Dossier sur l`Angleterre
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Dossier sur l`Angleterre
Un travail de Violette François Dossier sur l’Angleterre -Hello ! My name is Jenny Stewart, j’ai douze ans et je suis née à Londres le 18 novembre 2003 .A l’âge de deux ans il est arrivé un événement terrible dans ma vie puisque mes parents sont morts dans un accident de voiture. J’ai d’abord vécu dans un orphelinat puis j’ai été adoptée par Mr et Mrs Sugarman qui ont l’âge d’être mes grands parents mais qui sont absolument adorables ! Ils vivent à Hastings .J’ai donc déménagé dans une belle maison avec un grand jardin et une immense porte qui semble tout droit sortie du Moyen-âge, impressionnante ! Mr Sugarman est un homme âgé de maintenant 73 ans mais qui est resté très sportif ! Dans sa jeunesse, il était très bon en football et en tennis ! Il est maintenant à la retraite mais il était professeur de mathématiques ! Dans le jardin il y a un grand cabanon avec beaucoup, beaucoup d’étagères remplies de livres ... c’est sa bibliothèque ! Comme je vous l’ai dit il vit avec Mrs Sugarman, moi et ... cinq chats !! Quant à Mrs Sugarman elle me cuisine toujours de très bons plats tels que la Jelly, les beans ou les petits pois mais passe beaucoup de temps devant la TV avec ses chats ! Aujourd’hui je suis tout excitée car nous recevons quatre jeunes françaises : Léa, Antonine-Luce, Abigëlle et Violette, elles vont donc pouvoir m’aider à résoudre le mystère qui plane sur ma vraie identité ... Ah oui, c’est vrai je ne vous ai pas encore expliqué : Cela c’est passé il y a trois jours, je cherchais un vieux disque dans mon grenier quand je suis tombée sur un coffre magnifique avec des gravures anciennes dessus et une petite carte attachée sur le couvercle : « A l’attention de la famille choisie, vous donnerez ce coffre à mon dernier descendant quand vous le saurez capable de comprendre. Bien à vous ADC « Un dilemme se présenta donc à moi : Ou je montrais le coffre à Len Sugarman ou j’essayais de résoudre cette énigme seule et devinez mon choix : je décidai d’agir seule enfin presque puisque j’ai décidé proposer aux filles qui allaient arriver de mener l’enquête avec moi ! Plus les heures passaient plus j’étais intriguée et excitée, j’étais sûre que cette semaine allait être pleine d’aventure et de suspens ! Enfin ce fut l’arrivée des filles. A peine étaient- elles installées que j’allais à leur rencontre et que je leur expliquais mon projet. Elles furent conquises et nous partîmes dans la soirée avec la petite carte. L’Eglise de Canterburry Nous arrivâmes à Canterbury le lendemain matin à huit heures ; j’avais un plan : Nous allions visiter la cathédrale de Canterbury pour essayer d’y trouver des renseignements car mon histoire avait peut être un lien avec Thomas Beckett le martyre de la Cathédrale tué par quatre chevaliers légèrement simplets ou bien avec ce prince français venu en Angleterre que l’on surnommait Prince Noir à cause de sa cotte de maille entièrement noire ... Bref beaucoup de choses ici pouvaient bien nous être utiles. le lieu où Thomas Beckett est tombé mort Nous avons visité toute la Cathédrale observé ses nombreux gisants et orants ainsi que toutes les statues et autres bas-reliefs que les archevêques avaient laissé il y avait maintenant bien longtemps en signe de leur passage dans ce majestueux édifice mais malheureusement rien ne nous conduisit sur une piste me concernant. Déçues, nous repartîmes en bus et décidâmes de tenir conseil le soir même dans la chambre des quatre invitées. Là, assises sur les lits, nous reprîmes depuis le début les informations à notre disposition. Et il n’y en avait pas tant que cela ! Tout à coup Abigëlle s’exclama : - « Bon sang mais c’est bien sûr c’est du côté de Londres qu’il faut chercher puisque tu es née là bas et que ton aïeul a les initiales de la noblesse avec un D en deuxième position... Je suis certaine que c’est à proximité de la cour qu’il faut chercher ». Nous trouvâmes toutes l’idée excellente et cela tombait bien puisque nous avions prévu d’aller le lendemain visiter Londres. C’est le cœur battant que nous arrivâmes dans la capitale de l’Angleterre ; comme nous possédions peu d’indices, il fallait procéder avec logique. Et pour tout dire nous n’avions pas tellement d’idées ! C’est Léa qui nous sauva : -« Je pense qu’il faudrait débuter par un repérage afin d’imaginer quels lieux auraient pu accueillir la famille de Jenny il y a des dizaines voire des centaines d’années car nous n’avons même pas de date pour nous repérer. Prenons donc un bus qui nous fera faire le tour de la ville et voyons quels endroits nous inspirent » Le nez collé à la vitre, nous parcourûmes la ville dans tous les sens et essayâmes d’être méthodiques. Il nous sembla improbable que je fusse de sang royal .A notre avis à toutes, je serais déjà au courant... Donc pas la peine de chercher du côté des Joyaux de la couronne même si certain comme le plus gros diamant du monde ou les sceptres royaux laissaient rêver...Ils en avaient de la chance ces monarques d’Angleterre ! notre bus lors du repérage Pour éviter de perdre trop de temps, nous résolûmes de laisser là la tour de Londres pour nous rendre à l’abbaye de Westminster où toute la noblesse du royaume