Elections présidentielles UMP – le choix de François Fillon
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Elections présidentielles UMP – le choix de François Fillon
Pourquoi mon choix se porte sur François Fillon ? Je tiens, tout d’abord, à exprimer ma reconnaissance à Jean-François Copé qui aura su mobiliser notre mouvement pour soutenir la campagne de Nicolas Sarkozy. Il aura démontré à son poste de Secrétaire général de l’UMP, ses qualités de dynamisme, d’engagement et d’organisation de la campagne. Mais, aujourd’hui, nous sommes appelés à choisir un président qui, selon nos statuts, sera accompagné d’un vice-président et d’un nouveau secrétaire général. Si le secrétaire général est chargé du fonctionnement de notre parti au quotidien, nous attendons d’un président qu’il rassemble au mieux les différentes composantes de l’UMP et qu’il nous fixe les grandes lignes de l’action à engager pour les trois années à venir puisque nos statuts prévoient qu’une nouvelle élection présidentielle/UMP aura lieu en 2015. Il ne s’agit donc pas, aujourd’hui, d’anticiper en prévision des prochaines élections présidentielles nationales qui auront lieu en 2017. Tant d’eau coulera sous les ponts, d’ici là ! Durant les trois années à venir, nous devrons nous regrouper et faire corps pour vous opposer à la funeste politique que les gauches, derrière ou à côté de François Hollande, ont commencé à mettre en œuvre. Nous devrons, aussi ( et ce sera l’essentiel), élaborer ensemble, un projet alternatif en nous inspirant des réformes engagées par Nicolas Sarkozy et François Fillon, en tirant les leçons de ce passé récent et en mobilisant au mieux nos sympathisants mais aussi l’ensemble de nos concitoyens. Electoralement, il nous faudra d’abord et sans tarder, nous mettre en ordre de marche pour remporter les combats politiques des municipales de 2014 et des cantonales et régionales de 2015. Il serait, en effet, illusoire d’espérer gagner les élections présidentielles et législatives de 2017 si nous n’avons pas, auparavant, travaillé dur sur le terrain pour remporter ces élections territoriales. C’est à l’aune de cette feuille de route que je choisis François Fillon pour atteindre nos objectifs d’ici 2015 : D’abord, je n’oublie pas que c’est lui qui avait inspiré et conçu une bonne part du projet que Nicolas Sarkozy a présenté durant sa campagne de 2007. Je note aussi qu’il aura su, durant cinq années, (un record !) mettre en œuvre les difficiles réformes dont notre pays avait besoin. Il l’aura fait avec beaucoup de courage, d’abnégation et d’efficacité tout au long d’un mandat présidentiel et législatif qui aura, certainement, été des plus bouleversés, du fait des crises mondiales qui se sont succédé. D’ailleurs, je remarque que durant ces cinq années, il aura agi avec beaucoup de discernement dans un esprit de dialogue et de conciliation qui lui aura valu le soutien chaleureux et fidèle de la très grande majorité des député de notre groupe à l’Assemblée nationale. COUVE Page 1 04/09/2012 Enfin, qui, mieux que lui, peut connaître les tenants et les arcanes de tous les dossiers qu’a à traiter, aujourd’hui, la gauche au pouvoir ? Qui est mieux placé que lui pour nous guider sur les chemins de l’opposition que nous devons conduire ? Qui est mieux positionné que lui pour tirer les enseignements des cinq dernières années de gouvernance, au plus haut niveau de l’Etat ? François Fillon, issu du courant de pensée gaulliste, social, national et républicain qui avait été incarné par Philippe Seguin et auquel j’ai toujours adhéré, nous a prouvé qu’il était un homme d’Etat de grande valeur, qu’il était capable de sacrifier les apparences à la réalité des faits n’hésitant pas, souvent, à privilégier ses convictions et ses actions à son bien être personnel. Il se présente à nos suffrages en compagnie de deux anciens ministres qui ont largement fait leurs preuves. Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse représentent, auprès de lui, la jeunesse, le volontarisme et l’innovation. J’ai confiance en cette équipe pour nous rassembler et nous conduire aux victoires électorales indispensables pour le redressement de la France. Jean-Michel COUVE COUVE Page 2 04/09/2012