Les abandons de chiens et chats

« Crise ou non... pas d’abandons ! »
Si la France est un des leaders européens de la possession animale, 1 foyer sur 2 possède un animal familier, elle
est aussi leader par son nombre d’abandons : toutes les minutes, on abandonne plus de 11 animaux domestiques,
soit environ 100 000 abandons par an, dont 60 000 pendant la période des vacances d’été.
En Meurthe-et-Moselle, la SLPA (la société lorraine de protection des animaux) déplore chaque année entre
450 et 500 abandons de chiens (482 en 2012) et 600 à 900 chats (826 en 2011). Et les adoptions ne sont pas
suffisantes : 465 chiens et 584 chats en 2012.
Derrière ces chiffres, ce sont des êtres vivants, sensibles, qui ont donné tout leur amour et ne comprennent pas
pourquoi ils se retrouvent brutalement seuls, abandonnés sur le bord des routes ou en pleine forêt, livrés à euxmêmes. Et comme chaque année, revient cette même question : pourquoi une telle attitude ?
Afin de limiter les abandons, les associations de protection animale préconisent :
- d’éduquer et de responsabiliser tout futur possesseur d’animaux de compagnie.
L’adoption d’un animal est un véritable engagement à la fois moral et financier : environ 1 500 euros par an
pour un chien et 800 euros pour un chat, ce qui est loin d’être négligeable en période de crise. Il faut penser au
temps que l’on pourra lui consacrer, au type de vacances que l’on pourra prendre avec lui, et ne jamais oublier
que, désormais, notre animal fait partie de tous nos actes du quotidien. Avant de céder à une impulsion (il est
si mignon !) ou à un caprice d’enfants (mais si, je m’en occuperai !), on doit réfléchir sérieusement : sera-t-on
toujours en mesure d’assurer le bien-être de l’animal ? Si le moindre doute s’installe, il est préférable de ne pas
l’adopter. Chacun doit se responsabiliser.
- de sensibiliser dès le plus jeune âge au respect de l’animal.
« La notion de respect de l’animal » est inscrite dans les programmes scolaires à la fois sur le plan scientifique
et sur le plan éthique. Mais ces messages globaux doivent varier selon l’âge, la culture, la présence ou non d’un
animal dans la famille….
N’hésitez pas à visiter un refuge de la SLPA à Velaine en Haye ou à Amance !
- de faire des campagnes de sensibilisation pour encourager la stérilisation et ainsi contrôler la reproduction,
notamment des chats.
- de sanctionner ceux qui pratiquent un «marché noir» de l’animal de compagnie, en important des animaux
souvent malades et dans des conditions épouvantables. La meilleure solution est l’adoption dans les refuges
plutôt que l’achat dans des élevages !
Rappelons que l’abandon sur la voie publique est considéré comme un acte de cruauté. Il peut aller jusqu’à 2 ans
d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende ! Ne nous y trompons pas :
la cruauté envers les animaux
peut devenir violence
envers les hommes