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L'ENDOMMAGEMENT DES TUNNELS DE MONTAGNE EN LIAISON AVEC LES CHAMPS DE FAILLES ACTIVES L'ENDOMMAGEMENT DES TUNNELS DE MONTAGNE EN LIAISON AVEC LES CHAMPS DE FAILLES ACTIVES L'analyse des dégâts survenus aux tunnels de montagne dans la région de Kobé lors du séisme nistorique de janvier 1998 (7,3 de magnitude) confirme que les ouvrages souterrains se comportent mieux que les autres ouvrages. Elle conduit à préconiser d'armer les revêtements dans les zones taillées à risque sisroique. Shunsuke SAKURAI Professeur à l'Université de Kobe Président de la Société Internationale de Mécanique des Roches NI DAMAGE TO WWELS IM CONNECT1ON WITH ACTIVE F&ULTHEWS analjrsis of damage occu/mg sa tunnels oftae Kobe région duriag Japsn's Mstoric carthqaake of Fanuary 199S (7.2 magnitude) coo/irms thst underground structures are œore résistant thm others. fhis bas led to U& recommandation that payement surfaces in cracked carthquake-proae zones should be reinforced, ous assistons, et nous assisterons vraisemblablement encore plus dans les prochaines décennies, au développement d'ouvrages souterrains pour assurer ou abriter différentes activités économiques : • de transport (tunnels, parkings ...), • de production d'énergie (centrales souterraines..,), • de stockage : hydrocarbures, déchets... L'utilisation de l'espace souterrain présente de nombreux avantages en matière d'aménagement du territoire et de protection de l'environnement, mais elle comporte également certains risques pour les personnes et l'environnement si ces ouvrages sont affectés par des phénomènes qui modifient dangereusement l'intégrité de leur confinement. De plus, l'investissement qu'Os représentent le plus souvent amène à rechercher, pour ces ouvrages, une longue durée de vie et une grande sûreté de fonctionnement. Dans l'évaluation des risques auxquels sont soumis les ouvrages souterrains, leur sensibilité à l'aléa sismique doit être évaluée avec soin. Il est généralement admis que les ouvrages souterrains sont moins sensibles aux séismes que les ouvrages de surface. De nombreux exemples existent décrivant l'absence de conséquences de tremblements de terre sur des travaux miniers profonds situés dans des zones où la surface a été sérieusement affectée par le séisme. Les ouvrages souterrains à plus faible profondeur sont aussi généralement peu atteints par les séismes, à l'exception toutefois de zones qui sont proches de certaines failles ou entourées de terrains meubles ou déformables. Pour prévoir le comportement de ces ouvrages sous l'influence d'un séisme, on peut certes penser à utiliser les outils scientifiques de modélisation approchant la physique du phénomène, mais cette approche est difficile, en particulier pour intégrer l'aléa sismique dans les modèles. Une autre voie consiste à utiliser une méthode plus empirique basée sur le retour d'expérience des comportements effectivement mesurés ou observés lors de séismes. C'est cette approche que propose Shinsuke Sakurai qui s'est livré à une investigation systématique de nombreux tunnels situés dans la région de Kobe après le grand séisme historique de magnitude 7,2 qui survint en janvier 1995. Les enseignements tirés de cette étude sur l'influence de certains champs de faille sont importants à connaître par tous ceux qui ont à évaluer les risques auxquels sont exposés les ouvrages et à proposer des moyens de les limiter. Cette problématique a d'ailleurs amené récemment l'APTES et l'AFPS* à créer un groupe de travail commun qui puisse rassembler les connaissances acquises et les