallées de la Loire, du Cher et de l’Indre Le val de Tours est l’un des 4 Territoires à Risque Important (TRI) identifiés en région Centre et concerne 18 communes du bassin de vie (Ballan Miré, Berthenay, Fondettes, Joue les Tours, Larcay, Luynes, Montlouis sur Loire, la Riche, Rochecorbon, Saint Avertin, Saint Cyr sur Loire, Saint Etienne de Chigny, Saint Genouph, Saint Pierre des Corps, Savonnières, Tours, Villandry et la Ville aux dames). Le PPRI de Tours est en révision. En ce sens, des démarches de sensibilisation, d’information permettant de sensibiliser à la culture du risque seront engagées. La Région accompagnera, dans le cadre du Plan Loire 4, les études nécessaires à la définition d’une stratégie locale de gestion du risque d’inondation. 17.2 Encourager les économies d’eau (des ménages et des professionnels comme les agriculteurs) et la diversification des ressources Plusieurs bassins versants trouvent leurs exutoires sur le bassin de vie de Tours : la Brenne, la Choisille, la Roumer, l’Indre Aval, le Bresme, l’Indre Mediane. Sur ces cours d’eau, les enjeux portent essentiellement sur la qualité de l’eau (notamment en espace urbanisé), sur la restauration des continuités écologiques (avec la présence de nombreux obstacles au passage des poissons migrateurs et à la circulation des sédiments) et sur la gestion quantitative. La Région accompagne, au travers des contrats de bassin, les travaux de restauration des cours d’eau et de la qualité des eaux et d’effacement/arasements d’ouvrages. 23 S’agissant du Cher canalisé et des enjeux complexes alliant libre circulation des migrateurs, activité économique et touristique et préservation d’ouvrages patrimoniaux, la Région pourra accompagner une approche pluridisciplinaire permettant d’intégrer l’ensemble de ces enjeux et d’identifier les actions à mettre en œuvre sur ce cours d’eau. Les prélèvements dans la nappe du Cénomanien sont diversification des ressources devra être cherchée localement. importants. La D. La valorisation des richesses patrimoniales et paysagères, support de la culture, de l’identité tourangelle et de la qualité territoriale Enjeu 18 : La préservation d’un maillage d’espaces naturels et fonctionnels Priorités d’actions sur le territoire 18.1 Mettre en œuvre le programme d’actions de la Trame Verte et Bleue Les cartographies des trames vertes et bleues sont finalisées sur le Pays Loire Nature ainsi qu’à l’échelle du Syndicat de SMAT (Agglomération de Tour(s)Plus et Communauté de Communes du Val de L’Indre). Elle est en cours sur le Pays Loire Nature. A la suite des études « Trame Verte et Bleue » (TVB) réalisées ou en cours de réalisation à l’échelle, les priorités régionales concernent : - La réalisation de la cartographie TVB sur les secteurs restant à couvrir (canton d’Azay le Rideau/Pays du Chinonais) ; - la réalisation des actions préconisées dans l’étude TVB, visant à préserver et gérer, restaurer les espaces naturels et les corridors écologiques (vallée de la Choisille, Carrefour en Touraine à Ballan Miré, massifs boissés des communes de Mazièrede-Touraine, Souvigné, Samblançay… Landes de la Petite Bamboche à Esvres, sites écologiques dégradés comme des corridors sur les communes de Neuvy-le-Roi et Neuillé-Pont-Pierre ; - la mise en œuvre de pratiques de gestion urbaine et d’aménagement intégrant la biodiversité en milieux urbains : gestion différenciée des espaces verts et « 0 pesticides », rénovation de bâtiment public permettant la nidification d’espèces comme les hirondelles, les chauves-souris ou le nourrissage pour les pollinisateurs… ; - l’amélioration de la connaissance locale de la biodiversité, comme outil d’aide à la décision en termes d’aménagement et de gestion des espaces, y compris pour la biodiversité ordinaire ; - Les actions d’éducation, de découverte et de sensibilisation à l’environnement auprès de publics divers (habitant, scolaires, touristes …) en lien avec les sites existants et les acteurs du territoire (la SEPANT, la LPO Touraine…). Par ailleurs, la mise en œuvre d’un plan vert à l’échelle de l’agglomération pourrait être de nature à renforcer et recréer des espaces favorables à la biodiversité ordinaire et participer à la qualité du cadre de vie. La Région étudiera, notamment dans le cadre des démarches initiées par les porteurs de filières agricoles locales, les actions de sensibilisation, 24 expérimentations et investissements permettant le développement de pratiques culturales favorables à la biodiversité. Enjeu 19 : La préservation de l’art