Jacky Poms, acte de naissance 19/06/1937

Famille POMES/MUNT, branche Pomès
la famille POMES
Sandrine, Andrée, Jacky, Lulu
Mamie Marthou, papy Joseph
Une généalogie gerso/haut-garonnaise
Par Eric JAUNY, avril 2010
SOMMAIRE
masqué volontairement
62 pages
Généalogie ascendante
Introduction
Les recherches ont commencé de manière traditionnelle en interrogeant la famille (principalement
Pascale MUNT et Jacques POMES). Grâce à Jacques Pomès, j’ai pu travailler sur de nombreux actes
notariés qui avaient été conservés à Empouchot. Ensuite, il a fallu aller à la mairie de Tournecoupe pour
trouver certains actes de l’Etat-Civil. J’ai ensuite été à plusieurs reprises aux Archives Départementales
du Gers à Auch pour poursuivre les recherches dans l’Etat-Civil et les registres paroissiaux micro-filmés
de toutes les paroisses du département. La branche POMES a pu être remontée jusque vers 1760. La
branche BENSE m’a amené en Haute-Garonne.
Générations 2 et 3 masquées volontairement
Génération n°4 (arrières-grands-parents)
Couple Jean Félix POMES/Marie Amélie BONNET
Un contrat mariage est signé chez Me Lauzero, notaire à Tournecoupe, le 7 novembre 1891. Les
éléments les plus notables sont donnés ci-après :
Ont comparu
Mr Pomès Jean, ouvrier tisserand et cultivateur demeurant dans la commune de Tournecoupe,
fils majeur et légitime de Mr Pomès Arnaud, cultivateur et de dame Marie Madeleine Barousse, sans
profession, son épouse, demeurant ensemble dans la commune de Tournecoupe.
Et Mademoiselle Amélie Marie Bonnet, sans profession particulière, demeurant avec ses père et
mère ci-après, fille majeure et légitime de Mr Bonnet Louis, cultivateur, et de dame Jeanne Perdigau,
sans profession, son épouse, demeurant ensemble dans la commune d’Urdens
Lesquels en vue du mariage projeté entre Mr Pomès et Mlle Bonnet et dont la célébration civile
va avoir lieu incessamment, en ont arrêté les clauses et conditions civiles de la manière suivante :
Il y aura entre les futurs époux une communauté de biens réduite aux acquêts.
En considération du présent mariage Mr et Mme Pomès, la dame dûment assistée et autorisée fait
donation entre vifs irrévocable et à titre de préciput et hors part en faveur de Mr Pomès Jean leur fils du
tiers de tous les biens meubles et immeubles qu’ils possèdent ensemble ou séparément (les immeubles
ou maison d’habitation, bâtiments d’exploitation, sol, patus, aire, jardins, terres labourables, bois, vignes
et fruitiers, d’une contenance simplement approximative de sept hectares, cinquante ares, et situé le tout
dans la commune de Tournecoupe). Les meubles consistent en objets mobiliers, meubles meublants.
En considération du présent mariage Mr et Mme Bonnet la dame dûment assistée et autorisée de son
mari, font donation à titre d'avancement d'hoirie en faveur de la demoiselle future épouse, d’une somme
de deux mille francs argent. En autre Madame Bonnet née Perdigau fait aussi donation, en avancement
d’hoirie en faveur de sa fille, les objets mobiliers suivants :
1° Un lit complet sauf le bois
2° Une armoire en bois dur
3° Douze draps de lit
4° Trente chemises
5° Trente six mouchoirs de poche
6° Trente serviettes avec leurs nappes
Tous lesquels objets estimés d’une valeur totale de deux cent francs sont remis au futur
Apports
Page 3 sur 16
Les futurs époux apportent et se constituent chacun de son chef personnel, tous les habits, linges,
hardes et autres objets à leur usage et dont il n’est pas fait de plus ample désignation à cause de la
réserve de propres ci-après stipulée.
