Fasc. 2 (PO 63) - Patristique.org
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R. GRAFFIN F. NÀU Professeurs à l'Institut catholique de Paris PATROLOGIA ORIENTALIS TOME XIII I. II. III. FASCICULE 2 N° 63 HOMÉLIES DE SAINT JEAN Chrysostome. Quatre TEXTES MONOPHYSITES: HOMÉLIES D'ÉRECHTfflOS;FMGMENTS DE TIMOTHÉE jELURE, DE PHILOXÈNE, DE BAR HÉBRAEUS. HISTOIRE DE NESTORIUS, d'après la lettre à Cosme et l'hymne CONJURATION DE NESTORIUS CONTRE LES MIGRAINES. TEXTES SYRIAQUES ÉDITÉS ET-TRADUITS PAR F. NAU BREPOLS DIVERS; EXTRAITS de Sliba de Mansourya. I. HOMÉLIESDE SAINT JEAN CHRYSOSTOME. MONOPHYSITESHOMÉLIESd'JÉrechthios FRAGMENTS DIVERS; EXTRAITSDE Timothée ^Elure, DE Philoxène, DE BAR HÉBRAEUS. Histoire deNestorius, d'après la lettre à Cosme et l'hymne de Sliba de Mansourya. CONJURATION DE Nestorius CONTRELES MIGRAINES. Quatre M- TEXTES III. DOCUMENTS POUR SERVIR A L'HISTOIRE DE L'ÉGLISE NESTORIENNE I. II. Quatre TEXTES divers; BAR HOMÉLIES DE MONOPHYSITES EXTRAITS SAINT JEAN HOMÉLIES DE Timothée CHRYSOSTOME. FRAGMENTS d'Érechthios; jElure, DE Philoxène, DE HÉBRAEUS. III. HISTOIRE DE NESTORIUS, d'après la lettre à Cosme et l'hymne de Sliba- de Mansourya. CONJURATIONDE NESTORIUS CONTRELES MIGRAINES. TEXTES SYRIAQUES ÉDITÉS ET TRADUITS PAR F. NAU BREPOLS 8 Nihil obstat, R. GRAFFIN. PERMIS D'IMPRIMER Paris, le ii Juillet 1916. H. ODELIN, Vie. gén. Édition tf Tous droits réservés Réimpression anastatique originale, Paris par Brepols, 1917 1993 QUATRE HOMÉLIES DE SAINT JEAN CHRYSOSTOME SUR LES TENTATIONS DENOTRE-SEIGNEUR ET L'INCARNATION MANUSCRITS British Museum, Add. UTILISES 17212, du ixe et du XIXe siècle (A). 14515, de l'an 893 (B). 14727, du xun siècle (C). INTRODUCTION 1 Le texte grec de trois homélies de Nestorius nous a été conservé sous le nom de saint Jean Chrysostome nous pouvons montrer maintenant que cela tient à ce qu'il avait imité son prédécesseur au point de reprendre non seulement des idées analogues, mais encore des phrases presque textuelles et surtout le même inciplt 2. Où saint Jean Chrysostome avait écrit Le soleil, lorsqu'il brille sur la terre, mes chers amis, montre puissamment sa force. Nestorius écrit xal icpôçfyâç g£ eSiaçwnreuwv, HXioçph ûwèpyra irapajcrfyaç, [A£T<xvt<7TYi<7i vuxt«, touçuirvouvraç lyetpeixal ir<xpa&$«<uv epyoiç. C'est le même incipit et c'est la même idée qui est paraphrasée longuement par Nestorius; aussi les copistes s'y sont trompés et ils ont mis les trois homélies de Nestorius au nom de saint Jean Chrysostome; l'un d'eux a cependant remarqué que les incipit des deux dernières ne figuraient pas parmi les incipit des homélies du grand docteur de l'Eglise et c'est peut-être pour cela qu'il les a amputées, pour n'en former qu'une seule munie de l'incipit authentique "HXtoçp.èvuwèpy-farcapajutyaç. Cette homélie unique, formée à l'aide des trois homélies de Nestorius, a été éditée parmi les œuvres de S. Jean Chrysostome, mais les 1. Nous en avons donné la première édition complètedans Nestorius, Le livre d'Héraclidede Damas, Paris, 1910,p. 337sqq., d'après le ms. grec n°797de Paris. Les trois quarts dutexte grec, découpésdansles troishoméliespouren formerune seule,sont édités dans Migne, P. G., t. LXI, col. 684. Nousavonsédité aussi dans la Repuede l'Orient Chrétien,t. XV (1910),p. 113-119,les portions du texte grec omises par le compilateuret qui permettent, en les ajoutant à l'édition Migne, de reconstituertout le texte deNestorius. 2. Le Père Garnier a déjà écrit Nestorius Chrysostomistylum imitari mmmo studioconatusest; cf. Migne,P. L., t. XLVIII, col. 1156.La présentepublicationmontrera jusqu'oùallaitcette imitation. 116 INTRODUCTION. [6] éditeurs l'ont fait précéder de la note Nugacis graeculi opusculum. On pourra contrôler la vérité de ce jugement en comparant la version de saint Jean Chrysostome que nous allons éditer, au texte grec de Nestorius. Par exemple SAINT JEAN CHRYSOSTOME. Nestorius Pourquoi lui dis-tu de se jeter de sa propre volonté? Y a-t-il un homme qui se tue de sa. propre volonté et qui demande le secours de Dieu? Dieu ne secourt pas ceux qui se tuent. Si le mal vient nécessairement sur quelqu'un et qu'il implore Dieu, il en recevra du ~elui du secours, secours, ma^ mais telui aura attiré le mal sur lui-même qui repousse le secours de Dieu de près de lui (II, 15). î (p. 849-50). Je sais que les anges ont reçu ordre au sujet des hommes, mais pas lorsqu'ils se jettent dans les précipices et pas lorsqu'ils meurent le voulant ni quand ils mettent (Dieu) à l'épreuve sans besoin. Car celui qui se tue lui-même et qui demande à être secouru, persifle } la promesse divine; il tente Dieu, s'il (l')excite (à venir) à son secours comme un railleur il l'irrite en se tuant et en demandant à être secouru. Celui invoquer Dieu, qui estpousséala|p»erjeipeut mais celui qui tombe volontairement mérite de périr comme s'étant donné la mort. La et juste parole (suivante) est raisonnable de croire, à la vérité, en Dieu, maistïe rie ~3 pas courir avant le temps aux périls. Nestorius aime les mots qui font image ÔéaTpov, àô}.?)ôpia^êo?,*oyi<jp,ov il a recours, pour frapper tixov, ti tpuyaç' o^axaç toùç fàorpua;tyjç <pu<7£w< v\GûVk-tityiç davantage, à quelques réalismes osés àç yàp ttjv -rra-pôévov oyxwcev, ô f/.vY)<jTVip où <7UVY$ei. sti yàp f$péço<; ô SecTCO'nriç aÙTÔ8&[A''£tv uicàp^wv, s-rt to tôv to&ivwv oixûv êpya.<roîpiov il accumule les synonymes \jM eTnXaGwfxsOx icàtoiç. pi "k-fày7rapaSâ>(x.ev àywvaç. \yhcr^w^svIv âpT,<rrîa. mais toujours les phrases sont soigneusement équilibrées et les mots sont choisis et disposés pour Sti tô tûv à&vovoixGv l'agrément de l'oreille, quel que soit leur sens tôv àvTtxot'Xov TM^taêoXto èçeSpeuovTa elj^ev^uvajxtv àcTpàicrtov orTpaTYjyixTjv. èpyaaTvjptov, Si l'on ajoute que Nestorius était doué d'un physique agréable 1 et d'une voix claire et féminine, on comprend que ces phrases sonores, débitées d'une belle voix de ténor, aient pu avoir du succès « beaucoup qui venaient à l'église ne le faisaient que pour entendre le son de sa voix 2» 1. « Il était jeune, roux, avecde grandsyeux et un beau visage; on aurait dit un secondDavid.» »Lelireà Cosme;cf. infra, p. 280[170]. 2. Ibid. INTRODUCTION. [7] 117 Les homélies de saint Jean Chrysostome, dont nous allons quatre éditer et traduire la version syriaque, sont conservées dans le ms. du British Muséum add. 17212, fol. 5M3V (A) La seconde et la troisième figurent de plus dans les mss. add. fol. 126V (B) et 14515, add. 14727, fol. 58V (C). Les trois premières à celles de correspondent nous éditons la quatrième, sur l'incarnation, Nestorius; à cause de l'importance christologique du sujet. Analyse des quatre homélies. I. La crainte de Dieu est comparée au soleil. Parce qu'il avait perdu la crainte de Dieu, Adam a été vaincu par le démon et Dieu a dû descendre pour lutter contre ce dernier et le vaincre à son tour (1-5). C'est par la nourriture que Notre-Seigneur a commencé la lutte, parce que c'est la nourriture qui a causé la chute d'Adam (6-7). Le démon a dit à Adam que Dieu ne l'aimait pas et qu'il était jaloux de lui (8-11); il a flatté NotreSeigneur (12) qui recherchait la lutte (14), lui a montré un intérêt trompeur (13), l'a poussé au murmure (15). Notre-Seigneur nous a enseigné l'humilité (16) par sa réponse que nous adresserons aussi à Satan (17). Utilité du jeûne et de la prière pour nous fortifier (18) et nous donner part aux dons de l'Esprit (19). II. Le dimanche suivant, second épisode de la lutte (1-2); cette lutte avait d'ailleurs commencé dès la conception et la naissance du Christ (3-7), lorsque Satan avait voulu faire périr son adversaire sous prétexte d'adultère ou avec l'aide d'Hérode (8-9). Ces deux tentatives n'ayant pas réussi, Satan doit combattre par lui-même et cherche à inspirer au Christ orgueil et vaine gloire, comme il l'a fait pour David (10-13) il l'engage donc à se jeter du haut du temple (14). Satan aurait dû le jeter de force, sans lui conseiller un suicide (15). Réponse du Christ (16). Fuyons la vaine gloire (17-18). Réponses à ceux qui nous demandent des prodiges (19-21). A toute époque les justes ont été éprouvés (22); c'est à eux que les épreuves sont profitables (23-24) nous ne pouvons pas d'ailleurs scruter les desseins de Dieu (25-26). III. Nous allons être couronnés une troisième fois avec le Christ, car sa victoire nous est commune (1); elle nous a été révélée par le bon larron et les morts que le Christ a délivrés, car, à l'inverse des rois de la terre, c'est lui qui a combattu pour couronner ses soldats (2-3). Satan veut le combattre par l'amour du pouvoir (4) il le fait monter, ce qui 1. Ce manuscrit comprend treize feuillets, dont douze (fol. 1-8 et 10-13) sont palimpsestes et ont été transcrits ligne pour ligne (fol. 14 à 26), au xixe siècle, avant qu'on ait lavé le parchemin pour aviver l'écriture inférieure. Celle-ci se compose de deux textes latins superposés une partie des annales de l'historien latin Granius Licinianus, écrite en onciales au vie ou au vu6 siècle, a été grattée pour faire place aux œuvres d'un grammairien latin d'une écriture cursive du vme ou du ixe siècle. C'est ce manuscrit, doublement latin, qui a été utilisé, au ixe ou au xe siècle, pour y transcrire la version syriaque de six homélies de saint Jean Chrysostome. La première, sur le fils prodigue, est incomplète; la seconde, sur le jeûne, correspond à Migne, P. G., t. XLIX, col. 197 (Nom. XX ad Anliochenos) nous éditons les autres d'après la transcription. fol. 17 à 26 (A). Cf. W.Wright, Catalogue of the syriac Mss. Londres, 1872, p. 479-480. 118 INTRODUCTION. [8] est, commedans Job, unemanièrede parler(5) il lui offrele pouvoiret chercheenvain à luien imposer(6-8).Le Christ terminela lutte (9),les angesle louent(10)et nousdevons lutter à côté de lui (11); d'ailleursce que Satan prometest trompeur; les hommesconserventleur libre arbitre (12),commele larron, Matthieuet la courtisanel'ontmontré(13). IV. Toutpouvoira étédonnéau corpsdu Christ(1), non pas à la naturedivine(2), ni au corps seul, car nous ne disons pas Dieu sans corps, commeMarcion,ni un corps sans Dieu, commePaulde Samosate(3-4);le corps nous rapprochede lui (5-6).Il convenaitd'ailleursque nousfussionssauvéspar le corps et que le Christ mourût,prémice desbiens qui nous seront donnésà la fin (7-9).Réjouissons-nousde ce que notre juge nousest consubstantielet ne nousdemandeque bonnevolonté(10-11). Après cette première partie, destinée à faire connaître des œuvres de saint Jean Chrysostome dont le texte grec est perdu et la manière dont Nestorius l'a imité et plagié, nous ajouterons, dans une seconde partie, des textes d'origine monophysite, empruntés surtout aux œuvres de Timothée ^Elure qui roulent tous autour de Nestorius et de Chalcédoine et, dans une troisième, deux histoires de Nestorius et une prière pour guérir les migraines par son intercession; tout le présent fascicule est donc encore consacré à la question nestorienne. La seconde et la troisième partie ont chacune leur introduction, p. 161-168; 273-274; 287-288; 317. Nous tenons à avertir que l'on trouvera, dans les textes écrits par les hérétiques, les idées et les erreurs des monophysites et des nestoriens dont on lira l'exposé synthétique et la réfutation dans le traité de Verbo Incarnato du cardinal J.-B. Franzelin, editio quarta, Prati, 1893 voir surtout les chapitres n à v, pp. 180 à 386. 1. Je remercieM. E. W. Brooksqui a bien voulu collationnerles textes sur les manuscritsde Londres. F. Nau. JK^Vo/ ^o ) <» S^ v^»-^ •vaX»^o s^oiaio^-o ^Jbo A fol. 18 v° b. Jboju» ^SloJ^oo ~TdjJLao ,u.t1 JL~~c< )~iol )c~)~s~a~)L~)jL~A ~e jLm-JL~ ~o~o~o ~°'o 5 .y jL»jâAoeo °~r-. > ..JjL^itoiioj ia^ô^ JjJL» J^suls I. s* Jo^Ss Ji..No .po/ 1 ^j f ) K^^ 1 vôf, (Laoiu* ^0 ^«^j )L~~ c>\ )Looi K^0 J001 Ji^ww Ôu^o^ô )~9 ·~ rV>% 5 ~ajo «^o `~ J-»' JLio f JcUt )>o n ^j» >*?^ ^^H, j-^j,, VnA* |la_X_ )~j~ o< JJ~J~ J.o 10 Jt-» JKjJLd iY,niT o~.a.9~.o ^s^oKio Jm^ \"io '~1,oo ~o .~j~Jk~o ) .JîV*; oi»oin1 -> Jjoîo Jjtaj ) i » Naâ )Ljoi .oipoj (jlo;o2l^ *ENSUITE,DE JEAN DE CONSTANTINOPLE, SURLAL UTTE DE NOTRE-SEIGNEUR AVECSATAN 1. Le soleil, lorsqu'il brille sur la terre, mes chers amis, montre puissamment sa force. Lorsque l'obscurité cesse, qu'elle est devant lui et dissipée 5 disparaît, les voleurs les routes et se cachent, les animaux méchants quittent se réfugient dans leurs antres et se taisent, la création est réjouie par son rayon désiré et l'homme sort à son travail et à son occupation jusqu'au soir, comme David l'a dit aussi'. 2. Même lorsque la crainte de Dieu brille dans l'âme des fidèles, l'obscurité de l'erreur est dissipée devant elle et cesse, les mauvais to démons, comme des voleurs, s'enfuient et se cachent; les passions du péché se reposent dans leurs antres, comme les animaux, et l'âme se délecte et se réjouit dans la lumière de la vérité; elle s'occupe du travail de la justice et elle obéit à la loi salutaire 3 de son maître. 3. Telle était au. commencement du chef de notre race, Adam, dans le Paradis; le Créateur lui l'occupation 15 donna une domination redoutable et un grand pouvoir sur tout ce qui appa1. Saint Jean Chrysostome a traité le mêmesujetdansla 13»homéliesur saint t. LVII,col.207;cf.t. LVI, col.661-671. 2. Ps. cm, 22-23. 3.Litt. « au salut».MatthieuP. G., » A fol. v°b. 18 120 SAINT JEAN CHRYSOSTOME I. [10] A foi. 1 r° a. oiKjx^d y* oot© JZoào; ^otoK^ )t. .û "^On. oipo )ooi p)lj )â^ ^i. tj^Mj^oii ^au^p y~>l jLt~ ^.9 A fol. 1™) r°b. p o^ .^OooJî A fol. 119 mît; *il r" a. d'honneur parla avait et devint tomba serviteur eut de gloire pas sa création besoin de salut le d'armée des par 1. Ps. Vin, 6. comme glorieux, eut )'? )*^ 10 .yoKioaAj }°^°l ^^âeo 2J^aâ£O9 yP© )^«oj )^j ^j écouté celui oot o*t-a2>oj feuilles celui joot revêtu serpent, de l'honneur était été qui créé revêtu un 5. Mais du Vas du parole il tomba avait qui Tu David la avait qui celui créatures dit le prospérité, de la mort et faible, notre au le moyen du à l'aide comme désert, démons et il a engagé race devant 6. Et parce que notre de la nourriture moyen au victoire ^oC^> "3 notre de vêtement Dieu qu'il et redoutable maître bon lui qui tout, 5 (<jto\y)) ne laissa figuier. fût méprisée il ne et ne permit pas que son image libres enchaîné le fils des par le tyran; qu'â-t-il il a avait humilié notre était l'adversaire, caché, race, qui vaincre sortit Joot 3. \t» A. Ms. souffrances des 06, ô se perdre son secours de pas Parce que revêtu secrètement priva fait? des )oot .1^> :V»? oo't-û-jj JLm) | oi-^oj/j ot^ftvi; .otojh )j-j .j^p^t JK^âe^o .yladj^ >^oaàc .©pais )V^^Ï fJ^^o .^o^fsSi^xl J>^pso ,tmiA ^9 *3 ^Sli ooto t-^> 4. Lorsqu'il de sa jaloux aux ^JU) >.)^>J ^Ojo rendit soumis Jooto 1(-a-»;j; ov^. le de gloire*. était qu'il parce et il fut puissant le devint et ^e ^o^e$ JJ^aol^e 2. ^aîL», l'honora et vASJO <^9 ot^ja-rj .001 ) »m<> ^aV/ JI9 1. V^ûji» |Ê-^5o A. joot ott )-ù^» '•fe^Kàl .Jl^V) ^ota^^yj p^»v ^»|^ ^ju»/ j^9O^ v-^o ioot -.v^VVv^ •* ooto )K^A9 ^09009 3)>r* | K«)Lxqj) ,i Jd^M afin oot :j«eGuw»9 d^J^, \^io du corps vous toutes qu'il l'avez a cohortes faute avait Notre- et il jeûna avec Le vaincu. entendu, les première de l'arbre, jeûne le combat des été adversaire, principe terrasser de le notre chef justes. causée, Seigneur quarante pour notre to adversaire, par notre notre voulut chercher jours. A cette vue, celui 15 lre HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [11] *J° y*l l«M$Pj pot vpi-45 •^H» K^Pt; VM>/ -Jo^J .)~& ^^asjiaô s Im| piV-4 )~o~; Jv> ^oomj )^>JiL^ .~u jL~c~~ 6 I >.t^ oot JL%J^ç 3Mpi|; .{~ ~to oC^ ^S^ô J^cu*? ^/o ~H, Ot~ 1- ,l. .<L~~ <«o vjo Jbo :J^xl.f y*>fo j v>•>.* pojj» JîJL( oom..) j°> a» .Jj<^Jl t~JJ~Q~~p ~t .0~ ^j^ao <oi 4 .<^ )os~! ~o..J4:6! Jlîa^u^ o^ .JVJ- ~0~ ,~o V> yH» -JKIïl^ y^l oiNvi^dV 121 .3 ^otoâcu.^ y^ )oAio ..y^o valait JjlM ji, ;JotSiv; ^oo :^o J;oi ^^J»icuifx^lyopoil|l? vqjls ^m, ^om-M^o jbtX; *s*oioy)b 1. |Las| A. 2. ^U A. La copieporte seulements£^A.ou-h3v^op >fa3- A fol. 19 v° a. 4. ApresV» il semblçmanquerun ou douxmots. c v •••'•" *'•' tr quilcombat ^a%ait de srapprocl«m de M, panée ^u'ilm^qu'il? nléfetit ipâs A fol. 19 sujet à la passion deiàïfaimiîll doniïa likiiauicbtebat^etiilit que sm; corps eut faim. 7. Le tentateur s'approcha, parce qu'il lui avait laissé croire qu'il était un simpleifeomme^etàl-liii ':à&îdm.ticses:ik Fih '^eDmu^àU que Ses f terres 5 .êeviénmnt:M$wMl. ^Haraii trompeur! Çesè œmméanir? q^iba iatté Adam ,J. êaiïs 1 :Paradis; et-:c'es~omme arnu~qu'ibaRconspiiM "1.If. le^aradis^ CauGhdst h.J., ètsc^sfe^omme ami êe dire; qixe Je^pierres^devinssent du. pain. C'est par la nourriture qu^ii a Combattu ^dam, ,et «'est par la nourriture (qu'il a combattu) le Ghris^ g. G'est. comnie^un boii; conseiller 2 qu^iks'est^ approche d3Adëmv c?e st, commes'ilavaife ^itié de 10 lafaimde^oire-Seignëur^u^ra;sollieiAéi-:9. ihzàù^Adam^mvém, Meu aditquevomnemMngèrezpas^e timsiles arbres dmparmlds^Es^-cé là Mmour.de €>ieu^qui ne fait pas participer sesamis auxMens! iM^appelé?fils des libres et il trasoumis à^ l'observaneesdetl'arbr©; il t^a. fait son image et il t'a enfermé sous la loi mM*donné pouvoir sur tontM il t'a mïerdë uniarbre. 15 II t'a gmtifié"de sa parole/ bommeunïïam t'c,a:.défenùuJa::RourritÜrè., comme un ennemi. En quoi esi-il lésé si^oiïs mangez del'arfcre? S'il estfeon et A fol. 19 si, vous êtes créés pourrie festin (nuptial), pourquoi? défen^ilf- que :fene v° a. 1. Matth.,iv, 3. 2. Litt. « conseillerde bonneschoses)».^3^Cf. (3en.vçri,>l r b. 122 SAINT JEAN CHRYSOSTOME. I. J t v>\ jl s^x^ .oot ^ô« on\yi\ .Jju*^9 .Jloào; 7^dLiôl/o .Jk£*o ..)Lae^y\ |ooi ot» od[o\] JLaJL* A fol. 19 .pô/o rb. Jjuj 9>^ oj^ ^Kji/o .)Lu>9ad Jï; y^*o J^cu.99 3. Vy A. 001^ JâojV» 4. A. .^0*4^ .ou* vo^dl; p .otA-W |oot b^li JJL. .