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Lu pour Vous
UNITÉ SGP POLICE FO
lance sa campagne pour les
élections professionnelles
“Stop au mépris ! Exigeons les moyens d’être
policier.” Tel est le slogan d’UNITÉ SGP POLICE FO,
syndicat majoritaire chez les gardiens de la paix,
pour les élections professionnelles du 4 décembre
2014. Le syndicat lançait à Paris, lundi 22 septembre
2014, sa campagne par une réunion de ses délégués
de la capitale et des trois départements de la petite
couronne. “Nous allons gagner !” assure Henri Martini,
secrétaire général d’UNITÉ SGP POLICE FO. “Il est temps
pour l’administration d’entendre le découragement, la
souffrance et la colère exprimés par les policiers”, dit
pour sa part Nicolas Comte, secrétaire général adjoint.
“Ce qui nous attend, ce sont des luttes car les acquis
sociaux dans la police sont en danger de mort”,
annonce Henri Martini, secrétaire général d’UNITÉ SGP
POLICE FO, lors de l’assemblée générale de quelque
500 délégués du syndicat organisée à Paris, lundi 22
septembre 2014. Henri Martini met par ailleurs en garde
contre l’abstention pour les élections professionnelles:
“La démobilisation sera mortelle si nous n’y prenons
pas garde.” Et de dénoncer les modalités du scrutin
qui aura lieu sur quatre jours, à l’exception du vote au
comité ministériel, décisif pour les moyens syndicaux,
pour lequel le vote sera permis sur la seule journée du 4
décembre 2014 (lire sur AEF).
“UNE POLITIQUE DU CHIFFRE TOUJOURS EN PLACE”
Le
secrétaire général adjoint, Nicolas Comte, évoque
notamment “la pression managériale liée à une politique
du chiffre toujours en place” ainsi que “la violence et
l’agressivité au quotidien” parmi les “facteurs du malêtre policier”. Et de poursuivre : “Aujourd’hui le policier
n’a plus les moyens d’exercer la mission de service
public qui lui est confiée.”
47,8 %
C’est le score d’UNITÉ SGP POLICE FO aux
élections professionnelles de 2010. Alliance police
nationale était arrivé deuxième (37,6 %), suivie de
l’Unsa police (9,7 %).
“Nous avons des propositions très concrètes pour
améliorer la situation de nos collègues, leurs mutations,
leur déroulement de carrière”, explique Nicolas Comte.
Unité SGP police-FO préconise notamment, explique-til, “la création de 3 000 postes de major et de 10 000
postes de brigadier-chef” au sein du corps des gardiens
de la paix et des gradés pour “créer une aspiration
par le haut”. “À l’instar de ce qui a été réalisé dans la
pénitentiaire, nous exigeons la forfaitisation du travail
de nuit : 17 euros pour chaque nuit travaillée” pour
“en finir avec l’indemnisation au rabais et les comptes
d’apothicaire”, ajoute Nicolas Comte.
CRITIQUES DES POSITIONS D’ALLIANCE
Au cours de
l’Assemblée générale, les cadres d’UNITÉ SGP POLICE
FO dénoncent les positions du principal syndical
concurrent, Alliance police nationale. Nicolas Comte
évoque notamment l’appel à la manifestation du 13
novembre 2014 (lire sur AEF) : “Que peut-on obtenir à
deux semaines d’un scrutin ? Rien ! C’est dans les urnes
que ça se joue !” Plusieurs responsables dénoncent
aussi la signature par Alliance du “protocole d’accord
sur la revalorisation indemnitaire et l’organisation
du temps de travail” en 2008. Ce texte a conduit à la
“suppression de 8 000 postes de policiers”, dénonce
Nicolas Comte.
Ce dernier rappelle par ailleurs que le
syndicat Alliance police nationale présentera, dans le
cadre de l’élection au comité technique ministériel, une
liste commune avec -notamment- Synergie officiers et
le SICP. “Voter Alliance, c’est élire des commissaires
dans nos instances représentatives !” raille-t-il. UN SEUL INTÉRÊT, L’INTÉRÊT COMMUN
Lundi 22 septembre 2014.