avait dû se rendre un jour. Nous allions forcément y trouver un indice quelconque .L’édifice bâti par Christopher Wren était magnifique, regorgeant de statues représentant les plus grands artistes, les plus grands intellectuels d’Angleterre à travers les siècles tels que Charles Dickens et William Shakespeare. Nous nous attardâmes particulièrement du côté du siège de couronnement, plein d’or avec des pieds mélangeant les symboles et montrant toute l’ancienneté et toute la dignité de la monarchie anglaise. Mais, déception, aucune trace de ADC ! Il allait falloir enquêter ailleurs. Fatiguées, nous revînmes vers Hastings ou Mrs Sugarman nous attendait avec un plat de délicieux hachis ; il y avait là de quoi nous réconforter ! Après une délicieuse nuit de sommeil, nous profitâmes d’un excellent breakfast à l’anglaise et tînmes de nouveau conseil. Nous étions vraiment découragées. Pour nous changer les idées, Violette décida qu’une journée de pause dans l’enquête nous ferait du bien. Nous prîmes donc nos affaires, pas même un parapluie car cette semaine là, il faisait exceptionnellement beau et nous rendîmes dans le centre ville de Hastings. A nous, la boutique géante de bonbons, les petites emplettes chez Marks and Spencer, le shopping chez New look et afin de ne pas devenir complètement idiotes, nous partîmes visiter le château de Lewes, situé à proximité. Château de Lewes Nous ne le regrettâmes pas car même si nous n’y avons trouvé aucun indice, ce château se révéla immense et magnifique. De toute façon, nous avions -momentanément- renoncé à notre enquête, ce qui, bien sûr, m’attristait un peu mais me permettait de profiter de mes nouvelles amies. La journée fut un vrai régal, c’était bon de se retrouver entre filles et de rire un peu ! C’est en passant devant un office du tourisme, qu’Antonine-Luce fit provision de flyers afin de terminer notre séjour par des visites intéressantes. En effet, il ne nous restait plus que l’après-midi et le lendemain et nous voulions profiter de ces dernières heures avant que mes camarades ne repartent en France. De toute façon, j’aurais tout le temps de chercher encore et encore mes origines... C’est en feuilletant tous les dépliants que Léa pointa du doigt une photographie de maison ancienne mais toute simple. photographie du dépliant -« Là ! Regardez ! Comme on est bêtes ! Nous sommes allées jusqu’à Londres et la solution était peut-être ici, sous nos yeux ! » Tout d’abord, nous ne comprîmes pas ce qu’elle voulait dire puis devant son insistance nous observâmes son doigt qui pointait trois mots : Anne De Cleves’ s house. Eh oui ! C’était sans doute la fin de nos recherches ! Enfin, nous l’espérions car les échecs répétés nous avaient réellement abattues. Allez, courage ! Il fallait en avoir le cœur net ! Cette maison était effectivement très ancienne, elle avait été construite au Moyen-âge et avait été parfaitement conservée. On y voyait même un lit très vieux, tout en bois, à baldaquins, certainement pas celui d’Anne de Cleves, femme du roi Henri II qui n’avait jamais vécu dans cette maison mais qui en avait été la propriétaire. Intérieur de la maison Pourquoi cette femme n’avait-elle jamais habité dans cet endroit ? Parce qu’elle était partie à Londres en épousant le roi ? Nous ne trouvâmes aucune réponse à cette question mais en visitant le lieu et les différents accessoires qui s’y trouvaient, nous pûmes remarquer un blason qui ressemblait fortement à celui qui figurait sur mon coffre. En observant de près les portraits d’Anne De Cleves trouvés sur internet, nous pûmes d’ailleurs constater une ressemblance avec moi-même, peut-être sa descendante : une chevelure rousse et frisée, un nez très fin et des yeux d’un bleu perçant ! Enfin, une amorce de solution ! Il allait me rester à vérifier dans les registres de l’église si cette personne pouvait bien être mon aïeule et je savais que ce serait long. Mais j’avais le cœur plus léger grâce à mes amies et décidai de les emmener, pour les remercier, visiter l’endroit le plus insolite de Hastings : les cavernes de contrebandiers ! panorama depuis les grotte En effet, Hastings se situant sur la côte, ce fut longtemps une ville qui servait de repère aux voleurs, pirates et contrebandiers de toutes sortes qui avaient creusé à même la falaise de longues galeries tortueuses et sombres dans lesquelles ils pouvaient cacher leurs butins et se cacher eux-mêmes des douaniers. Ce fut une drôle de dernière visite car nous nous amusions à nous effrayer et à nous imaginer que nous aussi étions des hors-la-loi. Après l’expérience des remèdes médicaux du Moyen-âge faite le matin dans la maison de mon ancêtre, nous parvînmes à la conclusion que décidément nous étions plutôt chanceuses d’être nées au XXIème siècle ! Il ne restait plus à mes amies qu’à faire leurs bagages après cette semaine riche en émotions, nous avions un peu les larmes aux yeux en nous disant adieu mais échangeâmes nos adresses et nous promîmes de rester en contact ! Depuis, je poursuis mes recherches sur Anne et j’envoie régulièrement des nouvelles de mon enquêtes à mes quatre camarades. J’espère bien qu’un jour, elles me rejoindront pour fêter l’aboutissement de mes efforts. Pour terminer une photo de trois des filles et de Mr Sugarman ...