^09/ |o-^o 5. B*ïa»A. U*> voa^ JKftJLdo yx*+* 60LaoU;o K*3; ^ao P -v}2* 6. o»«L{o A. V-*<* V^^ ^>{ .8^oo^>; U^Oyf Jâp© jl{ «Jooi 5 .i-Jrooô otv>m.y> ^^> )k^ «£>X,^ )-o<u oiKJJlaeLai *a>\2>l\ V- L*4 ^.9 yio; "^oj )Ni'^ff>t o^oj 2. cet A. *>àok-*f .K-J» ^d) vpo Jl/ l^f^d Jlajb Wif^y^l 1. ^fi* A. 8, }«^oo;3* A. Iv^aiA »mS ^j v-h^ otJ^adJ^e; 3U*l JI .0UbXD9Od ^X^ JJ Jks^a vJo U^^l Jo£s? J>^9 Jjl~j [12] +*o\\ *l y~l °H° 7. "JaoL/o A de vous, pour que vous qu'il est jaloux vous c'est pour cela qu'il a dit si vous mangez, ne soyez lui pas comme Fa-t-il créé? car le Bien ne donne la mort, Si cet arbre mourrez pourquoi ne vous permet-il de vie, pourquoi fait pas le mal; et si c'est (un arbre) pas est de cet arbre d'en manger ? Il est bien évident pour les que la nourriture 11. Lorsque l'enfant eut obéi au conseil le bien et le mal. » dieux sachant délectes de ses fruits? il ne trouva du méchant, seulement il il ne fut dut couvrir pas sa nudité 10 10. Peut-être pas ce qu'il comme Dieu, avec cherchait mais, ce qu'il et il perdit en place de la gloire avait qu'il s non avait, des feuilles. avec ces flat10 aussi Notre-Seigneur pensa qu'il tromperait il vit que notre nature était plus honorée de Nôtre-Seigneur, teries. nous avait attiré sur par la transqu'auparavant, que le décret de mort, qu'il était donnée, du précepte, était supprimé, que que la vie immortelle gression sous une certaine et il arriva et les souffrances la maladie cessaient; 15 le salut il résolut de renverser dans son envie, qui avait lieu et, apparence le prede Notre-Seigneur, comme il avait perdu pour le monde par le moyen s'était 13. C'est de la même manière d'Adam. mier de la maison qu'il Il encore de Notre-Seigneur. de celui-là s'approcha par ruse, qu'il approché et lui dit l'aider ami le conseilla comme s'il voulait un visage A fol. V,9 lui montra v°b. 12. Le perfide A l'arrivée 1. Cf. Gen., m, 3. i« HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [13J .J,OU» Oi\ «^ ~Ot, J~ .4o~1 10 .JoîSn n^, •U-^ j^ ^O jLû ^2A^t ~o~o JI! .JL:u! ^o,, p?/ ~o;ot-~ j~~ J,AOI Lia ~~o ~< 2. <a*a«oA. .)o^; kl/ 1 OI~~ ~9J! JOOI .pè/ 06. y^\ j^ jK^o ^cou 1. coiyL/ A. V^O .J^iOJl fk~*>, 123 3. \i* -Jo^5 Kj/ w~ ~O c^ v/ ^oêo CUOl! .).0 A fol. 20 r° a. A. Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent du pain II récita ce Si tu es le Fils de Dieu, comme il l'avait entendu de la voix du ciel, il pensait en, cela. Comme s'il avait pitié de lui, il lui conseillait l'enorgueillir Dis que ces pierres deviennent du pain. 14. Notre-Seigneur ne voulut pas mettre 5 à jour l'artifice de la tromperie, pour ne pas l'effrayer et lui faire fuir la mais il se lutte, livra au combat pour nous enseigner la lutte; il vainquit et il nous rendit tous victorieux; il l'apprit à ses disciples et il leur' dit • ceAyez confiance, je l'ai vaincu2. II a lié le fort au milieu de ses soldats dans le désert et il a délivré les captifs. 10 15. Dans le désert, privé de Satan voulut tenter Notre-Seinourriture, gneur par le murmure. Il pensait en effet « De même que dans le désert j'ai amené Israël à murmurer contre Dieu et l'ai fait adorer devant le veau je ainsi je tromperai aussi Nôtre-Seigneur, l'amènerai à murmurer je contre Dieu et je le provoquerai à la en disant Si tu es le Fils de Dieu, dis 15 que ces pierres deviennent du pain. J'ai entendu certes une voix qui disait • Celm-ctest monfils et mon ami*; si le témoignage maintenant, porté sur toi est vrai, implore ton père et qu'il te donne du pain. Pourquoi te tourmentejA fol. t-il par la faim? Qu'il montre son amour envers toi comme un r° a. père; s'il 1. Mattl,, xv,-3. 2. Cf. Jean, xvi, 33. 3. Cf. Matth.,xn, 29. 4. Ex., xxxn. 5. MattI,, nh 17. 20 SAINT JEAN CHRYSOSTOME. I. 124 h^ll wOI J~ 0.I0I! »O|^KjlJ JjL^OJLÔ Ji( .JjuV* 4)-^ ^N^ J-N^ J^JJ .J52! J-^H> J*^ A\^s 1^ )v> JK-^oo JoiSs, V*^o« t^^0 .Vio/o JjKiioa^ )joi5aa 1. 1> A. y~l '^«0 .orpU 2. ^Si; A- -'°^* ~;<o O0Oaô y^zoo 5 :o~ Ï&1 .yoouM ^osù; ^o oi.v>o^\ V* 'AâIj* JK^^v^ sm^ .^j-» Jbo <*=>? ^^» 5otao\ ->o .opo^.9 W^ v^Vs^! Jl; «Ka/o 3. U"« A. .06, dioaô ^aiCL» L**ï* Jooi JJ; JNAa^J-ia^ oVA* op OiS^» )joi JoiSs; \p° ^*? ~~)~t~fo Jooi Jlj o-Ka ^o ^l )~~ ~)L~o J~ Vàojj jU %^> f~c~~ ~oo< )~ 01^; Jlo ~Jt .J! vJLlfj JJ*O Jl» î|lfl%^ ;< t~ït [14] *l M -.1*^ ^° yooC^ Ua^ 10 ovnàoo >j ..JaeL»j Kaia^o 4. M^*A. 5. P>«^oA. et qu'il ne t'écoute, on saura que tu es en vérité son fils; si tu l'implores Celui-ci est mon fils et mon t'exauce pas, menteuse est la parole qui a dit ami. » (et) qu'il ne convient 16. Notre-Seigneur, pour nous enseigner l'humilité, et pour faire connaître que la vie 5 pas que l'on se glorifie du pouvoir qu'on a, car Adam est mort après avoir véritable ne vient pas du pain seulement mais que la vie véritable après la manne « mangé et Israël mourut l'homme ne vit pas seulement de pain, II est écrit est la foi en lui, lui dit de la mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu2. Dès la première prise il lui ferma la bouche à 10 lutte, il détourna la main de celui qui le saisissait, et 17. Nous aussi, disons cette l'aide de la réponse sur la puissance de Dieu. Ce n'est pas de pain vers la nourriture parole à Satan lorsqu'il nous attire sort de la bouche de Dieu. Celui-là a que vit l'homme, mais de toute parole qui les désirs, coutume en effet de combattre ceux qui jeûnent, il les pousse vers 15 « Tu as assez tourmenté et il dit il les conseille, comme s'il compatissait tomber malade! » Et il ton âme dans le jeûne mange et bois pour ne pas la vieillesse pour amener les (hommes) parfaits prétexte la maladie et il cite 1. Cf.Exode xvi et xxxn. 2. Matih.,rv, 4, 1" HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [15] ~0< ~~0 ,oi\ ->o n\ ^ljo )0<M 5 ~JL.0 ol^j .2'-QJ)~ )o<~ ·1, Po ~J~ ~5.s <*k^ lU-ao-^» j ~r (~00~0 J);0<JL~ joio ..)Ljuj/ t v-* J.^L- ),\tAa ^w'i. .{oC~ ~~JJO )o,0 JJ~<io)b~eo )J~<~)L~; J! )~~0~: 4~)()_ J.œ~ .~1.o j 10 ~l\ ^oj .fjo^j! ~~0< .~OOPQ~J *oaV/ t ou>; .^jujlû j~, .0~1~ ^2tM/ ~,3~ ^io;nv ^ai, ~JL\i~ ~~A~)~~ t^oioK*; 1. u.^ A. 2. ^as^ A. à la fin de la ligne. Il y avait Jouais JU-* Jlo^jo ^k-wj ^oio .)cL; J~~ J^ow J-^jao 3. u»<^û3? sans doute t^j A. G^xb, yoou^ 4. JL~O~ )~0;; )~ ~OOtAoJ~O~~~J; JLU~ ^-hoKdI; H !l»? qui a été porté v^? ^ûoîKio jio~~O cl^ JJ!Ja. .~J. j1. '.001 Ca.r~. ~1. j-boo, ^x> ~9 ~0< ~ll ~~00~ JJO '-Q.:)).J .C~o ^^Jb^xxa^ A fol. 20 r° b. ) ~= J.9;.J! ,a.Aa.9.J! r~ jij .^Xi, J;l/ oC^ ^Kj JJ .otZa^u .~OOt~Ot;~0 I^-iuaj •V-*o/; sfloa\a,a 125 plus A. loin. ^^io \-JL~ 5. A (.sec. m.) ajoute 6. »^ A. «û-^? à cesser leur course. Puisque donc nous connaissons sa ruse, ne lui donnons pas place chez nous, mais fortifions notre âme et armons-nous contre lui par la veille et par le jeûne et disons l'un à l'autre, lorsque nous désirons manger Ce n'est pas de pain seulement que vit l'homme. Répétons encore 5 la parole du bienheureux Paul qui dit La nourriture ne nous sert à rien devant Dieu; ce n'est pas en manyeant que nous valons jAus et en ne mangeant pas que nous valons moins; le ventre est pour la nourriture et la nourriture pour le ventre, mais Dieu rend vains tous les deux 18. Par le jeûne et la prière, nous acquérons une force cachée, à l'aide 10 de laquelle nous combattons contre les démons invisibles. Lorsque les athlètes du monde descendent au combat, ils nourrissent leurs corps avec les nourritures profanes 2, et ensuite ils descendent à la lutte, tandis que les athlètes de l'esprit se fortifient contre les démons par le jeûne et la prière. Lorsque les athlètes profanes 2 descendent (dans la lice), parce que leur 15 combat est corporel, ce sont des nourritures corporelles qui servent pour leur à combat; quant nous, parce que notre combat n'est pas arec la chair et h mais avec les sang, chefs et avec les dominateurs, et avec les esprits impurs qui 1.1 Cor.,vin, 8 et vi, 13. 2.Litl. « du dehors». A fol. 20 r b. 126 I. 1j^dAoo )>irt.. SAINT JEAN CHRYSOSTOME. JL* .jLàa* JKjlJLs LJi; A fol. 20 v° a. 20 ,'y> ^S?\«> ^c£t J99 ^>o iN i> \po n*°>v>soDa^aâ JjLda^ Jjoi \^io • Jio-a-.jjj Jul»V* nn\ .Jla^j-so ^oioVJkv \ooCbo va/ j){ :jLoj J| ff)ftv>i ^*>oo\ ^•yni; IJLaJLo fafiSoi ^o v«pol{ JLjiaâo V^ s^/ ^SlmKj )cL>9 ^ud'^ ^P° )inv> Jboo« J^{ )°^ \OVaJj Jl ••*•*&}° V-<^ »^i >Mfli ot^)^ J-^o'j ») °^ )^»oiabe JL^« Jjuû» U*>f±>')oC^ .JLa.0^09 ^OtaâjJ ^kâLj fil *^l r^01? .v-o*t-2> y^jN/ï jL^« ;a,N .)boo« ooot; «J^oiJua ^a^o 5 yOj^oN ^JS Q-Lûo/o Ol^iO^ >yaA^o|) yoKj{ U «^N» :)oi^s «^ojjo J)Lu^9 U^V? ^JLm .ôt^vyo a^^paS. yo+ûç& ^±**jl J-ioop Jia^axoJLa 2vaslcL£*t CL^» 3yOcL^d ^3U3O yOCL^* ^JLSO jjJL* )– oV ^o^o Qt^x'S;» fi Jio^îO J^oo* ^o )xûKioj *t->v JJ/ .jlo^o^o [16] ^j{ Jotjjlo ^e ^O|j -.4JjiO_*j> )-Jl2J 10 «f^ooj t- M-^°! ] 1. Onne voit plus que •=&»à la finde la ligne. 1Izjto».?J*ûj^nx>A. 5. ^3|o A. 2. ^Loaik A. 3. >po^aA. 4. lslfc-»oj\la9 Afol. :o5o/if 20i 50MSZe ciel*, une force cachée nous est nécessaire, laquelle s'obtient v°a. de lutter contre ]par le jeûne et la prière. Car nous ne pouvons pas entreprendre nos ennemis si nous ne nous armons d'abord par le jeûne et la prière. C'est Paul nous ordonne et nous dit N'appesantissez pas pourquoi le bienheureux vos cœurs dans l'intempérance (à<yama) et Vivresse, mais revêtez la cuirasse de la 5 justice et chaussez à vos pieds la préparation de V Évangile; dans toutes vos prièî'es et toutes vos demandes, suppliez toujours en esprit afin que vous puissiez ainsi éteindre tous les traits enflammés du Méchant 2. 19. Le jeûne ne nous donne pas seulement la force contre le Trompeur, mais nous recevons encore, par son 10 moyen, les dons de l'esprit. Moyse lui-même n'a pu recevoir la loi de Dieu avant d'en avoir acquis la force par le jeûne, et Dieu, pour faire connaître que l'âme de ceux qui jeûnent possède la nature des anges, fit resplendir le visage de Moyse3. Efforçons-nous donc, nous aussi, d'acquérir, par le jeûne, la volonté des anges, pour que notre âme se purifie par la veille, que les démons s'enfuient devant elle et qu'elle reçoive les dons de l'Esprit de la 15 A lui la part de Notre Sauveur, qui a vaincu et qui nous a rendu vainqueurs. gloire et l'honneur dans les siècles des siècles. Amen. 1. Eph., vi, 12. 2. Eph.,vi, 13-16. 3. Cf. Ex., xxxiv, 28-30. 2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [17] œx*aàv&& Jb*a «2i&/tài ré^Cnr&Q .r~~M j^l 3vpe! ^àoa*o <vj\ f> S3LJBQ-J) ~3~~ otlasjj 5 .5-01 )~ j 4 o~,as~ JLfoCS.JLpi Joouj >sK\v>fli^ \i«^oi J~~ 0<~S; jJ! ~=~~j-j' 1 ° ~~) .)o0t °'~o .)b$<) l ~l;.o j.)0 .)!.m. d ooto j .ï~.t De Saint JEAN. ~i~ JL~O ^>hv> ^\Ao ou*^u Jiaa>^ )JL~C& 6~!1~0 .001 01'r t ~0 ) 1.`.7r~ Al~r~ ~o<c~. • • 0 .JLt~O ~C~; ~0; DEUXIÈME DE NOTRE-SEIGNEUR AVEC SUR B foi. 127 r° a. -=_ 0 OtAoJ~JL; ~as 3. ^>o^j A. DISCOURS 10 ~~0~ ~o ~e~~oot r .~OtQ~CEU~t-00~ ~t t · 1. u»au»|a*/C. u»a*£au»oP^-û*j· «^-j· ^Uj oot A. 5. 00»A. 6. v**jû^oA. II. o ts~O; otJLULc ~~0<~j' Ji 1 ~3 cx>0~~ Càob4 • ~;a.) J">»*> »~* OtAoJ~~ j .JL~ ~w~ww~0 voAO~ v^! jLXs ~?0; Jja^J .~01~ <&~3~ J.JL~QA 4o~1" 0Ô8 1c&&2€w»rgfrtf&ajia J^ào^û 1.®riV~w~e~~ v 127 LA A- 4. K^û*, LUTTE SATAN. 1. Dimanche passé, nous avons pris une première couronne de la victoire de Notre-Seigneur; aujourd'hui, en soldats courageux du roi céleste qui rend 5 ses serviteurs victorieux dans le combat, nous venons prendre une séconde couronne de la lutte de Notre-Seigneur contre Satan, lutte dont l'aboutissement a été la victoire et qui nous a tous couronnés dans la victoire. 2. Prédonc notre ouïe être de ce second combat parons pour spectateurs (àyév) et pour que Satan soit foulé aux pieds parmi nous comme au désert. Car 10 celui qui l'a lié dans le désert et qui a arraché le butin à son pouvoir est avec nous et il nous fortifie contre lui pour que nous le vainquions. Il a été enchaîné en effet par Notre-Seigneur et sa possession est pillée, comme il a » B fol. r a. dit Personne n'entre dans la maison du fort s'il ne commence par l'enchaîner car il a enchaîné le fort et il a pillé son camp et il a donné courage contre lui 15 à ses disciples en disant Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde 2. 3. Le commencement de la lutte de Notre-Seigneur contre Satan, ô mes 1. Matth.,xil, 29. 2. Matth.,xxvm,20. PATR.OR. T. XIII. F. 2. 9 127 128 I. Jl/j JjloÎoS .Jv» ^^)io ^^laj; SAINT JEAN CHRYSOSTOME. .Jooi J^Jd Jjl^> ^NSol .~o«a- )L^4 ou-2U ^°'? t3 2)^^oK^f J<* .3JJLua v-h^ jot~ j- (j»^ jL~e \iMft.\ V^/? l OUZO jj/ OU^9 «.iv" Kauv-a ,~O o~ [18] .JJ*4 Vr*> .)<nv<\ I-V^J^ 5 J;o~O ou^eut .otpo ^^on\ JJ^^ ^ou>^ B fol. 127 r° b. l^ooyaeo Jj^D .|-»>o|^ JLpJJbo^ N\yiii ^n^> )o6,JJ JV-^SK jtkJ^ào )K .,riMl Ot^Q> ^»{ .Ol^^d JLi{ c*^ n'a amis, pas tandis de la Vierge, par envie à rendre en mouvement le roi qui eu lieu naître; *.of^» Jbu»oi-s .pô|o encore Élisabeth dans le désert, était à Marie v«OUJU 06, ^^n\i dans mais dès la conception le sein, (Satan) chercha au monde. à la porte de la Vierge, il l'entendit lui dire dire 10 )lai.^ 6^Q^9O9O^ pour Il vit Bénie es-tu Gabriel se mettre annoncer Salut, est avec toi, tu es bénie parmi les femmes. Voici Seigneur le nom d'Emmanuel tu enfanteras un fils, on lui donnera n'aura donnera le siège de David son père et son royaume tendit ^> J^U u*^ wv .>o ILaa.^ 6isoo• ^ir^> ^a*p «-aà.»^a. C 4. AC add. o«. 5. 1^ A. 6. u»joiov^ A. que (Notre-Seigneur) vain le salut qui venait et venir allait seulement )> vJL^On) Jv-fc ^^aào 3. A 1. \i$ay ovu»oAC. 2. |i.ûi.oÊo» C. )Laa^ fcwX* u2uva>v^»o. l^i^a fcsi*^ uû^ x»^ chers ^V9! )tn\ J-oji^o? ^p6{; yONV>»\ J;oVp^ ycu^coo parmi la paix devant pleine de grâces, Notre que tu concevras et que et le Seigneur pas de fin les Dieu lui 4. Il en- femmes et béni est le sein en présence dans le fruit qui est dans ton sein2. Il vit Jean qui exultait 13fol. 127de disait à Jean Et toi, enfant, Il entendit Zacharie son Seigneur. 5. qui i* b. il vit l'enfant de langes et du Très-Haut3; tu seras nommé prophète enveloppé sa naissance aux pasil entendit qui annonçait l'ange placé dans la crèche à Dieu disaient Gloire il vit les troupes des anges qui au plus haut teurs4; (des deux), les Mages dit Siméon, dans et paix sur la terre 5. 11 vit l'étoile 6. Il vit Hérode troublé pour l'adorer. homme 1. Luc, 1, 28-33. juste, quand 2. Luc, 1, 42. il le reçut 3. Luc, I. 76. le ciel lorsqu'elle sa naissance; par dans le temple 4. Luc, II, 9-12. et dit 5. Luc, II, 14. conduisait il entenMaintenant 0 10 ts 2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [19J JL~A~CO ~3~0 "^ûj ~k~~J cti^l JoC^.9 *4-a oiot? J©tf :^j;!ql> Jjcl*9 )JL~ JL*uL&^ :p©| fàbli ^-à. *a ^|> U*à& <> IK-^t lo^o^ Õ ow-£CS>aA .4V9»Kjl*> [odcuv-^]ia^ )^-d k-J^$ )ioj,~m~e ~;J.O *àouk J.*C\A? oiK*» .K-oJJ oi-sj V* U^-sj ^oo^âj ~o~ ~OI .©& «oot Vl,n.,v;>o .oôi .111, ~J~i: 10~! )Vj-^ Jj»va-=> 9t/> .8 JK-oJSs. J1Q.:)J hOt! ~~a~JL~o 10 12 .2~; .5|»^J^«- .t-V ~.à.o .~u! 1wlujm J-0 ouio \^s ~o JUujLa^e^ ))r* J^^oK^ :~cdl! .jbs&àt? }L& Joci v^^ 44Z Qiàj>aA j1.:D JJ.:M! Klt 6o«-^oj9 Jl? .J-^ooj ^Aei A JLa^t ~O~ 3 ~~IX~ O~~OA.~ULJL~ 129 B fol. 127 i v° a. J~ .J.ëot.. oto~a~ ~l ~J! 1. oa.o A o infra lin. B. 2. B om. ov»*» 3. ^.a. A 4. ^L*» A5. A add. ©^ 6. B add. |oet 7. 9. A add. (in marg.) ^0. B. ltûJ^»r>^ A. 8. |&u>©;S C (pr. m.). 10. 11. **t^ A. 12. l-*W Mi A. 13. jo|t» C. délivre ton serviteur, selon ta parole, en paix, car voici que mes yeux ont vu ta la miséricorde* et louait le consoprophétesse Anne, qui bénissait lateur des il entendit Jean disait Voici mondes; de Dieu qui qui V agneau enlevé le péché du monde2. Il entendit la voix du ciel qui disait au Jourdain 5 Celui-ci est mon fils chéri en qui je me suis complu9. Il vit l'Esprit qui descendait sur sa tête sous la forme d'une colombe4. Toutes ces paroles que Satan il entendit et entendait au voyait car il savait que si tout alors ? Dès 10 mie divine, nies et qu'elle sur Marie, enfant. 15 la conception tandis qu'il sans conçu était de ce que je il dit pureté, l'aurait 1. Luc, 11, 29. vrai, notre était le frappaient comme des traits, était détruit. 8. pouvoir Que fit-il il chercha à rendre vaine l'écono- Sauveur, son Sauveur, le sein. dans Il vit et il pensa mariage, que cette était difficile à croire il sema fût pour qu'elle Car la loi ordonnait de qu'il de notre sujet cela dis que lui dirent et d'adultère, 2. Jean, 1, 20, 36. chose qu'elle soit la loi la et fût effet que mise la un mère mauvais pérît Judas est tombée ta brûlée6. Satan condamnerait Vierge qui avait de faciles calom- à à mort. Thamar, 3. Matth., m, 17. une prêtait les Juifs chez adultère l'adultère lorsqu'ils Emmenez-la, accusée censée en bru, pensa à mort. 4. Matth., m, 16. donc renom avec son témoigne dans l'imque lors- Il ignorait 5. Gen., xxxvin, que 24. B fol. 127 v a. 130 ) I. rh Oft )>– m yS> .s*oto;)* \\» ss^ ^j .°>rr>g.» Jlo .jlâ^aS. ,o& ^ào/o .ot t> °m\ ol^^ô jrt>ovn ^o\-j )-a [20] ^m.Vv> Joou; J^ulû^ nv) ouâ^ JJ )n»\Aoo9 ^»; JojSfcs OOt |Oî ~0~ iJK^jj J opa^9 4va*JLn{o .)_*JOO|J J JLt3^ ^o vjpci^ sô/ yOC^-r.» .y\ .K^o J^O 2. »*ft*o»»«B. aux à sa vie. Lors J^ao .1/ )a\No; )l^m\ ol/ J I fc. «>9 OtioJ^d^ ^_bO oot; +so .Kàô V^ ^o ^.IVi BC. 4. la^Li'o ses )lAJ*tt^mv> :)'°K^Î ^1o3lS:v!»o ^âeun ^xjlji pieds donc V^00 .l/i JLoj 3. u»»o»w AC. foulait t-2 JLaKjl^o 9^AO ^eu^ :K-J^o )L*2S^ ^ai.9 ((Notre-Seigneur) des embûches Joot K-)v-K-»o r^J^Z 9fJi 1. Om. A. oot oi^d; 3vâi49O>fM»{ ch^ )> .°>\iO J~ OI~J .^lûdo^j ^^jl oj^ J mjo«.; 5r ^oifJdOJ; :))Ot-S ~110 .^clJ^ j.^N^C^ voou^o |jlK^s; v00^3 5. i»wa*jaajj A.. et ne pouvait pas tendre d'adulaccusée épouse qu'il vit son piqûres Joseph, il l'émut et ton pliquer les chefs à il autre ruse lui celui de qui l'enfant, et des il apprit Juifs il fit tuer tous afin 1. Matth., 1, 20. que le perdre pour de la crainte inspira » Hérode enlevé. sera adorer pour au meurtre Bethléem, au-dessous, lui-même, une imagina et par menace royaume pensée né de il craignit to Ka^o que Joseph de près de lui. Dieu et il songea à la renvoyer un ange durant la nuit fût dans la crainte, mais il envoya I ne permit pas qu'il ne crains pas de prendre Marie ta femme, car ( il lui dit et Joseph, fils de David, ( qui es} né d'elle est du Saint-Esprit ce et que avait été renversée en cela B fol. 127 27 9. Lorsque Satan vit que sa ruse ..b. le croyait fils de et que chacun j l'enfant était né sans d'adultère, soupçon t tère, 5 001 J.-o; J.Q..O! 4 B fol. 127 I vb. 27 J^O9 .