Vitrines d`automne – Hermès, 24 rue du Faubourg Saint
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Vitrines d`automne – Hermès, 24 rue du Faubourg Saint
Du 03 septembre au 15 novembre 2011 Rotin et Barbotine pour les Vitrines d’automne de la Maison Hermès 24, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris Dans un univers féérique vous pourrez découvrir, jusqu’au 15 novembre, les vitrines d’Automne du 24, rue du Faubourg Saint-Honoré autour des pièces de rotin et de barbotine sélectionnées à la Galerie Vauclair. Leila Menchari, décoratrice de la maison Hermès, a travaillé autour de la vannerie XIXe siècle de la galerie Vauclair chez qui elle a également découvert l’art de la céramique. Le temps d’une saison, elle fait alors renaître l’esprit de la chasse en contrée lointaine. Fauteuils en vannerie fine, France, vers 1880-1890, Rue Boissy d'Anglas. Ceux qui connaissent Laurence Vauclair peuvent très bien imaginer toute la force, la créativité et l’alchimie qui ont pu naître de leur rencontre. La Galerie Vauclair donne à voir la démesure de la seconde moitié du XIXe siècle, le charme et l’originalité de son mobilier, l’étonnante diversité de ses influences. Photo : Thierry Malty Automne Pourquoi avoir choisi la barbotine et le rotin pour évoquer l’Automne ? En quoi ces matériaux révèlent-ils la saison des fruits, des cueillettes, des vendanges, ou des feuillages mordorés ? Grande banquette, manufacture Perret & Vibert, vers 1880, Rue Boissy d'Anglas. C’est peut-être davantage sur la période de prédilection de la Galerie Vauclair qu’il faut se pencher pour comprendre un tel choix. Les dernières décennies du XIXe siècle ont souvent été présentées par les historiens de l’art mais aussi de la littérature comme une période « bâtarde », mixte, complexe. Jusqu’aux années 1970, persistait un véritable dédain sur ce que l’on qualifiait d’esprit ou d’esthétique « fin de siècle ». Laurence Vauclair a quant à elle toujours pensé que cette décadence était féconde, qu’elle engendrait des formes, des motifs et des couleurs nouvelles. Alors que la nature semble s’éteindre, elle connaît, à l’automne, un dernier feu d’une extrême créativité tout à fait comparable à la création artistique des années 1880 et 1890. C’est ce lien métaphorique que Leïla Menchari et Laurence Vauclair ont voulu exalter. Photo : Thierry Malty Vitrine principale, Rue du Faubourg Saint-Honoré - Rue Boissy d'Anglas. Leïla Menchari a souhaité mettre en scène une nature et une faune sublimées. Une grue cendrée, un éléphant, des perdrix, des faisans sont saisis dans la terre colorée des émaux dont on imagine toutes les recherches qui les ont précédés. Ces animaux apparaissent avec toute leur grâce et leur superbe, en pleine action ou dans une pose hiératique. Une chose est sûre : l’art céramique n’est plus un art mineur ! Le matériau se prête à la figuration humaine, flirte avec la sculpture dont l’influence orientaliste donne au regard de cette femme peule une rare intensité. La céramique, par ses reflets et la diversité de ses émaux, dialogue avec un autre matériau que Leïla Menchari a souhaité privilégier. Mis à l’honneur dans les jardins d’hiver dès les années 1850, le rotin est présent partout. Il offre ses courbes et montre la diversité de ses tons. De la même manière que pour la céramique, l’inventivité qu’il a suscité au tournant du XXe siècle est sans limite : de la simple chaise au confident, il se plie au fantasme les plus orientaux. Photo Thierry Malty Où nous retrouver : Galerie Vauclair 36 rue de l’Université 75007 Paris Ouvert du Mardi au Samedi de 11h à 19h Contact : Laurence Vauclair au 06. 09. 48. 27. 86 Mail : [email protected]