communiquer aux maîtres d'ouvrage, maîtres d'œuvre, bureaux d'étude et organismes de sécurité, afin de leur fournir les éléments susceptibles d'adapter au mieux les ouvrages au milieu dans lequel ils sont creusés et aux sollicitations dynamiques auxquelles ils sont susceptibles d'être exposés. Jean-François RAFFOUX Directeur Scientifique de l'INERISQ) Francis WOJTKOWIAK Délégué aux Risques Géotechniques Direction Scientifique de l'INERIS® Coordinateur du groupe de travail APTES -AFPS* *AFPS : Association Française du Génie Parasismique (I) INERIS: Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS — N° 144 — NOVEMBRE/DECEMBRE 1997 373 sur une longueur d'une dizaine de kilomètres, avec un rejet 3 ô s [1] Faille de Nojima [2] Faille de Kariya 10 15 PI Faille du large de Suma maximal 1,7m (horizontal) et 1,3 m (vertical) D'après la distribution focale des répliques, l'extension totale est d'une trentaine de kilomètres M (Fig.2pî). Si le mouvement du système de failles de Rokkô est bien la cause du séisme, la question se pose de savoir comment ont résisté les nombreux tunnels qui existent dans cette zone. Figure 2 - Distribution focale des répliques (du 17 janvier au 14 février 1995'K SW 1 - SITUATION GEOGRAPHIQUE DES FAILLES ACTIVES ET DES TUNNELS 20 10 Foyer sismique Le séisme de magnitude 7,2 qui a affecté le sud de la préfecture de Hyôgo en janvier 1995 et dont le foyer a été localisé à 15 km sous la partie septentrionale de l'île d'Awaji (34,6° N, 135,0° E) serait la consé- Figure 1 - Analyse des enregistrements sismiques'" quence du déplacement vers le NE de trois failles actives (Fig.l) !1). En particulier, la faille de Nojima qui suit l'axe du piedmont littoral NO d'Awaji serait à l'origine de l'apparition en surface d'un décrochement dextre, Le massif montagneux de Rokkô est émaillé d'une multitude de failles actives -Nojima, mont Yokoo, Suma, mont Ege, NunobiM, mont Suwa, Gojobashi', ÔtsuM, Ashiya, Uzugarnori, Kôyô... qui constituent le « système de failles de Rokkô ». Ce système est recoupé par de nombreux tunnels ferroviaires, routiers, aquifères (réseaux de distribution et d'évacuation d'eau), fluviaux. Notre enquête a porté sur les tunnels en zone de Tunnel de N Faille du mont Takatori'; Tunnels Figure 3 - Situation des tunnels de montagne en relation avec le système de 'failles de Rokkô (en tramé :zone de concentration des dommages) f" complété). 374 TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS — N° 144 — NOVEMBRE/DECEMBRE 19971 montagne. La Fig,3 en présente la situation géographique en relation avec le réseau de failles actives. NORD SUD 1.1 - LE TUNNEL DE MAIKO Tunnel en construction sur la rive Honshû du grand pont qui enjambe le détroit d'Akashi (région proche du foyer sismique). Sans se situer à proprement parler dans une zone faillée, il mérite l'attention en raison de sa grande section (il abrite une route à trois voies) et de sa mince couverture de terrain peu cohérent (groupe d'Osaka). 1.2-LE TUNNEL DE DERIVATION DE LA SHIOYATANI Tunnel de 1,4 km construit par la Nouvelle Méthode Autrichienne (NATM) et acheminant les eaux de dérivation de la rivière Shioyatani. Il est traversé en son milieu par la faille du mont Yokoo, une faille inverse de 4 km, à peu près rectiligne, orientée NNE, marquant la frontière géologique entre le groupe de Kôbe au NO et la formation granitique de RokkôauSE(Fig.4). 