Benjamin Britten - Opéra de Montréal

Transcription

Benjamin Britten - Opéra de Montréal
DOSSIER DE PRESSE
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PRÉSENTE / PRESENTS
GIUSEPPE VERDI
(1813-1901)
FALSTAFF
Comédie lyrique en trois actes
Livret Arrigo Boito, d'après Les joyeuses commères
de Windsor et Henry IV de William Shakespeare
Création Teatro alla Scala, Milan, le 9 février 1893
Chanté en italien, surtitré en français et en anglais
Durée : 2h45 (incluant 1 entracte)
Sir John Falstaff
Ford
Fenton
Dr. Cajus
Bardolfo
Pistola
Mrs. Alice Ford
Nannetta
Mrs. Quickly
Mrs. Meg Page
Chef / Conductor
Metteur en scène / Director
Décors et accessoires / Set and Props Designer
Costumes / Costume Designer
Éclairages / Lighting Designer
Chef de chœur / Chorus Master
Pianiste-répétitrice / Rehearsal Pianist
Réchauffement / Warm-up
Commedia lirica in three acts
Libretto by Arrigo Boito after Shakespeare’s The Merry
Wives of Windsor and Henry IV
First performed at Teatro alla Scala, Milan, February 9, 1893
Sung in Italian with English-French surtitles
Duration : 2.45 hrs. (incluing 1 intermission)
OLEG BRYJAK
GREGORY DAHL
ANTONIO FIGUEROA
JAMES MCLENNAN
JEAN-MICHEL RICHER
ERNESTO MORILLO
GIANNA CORBISIERO
ALINE KUTAN
MARIE-NICOLE LEMIEUX
LAUREN SEGAL
DANIELE CALLEGARI
DAVID GATELY
JOHN CONKLIN (revisité par/revisited by OLIVIER LANDREVILLE)
JOHN CONKLIN
ERIC W. CHAMPOUX
CLAUDE WEBSTER
ESTHER GONTHIER
JENNIFER SZETO
Orchestre Métropolitain
Chœur de l’Opéra de Montréal
Production : Opéra de Montréal, créée pour le New York City Opera et le Glimmerglass Opera
Production : Opéra de Montréal, created for the New York City Opera and the Glimmerglass Opera
9.12.14.16 novembre 2013 à 19h30 / November 9.12.14.16, 2013, at 7:30 pm
Salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts
FALSTAFF À L’OPÉRA DE MONTRÉAL
26, 28 février, 3, 5, 9 et 12 mars 1994. Sir John Falstaff : Timothy Noble (baryton) - Dr. Cajus : Joseph Frank (ténor) Bardolfo : Hugues Saint-Gelais (ténor) - Pistola : Joseph McKee (basse) - Meg Page : Maria Popescu (mezzo-soprano) Alice Ford : Eva Zseller (soprano) - Mistress Quickly : Cynthia Munzer (mezzo-soprano) - Nannetta : Kathleen Brett
(soprano) - Ford : Christopher Robertson (baryton) - Fenton : Michael Rees Davis (ténor)
Partenaires de soirée / Evening Partners
Partenaires publics / Public Partners
BMO
Institut culturel italien
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ARGUMENT
Acte 1
Scène 1 – Le vieux et bedonnant Sir John Falstaff, s’apercevant que ses finances sont au plus bas,
se lance à la conquête de deux belles et riches dames, Alice Ford et Meg Page. Sûr de son charme,
il envoie à chacune une lettre d’amour, deux missives absolument identiques. Ses domestiques,
Bardolfo et Pistola, refusent d’aller porter de telles lettres, invoquant leur honneur. Falstaff leur
fait un sermon contre cette notion vaine et les chasse à coups de balai.