de vivre, de la qualité paysagère et du patrimoine du bassin de vie tourangeau Priorités d’actions sur le territoire 19.1 Préserver la valeur patrimoniale des paysages ligériens (encourager la mise en œuvre du plan de gestion du Val de Loire UNESCO) Les paysages du Val de Loire sont inscrits sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des grands paysages culturels évolutifs, paysages vivants depuis le 30 novembre 2000. L’inscription du Val de Loire au Patrimoine Mondial de l’Humanité constitue à n’en pas douter un atout extraordinaire. La mise en réseau des nombreux acteurs publics et privés, qui agissent dans les champs aussi divers que l’économie (et notamment le tourisme), l’environnement et les paysages, l’éducation et la culture sont concernés et devront se mobiliser au service d’un développement durable du territoire qui concilie protection du patrimoine et valorisation économique. La Région pourra accompagner les actions visant à préserver et valoriser les paysages identitaires du site. Dans ce cadre, les actions qui participent à la gestion, la valorisation, la préservation des constituants naturels et culturels seront valorisées. Peuvent être accompagnés les études, missions de conseil et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, la préservation et la valorisation du patrimoine identitaire et des espaces remarquables (restauration et valorisation d’éléments patrimoniaux liés à la navigation, aménagements d’espaces publics, enfouissement de réseaux en sites naturels et patrimoniaux…). La Région pourra, par ailleurs, étudier les actions permettant le maintien des paysages ouverts, d’une activité agricole dans le Val (agriculture périurbaine, filières locales spécifiques au Val de Loire légumes de plein champ, viticulture …) garante de la diversité des milieux. 19.2 Maintenir la culture tourangelle (vins, gastronomie, jardins…) La Touraine est souvent perçue comme un territoire où la culture, le patrimoine bâti, paysager, le patrimoine culinaire, les savoir-faire, l’art des jardins… constituent des aménités fortes vectrices d’une culture tourangelle. Ces atouts en font aujourd’hui une destination touristique reconnue. La Région sera attentive aux projets permettant de conforter et développer les filières agricoles identitaires (viticulture notamment), les jardins support de culture et de tourisme, les projets permettant de maintenir les savoir-faire culinaires… Le projet de Cité internationale de la gastronomie (la Ville de Tours a été retenue, aux côtés des villes de Rungis et de Dijon, pour mettre en œuvre ce projet), peut constituer le moteur de la valorisation des produits locaux ou de saison, de la sensibilisation des publics sur la qualité de l’alimentation et d’un art de vivre tourangeau. 25 Le projet porté par le Domaine de Candé (site départemental), qui vise également la promotion des produits de Touraine, par une boutique de produits locaux, des ateliers de dégustation, un potager et des découvertes pédagogiques en est une bonne illustration. III. UNE MOBILITE ET UNE ACCESSIBILITE FAVORISEES A. Les déplacements, vecteurs d’attractivité Enjeu 20 : Le développement de l’offre de transport aux niveaux national et européen ainsi que la connexion avec les pôles régionaux Priorités d’actions sur le territoire 20.1 Accompagner l’aménagement du complexe ferroviaire de Tours/Saint-Pierredes-Corps, aujourd’hui saturé, pour permettre une augmentation de l’offre La Région a identifié que les infrastructures ferroviaires actuelles sont proches de la saturation. Ces contraintes rendent difficile au quotidien la résolution transparente pour l’usager des dysfonctionnements ponctuels et empêchent à court terme le développement de l’offre. Un certain nombre d’aménagements sont pressentis pour apporter plus de souplesse et de capacité au complexe ferroviaire. La Région engagera des discussions avec les partenaires concernés pour définir un programme d’aménagement. 20.2 Accompagner le développement du trafic passager de l’aéroport et renforcer les retombées économiques locales: La Région est partie prenante du syndicat mixte en charge de l’exploitation de l’aéroport de Tours et le finance à ce titre sur la base d’objectifs de développement du trafic passager. L’activité de l’aéroport de Tours génère des retombées économiques directes pour le territoire liées à la progression de sa fréquentation touristique. Il contribue à la notoriété internationale du Val-de-Loire et à l’accessibilité de la région Centre. 