Parution d`un nouveau livre de Torah : Lecture de la Torah, de

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Parution d`un nouveau livre de Torah : Lecture de la Torah, de
Parution d'un nouveau livre de Torah : Lecture de la Torah,
de Chalom Israël.
Né au Maroc, l'auteur a fréquenté à Paris l’école de l’Alliance dirigée par Emmanuel Lévinas.
Au contact du grand philosophe, il a appris un judaïsme exigeant, « religion d’adultes », et
entrevu la profondeur des grands textes de la Tradition juive. Il a entrepris des études
scientifiques puis une activité professionnelle, mais n'a pas négligé l’étude de la Torah, en
particulier du Pentateuque et de ses commentaires.
Présentation du livre
Le Pentateuque, que nous appelons Torah[1], est notre livre le plus saint. La lecture de la
Torah le shabbat à la synagogue durant l’office du matin constitue sans conteste le rite le plus
important de la semaine religieuse juive. Debout devant le rouleau de la Torah ouvert sous ses
yeux, l’officiant procède à la lecture dans le silence recueilli de l’assemblée. Or le texte écrit
sur le rouleau, dépourvu de toute voyelle ou signe de ponctuation ou de cantillation, peut être
lu de multiples manières. Mais l’officiant fait entendre la lecture fixée par la Tradition juive,
la Massorah, comme s’il la retrouvait parmi toutes les lectures possibles et la déclarait seule
vraie.
Bien évidemment, cette lecture ne livre pas d’emblée à l’auditeur un sens clair et cohérent du
texte. Il faut comprendre les mots, puis les versets. Il faut ensuite tenter de résoudre les
problèmes soulevés (contradictions, lacunes, répétitions,…). Il faut enfin essayer de répondre
aux questions suscitées par le texte (intention des récits, sentiments des personnages, sens des
commandements, signification des meubles du Tabernacle et des divers rites, et en particulier
des sacrifices,…). Bien entendu, cette triple tâche a été accomplie sans relâche par la
Tradition juive à travers les siècles. Mais elle n’est jamais achevée, car il est nécessaire, à
chaque époque, de reformuler la Torah, et de nombreuses façons, pour qu’elle reste toujours
actuelle, et qu’elle parle au cœur et à l’esprit de chacun.
Le présent ouvrage est une très modeste contribution à cette immense tâche. Il voudrait
donner au lecteur d’aujourd’hui une idée de l’intérêt et de la profondeur des lectures juives
de la Torah. Il contient un exposé (parfois plusieurs) sur chaque paracha[2] ou péricope
(section lue le shabbat) de la Torah.
Il ne se contente pas de reproduire les idées reçues et les explications convenues, mais tente
d’offrir au lecteur exigeant une lecture claire et cohérente de la Torah. Il explique les passages
qui heurtent la morale (Abram faisant passer sa femme pour sa sœur pour être bien
traité, Moïse demandant à Pharaon, pour les esclaves hébreux, un congé de trois jours alors
qu’il s’agissait d’un départ définitif) ou le bon sens (recensements à des dates différentes
donnant le même effectif de 603550, présence de deux personnes décédées dans la liste des
soixante-dix hommes descendus en Égypte), et aborde les sujets les plus délicats tels que les
sacrifices, la pureté rituelle, la purification des objets saints, le rite de la femme soupçonnée
d’adultère. S’agissant des récits tels que celui de Joseph et de ses frères, les révoltes des
Israélites dans le désert, l’intervention du prophète Balaam,… il s’efforce d’expliquer le texte
de la Torah pour rendre ces récits clairs et instructifs.
L’auteur s’inspire essentiellement des commentaires traditionnels juifs, mais aussi de
commentateurs et de penseurs modernes. Le plus cité, et de loin, est bien sûr Rachi, le plus
grand commentateur. Après lui, vient non un commentateur de la Torah, mais un philosophe
et un codificateur hors pair : C’est l’« Aigle de la Synagogue », Maïmonide[3]. Viennent
ensuite les grands commentateurs traditionnels Or Ha’hayim et Nahmanide, et, plus près de
nous, S. R. Hirsch[4], N. Leibowitz[5], et Elhanan Samet[6]. Pour les citations de la Bible,
nous utilisons la traduction du Rabbinat[7] ainsi que La Torah commentée[8] d’Aryé Kaplan.
Le présent ouvrage est constitué d’exposés et non de leçons ou d’études. C’est pourquoi, de
façon générale, il ne cite pas complètement toutes les sources utilisées pour les critiquer et les
confronter. Mais il expose brièvement les idées[9] contenues dans les sources citées, et
intrique parfois plusieurs sources dans un même développement dans le but d’offrir une
lecture aussi fluide et agréable que possible.
Pour se procurer le livre
Il est conseillé de commander le livre
sous la forme papier habituelle chez Amazon.fr,
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Dans le sens le plus strict de ce mot. Dans le sens large, la Torah désigne
l’ensemble des enseignements tirés du Pentateuque, ce qui représente une
littérature considérable.
[1]
C’est ce terme hébraïque de paracha (pluriel parachiyoth) que nous utiliserons
dans tout l’ouvrage.
[2]
La tradition juive le désigne par son acronyme Rambam. C’est généralement lui
que nous citons pour illustrer la loi juive. Il est vrai que la halakha, la règle de
conduite en vigueur, n’est pas toujours selon Maïmonide. Mais le présent ouvrage ne
cite la loi juive qu’à titre indicatif et ne prétend pas dire la halakha.
[3]
[4]
Pérouch (Mossad Yits’hak Brauer), traduit partiellement en français (Kountrass).
‘Iyounim (Hahistadrout hatsionith ha’olamith), traduit partiellement en français
(Keren hasefer ve Halimoud).
[5]
[6]
Iyounim béfarachoth hachavoua’, 2 séries (Ma’aloth).
[7]
Editions Colbo, Paris.
[8]
Moznaim Publishing Corporation.
Un bref résumé est nécessairement simplificateur et réducteur, et il est aussi
subjectif parfois.
[9]