Scène 2 – Dans le jardin de Ford, sa femme Alice et son amie Meg constatent que les lettres de
Falstaff sont similaires. À la fois amusées et fâchées, elles décident de se venger. Alice fera mine
de recevoir le galant chez elle en l’absence de son mari. De son côté, la fille des Ford, Nannetta,
est amoureuse du jeune et beau Fenton, amour approuvé par Alice, tandis que le père souhaite
que sa fille épouse plutôt le riche Docteur Cajus. Les deux serviteurs de Falstaff, pour se venger
des mauvais traitements que leur inflige leur maître, avertissent Ford du rendez-vous de sa
femme avec le vieux Don Juan. Les conversations et les intrigues se superposent.
Acte 2
Scène 1 – Alice et Meg ont envoyé auprès de Falstaff une de leurs amies, Mrs. Quickly, pour lui
remettre une invitation à se rendre chez Alice entre deux et trois heures. Arrive ensuite un
dénommé Fontana, qui n’est autre que Ford déguisé. Falstaff n’y voit que du feu et raconte au
pseudo Fontana comment il va s’y prendre pour séduire Alice. Ford est convaincu que sa femme
le trompe.
ENTRACTE (20 minutes)
Scène 2 – Falstaff arrive chez Alice qui le confronte à Meg. Le retour imprévu de Ford amène les
deux femmes à cacher Falstaff dans un panier de linge sale. Ford et Cajus entendent le bruit d’un
baiser… ils découvrent derrière un paravent Nannetta et Fenton qui roucoulent. Les commères
s’arrangent alors pour envoyer le panier – et son contenu – dans la rivière.
Acte 3
Scène 1 – Falstaff, amer, se fait sécher en ruminant sa honte. Mrs. Quickly arrive et l’assure de la
bonne foi d’Alice, qui le convoque à un nouveau rendez-vous. Falstaff, désabusé, ne veut plus rien
entendre. Mais Mrs. Quickly réussit à le convaincre de retrouver Alice à minuit, dans le parc de
Windsor, devant le chêne du « Chasseur noir ». C’est en fait un piège, auquel participent Ford et
tous les autres personnages.
Scène 2 – Le soir, dans le parc, Fenton en profite pour chanter son amour. Nannetta, déguisée en
reine des fées, invoque les esprits des airs. Falstaff sera finalement confondu, mais Ford aussi :
abusé par une ruse des commères, il marie sans le savoir sa fille à Fenton. Tout s’arrange et les
personnages approuvent Falstaff quand il affirme que « tout dans le monde n’est que
plaisanterie ».
COMPOSITEUR
GIUSEPPE VERDI (Roncole, près de Busseto, 1813 – Milan, 1901)
D’origine modeste, mais pas autant qu’il s’est plu à le prétendre, Verdi commence ses études chez
l’organiste du village, les poursuit auprès du maestro di musica de Busseto et les complète à Milan,
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alors considéré comme le centre culturel italien, auprès de Lavigna, répétiteur à La Scala. Lavigna
lui enseigne le contrepoint et la composition, et l’encourage à assister à des représentations
lyriques. Les contacts créés dans cette ville lui permettent aussi de faire produire, quelques années
plus tard, son premier opéra, Oberto (1839). Le succès est tel qu’il lui obtient un contrat pour
trois autres opéras dont Nabucco (1842) qui triomphe à La Scala de Milan. Le souffle patriotique
qui traverse l’œuvre – l’Italie est alors plongée en plein mouvement de résurrection de la nation
italienne (Risorgimento) – contribue grandement à asseoir sa popularité et à le consacrer chantre
de la renaissance italienne. Suivent alors les « années de galère », selon sa propre expression, où il
compose en moyenne un opéra tous les neuf mois, période qui culmine dans sa « trilogie
populaire » : ses trois grands chefs-d’œuvre Rigoletto (1851), Le trouvère (1853) et La traviata
(1853). Ces œuvres font de lui le compositeur d’opéra le plus populaire d’Italie et témoignent de
sa maturité stylistique; ils mettent très souvent en scène des héroïnes pures et courageuses,
vouées au malheur par la société ou le pouvoir. Après quelques années passées à Paris, il s’essaie
au grand opéra, alors très à la mode dans la capitale française, avec Les vêpres siciliennes (1855).