20.3 Veiller à l’amélioration globale de l’accessibilité de Tours suite à la mise en service de la LGV SEA et l’ouverture vers Bordeaux La mise en service du prolongement de la ligne à grande vitesse Paris-Tours vers Bordeaux en 2015 représente une opportunité pour le territoire tourangeau en termes d’accès au sud-ouest français et à la métropole bordelaise. Il importe néanmoins que le niveau de service vers Paris soit amélioré en particulier pour les usagers du quotidien et les visiteurs. La Région se fait le relais de cette exigence auprès de la SNCF, décisionnaire en termes de desserte TGV. Par ailleurs, la desserte TER entre Tours et Port-de-Piles pâtit actuellement de la cohabitation avec les TGV et de l’importance des travaux sur la ligne existante. 26 La Région souhaite profiter de la libération de la capacité en ligne à l’issue des travaux pour rétablir un niveau de service qui réponde mieux aux besoins des usagers. Enjeu 21 : Le renforcement de l’étoile ferroviaire de Tours et son articulation intermodale avec les autres offres transport Priorités d’actions sur le territoire 21.1 Analyser l’opportunité de la création de haltes ferroviaires urbaines et de pôles d’échanges (articulation TER/transports urbains) La ligne de tramway tourangelle croise la voie ferrée au niveau du Carrefour de Verdun. Un potentiel d’intermodalité est donc identifié par la Région ainsi que par le SITCAT. L’opportunité de la création d’une halte ferroviaire à cet endroit devrait être étudiée. La Région accompagnera la réalisation d’une étude qui permettra de valider l’opportunité et la faisabilité de ce projet. L’étude de faisabilité d’un tram-train empruntant le pont du tramway sur le Cher pourrait être envisagée à cette occasion. La Région soutiendra la réalisation d’une étude pour la création d’une halte à la Riche à la jonction des lignes ferroviaires de Nantes et du Mans, dans le cadre d’une convergence avec une ligne structurante de transport urbain et d’intensification urbaine. 21.2 Faciliter le rabattement vers les haltes et gares ferroviaires: partenariats avec le Conseil Général à développer, cheminements doux…. La Région contribuera à l’élaboration et à la mise en œuvre des projets de développement de l’intermodalité autour des haltes et gares ferroviaires, portés par les collectivités. Sont privilégiés les aménagements et services favorisant l’utilisation des modes doux (cheminements, stationnement vélo…) et des transports en commun (coordination des horaires, mise en place de navette, adaptation des points d’arrêts…). L’accessibilité pour tous doit être considérée dès la conception des projets. La gare de Saint-Pierre-des-Corps est identifiée comme problématique en termes d’intermodalité. Sur la base d’une connaissance fine des flux transitant par cette gare (étude en cours), un programme de développement global devra être élaboré et partagé par l’ensemble des propriétaires fonciers (RFF, SNCF, commune) et des autorités organisatrices de transport concernées (Etat, SNCF, Région, Département, SITCAT). Les modes de rabattement alternatifs à la voiture devront être favorisés, contribuant ainsi à résoudre les problèmes actuels de stationnement et favorisant l’utilisation du train. 21.3 Soutenir le renforcement de l’étoile ferroviaire de Tours: modernisation de la ligne Tours-Loches L’état de l’infrastructure de la ligne ferroviaire Tours-Loches ne permet pas de proposer une offre en train à la hauteur du potentiel de fréquentation (déjà assez bien capté par les cars TER). 27 La Région souhaite échanger avec les partenaires concernés pour étudier les modalités de financement de la modernisation de l’axe. Enjeu 22 : L’organisation de la chaîne des déplacements pour favoriser le report de la voiture individuelle vers les modes de transports alternatifs et économes en énergie (TCSP, co-voiturage…) Priorités d’actions sur le territoire 22.1 Favoriser une organisation coordonnée des différents modes de transport La Région soutiendra la pérennisation du modèle multimodal de déplacements qui a été élaboré de façon partenariale entre les acteurs des transports et de l’urbanisme à Tours. Cet outil alimentera l’observatoire des déplacements envisagé dans le projet de PDU. Ce document prévoit également l’association de la Région à plusieurs instances de concertation (conférence locale des autorités organisatrices des transports, forum des modes doux et comité de pilotage annuel de la mise en œuvre du PDU) qui pourront être propices à l’émergence et la consolidation de projets communs aux parties. 