Le mariage a lieu le 7 novembre 1891 à Tournecoupe (Gers)
De cette union naîtrons deux enfants, tous nés à Tournecoupe :
• Sylvain, Arnaud né le 31 décembre 1894
• Joseph, Marius, Michel né le 15 mars 1898
Jean Félix Pomès est tisserand en 1891, cultivateur en 1898. Il décède le 21 juin 1951 à Tournecoupe.
Marie Amélie Bonnet décède le 9 juin 1957 à Tournecoupe.
Couple Lucien BORDES/Marie Eugénie BENSE,
Le mariage a lieu le 24 janvier 1894 à Tournecoupe (Gers)
De cette union naîtrons 6 enfants, tous nés à Tournecoupe :
• Alice, Jeanne, Noëlle née le 29 août 1898
• Marcel né le 24 avril 1900
• Marcel, Joseph né le 17 mai 1902
• Marius, Aristide né lé 23 mars 1904
• Marthe, Joséphine née le 1er octobre 1905
• Marie, Jeanne née le 21 mai 1908
Lucien Bordes décède le 18 octobre 1927 à Tournecoupe.
Génération n°5 (arrières-arrières-grands-grands-parents)
Couple Arnaud POMES/Marie Madeleine BAROUSSE
Un contrat de mariage est signé le 6 avril 1862 dans la maison de Barthélémy Bordes. Les éléments les
plus notables sont donnés ci-après :
assisté de Me Lacassaigne, notaire à Fleurance. Arnaud Pomès, 4ième fils de Jean Pomès (autrefois
tisserand, actuellement atteint de cécité), et aîné de Françoise Bernié, tous domiciliés au lieu-dit La Hitte
(Urdens). Marie Madeleine Barousse, ménagère demeurant à Fleurance chez Mr Tarissan, cafetier, fille
seconde de feue Françoise Daussion et Dominique Barousse, chiffonnier demeurant à Estramiac. Les
époux contractent sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts. La future épouse
reçoit 400 FF de son père ; ce dernier s’engage à donner 200 autres FF aux époux dans les 2 ans (sans
intérêts). La future apporte 500 FF et un trousseau estimé à 293 FF (lit complet, armoire en bois de
montagne, dix draps de lits, douze lingerons, une grande nappe, dix serviettes et trois nappes. Jean
Pomès/Françoise Bernié à leurs fils, le père du quart, la mère du tiers de tous leurs meubles et
immeubles, situés sur la commune d’Urdens (terres labourables, prés, patus). Françoise Berrnié fait
donation à son fils de 200 FF.
Le mariage a lieu le 7 avril 1862 à Fleurance (Gers).
De cette union naîtra un enfant :
•
Jean Félix né le 19 mai 1863 à Urdens (hameau de Tourné)
Page 4 sur 16
Arnaud Pomès est tisserand, puis devient propriétaire lorsque les Pomès échange leur propriété
d'Urdens pour Empouchot à Tournecoupe. La transaction est scellée chez Me MOTHE, notaire à
Castelnau d'Arbieu le 2 mars 1875 :
•
Achille BRUNET, négociant à Agen, et son épouse Lucie MOUCHAN, sans profession, agissant
pour le compte de sa mère Elizabeth HERISSON, veuve de Jean BRUCHET.
•
Arnaud POMES et son épouse Marie Anne BAROUSSE, et les parents du dit Arnaud, Jean
POMES et Françoise BERNIE, tous résidant au hameau de Tourné à Urdens.
Les BRUCHET cèdent aux POMES :
• 3 ha de terres labourables, d'un seul tenant (cadastre : n°1, 2, 4, 5 et 6, section A)
• 50 ares de vignes, à un tenant également (cadastre : n°4, 12 et 13)
le tout à prendre dans la métairie de Bellegarde à Tournecoupe, et estimé à 6 800 FF.
En échange, les POMES cèdent aux BRUCHET tous les biens dont ils jouissent et possèdent situés
dans la commune d'Urdens une maison d'habitation et d'échanges, sol, patus, jardin terre labourable,
pré et vignes :
• une maison d'habitation avec patus attenant, environ 3 ares, hameau de Tourné.