^»\Sv> .)ji9QuO9 beb4 0Ôt Jlo jlj .J;a^> Jl/ ouaJLM J'O^* )À> » <v>i .iV»9 *.ouu9lj Jâjbo Cm "10 o « ..V> ôC^ ot ») 1 1» olaU./o ^e s«lûoqu. SAINT JEAN CHRYSOSTOME. Notre-Seigneur 2. Matth., n, 1-18. était vit né d'après d'eux où les enfants pérît par le moyen « Un roi est les venir Mages et il fut encore plus de Satan. l'opération il était né. de Bethléem, aussi avec Quand 5 d'Hérode; né avec excité (dit-il), la même 10 à s'ap- Il fit il sut appeler qu'il était deux ans et depuis les enfants2. Malheu- 15 2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [21] oel.a.u! s< *)t-aa~~ ot~~ ) i v> *.)Laa3»à» ^ota^ff .oui© 'fii^m^N .)-o; ^J^do ^J^ K\ nt :^»3j |oot V- J001 1, o^SMifA cuLàe JJ .)juud U&ri ^^39 K^Jd oC^ Kj/ vd^Aào t3 JmiV» 3. u»a*j;j C kojo»oiA. reux o^^do :KjJ ) i »j :> Kj{ K-.pol/ )j^o *.y^ *B fol. 128 r° a. ~ot~A~ JL&~ -oiN* j-Lio .oi^w- jlo )-ûoV=^ J001 >•»">» 2. *«»»o»«AC y/ 2~!O;0I 5vfia-*9Ot~/ )LJ^4 .~h >.Kj{ "ào ^ot ejbwj .Jl«m\v> )JL~ .o^ô/ oo!9 t-»&»^ oeu/ L-àe ~Jbo ~e~tJ .«-oto») Kj/ t^J 131 le ^oJlû )~ Jio .4oi^>o{ [j{ o^oKàp JJ9 oii»mi J^ :Jv^^)ooi9 4. uov>po{A. Vjl*o *•J B fol. 128 r° b. Jaoio 5. uevoiotAC. roi! Si tu crois à la prophétie du prophète qui dit il est né à Bethcrois-le aussi lorsqu'il a dit léem, gouvernera mon peuple Israël*. Tu 1 B fol. 128 r a. confirmes la moitié de la prophétie et tu en renies la moitié. S'il doit Si le royaume lui appargouverner le peuple, pourquoi veux-tu contester? 5 tient, qui pourra le lui prendre? Mais l'envie a coutume d'aveugler l'esprit pour qu'il ne voie pas ce qui convient. 10. Lorsque Satan vit que ses artifices n'avaient pas réussi, même avec l'appui d'Hérode, car l'ange du Seigneur était venu et avait dit à Joseph Prends l'enfant et sa mère et va en Egypte, parce qu'Hérode cherche à le tuer2, 10 il se dit « Que ferai-je? j'avais projeté de le faire périr sous l'accusation d'adultère et je n'ai pas réussi; j'ai cherché à le faire tuer par Hérode et il m'a échappé; je ne combattrai donc plus avec lui par un intermédiaire, mais je lutterai en personne contre lui. » Pourquoi le tentes-tu, ô mauvais N'as-tu tu n'as sa force? Pourquoi combats-tu?.. tyran? pas éprouvé B fol. 128 que pas rb. 15 Lorsqu'il était enfant, il t'a vaincu, et maintenant est il ne homme, qu'il te vaincrait était enfermé dans le sein et qu'il n'était pas pas! Lorsqu'il 1. Matth.,11,6. :2. Matth.,11, 13. 132 I. ).«.Vy.f> .oj^w^w»; J9J1-» ~aLj; ~o :)~; SAINT JEAN CHRYSOSTOME. )i.mi V-^s. k\ .«-^HojL nt tt-~ ~3 J–W 11 oÇS. oo^ jlfiûlfl; J~ .ot~cL~ ~~o )j -\m \o^ jLuoKsl; )i^\ >°>\ ..tV> *£ :)it–/ *Bfol. v° a. [22]Il 7^^ I 7^°* -.yoouio >«oi»j*« ^.j yâ *\V^l^ oî^ jLbj J9J9 »°>N> ,a.:y> y/) )i^<t> *a/ V-V30'l^^i? > 5 .'0~ f~~ \t)L~ )~0. )j0t; ~t'JL~ ..4.J~ C~) J~J~A~o 1288~ q ot .)J~&a)~o~ JJO .)t~ ~\t~ IU\l )LwJd < 01. ~o( oC^ *)w~0~ ».^°> V>\ ~0 )otS~ >^w^9 moJU| \.t\îi C. *)jLâLS9 ~OM~ )o6|J9 )ju 00< O«m ^>*»f ^o ~.t )0O^l oot .))&~0~) 'f^±> ^>^ô; moi |> )J~.M..S y-O-SJ '^t9 0I;~1 wOtOL3)bcL^K9 ^° y°\ JtOt~QLA) .0-^0» 'f .->Ota^O$/» v^ i.*po/9 JJJ t-~ ))Ot-&QJL~ ~0~00~ 0~3 .oj~ ~t so ,o, 2~ vûJudl{t > M»<XO.)*tJ9QA9)^>9o{ t m^ K*{t y/ ^>O .v » ^>\ •Jv-ooji» I– îo/t w«o K^9 )ooi pe/; ooto .poj; 1 otS^uQua 2. \&mAB. connu, tu as échoué devant lui et maintenant que sa puissance est connue, tu combats avec lui! Si tu veux éprouver sa force, approche. Tu l'as déjà éprouvée dans la première lutte que tu as engagée avec lui, mais parce que c'est la coutume de ceux qui engagent la lutte, lorsque l'un d'eux est tombé, de revenir prendre une autre voie en changeant le mode de 5 la lutte dans l'espérance de la victoire, Satan espéra aussi qu'en changeant 11. Lorsqu'il vit Notre-Seigneur lui la lutte, il vaincrait Notre-Seigneur. dire Il est écrit que l'homme ne vit pas seulement de pain*, il pensa « Il B fol. 128 28n'est pas soumis à la faim, ni attiré vers la nourriture, car voilà qu'il a v° a. jeûné quarante jours et il n'a pas eu faim; il est (donc) évident qu'il est au- 10 dessus de la souffrance de la faim. Je lui tendrai un autre piège de vaine à l'aide d'une parole du psaume comme si elle gloire. Je l'enorgueillirai a commandé à ses anges à était dite de lui. Je lui dirai qu'il est écrit ton sujet2. Je commencerai par le louer, pour qu'il soit facile à tomber. 12. J'ai agi de la même manière pour David; je l'ai captivé d'abord par 15 la vaine gloire lorsqu'il disait Éprouve-moi, Dieu, et connais mon cœur, et vois s'il y a en moi une voie de fausseté3. Il me fut alors facile de le pousser au meurtre d'Uri, et celui qui avait dit Il n'y a pas en moi de voie de fausseté, s'est trouvé dire Aie pitié de moi, Dieu, selon ta bonté*. 13. Il me sera 1. Matth.,iv, 4. 2. Matth.,iv, 6. 3. Ps., cxxxvm,23. 4. Ps., L, 3. 2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [23J « JK*jpcu«Jte V .©et J,J0t0 Ji<~0$ ~~0 5 10 J,JI .J~ J~~ Jo~, ouâj 1. Om. C. facile gloire tissé de en s 2. C. de jeter est un vaine lui-même; celui-là dans filet un agréable, et gloire d'orgueil. le louerai comme je et qu'il sinon je vainement appelé •t-H^ JJ~~QJ~~ JJ~ .0~ Ot~Jaj < Poo; );Ot-aCLA; ~o "'01 k-J.A k?1'1 ~o *?> .^oja^ioi/j I^odo* Ir* "^W JjL^D B fol. 128 vb. ). la.J~ i~~j * ->°r° 3. B. aussi l'arrogance en cela; l'aider. OI~ -J-061? ^aIiX> v'? )a ~0 jjj'0 ~9.U~ ~< .il^ôo JK*jz&i^>ô .J$0!~QA <~Q~ j~~ JK^w 133 tombe dans m'adresserai fils, puisqu'il le piège filet dont Celui-ci, un de la vaine la texture parce car gloire; est double, la vaine un filet a jeûné, se glorifie soit entraîné vers qu'il et le vaincrai gloire je qu'il jeûneur pour le piège de la vaine à lui comme à Job et je n'a pas confiance que lui son dirai est qu'il père viendra » 14. Il s'approcha et il lui dit « &" tu es le Filstle Dieu, jette-toi en bas, car io il est écrit qu'il commandera à ses anges à ton sujet*. J'ai entendu certes que tu es le Fils de Dieu, montre-le en réalité. Jette-toi maintenant d'une grande hauteur. Comme en ton père qui te fils, aie confiance Si tu desprotège. cends sans mal, tu es vraiment le Fils de Dieu; si tu crains mais de destu fais mentir cendre, ton père a dit Celui-ci est mon fils et mon qui 15 ami. Montre ta victoire a pensé qu'il arriverait de je me moquerai 1. Matth., iv, 6. et ton devant les troupes des anges. » Satan pouvoir l'une de ces deux choses « S'il se et meurt, précipite lui, parce qu'il s'il n'y a pas eu de secours lui; pour B fol. 128 v°b. 134 I. SAINT JEAN CHRYSOSTOME. 1 N^2Ù Otl.9 « *.lpO JJO ~t );o~ )~) 19 Bfol. 129 r° a. ~~o~ OU^ Kf/ o<~o~ .2~! Jb.ot!.J,.J;o \ïo\ ,1 ~~o JjLàO.4 ^0(0-^0 < OM99Q-àt )nf>lVo r :OMLSJ <Iû < O0|9 WHVOO| .JJ99OL^ Oi\ ~ojj >Dro qtzào oot )~ Jo~; :k-~ &j/ kàO yj ^À ^_iO JL^XlO .'«Jj/ joiStt iV^o/ )jO« O^ .otlooi^S Bfol. 129 r° b. ' v/ .^17 ^O|Q^9O«J9 { I .^oC^ oCS. JL^ VyS. Jlos^o fO j^-S J^Kj) jlûQjl JL^O^ > v»y JJ9 7O-*Kj> .po{ JJ -Ul yt^°! ^otj .yoKjf 5 ^p; «Ju/ K«f .O<1.. ^^=> OMU9J)tJLJ9 .^OIO;) » ^>0 )oj^S9 OU99OÀ Jlb OOt 'JJS.1l >-» )J^à6 < O| I V> OOI &l KV-- pÇ^w^ >»Ol>.«O .9OidKlll{9 ^»{ OlloL^ :îOOV-Û O|u..« OU |o6| .OIQ^A wwJ»^Ji( jjj v*OtOjJ* P99Q^ y(O .JjJQQt o< [24] .yp6/ 1. u«oj*. C. 2. v»-*0? 3. Sic A; o;o C. 7 .6o o©L«ik ^aojA« 8. A add. «à.. ^^° > p KM? 0. 4. uov»*»o JKt « » OMlSlJ ^^À "^00 p vJpO O|Xfcfl\ 1 »mil Jj; \ï)l )i 10 Ot^ClSa jsm\ ypo )KjLd; )ooi vtt^àoi JJ JJfo 5. Jouf C. 6. ©MjojijC, 1 tombe et ne meurt pas, je l'ai captivé en le faisant s'enorgueillir et il a ]montré sa puissance comme orgueilleux. » 15. Disons à Satan, avant la réponse du Seigneur, à ce sujet qu'en se « Puisque vous êtes jjetant au bas, il sera reconnu pour le fils de Dieu Bfol. 129 1 9 debout tous deux sur la corne du temple, si tu en as la force, approche5 r° a. 1toi de lui et jette-le. Pourquoi lui dis-tu de se jeter de sa propre volonté? Y a-t-il un homme qui se tue de sa propre volonté et qui demande le secours de Dieu ? Dieu ne secourt pas ceux qui se tuent. Si le mal vient nécessairement sur quelqu'un et qu'il implore Dieu, il en recevra du secours, mais celui qui aura attiré le mal sur lui-même repousse le secours de Dieu 10 de près de lui. » 16. Comme Satan avait voulu tendre des embûches à Notre-Seigneur à l'aide du Livre (saint), c'est encore à l'aide du (Livre) qu'il lui ferma la bouche en disant est écrit tu ne tenteras pas là Seigneur ton Dieu Notre« Tu ne me tenteras pas parce que je suis 15 Seigneur n'a pas dit à Satan ton maître »; car il ne lui fit aucune révélation sur sa divinité, sinon il ne l'aurait pas combattu une troisième fois en disant Je te donnerai ces royaumes 1. Matth.,iv, 7. 2' HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [25] Jj99O^ JbwXI Jluffll Jl/ .-vpo» ^oAas Oliooî^J^ )oi^9 Jl^.tf> .7^Kio JJ{ J|y .JL^ •©&> J°°i J»O9 ^O ji^ftxs JJ> .O&. po/ JoOt vJU^ J°°» v- .^O^< ^po J>-»jl Jio 1t^»î jO^-flDio ^âl J9OI9 ÔULàOJo(.^v ^bO 2jLmjià6 jvi^^jt jttjS\» J9K;lLà0 JJ OOI 3j»O^OU39 OÔ(O.^OtoK,/ ou> IMs^o )V)U^ .ooVô; ..oto m\cLo ^h^b>9 • J .J;OI-:)Qd ~O;9 • 135 J Ji°>^mao JiotdQJi ^-JLio v£>o–^-» .Jio^,nv>» 1. jJ ,? A- 2. i^UMj BC. 3. ^3» 7. Ufr*a ^*âsoûoo IJ* A- 8. «<&à. A." (jso^lûd/ 5. om. AB. C 4. m» C 9. Om. A. 10. p»^» AB. Maj; )ljy «%> g. wwLiotaA. si tu te prosternes et m'adores1 mais il lui dit « II ne convient pas qu'un 1 homme demande du secours à Dieu par manière de tentation. » Nous5 connaissons par là que Satan ne s'était pas aperçu de la divinité de Notrecomme un simple homme, car il savait que > Seigneur, mais il le tentait s Dieu est en tout lieu et que celui qui est partout n'est pas jeté d'un lieu dans 3 l'autre. 17. Je désire terminer mon discours avec le second combat et consentir r encore une troisième dette (un troisième discours) pour la fin de la victoire, » car plus on prolonge l'histoire de Satan, (plus) sa honte s'accroît et plus les io louanges de notre Sauveur des traits nombreux sont t augmentent, (et) enfoncés dans Satan. Aussi, pour qu'il soit tourmenté, prolongeons jusqu'au i dernier dimanche l'histoire de sa méchanceté. 18. Pour nous, fuyons lat vaine gloire, car si Notre-Seigneur, qui est maître, n'a pas voulu se gloriet cendre, combien plus devons-nous fier, nous, qui sommes poussière 15 fuir la vaine car il arrive sont gloire, que les bonnes actions elles-mêmes annulées la vaine aussi nous a par montré en1 gloire; (Notre-Seigneur) loin beaucoup de choses l'excellence (cjt^ol) de l'humilité. de nous Rejetons la nuisible vaine gloire, ne demandons pas le secours de Notre-Seigneur par 1. Matth., iv, 9. B fol. 120 9 v° a. B fol. 129 r b. Bfol. 12!) v a. 136 I. ^9; ^ope JJ/ .jjLioioiiô ^ei-^ôi-J Jlol/ ^oo\?>j SAINT JEAN CHRYSOSTOME. JâJu*o JUooi* ^t-J-s C^AO* .yOO^ pÔJLjO JjL^fiC^ .o«A \zo\j yiOtdO* po)j OOOf^«^-d B fol. 129 v° b. 2!)~C&) Jiol/ ^«^JLd ^*9 ^-9 :)iol{ JJ p+\ o, )lol/ ~!J .OO1 ).M^i> ^^j\ ~00~ vj.^0 Jt,mi^ [26] ©uijo^ jl^a-j vV^°! ^^JU J&oo/o J>°^? '.J-? oi\ Ot^O&d JJ ^tfl ^OOià©^© ooi ).a^cuoi^o y/o .j>oi3s J-»pc£s JLa&jl JJj J!V(.O<N->JL^ )lëi/j .*po/9 sflDoNa^N sfift^âl/ ^i; U^o ^01 pô/ v'° -001 ^^i ^9 .2|^9OOU9 yPOllo I V>*C< JJ ^00 4,Ot \AJ1 ~0 .J~ouo l^t ^S– Jiol/ t^V35? 5 JI >0|V> JJ; y«^-W? )-^ io»tf> 5nî^Ooj .J901 &l ^J *O9 >o^s JJLol{ 10 ^ot. ^^S-S JoC^v; ^JL^ft^oUV»; ^»\ .^JJ Jlôl{ yiJfràJ^OO V^^ U*° *6J^oot )bJb )lôl/ ^09 )ju{ .;vmv>\ o^ >n.t°> ^0019 fco JLd{ Joi^s h<*l* ^9 ><O>Nv » *s*01 V301? ^î^î° *'f^^° .J-5OOI-. K^d yPO 7t-^ M ^m i^l yl^a 1. wfcoofC. 2. C om |fcwa£*&oaaj. 13. Om. BC. 6. ^oot l£a£*m>o H» A. 7. A. 4. |w? ;.»{ B. 5. ^£»o A. tentation, comme les infidèles, mais croyons que tout lui est facile à faire. 19. Lorsque les Juifs et les païens demandent des prodiges par nos mains, la bouche à l'aide de la parole du prophète, comme Notrefermons-leur Il est écrit Tu ne tenSeigneur a fermé la bouche de Satan, et disons-leur teras pas le Seigneur ton Dieu*. 20. Si c'est un fidèle qui demande des pro- 5 « Obéis à Paul qui dit Les signes diges par nos mains, nous lui dirons sont pour les infidèles; pour nous, notre glorification, en place de signes, c'est « Pourquoi les apôtres faisaient-ils des prodiges? » la croix2. » Et s'il dit « A cause de l'incrédulité des Juifs qui considèrent les nous lui dirons lui-même fit des à cause de l'incré10 choses visibles. Notre-Seigneur prodiges à tout dulité des Juifs, lesquels, comme des infidèles, lui demandaient dit « II y a aujourd'hui des justes 29 instant des prodiges. » Et si quelqu'un B fol. 129 V b. qui opèrent des prodiges de place en place », qu'il sache encore ceci Cela a lieu pour la dureté de cœur des infidèles. Quel besoin est-il de pro21. Celui 15 diges pour ceux qui croient qu'il est facile à Dieu de tout faire? à l'aide des prodiges, que Dieu existe, ne tirera aucun qui veut connaître, auront lieu. Pour que tu saches qu'il en est ainsi, lorsqu'ils avantage 1. Matth., iv, 7. 2. Cf. I Cor., xiv, 22; Gai.,vi, 14. 2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [27] ^.1/..o^ ^L-J^Cûjl/o 137 JA81J J^ JLiot; ^po{ Hv-^o Jljj^ ~o~ c )J~~o .~oto~a-2~ 2~ .~jL~~o~ ot~ 1 ~~o ~OOOt JJ .ot-^a-bt ooot; J]L^» )Ll>jo .ojjJ^s gAj/c .yo+xx^D o^â*/© .wôK^ 3oJL «OOOI ^«»°>; yOJOJ «~UO|^0 jl ^àoXs { .Jl/ vOOUS* Jo-wJ* 5 .s~~6~. Po 0f,J; .~o; 'a.a:U!1! ~-s~ io .ûDiJjD ^s)-a .^oio )b~ ~9i-~o ~~o J-io 9~ .~otft ^> wj-A-bè; oô;U/ aâjîKio» ~:i~ oelkJl ~j 1. ^û* 7. B om. BC. )La&;J~o 7ooi ^jooi- ) J,.o. j.~ 2. Om. A. 3. oLj AC. ow. 4. ^u. ^mj&m^ .)-s^o yoaAjj, .o ~9~)L<; ~ol A. .< 5. 'f.n>\t ^)«» oog/ A g. «âûix> A. apprends Notre-Seigneur a fait beaucoup de prodiges chez les Juifs; ils disaient à la fin Cet homme a fait beaucoup de prodiges, et si nous ne le tuons pas, les Romains viendront contre nous et prendront notre ville' Notre-Seigneur dit une (seule) parole à ses disciples Venez à ma suite 2, et ils abandonnèrent 5 tout et ils allèrent à sa suite et, pendant tout le temps qu'ils furent avec lui, il n'est pas écrit qu'ils lui demandèrent de leur montrer un signe, mais ils croyaient qu'il pouvait tout faire facilement. 22. Nous aussi, qui sommes les disciples des apôtres, ne doutons pas du secours de Notre-Seigneur lorsque nous sommes éprouvés dans la tenta10 tion, et lorsque les ennemis de la vérité se moquent de nous et nous disent « Si ce 'que vous adorez est véritable, pourquoi vous laisse-t-il tenter? » Si (quelqu'un) nous dit cela, répondons-lui « Notre roi exerce ses soldats dans les tribulations, pour qu'ils apprennent la guerre. Si un roi nourrit ses soldats dans les délices, ils trouveront, en temps de guerre, la défaite en 15 place de la victoire. » Si c'est un Juif qui nous insulte lorsque nous sommes disons-lui « Vois tous les justes de la Loi, qui ont été violempersécutés, ment persécutés et méprisés Abraham, en sus des épreuves nombreuses 1. Jean,xi, 48. 2. Matth.,iv, 19. *B fol. 130 r° a. JK^o-* n >o Jiosj d^ ^*>^ .oj\ pot» ytftt^V; v/ .v>\ ))L~ ~jL~ 1.`r ^o n ici,») .-)-ûXLbOULs; yOOi^O (Lui'jj^ JJL~J~ .o o<~ PoO .)J~o{-& 4~t~,ca~~o! jj.0 1 001 t~ ~j~ t ~o~ ..) o> ,2S, jLa>;K^o j ·.I-li' l. ..)LjL~ s~~J~ J;t.! .olo 10 Ci-»Ao OL^-S; B fol. 130 r" a. 138 1ooi oi9O« "^a ) ati.^N^ .^oj-i SAINT JEAN CHRYSOSTOME. I. )lv.o ) t »*ïm .) x *>No v> îK-a ^ào >r> .» m »f Vâ vxtnv» l^ajudo J^N^t i K^d w«\ft ^© sSjU/ ^»O9 .|^o *< q 4K^^1{ .yOOiloîK^)© Bfol. 130 Jkii© r b. °:J-£~9 V11 ou» K- Jv> » n <t>/ )Ljoi-d .^jJjo ). :ouâj; ^;Kii{ JL&oào .*»otcL»( ^o ^d9j{ J-O-.9J yOOJ^OO .^wa_S> "jj^oj-S rJoi–V-3 5jJ^? JjL» h K^JLJi9 v-^i~»>– ^-j y/ 1-? O q-soj )b«ld9 '^soj fjoldo :oj^ tK^*99 [28] )V-=^o usolIao |-d> ^&d ^jtpô oiK^ r^oeK»./ «°nnno» .Joot ^bO ^O^ J-^k U* J^b/? ou^ vââ^ôo K » ^N i)!^ 7 jL^aio «^^ ^° H^ :ooi JtXJ J)oj{; ^joo ) 1 1 yi ^o su– ;/? juj) ^ou>- yj .y^j\ .)jl»9 K^{; Pî^-» jlo t)i^m\ )'t-a-ûo °^alttâo (^^ h^li oi^ *.ott^ JK^o s V^ )jp/ :oî^ )oC^ t^«=> 10 Jooto :)o»^ .1J A. A AB. 3. A. 1. Om. A. 2. *£*>&*{ 7. k^ûû C. 8. Om. C. 9. «*u*9»A. B. 4. Sic AC 0.VB-M 5. C. 6. ^v.» à la maison de a subies, (a vu) enfin sa femme elle-même conduite q qu'il a été tiré sur sa 1Pharaon. (Quant à) Isaac, après la promesse, le glaive ttête. Jacob a servi chez Laban par le froid et parla chaleur et, à la fin, il a éété trompé. Joseph a été vendu par ses frères. Moïse a été jeté à la mer. IDavid a été poursuivi par Saïil. Élie a fui devant Jézabel. (Pour) tous les 5 ijustes, leur perfection a été connue dans l'épreuve. 'o *Bfol. 130 23. Lorsqu'un médecin ausculte un malade, s'il voit qu'il lui reste une r»b. 1portion de vie, il lui interdit les voluptés qui nuisent et il apporte à son secours les remèdes qui le purgent. Lorsqu'il y a du pus, il coupe et il le ffait sortir dans l'espoir de la vie s'il voit que pour lui la (vie) animale s'est 10 et il ordonne de lui éloignée de tout son corps, il le quitte et l'abandonne donner tout ce qu'il demande, parce qu'il est en route (vers la mort), qu'il satisfasse son désir sur tout ce qu'il veut et qu'il s'en aille Dieu agit tous'il voit un homme qui s'est jours de cette manière envers les hommes qui est l'esclave de Satan, qui ne se sou- is éloigné de la piété convenable, vient pas qu'il y a un jugement, qui a coupé son propre espoir et qui passe comme le malade sous silence la vie à venir, Dieu le quitte et l'abandonne, qui est dans le lit, afin qu'il se délecte pour un temps dans les voluptés. 2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [29] 139 B fol. 130 v° a. 5 )o^ Jijj oi^ K^ v/o .ojLXaJ^ vot-\f .'J-a; 4W-*> ^sùo .pôj p 5vg)o\o «>\ oivâaji .3)Lj^o/? Ji-J^jj .Jîai^ jjaa^ 0020 ^î^iO ^OU^iOJl .Jjj-^ô/ ou^ :JK- Jj^uÊoô JLàCO ^ji? v~> Usj/ Jb>Ji 1 JJ .jot~.) JV oc!o.J~~ o^ p^ ~OI io ^al-î? .v~a*/ o^ 8^ao? .? 1l~! .s*chcl^? sAio jj vjj/, ^i10 ^°» JJ .o, ~kJ .pô/; Jj-Vî ^oq^ .1O~k~ sfloa^aa^ ^>^ v^?/o .|^oa vooC^d vi».ju:>o .)ai>V ^)a^ K-j/ Jv~Ao* A. A. l*e ^q^os, oii^io JLx^ iooi JJ! )O~ ~1 D~1! JJ ^ch^x^oa .JL^e^Xd 1^ JLslX^qji JLoj .(LiaXi^ )Uau/o .^a-o ~;o )Lio^ .^JLi,Kio jbw^V 13)Uio .po/o* ^uuow J^oi; chJ^Vo/o jj )LX^V )o^ *Bfol. vb, 130 joi Joi^s 1.»