Des rivières à l`Océan : Surfrider Foundation Europe dévoile les

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Des rivières à l`Océan : Surfrider Foundation Europe dévoile les
Communiqué de presse
Biarritz, le 18 octobre
2016
Des rivières à l’Océan :
Surfrider Foundation Europe dévoile les résultats de 3 ans
d’enquête sur les déchets en rivières
80% des déchets océaniques proviennent des continents. Pourtant, peu d’études
scientifiques existent pour identifier l’origine précise de ces déchets. Pour
combler ce manque, Surfrider Foundation Europe lance en 2013 le projet
Riverine Input, visant à identifier et analyser les déchets présents dans les
rivières. Avec près de 90% de déchets plastiques, les incivilités, l’industrie mais
aussi la réglementation des décharges légales sont en cause.
« Un déchet jeté dans le lit d’un cours d’eau, c’est un déchet qui se dirige vers l’océan. Nous
travaillons depuis notre création sur la problématique des déchets aquatiques. Pour
comprendre et lutter plus efficacement contre cette pollution massive de l’océan nous
avons décidé d’étendre notre étude aux rivières. Nous devons agir dès l’amont pour
stopper l’arrivée des déchets dans l’océan » explique Gilles Asenjo, président de Surfrider
Foundation Europe.
80 000 déchets récoltés - 1684m2 - 24 déchets /m2
Pour mener à bien le projet Riverine Input, une fois par mois pendant 3 ans, une équipe
de Surfrider, appuyée par des bénévoles, collecte, trie et analyse les déchets retrouvés
sur 8 points de collecte choisis dans les Pyrénées, le long de l’Adour et ses affluents. Un
protocole spécifiquement créé permet en 2016 de dévoiler des premiers résultats
scientifiquesSur les 80 000 déchets analysés, 88% sont des plastiques et polystyrènes,
2,5% sont constitués de métal, 1,6% de verre, 2% de matériel sanitaire ou médical.
Cotons-tiges, bouteilles et sacs plastiques, mégots, produits médicaux mais aussi…
poupées et jouets d’enfants constituent autant de déchets aquatiques recensés.
Des solutions concrètes pour limiter les déchets
Depuis 2008, les déchets aquatiques sont reconnus comme une pollution par la
réglementation européenne concernant le milieu marin. Si l’usage des sacs plastique à
usage unique est progressivement réduit au sein de l’Union européenne, la menace
vient toujours notamment des cotons-tiges, couverts en plastique, lingettes et mégots
de cigarettes. « Incivilités individuelles, problèmes de tratitement des eaux usées, activités
industrielles et agricoles sont autant de causes cumulées à la présence des déchets dans
les rivières. Nous avons également constaté de nombreux écueils en termes de
réglementations et de gestion de certaines anciennes décharges, possédant pourtant des
autorisations en règles » explique Cristina Barreau, coordinatrice du programme
déchets aquatiques. « Ce qui ressort de ces trois années d’études c’est qu’au final nous
avons tous une part de responsabilité, citoyens, décideurs politiques et industriels. »
La corrélation entre rivière et océan est aujourd’hui indiscutable. Grâce à cette étude,
Surfrider a identifié les sources principales de pollution, l’objectif est désormais d’agir
à ces niveaux-là pour trouver des solutions durables.
Retrouvez l’histoire de Riverine Input et les résultats détaillés sous le format
enquête policière menée par Surfrider :
www.surfrider.eu/story/riverine-input/trashinvestigation/
www.surfrider.eu/story/riverine-input/preuves
Contacts presse :
Attaché de presse :
Vianney Le Parquic
+33 6 21 64 33 32
[email protected]
Surfrider Foundation Europe :
Emilie Chavaroche
+33 5 59 23 54 99
[email protected]

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