1.3 - LES TUNNELS DES MONTS EGE ET HIGASHI (2 FERROVIAIRES, 1 FLUVIAL) Dans la zone qui jouxte la faille du mont Ege, la ligne électrifiée de Kôbe est jalonnée de deux tunnels à deux voies traversant l'un le mont Higashi (longueur 140 m), l'autre le mont Ege (670 m) avec une trajectoire à peu près parallèle à la faille. Sous la ligne passe en outre le tunnel hydraulique d'Ege acheminant d'est en ouest les eaux de la rivière Shinminato, (aménagement de la Minato). Les deux tunnels ferroviaires sont des ouvrages maçonnés en blocs de béton achevés en 1991, le tunnel fluvial un ouvrage maçonné en briques datant de 1961. 1.4-LES TUNNELS DE NUNOBIKI ET DE SHINKOBE Tunnels routiers à deux voies, propriétés de la Régie municipale du réseau routier de Kôbe. Situés en terrain granitique, tous deux croisent la faille de Nunobiki. 1.5 - LE TUNNEL FERROVIAIRE DE HOKUSHIN Tunnel ferroviaire à deux voies. La tête nord est traversée par la faille de Yamada. Figure 4 - Coupe géologique en long du tunnel de dérivation de la Shioyatani. 1.6 - LE TUNNEL DE KARATO Tunnel routier à deux voies construit par la Régie municipale du réseau routier de Kôbe par une méthode conventionnelle. La tête sud coïncide avec la fin de la ligne tectonique Arima-Takatsuki. 1.7 - LE TUNNEL SHINKANSEN DE ROKKO Tunnel de 16 km, à peu près parallèle à la faille d'ÔtsuM et croisant un grand nombre de failles dont celle de Gojobashi. 1.8 - LE TUNNEL HYDRAULIQUE DE NISHIOKAMOTO Tunnel de 2 m de diamètre, situé sur le prolongement de la faille d'Ashiya. Les documents établis lors de l'excavation font état d'une géologie très défavorable, marquée par de nombreux points d'argilisation. La couverture atteint 70 à 80 m. 1.9 - LE TUNNEL DE BANTAKF Tunnel routier à deux voies, propriété de la Régie municipale du réseau routier de Kôbe, construit par la méthode NATM voici environ trois ans. Il croise une faille considérée comme la conjuguée de celle de Gojobashi. 2 - ETAT D'ENDOMMAGEMENT DES TUNNELS 2.1 - LE TUNNEL DE MAIKO Ce tunnel en cours de travaux de grande section, de faible couverture en terrain peu cohérent (formation d'Osaka) a pourtant à peine souffert. Le béton des revêtements internes montre bien quelques dégâts au niveau de la partie centrale et des piedroits, mais qui sont assez superficiels pour ne pas poser problème. Pourtant, d'après les relevés de la largeur des fractures, le revêtement des piédroits a dû supporter des déplacements horizontaux excédant la dizaine de centimètres. Il semble donc que le tunnel ait particulièrement bien résisté au séisme, d'autant qu'en surface, un bâtiment de cinq étages en béton armé situé au droit du tunnel a vu dans le même temps son rez-de-chaussée totalement détruit. 2.2 - LE TUNNEL DE DERIVATION DE LA SHIOYATANI Ce tunnel hydraulique de 1442 m de long et de 50 m8 de section, creusé par la méthode NATM, a présenté des détériorations (Fig.5) accompagnées de fissures (Fig.6) tant en amont (nord) qu'en aval (sud) de la faille du mont Yokoo qu'il croise dans sa partie médiane. L'exploration de surface pratiquée le long de la faille du mont Yokoo indique une concentration des dommages sur une ligne étroitement corrélée avec la position de la faille ra. Les fractures apparues en surface et l'ampleur de leur mouvement suggèrent que l'on a affaire à un décrochement dextre à soulèvement NO représentant un déplacement allant de quelques centimètres à 10cmra. Les résultats de cette exploration de surface sont en accord avec la direction et l'amplitude des déplacements dans le tunnel. Ainsi, tout porte à croire que la faille du mont Yokoo est une faille sismique. 