–o A. 2. A add. |o^v 3. C4. «p^ C (sec. m.). _5. B. 7. B. g. AC. 9. o^L A. 10.A écrit deux fois ^> U, x»* 12. IU A. 13. U*>^>, A. 6. ^| n ^ioo Mais s'il voit un homme qui a une portion de vie, qui a mis le jugement devant ses yeux, qui est éloigné de l'iniquité et proche de Dieu, il le purifie B fol. 130 et il l'éprouve comme dans une fournaise v a. pour que sa beauté apparaisse à chacun et, s'il y a en lui une tache de péché, pour qu'elle lui soit enlevée 5 dans le creuset des souffrances et qu'il en sorte un vase pur, propre au service de son maître. 24. Tu veux savoir combien les souffrances sont utiles, écoute Paul qui dit Je me glorifierai volontiers clans mes souffrances pour que la force du Christ repose sur moi'. Lorsque" nous voyons les justes affligés et les méchants qui 10 prospèrent, ne doutons pas de la Providence de Dieu, mais rappelons-nous la parole de Paul qui dit2 Le Seigneur châtie celui qu'il aime 3. Ne cherche Ne dis pas pas à scruter l'insondable. « Pourquoi y a-t-il ces vicissitudes dans le monde ? » Écoute Paul Personne n'a scruté ses jugements, qui dit et ses voies sont insondables Le prophète Jérémie chercha à certaine époque 15 à scruter ces choses et il ne le put pas, et il dit Pourquoi les méchants sont-Us Hfol. v l:ïO riches en (ce) monde et pourquoi tous les menteurs v° b. sont-ils puissants ? Et Dieu lui 1. 11Cor., xil, 9. 2. Le texte porte en plus ^aS^. 3. Ilébr., xii, G. 4. Boni.,xi, 33. I. 140 ~DO< ~)boo ..J~~ ~.90 2~J. .J?fl'r' nr .Jia^joo 0~ A^~ .ouJL-io 0I;a.)!v~.ï 019C.1 r .a~ O )~~o; f e> « V pè/ .r- [30] ~,o r )~~ Jva^ o?©9*oo Jjl*ô .4v©o& p©Jj *3 ^>»©>k^>! .)~0 ~?0 JIo .jjlao SAINT JEAN CHRYSOSTOME. ~<~ ~p ^-iwX '-a..t.O );e .^o-oi cl^> 6 t.~J0l~.o 5 v2ljû~Aoo .ot-^w»9 ^ejlo oi»o^;o ..8M*; o<~< ~l. r! .i)~0 ~~e 01 .~o<Qm~t\ ~o; Ji^ï )~ )~o! )oo< 5s < :ot~ )>Ji 9oî^ ^-oKiè Jloioo JKj>»o5 )i^a Ula ,10^v>m^i;«U| v^co/ ôi^ ^v4^ f*âJ )JX± )jo«^.06. po/ JoçSso Joui -r12^ ••^aiar -H<^ r-J 11)J01Jv^ JooM B fol. 131 .<c·01,o~o r° a. JloJ~J I J-tL~o; Jbo; ~r Jh .12JJ.i,) J.s0L:)~a! ~oo ~a~ )~; 10 6. U»*°A. 1* A. 2 ^W? A. 3. oioi^oj l^i A. 4. 0^ AC. 5. C add. ^?. om. B.A AC. 12. H~ 77.^a^o A. 8. U^j A. 9.Om.A. 1 10.»«U C. 11.K^ P« Voilà que tu cours avec les fantassins et ils t'ont fatigué, et comment dischevaux? Tu ne saisis pas les choses visibles et tu (veux) scruter 1putes-tu avecles 25. Lorsque nous voyons les méchants qui s'exaltent, lles choses cachées1. disons-leur donc « Pourquoi s'exalte la poussière et la cendre2, (qui n'est que) C il 5 vers durant sa vie; aujourd'hui il marche et demain il meurt; aujourd'hui et demain il abandonne ce qui lui appartient; il calcule pour ]plante et bâtit, se tient au-dessus de lui; il arrache (des années, et celui qui doit l'emmener maître de ses richesses; il jette la Iet il pille, et il ne pense pas qui sera sur ce qui appartient aux autres, et la main de celui qui va l'emmener ] main de vastes greniers pour ses produits, 10 (est sur son propre (bien); il prépare de grands et le schéol prépare une colline pour son tombeau; il construit dit à son Il des trous à l'intérieur du schéol. palais, et la mort lui prépare réclamera âme Mange, bois, réjouis-toi! et Dieu lui dit En cette nuit on te ton âme 3.-)) comme une 15 26. Pour nous, mes chers amis, que ce monde nous soit hôtellerie. Il n'est personne qui lutte et qui combatte dans les hôtelleries, son exemple, B fol. 131 131parce qu'il sait qu'il n'y habite qu'un soir et qu'il s'en va. A r° a. nous arrive en ce monde, afin de ne pas nous réjouir supportons tout ce qui souffrons. Il y si nous nous y plaisons, et de ne pas nous affliger si nous y dit 1.Cf.Jér.,xn, 1-5. 2. Eccli.,x, 9. 3.Cf. Eccli.,xi, 19-20. 2' HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [31] 5 dx* >4vsLhAi\ K^ 8^cuo^/ «rn^jT^n ^o 7^eo- Jjp/ .v^d'j 9^ùso lp} ?»J .J^oj vpo, ^o\ )K^^ ôu^/o .o^^ 3Ofluicu«r tt^^j3^ 141 coLt\ K./ vP0; otloD;; °JJ^M? JL^D cx-mj, oos .^oî f oiic^j ^^v^ jo^, v^, î^^ oOaôj ^oî .fteui ^ù, ^? orl^cu-, v-h^ 'B foi.131 r b. jK^. 1. A. 2. )Q.o ~~o ),.0\ 4-zà5. Ce motest écrit renversé dans C. _6. Om. A. )b^îiis^^ o,v^>/o ..oiv^ A. 3. Ull)cwl~lc. I~L! A.7. Om. B. 8. A. 9. ^.aXo'AB. a une autre habitation et une autre vie vous est réservée où il n'y a pas de fin pour la joie ni pour la douleur. Fasse Notre-Seigneur que nous entrions la tête haute < dans cette habitation céleste en nous réjouissant dans les œuvres de justice. A lui gloire dans les siècles. Amen. Fin du second discours. 5 m. DE SAI2ît jEA2Ç>Troisième DISCOURSSUR LA lutte DE Notre-Seigneur AVEC Satan. Nous allons prendre aujourd'hui, mes chers (amis), la troisième couronne de la victoire de Nôtre-Seigneur, après ses combats»; car la victoire de Notre-Seigneur est (nous) il a vaincu en effet et il nous commune, 10 a tous rendus victorieux. De même que la faute d'Adam nous a tous rendus ainsi la victoire de coupables, nous a tous rendus victoNotre-Seigneur rieux. Adam a écouté le conseil de Satan et il est tombe dans le péché- le Christ a vaincu le péché dans son corps, il a lié l'Adversaire qui a introduit m. loi.1.(1 1 le pèche dans le monde, et il a délivré les r b. de ses mains. David en captifs i» témoigne H est monté au haut lorsqu'il dit (des cieux) et il a cptiré les 1 Utl. « dans la découvertede la r.ice». 2. LUI. d,,]], de sea 142 )~~0!<~ Uoio .Jooi, .ou> <^iJ^?o -N?» v*j| ot; oivauâo B fol. 131 ,J, v° a. Il .Jl~J! ^o -Jooi jJ -a.o J'il )' JJ^^ 7ou;! « oi^ûo .^a-^ «o»^ i-^ 5*^ .J.g.o~ ;K^ a^, vpoj ^> )^ y^*J \l«* ;fc^ J~ II )J~ ^> vs/ K^ )i<~i~o< 1 Jlai05 .\±&*> 6 N^i00 10 odaap» y*l Cà snajo ~1 8~! cù, )r/ .4Jj^^5 «H,^0 s oga^J .acêU.o .J~! ^o ^T ^>;<^a :ac;k:. .U^ux^ .~OtO~ î)o01 .J~ ~j9! !O! vî J-o^> Jooi a^ [32] .~0~ ~CO; )-~0 ~0~0 Jjaoi ) SAINT JEAN CHRYSOSTOME. 1. a 1. Om. AA AC. 8. A. 2. B. 3. Otn. B. 4. l^>^» «> AC. 5. Om- 6. 7. *m n'a été délivrée La création qu une fois aux hommes Cl ca^ft/s, t7 a donné des dons Dieu de sa propre volonté, se livre car si quelqu'un (ensuite) d du déprédateur, dans avec Adam de Satan 2. De même n que la lutte n'est pas répréhensible. révélés furent mais que les événements de personne, n'était connue L le paradis le combat de même (àytàv) de Notrede Moyse, l'Esprit par le moyen P par et les s'en sans aperçût, le désert, lieu dans que personne eut S Seigneur la De même que reçurent. le racontèrent qu'ils nous a par l'Esprit apôtres ses enfants à mort que reçurent fut connue f faute d'Adam par la condamnation fut connue captifs qu'il de Notre-Seigneur parles aaprès lui, ainsi la victoire vaincu eut Satan, en effet, qu'il de l'Adversaire. aux mains Après, arracha et sur la croix larron le du mal, le subjugua et lié la cause ( eut renversé qu'il du péché l'intérieur que la et parce de victoire; un signe que c'est de 1 B fol. 131 montra* le péché v° a. avoir par sa victoire vaincu sur nous, 1 mort avait après régné et il tua du Schéol la mort à l'intérieur aussi il descendit i« avec après Satan, avec lui; car il est les captifs de là en conduisant encore la mort et il sortit se levèrent, les tombeaux dans de morts qui gisaient écrit que beaucoup 3. 0 roi qui est mort à beaucoupet apparurent la ville dans entrèrent 1. PS. LXVII, 19- Cf. Ephés., IV, 8. 2. Matth., XXVII, 53. 5 10 15 [33] 3e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. ^6 ^èt )L3t» .^oïd-^ô sock* *a^» 0' .k.Po~ )l\.S6 »Kd jloûj h) -)*%> sct~o .I'm JW* «^ .6J^i J;OL- ~J JK^Kd .Jivï.o^a\ .J90id0»; V""xa 10 JLXô JK^OûJioj ^;i; l** ^îoa-âu^ *?° .U^« .J;O A. J-aKôKiô H CjSjj J^OO fo .J^o^ -.U^>^ 8oo, ^o^j, J~a,:)Po! M*M> Kj^j oot ot~~o .J~a,:)~ JUo^ oooi )L^ Il J;J~ .JJ*^à> «^v> yOOt^JSâO .yiX.1 (LàO^û .Jlp,; <^<* o/ .3,AOI~» 4 .)bcL~ oouo )Li^s\oj^o JJ^; )^>£h 1K-j»? 143 Ja; JiaD^ vt.a oipo; yOLlOI ^5 vi\v) 7~ )«^n>fl\ J|ryn B fol. 131 v b. ^vi^^x. v; »)-*y> Jl^^ M« ~!Jh Vî ^oi/ 10 1. i^? AC. 2. s««« C. 3. soow^3 A. 4. ^*? C. 5. )*» C. 6. 1;ll^ AA. 8. lo« A. 9. Uitu* C. 10. |û£a«flao, V.?oaU*a A. L 11#1^ A. 12. U? A. 7. 7. Om. pour ses soldats! Tous les soldats meurent pour leur roi, mais notre roi est mort pour nous. Tous les rois commencent par se reposer et leurs soldats ils ont combattent, la puis, quand victoire est attribuée au roi; notre vaincu, roi (au contraire) a commencé descendre à la guerre et, quand il a eu par s vaincu, il a fait sa victoire soit commune (à nous tous) que II a vaincu le désir de la nourriture, et il a donné la couronne aux jeûneurs; il a vaincu la vaine gloire, et il a donné la couronne aux humbles; il a vaincu la richesse et le pouvoir, et il a donné la couronne aux fidèles En trois images (ctfitMO il a rendu parfaite la victoire de l'Église, d'abord du désir de 10 la nourriture, en second lieu de la (vaine) gloire, en troisième lieu (de l'a- B B fol. v b. 4. Cette troisième lutte, qui est la dernière dans l'énumour) du pouvoir. mération, est la première en malice; les premières à la vérité étaient mauvaises, mais elles étaient plus anodines que celle-ci. Ici en effet Satan voulait accaparer l'adoration de son Maître par la promesse d'un don 2. Après qu'il eut 15 été vaincu dans la lutte de la nourriture et de la (vaine) gloire, il se demanda « En quelle lutte changerai-je le combat? Il n'est pas soumis à la faim, il n'est pas porté à la (vaine) gloire peut-être sera-t-il soumis à la richesse, au pouvoir et aux présents. S'il ne tombe pas dans ce piège, il est plus fort que 1. Mêmeidée plus bas, IV, 11. 2. La même idée est développéeP. G., t. LVII, col. 212-214. PATR. OU* T\ YTTT. v q ,~v. PATR. OR. T. XIII. F. v.vlrrvv v.~ 6. L V 11~ liUl. 2. 10 131 I. 144 t-jl* ou^aàt J~-â Jj< v/ Jl o^ >n\ mo J«^<y>» .J;~ OJA:lDh r JLôop B fol. r a. SAINT JEAN CHRYSOSTOME. t w ^oiaàe^ jlo .C .oi-j-^a^ .*)Lpo ^jio wÔl .J~ oul^>jA )Lpo ^-o ^cloo 132 ^.•0/0 Jilo^ JK^otoi^o Jjl^^oa^o ^^jaLîJUio Jju^s ot^fcn.. Jj-~ vji© .^ULbo oot y m t~o~ JUl^u»; )eu» vln Jjl^j» JJ/ .pojbj JlM >5^)-^u^? ~J! ~l J^j 2C4A*>/ J,:L.h s ooi? a^ U^*> j^u*Ao9 ^01 ,oa,|^ Ji/> ^^0 )jl^-ûo JJ 3^Ma-l*o [34J .^eaxo9 w>< oa-J ^U»; M n Jo^J) 061 .oiia^ ^s^o J-V*> Jlo .^> > J.. I^L^f ogu^ .)5<i^ oMïum/j p?(! )?« *1l -J^>^o? J^jV0 )U'> .j..goJt9 %.W ^a,^o J90KU; J^Jbo 1. Om. C. 2. Om. B. omlSj ^aui..)»a^ oue^ 3. ^M^»o ^-1^^ C; ^*)^uoo B. vpo 4. *l ^S^o "^ooi k.^ 10 p AC. vit la mauvaise pensée de Satan et il monta avec 5. Notre-Seigneur Ce n'est pas Satan qui le fit monter mais (ce fut) sa la montagne. vit (sa pensée) et alla avec lui, afin qu'il fût vaincu Notre-Seigneur H le fit monter sur la espérait vaincre. Quant à ce que dit le Livre 5 l'a fait monter, rr montagne*, il n'a pas voulu dire que c'est Satan lui-même qui nmais il a personnifié (wpdaenrov)la volonté de Satan, comme il est écrit dans Est-ce en vain que Job 32 JJob Satan vint et se tint devant le Seigneur et dit B fol. 132 r° a. Dieu? lorsque Satan ne parla pas avec le Seigneur et ne se tint pas craint fa. c A devant lui, et le Seigneur ne parla pas avec lui, Lui que Gabriel et Michel dans une histoire ce que Satan 10 ne peuvent regarder; mais Moïse arrangea d'un intermédita en secret contre Job3, et il imagina la personne (icpoffcù7cov) le monter sur la locuteur4. Il en est de même de ce que le Livre a dit fit moi. m » klui sur volonté. VI làel où il le la volonté de Satan. montagne, il a personnifié (7cp6<ywwov) monta avec lui sur la montagne, 6. Lorsque Notre-Seigneur (Satan) se 1. Matth.,iv, 8. 2. Job, i, G,9. 3. Cf. P.G., t. LVI, col. 362,où saint Jean Chrysostomeattribue aussi le livre de Job à Moyse(ou à Salomon). 4. Voirdes idées analogues dans le commentaire de saint Jean Chrysostomesur le livre de Job, P. G., t. LXIV, col. 524 « ce que (l'Écriture)raconte tant d'audace». que Satan a dit à Dieu,il ne l'a pas dit, mais il l'a pensé, car il n'aurait pas euLaurent. en entier dans le ms. de 13, plut. 9, Florence, L'authenticité de ce commentaire,contenu t. 640 la Revued'histoire XIII, Louvain,1912,p. sqq. L. dans ecclés., est établie par Dieu, 3e HOMÉLIE .SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. [35] JKxj^^so »*j»o |>L- o^ ooi9 Vpo •M^? 5 JK^^i^s» v*^ ^*? W^°! Jo©i ojpo Jao^ io Jooi^» -«k©^)-» v' ~1 l",?,o,Q,),9 vVioj î-v»? U^» 4~ va/ Jjl^» J$Ml* t*;K-*> tint il v/; AC. 2. sf>«*^o-. en s en apparence des ombres, J'ai à pas sa être et des devins de devint un dragon il des parce être en aussi serpents, mais projetés. De même n'y « Satan peut réalité, il 1. Cf. Exode, avait montre pour se pas une de à un apparence de de ce ange de Moïse vit aurait-il parce qu'il 11 ne en qu'il secs qui croyait 7. Tu Paul devins des bâtons se » pu Pharaon les réjouit, des faisait. des hallucinations, se parce trompeuse. B fol. 132 rb. dupe devant Pharaon; par lumière? et ne croyait pas Notre-Seigneur qu'il présents qu'il fut bâton pour qu'il et de mensongère- Pharaon parce et hallucinations et ne devinrent, se démons; grands des son il pouvoir; hallucinations et maître et dans Jioàô; les ordinaire s'enorgueillissait vérité des d'or jeta mais V^» JK^j du serviteur, Moïse moqua v^/ serviteurs, ou le hallucinations, ressembler vir, -10-12. bâtons, Satan les un Moïse ^-h^ ,& Notre-Seigneur et ils .p.;J, J>^? ..4Kj/ .Ja-«^ô ses homme Moïse pour non Moïse voyait qu'il vérité leurs Jv^a- voyait comment Satan? '001 glorieux beaucoup était qui de mais signe tous gloire, un )L*<iio J^, C. tromper comme l'Egypte, en Pharaon, pensait .Jooi Jj^oo ),oio Nôtre-Seigneur Moïse, artifices jetèrent pour Notre-Seigneur pas si les étaient lui, Car par serpents 15 regardait trompé égyptiens vit le leur lui que Satan que qu'il divinité. artifices non lui et devant disposa jLi£a» le devant monde jJ B fol. 132 r* b. Ipôf .JJ.w 4. l^o/ montra réunit du -(çavrewia); dit 3. |p«. A. Jooi )Ljlj^ (LfcXiu. *xàtod ,6mx> et il et il mais (iojKiô A. royaumes et 9 (bjbcua ^oiaà© J~L~ .^x>; 1001 .JcU |K-h^^ )>i. j~ ^>oi .Va© JKju^o jb^ ..wOI~ lumière juge images ment. 10 un les vaines de ange comme montra .J»«oj; Jjl^uso 1. l.mfriV» changea o^, $JL* JK^iLa )Oro V- • Jooi Jbsaj J)L^d jl .o»-a Uv^> ••^•«jMf JKsotoàoo oot* jlo »m.«>v> 1;~& .Ja>?Ao6 Jk^Vo» ^JLusL^jjLsLd ^'mO |JA«(S?v> JL^ûSà; *o*o 145 de moquait dirais lui que peut- ressemble témoigne lors- 146 I. Bfol. 132 v° a. 2JiaA*;j9 K^ jKd^ SAINT JEAN CHRYSOSTOME. [36] ^bào^K^o -<r«8vtÉV> &( l^ .J^; JJ Jjotojj Jbjbeo Jjpf 3jLo*9j9 )$** *a tya,«v> J-»V-» 2)v>^n>t « «r>tr>itv>iV>;^oot |djbo; (fotcu p .'Jbjbo; JoU*ào Jfc^vj Jlaio? oot &l ^01 .vooi^ )itvitv>^ I jLào^K^ô )ift>nr> vj; > pô| «.0~1.. ;1 ,c.o~3l.aao )~ I (lopo )-o';j; K->^ )o^ 4%j&o\ad .Jio^a ~.o~~ .w^. v*àaS> moL*; jla^e* J;©» o^» )e~-o( ~t~B 'ao< ;a^ol ^dl ~a .~otQJ; ~Jua~ y} ^oiSj> ^01 ^1/ 5 y^ ] K^dj >^? «vtîN') ^o )Ioa^9>^ l»J^-»l(; .'J9Quaâo J-it-^t^ )°°^>! 1^ ^l 1.)0,?) }JI )o~ .);0~&QA i~CO-~0 .JJ~jL~O; )~ t««^S. 9ol^do J ^N^ Kb^auoàe >n/*t ^90/0 ,>o> \o^3 )lt^flD ;a.uN -> « s^. Jloa^o ^Aoto ,yt^*<t>o y t>ntV> w^ )|>^rt> )la\ » m ^<^oi9 >-»>–10 ]J i flsft> .01^ )Li{^n\*V» ^-t^J-2» ^opa^â v^ ;<x^ûo1 v/ .5)1)^ yftmvi B fol.132J v*b. 2Kâu^*9 )l»lf> ..t~LQ) t.; 1. B om.^l 6. Ijs^û-ûïo C. Kj{ )0^jLbOj m~ .*KaJX|1{ OUOJK^O .Ipo/» ^O^0? j! ~1, .~cto~~c~ t ·6 !V t ~~a~O AC. 3. H-a«u»lj B (pr.m.); om.A. 4. «*oa^oPB. 2. P»-a*»^a 5. \Lj»B. Bfol. 132( 2 qu'il dit Si Satan ressemble à un ange de lumière, il n'y a rien d'extraordinaire v*a. àj ce que ses serviteurs aussi ressemblent aux serviteurs de la justice De même < donc que ses serviteurs montrent une apparence (sx^a) extérieure, parce 1qu'ils n'ont pas la réalité des justes, de même lui aussi montre l'apparence 1 des anges lorsqu'il n'a pas la lumière des anges. Au sujet de l'aptrompeuse 5 ]parence qu'il montre à Notre-Seigneur sur la montagne, Paul a dit Si Satan 1ressemble à un ange de lumière2. 8. Lors donc qu'il eut fait défiler tous « Je te donnerai tout cela si tu te ]les royaumes et leur richesse, il lui dit jprosternes et m'adores3; j'ai vu que la domination universelle te revient; il te convient d'être gouverneur et dictateur, toi qui l'emportes en justice sur 10 tout homme. Car tu as vaincu le désir de la nourriture et tu as méprisé la (vaine) gloire; je te livre tout; seulement accorde-moi l'adoration, confesse que tu as reçu lé pouvoir de ma (main) et adore-moi. Vois ces nombreuses troupes qui me servent et m'adorent, et ces royaumes qui m'apportent tribut si tu m'adores, je livre tout en tes mains. » O Satan, une partie de ce 15 tu livreras le bien que tu as arraché à *Bfol. 132 12que tu as dit l'a été par prophétie Vb. ses maîtres, et tu le feras, non en recevant adoration, mais une dure punition. 1. II Cor.,xi, 14-15. 2.Ibid. 3. Matth.,iv, 9. 38 HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DÉ NOTRE-SEIGNEUR. [37] • JKJVo ^a^ w»J^ U^ct> 5 ^io 0Pwg>-H£> Jj ..o<~o; )it~& Ol^âd jâO9 J^ J^ oi^, Jvlo -J ^>->; Jt-3^ wV-ao,^ oC^ ^.9 J^-ao 9. à la trouve lui Dans de peur l'adoration coutume par 10 trer vit dans son les qu'il de lorsqu'un un lieu nom, à Satan De même effet maître, serviteur et pour les S ~ootJL~e vp© 6. A add. limite de vd{ la vu. l'appela BC). lutte n'avait pas et révélé mais ici, parce s'éloignât; qu'il il révéla la fraude du pervers. Telle se révolte contre son s'enfuit maître, l'a 7^aot (om. ne veut B fol. 133 r° a. il sa propre force et il l'envoya du (mot) Satan convient en Notre-Seigneur le serviteur athlètes ^aui. la jlo ^-Vâ >^«o.^?>>o 5. lîj A. dépassait OjV>t •> mOU«AO +~ ~e :a>v^o 3«*ota«À9aj9 :\±ll .U^oa^ rejeta par L'addition luttes, lui montrer pour qu'il sa domination sur lui, que K^ p qu'il il le premières ne craignît quand v*0 ^>«^v Satan Arrière, son ^Ajj 4. «io^ao A. en .s^ou>– j~~oo; OPb^â *»»^»vo ,ot9^> m VS. ^oi-.> mesure, de feu endroit. ravir 8«ï^j 20ld)jA |bp|o J~CL~J~~e; 2. C. 3. C. 8. Sic B; «;a*>» C. fournaise nom, :)-.)~L~ ..o~o~ °< 0^9019 ><î^-ooi ^J^ JtOlâ y? )-=>'?© «yot-3 5j9j; i^^0 .\f>\ .jLuuo Jl,« .»,«> o^-qjj JKSO9 JjLSCH .)l»^>(T>V»? J^tibJ. Jtoo^s JJAdj Notre-Seigneur contre lui outre s'éleva 5 ooto )K ypo )Kso9 :Jlv-»{ y/ o< 1. Il* A. 7. ,3©^ A. cet J-i-oKil; y-^V^JJ »>l-î )i^m\ .ouiâLj) »-»ci^-iio jm*« ft -pot »)*« «~»; V*2* .) I, ft> ffi>9 JKSLflBol ^AdJ» 9^09 4)loVio ofiSs» JLjoljLd Jîojj Jt-3-S. )L^w^« 10 ~cto-~J~j ^j jLàOJHO Jïf ,v^otOLb^9 • .yOOi^k Jboa*J^t :|aoKs19 .f.