Suivront six autres opéras, dont Aïda qui est créé en 1871. Il faudra alors attendre jusqu’en 1887
avant qu’il ne fasse un retour à l’opéra avec ses ultimes chefs-d’œuvre Otello (1887) et Falstaff
(1893). De son vivant comme à titre posthume, la notoriété de Verdi dans le monde lyrique reste
inégalée.
ARTISTES
Sir John Falstaff
OLEG BRYJAK, BARYTON (KAZAKSTAN)
Il étudie au conservatoire d’Alma-Ata, faisant par la suite ses débuts dans plusieurs théâtres de
l’Union soviétique. Il fait partie de la troupe du Deutsche Oper am Rhein oèu il chante plusieurs
rôles importants. Parmi ses récents engagements : Falstaff (Falstaff) et Kezal (The Bartered Bride)
au Staatstheater Braunschweig, Dikoï (Katia Kabanova) à l’Opéra national du Rhin, Alberich (Das
Rheingold) au Gran Teatre del Liceu et Don Estoban (Der Zwerg) à l’Opéra national de Lorraine.
Ses projets : Klingsor (Parsifal) au Bayerische Staatsoper et Shaklovity (Khovanshchina) à Anvers.
Débuts à la compagnie.
Ford
GREGORY DAHL, BARYTON (CANADA)
Gregory Dahl s’est affirmé comme l’un des meilleurs barytons de sa génération. Il est reconnu
pour son extraordinaire puissance vocale, et ses performances sont appréciées pour la richesse de
leur caractérisation. Parmi ses temps forts, passés et présents, citons les rôles de Jokanaan
(Salomé) pour le Manitoba Opera, d’Escamillo (Carmen) pour le Brott Music Festival, d’Alfio
(Cavalleria rusticana), de Tonio (Pagliacci) pour l’Edmonton Opera, de Crespel et de Schlemil (Les
contes d’Hoffmann) pour la Canadian Opera Company, de Iago (Otello) pour le Calgary Opera, de
Sebastian (The Tempest) pour le Festival Opéra de Québec, d’Amonastro (Aïda) pour le Manitoba
Opera ainsi que le rôle-titre dans Macbeth pour le Pacific Opera Victoria. Dernière présence à la
compagnie : Il trovatore (2012).
Fenton
ANTONIO FIGUEROA, TÉNOR (CANADA)
Apprécié pour sa musicalité, Antonio Figueroa a récemment effectué une tournée internationale
au cours de laquelle il a interprété Tamino dans A Magic Flute de Peter Brook et a terminé ce
périple en donnant plusieurs représentations à New York, sous l’égide du Lincoln Center. Il a
également été de la distribution québécoise de Starmania, et a chanté dans Norma et dans L’or du
Rhin avec l’Orchestre symphonique de Montréal et, en tournée, dans La veuve joyeuse avec les
Jeunesses Musicales du Canada. Au cours de ces dernières saisons, il a présenté le Messie avec I
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Musici de Montréal, Beppe (Pagliacci) avec Opéra Lyra Ottawa, Fenton (Falstaff) à l’Opéra de
Québec ainsi qu’à l’Opéra de Lausanne, et Pâris (La belle Hélène) au Théâtre du Capitole de
Toulouse. Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2011).
Le Dr Cajus
JAMES MCLENNAN, TÉNOR (CANADA)
Ancien membre de l’Atelier lyrique, James McLennan chante plus de 25 rôles, séduisant le public
partout au Canada depuis plus de dix ans. Réputé ténor de caractère, ses récents emplois sont
Triquet (Eugène Onéguine) au Edmonton Opera, Beppe (Pagliacci) et Cajus (Falstaff) à Opera
Hamilton, Borsa (Rigoletto) au Manitoba Opera, Remendado (Carmen) à Opéra Lyra, Brighella
(Ariadne auf Naxos) au Pacific Opera Victoria et Tiberge (Le portrait de Manon) au Muskoka
Opera Festival. À ces rôles s’ajoute une présence auprès des principaux orchestres et ensembles
musicaux canadiens. Débuts à la compagnie.