2.3 - LES TUNNELS DES MONTS EGE ET HIGASHI On a dénombré dans le tunnel du mont Ege un total de 5 fissures horizontales axiales localisées en clé, sur la ligne des naissances et dans la partie intermédiaire de la voûte. Mais les dégâts les plus importants ont été observés dans le tunnel du mont Higashi : la Fig.7 présente la topographie de ce tunnel, la Fig.8 son profil de fissuration, la Fig.9 le levé géologique réalisé près de la tête est TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS — N° 144 — NOVEMBRE/DECEMBRE 1997 37S Vue développée de la voûte du piédroit Décalage par ci de 80 mm vêts l'est Rancest Flanc ouest Flanc ooesi \ 2.5 - LE TUNNEL FERROVIAIRE DE HOKUSHIN Vue en plan du radier •— Profil avant te séisme Profil après le séisme Figure 5 - Déformation transversale du tunnel de dérivation de la Shioyatani Figure 6 - Profil de fissuration du revêtement du tunnel de dérivation de la Shioyatani. (côté Minato). Ce tunnel a montré, outre plusieurs fissures transversales en anneau d'une dizaine de millimètres visibles à l'œil nu près des deux têtes, de profondes fissures horizontales en clé de voûte au niveau de l'épaulement sud sur toute la longueur du tunnel, qui s'expliqueraient par l'application d'un écart de pression depuis le flanc sud. Dans les deux tunnels, les voies n'ont pas subi la moindre déformation. logues à celles qui ont touché le béton de revêtement du tunnel de Bantaki (voir plus loin). 2.4 - LES TUNNELS DE NUNOBIKI ET DE SHINKÔBE Les deux tunnels ne montrent aucune trace de rupture consécutive aux mouvements de faille. Par contre, le tunnel de Nunobiki présente, vers la tête est (côté urbain), d'abondantes venues d'eau à travers les joints de béîonnage de la chaussée. On a aussi relevé, près de la ligne des naissances, des ruptures ana- La tête nord du tunnel a bénéficié d'un revêtement en béton armé, en prévision de la construction ultérieure de l'autoroute Osaka-Kôbe. Cette précaution n'ayant pas été étendue à l'ensemble du tronçon contrôlé par la faille de Yamada, les parties de tunnel non armées ont montré des signes d'endommagement sismique. Pour autant, aucune trace de rupture n'a été décelée tout au long du tunnel. C'est ainsi que si les revêtements non armés se sont légèrement fissurés dans la région faûlée sous l'effet des larges ébranlements sismiques, les parties en béton armé n'ont eu à souffrir d'aucun phénomène de ce genre. La leçon que l'on peut en tirer pour l'avenir est que le choix du béton armé s'impose pour le revêtement des tronçons traversant des zones de failles actives. 2.6 - LE TUNNEL DE KARATO La seule atteinte observée est la formation de petites fissures transversales dans le béton de revêtement de la tête sud du tunnel, sans doute imputable là encore à la proximité du champ de failles et aux larges ébranlements qui en ont résulté. 2.7 - LE TUNNEL SHINKANSEN DE ROKKO L'examen des parties remaniées du revêtement bétonné n'a révélé au- Résidence universitaire Sondage A Sondage B "Valeurs S.P.T.(N)° 0. 50 0, , . 50 -0,4 -03 -3,0 10m -8,0 -9,6 Figure 7 - Situation du tunnel du mont Higashi. Prise de jeu 10-18mm 3-6mm des blocs Décollement Fissuration des blocs des blocs -5,9 -132 7-17mm | ) : ' -14,9 -7,8 -9,9m ., , , ^^ ) -16,9 -19,0 -20,5 •! . . . . m 141,43m Figure 8 - Profil de fissuration du tunnel du mont Higashi. 