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Les sons du monde
Patrice Caumon, Céline Pelloquin / Patrice Caumon, Céline Pelloquin)
Patrice Caumon et la classe de CM1-CM2 de l’Ecole Francin, et la maîtresse Céline Pelloquin
J’aime le bruit des vagues, de la mer, de l’océan,
Le son que l’on fait quand on entre dedans
J’aime le son de la pluie, le chant des oiseaux,
Celui que fait le vent qui passe entre les roseaux
J’aime bien les bruits du ciel, les bruits de l’espace
Moi, c’est celui d’une voiture ou d’un camion qui passe
J’aime le bruit que font les gens qui marchent dans la rue
Qui ne sauront jamais qu’un jour je les ai vus
J’aime le son du VibraTone, il est si majestueux
Quand tu l’entends, c’est vrai, tu en prends plein les yeux
J’aime comme il résonne, on dirait la mer, ou du japonais,
Soudain tu voyages au pays du riz cantonnais
J’aime bien le bruit que tu fais avec ta bouche
On dirait l’agneau qui nait, ou qu’on écrase des mouches
Je l’ai déjà entendu dans un disque de Camille
Nous les trucs dégoûtants, on les assume entre filles
J’aime bien quand Chaymâa se lance a faire des youyous
Je sais pas comment elle fait, c’est un truc de fou
Ca ressemble a un hibou, non un coucou, un sapajou…
Eh les enfants, c’est bien votre débat, mais une chanson, faut que ça rime, et là, ça ne rime pas
du tout
J’aime le son du violon, de l’alto, du violoncelle
C’t’un son qui donne des ailes, comme le chant d'une hirondelle
J’aime le bruit d’un ruisseau en Chine, c’est un son silencieux
Ça tombe bien, on fait un concert pour les vieux
J’aime bien les rythmes que tu fais en beat box
On dirait un cheval enfermé dans une X-Box
Ca fait le même bruit que quand tu manges des Chocopops
Quand tu fais des claquettes de façon peu orthodoxe
J’aime bien le coup, là, de ton son insonore
Je suis sûr que les gens en demanderont encore
D’ailleurs, on a trouvé derrière une super suite d’accords
Si tu veux bien, on le f’ra pas dans la chanson, d’accord ?
Ca, c’est un hang drum, un instrument magnifique
Moi je le trouve froid, et un brin métallique
Ca détend, je change de dimension, il me donne envie de dormir
Bon et bien réveille-toi, on a une chanson à finir !
Chaque fois que je me plonge dans un univers sonore
Ca me relaxe, je rêvasse et je m’endors
C’est aussi bon qu’une tranche de Mont d’Or
Et bien meilleur que le fondant d’une saucisse de Francfort
Il faut penser aux temps lointains des hommes préhistoriques
Qui n’avaient aucune sonorisation électrique
C’est pour chasser les mouches, qu’ils inventèrent de la musique
Et créèrent le tam-tam pour chasser les moustiques
Si tu veux un son qui te rappelle Hong Kong
Une seule solution, il faut sonner le gong
Voilà bien un truc qu’il te faut mettre dans ta song
Patrice, tu pourrais tout aussi bien placer un peu de cup song
Je n’aime pas les sons de bataille, le son de la guerre
Les « pfff » de papa, quand on perd contre l’Angleterre
Les grognements des gens quand ils sont en colère
Les larmes et les cris de ceux qui sont dans la galère
Et je le dis bien fort, je l’assume, le déclare,
Je n’aime pas «beurk», c’est un mot bizarre
Qui me fait des frissons, et me donne le cafard
Celui que je dis quand on me sert du steak tartare
Je n’aime pas les hurlements de ma petite sœur
Chaque fois qu’je les entends, ça me brise le cœur
Je n’aime pas du tout le bruit de la chasse d’eau
De la corne de brume d’un navire entrant dans Bordeaux
Le bruit du mouchoir qu’on enlève de sa boîte
Me donne des sueurs, mes mains deviennent moites
La sonnerie, car ça signifie qu’on doit rentrer en classe
Une vitre brisée, ça veut dire qu’y’a eu d’la casse
La fourchette qui grince sur l’assiette, c’est un bruit strident
Qui fait grimacer et souffrir les tympans
Et d’ailleurs, je n’aime pas du tout la lettre i
C'est comme quand maman nous dit « Allez, au lit ! »
Non, je n’aime pas le bruit de la déesse aux cents bouches
Mais quand je lis mon prénom sur les mouvements de ta bouche
Alors, j’aimerais te dire avant que ma langue ne fourche
Te chanter ce refrain, qui j’espère, toi aussi te touche
Que chaque fois que je me plonge dans un univers sonore
Ca me relaxe, je rêvasse et je m’endors
C’est aussi bon qu’une tranche de Mont d’Or…
Et bien meilleur que le fondant d’une saucisse de Francfort