chromophobia

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chromophobia
GAGOSIAN GALLERY
23 janvier 2015
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
GAGOSIAN GALLERY
19 PLACE DE LONGEMALLE
1204 GENÈVE
HEURES
:
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E. [email protected]
Mar–Ven 11h00–19h00; Sam 12h00–17h00
CHROMOPHOBIA
Mardi, 27 janvier–Vendredi, 27 mars 2015
Vernissage: mardi, 27 janvier, de 18h00 à 20h00
La Chromophobie se manifeste dans les tentatives nombreuses et variées d’éliminer la couleur
dans la culture, de dévaluer la couleur, de diminuer son importance, de nier sa complexité.
—David Batchelor
Gagosian Genève est heureuse de présenter l’exposition “Chromophobia,” qui s’inspire des écrits
de l’artiste David Batchelor et qui rassemble des œuvres de Davide Balula, Alan Charlton,
Dadamaino, Edmund de Waal, Piero Golia, Loris Gréaud, Callum Innes, Wyatt Kahn, Piero Manzoni,
Olivier Mosset, Steven Parrino, Sterling Ruby, Robert Ryman, Richard Serra, Turi Simeti, David
Smith, Blair Thurman, Rachel Whiteread, et Christopher Wool.
Dans son livre Chromophobia (2000), Batchelor identifie une suppression généralisée de la couleur
dans l’art et la culture occidentale, examinant comment et pourquoi les artistes, architectes, et
auteurs peuvent rejeter la couleur, en tant que stratégie principale ou dans des œuvres
spécifiques. Adoptant son diagnostic comme concept curatorial, l’exposition rassemble des
peintures, sculptures, et œuvres sur papier dans lesquelles les artistes éliminent la couleur pour
mettre en valeur la forme, le processus, et le matériau.
Certains artistes emploient le noir et le blanc pour représenter des vides illusoires et des espaces
en négatif ou, à l’inverse, une réalité physique. Avec Volume (1959), une toile noire percée de
trous par l’artiste milanais Dadamaino, le mur de la galerie s’inscrit comme un élément de
composition; dans Achrome (1958), Piero Manzoni a recouvert la toile de gesso mélangé avec de
la colle et du kaolin, puis l’a drapée sur un support où elle s’est affaissée et plissée au fur et à
mesure qu’elle séchait. Slow Weight (1993), par Richard Serra, un rectangle noir réalisé avec un
bâton à l’huile épais sur papier, revendique une présence sculpturale et olfactive palpable dans
l’espace.
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Apportant une véritable sensibilité punk à l’histoire de l’abstraction, dès le début des années 70,
Steven Parrino commença à bouleverser le traditionnel rectangle noir en le perforant ou en le
tordant, ou utilisant de la peinture noire issue de l’industrie automobile. Dans des œuvres créées
spécifiquement pour cette exposition, Blair Thurman interroge de la même manière les limites de
la surface peinte en combinant de la peinture et des néons, alors que Davide Balula utilise des
produits chimiques industriels, permettant à des résidus organiques fortuits de se déposer. Dans
sa sculpture Coloring the Wi-Fi (2015), Balula rend la couleur immatérielle, en la transformant en
ondes radios pouvant être capturées digitalement.
Les représentations en négatif d’espaces de Rachel Whiteread prennent souvent la forme de
sculptures en résine délicatement colorées, mais dans une rare céramique de 2000–01, elle joue
sur la relation entre l’intérieur et l’extérieur, par un fort contraste entre noir et blanc. Edmund De
Waal engage l’espace autour et entre ses pots faits main de différentes manières, en réutilisant le
matériau traditionnel dans des suites minimalistes installées dans des cabinets monochromes
noirs ou blancs. Le Stove (2013) noir de Sterling Ruby, pleinement fonctionnel, commémore le
cœur de son enfance et sa maison dans la Pennsylvanie rurale.
En citant la volonté de Frank Stella de « garder la peinture aussi belle qu’elle l’est dans le pot »,
Batchelor décrit le déploiement généralisé des peintures industrielles et domestiques pendant les
années 1960 comme la prédiction d’un changement sismique dans la peinture—notamment le
désir sans précédent de certains artistes d’éviter toute trace de la main. A la fin des années 1980,
Christopher Wool commença à utiliser des pochoirs et de nouveaux rouleaux à peinture pour
appliquer des blocs de texte et des motifs décoratifs recouvrant complètement du papier, de la
toile, et des panneaux d’aluminium peints en blancs. Entre 1966 et 1974, Olivier Mosset produisit
plus de 200 œuvres identiques représentant un cercle noir peint au centre d’une toile blanche,
démontrant sa quête permanente de l’ambivalence comme pureté formelle—une attitude
parfaitement illustrée plus tardivement avec Untitled (2010), une imposante toile vierge recouverte
de polyuréthane blanc.
Les œuvres présentées dans cette exposition ne sont pas passivement sans couleur; elles
emploient plutôt délibérément les caractéristiques de nouveauté, d’absolu, de néant, et d’infini
conférées par le noir et le blanc.
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