22.2 Accompagner le développement d’infrastructures supplémentaires dédiées (notamment une 2nde ligne de transport en site propre) La mise en service de la première ligne de tramway et de celle de bus Tempo constitueront, dès septembre 2013, la trame du réseau structurant de transports en commun urbains à Tours. Le projet de plan de déplacements urbains (PDU) identifie des axes présentant un potentiel fort pour le développement d’un réseau complémentaire de bus à haut niveau de service. La Région pourra soutenir des aménagements qui contribuent à optimiser les dessertes et à contribuer au report modal vers les transports en commun. 22.3 Susciter le développement d’un réseau cohérent de pistes cyclables permettant le développement du vélo utilitaire (problématique spécifique des franchissements rails et rivières) Du fait de sa topographie et de son positionnement à la croisée de trois véloroutes, le territoire est propice à une politique favorable au report modal et dispose d’un potentiel écotouristique de dimension nationale. La Région appuiera le développement d’un réseau cyclable sur le bassin de vie de Tours, en conformité avec les documents d’orientation et de programmation développés localement, tels que le schéma directeur cyclable de Tours Plus. Dans le cadre de ce schéma, un certain nombre de franchissements importants seront particulièrement étudiés comme le pont d’Arcole, la traversée ouest au droit de Saint Côsme et la passerelle Fournier à Tours. 28 22.4 Mise en compatibilité de la billettique Fil bleu avec le support régional En vue de faciliter l’intermodalité, la Région propose aux autorités organisatrices de transport du territoire la mise en place d’un système billettique compatible entre tous les réseaux. L’usager pourra ainsi charger l’ensemble de ses titres de transport et abonnements sur un support unique. Cette harmonisation facilitera le développement de solutions tarifaires combinées entre modes et attractives pour les habitants. B – Une meilleure attractivité du bassin de vie grâce au développement du numérique Enjeu 23 : La couverture du territoire en Très Haut Débit Priorités d’actions sur le territoire 23.1. Accompagner la mise en œuvre du Schéma Directeur d’Aménagement Numérique Seules les communes de l’agglomération seront couvertes en Très Haut Débit (THD) par un opérateur privé, en complément du Réseau d’Initiative Publique porté par Tour(s)plus en direction des entreprises et des servies publics. Le reste du territoire devra par conséquent être accompagné par les pouvoirs publics, l’objectif étant de raccorder 70% de la population au THD et 30% par la numérisation des boucles. Pour la mise en œuvre du déploiement des infrastructures très haut débit, la Région interviendra à hauteur de 21,38 % du coût total des investissements publics du département. 23.2 Privilégier les cibles « enseignement » « économie », « services publics, santé, culture » et Suite à l’étude (en cours) sur l’impact du THD dans l’entreprise portée par le GIP RECIA financée par la DATAR et le Conseil Régional, la Région définira un cadre d’action spécifique en lien notamment avec le dispositif national « Transition Numérique » pour accompagner les PME à l’utilisation des nouveaux usages du numérique. Par ailleurs, elle étudiera les modalités de financement pour : - des réflexions sur le développement du télétravail : identification des secteurs avec des flux domicile/travail importants, mise en place possible d’un partenariat avec les entreprises et les administrations, et si faisabilité avérée, soutien à la création d’un centre de télétravail. - la finalisation du raccordement à la fibre optique de tous les sites principaux des établissements dont elle a la charge (Lycées, CFA, Etablissement de Formation Sanitaire et Sociale …) pour permettre notamment de développer des usages pédagogiques du numérique. 29 - la modernisation du Service Public par de nouveaux usages numériques notamment par l’accompagnement des relais de Service Public et la continuité du dispositif WeboCentre qui permet l’accompagnement d’usage dans le cadre d’espace public numérique. La Région accompagnera également les usages par l’intermédiaire de formation gratuite à destination de tous les publics adultes dans le cadre du dispositif des « Visas Libre Savoirs ». La Région pourra aider l’acquisition de matériel permettant le développement de la télémédecine dans le cadre notamment des Maisons de Santé Pluridisciplinaire et en lien avec l’ARS (consultations à distance, télé-expertise, visioconférence entre praticiens, dossier médical partagé). 