Bardolfo
*JEAN-MICHEL RICHER, TÉNOR (CANADA)
Membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, Jean-Michel Richer a récemment fait ses
débuts à l’Opéra de Montréal dans le rôle du Gitan (Il trovatore). Il a chanté Ben (The Telephone)
avec l’Atelier lyrique, Des Grieux (Le portrait de Manon) pour l’Institut canadien d’art vocal, le
Comte Homonay (Der Zigeunerbaron) et le rôle-titre dans Don Giovanni pour l’Atelier d’opéra de
l’Université de Montréal. Récemment, il était l’un des solistes du spectacle Rossini et ses muses
présenté par l’Atelier lyrique au Monument-National. Dernière présence à la compagnie : La
traviata (2012). Récemment : Un Gitan, Il trovatore (Opéra de Montréal); Ben, The Telephone
(Atelier lyrique); Des Grieux, Le portrait de Manon (Institut canadien d’art vocal)
Prochainement : soliste, Rossini et ses muses (Atelier lyrique)
Pistola
ERNESTO MORILLO, BASSE (VÉNÉZUELA)
Ernesto Morillo a été très bien accueilli lors de sa première apparition à Montréal en 2010, dans le
rôle de Sparafucile (Rigoletto). Natif de Caracas, il reçoit sa formation d’abord chez lui, puis en
Europe, où il fait ses débuts à Madrid en 1998 dans le rôle du Roi (Aida). Parmi ses prises de rôles
marquantes : Ramfis (Aida) à l’Opéra de Lausanne, le Grand Inquisiteur (Don Carlos) à l’Opéra de
Colombie, Timur (Turandot) à Côme, Oroveso (Norma) avec le Grange Park Opera de
Northington, et le Commandeur (Don Giovanni) au Teatro Colón de Buenos Aires. Dernière
présence à la compagnie : Il trovatore (2012).
Mrs. Alice Ford
GIANNA CORBISIERO, SOPRANO (CANADA)
Qualifiée de « lumineuse » par Opera News, Gianna Corbisiero est réputée pour son timbre
chaleureux, sa musicalité et sa présence scénique magnifique. Elle a interprété les rôles principaux
dans des opéras tels que La bohème, La traviata, Pagliacci, Gianni Schicchi, Les noces de Figaro,
Don Giovanni, La flûte enchantée, Carmen ainsi que dans Le barbier de Séville, et ce, partout en
Amérique, en Europe et en Asie. Elle a également enregistré des extraits d’opéras pour la série
télévisée Opera Easy diffusée par la chaîne canadienne Bravo! Elle a récemment été invitée à
effectuer une série de concerts avec la Sinfonia de Lanaudière et s’est produite aux côtés du
pianiste Michael McMahon lors des concerts « De Bizet à Broadway » qui l’ont menée à Nassau,
aux Bahamas. Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2011).
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Nannetta
ALINE KUTAN, SOPRANO (CANADA)
Menant une carrière en Europe et en Amérique, elle est étroitement associée aux rôles de Lakmé
et de la Reine de la nuit (La flûte enchantée) qu’elle a chantés, entre autres, à l’Opéra d’Avignon, à
l’Opéra de Toulon, à l’Opéra de Montréal, au Michigan Opera Theater, à l’Opéra de Tours, au New
York City Opera et à l’Opéra de Québec. Elle a également incarné Zerbinetta (Ariane à Naxos) au
Théâtre du Capitole de Toulouse, au Teatro di San Carlo de Naples et à l’Opéra de Montréal;
Olympia (Les contes d’Hoffmann) à l’Opéra Royal de Wallonie et au Grand Théâtre de Genève;
une Fille-fleur (Parsifal) à l’Opéra de Paris-Bastille; et Semele (Europa riconosciuta) à La Scala.
Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2009).
Mrs. Quickly
MARIE-NICOLE LEMIEUX, CONTRALTO (CANADA)
Première Canadienne à remporter le Premier Prix et le Prix spécial du lied au Concours Reine
Élisabeth de Belgique, elle s’est illustrée en interprétant notamment Mrs. Quickly (Falstaff),
Orlando (Orlando Furioso) et le rôle-titre dans Giulio Cesare. Elle excelle aussi dans le Requiem de
Verdi et a récemment incarné une Isabella mémorable (L’Italienne à Alger) à l’Opéra de Lorraine.
