Le pilotage et l`évaluation des politiques publiques Définition du
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Le pilotage et l`évaluation des politiques publiques Définition du
Le pilotage et l’évaluation des politiques publiques Université d’automne des acteurs politiques suisses Prof. Katia Horber-Papazian Chaire de politique locale et d’évaluation Définition du pilotage de l’action publique Piloter c’est: S’informer Analyser les données Décider Suivre la mise en œuvre des décisions Évaluer leurs effets Réajuster | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |2| De quelles informations le politique a-t-il besoin pour piloter son action? | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |3| La primauté de l’information L’accès à l’information et la capacité à l’interprétation sont les clés du pilotage. | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |4| Schéma à insérer | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |5| Les contrôles traditionnels du système politico-administratif Contrôles politiques Contrôles administratifs Contrôles de gestion Contrôles financiers Contrôles juridictionnels | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 6| Limites des contrôles traditionnels Contrôles a posteriori de régularité de légalité ponctuels sporadiques sans perspective globale peu adaptés aux programmes conditionnels peu centrés sur les effets des politiques sur la population cible et la résolution des problèmes permettent difficilement la prospective | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 7| Pour renforcer les contrôles du système politico-administratif L’audit Le controlling Le monitoring L’évaluation | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |8| Qu’est-ce qu’un audit ? Audit : Dérivé du concept américain « auditing », ce terme englobe diverses formes de révision interne et externe des modes de fonctionnement de l’entreprise Source : service de contrôle administratif du Conseil fédéral | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 9| Audits financiers, administratifs, informatiques (I) questions centrales : - la gestion assure-t-elle la régularité des comptes, la légalité, et le meilleur rapport entre coût et utilité ? - comment est organisée la structure, quels sont les processus d’action ? - le système informatique correspond-il aux besoins, est-il structuré de manière adéquate ? objet principal : service/ département / administration générale/ instances subventionnées | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 10 | Audits financiers, administratifs, informatiques (II) moment de l’intervention : ex post critères : régularité, légalité, efficience opérationnelle indicateurs : qualitatifs /quantitatifs information fournie : constat sur la marche de l’organisation présentation de l’information : rapport réalisation : interne et externe | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 11 | Qu’est-ce qu’un controlling ? Controlling : Vient du terme anglais « to control », régler, diriger, piloter. Le controlling est fondé sur des comparaisons entre les résultats effectifs et les prévisions. Il concerne à la fois les résultats intermédiaires et les résultats finaux. Source : service de contrôle administratif du Conseil fédéral | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 12 | Controlling question centrale : est-on dans la cible ? objet : adéquation entre objectifs et résultats moment de l’intervention : en continu critères d’analyse : pertinence et efficience opérationnelle indicateurs : quantitatifs information fournie : données périodiques sur le niveau d’atteinte des cibles et des principaux écarts aux objectifs présentation de l’information : tableau de bord réalisation : interne | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 13 | Monitoring question centrale : comment évolue le champ d’intervention ? objet : input / output / impact moment de l’intervention : en continu information fournie : données statistiques indicateurs : quantitatifs présentation de l’information : tableaux statistiques réalisation : interne | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 14 | Limites des audits, du controlling et du monitoring Manque de vision d’ensemble des audits sectoriels Audits transversaux Photographie à un moment donné Axé sur les résultats principalement financiers et les objectifs fixés (pour le controlling) Tous trois mettent en évidence les dysfonctions sans pouvoir généralement en déterminer la cause | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 15 | Evaluation: vers une définition Une évaluation est un jugement porté sur une donnée par référence à une valeur (F.RANGEON) La recherche évaluative est l'application systématique des procédures de recherche sociale (P.H.ROSSI, H.E.FREEMAN) L'évaluation permet de collecter et d'analyser de façon systématique de l'information pour les utilisateurs spécifiques afin de réduire l'incertitude, d'améliorer l'efficacité, l'efficience et l'aide à la décision (M.Q.PATTON) | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 16 | Quelques questions qui font débat en évaluation (I) Tout peut-il être évalué? Quelle est la référence qui doit être choisie au moment de l’évaluation? Est-il possible d’observer la réalité sans distorsion? Les décideurs ont-ils une place dans une démarche évaluative? Quel que soit l’objet, l’ensemble de la société civile a-t-elle une place dans les démarches participatives? | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 17 | Quelques