La Nouvelle du mois : La Mouche Depuis que l`essaim des tilleuls et

Transcription

La Nouvelle du mois : La Mouche Depuis que l`essaim des tilleuls et
La Nouvelle du mois : La Mouche
Depuis que l’essaim des tilleuls et celui du moulin s’étaient séparés, Minou la petite mouche avait décidé de reprendre sa liberté. Elle attendait ce moment depuis
longtemps. Mais très intelligente n’entendait pas le gâcher. Elle ne s’attarda donc pas sur la miette odorante d’un pâté familial qui, entre les mains d’un convive
pointilleux, aurait pu lui coûter la vie, ni sur le fard de la jeune mariée trop impatiente pour la supporter… Le crottin bien roulé de l’insecte économe roulait trop vite à
son gré pour en fixer la saveur. Et le champignon magnifique importé d’outre-mer l’aurait engluée avant qu’elle en éprouve la puanteur…
Non… Cette mouche douée d’une intuition peu commune chez les insectes, effleura amoureusement au contraire, le pollen d’une orchidée fragile, évita la charge
d’un bourdon vorace et pleine de bonne volonté entreprit de réconcilier la fermière propriétaire des Tilleuls et le Meunier. Un rien les avait mis en dispute le matin :
une querelle d’amoureux pour un baiser volé ou refusé. La fermière des Tilleuls boudait dans sa chaise longue. La mouche la mit en éveil, contre son oreille, si
harmonieusement, que la belle en frissonna d’envie presque malgré elle. Le meunier par contre en pleine sieste au bord de son bassin la chassa brusquement en jurant.
Offensée alors elle s’introduisit dans une de ses grosses narines tapageuses, au point que l’homme éternua une dizaine de fois.
Revenant à la belle Minou s’emmêla dans sa chevelure pour la réveiller complètement. Puis d’un tire d’ailes, par-delà le chemin vint buter dans l’œil de l’homme
à farines. Les chicanes et autres provocations durèrent jusqu’au soir des deux côtés. Si bien qu’au soleil couchant, ils demandèrent grâce :
« Mais enfin, demanda la Tilleule excédée, que veux-tu mouche… pourquoi m’importuner ainsi ?
- Pour que tu répondes à l’appel de ton voisin, à qui tu n’adresses même plus la parole… et toi Meunier, grincheux laisseras-tu la belle d’en face s’étioler plus longtemps ?
Déjà un brillant cavalier lui a rendu visite sous son tilleul.
- Qu’elle fasse le premier pas ! Elle me le doit. C’est elle qui m’a refusée un baiser ce matin !»
Le soleil se couchait, la mouche s’impatientait. Alors elle osa, se posant en l’irritant sur la lèvre mignonne de la femme :
« Je porte ce baiser à ton meunier… Si tu ne m’accompagnes pas, il cédera aux avances de l’épicière… depuis le temps qu’elle désire moudre en sa compagnie ! »
La Tilleule comprit la menace. Et ils se joignirent au bord du bassin, s’enlacèrent et s’accouplèrent. Pourtant, Minou, très intelligente n’en fut qu’à demi
satisfaite. Demain et tous les jours tout pourrait recommencer… ne serait-ce que pour le plaisir de se disputer ! Car elle les connaissait tous les deux.
« C’est très bien, approuve t’elle, mais sans témoin, je n’ai pas confiance. Je vais chercher ce qu’il faut. »
Minou fit donc demi-tour. La nuit tombait sur le bord du bassin. Les deux amants auraient fini par s’endormir si elle tardait à revenir mais elle revient et
accompagnée d’un bruit sourd d’abord comme un roulement de tonnerre… Presqu’en même temps à l’orée du bois, un vol groupé, un véritable nuage de mouches
déferla autour du bassin, enveloppant tout. Minou, ayant réussi la réconciliation des deux essaims. Ils venaient témoigner de cette débouche de la chair très inhabituelle
en ces lieux. A l’image des mouches, les domaines des Tilleul et du Moulin, ne firent plus qu’un.