30 ANNEXE BILAN DE L’ACTION REGIONALE SUR LE BASSIN DE VIE DE TOURS 2008-2012 Sur les cinq dernières années, toutes politiques confondues, l’intervention financière de la Région sur le bassin de vie de Tours s’élève à environ 605,4 M€ (soit plus de 121 M€ par an). La formation est le domaine où le montant de l’intervention régionale est la plus importante (385 M€, 63,6% de l’intervention régionale). Certains projets majeurs marquent l’action de la Région ces dernières années comme : - Le financement de grands projets de restructuration de sites de lycées (53 M€) avec, à titre d’exemple, la reconstruction des ateliers du lycée professionnel H. Becquerel - 6 M€ et M. Nadaud - 13 M€, la construction d’une halle pédagogique au lycée agricoles de ChambrayLes-Tours - 1,5M€, la restructuration des internats du lycée professionnel A. Bayet - 1,32 M€, la restructuration de la demi-pension du lycée Descartes - 2,5 M€. - Le financement des agents des lycées du bassin de vie a généré un accompagnement régional à hauteur de 48 M€ pour assurer le fonctionnement des structures. - La formation initiale représente un engagement régional fort sur le bassin de vie, la Région ayant apporté 181 M€ pour former près de 12 500 nouveaux apprentis (niveaux de formation allant du CAP au Master Ingénieur, 1500 apprenants au sein de 11 formations dans le domaine « Sanitaire » et près de 900 apprenants dans le domaine « social ». L’action régionale permet d’accompagner à la fois des investissements comme la restructuration de lieux de formation (subvention à la Croix rouge pour la reconstruction de l’Ecole de l’Institut Régional de Formation Sanitaire et Sociale (4,5 M€), la réhabilitation des amphithéâtres du CHU (1,6 M€) et du fonctionnement pour permettre notamment le financement des coûts de formation des apprentis dans les CFA, l’aide au transport, à l’hébergement et à la restauration des apprentis, l’aide au 1er équipement professionnel, les dispositifs d’accompagnement pédagogique pour les apprentis en difficulté, les dispositifs de mobilité européenne. - L’action en faveur de la formation professionnelle se décline au travers de 2 actions majeures que sont le parcours vers l’emploi et la qualification ainsi que les savoirs de base notamment avec l’outil Visas. 41 M€ ont été mobilisés pour former 7378 demandeurs dans le cadre du Programme Régional des Formations et 25 000 visas ont été accordés depuis 2008 dans le cadre des formations aux savoirs de base. L’enseignement supérieur et la recherche sont aussi fortement accompagnés (61 M€) sur 2 postes essentiels que sont les locaux universitaires et l’appui à la recherche. 31 L’amélioration du niveau de services à la population (intervention régionale de 93,6 M€) comprenant la santé, la petite enfance et la jeunesse, les services de proximité, les équipements culturels et sportifs : - La Région a accompagné sur le territoire la création de logements sociaux (acquisition/rénovation, viabilisation, construction, réhabilitation), la construction ou réhabilitation de foyers de jeunes travailleurs (ex Montbazon) ainsi que les programmes de rénovation Urbaine de quartiers d’habitats social sur l’agglomération de Tours (quartiers Sanitas, de l’Europe… à Tours) pour un montant de 3,56 M€, la résidentialisation du secteur Chateaubriand, quartier de l'Europe à Tours (1 370 logements) pour un engagement régional de 2,28 M€. - aide au développement de l’offre culturelle et sportive au travers du financement d’équipements structurants : création/réhabilitation de pôles culturels, de salles/écoles de musique, médiathèques, bibliothèques (création d'un pôle culturel ""La Maison de la Confluence"" à Villandry (0,512 M€), création d'une école de musique à Chambray-les-Tours (0,5 M€), réhabilitation de la Pléiade à La Riche (0,45 M€), création d’un pôle des musiques actuelles à Joué-lès-Tours (1 M€), soutien aux institutions et réseaux nationaux (7,1 M€), soutien au théâtre et à la danse (4,7 M€). Le développement de pratiques sportives se traduit au travers du soutien à la construction/réhabilitation d’équipements sportifs : construction d’une piscine communautaire à La Riche (1,8 M€), construction d’un gymnase à Tours Nord (1,3 M€), couverture et la création de courts de tennis site sportif de la Béchellerie à Saint Cyr sur Loire pour 0 ,3 M€… - Le soutien à la petite enfance, enfance, jeunesse a permis d’accompagner la création de crèches, haltes garderies, garderies