• une grange bâtie en pierre et colombages, couverte de tuiles canal, hameau de Tourné.
• un jardin, d'environ 8 ares, situé près du hameau de Tourné.
• une parcelle de terre labourable, dite le champ de Flik, au quartier de la Hount, d'environ 82 ares.
• une parcelle de terre labourable, dite le champ de Bélin, au quartier de Barriridau, d'environ 24
ares.
• une parcelle de terre labourable et vigne, au champ de Lacomme, d'environ 24 ares
• un pré, au quartier de Tourné, d'environ 12 ares
• une parcelle de terre labourable, dite aux Bousquets, au quartier de Tourné, d'environ 14 ares
• droits sur un puits situé sur la propriété des sieurs Jean et Joseph DAVASSE, au hameau de
Tourné.
Tous ces biens sont estimés à 5 300 FF
La soulte de 1500 FF a été réglée par Arnaud POMES sur ses deniers personnels.
Couple Alexis Bordes/Justine Cantaloup
Le mariage a lieu le 7 novembre 1844 à Tournecoupe (Gers)
Page 5 sur 16
Arbre généalogique
Page 6 sur 16
Annexe 1 : Inventaire des documents notariaux
Date
Autorité
Type de contrat
Parties
Commentaire
19/6/1810
Mairie du Mas
Dauvignon
Extrait registre des
décès, 1799
Bernard Laperre, Jeanne Malet
Décédé le 4 juin 1799, environ 56 ans, charpentier.
Décédée le 11 floréal an V, épouse d’Arnaud Lasserre,
70 ans
30/11/1833
Me COLLONGUES,
Mauvezin
Me MOTHE,
Castelnau d’Aubieu
C.M.
Arnaud Bernié, Marie Anne Laffont
C.M., régime dotal
Jean Pomès, Françoise Bernié
Cession de droits
successifs
Marie Pomès, Jeanne Pomès,
Jeanne Marie Pomès au profit de
leur frère consanguin Arnaud
Pomès
2/1/1836
12/2/1859
24/4/1859
Me CALMETE,
Tournecoupe
Quittance avec
subrogation
Françoise Bernié, Marie Laffont,
6/2/1862
Me LACASSAIGNE,
Fleurance
C.M., communauté
réduite aux acquêts
Arnaud Pomès, Marie Madeleine
Barousse
2/4/1884
Me LARRIEU, St
Clar
Vente de terrain
Jean Pomès est ouvrier tisserand (né à St Antonin),
veuf en 1ières noces de Jeanne Duplan, fils de Jacques
Pomès et de feue Françoise Barbé, demeurant au lieudit d’Embarrat à St Antonin
Françoise Bernié est fille de JB Bernié, cultivateur, et
Catherine Bellonquet, née et demeurant à Empouchot
(Tournecoupe) avec ses parents
Les 3 sœurs cèdent tous leurs droits de succession
(mobiliers et immobiliers) acquis suite au décès de leur
mère Anne Duplan (C.M. signé chez Me Cairtaing, St
Clar, le 22/4/1822. Jean Pomès est atteint de cécité. La
vente se monte à 1800 FF.
Françoise Bernié, épouse Pomès, demeurant à Urdens
avec son mari reçoit 630 francs en pièces d’or et argent
de Marie Laffont, épouse Bernié, demeurant avec son
mari, maçon, Empouchot
Arnaud Pomès, tisserand, fils 4ième de Jean Pomès, et
ainé de Françoise Bernié, demeurant au lieu-dit La Hite
à Urdens.
Marie Barousse, fille 2nde de feue Françoise Daussion et
de Dominique Barousse, chifonnier, demeurant à
Estramiac
Les couples Mingres/Mouchet et Rivière/Mouchet
vendent un terrain labourable au lieu-dit La malle
(Tournecoupe), d’une contenance de 78 ares (cadastre :
n°31 et 33 section A). La vente se monte à 550 FF.
