Issu d`une famille de peintres, ses parents l`étaient tous deux, Robert

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Issu d`une famille de peintres, ses parents l`étaient tous deux, Robert
Issu d’une famille de peintres, ses parents l’étaient tous deux, Robert Hainard est né à Genève en
1906. Très tôt, il s’intéresse à la gravure et à la sculpture d’animaux. Auteur d’une oeuvre admirable
par l’harmonie des tons et la subtilité des nuances savantes mais frémissantes de vie, il suscite
l’admiration des meilleurs peintres suisses et étrangers.
Dès 1928, il obtient les plus grandes distinctions telles que
Bourse Lisignol
Prix Calame
Concours restreints de la Confédération suisse
Doctorat ès sciences h.c. De l’Université de Genève
Prix Ed.-M. Sandoz d’art animalier de l’Académie Grammont, Paris
Membre de cette académie.
Membre d’honneur de la Ligue suisse pour la protection de la nature de la Société « Nos Oiseaux »,
du Cercle d’études ornithologiques de Bourgogne, de l’Institut suisse de la vie, Président d’honneur
des Amis des renards et autres puants, Paris.
Un très grand nombre d’expositions particulières lui ont été consacrées en Suisse et à l’étranger dans
les principaux musées, collections, centres d’art et galeries.
Robert Hainard a illustré plus de cinquante livres de dessins, aquarelles et gravures sur bois
originales. On lui doit d’innombrables écrits scientifiques sur le thème de la nature.
Robert Hainard ne cesse de trouver son inspiration dans la nature la respirant non seulement de
l’aube au crépuscule, mais souvent sous la voûte des ténèbres suivant que l’animal guetté est diurne
ou nocturne.
Le solitaire (Obs. Forêt de Châtillon 14.12.1962)
Le 14 décembre 1962, après une chute de neige, j’ai pris la piste
d’un gros; bientôt j’ai trouvé sa trace de retour, coupant la boucle
de son trajet de la nuit. Peu après, je le trouvai baugé, mais il
perçut mon approche. Je le laisse reposer pendant deux heures
et demie. Je reprends alors la piste: pas cinq minutes et il quitte
sa nouvelle bauge! Il part à regret, se retournant, baillant, ouvrant
de travers sa grande gueule rose bordée de défenses. Il a l’air de
dire: « Tu m’embêtes, j’ai sommeil. ». Il finit par prendre le trot et
j’abandonne la poursuite.
Affrontement de petits coqs (Obs. Landron 25.5.1976)
J’ai moins étudié le petit coq que le grand. Est-ce parce que, au
temps de mes débuts, le grand, caché dans la forêt, au chant
ténu, était moins connu que le petit, chantant à découvert sur la
lande alpine et dont le roucoulement porte au loin?
Ici, nous avions profité de la cache édifiée par un ami. Nous y
avions passé une nuit de pluie et deux coqs s’étaient affrontés,
à grands soufflements, à ras de la toile, dans l’herbe perlée de
gouttes.
Carton d’invitation de la Galerie d’Etraz - mmdp/9.1.08