périscolaires, ALSH, locaux jeunes… : réalisation d'un pôle petite enfance de 28 places à Veigné (0,433 M€), d’un pôle multi-accueil petite enfance de 35 places à Monts (0,436 M€). Le développement économique, y compris les secteurs de l’agriculture et du tourisme (40 M€ environ) - aide aux entreprises et aux infrastructures économiques (16 M€) : des aides directes qui ont bénéficié aux entreprises du bassin de vie (dans les secteurs notamment de la production, du service aux entreprises, du tourisme…) pour leurs projets de formation des salariés, de recherche, d’investissements productifs, de développement à l’international, de conseil ou pour les entreprises en création. Le financement d’infrastructures économiques (plus de 5 M€), que ce soit la création de locaux d’accueil des entreprises ou l’aménagement de zones d’activités (aménagement de la ZA POLAXIS à Neuillé Pont Pierre (1,68 M€), aménagement du site d'activités du Cassantin à Parçay-Meslay (0,4M€), construction d'ateliers-relais sur la zone d'activités de La Loge à Azay-le-Rideau (0,7 M€), pépinières d'entreprises sur les quartiers Rabière et Sanitas (0,66 M€). - soutien au développement des activités qui relèvent de l’Economie Sociale et Solidaire (13 M€), avec le financement des associations que ce soit pour des projets de développement de l’activité ou pour des coûts de personnels : 395 projets financés (96 dans le domaine du sport, 49 santé social, 80 jeunesse, 96 culture, 43 insertion, 9 tourisme, 12 environnement 6 économie solidaire et 4 solidarité internationale) qui ont permis de créer ou consolider 486 postes soit 442 ETP. 32 - dans le domaine de l’agriculture (3,5 M€) : essentiellement des aides pour des projets portant sur la diversification des activités ou le développement des circuits courts, l’amélioration de l’autonomie alimentaire des exploitations d’élevage, le soutien aux filières locales notamment la filière de lait de Touraine, le soutien à l’acquisition de matériels par les CUMA, l’aide à la certification biologique, le soutien à des structures professionnelles organisatrices ou participantes à des manifestations de promotion comme Euro Gusto, Ferme Expo, Vitiloire… - concernant le tourisme (2,2 M€), le financement de projets visant à développer le cyclotourisme notamment ou l’hôtellerie (11 hôtels modernisés ou agrandis avec l’aide de la Région dont l’hôtel Ronsard à Tours, Le Domaine de la Tortinière à Veigné, l’hôtel du Château de la Bourdaisière à Montlouis-sur-Loire, l’Hôtel Escurial à Joué-les-Tours et l’hôtel Le Skippy à Saint-Pierre-des-Corps). Le transport est également l’un des grands domaines d’intervention de la Région (66,5 M€) mais pour lequel il est difficile de quantifier l’ensemble de l’action régionale car la déclinaison de la convention TER à l’échelle du bassin de vie n’est pas quantifiable : - l’essentiel en investissement dont une grande partie a été dédiée à la modernisation de la ligne vers Chinon 12 M€, le Tramway de Tours 16 M€. - en matière de mobilité, des aides au développement des pistes cyclables sur le territoire ainsi qu’à l’amélioration de l’accessibilité des bâtiments publics aux personnes à mobilité réduite. La protection de l’environnement (intervention régionale de 11,3 M€) y compris l’énergie et la biodiversité : - Amélioration de la performance énergétique (5 M€) avec notamment une aide aux collectivités et aux bailleurs aux travaux d’isolation des bâtiments (logements et équipements publics), des dispositifs particuliers comme les prêts « Isolaris » et Energétis » complètent cette action à destination des particuliers et aide aux investissements en matière d’énergies renouvelables (bois-énergie, solaire thermique et géothermie). - Surveillance, mesure de la qualité de l’air avec la participation à des actions d’information, de communication et de sensibilisation, des campagnes de mesure de la qualité de l’air intérieur. - Etudes et travaux sur le lit et les levées de la Loire (restauration du lit, renforcement de pieds de levée, …) - 3 M€. L’amélioration du cadre de vie via l’aménagement des espaces publics (intervention régionale de 8,7 M€) : financement de 32 projets d’aménagements d’espaces publics en entrées ou en centre-bourg des communes du territoire ainsi que l’aménagement des espaces publics au sein de l’agglomération. A noter que la politique des contrats régionaux de Pays et d’agglomération représente 66,5 M€ des crédits engagés sur cette période (soit 11% de l’ensemble de l’intervention régionale sur le bassin de vie). 33