¥! oCfào v-ouv^ sasljo m «>\ VJ»àO ,otv>»T> ©& 147 se son cacher, Notre-Seigneur par son nom maître donc, son voulait est la et se l'appelle monpour et le jeta derrière combat leur est connu le lieu du (âÔ^T^), de lutter en un autre et qu'il n'est à aucun d'eux et si l'un permis endroit d'eux ose engager d'un endroit aux spectateurs, (la lutte) et 2 qui est destiné son l'enlève et le sur la il a de doute que compagnon frappe terre, n'y pas de la victoire 15 au sujet chez ceux qui voient. en fit autant à Notre-Seigneur vit qu'il les bornes Satan; et lui demandait il lorsqu'il dépassait l'adoration, 1. Matth., iv, 10. 2. A porte « en dehors de l'endroit ». B fol. 133 r° a. 148 I. SAINT JEAN CHRYSOSTOME. ^CLfiâ.^à t-»-^ jou^s. >Km^.j s\» vooi^o V t)i>\ ^JUUdAoô JI.».Nd oi- ^oàoo K^^jdi/9 .JK^SLâjJko .JJ^fLd yOi\/> b. ) «n\V»')bjS J^o; \++à> K*f; ^o •J o^û^o 3 1. uov»spC. ^oKjiI; 2. ^^frniwNA. y^ ^s^ôo ;2^?>bci\ )J^aa)^09 ouoà. sd{ )K^^v V-2» )^JLd JîouxulV y/o 3. A. le jeta de force et le précipita l( dde «*>|«wN.«»«X^«otaX^d 1~ota_D)j V .eu9llo Jjp/o oC^ )>U«9 JJLa^oô Jcxo .JLi^CLoad voot-s > i .»o 10 jiKsKj •.uOuJL V ^^noîS >>v>^a^ jl^aJ y/9 «JKsw^v ^jo-â y/ .<*A )i>o> 1 )L^J^â ^u^oio ) •j)»Qi^Ko ) v> -s ql^9 -.P*?/ ^ft^> 3)^dlo -> ouuj Jl^^m ) tn 001 )*> oj^ y>m\ nVio .JLjioKal; L»>1~ 00019 sQJoi ^e ^^Sxfinv» *B fol. 133#. 133.•) r> ) v> » m "» ^out-Ao JL :JLu**ïo J9V0 wotct\\ oooi ^-t--0 [38] dans les ténèbres extérieures, car la privation Dieu est la punition cruelle. 10. C'est la coutume, lorsqu'un roi a vaincu ses ennemis, que tous ses ssoldats se réunissent pour le louer, lui jettent des roses et des parfums et lui 0offrent la couronne de la victoire; de même, lorsque Notre-Seigneur eut r> rremporté la victoire sur Satan, les troupes des anges qui avaient été spectatteurs de la lutte, s'approchèrent ils louèrent la (victoire) avec les chants de L de ce que la faute du premier Adam avait reçu louange et ils se réjouissaient ssa rétribution dans la victoire de Notre-Seigneur. donc et Réjouissons-nous confiance de ce fils de notre nature a vaincu et a prenons F qu'un pris pouvoir 10 ssur tout. Ce que Satan a dit avec dérision a eu lieu en réalité, et voilà qu'il eest tourmenté en le voyant adoré par toutes les créatures. B fol. 133 133 11. Pour nous, mes chers (amis), combattons contre les passions; si r b. nous souffrons avec le Christ, nous vaincrons aussi Satan avec lui. Voici Il les réponses Ij S'il combat avec toi par les désirs 15 que nous lui donnerons la dis L'homme ne vit pas seulement de pain'; nourriture, (passions) de (: s'il veut t'entraîner à la (vaine) gloire; s'il te conseille de t'élever et de 1. Matth.,iv. 4. [39] 3e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR. )^an\ J^ojI JJj -.eC^ *ào{ -ào.* .OOJ )pK, °>^ ^1^9 )l^â» 5 jeiâ^t oilaS.«^o JJCU^9 JJUJLO JOlL»» Jju/j ^1=>1 ^9 .)pKâ9 yOdO^jJ .^s{ vO|.»^^&A .Kj{ J-oul? 149 (La-»9j ^#/ sflBO-^O-Ô JjOt ^^àO ^LàÔ JJ 2V£OOAOSU^ y/o ^OUJUiO .Ot^t_»9 JJ; JJUJLO >o>m .yV^O ^O M9oJkn{ JJ v^^ ) » « i.V) .JL0J9 rnv>m., Kj/ jLbj v/ Ji/ .)L^9)Ld )i.io \O v> ml JJo tJi m >o\ ooto ^A KJoc<v>\ j*t ^9 ^| v> 3JLdo/o J-jsi^»; U/ .^9)^ JJo <v\-> Jkyvïm ^auSs JLjl^ojl^ v^KiO ..OtKâO|0_à09 *^00| eBfol. 133 v" a. yOOJ-ULSjoVo.yOj/ vOOWpO )bciacb>9 vO<H-UL.99.Vif/ J^/ •V^t-J? ^.JV^A 10 .>t iN *>9 J-V–/ JOOM ..J-S9 JOOMJ soJ^j/ 1 .yOOWiJS^ vOSO JL&j9 ^>O .9 ) 1 ^\a*O .'t-S^'i .^o^ h^l JUOÀ .^OJOm%°>\ w^ta^Ns^ JioKiLiO ^Aot9 JJo oî^ JJ )loiNv^39 2. u»ûi.oVa^B. jV^ff> 1» ^f* .J»J^JLi09 JJ9 ^cù*99 ^*doi (ju/ JJLaAj JLioV^d JLjoio .J-ûoql^ ji^m^ *.o^»9 oot L»\o .4JjoJ^JLb09 ^t-io îKx.^0 j9oK-it-ào 1. U^oa v|o A. JJLdQjQ^9 ^.9 3. V*loC. B V-^ v-^ JloJS-» .oot om. |»oûs*>» »j»o. s'il te demande de tenter, en tant que juste, la Providence de Dieu t'exalter; envers toi, dis-lui Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu*; s'il te fait désirer la richesse et le pouvoir, sache qu'il te demande adoration. C'est i cela Paul a dit Celui aime les biens iniques est un idolâtre2. SiL pour que qui 5 tu ne crois pas Paul, écoute le père des idoles, lorsqu'il demande à Notrede l'adorer en échange de biens qui ne lui appartiennent Seigneur pas. D'après ses seuls présents, on connaît l'envie du perfide, car le Christ ne nous a pas promis de possession sur la terre, mais si tu veux être parfait, vends tout ce que tu as et donne aux pauvres3, et ne mettez pas vos trésors *B B fol. v* a. 10 sur la terre, où la teigne et la rouille (les) détruisent il ne nous a pas enseigné non plus à désirer le pouvoir, mais il (nous) a dit Les princes des nations sont leurs maîtres, et les grands ont pouvoir sur eux; pour vous, celui qui veut être grand parmi vous sera le dernier de tous5. Satan promet le contraire à ses la richesse qui passe et le pouvoir qui périt, car il sait que dans serviteurs, 15 le royaume il n'y a pas place pour lui et pour ses serviteurs. 12. Celui donc qui aime ce qui ne lui appartient pas, se réfugie en Satan et ce patron (iràxpwv) est trompeur, car c'est avec mensonge qu'il promet 1. Matth., iv, 7. 2. Eph., v, 5. 3. Matth.,xix, 21. 4. Matth.,vi, 19. 5. Matlh., xx, 25. 133 150 I. jljO^OA J< V foi. 133 vb. y/ .j JJ .oilo^ yoo^ .Jl:t.o )l,|,n Kj/ '7 *^taj J-»j> (bco; Jjj v-^ aiô ~J-SO «Vàc^ o)\So Ç, • l^/o .j^io^-o ^nVft JjUàO .oul&j 40, v\ ys, >j JJo )jtoi yooiv^-s QtJL^/? 1 J~~ .~<0~ t Vf ^\ty 001 0619 v-^ >voo^ -a*? J^ûû 5 Ij uiajo .J-caaio ^Aoo ^â»/ ^vo<A ouci^a 8);J-^ 10 1 yO-j/ Jla^J JJUULÛO.^0U>.Q^ô sJLJUDj jlo .Or^O; JKiO-4-3 tfloo^ SAINT JEAN CHRYSOSTOME. • JK^jj ^1. 3,1.1 Knmq .Kjf ^i, 9Jjiio oî^ \^ojU 1. lû^» C. 2. Lire «^ ^n\*io?. 3. o»^WB. 4. C add. Mo»*>. 5. uàû A. 7, ipt>oooA, 8. A add. |<joL». 9. ^v^. AC. ^>/ 6. M r» ce qu'il promet. C'est le Seigneur en effet qui enrichit et qui appauvrit, qui abaisse et qui élève. Par la parole même de Satan, comprends qu'il n'a pouvoir sur rien je te donnerai toutes ces créatures qui me servent*. Même si elles te servent, quel pouvoir as-tu sur une possession qui n'est pas tienne? Celui qui t'a livré son âme a (certes) le pouvoir de te servir autant 3 B fol. 133 33 qu'il le veut, mais Dieu ne t'a pas livré les hommes et il ne les a pas v b. soumis à ta force. C'est d'après leur volonté qu'ils te servent autant qu'ils le jugent ont bon, mais maintenant attention à leur qu'ils prêté premier vers lui. S'ils sont tiens, pourquoi t'abanMaître, ils se sont retournés donnent-ils et en suivent-ils d'autres? Pourquoi ne combats-tu pas avec eux? 10 Y a-t-il quelqu'un dont les serviteurs sont emmenés, dont la maison est détruite et qui se tait? 13. Le larron t'a abandonnent il a pris la croix. il était crucifié avec les tu n'as Quand clous, pas prévalu contre lui, mais d'un trait il t'a fermé la bouche. Matthieu le publicain t'a abandonné et il a été recevoir son Seigneur dès qu'il l'a vu3; il a distribué, par amour pour 15 son maître, les biens iniques qu'il avait réunis à ton instigation et tu n'as « Pourquoi fais-tu cela? » La courtisane a déchiré tes filets pas pu lui dire et elle s'est réfugiée aux pieds de Notre-Seigneur et l'ornement de sa che1. Cf. Matth., n-, 9. 2. Cf. Luc, xxm, 42. 3. Cf. Matth., ix, 9. 4. Cf. Luc, vu, 38. L4lJ il HOMÉLIE ÔI~ SUR 4Jl!J.,J~JJ 2Ja*A ~J! .Jo .l~l! ÔI~! otAJU *^l*/ otloAàooJI JK^y> h~~ L'INCARNATION. .~OKIJ~Q~L~ 151 JJ~ wOI~~ JJO JKaajL^ .Jl^, )C-tJo JJ^. .3w01~ B fol. 134 r° a. JcLtUC 5 .<ML 4 0~ 5 ~"t\.P' co~<Muv~ -h. aa.J~ 10 j~ .=~0; Jl/ ~0<~ ~~0 K^ .^i-lt-^o (las; 1. uo*Mx>L? B.-2>16. <>Nio A (sec. m.). elle en pas de 5 tu que a fait la pu un dons Satan, Fin qui et A queurs. lui, du à sa ne ses dans troisième les discours 5. AC ne donnent hommes (personnes) coutume. de 14. aimons tes et pas et tu nous, moquonsdans nous qui n'as donc promets-tu Pour a rendu ses vain- siècles. sur la lutte de avec Notre-Seigneur Satan. De saint Jean. 10 IV. Du même JEAN DE SUR Constantinople, l'humanité DE NOTRE-SEIGNEUR. 1. 15 Les jour dans qui revêtent Notre qui sous âmes les un roi a ses est vieilli, pieds. aiment qui fêtes célestes. des jour victorieux mais Paul nous en mes Dieu, Nos habits chaque célébrons témoigne fêtes chers ne blancs jour; la lorsqu'il ressemblent à cause car dit la ne qui délectent à celles pas de nous victoire se (amis), victoire fêtons a a toiu pas soumis soumis de flatteries, l'église Notre-Seigneur a vaincu qui dans Pourquoi pas? promesses, lui G^io chastes t'appartiennent confessons-le, gloire des perte première méprisons commandements les ^qu^o 4. AC add. AC. la .~o, 7Ud; .001 pour pour revenir des de disposé ornement faire donner nous avais )OCL 3. w«^joû^^ 7. ^ot A. finale- velure t V-^o^ a3.L' ~a. chaque des de une toute sous païens leur roi. victoire inimitié ses pieds, ] Bfol. 134 r° a. 152 I. 1 \!o SAINT JEAN CHRYSOSTOME. Jio~O ~Jo )~io~0 Ot~D; .~ojLt; )L~ hoe 00~ t.0~ yJJ 001JL/9 po/i A fol. 17 17 )1jLàCL^à^t^K^dj v° a. C oi^v-^ J~i ,t ~01, l ~s~! ~~pA\0) ~1, or+ o ~1, ^«9 jL^o.jb^J-so ) » v> t ^9 Jjl^^o* .i\; 0'0~1.).QA )j/; ^o-i, Joj^9 p°/? 't~?~ hoe :)LjL~M ~.9) ~0 ~9~ j.r .)L)L~C~QA ~01.·~ )Lo~ )t ~0 ~1, l 1 .~OtC~~? [42] ~a&io )JL~~QA ^9 «X ooi-.l/> ~.1, ) o~ ~O~itr jlt .)L~~ r 1~t JJ~O 001 J001 p°^ )^^e )oi^ 5 )~on.. Jb~ t <x^» .t-*o» K^» oo< 1^!°^ )-^o^ otKsj Jlooî^S V^s^ °^ Jjoi .Jj9*jo saKûJSs^o :» mV>?»oot )ftl.#9 J^ p°)^! J)o_^ 0V-0/ )ocàs ^\°>9 10 i.^QÀ s*AoKàO )oi^» JJo .,yl ,>l j) m^COj'Oins fi ^*J ^U ,^Oj^3JO 01^ .od^V-» J^»{o 1-ociA t^î foC^v oot ). ,«.U9 )o^ )o^S .oiKbœo N ^ibjot t) JLoV^>.^Aoi i °>t9 .viaxj/j jL^ojk K^^l ^àeo ^l ^o vft-^Jj '.Of-a^ JJ ^{o )v>^ otlnivi ..tV>^ ^An J>– Kio JJ; jum^ 001 :)^>cl^>; 1. «ÛS|A. les Trônes, soit les Dominations, soit les Chefs, soit les Pouvoirs lorsqu'il dit « soit un tel, soit un tel », il veut dire que tout pouvoir en haut et en d bas a été donné au corps de Notre-Seigneur, comme l'a dit notre Sauveur luih même il Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre*. 2. Lorsqu'il a ddit m'a été donné », ne laisse pas entrer une pensée malsaine dans ton 5 eesprit et ne pense pas que le pouvoir a été donné à la nature divine (dont il ddit :) je suis le premier et je suis le dernier3, mais le pouvoir a été donné à ce fol.i-17 17 c corps qui est né de la maison de David, dans lequel Dieu le Verbe habitait j'ai vaincu le monde*. Car ce n'est pas la divinité qui a vaincu ((et) qui a dit 1le monde; c'est un blasphème de dire que Dieu a combattu avec sa créa- 10 tion et a vaincu; cette pensée appartient aux païens qui disent «: Tel dieu a combattu avec son compagnon et l'a vaincu. » Pour nous, nous ne reconnaissons pas de nombreux dieux, ni que Dieu combatte avec sa création. Un est le Dieu qui a fait le ciel et la terre par sa parole. Les dieux qui n'ont pas fait le ciel et la terre périront de la terre et de dessous le ciel. 3. Donc 15 le créateur du monde, le caché qui n'est pas vu, a pris dans sa miséricorde le corps de notre humanité, pour nous ramener tous à lui. Il a pris les prémices d'entre nous, elles ont vaincu le monde et le pouvoir leur a été 1. Coloss.,1, 16. 2. Matth.,xxviii,18. 3. Is.,xli, 4. 4. Jean, xvi, 33. soit Si A HOMÉLIE SUR L'INCARNATION. [43J )LjL~<lA j 0~0 .)~C~~ od~J)~ ~0< .~AA ,.or. .~o~i~ao ,sjo )Làj~ ot~o .otJ.;ot~ ).ju~ fi JJ! <~ )~ jl o j ~L.f- 11¡..b- .~L« ~00 ~0 ~;1! o1l.a,~a~ JJ .0' <~ ~~0~ )~~> 1~ 1. 4;z-p A (sec m.). JJ! 2. aL~~ A. )~~ Jl~\ ~j Jot~ JJl ra )o0< ~AiL; wÕoI j~ 3. '*=~ A. )o,.xo ~0 .~Q~ j~S~O A fol. 17 v° b. )ot~ ''t~ 201~J 1 lob>.bik 3. 1 .9 wOIO! 1 J ~0 ~ULA <=~ wOlob-l ~0; ~3~ j 1~ 4. !~a~, t~ t,s..);o )JL~O .1,0 j o ) ~1 )~0, ~) .<~ l.s.r i-~ a1,· JJa,g )~ y.mj .OtJL~ .~o; ~o~ y. j 4CL»q,~ào o~à, ~&;<~o JC~mj JJ 1 j~ J;9 tâ o 1 )o~ h~ J~~JU~Q~ \~0t o~a~. ~l!\ Cà j J ~00~1·~ JJ · · ··o~ Il;k..o Ill! cx · ~a~c;~o 1 j 10 j )~~)0 ~~o 1;0.10 f~O .OtJL~ ) < ~0) 153 A. ~o~o .1 )ioot~; 5. A. donné, comme l'a dit David yc'est-ce que l'homme pour que tu t'eozsouzwie~z~~es et le fils de l'hom~raepozcr que tzc le visites? Tu tes l'as fait ~o~~er~~r7~Mure mains et tu as placé la gloire et l'lan~tnetcrsucr sa tête'. 4. Lors donc que nous disons que le fils de notre nature a vaincu, nous ne disons pas l'homme 5 simple sans la divinité, mais homme parfait et Dieu parfait. Nous ne disons pas Dieu sans corps, comme Marcion, et nous ne prêchons pas un corps sans Dieu, comme ceux de chez Paul de Samosate qui disent qu'un homme A fol. v b. ordinaire est né et qui né l'élèvent en rien au-dessus de Moïse et des prophètes, et c'est excellemment qu'il a dit j'ai vaincu le n2on.tle ='. Et si nous 10 disons Dieu sans corps, nous ne pouvons annoncer pas qu'il est venu au monde et qu'il est né, car la nature du Verbe Dieu n'a pas besoin d'une seconde naissance, elle n'est pas assujettie au temps et elle n'est pas soumise aux souffrances, mais, dans sa miséricorde, il a revêtu un corps, fils de notre nature (consubstantiel), sans s'éloigner de près de lui, sans avoir besoin du 15 voile du corps, mais, tout entier en tout lieu, il est tout entier dans le corps qu'il a pris par sa volonté. 5. S'il était apparu dans la nature de la divinité, toutes les créatures auraient péri, parce que la créature ne peut pas voir son créateur. Toute chose peut voir ce qui lui est consubstantiel, c'est pour1. Ps. VIII,5-7. 2. Jean,xvi, 33. 17 154 I. JL^mo .)t-lKio JJL~~o .j~JLJ~c SAINT JEAN CHRYSOSTOME. JLioa^ V-^x J-10-* -v.-0^ O*"»**0 **°t©?J> o^â«j ^u«9 jL~o~-t < 'ï~~ ,.040~)~ ~~A~J m? jK-40 ^oc> jl^-o J?)j )^>j J^ 1 on~a;~o .J~jacL~o)10lJ. ~~aot ot\ nt .) .X lOpJ<rJ..w~~10! ~cjct~; 5 1J. 1; o~, A foh 18 i8Jt-~)v010~t! )~ v a. .|jL»O|I •I J «Otl^ACniNJLfcO^O vj^»} 9fJLO^f> ^«t^Df J.)~o~a [44] K^OudOiiCLÛOO .Jt. i! t\ ~oot~ ) ~oaa J.Kj/ ^6 Kj/j J^jJN ciV p0^ )°°* ^V3 J^ )V^ M? Puu« ^»po{t Jl{t )iv>\9 )L*4d/ ^a^ y^99.au{ t K-»/ .Kj/ t ooi* joi^JI l^eu^Kd; ^^t-^ °/ J.>J 1~m t ^.oi^jio I%t ~-M-A .)J.Q- o<~o;J~j~t ^^|*iS ~OOt jJf ~foo~a~a ,~° ~s~c~ t l~~)jct-a10 ~J~. yo»^ I^olûo )Ll»/9 3[^ia]jo 1.`r).rJ1'rr J..w! ;lD 1.Om.B. )L)6ot~ ~i MQ 2. Aadd. U<> t )~~0 ~0 J<;o )~9 .0~9J .)J~ >mi oC^ J-^vi; *[s«otoK«»{] )t~) ~J~~O j~&A )j~a [w,Jl1 ))0< ~0 3. Peut-être«ûûjo. il a pris (notre) consubstantiel, pour que nous approchions de lui et q quoi nous q que soyons captivés par ce qui est nôtre. La colombe est chassée à r l'aide de la colombe et la perdrix à l'aide de la perdrix, et tout oiseau existe sert à chasser son compagnon. 6. Parce que sa nature est invisible et illimitée, il a pris le corps visible, 5 18 18 pour p gagner à la vie ceux qui sont visibles. Il prit donc le corps* qu'il fallait ggagner et il le plaça à Bethléem, pour l'adorer il fit venir les Mages à ceux qqui adorent les astres, il leur donna une étoile pour chemin. Il envoya aux Juifs 7. Les païens disent Jean, fils de Zacharie, pour leur servir de prédicateur. « Ne pouvait-il pas nous sauver sans corps? » Nous répondons au païen 10 « Qui es-tu, ô homme, pour donner la réplique à Dieu? Est-il quelqu'un qui discute avec le médecin « Pourquoi nous as-tu guéris avec ce remède? » tu ne seras Nécessairement pas guéri. Tu veux que nous délimitions au médecin la fonction qui lui est propre et que nous lui indiquions quel remède convient à ta maladie. Quant à ton Dieu, il lui a paru bon de te sauver à 15 l'aide du corps. 8. Que ce ne soit pas possible autrement mais ainsi, écoute Après qu'il eut transgressé le commandement et qu'il eut été soumis au péché, le corps fut condamné à la mort. Le corps perdit la gloire et l'honneur qu'il avait dans le Paradis; le corps changea sa liberté et fut qui q A fol. r° a. HOMÉLIE SUR L'INCARNATION. [45] )o^ JV^o )ovtv> Joe* <â^ ^bô ^o J^ J^ .^o> :^oj v^f? pçf? oôi .ifK-i; ^u/o J-iô ^&o/; ooi .ov-âi{ -.oiiofU ooi .JK^io^ oiIo;)Lm^ ;uo JJj .'X;*t^t ^Nai^ lo éC^-a ^j p^V58^ yVioj °9 ,tjL~~ vK-ju; j.Jj.:)1 "»*f> ^5 ^»? ^fj )1^m.\ |LjOLaoi9 yi\^>n .^»; 1. ^c*»;a^ A. .)J~<~NL~ »k-» Jio^o JL^»1 oi,^i*A ..or~! 2*«>? ^bo »V-J. ooj :)loio^ Aœuio ^d> ;|j; J1~ jL;o<uo ^o^o odoîJ-JS. :Jju» ooi .^juooi >>^v )1<S..V> ~;0<~iL~ J,AOI )b^i>ad •ju. A fol. 18 rb. -oI~ )LM~~ JI JOOI ..4-. otK,acuua JLjlooi .uK^io •.V^u»/ ~o |oo(9 oot JJL^o^-o )^a^ *j© .JAo^ ^oi oôi .Jioio woKji|j JbLâ Jk^La^ )O!h Od<~0) l;JULJ Jio^ ^oiojls '1~~ ~o otloîj– ^iojl/o oiKjbo lt>J^ r 5 t-^JUJ? h«M>N y~l / 155 Vr3^ M ^o &\ ^aoi .Mv^i-fc oiKi^i Jlaio 2. ^^°; A. assimilé à une bête de somme, comme le dit David le corps était soumis au démon et il sacrifiait ses fils et ses filles aux démons, comme le dit David 2 le de son maître et servit les créatures plutôt que corps changea l'adoration leur créateur. C'est donc avec justice, ô corps, que la grâce a surabondé 5 là où le péché avait abondé3. Et comment a-t-elle surabondé? Celui qui avait été soumis à la mort, celui-là même a été délivré de la mort; celui qui avait été captivé a été rendu à la liberté; celui qui a perdu sa liberté est revenu à sa liberté première celui sur qui la souffrance a régné est devenu De même que la mort d'Adam avait confirmé sur nous tous impassible. io la condamnation de mourir tous de mort; de la même manière, la résurrection de notre Sauveur a confirmé que nous serons immortels. Ce qui a eu lieu nos s'est pour encore prémices (nos premiers pères) accompli pour toute notre nature maintenant en promesse, et, à la fin, en réalité. 9. De même qu'au moment où (Adam) a péché, il n'est mais pas mort aussitôt; 15 la transgression du précepte l'a soumis à la mort, car, après un temps, il a enduré la mort en réalité. De même nous avons nous, pour reçu en promesse (àppotëwv)le don de l'esprit et nous sommes perfectionnés (confirmés) 1. Ps. xlyiii, 13, 21. nostrum». 2. Ps. cv, 17. 3. Rom., v, 20. 4. LitL « prope omne figmenlum A fol. 18 r°b. 156 ft^ I. Vo JUoajua :ypo; i^doi .loot K*Jv-»^a^ SAINT JEAN CHRYSOSTOME. otK»JJLào ^Ot-° ^°? )jp|o oiK^lJ^OLd .-yooi\^l ypo? [46] JLjptOc&d .^ju^a^oo ^^> )j>aia^ yoojS.9 Jfcoia^ A fol. 18 v° a. v .^CÛjAO09 y>»JJ JJJ JJaAO .2^ jn»r>v>o 9*^9 «M*ïfV> v^SÛjJL/o <JU» OOI9f^HX ^^» JJ V-S^ JK^^ *.vh*^ «V^î t-^{ y">jN .)Li99a^ JJ; 1% yp m\ •> v-.io^ ol *.Ka*)beu^m^ l )LxLd JLx£ 9a^,iN•> ooi U^»» ^Kj OJLiO »^QtV>\1 «> ^S)-» )»»-S l^loo <vcn.i/o ^ojiû «^*< )lOL9j^ ^V^CL^ ^01090 *> O0| oTt^^A (â^âo JJ JJ/ .Jju£; >invw yKv «i*> uisjo io » a f JXy > n JJ^civ» \ï$ O0|O .