questions qui font débat en évaluation (II) Les liens de causalité entre une mesure et ses effets peuvent-ils être démontrés? Une évaluation dont les résultats ne sont pas utilisés a-t-elle un sens? Un évaluateur mandaté peut-il être indépendant? | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 18 | Politique publique, une définition Une politique publique est un enchaînement de décisions issues d’acteurs publics et d’activités de mise en œuvre d’acteurs publics et privés visant à orienter le comportement d’une population cible, de sorte à ce qu’un problème que la société civile n’est pas à même de gérer puisse être résolu par un effort collectif. Adapté de : Knoepfel, P.; Larrue, C.; Varone F. (1999) | ©IDHEAP – [email protected] | 16.09.2010 | Diapositive 19 | Les politiques publiques se déclinent en programmes, projets Un programme opérationnalise un ou plusieurs objectifs politiques, qui fondent la politique publique dont il découle. Il est délimité en termes de calendrier et de budget. Un projet opérationnalise un ou plusieurs objectifs du programme. Il est délimité en termes de calendrier et de budget. Adapté de : Knoepfel, P.; Larrue, C.; Varone F. (1999) | ©IDHEAP – [email protected] | 16.09.2010 | Diapositive 20 | L’évaluation dans le cycle d’une politique publique Mise à l’agenda évaluation du besoin d’un programme d’intervention Effets de la politique évaluation de l’outcome (public cible atteint) EVALUATION évaluation de l’impact (part du problème résolu) Programmation évaluation de la théorie d’action et du design du programme Mise en œuvre évaluation du processus de mise en oeuvre et de l’output | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 21 | Exemples d’objets d’évaluation Ajustement Reconnaissance du problème et mise à l’agenda (évaluation du besoin d’intervention) Programmation (évaluation de la théorie d’action et des inputs) Processus de mise en œuvre (évaluation du processus et des outputs) Effets de la mise en œuvre (évaluation des outcomes et des impacts) | ©IDHEAP – [email protected] | • nature et distribution des besoins nécessitant une nouvelle intervention • identification de la population cible et de la population concernée • ressources nécessaires et existantes • faisabilité, pertinence et acceptabilité d’une intervention • adéquation objectif poursuivi – problème à résoudre • adéquation hypothèse de causalité - problème à résoudre • adéquation ressources - problème à résoudre • adéquation programme d’intervention - problème à résoudre • adéquation référentiel de la politique publique et représentations des différents acteurs • cohérence du programme d’intervention • adéquation actions de mise en œuvre - problème à résoudre • adéquation prestations - programme d’intervention • efficacité opérationnelle (adéquation prestations- objectifs opérationnels) • efficience opérationnelle (rapport prestations- ressources) • effectivité (atteinte de la population cible) • modification du comportement de la population-cible • efficacité politique (résolution du problème) • efficience politique (rapport coût - résolution du problème) • effets pervers/ effets non voulus positifs/ effets indirects |05/11/2010 | | 22 | Références pour l’évaluation état idéal - état réel objectif normatif - état réel modèle exemplaire - cas réel Adapté de Owen/Rodgers,1999:173 | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 23 | Les critères de l'évaluation Pertinence/cohérence/adéquation Efficacité opérationnelle Efficience opérationnelle Effectivité Efficacité politique Efficience politique | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 24 | L’évaluation de la Loi sur les Centres d’action sociale et de santé LCASS | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 25 | Historique de l’évaluation de la Loi sur les Centres d’action sociale et de santé à Genève Clause d’évaluation prévue dans la loi sur les centres d’action sociale et de santé (LCASS) votée le 21 septembre 2001 par le Grand Conseil genevois. Difficulté de mise en œuvre de l’objectif central de la Loi qui visait à renforcer la coordination entre les acteurs du domaine de la santé et ceux du social. | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |26| Historique (II) En 2003, lancement du projet d’évaluation par le Conseiller d’État en charge du dossier Parallèlement recherche de solutions par le Département en collaboration avec les différents partenaires de la mise en œuvre de la Loi Attribution d’un mandat d’évaluation à l’Unité d’évaluation de l’IDHEAP Discussion du design avec le Président du Département | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |27| Description Champ des activités à prendre en compte: un domaine particulier (mise en œuvre de la loi sur les Centres d’action sociales et de santé - LCASS) d’une politique publique plus vaste (politique socio-sanitaire cantonale). Parties prenantes: bénéficiaires des prestations sociales et sanitaires, principaux acteurs de la mise en œuvre (DASS, DGCASS, CASS, HG, FSASD, Communes) et autres acteurs concernés (HUG, associations professionnelles du domaine sociosanitaire, syndicats). Problème à résoudre: manque de coordination entre les acteurs du domaine socio-sanitaire genevois. | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |28| Les questions d’évaluation des CASS (I) 1) Quelle a été, depuis la dernière évaluation de La LCASS, l'évolution des projets et actions menés dans le cadre de la politique du développement d'aide sociale et d'aide et de soins à domicile ? 