376 S.P.T. (Valeurs N) = Standard Pénétration Test Figure 9 - Profil stratigraphique de la tête «Minato» du tunnel du mont Higashi. TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS — N° 144 —'NOVEMBRE/DECEMBRE 1997, cune trace de rupture liée aux failles L'auscultation du tunnel demande néanmoins a être poursuivie zone d'altération zone d'âiténiboQ développement defiactares 2.8 - LE TUNNEL AQUIFERE DE NISHIOKAMOTO Le tunnel montre une profonde fissuration du béton de revêtement qui est à rapprocher des dommages observes en surface, 70 à 80 m plus haut (importantes crevasses, ruine de certaines habitations) et qu'il doit à l'évidence à son inscription presque complète dans une zone faillée et aux larges deplacements qu'il a dû subir maigre son profond enfouissement zone de gnmite fracturé zone de gnnutc Rappelons qu'il s'agit d'un tunnel de 1766 m, datant de quatre ans et construit par la méthode NATM La Fig 10 en décrit le contexte géologique A la croisée d une faille considérée comme la conjuguée de la faille de Gojobashi, la tête «Nishmomiya» du tunnel est une région qui a beaucoup souffert (effondrements d'habitations ) vers Takarazuka, au NNE de l'ouvrage En ce qui concerne le tunnel luimême, les dommages sont concentrés dans la zone de faille occupant sa partie médiane, et prennent la forme d'un décollement partiel du revêtement secondaire de béton armé et d'une mise à nu des armatures qui ont elles-mêmes flambé (Photo 1) A signaler également des signes de microfissuration transversale près de cette zone, et le relèvement d'une quinzaine de centimètres d'un joint de la couche de fondation en béton de la chaussée En revanche, aucune anomalie n'a été détectée au niveau du radier Ces constatations militent en faveur d'une détérioration de la couche de fondation par les chocs verticaux ^3mte Notre enquête a permis de faire un constat -les tunnels ont a l'évidence mieux résiste au tremblement de terre que les constructions de surface- et de tirer quelques enseignements graaite fracturé fimcmrâ (argileux) Figure 10- Coupe géologique en long du tunnel de Bantaia (1) Les zones faillees ont été un cadre privilégié de l'endommagement des tunnels Le moindre mouvement des failles a suffi à provoquer la rupture locale de l'ouvrage (voir par exemple le tunnel de dérivation de la Shioyatam) Et même si les failles n'ont pas bougé les zones faillees offraient un module élastique assez bas pour imposer à l'ouvrage des déplacements de grande amplitude (2) Les revêtements secondaires en béton armé ont résisté efficacement aux sollicitations sismiques II convient, pour les projets de tunnel futurs, d'examiner la possibilité d armer les bétons de revêtement dans les zones faillees (3) Les tunnels des monts Higashi et Ege (1991 maçonnerie de béton) aussi bien que le tunnel fluvial du mont Ege (1961, maçonnerie de briques) n'ont subi pratiquement aucun décollement de leurs éléments de maçonnerie (blocs de béton ou briques) Remerciements 4 - CONCLUSION zoœ de granœ zone de granité granité (argileux) 2.9 - LE TUNNEL DE BANTAKI zone d'altération Le Professeur Y Kitamura et son assistant S Akutagawa de la Kobe University, Faculty of Engineering, Department of Civi Engineering, ont apporte une aide précieuse a la réalisation et au dépouillement de l'enquête qui a sous-tendu cette étude Qu'ils en soient vivement remercies BIBLIOGRAPHIE [1] M. 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Kawamoto (en jap ) «Relevé des dommages sismiques et identification des failles sismiques entre les villes de Kôbe et de Nishmomiya», «Hanshin Daishinsai» Kinkyû Gôdô Hôkokukai, Shiryôshû, Geological Society of Japan Japan Society of Engineering Geology, Kansai Chishitsu Chôsagyô Kyôkai, Dansô Kenkyû Shiryô Senta, Osaka City Umversitv «Hanshin Daishmsai» Gakuiutsu Chôsadan mars 1995, pp 121-122 [5] S. SAKURAI Spécial issue .on thé 1995 Hanshm-Awaji Gréât Earthquake Research report Construction Engineering Research Institute pp 73-79(11)795) • TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS — N° 144 — NOVEMBRE/DECEMBRE 1997 377