La noce fut uniquement champêtre : un cortège d’arbustes odorants, de fleurs multicolores accompagnées par les essaims réunis. Les enfants nés de cette union
furent même baptisés sous-bois : parrains et marraines : l’orchidée d’automne et le champignon exotique, anthurus puant d’orgueil et de pourpre.
J.S
ANIMATIONS :
-
Mardi 03 : atelier manuel
- Jeudi 05 : sortie à FROIDECHONCHE
- Mardi 10 : atelier manuel
Anecdote
A l’école, l’institutrice d’un petit garçon de 10 ans à demandé à
- Mardi 17 : banquet de noël
l’ensemble de sa classe de faire une rédaction.
- Jeudi 19 : loto
La rédaction terminée, le petit garçon à indiqué à la fin en
- Lundi 30 : anniversaires et jeux mémoire
- Samedi 14 : visite des élèves de l’école de musique
L’équipe des Barrèges souhaite un joyeux anniversaire
pédagogie à…
lui a attribué un 0.
conclusion : « fin de chantier ». L’institutrice ayant un manque de
Conclusion:
ce
petit
d’entreprise !
La recette de saison : Marrons au miel
Les marrons ayant été soigneusement grillés et épluchés, jetez-les dans
une casserole contenant du miel bouillant un peu réduit. Laissez mijoter
les marrons quelques minutes dans ce sirop et retirez-le, avec une
Métier d’autrefois :
garçon
est
devenu,
finalement
chef
Une résidente
la filature de Depreux La Corveraine
Au départ, les soldats a pied, tête nue, vêtements froissés, sans
armes, avec quelques vieux vélos, tête baissée. Et moi, toute à ma
joie, je me disais, enfin tout est terminé. Je n’y croyais encore pas !
Mais au fond de moi, un sentiment de pitié me disant, la guerre,
quelle absurdité ! Quelle tristesse !
Tout d’abord, l’usine reçoit le coton cultivé en balle. Pour obtenir une
mèche, le coton passe dans au moins cinq machines. La première
étant les batteurs, afin d’enlever toutes les impuretés du coton brut.
Pour aérer la fibre textile, il est mit dans des carder. Cette machine
démêle la laine avec une sorte de gros peigne, pour remettre tous les
brins dans le bon sens et faciliter la fabrication du fil. L’étape suivante
est l’étirage. Son but est de transformer le gros fil de coton obtenu
dans un premier temps, en un fil plus fin, et plus solide. Puis il faut
tordre le fil pour obtenir une mèche. Cette dernière devait être testée
pour évaluer sa résistance. Le coton passe ensuite dans deux
rouleaux pour obtenir une matière moins épaisse encore. A chaque
opération, le fil prend des torsions pour qu’ils soient de plus en plus
solides. La tâche de l’ourdisseuse consiste à disposer les fils dans un
certain ordre pour former la chaîne. Ce travail est assez délicat car le
résultat dépend du travail du tisseur. Après toutes ces étapes, la
bambrocheuse est chargée de remplacer les bobines terminées par de
nouvelles. Puis, les « continus » fond les trames.
J’ai seulement éprouvé une joie totale à l’arrivée de nos soldats
libérateurs. Enfin tout est fini ! Et je ne regarde plus en arrière.
La finalité de ce travail était de créer des courroies afin d’entrainer les
machines sur des tapis roulant dans les mines.
Une résidente
« Les Ouvrières de dans le temps »
écumoire.
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Bon appétit !!
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Une résidente
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Témoignage…
-
J’ai vécu ma jeunesse de 13 ans à 18 ans sous l’occupation.
J’ai vu l’armée allemande à l’arrivée et au départ.
A l’arrivée, les soldats bottés, casqués sur automitrailleuses
mutilants.