2) Quels sont le rôle, la place et le mode de coordination de chacune des autorités, instances et structures dans la définition et la mise en oeuvre de cette politique ? 3) La répartition des compétences et des structures permet-elle d’atteindre les objectifs en termes de complémentarité ? | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |29| Les questions d’évaluation des CASS (II) 4) Les CASS ont-ils atteint les objectifs qui leur ont été fixés par la loi et le programme de législature, soit : - assurer un service de proximité à la population; - être des relais de la politique sociale et sanitaire; - harmoniser et coordonner les prestations sociales et sanitaires; en plaçant l’individu au coeur du dispositif ? 5) Les outils d'information, de communication et de suivi des projets permettent-ils de piloter les actions et de les ajuster en cas de dysfonctionnement ? | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |30| Méthodes de récolte d’informations dans le cadre des CASS Analyse juridique et de contenu des documents Entretiens - 45 entretiens semi-directifs - 53 entretiens de groupes - 360 personnes rencontrées Participation à des réunions de travail Démarche menée par une équipe pluridisciplinaire | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |31| Une des conclusion de l’évaluation de la LCASS. Manque d’information/ de communication Manque de suivi Mauvaise répartition des compétences Problème de coordination Manque de volonté des acteurs de mise en oeuvre Manque d’adhésion aux objectifs Résultat: l’hypothèse de causalité de la politique était mal posée | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |32| Principaux enseignements de l’évaluation Reconnaissance du problème Ajustement suite à une évaluation Mise à l’agenda Théorie d’action Définition du programme politico-administratif Input Une distinction entre action sociale individuelle et action sociale communautaire incomprise, voire contestée Un hypothèse causale mal posée Une répartition des tâches inadéquate Des structures de coordination en concurrence Mise en oeuvre Un système d’information à plusieurs vitesses; un pilotage des actions inexistant Output ou prestation Des prestations jugées efficaces et efficientes par le public cible Outcome Impact | ©IDHEAP – [email protected] | Une absence de référence commune Des objectifs non atteints |05/11/2010 | |33| Valorisation de l’évaluation des CASS Rapport du Conseil d’Etat au Grand Conseil reprenant l’intégralité du rapport et des recommandations en 2004 Discussion du rapport en commission des affaires sociales en 2005 Rapport de la Commission des affaires sociales en 2005 Lancement d’études complémentaires sous la direction du Département en 2005 Dépôt d’un projet de Loi par le Conseil d’État sur le réseau de soins et le maintien à domicile (un article d’abrogation de la LCASS) en 2007 Étude par la Commission de la santé du projet de Loi Audition de l’évaluateur Révision de la loi | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |34| Utilité de l’évaluation selon le Président actuel de la Commission parlementaire Regard externe fiable Éclairage du problème Support fiable sur lequel travailler Source importante d’argumentation Aide à la décision | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |35| L’évaluation du projet jeunes | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |36| Le cas du projet jeunes - Neuchâtel Le contexte Forte augmentation des jeunes émargeant à l’aide sociale et difficulté d’insertion dans le marché de l’emploi Conflit gauche/droite sur la nécessité de l’Etat d’intervenir Loi sur le fonds pour l’insertion professionnelle des personnes de moins de 30 ans (2006) Le canton de Neuchâtel est un pionner en matière d’insertion professionnelle des jeunes émargeant à l’aide sociale Désaccord entre les acteurs publics et privés quant aux résultats des mesures | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |37| Le projet jeunes (I) Champ des activités à prendre en compte: un domaine particulier (intégration des jeunes émargeant à l’aide sociale au marché de l’emploi) dans une politique plus générale (aide sociale) Parties prenantes: assistants sociaux, administration cantonale, communes, secteur para-étatique, secteur privé, spécialistes de l’insertion, services de l’emploi et de la formation professionnelle Objectifs de l’action publique: mettre à disposition des places de travail et d’apprentissage pour les jeunes de moins de 30 ans émargeant à l’aide sociale sur une période de deux ans (2007-2008), et globalement soutenir les jeunes dans le processus de réinsertion. Cible de l’action publique: mettre à disposition dans le secteur public 80 places de travail et 40 d’apprentissages et dans le secteur privé 150 places. | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |38| Le projet jeunes (II) Problème public à résoudre: augmentation des dépenses à l’aide sociale | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |39| Les questions d’évaluation du projet jeunes (I) Organisation et processus Les dispositifs légaux et institutionnels mis en place sont-ils cohérents avec les objectifs poursuivis ? La théorie d’action du dispositif mis en place estelle pertinente par rapport au problème à résoudre ? La répartition des tâches au sein de la commission technique et de son bureau est-elle claire ? Cette répartition est-elle en adéquation avec les objectifs du projet ? Quels sont les critères appliqués dans le processus de répartition des fonds du