Elle fait ses débuts à La Scala de Milan en 2013. Son album solo Ne me refuse pas, sorti en 2010, a
reçu des critiques dithyrambiques et la prestigieuse Académie Charles Cros (France) lui a décerné
le prix du « Meilleur enregistrement solo international ». Dernière présence à la compagnie :
Gianni Schicchi (2009).
Mrs. Meg Page
LAUREN SEGAL, MEZZO-SOPRANO (CANADA)
Lauren Segal attire beaucoup l’attention des milieux lyriques depuis quelques années. Au cours de
la présente saison, elle chante au Canadian Opera Company les rôles de La muse/Nicklausse (Les
Contes d'Hoffmann) et Diane (Iphigénie en Tauride). Pour le Brott Music Festival, elle chante le
rôle-titre de Carmen, de même que Rosina (Il barbiere di Siviglia) à Opera Hamilton et lors du
Gala de l’Aldeburgh Connection. Lors des récentes saisons, on a pu l’entendre à l’Opéra de
Montréal (Maddalena, Rigoletto), au Gala Opera Evening pour le Manitoba Opera, dans Die
Zauberflöte, Nixon in China et Ariadne auf Naxos au Canadian Opera Company; Dorabella (Così fan
tutte) au Pacific Opera Victoria; Suzuki (Madama Butterfly) au Manitoba Opera; et Orlovsky (Die
Fledermaus) et Hansel (Hansel and Gretel) à Opera Hamilton. Elle a incarné Agnese (Beatrice di
tenda) avec le Toronto’s Opera in Concert, Cherubino (Le nozze di Figaro) au Banff Centre et Sesto
(La clemenza di Tito) au Festival Orford. En concert, elle mulitplie ses présences : Westben Festival,
Le FestiVoix de Trois-Rivières, le Centre national des arts d’Ottawa, Bach Elgar Choir, Toronto
Mendelssohn Choir, l’Orchestre Métropolitain, le Victoria Symphony et le Kitchener-Waterloo
Symphony. On retrouve également Lauren Segal au film dansla trilogie de courts métrages Trilogy
of Desire inspirée des airs des Noces de Figaro de Mozart, de Carmen et de Bajazet de Vivaldi.
Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2011).
DANIELE CALLEGARI, CHEF D’ORCHESTRE (ITALIE)
Daniele Callegari est considéré comme l’un des chefs d’orchestre les plus fascinants de sa
génération. Il prend plaisir à diriger des œuvres tirées du répertoire italien du XX e siècle, à faire
revivre de la musique moins connue et à promouvoir des œuvres contemporaines. Sa réputation
comme chef d’orchestre verdien est évidente dans sa remarquable discographie : La traviata, Il
trovatore et Oberto conte di San Bonifacio. À l’opéra, il dirigera prochainement Aїda et Don
Giovanni au San Diego Opera, Madame Butterfly et L’élixir d’amour au Liceu de Barcelone,
Madame Butterfly à l’Opéra Bastille de Paris, Ernani à l’Opéra de Monte-Carlo et Tosca au Teatro
La Fenice de Venise. Débuts à l’OdM.
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DAVID GATELY, METTEUR EN SCÈNE (ÉTATS-UNIS)
David Gately est reconnu pour la vivacité de sa narration ainsi que pour l’intelligence et le
dynamisme de ses mises en scène. Il a récemment travaillé sur de grandes productions : L’élixir
d’amour pour le Dallas Opera, Madame Butterfly pour le Seattle Opera, La bohème pour le Florida
Grand Opera, Carmen à La Nouvelle-Orléans, Les contes d’Hoffman à Edmonton, La flûte
enchantée pour le Cincinnati Opera et le Vancouver Opera, Le songe d’une nuit d’été pour la
Florentine Opera Company et pour le Glimmerglass Opera, Falstaff pour Opera Omaha et
Rigoletto pour l’Utah Opera. Son Don Pasquale, transposé dans un style « Far West », a connu un
immense succès. Il a été salué comme un «classique contemporain» et monté par de nombreuses
compagnies aux États-Unis et au Canada. Dernière présence à la compagnie : Simon Boccanegra
(2010).