Page 7 sur 16
Termes juridiques :
Hoir
Terme du vieux français (comparez avec l'anglais " heir ") qui n'est plus gère usité mais que l'on
trouve cependant dans les très anciennes formules telle que " Le mort saisit le vif par son hoir le plus
proche "(Loysel, (" Les Institutes Coutumières "), dans des ouvrages anciens et dans des formules d'
actes notariés pour désigner un héritier. Le mot "hoirie" désigne l'ensemble des biens dépendants
d'une succession. On en a un exemple dans les dispositions de l'article 864 du Code civil dans lequel
il est question de la donation faite en "avancement d'hoirie". La Loi n° 2006-728 du 23 juin 2006
portant réforme des successions a remplacé l'expression "en avancement d'hoirie" « en avancement
de part successorale ».
(source : http://www.juritravail.com/lexique/Hoir.html)
Avancement d’hoirie
Libéralité constituant une simple avance sur la part de succession à recevoir et qui est par
conséquent rapportable lors du partage définitif.
Page 8 sur 16
Annexe 2 : actes (Etat-Civil ou paroissiaux)
Générations 2 et 3 masquées volontairement
Jean Pomès, acte de naissance 19 mars 1863, Urdens (Gers)
Génération n°5 (arrières-arrières-grands-grands-parents) : Acte de mariage
Louis BONNET/Jeanne PERDIGAU, 14 juin 1868, Saint-Clar
Page 9 sur 16
Page 10 sur 16
Page 11 sur 16
A la naissance de sa fille Marie Amélie, Louis BONNET est bordier à la métairie du petit Ponsan à
Saint-Clar (voir Annexe 3).
Bordier : Agriculteur (appelé aussi laboureur à bras) exploitant une borderie et payant une rente
annuelle au propriétaire. Les borderies inférieures en général à 10 ha étaient plus petites que les
métairies et le bâtiment principal ne comportait qu'une ou deux pièces.
Page 12 sur 16
Annexe 3 : ARCHIVES D'ARCHITECTURE VERNACULAIRE
MÉTAIRIE À NEF ET BAS-CÔTÉS ENTRE FLEURANCE ET SAINT-CLAR (GERS)
Christian Lassure (http://www.pierreseche.com/maison-halle_saint-clar.htm)
Il existe dans les régions de Fleurance, Gimont et Lombez, dans l'est du département du Gers, des
maisons à façade en pignon, ordonnées en profondeur et regroupant sous le même toit les fonctions
d'habitation et d'exploitation. Ces "maisons-bloc", pour reprendre l'expression du géographe Albert
Demangeon, sont en règle générale d'anciennes métairies (ou bordes), construites par de riches
propriétaires pour leurs métayers. Elles suivent un plan basilical (une nef et deux bas-côtés) avec
porche ou auvent central dans œuvre sous pignon. Le porche commande la salle commune, un bascôté étant réservé à l'étable et l'autre aux chambres.
En 1981, nous avons examiné un exemple de ce type de maison, alors à l'abandon, en bordure de
la D. 953 entre Fleurance et Saint-Clar. En plan, il s'agit d'un vaste parallélépipède de 18,50 m de
largeur (en pignon) sur 23,50 m de profondeur (en gouttereau), sous une bâtière surbaissée
couvertes de tuiles canal et avec pan coupé sur la partie arrière.
Page 13 sur 16
Page 14 sur 16
La partie gauche de l'édifice, abritant, de droite à gauche, une chambre (1re et 2e fenêtres), une
pièce d'habitation à entrée indépendante en gouttereau (porte et 3e fenêtre), et le chai (4e fenêtre).
La souche de cheminée correspond à la salle commune occupant la nef.
Page 15 sur 16
Le pignon-façade avec son auvent charpenté axial.
Le mur fait un décrochement de façon à ménager un vaste renfoncement de 5,50 m de largeur sur 3
m de profondeur, protégé par la toiture soutenue par une ferme de charpente..
Le pignon-façade est encadré par deux appentis à étage dans le prolongement des bas-côtés.
A l'arrière-plan, le sommet du toit d'un hangar agricole.
Page 16 sur 16