> I O|) )laDJ JooJ.9 f\ «Jo-w^J 1. «^»a^A. A fol. va. l'arrivée de Notre-Seigneur, tous à la fin en réalité. C'est ainsi qu'avant en promesse, par le moyen d'Ales peuples avaient reçu la bénédiction, 1 1 braham, et elle n'eut lieu, en perfection, qu'à l'arrivée de Notre-Seigneur. 18De nous avons reçu (tout) cela, en promesse, ] la même manière, ici, mais (ce nous sera donné à la fin en vérité. » 5 10. Réjouissons-nous donc de ce que notre roi et le fils de notre nature notre juge est fils de notre nature (nous est con(est) notre glorification; substantiel) et, si nous nous approchons de lui avec amour, parce qu'il connaît nos souffrances, il aura pitié de nous et il nous remettra nos péchés. Par cela même qu'il a souffert et qu'il a été tenté, il peut aider ceux qui sont io lui seul rend la victoire parfaite par la souffrance de son corps car tentés il n'a pas commis de péché et l'iniquité n'a pas été trouvée dans sa bouche2. Mais nous, à cause de notre faiblesse, quand bien même nous serions victorieux, la force de la nature nous vainc, aussi il ne nous a pas laissés sans à tout instant il nous tient par la main et il nous relève, il va 15 secours Venez près de nous chercher, il nous réunit, il nous appelle avec douceur moi, vous tous qui êtes fatigués et qui portez de lourds fardeaux, et je vous ferai reposer 3. 11 Il nous demande seulement de montrer une bonne volonté, pour que la victoire appartienne à notre volonté, et lui-même se tient devant 1. Cf. Hébr., v, 2. 2. Cf. Mal. n, 6. 3.Matth., xi, 28. HOMÉLIE SUR L'INCARNATION. [47] j-aJS^o oî^ .Jloaj^ oou Jjjpo ^o oot* .*Jb^ Jp© 'ID ~ootJ~a~o JioD~ 157 Jjot y**l .J.l! ~~ot A fol. 18 v° b. x^°l ) M.aqj »y>aci\ oî^9 .'». -t oi\o .(^p; ^Kj ^ooi -.wOjo 1. en A. nous en vaincre les s roi, tout. et soldats qui sont vainqueurs, nous a fait lorsqu'il pour que de vaincre, donnera Qui nous nous attribue la celui qui et nous la vaincre, a vaincu et le louerons. 1. Même idée plus haut, III, 3, p. 143. p. 126, et à la fin de la troisième, p. 151. autant victoire victoire nous nous fait maître, que ce bon qui ? Chez les rois de la terre, lorsque est attribuée à leurs mais notre rois, attribue qui nous a rendu A lui gloire dans la victoire'. Prions donc vainqueurs2, les siècles. nous donne Amen. 2. Même locution à la fin de la première homélie, supra, A fol. 18 v° b. TEXTES MONOPHYSITES I. DISCOURS LA II. d'Erechthios, NATIVITÉ FRAGMENTS DE DELURE D'APRÈS T. XIII. SUR COMPILÉS TlMOTHÉE GIQUES l'ATR. OR. ET F. ÉVÊQUE d'Antioche DE PISIDIE, SUR l'Epiphanie. PAR LES MONOPHYSITES LES (XI-XVI); PHILOXÈNE ET BAR (I-X); HÉRÉSIES Hébraeus EXTRAITS CHRISTOLO- (XVII-XVIII). MANUSCRITS British Add. 14531, 14725, 12154, 12155, 12156, 14532, Paris, ms. syr. n° 112, écrit en n°21O, Museum, UTILISÉS du VIle ou Ville siècle (A). du xe siècle (B). du vme au ixe siècle (C).du VIlle siècle (D). du Vie siècle (E). du vme siècle (F). 1239. 1404. INTRODUCTION I. Erechthios, évêque d'Antioche de Pisidie, a connu la célébrité avoir pour prononcé une instruction le jour de l'Épiphanie, dans la grande église de Constantinople, en présence du patriarche Proclus (434 à 447). De nombreux manuscrits syriaques nous ont conservé un fragment de cette instruction dont on a encore le texte grec et un discours fragment sur la Nativité de notre Sauveur. A. Le fragment était allégué par les monophysites, à la suite de Timothée ^Elure, contre les deux natures. H a été édité par Maï, Scriptorum veterum nova collectio, t. VII, Rome, 1833, p. 165. Il avait auparavant été traduit en latin par Turrianus et cette traduction figure dans H. Canisius, Lectiones antiquœ, édition Basnage, Anvers, 1725, fol., t. I, p. 527. ici le Nous reproduisons texte grec édité par Maï et réédité par Migne, P. G., t. LXXXVI, 2, col. 3321, avec la version latine éditée par Canisius. Toû {wtKapiou 'Eps^Oiou1™<jxo'itou 'Avrio^stotçttjç Ilei^t'aç. 'E£ éjuXtac,kiypdanç ev tok àyt'oiç 8eo<paveioiç èv Tri peyàV/i è^ricia K.cov<JTavTtvow<fte<o< xa6e£o(«vou TOU[ACWCaptOU 8TCt<7)«)7tOO IIpOJcXoU. Ilapà 'H<yatoutou fteyaXouicpoç^rouviKOuorajjuv 0eo-j xvipuTTOfxévouIlai^iov yàp, xaî ÇYldlv,èysvwîeiQ ^(Atv, utè; e^o07j7)p.ïvoùtq àp^ èywri% exl toC û)|aouaùroOjcai xaXeîxat to ovojxa aùroO ^ydlnç PouXyÎç ayyeXoç, 6au(jia(TTÔ<; 0eôç î^upoç, <ru|x€ouXoç, 6|ouffta<yT9)ç, tou apXa>veîp^vyiç,wa-dip ^é^ovroç atàivoç. Mtfriç oSv 6p.âç (ouSaïxèç e^awaT^suv x^a^o;' out<oyàp xaXetvtouç aîper^ovTaçaÇtov,àç dtXXo to (aèv Te^ôèv,aXko 81 6 Iv aÙTéjixaTO»tTQffaç 0«oç, xal àç ^uo tou yevvvj6évToç aE (ptideiç-àv yàp tiç touto XeyetvToXpfaetev,tov 'E^^avouriXaÙT(jj|*dvovàvTiôeç, xai x^ivov <tmoxy5; t^v tou ôvépcToçOtco^êto pYi>»v où yàp ^o ^uffeiç,àUà (TapjcwSe'vTa 0e6v Tcapôévoç pffTtxwçâwex^ffev,^sÇac^w)tyjv tou IIvsO^xtoçèvupo{T7)<riv ei f/.èvyàp àvÔp<o7riv>j; «riropaç ?)v o XpiffTÔç,ouv8Tt'06(&6v pXaffT7](Aa àv, tov xapTcôvxaT« t^v «ptiffiv fupet<ï6aitviv pt^av et Je ix IIv6t5{xaTO<; l<rrlv àyiou, x«Tà t^v àp^ayyglou <pwv>jv, 0eoç o Te^eU, iwet^ xoct0eôç 6 T7)çygve'ffsw; wpo^evoç. Beati Erechthii, episcopi Antiochiae in Pisidia, ex homilia recitata in sancta Epiphania in ecclesia Const. sedente beato episcopo Proclo. 162 II. TEXTES MONOPHYSITES. [52] Ex magno propheta Esaia audivimus, cum, ait, puer natus est nobis, et filius datus est nobis, cujus principatus super humerum ejus; et vocatur nomen ejus magni consilii consiliarius, princeps pacis, pater futuri saeculi. Ne igitur aliquis angelus, admirabilis, judaicus surculus vos decipiat, sic enim appellandi sunt qui haereticos sectantur, quasi alius sit qui natus est; et alius qui in eo habitavit Deus; et quasi duae sint ejus, qui natus est, naturae. Si quis enim hoc de Emmanuele dicere ausus fuerit, oppone ei hoc solum nomen; memoria hujus nominis erit ei fraenum silentii. Non enim duas naturas, sed Deum incarnatum virgo mystice peperit, cum spiritus sanctus in eam supervenisset. fructum secundum Etenim si Christus esset foetus seminis humani, concederem naturam imitari radicem. Sin vero est ex Spiritu sancto, secundum vocem archangeli, Deus est qui natus est, quia Deus est causa ortus. Au concile premier nommait Tranquillinus au concile Cyrille; d'Éphèse (431), l'évêque et avait d'abord suivi les de Constantinople de cette l'évêque phèse (août 449), l'auxiliaire de Dioscore. le monophysisme. Cf. Le p. 1038. ci-dessus a été Le fragment les manuscrits add. (nov. 448) ville se nommait et au opposés conciliabule Candidianus à saint d'Éet était se place entre eux deux et s'était orienté Oriens christianus, Paris, 1740, t. I, Quien, monocité par Timothée ^Elure, patriarche en syriaque avec l'oude 457 à 477. Il a été traduit 49 Il a été Brit. Ms. add. ms. 12156, fol. inséré, (E). d'Alexandrie de Timothée, vrage un peu raccourci, Orientaux se Erechthios vers physite de Pisidie d'Antioche les dans 14532, nous ferons connaître compilations jacobites; fol. 13T (F), 12154, fol. 12 (C), 12155 (D), fol. 35 et 169. Durant volontiers les la première rejeté comme moitié du me siècle, Léonce de Byzance aurait fausses et apocryphes les citations paralléguées xal xxt amx£ çaXffoyp&pouç u[«5v j(p?faetç xpo^wvuf/.ouç Tàç yàp sv Blç «pwpaôeiffaç Maï, Script, vet. nova àxepatw ô.tc>.ott)ti >.owtov où xapa5e^6(ie6a, 2, col. 1852. coll., Rome, 1833, t. VII, p. 139 et Migne, P. G., t. LXXXVI, d'Erechthios Il ne fait cependant aux quelques lignes pas cette objection monophysites avec raison nous pouvons donc conclure qu'il en admettait qu'il cite Il écrit (Migne, P. G., t. LXXXVI, l'authenticité. 1, col. 1257) Ilapaipépouci 8k xal aX>.7)vytfriaw àico 'Epe^ôiou, Ôariç oùiïéwvs. tqxouctÔyieiç waripaç, togoGtov, Ôti Tt|oôeou ypà<j>avToç xarà Tvjç cjuvo&ou,xal TrapayayovTOÇ XP^CIV*w° 'EpeyÔiou, K.opo< 6 otxeïoç irpeffëuTepoç, eypa^e wpoç aùxov, Ôti "HôeXôv ae ^wpôaiaadôat toOto* 'O yàp 'Epéj^Ôioçoù^ewoTe rixoùcÔY)elc, irotrepaç. xal Ils allèguent encore un autre texte tiré d'Erechthios, qui n'a jamais été mentionné les au Timothée écrivant contre le concile (de ChalcéPères, point que (iËlure), parmi « Je et citant un d'Erechthios, passage Cyrus, (son) propre prêtre, lui écrivit doine), voudrais que tu corriges cela, car Erechthios n'a jamais été mentionné parmi les Pères. » Éphrem, patriarche d'Antioche de 529 à 545, prend aussi Erechthios v 163 INTRODUCTION. [53] à partie dans un ouvrage dont Photius nous a conservé le résumé, Bibl., cod. 229, Migne, P. G., t. CIII, col. 1000 et 1002. Éphrem montre que saint Cyrille admet équivalemment deux natures comme les Pères de l'Eglise Grégoire, Athanase, Amphiloque, Chrysostome, Ambroise; il ajoute que les adversaires apportent des textes de Grégoire de Néocésarée, d'Athanase, de Jules (de Rome), de Cyrille et d'Erechthios et ne veulent admettre « qu'une nature incarnée de Dieu le Verbe »; il argumente contre eux pour montrer que les mots mêmes « une nature incarnée » impliquent la différence des natures. Éphrem explique au sens orthodoxe les textes de saint Athanase, de saint Cyrille et de saint Jules de Rome. Pour Erechthios, il renonce à l'innocenter '0 (/ivTotye 'Epfyôioç et |v wç 'A6avà<rioçrs xal Kupi>.}.o<; xal lototoç ttiv <pwv7)v Ixet'vwv touto av et Si eïïj tyjv &)£av, 0au|a<>Tovoù&ev dç èxXa(/.êavei, aJAsivov, 7rapà l<p<apaa<xv xei(/.svov,$v xal aùroç yàp ttjv Eùtuj^ouçvdorovicoXkoltôv Upûvàv^pûvTOUTOV o XpiaToç,cuveÛTCO#eixvu<yiv &8étcox;>»éya)V Et jxèvâvQpûwrtwiç fficopaç$v {i>.a<7T7in.a Tt0s'(ji>iv av TM xap-rcov elvai xarà tïjv ^i^av* e! 8ï sx ïTvgup.aTOç àytou xarà ttiv tou àp^ay- 7cpo^evoç. yéXou«pamjv,©eoçbtI^ôyi,èwetSïixal 0eôç ô ttîç yevéceo>ç '0 {tev 'Epsv^ôtoç TauTa,'loixc &è d àvvip(A>j^è rà tyIç 'E^wràêeT<ruvtévat ^-»î(i.aTa, 71 iv xan 06OTOXOV <yù ty)V Mapiav eùloyouaa* EùXoy7){jt.eviri yuvai^lv, àvaxpà^et, eù>.oy7)p:évoç 6 xapirôçt^ç xoi^iaç <rou. Si Erechthios entend cette parole (une nature du Verbe incarnée) comme l'ont fait Athanase, Cyrille et Jules, ce serait le mieux; mais s'il l'a entendue contre leur opinion, cela n'a rien d'étonnant, car beaucoup d'hommes saints ont cru qu'il partageait la maladie d'Eutychès il la montre lui-même lorsqu'il écrit quelque part « Si le Christ était un rejeton de la semence humaine, je concéderais que le fruit est commela racine, mais si c'est du Saint-Esprit, selon la parole de l'archange, Dieu a été enfanté, puisque Dieu a été le principe de la génération. » Voilà ce que dit Erechthios. Cet homme semble n'avoir pas compris les paroles d'Élisabeth, qui s'écriait en louant Marie, mère de Dieu « Tu es bénie parmi les femmes et le fruit de ton sein est béni. » B. Le discours sur la Nativité n'a, par contre, aucune histoire. Nous éditons sa version syriaque d'après les manuscrits du British Museum add. 14531, fol. 77 (A) et 14725, fol. 23V (B) avec les variantes des deux fragments contenus dans le manuscrit add. 12154, fol. 12 (C)' Le texte d'Isaïe, qui sert de base au fragment cité par tous les monophysites, se trouve aussi dans le discours sur la Nativité, mais n'est pas suivi du même contexte. Il y avait donc là un motif spécieux pour croire gue la fin du fragment était apocryphe et avait été fabriquée parles monophysites. On ne conçoit guère cependant que ceux-ci aient pris la peine de fabriquer 1.Voircesfragmentsinfra, page177-178 de a jusqu'àb et, page179-180, de cjusqu'àd. 164 II. TEXTES MONOPHYSITES. [54] un texte au nom d'un homme aussi peu connu; nous admettrons donc 1" une instruction le jour de qu'Erechthios a prononcé deux homélies l'Épiphanie en présence de Proclus, dont il ne reste qu'un fragment, et 2" un discours sur la Nativité, qui commente le même texte d'Isaïe et qui est conservé en entier. Il reste encore à expliquer pourquoi le manuscrit add. 14531 (A) fait d'Erechthios un évêque de Tarse lorsque tous les autres en font un évêque d'Antioche de Pisidie. Ces textes contre les deux natures aideront du moins à reconstituer la christologie de l'auteur et lui assigneront une petite place dans les littératures et l'histoire des dogmes. II. Fragments compilés par les monophysites. Extraits de Timothée Elure. Nous avons transcrit au British Museum, dans le manuscrit add. 12155, du vme siècle, quelques fragments qui éclairent divers points des controverses christologiques du ve au vie siècle. Nous débutons par deux textes de deux des principaux partisans de Nestorius (I et II). On verra combien ils s'attachaient à combattre les monophysites. Deux petits traités (IV et V) sont dirigés l'un contre saint Léon et l'autre contre le concile de Chalcédoine. Ils sont dus à la plume des monophysites qui avaient été combattus par Alexandre de Mabboug et Dorothée de Marcianopolis, et ils précisent de manière assez heureuse, sinon les erreurs que nous pouvons découvrir chez Diodore et Nestorius, du moins les erreurs pour lesquelles beaucoup de leurs contemporains les condamnaient. On y remarquera, une fois de plus, que Théodore de Mopsueste aurait dit deux natures, une hypostase et une personne. Une pièce intermédiaire (III) nous donne les locutions que chacun devait employer. La pièce VI raconte le colloque des Sévériens et des Chalcédoniens, tenu à Constantinople de 531 à 533. Nous la faisons suivre (VII) de deux des phrases les plus caractéristiques d'une profession de foi des Julianistes. Ces monophysites tenaient que L'humanité prise par la nature du Verbe était incorruptible. Leur rôle, à eux et aux Eutychiens, a été de montrer où pouvait conduire le monophysisme condamné par les Orientaux. La pièce VIII montre comment les monophysites citaient et entendaient les textes de saint Cyrille. Selon eux, hypostase équivalait à nature, et il y avait unification des natures (sans mélange ni confusion), tandis que, pour Théodoret, l'hypostase devait être rapprochée de la personne avec unification des personnes ou hypostases, dans la personne ou hypostase du Verbe. Les pièces IX et X sont un specimen de la plus ancienne réaction en faveur de Nestorius. Pour simplifier l'argumentation et faire image, on avait répété que Nestorius disait deux Christs et deux Fils et que le Christ n'était pas Dieu et que la Vierge n'était pas mère de Dieu, et tout le monde s'était trouvé [55] INTRODUCTION. 165 d'accord pour condamner ces erreurs; mais on s'est aperçu, longtemps avant MM. Loofs et Bethune Baker, que la plupart des difficultés tenaient souvent à la notion des deux natures mal définie et mal comprise par beaucoup, et l'on avait été amené à voir que bien des argumentations tombaient à faux. C'est ce qui est arrivé aux monophysites qui ont écrit les pièces IX et X; ils ont démontré que Nestorius ne disait ni deux Christs ni deux Fils et qu'il confessait l'union des natures. Ces petits textes ont, en général, le désavantage de ne pas être signés; aussi, pour montrer qu'ils traduisent exactement l'état d'esprit de l'église jacobite du v° au vi° siècle, nous les faisons suivre de quelques extraits (XI à XVI) de Timothée Mlure, patriarche jacobite d'Alexandrie de 457 à 477*, que nous avons transcrits sur le manuscrit du Brit. Mus. add. 12156, antérieur à l'année 5622. Timothée est un moine que saint Cyrille a arraché au désert pour l'ordonner prêtre3 3 et qui a été, en 449, l'auxiliaire de Dioscore à Éphèse4, eomme Dioscore lui-même aurait été l'auxiliaire de saint Cyrille en 431 5. Il est donc bien qualifié pour nous faire connaître le sentiment des siens. Dès la mort de Marcien, les Rappelons les principales dates de sa vie monophysites égyptiens le firent sacrer évéque, et il chassa Protérius de la grande église d'Alexandrie. Après le meurtre de Protérius (29 mars 457), il expulsa les évêques chalcédoniens, qui allèrent demander justice au pape et à l'empereur. L'empereur Léon, à qui Timothée réclamait la convocation d'un nouveau concile, se borna k demander par lettres l'avis des évêques et des principaux personnages sur l'ordination de Timothée et la réception du concile de Chalcédoine. D'après leur réponse, l'empereur exila Timothée à Gangres et il s'y rendit, par la Palestine et la Phénicie, en 459 ou janvier 460. Comme il continuait à intriguer, on l'envoya certain hiver à Cherson et il y écrivit l'ouvrage conservé en entier en arménien et en partie en syriaque (ms. add. 12156, fol. 1 à 63) 6, auquel nous allons emprunter quelques pièces qui nous ont paru les plus intéressantes. Timothée fut rappelé par Basilisque (475); il vint à Constantinople et suggéra à l'empereur la rédaction de l'Encyclique; il alla reprendre possession du siège d'Alexandrie (nov. 475) et rendit, chemin faisant, à Paul d'Éphèse les droits if 1.La sourceprincipalepour l'histoiredeTimothéeest Zachariele rhéteuréditépar Land,Anecdotasyriaca,Leyde,1870,t. III,traduitenallemandpar AhrensetKrügereten anglaispar Hamilton et Brooks.Zachariea été résumépar Évagrius,Hist.eccl.,liv.II et III, P. G., t. LXXXVI, et par Michel le Syrien,Chronique,t. II. Nousrenverronsaussià J. Lebon,Le monophysisme sévérien,Louvain, 1909,et La christologiede TimothéeMlure, dansla Revued'Hist.eccl.,Louvain,1908. 2. Cf.W. Wright, Catalogueof thesyriacmanuscriptsintheBritishMuseum, Londres,1872,p. 648. 3. Land, loc. cit., p. 135. 4. Infra,p. 206. 5.Cf. Pierre ibn Rahib,Chroniconorientale,trad. Cheikho, note 4. La découvertedu texte arméniencompleta Paris, 1903,p. 121. 6. Cf. infra, p. 217-218, diminuél'importancedes fragmentssyriaques. 166 II. TEXTES MONOPHYSITES. [56] Un mouvement populaire à Constantinople arrêta Basilisque patriarcaux' sur la pente monophysite et il publia l'Antiencyclique; le succès de Zénon vint compléter la réaction et Timothée était menacé d'un nouvel exil quand il mourut le 3i juillet 477 3. Le flot montant monophysite, oscillant sous Zénon, atteignit son plein sous Anastase (491-518), comme le montrent en particulier les listes suivantes des principaux évêques de cette faction i r0~' 11~ 3'D011~10.~ ~1 Orwm1 e~; .~tm~; ·1~ t,~o~; ~·-·l t·o~t~ ~eo)j~o~ ~S~ici~; )' .,molb-%a4 .œo;~a. ~i~< .t~~e ,Q.JI! ,~OCl).l .mo/Ll~n,1 r--Lh ~op~tm~a~o m~o t-~o po~L~a; ~0) .)t~~ .mo;9 oÓl.