JOHN CONKLIN, DÉCORS ET COSTUMES (ÉTATS-UNIS)
À New York, il a créé les décors et les costumes pour le Metropolitan Opera, le New York City
Opera, le New York Shakespeare Festival, de même que pour des productions de Broadway et
d’off-Broadway. Il a également élaboré les décors et les costumes pour d’autres compagnies
d’opéra américaines comme le San Francisco Opera, le Chicago Lyric Opera, le Glimmerglass
Opera, l’Opera Theatre de St. Louis, le Sante Fe Opera, le Seattle Opera ainsi que pour les
compagnies d’opéra de Houston, de Dallas, de San Diego, de Washington et de Boston. En Europe,
il a travaillé pour l’English National Opera, l’Opéra royal de Suède, l’Opéra Bastille à Paris et pour
les compagnies d’opéras de Munich, d’Amsterdam et de Bologne. Après avoir été assistantréalisateur artistique au Glimmerglass Opera, il occupe maintenant le poste de conseiller
artistique au Boston Lyric Opera. Débuts à l’OdM.
OLIVIER LANDREVILLE, DÉCORS (CANADA)
Olivier Landreville s’est démarqué en signant les productions de plusieurs théâtres québécois :
Under Construction, Cheech, À présent, Le Paradis à la fin de vos jours, La Société des loisirs, Gagarin
Way, Cyber Jack et Antarktikos. Les décors et les costumes qu’il a conçus pour cette dernière ont
d’ailleurs été présentés à l’exposition quadriennale de Prague en 2003. Depuis 2001, un certain
nombre de ses réalisations ont été sélectionnées au Gala des Masques : Antarktikos, Cheech,
Everybody’s Welles pour tous, Tête première, Le Périmètre et Coma Unplugged. Il convient de
souligner le travail qu’il a réalisé pour la télévision (21, Il va y avoir du sport, Tout simplement
Clodine, Flash) et pour la chaîne Musimax. Il a fait sa première incursion dans l’opéra avec l’Opéra
de Montréal : Pagliacci/Schicchi, qui sera suivi de La bohème et de Faust. Dernière présence à la
compagnie : Faust (2012).
Éclairages
ÉRIC W. CHAMPOUX (CANADA)
Peintre depuis l’âge de 16 ans, Éric W. Champoux s’est toujours intéressé aux éclairages. Il a
d’ailleurs signé une soixantaine de productions théâtrales au Québec et en Europe, collaborant
avec des metteurs en scène comme André Brassard, Gilles Champagne, Alice Ronfard, René
Richard Cyr, Claude Poissant, Yves Desgagnés et Wajdi Mouawad, pour lequel il signe Rêves, Les
Troyens, Le Mouton et la Baleine, The Three Sisters, Incendies, Forêts et Seuls. On lui doit aussi La
Promesse de l’aube et Les hommes aiment-ils le sexe, vraiment, autant qu'ils le disent? présentés au
Théâtre Espace Go, et OVO pour le Cirque du Soleil. Dernière présence à la compagnie : Dead Man
Walking (2013)
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Chef de chœur
CLAUDE WEBSTER (CANADA)
Coach vocal spécialiste du répertoire français, Claude Webster a fait partie du corps professoral de
différents programmes à New York, à Miami, à Puerto Rico, à Montréal et en Virginie. Depuis
1997, il est chef de chant principal à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. À l’Opéra de
Montréal, il a collaboré à plus de cinquante productions à titre de pianiste-répétiteur, avant d’être
nommé chef de chœur en 2007. En mars 2011, il a fait ses débuts en tant que chef d’orchestre
dans Le consul de Gian Carlo Menotti, présenté par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal.
Dernière présence à la compagnie : Lakmé (2013).
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