la vente en ligne est sur la touche

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la vente en ligne est sur la touche
Extraction : 08/02/2013 00:00:00
Catégorie : Actualités Régionales
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LA VENTE EN LIGNE EST SUR LA TOUCHE
La société évolue. le commerce aussi. internet a modifié nos comportements, a changé notre manière de consommer, notre façon d'acheter mais
aussi de vendre. Aujourd'hui les grandes enseignes ne sont plus les seules à avoir franchi le pas de la vente en ligne. de plus en plus de petits
commerçants indépendants commencent à voir, eux aussi, l'intérêt si ce n'est financier, du moins la visibilité qu'ils ont désormais avec internet, et
qu'ils n'avaient pas jusque là.
¦ ¦ Dossier réalisé par Marine Graille
Aujourd'hui, acheter une paire de talons aiguilles, un
best seller, un voyage, un kilo de tomates ou même
des médicaments, n'a jamais été aussi simple. Aussi
simple qu'un clic.
Tout est désormais commercialisable sur la toile, ou
presque.
Et peu à peu ce nouveau type de commerce s'est
démocratisé dans les habitudes des consommateurs.
Si au début, les e-clients avaient des doutes, une
certaine crainte concernant en particulier la
sécurisation du paiement, aujourd'hui acheter sur
Internet est devenu sinon banal, tout au moins
courant.
En l'espace de seulement trois ans, la France est
passée de 25 Md?1 de produits et services vendus en
e-commerce à 37,7 Md?.
La Fevad (Fédération e-commerce et ventes en ligne)
comptait à la fin du premier trimestre 2012, 31
millions d'acheteurs en ligne à travers la France.
Ce nouveau secteur d'activités a permis non
seulement de favoriser un type de commerce d'un
nouveau genre, le e-commerce, mais il a aussi permis
la création de 66 000 emplois en 2010.
Des créations qui s'expliquent par l'explosion du
nombre de sites marchands actifs en France qui a
bondi de plus de 64 % en 4 ans.Une belle progression
qui incite alors les « petits » commerçants à se lancer
eux-aussi dans la vente en ligne tout en préservant
l'activité initiale de leur boutique.
Selon l'enquête réalisée par l'Ifop pour l'Atelier BNP
Paribas en décembre 2012, 51 % des consommateurs
utilisent Internet et/ ou leur téléphone mobile pour
effectuer des achats classiques du quotidien.
A l'inverse, 49 % des personnes interrogées dans
cette enquête se contentent des magasins
traditionnels pour leurs achats quotidiens, et parmi
ceux-là, seuls 10 % envisagent de changer leur mode
de fonctionnement à l'avenir et de recourir aux achats
en ligne.
Près des deux tiers des personnes ayant déjà acheté
des produits dans des enseignes proposant des
innovations (en magasins, en ligne ou via leur
mobile) estiment que ces services ont facilité leurs
parcours d'achat (65 %).Pour autant si un Français
sur deux achète de manière régulière ou
occasionnelle sur la Toile, ils restent néanmoins des
consommateurs attachés à leur boutique « physique
».
Ces nombreux e-clients estiment malgré tout que les
magasins de proximité devront fatalement s'adapter.
Près des trois quart des personnes interrogées
reconnaissent en effet que les enseignes
traditionnelles vont être amenées à évoluer, 37 %
considèrent que les points de vente deviendront des
lieux dédiés à la livraison des produits qu'ils auront
acheté en ligne, 34 % imaginent des espaces
consacrés à l'information et à la démonstration ou
encore à des lieux accueillant un service client
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24 % anticipent sur des espaces de conseils
exclusivement.
Enfin 26 % des personnes interrogées estiment que
les boutiques « physiques » resteront des points de
vente traditionnels.L'explosion du secteur de la vente
en ligne est donc indéniable et incontournable, mais
ne semble pas signer pour autant l'arrêt de mort de
nos boutiques de quartier, une certaine clientèle
restant encore très attachée au relationnel qu'elle
entretient au quotidien avec son commerçant « du
coin ».1 Chiffres de la Fédération e- commerce et
ventes à distance ( Fevad) ...
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