~1 ..cDa.m.91! IIQ90 ~IC~l! :~o~A;o~ ~n~cj~o jje~t IL.a llcsx.os.~ oE.a 1! t.,9câm~ or-il! .cDO!O\.IQ.œ~o ;B~~et~~iL~o\ ]o.s ..cD!0\.I~ Me~f .~eo~BBtott.o ~oott~a~o );nm.;e et tous les évêques unis évêques ensemble de leurs dans .~a9.~ool .tm-t~; nople Pierre' 3 avec 20 et Pierre Athanase Pierre pour d'Antioche 11; était comme sur cette à Alexandrie le concile de natures après 15 et Jean t6 j Dioscore de l'empereur l'Hénotique successeur J;e ~ro- ~.<~ .~t&~mj).( .m.\f)~t.i~tc<M; J.i ~° ).Q~; /.c~~oNo.m /1~N No,u ot~ KMO)oM ..m.\f<<!t).~j~m< le discours d'Étienne 22 le porte, 10. encyclique depuis le concile l'union Dioscore Timothée' Zénon et de Acace Martyrius Timo- Théodose' de de Chalcéde Léon 11 et 9 cents sept le tome Chalcédoine, Jean 21 .a~o ~eej~o ~\0t ~,iocool ~.<)!o)~c étaient, qui des évêques orthodoxes qui furent et nommément doine, qui anathématisèrent de Rome et quiconque dit au Christ deux Noms thée' S'unirent .t~eoo);; ~o)); ~0.~10 /o.r(3 t )ot~ajt adhérèd'Alexandrie 6, à laquelle archevêque et 7, et Paul Anastase de Jérusalem d'Éphèse 8, qui foi ~o!L;1 1, lio.am.~ 1.a:3oNo~o lL,y/.o )!o)~c is..rao~Oi. d'Antioche régions la vraie ..œoJ~o .~eet~c~ ~ooNr.of; ~nm.~t à Timothée, Encyclique de Basilisque avec Timothée, Pierre ;~ol~ \~o }jL~ ri1 ~a<<e 3L~l,sio/; .pe~h~; °00l! .:s j.j- r--Ll .œa.œ!oJLo .~ee,t.< rent, ~~acutuf t ~a&Aan~a( ~pof~e .nnn~ ..oo;o~am1 a~o;l 10). ~««~ ..œoJ~ 9. Constanti- Jérusalem 23, 1. Il le soustrayait ainsi à la juridiction de Constantinople. 2. Le mouvement était dirigé par le Daniel, dont la Vie vient d'être éditée par le Père Delehaye, Analecta t. XXXII Bollandiana, 3. Il avait prédit sa mort et on l'a accusé de s'être (1913), cf. p. 187-200. empoisonné pour vérifier la prédiction. Du moins les nombreux récits dans les Plérophories, qui lui sont consacrés P. 0., t. VIII (voir la table), sentent la supercherie, et les arguties que l'on va lire ainsi que les quiproquos sur lesquels elles reposent sa bonne foi. engagent peut-être 4. Add. ms. 12155, fol. 108 r b. 5. Add. ms. 12155, fol. 109 r". 6. Timothée mars 457 à janv. 460 et nov. 475 au 31 juillet jElure, 477. Nous empruntons ces dates à M. G. Krûger, Die sogenannte des Zacharias Kirchengeschichte 1899. 7. 468 (470?) à 471 et 475 à 477. 7-Ae<07-, Leipzig, 8. Déposé par Acace, revint aussi sous et fut à nouveau banni par Zénon en 477. Basilisque 9. Juillet 458 à janvier 478. 10. Les mêmes noms et le même chiffre (700 évêques « à peu près ») se retrouvent dans Zacharie, Land, loc. cit.; III, 168-169. en propres L'encyclique le concile de Chalcédoine; condamnait, termes, voir le texte dans /list. eccl., III, 4; P. G., t. LXXXVI, Evagrius, 2600, et la version syriaque dans Land, Anecd. syr., 11. 444 au 13 oct. 451 (mort le 4 sept. III, 167. 12. V. supra. 13. Pierre Monge, 31 juillet 454). au 4 sept. 477 et déc. 482 au 29 oct. 489. 14. 489 au 17 sept. 496. 15. Jean II Hemula, 496 au 29 avril 505. 16. Jean III Nikiotes, mai 505 au 22 mai 516. 17. Dioscore II, mai 516 au 14 oct. 517. 18. Timothée 517 au 7 février 535. IV, octobre 19. Ordonné le 9 ou 11 février 535, en possession cf. Oxyrh. Papyri, juill.-août [ou octobre; XI, (1915), n° 1357] 535 à nov.-déc. 536, mort le 19 ou le 22 juin 566. Nous empruntons les dates des trois derniers à E. W. Brooks, dans Byz. Zeitschr., 1903, p. 497. Les Vies de ces patriarches d'Alexandrie se trouvent P. 0., I, 443-469. 20. 471-489. 21. Pierre le Foulon, 468 (470?)-471, 476-478 et 485-488 22. 478-481 (?). 23. 478 au 13 avril 486. (?). stylite INTRODUCTION. [57] 167 successeur d'Anastase, qui s'unit à Timothée le Grand lorsqu'il revint d'exil'. Ceux-ci, avec tous les évêques de leurs provinces, anathématisèrent nommément le concile de et le tome de Léon dans les lettres synodiques qu'ils (adressèrent) Chalcédoine à Sévère Jean d'Alexandrie et Dioscore, et Timothée et Théodose et Anthime de Consaussi dans les lettres synodiques tantinople 2. Saint Sévère 3 l'anathématisa qu'il leur envoya. Le compilateur de Zacharie le scolastique a pu conclure A le concile de Chalcédoine de toute Anastase, qui rejetait expressément L'empereur son âme, ordonna la réunion d'un concile d'Orientaux à Tyr pour réformer tout ce qui avait besoin de l'être (513 ou 515). Il s'y réunit les évêques du pays d'Anticche et d'Apamée et de l'Euphratésie et de l'Osroène et de la Mésopotamie et de l'Arabie et de la Phénicie Libanaise. Lorsqu'il y fit briller la vérité de la foi, (Sévère) y expliqua le livre de l'Hénotique de Zénon qui avait été (promulgué) pour rendre vain ce qui avait été fait à Chalcédoine, et il anathématisa là expressément l'addition qui avait ét5 faite à la foi. Les évêques qui s'y réunirent avec Sévère (d'Antioche) et Xénaïac (de I.'Iiilzoup1) prêchèrent toute la vérité et écrivirent des lettres d'adhésion à Jean d'Alexandrie et à Timothée de la ville impériale. Élie de Jérusalem 5, à cette époque, s'associa aussi à eux, bien que, peu après, il fût chassé et remplacé par Jean6. Ainsi, A L'EXCEPTIONDU SIÈGE DES ROMAINS,les prêtres étaient de nouveau en union et en accord au sujet de la foi. Ce document nous montre les en 431 par les Oriensièges occupés en des l'étaient, Cette crue du monodiphysites, 515, par moncp'iysites. montre bien la réalité du péril contre physisme lequel ont lutté ceux qu'on a nommés « les Orientaux » c'est leur résistance pour partiellement inefficace ait été a contraint leurs adversaires à se rapprocher qu'elle qui que taux d'eux, tout en se couvrant de formules strict de leurs plus ardents physisme sisme très mitigé7. On ne peut donc mettant les adversaires qu'en partout somme ment et à condamner différentes, amis pour s'en comprendre en parallèle. les tenir écrits le mono- à un monophyde cette période Saint a dit en Cyrille en eux-mêmes, mais seule- ses chapitres qu'il ne fallait pas étudier en tant étaient contre Nestorius qu'ils dirigés 8. Les Orientaux et 1. Anastase, juill. 458-janv. 478. 2. Anthime, 536. 3. Patriarche d'Antioche de 512-518,mort le 8 février 538. 4. Land, Anecd. syr., III, 229. 5. 494à août 516. 6. sept. 516 au 20 avril 524. 7. Il est également vrai que la résistance des monophysites a empêché les Orientaux de retomber dans les erreurs de Paul de Samosate. On les leur attribuait et on les obligeait ainsi à s'en disculper. 8. Capitulorum vero virtus contra sola Nestorii dogmata scripta est. Qui vero anathematizant atque negant ejus vesaniam, cessabunt haec, quae a nobis scripta sunt, increpare videbunt enim capitulorum sensa solis illius contraire blasphemiis. Lettre à Acace, dans Lupus, Variorum Patrum epistolae, Louvain, 1682,.ch. LVI, n° 144, p. 133.Épiphane, syncelle de saint Cyrille, souligne encore ce fait lorsqu'il écrit Ex necessitate disposuit per omnia sanctissimus Dominus meus Cyrill us, ut ejus quidem sanctitas anathemate interposito dicat, quod non juxta haereticum intellectum haec ipsa expoOK~Hr repre/e suerit, se<Z SHer~, zelo et c~ore sed quidquid ~Htd~aMvidetur reprehensibile esse, esse, zei!oe< calore e~ca ~os<Mm JesHm circa Do/K~H/M Dominumnostrum Jesum CA/ Christum, qui abnegatus est a Nestorio, dictum sit. Ibid., ch. ccm, n° 292,p. 417-418.Le mal est que beaucoup d'interprètes, d'amis et de successeurs de saint Cyrille ont eu le tort de se séparer de l'Église, parce qu'ils ont voulu prendre au sens strict, c'est-à-dire monophysite, ce que lui-même et son syncelle Épiphane ne voulaient prendre qu'au sens large, c'est-à-dire diphysite et catholique. 168 II. TEXTES MONOPHYSITES. [58] Nestorius. peuvent demander aussi qu'on ne se borne pas à éplucher leurs textes pris en eux-mêmes, mais seulement en tant qu'ils voulaient enrayer le mouvement monophysite'. C'est pour faciliter cette comparaison que nous donnons ici quelques textes monophysites parmi les documents destinés à éclairer l'histoire de l'église nestorienne. Nous terminons (XVII-XVIII) par deux petits recueils d'hérésies christologiques. L'un est dû à Philoxène (Xénaïas) 2, évêque de Mabboug de 485 à 523; nous l'éditons d'après le manuscrit syriaque de Paris n° 112, écrit en Syrie durant l'année 1239 3; l'autre est dû à Grégoire Bar Hébraeus (1226 à 1286), qui l'insère à la fin du chapitre consacré à l'incarnation dans son Le Candélabre du sanctuaire touchant les grand traité de théologie intitulé fondements ecclésiastiques; nous l'éditons d'après le manuscrit syriaque de Paris n° 210, écrit à Scété durant l'année 14044; nous avons tenu compte du résumé qui en a été donné par Assémani, B. 0., II, 291 à 292. Après avoir lu que Timothée ^Elure qualifiait le concile de Chalcédoine de « diabolique », comme « réuni et dirigé par le diable, comme le précurseur de l'Antéchrist et la révolte qu'indique l'apôtre Paul quand il écrit aux Thessaloniciens », Plérophories, ch. xxvi, dans P. 0., VIII, 67, et avoir vu que Philoxène fait figurer les nestoriens et les chalcédoniens parmi les hérésies christologiques, il y a grand intérêt à constater que le primat jacobite Bar Hébraeus, non seulement ne les fait plus figurer parmi les hérétiques, mais déclare explicitement que les nestoriens, les jacobites et les chalcédoniens arrivent, au fond, au même but, mais par des voies différentes qui sont plus ou moins commodes. Nous lui laissons, bien entendu, la responsabilité de ses assertions, déjà résumées et réfutées par Assémani, loc. cit. 1. Leurs affirmations semblentdu moins montrerque c'était leur constantepréoccupation. 2. Monophysite jacobitefougueux,cf. RubensDuval,La littératuresyriaque,Paris, 1Ô07,p. 354-356 et surtoutW. Budge,TheDiscoursesof Philoxene,t. II, Londres,1894. 3. Cf. H. Zotenberg, des manuscritssyriaquesde Paris,p. 75. 4. Ibid., p. 161. Catalogue I. DISCOURS t"~r.1 3~Ql'~aQ~ !ô t< cft.1. t< cn+U.1 aoa.1..Pa;s 5r6u., ~a t:3+cn. v±~~a~ .~m.1 l )J.aJ ~~)L~ ot~aA ~jjbo ?1 .~c~t )~L~ ~l 00~ i .~J~ 7. 2. A. DE ÉGLISE 5 un nom d'Ange paix; branche au 1. Voir a été bon conseil du le texte monde car juive point prophète, nous du de ~ool.l E add. E. -5. D'ANTIOCHE LUI EN PRÉSENCE ~a. DE 6.~&&<~a~D. DANS BIENHEUREUX E seul. dans DE L'INS- PISIDIE, L'EPIPHANIE, DU .); .~J~, 8. Les premières lignes figurent 11. Om. DF. 12. 4;-I~ DF. PAR EN ~~)0t j~ LA GRANDE ÉVÊ- PROCLUS, VILLE'. grand père PRONONCÉE ),~00, 11 ~® Q.Q..4*;Ot 4. :-xlLl~ ÉVÊQUE ERECHTHIOS, .)b<0 E. .9 \O!' DF. CONSTANTINOPLE, Fils DE. laa. 10. FUT CETTE le Isaïe, dit-il, QUI DE QUE ici. SAINT DE ~~l ~< ~ot~i~ ;J~<~0 ~O~O t oot otJLojL~ joC~ i`~ E. ~<i& 9. DF commencent TRUCTION la 12J,Jt. u»~0;9 I. 1001 )~00~ .,a.ù~1 l D. 1. ~.Ot O .i. ~JLDOt ~T~ajajûoj~~ )<~ .()1.9~ .)~~) lo)i-~ ciù. ~J~ )~4 f"C1.~700 ~T~scd-~ 4; .7t<c1u. ~J.f 10 2QOat<n: ~~1.3 1) 10 D'ERECHTHIOS. dire grec dans donné, à venir c'est Dieu proclame qui a son conseiller 2. qu'autre l'Introduction, soyez faut nommer celui p. 162. qui Car, un son. épaule, Dieu donc qu'il est sur pouvoir admirable; Ne ainsi enfant. est attirés ceux 2. Is., ix, 6. et pzcissa7zt pas né Fils et autre est il a re~u le chef de pri~ace; par qui nous sont est une né, certaine hérétiques celui en qui 170 II. ooi; \OJ( •t-^M? ^JLXD LON-% ?0 m V*^vc Jl!~ Jo^JJ o^ ^»/ jl/ .14v«j.llS D ^.Vl V-^ .18JL-o5? Jian^o K^olo .Jîjdj KtOOt ^aSJlk J..»J,V> )Là99 JLû )K^^ TEXTES MONOPHYSITES. ^*Vl;o V^ d-»» ..15~ Jod jl A-.ftV> .1^* J^o*; 17J^)bjJ; vd/9 ^jv^o ^*9 t-i/î vj K~o oôÎÀ hOt ~j~ )-J;ota-a^ JK^oK* )^JLl{ J^9J9 )OO| ^O|oK«/ »/ v^O|oK-«/ JL*9Q_09 )L«O9 ^0 v«oioK«/9 001 cet )oi3s JouSs [60] JL0JU9 16>j JK^NO^O ^X «I» ftV\ 5 JLbO^K-f )-L^D 001 001 Joi^s JLbJbo; +J~! Le manuscrit add. 12154 (C) porte une traduction différente qui va du commencement io jusqu'à l'endroit où s'arrêtent DF. Nous la reproduisons ici |Coi JLpo J->OfSs. ^oo|to»/ t-r°! \j> Naj ovue po)Lj»^o^Sol^o | .«»*«« ]t,tn*^Jlt laojtxeuJ&l »Cfio\noyapN-xif,ou£<*»a .•<m«\of> INXéj^o» ô^j» |'«*nm««*t >»fr1fc.rrvf> o> oô) t^opl/o |^3 .^> A«l( V^io/V-s^)-«^t •<>'»"»)©£&> O)Lqx*>« j^»£œ*1-^4 ''I-3'°*i ^> 1r^0 .j.J~ J~ .)a~~ot. .tt~a}tt~JU en&*)~ot~ae.~t.) t~n~ ~t .t~ t~ oo)^e oo) pv»{; r^0 1°^ M^oi •' Mi"m *°fr1»^"? ^Ns, .o&o^L |N-;oo^^>^o INao» ^oot p •f'^>! 15 uu/ w»;.viv> |>O)jV^s^oopf *<1{>ooj; |-lX»yOopISw/ vJl; ^o j~{o po^ot-a; c |ovS\ p^.( ^•L{; • x^ow0J •.|o£3^.U »js^Q^> wôj t-oNJt* pAAt|LaJâ);fioo^ |L;o^o o^Ma^^euxo««-v.> ^.[niwvv ^vrlv^ D. 13. Uî-lo DF. 14.U-23D. 15. |j« pop» u»^«u DP. 16. U*=>Hi add. DF s'arrêtent d'ailleursici. 17. ts-Wl»D. 18. D Dieu demeure, et que celui qui est né a deux natures, car si quelqu'un ose dire cela, opposez-lui seulement Emmanuel (Dieu avec nous), et la méditation de ce nom lui imposera le frein du silence; car ce n'est pas « deux natures B, mais c'est « Dieu qui a pris un corps », que la Vierge a enfanté mystérieua reçu la descente de l'Esprit, car si le Christ était un sement, lorsqu'elle produit de la semence humaine, j'accorderais que le fruit est conforme en est du selon la parole de l'arnature à la racine; mais s'il Saint-Esprit, change4, c'est Dieu qui est né, parce que c'est Dieu aussi qui est la cause de la naissance. 1. Luc, 1, 35- 5 ^rtfTwL éua Jx* )ou^? .V*/ J^a-;e fc>cS^ 5 o^? J^o .~Q.t. I.a.Jl oc* ^bo v^ 0010 «0-0 |V^ -U* .o* y~l JI 1 .4.0 6JjuiJ ^o3 ^boo SAINT DE J~JI K-o ~>~i/? J0010 061 ^oioK*/ .J001 ~JI Jla-^o DE TARSE. Jl ssxob^l, k»^ 6. B JI! ;< Joi3,o ..JL^o JoC^ yoof^c^o, SUR *Af. 77 v» ~Ot~O ~0 JJ .Joi^s ^010^/ HOMÉLIE Joi ..Jj^© .j.J.J ..J. .v^bJ^o évêque PISIDIE. ^,0 cOb^, ^^bo t-^ J.¡..o;a90 ~JL3; 0019 Jouis ^.1/ ~OoJ~C~O .^j JJ^oK* Jj-Jioe, M>û^ u^f u»oi^»; Uf&i 4. Bî jij5#' B: )-"< Ereghthios, d'Antioghe QUE J|,o Jlo-aoA rt!r.7ui:i A^X*> ..s^anào .Jj*Jboo Jr^.î UoL* t. B ^>o^? «A* Ê^a^-v, \& M»/^oj o« pjow^-soo U-£S^o?. De J^ô 061 «\ s^io^/ B. .Jlo^ jh .oum-j; ,< MV-M ioo Jl JOOto J~ji~ JJ/ .U+~~l 10 .2U– j.Q.a. c&cuévaArtf ^eoJ&oo ^a>, JI!O .~J~,)O JI ^o^ 3^oia^; ^U./ 4J1~ JU/ oj*>/? UiOA, ^cy* ^r^q^ qocuûot^ti 2. B \±Zi*is. M– M«- 3 B P-m--3.B: LA Nativité SUR LA NATIVITÉ ^.? évê- (B ce Notre-Sau- VEUR). Vierge 5 même, car *et de grâce, que Dieu pleine voilà de la terre, voit de la mer est pas; qui et jamais depuis la vie et le salut io s'éloigner nité. Étant mais de son Dieu, il demeura né de jours, croyons et hommes qui que son ne cesserai né de toi, sauveur continent, naquit Dieu le il s'humilia et descendit son Père, sans voit au-dessus sans fut fin. de Mais Dieu du ciel et qu'on des temps, à la fin, homme être ne > Af. 77 v\ à pour sans intégralement,' de la gloire de la divide serviteur qu'il prit; voulut. Aie pitié de moi, privé la forme ce qu'il un autre pas adorer roi et Fils unique, homme. Car, en vérité, de et Mère créateur vivifiant, ce qu'on de tout un d'abord Verbe et et les mondes père avant sans commencement et laisse comme de te nommer jamais honneur et sans premier il ne rendit pas trompeuse dans ce qu'il était et il fut et ne me unique, mais seulement l'homme.; les et du toujours, des hommes, ô fils 15 chez je est Dieu Dieu apparut corps, dans un Dieu autre, immortel et est qui apparu à et touqui jamais de Marie à la fin. Nous c'est-à-dire est fut rabaissé par 172 II. ..K-^J TEXTES MONOPHYSITES. JJj .JJ^oo J^ Joi^; ^yJk\ 8vJL,i^<xao ..11U»oa! JL-o5^ao lç*yxx^lo .9JtiYi-M Jjiaoàck JL^w Muj? JKXio ;;Kji? .12JoC*v l^ JJ4-0 7^x*po «u-^> J^-J1{ JKAoK* 7^*> ^oo ^» ojcx ^*o •v«^^? V0* A f. [62] Jp°? ofc^jo .yootK >n>^ om (jl^o Jlowa/jo jj^o?o h J*^ok* l±è^> Joi, .ojI/ 14J^j ..13)KA*mâo l^*l> ^jl-jJ 78 r°. c 16oiaa* Jvx>Êuo .15Jv* |^o °- o\ .^aa^ yoCSs..oMUtaâ ~ok>M? ."Mai** 19oouX/ J^ J>a-? J*, C OU^OA J);oi K^) i s^oJ^ » rt .m/ ^H ,)Li&« \^l .*J*Ot9 l*±t q^oK JL~aj~; m v>\ ^0U>- Km^o ^fS so^jLâ .^i. J-po '^ojo 21^e^e J^j; ,-h^ 22)°r* "f :^aid V^mj] o^^ ^oi/o JâO^àO .(Oi^oi qjoi .20oi3uu>j ) J~' )'t~ r o1.>>) a~ .oC^ .(^Û^JlJ )^Xk ool JL»{ .JLJL^O J»t-AO )>0tOJ ^OloK*/» OO|.^O W ^o^>o poJ s^olo .^e^ k<* aiàeo Jpo°? 18UJ^4t JoC^S .1+^4 .0a.9~ ~1, 5 .oiâAo ^à 10 ~Q. JoCS^ «OtoK-/» OOI«)^>)-»J ^Aio •O|JU^J .JKicua» JLiAiaâo >>aAJ? 7. B >a*»l»o. 8. A ^jl»o.ocmo *H. 9. B U*>1 10. B 't^^Ue11. B: U-»û 12. B 0 om. |wSs JL> 13. B t^a^floâs ^oow^-so ^aikxe. 14. B Ua» o«i U±+l ^o C^^iOjO. 15. B |CC^oCo aati. l^AILo li W»a 16. B: ovSk*»1*>* vo^o. 17. B l*i^». 18. B: |>-?. 19. B oe^io |>a. 20. B: 21. B x»^so. 22. B »»>o^O. 23. Om. A. ooiv,. A f. sa volonté à l'humble mesure des hommes, et il prit un corps du Saint-Esprit S eet de la vierge Marie, mère de Dieu, pour confirmer la parole des prophètes, des apôtres, des rois, et des saints Pères qui marchèrent sur leurs traces, et c. (de leur maître à tous. Montrons brièvement que le prophète Isaïe a prophétisé d'avance Voilà 5 78 r.<; qu'une vierge a conçu et enfante un fils et son nom sera nommé Emmanuel, dont l'interprétation est Notre Dieu avec nous et non Notre homme avec nous. Il a dit encore Un enfant nous est Me et un fils nous a été donné et il a reçu le nom d'Admirable. Quel est cet enfant? Dieu puissant; géant des siècles; conseiller c'est- 10 admirable; prince de la paix; père du siècle à venir; qui a son pouvoir à-dire sa croix sur son épaule2. On peut encore entendre autrement (les mots) son pouvoir est sur son épaule Le Christ, Fils de Dieu, par qui fut crée ce qui est dans le ciel et sur la terre celui qui est Dieu sur tout celui qui est il domine sur tout et tout lui lumière, vérité et vie salut et résurrection est facile, et rien ne peut résister à sa volonté, car le Seigneur fait tout ce qu'il 1. Is.,vu,14;Matth.,i, 23. 2.Is., ix, 6.Cetexteest dé*à commenté dansle fragmentquiprécède. [63] ERECHTHIOS. ~Ji 0Il~ sû-~0 !) r~~· 4_jl 0ô1~ ..aa~a~ OOt ~)LJO< ~~0 32 j .t~~ 24.B: 4j;2' 29.B a~ · a~. ~o),c~ 2~0 J~O Jot~ ~1. ~(o J' 28 38jj~ ~o~o JIo .JJLM~J~O 3U~~ ~.t jb~1 JOt .31~. .J~, j JJ o~.n~uar,a.~ t oo« ~to .~o~o j~a~ QJOt! l:~m j .o~~o Jlo jLj~J~O J ~Di ~0 QJO<.~JL~ Ot~ ~Q~ ~r~ Jl o ~j~ jjo .r.smt 25.B 1o. 26.B: "'t.o!.1;0 27. 30.B 4a~ oeo. 31. B 32. B J,.a. >*Af.78v. > ~mto ~y.1~ )o~, f.`.sov1 j~~ t ~~o ~~90t w;t.o Ot~! · cm t ~o t 1- 24J.uJ~ ·.*251 ).~u. t o 10 .