projet ? | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |40| Les questions d’évaluation du projet jeunes (II) Partenariats (publics, para-publics, privés) La collaboration entre acteurs publicpublic/public-privé impliqués dans le projet a-telle été effective ? Quel est le niveau de connaissance, d'acceptabilité et d’appréciation du projet parmi les partenaires ? Quels sont les facteurs favorisants et faisant obstacle à la participation des partenaires au projet ? | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |41| Les questions d’évaluation du projet jeunes (III) Mesures et bénéficiaires Quelles sont les mesures mises en place par le "Projet jeunes" et comment sont-elles appréciées par les partenaires, les bénéficiaires et les assistants sociaux ? Y a-t-il une adéquation entre les profils des personnes de moins de 30 ans choisies par les assistants sociaux et les postes disponibles ? Les critères d’employabilité utilisés par les assistants sociaux sont-ils pertinents en regard des postes disponibles ? | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |42| Les questions d’évaluation du projet jeunes (IV) Objectifs et pérennité Les objectifs poursuivis, à savoir la mise à disposition de 120 places de travail dont 40 pour des apprentissages dans l'administration publique et de 150 places de travail dans le secteur privé, ont-ils été atteints ? si non, pourquoi ? Quel pourcentage de contrats signés selon les critères du "Projet jeunes" a perduré au moins 12 mois après la signature ? Quel pourcentage d'apprentissages, trouvés à travers le "Projet Jeunes", n'a pas été abandonné ? Quels sont les motifs des échecs et des réussites ? Le projet neuchâtelois est-il comparable à un projet similaire mené dans un autre canton ? | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |43| Le modèle de causalité: Le projet jeunes Information aux partenaires Répartition des compétences public privé Engagement des organisations publiques et privées Placement des jeunes Évaluation des compétences des jeunes Outil de gestion des dossiers Coaching individuel des jeunes | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |44| Méthodes de recherche d’informations dans le cadre du projet jeunes Analyse juridique et de contenu des documents Entretiens semi-directifs Sondages par Internet | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |45| Principaux enseignements de l’évaluation Reconnaissance du problème Ajustement suite à une évaluation Mise à l’agenda Un compromis politique peu clair Théorie d’action Une hypothèse d’intervention mal posée Définition du programme politicoadministratif Une répartition des tâches informelles, nécessité de lier les acteurs par des mandats de prestations. Input Manque d’un accord formel entre l’Etat et les employeurs Mise en oeuvre Des problèmes de validité des informations récoltées par les partenaires Output ou prestation Outcome Une mise à disposition de places de travail insuffisante. Des jeunes placés durablement. Impact | ©IDHEAP – [email protected] | Des objectifs partiellement atteints |05/11/2010 | |46| Valorisation de l’évaluation du projet jeunes La commission de suivi et d’évaluation a validé le rapport et les recommandations Conférence de presse et communiqué de presse du Conseil d’État 2009: Contexte peu favorable à l’utilisation immédiate des recommandations: changement politique, renouvellement des chefs de département en charge du projet Printemps 2010: reprise de la phase de projet, proposition d’attribuer la mise en oeuvre à qu’un seul département (dpt de l’éducation, de la culture et des sports) | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |47| Valorisation de l’évaluation du projet jeunes (suite) Remaniement du projet sur la base des recommandations de l’IDHEAP: Axe prioritaire: formation et « case management en formation professionnelle » avec soutien et subvention de la Confédération. Le public cible est élargi. Deuxième axe (projet): démarchage professionnel financé par le fonds privé. Novembre 2010: délibérations au Grand Conseil du projet de loi portant sur la modification de la loi sur le fonds pour l'insertion professionnelle des personnes de moins de 30 ans | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |48| Les spécificités de l’évaluation «Discussion de groupe» | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | |49| Institutionnalisation de l’évaluation en Suisse Institutionnalisation légale de l’évaluation au niveau de la Confédération – Art. 170 Cst: « L’Assemblée fédérale veille à ce que l’efficacité des mesures prises par la Confédération fasse l’objet d’une évaluation ». – Loi fédérale sur le principe de la transparence dans l’administration (Loi sur la transparence, LTrans) du 17 décembre 2004, art. 8, al. 5: «L’accès aux rapports d’évaluation des prestations fournies par l’administration fédérale et de l’efficacité des mesures prises par cette dernière est garanti.» Tous les cantons sont dotés de dispositions assimilables à celles de la Confédération | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 50 | Les facteurs de l’institutionnalisation de l’évaluation en Suisse Des clauses d'évaluation dans les législations fédérales et cantonales Des organes parlementaires et extraparlementaires chargés d’évaluation La société suisse d’évaluation La commission externe d’évaluation des politiques publiques du canton de Genève Le renforcement du reporting La définition de mandats de prestations | ©IDHEAP – [email protected] | |05/11/2010 | | 51 |