~A~~O 10 o o~ ~-0: JI OÔI 17 .U~ ~ss o, 173 W! )ol~ \0~oo 5 os :Ct~ ~~1`~ ~~oJ~A~o :a~ .Ct~QL~ 26~ .J, J~ SUR LA NATIVITÉ. J1~ ~1! /t B: ~.o t~ 1 ~ajo ~~o 28. om. veut' Lorsqu'il vit donc l'homme oublier son Créateur, obéir au Méchant l'avait abandonner qui Dieu qui l'avait fait, se perdre dans la vanité, trompé, et donner le nom vénérable de son maître aux créatures ses compagnes; la compassion du Miséricordieux s'éveilla, et il ne laissa pas sa créature périr 5 complètement. Lorsqu'il vit qu'elle s'enquérait et s'informait de Dieu son Créateur, et qu'elle prenait pour Dieu tout ce qu'elle rencontrait de puissant, de beau et de bon; à cause de cela, Celui à qui tout est facile, dans sa miséricorde ineffable, s'humilia et un prit corps et il devint homme. Lui qui ne pouvait être ni vu ni touché ni enfermé ni limité, il fut vu et Af.78v. 10 touché, il fut enfermé et limité comme il le désira et comme il le voulut, et il dit à-sa créature « Puisque tu cherches un Dieu visible, voici que moi, ton Seigneur et ton Dieu, je me suis humilié pour toi, et je suis devenu homme pour te délivrer de la sujétion aux démons et de la malédiction de la Loi; et je livrerai mon âme à la mort pour toi, parce que j'ai le pouvoir 15 de livrer monâme et j'ai le pouvoir de la reprendre, et person~ze~ae mel'enlève 2. » C'est là le prince de la paix, dont le pouvoir est sur son épaule à savoir 1. Ps. CXIII,3. 2. Jean,x, 17-18. 174 34k.-J ).t .M frh .^>-l/ >^o Jooi ti 1 )yr<^JI 43 r \^x )^> v. )^aa :)lpoji .joot v vOi^o .Uas» .J-Lbêu»; Mo^ Noto WuZioB: ^u-i. 45. B 1*^=»^' les hommes sur ses à diges ? Ta aux renégats A f. 79 r°. ••. toi, Notre-Seigneur ta de a été se qui les de dans des JjL- 10 ^J )Kia-a> .42JI,^i\ lyoaa\ descendu est les ceux égarés, croire )^– .^Jt^Ji .JicLa^ ^*? a* 4oojoi 37. B P^». ^ûi^o. 43. B: 42. B: Ufi^. les et chercher ont Verbe devint soleil il U«i ^è» U^,j. les a portés de défunts; pierre d'achoppement 1. Jean, x, 14. 2. Ou avec autre chose la nourriture yeux ceux et des « j'ajouterai tous ces encore (à perdus, et ». le veux aux la la vie qui la vie des cause ces 10 assis rédemp- la aux le Lui, lumière morts, conversion rendue fidèles. A étaient des la lumière), du sujet La résurrection s que captifs; affamés, c'est-à-dire prodiges, renégats si la captifs, sont ceux donnée ouverts qui pour tu au nous*. les pro- difficile hommes, et, parmi avec brilla justice des hommes, demeura est qu'il les pour demeura et grâces tes raconter cela pour les tes illimitées, pourra homme corps de encore les vécu secours délivrance malades, des les besoin, la recherche résurrection Le Ajoute* en a et le fait s'est terre et qui c'est insigne; Dieu donne captifs, ténèbres, la inaccessible la qui sont miséricordes est que sur vu qui des est Seigneur, ténèbres. guérison la .JK^J^/ Jju>»aâ JK^a^ 3G. B Offi 4L B: »~i?. Tes Providence Celui libérateur tion erré corrompit infidèles, dans il ont Providence, l'Invisible des o& ~k. vû^so. qui ineffables, corps .)DQt. .Jl^-ooi ^o- ^oou Uio^a- )*ocuu> B .~o<i~ -.W?^! n V I «>; 1 épaules. Gloire sont .) ™M 39Joas J~ Joup; 35. B Joot >^0 )\^>ft> 5 .36,.lQJ~ Ila.o.J! ILtMtïqiY^ 34. B fc-J?. 39. Om- B.40. 33 B 38i 44. B .17)^j/ U^ Jt^^ )jl-^ Jlo ~~0 .~ll! 41-1 Jîoioj -X JJo Jj>V-^> a-MI ~tJ j.J0I )~~o <~ Jj^A? i-^io -ocok.l! 0<<<1A -et U-)-l^o 1001 40 v.jlo .08-9~ .ylQJ~ J;<:L-Q .l'V\~OIJ! -ï* [64] )-iL-J; .0~ ~~0; a..J0I i ~)~! .'0- ~-h0 A f. 79 r. TEXTES MONOPIIYSITES. II. morts, grâces, la des la sont 15 ERECHTHIOS. [65] )^ *i.Mu> .JiaJkmào JA^oK*, )v«^» J-uua* ^pô/ 55 x-î )kuo JiooSs 49O^ ^j^o < ool ^^l ©{ .yJ^ùl JJ^oK^j .o^ v*f .J^ui/ Jl JK^oK^o Jv-a ^^u/ V*l 51oolo .^Jooi ),imo .looi Jlja^Joo Jl 53 06. ^~M 3~sr ..53looiJ~ ..53J.oot Jv«o |K^àoj j~; voKj/ ~j~~ JLxio, voowuao .)a>5 Jooi J-Vpo» J^u U*+l efikâoxfik Jl voouào yoKjujo ..0001 voomK-/ bo? v-^JUVjie^ oolo .^0001 voouM aooijuj) J^M JjLiaji ^ju- Pjàeik JA^io o^ ooio J001 90Uàe ^oioK-;? y^\ J-ÇLa^o <vr>\l\ ••d iooi )^jq^),S?^Ao Jot~ ~· .JK*iroaio 0~l ·5~ œ^ .|K^o .06. vA-JLÔ 46. B 52. B ^<uo. JK^ .^a-^ïoi .0001 ^j^o V-f QJOI0 JoB>> 47^ .JLdLm^>Jo^ jl J-^a^o *j/î Jl 175 v't -^J^*» 55 54 ^Jj^ 55^Ju.^*ào{ +54~ 55 .K*{ 10 SUR LA NATIVITÉ. ûa^Vf. ^û^ 58. B : JA^5 ^3? v-s^ V-H^ OOI Joe JLm-jVâ (J~~o~ -oi JoiSS Jla-4* .59^L./? 47. B t \>U. 48. B Ua-f. 49. A t^. 53. B |o«54. B o»i^. 55. B ^u^sof u« |lS^.fo .|6o». 59. B » \i2uh. v^JA ^àflUA 50. 5g. JI! )~j~m .~JL~~O .JUaui, Jc*S^ Jjoi/ Jl *Af. 79 V. A .52J^*>5oi ^i., J^O B U« f** ». 51. B om l*?aa.^o. \X>\j B ooi. 57. B Les hérétiques demandent encore « Comment Dieu illimité a-t-il été limité dans le sein de la Vierge ? Comment la divinité redoutable a-t-elle demeuré dans la chair de la Vierge sans que la Vierge en souffrît? » Je leur répondrai « Comment Dieu demeurait-il dans le buisson, et le feu brûlait dans le buisson et 5 le buisson ne se consumait pas'? » L'hérétique dit encore « Si vous dites que le Verbe était chair, la nature lui a été changée ? » Nous lui répondons Comment le fleuve des Égyptiens était-il du sang, bien que la nature des eaux ne fût pas changée, car elles étaient du sang pour les Égyptiens et ils ne pouvaient pas en boire, mais elles étaient pour les Hébreux selon leur nature. De même, 10 le soleil s'obscurcit trois jours et trois nuits pour les Égyptiens et il éclairait les Hébreux à son habitude; à Babel encore^ la fournaise était un paradis d'Eden pour les enfants et une flamme brûlante pour les Babyloniens et ainsi beaucoup (d'autres comparaisons) innombrables. Car lorsque nous parlons de *A 'Af.79V Dieu, ô hérétique, ne dis pas « Comment (cela peut-il avoir lieu)? » C'est 15 en effet une grande audace et un sujet de crainte qu'un homme dise « Com1. Théodoted'Ancyredéveloppeaussicette comparaison,P. G., t. LXXVII,1372.Nestoriusla reprend,Lelivre d'Héraclide,trad.,Paris,1910,p.138,141,ainsique les suivantes(eauxdu Nil,verge de Moïse),ibid.,p. 14-16. PATR. OR. T. XIII. F. 2..12 176 II. ~o~oa~ .Jo~ 62 ..JoCJI~o .)oo< 64~ t )~ ~1, Jt ot'~a. t~cu~JL~~o )~;t /'f~° ~L~; 65 wo 63 ~~JM 63 n~\ .t 1. J~ ~< ~0 .0 60. B < 61. B 66. B ~JU. 67. Om.B. op~o ~.J, ;o t ~1, · .o~o, .)oo< )J~~CL& JoCJI!~a tA<~C; or"¿a. ~00<~Q. Po Jt-=>~ J.eJ:> 63 ~1 .)j~~ ~o )f.Ofol·~.ioo' 44L-Nog ~mo .1001 t~o Joo< ~i! 0<< ~M 1~· *Afol.80r°. '.1|)j~~ t ~1, 61~h 1.~ 63~1 .)~; ~o;at [66] 6O~! ~t Joop ).3~ )o~e; ~D )o~e 1.0 ~t~t\ .1ooe TEXTES MONOPHYSITES. J~~ ~1 )~ JoOt J~LJ )-~M ~0 )JLJL~e 63 Ot~iL .OOOt~CL~J~O ~JL&-& <4.~ Jt~ ~Oto~ l.~ )Ju~ oôl i.i- Joot JOC]I )1L~l.o~.s 63 )L~ t 62.B ~~e. 68.B 63 68 63. B t ~<. t 5 J.e;¿ )~on .00t 0tJ11 63qt:~à.1 t .000! 66 .io0< 67 1~ t .,OOI!~ .J~e ~JL~ J~~ 63 63 ~1. 10 ~o JI )UL~; JJoJL~o 64.B tse~. t ..QJL.J~~t 65.B et'a~t » lorsqu'il entend (parler) de Dieu. Car Dieu est Celui à qui tout est 1 ment? Ifacile et sa nature est que (tout) ce qu'il veut soit. Si donc tu veux faire des ]recherches sur Dieu, parle-moi d'abord de ses oeuvres comment tout a été 1tiré du néant, et comment tout ce qui a été fait a été fait par la parole com]ment une mâchoire aride donnait de l'eau à Samson; comment la verge de 5 ]Moïse a dévoré les verges des magiciens; comment le bâton d'Aaron a proIduit des feuilles et a fait des amandes; comment la pierre du désert, lorsétait qu'elle était placée sur la terre, laissait couler des fleuves et, lorsqu'elle Balaam a ]portée, elle renfermait les fleuves en elle; comment l'ânesse de ont été adou- 10 parlé, comment la mer a été divisée; comment les eaux amères cies comment la manne tombait du ciel comment la caille montait comment les murs de Jéricho étaient détruits par la voix; comment le torrent d'Élisée devint subitement des citernes d'eau. Mais ses oeuvres t'embarrasComment la Vierge sent peut-être, je t'interrogerai donc sur leur créateur a conçu sans homme; comment elle a enfanté et les signes de sa virginité 15 naturelle n'ont pas été détruits; comment la mer tumultueuse aux flots Afol.80r\ fut apaisée d'un signe; comment Dieu (vint) parmi les hommes; comagités ERECHTHIOS. [67] SUR LA NATIVITÉ. 177 ) VKI vû^SuflO )«%«* JJj•.J^flÔ Jlf }K^9O9 Jootjl.i jâUtO/9 Hp>Ô;l ^Ûà> ^slj/JLàJfeCiLf; JL&ào; t JJLx~oJ~~ )L&~ :)~o ~e ~aj .J,a. r J~ .Jb*?l K>r^l t©kv>o.n p :J,Jt*M Iql^ 63^/ r .rVil| 5 a^*> 0010 Jl> 70Jbcu^ jwaoj; W JJI Uàoo 71>ML-v^ A<^ Jl -Jj^oo 73^~ ^JLXuoiSo JLjqi"^oo .72t vkv>\ vA^Jid Jl (oC^jJ; ^e^e K^» .)Liu^> UKs ^6m»o 77^-w ^jV^oo t-» Jooeo ^ûju^I/j 10 .75Uda£ *,m\Kiv>lo .)^| 1 ,Sf> V9t\^9 ))LboK^a 76)ul^ JojSfct ^09 J)^âo y~l .^LSSx^ J^HnN^ ^{j Jo^So .'jL^âeo lu.ivo 74«d{o ^JUtio )v-s JJ9 ..18M 79^)CL4io ^0 Ja^-oji wULA9JJL~ OjJU-2>j-5O J » I V1 ->; JjLû»CXâO JjL-* N!^O0 .^1. O0|9 y*>\ )Ldj9> t-^ «d{o JoC^s ^oio£s^{ ooi p aooio .JK^ ^o V^» .*t-au*49^Jjui/ r ^o ^.9 >ul^ ) 1 B .V» A^>OJS^ .JKjl^> OOO19 vOJOI JJ^oJLs QàOL^Jlf Up~l° U\~l V*% «^ -^K»/ l 69.B |a>;tj 70. B » Jja*. 71.B ^*l^j •– 72.B Vufok^oHu«ofi^f |o»^llv 73.B ^«lmuomo Po^m. 74.B <3{. 75.B jiÊoo^ 76.B lifeZaoJ,. 77.B <L»i;a^O' 78.B t |*i;a. C» U>&»/. 79.B *-»)-*>. 80.B » |>r.i->?(?) a. Ici commencela citationdu dis.add. 12154(C),fol.12r- ment Celui qui suspendit la terre sur le néant était suspendu sur le bois de la croix avec des prodiges sans fin que la bouche des hommes ne suffit pas à raconter' Arrive à la passion Comment la vie (fut-elle) parmi les morts ? Comment 5 put-il sortir du tombeau pendant que les sceaux de la porte subsistaient comment entra-t-il près de ses disciples lorsque les portes étaient fermées? Mais pourquoi me fatiguer à explorer la mer qui ne peut être scrutée ? Va près de Gabriel et il t'enseignera qu'il n'y a rien qu'il ne soit facile à Dieu de faire 2. C'est pourquoi, nous croyons et nous parlons selon l'enseignement des bien10 heureux apôtres et le témoignage des saints Livres, et nous marehons-sttr les traces des trois cent dix-huit bienheureux Pères, et nous proclamons un Fils et Christ et Seigneur; et Dieu; Verbe de Dieu le Père, qui prit un corps, et devint homme sans changement, de Marie, vierge sainte. Il prit un corps parce qu'il le voulut comme il le sait, pour la vie et le salut des hommes. Il endura 15 par sa volonté les passions des hommes, à l'exception du péché. Le même est Dieu et aussi homme; car ceux qui ont été les spectateurs et les serviteurs 1. Raisonnement P. 0., IX,p: 651-657. 2. Luc,1,37. analoguechezThéodorede Mopsueste, 178 II. oàeàs*/ yootiqîSo.»^ Af.80v\ TEXTES MONOPHYSITES. [68] )jl^d ^Vi 81jJ vd{o .001 *s 0010 .JK^o; j jJo82 J^ J~ Jll ·1~ ~i ..Udj9 J^cB^ yOOi^ODJ)Ot-OJ^J ^*>9 JÏS^OO )0i^ )-, -»« Jo»$S *> ..JJbj; voop^o^o J^c*> ^p *tcoo^aâ ^Jjl^olJ V*>/? Oïl otv^ ro, )~~ J, JJ/ Jlv^dO .1/ <~ 0^ .vDO^âJ ^9 8Î JjUJ–kjW )oO| JjL»>~AO0JJ OOfO.b)lKj{ ^0 )o0|O 5 JJ/ .J^r-Wo )j^{ ^*t^o{? y~l t o\ .001 p 0010 v^s^OO .8d^ea«9 )x^\v> ..QUUdp )JL^Û^JL^>)<X^ JJ{ JjLaCLSiLX)86jju{ i^Ld V^U^ Jj^C^JLbO )o^» 89 89 )ot~ ~0~ )M ^oioîs^l 001 p 0010 .JMt-t-ko ^»I-L^e 714jl JOC:C (vjûcls Jooi9 SS)ÉO^ioo 001 l-»»-» Jv9^ ^t 10 t^~9 ^^e J– -t-ûl/o .ylaio^ ylas/ 90)-ili/ J)-î^a> }**> y&tàl p Jl-î^»! .-oî^ ^uo/ 78)jLf/ t^ 92^*? )ooi Jl .9 )iai©9 -otc^ t- )ooi9 ^^0 V^ 91 91 V&m ^Vào/; JJ; sào ~l ^»9 )pad -t– ^° 81.B U9l.C llôfo. 82.BC pû^^aûi- 83.B Jjûoû^. 84.B » p». citationdums. C. 85.B \LjU>. 86.B W*&- 87.B om.^» fi cit U* • 90.B U»»3- 91.Bj ^j ^ao. 92.Om.B. W b. Ici finitla première 88.B |&*>. 89.B dl Verbe ne nous ont pas laissé la tradition d'un autre et un autre, mais un du ei le même. Les bienheureux Pères ne nous ont pas non plus transmis deux et A f. 80v°. natures ni dans les Livres divins aussi nous ne trouvons en aucun endroit «(( deux natures' », mais un Fils unique, Dieu le Verbe, qui est né du Père avant a1 tous les siècles, et, à la fin des temps, comme l'a dit le bienheureux 5 quand arriva la plénitude des temps, Dieu envoya son Fils, et il fut d'une femme2; et l'invisible est devenu visible à cause de nous pour nous sauver non pas un autre et un autre, mais un et le même; non, comme le disent les docteurs d'aujourd'hui, que Dieu complet habita dans l'homme complet3 mais Dieu complet, par sa volonté, devint homme complet sans changement, comme 10 nous le disons Dieu qui prit un corps, et Verbe qui devint chair complèteFils unique ment et véritablement. Le même est Fils unique et premier-né est'un Premier-né devint homme parce qu'il (provenant) d'un; parce qu'il comme nous à notre manière, et qu'il fut nommé frère de beaucoup, lorsqu'il Paul sans aucuneexplicationphilosophique 1. L'auteurnous donnebien ici le conceptmonophysite, du motnature.Pourla traditionsurles deuxnatures,voirla thèseXI dutraitéDe verboincarnato du cardinalFranzelin,Prati, 1893,ed. quarta, p. 87. NominecarnisChristitam Scripturaequam Patres integramhumanamnaturamdesignant. 2. Gal.,iv, 4. 3. C'estla réactioncontrecette formulequi a produitles eutychienset les monophysites. ERECHTHIOS. [69] wÔC wOIO~h ^àe; J^-o cyX– l/; JLl^»o ^vk*fc<s ~i~ 0 .^f> ^CQjVt ^bw-? 4 J,h )t~ J-^j |ï eoi oS JloJLàeuoi Jl/ > i « v>»Kao Vnv\\ ~cu.. oot JK^o « avec Dieu et étaient *qui 7^oiad{ Joi^JI par il soumis fut la mort; par la grâce ce pour 15 Dieu au de vie gage le pas nous, à Dieu celle gneur substantiel son son écrite par son saints unique » nous Fils nous a ce que il Fils a consentons Pères, laquelle n'y Dieu, changeons par sa unique pour le une proclame rien tout car fut Verbe a livré hostie « un que et nous mort), (la une sans autre est créé, qui n'y ajoutons à frappée résurrection; nous la morts; fut pas Dieu sa soumis qui à accepter pas ceux accepta étaient elle la par étaient craignons par qui il qui car était, douleurs qui c'est offert ne de ceux donné mais forme passions ne qu'il vierge, autre ceux mort pas qu'il leurs leurs nous la^o 3. B » ^« ici, fol. 12 v. d'une une endura frappé, aussi corps; nous sa par 97. B n'est ce endura, ressusciter l'avoir autre Et nos Père vivifier d'elle; propre et il de à sous vaines et Dieu que renaître rendre crut près Père. Jésus-Christ, à de il *'t4~! d'aujourd'hui, changé et 6\eo^o Jll Ce hérétiques rien nature; vivifier mort d'un corps mais afin la lorsque de n'est tache que et, de faire leur de wÔI ressemblance. fut )c^aJ o^lo B )aaâM|a9 po^éa». 2. B ^-v c. Le ms. C recommence les ne oti~e ^a^w 96. homme, de de afin descente il afin la mort, disent devint passion, volonté, à il l'ordre sa le c& 100ooi .N ~h notre lui, vérité, nature, dans par sa croix prit, naissance, nés afin, volonté, 10 la en 5ooi ). .~aA~o~ comme », sa par conception qu'il homme devint étant 5 l'homme s'adjoignit lorsqu'il et beaucoup .-Jioio J. 94. B P B |oâs. u«o&-N 93. B |i»a*9 UV»/. 95. B |– p. 98. B \> 99. 100. B t o.« x^JsL/. 1. B 4. B 5. B oot. 6. B t t-aoa^o. 7. B \al. Mv 8, B t u^Ù ^9- vécut ..J~ oOK.M^a JoiS^ cJlo wêt ..JJ~! 97)ftt.ftj^O OU^Sp J~ )v^ |-âQJL^> lia, JoiSs; .^oiojjj, .ot~n~ -.o^» .à A f. 81 r°. -t « m JJ^oK-sv mO >vOOUUâ9 n .^Joet p .j .^JSlIû 040 ^io ./Jjoi wrftoK,/ ^OOjVtl yQJOi^J 99 J~- ~e< ^Ivnmjb; QU*dp ©JL*àO» 179 94~! ouu&3 JLiV– .»^»ffî >«\» Joc¡e .)©£&~ jtoâofj 98)Lj ifllO ~J~ Joot .>Xqj ..ot~J~) 2^L~ t-s .78)aj/ OUI «>^> JJ> .)AJ~ yQ-Joi^ .CdJ 5 ~a~J~~ SUR LA NATIVITÉ. le est foi Seiconrien, rAf.8lr. 180 IL f TEXTES MONOPHYSITES. Jlo d .·11~ 13V*f? <l^O .-O0| 12^ [70] t~ 10 JK-^aoïLào yVS "V*> J^-oi^o )U.«X^V i-^w*» J'^a-* JLl*3 ^.Vl p©/? ^ê^O .)<M JL*XJl ^O vViO; OT^; )K– Q-a*i Oi^j JoC^; )v^ )»».«- Jlo 9~j~ 001 ^j ^JUjoiôo .^ûjl^A/ l4^eupo ~e~~ .15~u. Il. A. cna3 ~l.a~ J..1.1 FRAGMENTS COMPILÉS $ n "> Dfol.38. S J< :)b~0 PAR LES ca.1 ^ô VAb ~0 jlo JJ~JL~ J::LDa3 )– ijio MONOPHYSITES 5 ¡0.1%. (I à X). 1m~11:t1.~1.1 t~ac~ oot JJ~OJ~ )e~~ ~'Î:73~ ~~1.~J1 .cooL~cm •JJ' O~tl1"lt'~1 ^bo x:^3 ^.<h^ "f Jaûio ^^>oi );<~ ).Q~ 9. BC u«û3|| U«oO^ Iûî*. 10. B ^a^«*^o. d. C »*> Ici finit la deuxième C. nuscrit 11. BC ^uâ^ax. 12. B t ^o^oo. 13. BC ^ow^a^x*ï»l<> ^l 15. B om \ix> 1. Add. 12155 (D), fol. 37 v° b. 10 y/ citation 14. B du ma*ôfco. car elle suffit pour l'enseignement intègre et divin et nous anathématisons quiconque dit deux natures au Fils de Dieu et quiconque dit que le corps de Notre-Seigneur vient du ciel et qu'il n'a pas pris corps de Marie; et nous confessons qu'un est l'unique Fils de Dieu. A lui gloire dans les siècles des siècles. Amen. 5 Fin du discours d'Erechthios sur la Nativité. I- D'ALEXANDRE A JEAN DE MABBOUG. d'Antioche DE LA (LETTRE) CONTRE ÉCRITE PAR LUI Cyrille*. Si donc l'Egyptien demeure dans les mêmes (sentiments), s'il ne désavoue ]pas les chapitres (anathématismes) s'il ne confesse pas que le Christ, à partir 10 Dfol. s. 38.du moment où la Sainte Vierge reçut l'Annonciation de l'ange, est Dieu et 1. Voirle latin dansLupus,AdEphesinumconciliumvariorumPatrumepistolae,Louvain,1682, ch. cxxxvi,n»224,p. 281,ou Mansi,t. Vet Migne,P. G., t. LXXXIV.L'accorddu syriaqueavecle latinmontrequece dernierest authentiqueet fidèle. 1-2. [7i] ot~ao veufif ..J~ l~! JlauotSt J&bœ ~h~ot~ ~1 CITATIONS D'ALEXANDRE ET DE DOROTHÉE. J~ c<A~a Jeè^ )ot~ ~~o jL~~o .J Q001 1 Ji-l^ éiedTi TSf^-l^T^a ^a 10 Jju*; 001^ JoiAJJ ~â.~ p (Ao )M'à ~e; iJTarsf )?>n m °>/ 001 .v°^ :)9VAâ a^o ~otoJ~ ^»\>*ftV^9 .Jlo«t~ ;Ka >^A^o *-»O9 t-~3 9 .J~eÏk~& amm^a «or^ rnfti*73ci^a ~a,a.UJ .)_boooiM oot J.u~ or~:OOI. *â sjlotkjjb1 9^099 eff-do :etioo£St» :oJ.~ OI~ ~s :)iQAj)Ls) JI! ). hi^a J~! 181 ^eiT^^ei^ rtfuat (V-3^ ouo^ ).. 1 ^*Hè\^ l^^î "ooî )Ê^^9 ut via pô/ j^^jj «nfaJ^a otaflu^apo )K«À9Kd ^Juj Jiy>\£.Y> JulXs 1.Add. 12155,fol. 53r b. homme, le même (à la fois) Fils de Dieu à cause de sa nature de Dieu le Verbe et fils de l'homme à cause de la nature qui est de la semence d'Abraham et de David c'est-à-dire que le même est le seigneur de David à cause de sa divinité et le fils de David par l'humanité; Dieu le Verbe 5 ressuscitant le temple de chez les morts, selon la parole de Notre-Seigneur le Christ et que, jusque dans les siècles sans fin, deux natures sont connues dans ce seigneur unique et fils Christ sans confusion et sans division (s'il ne dit pas cela), nous n'avons aucune communion avec lui. II. 10 Dorothée TÉMOIGNE,DANSLA LETTREa L'EMPEREURMarcien, QUE LÉON, DANSSA LETTRE, DIT DEUXNATURESAPRÈS L'UNION. La lettre donc du pur homme Léon, qui est évêque de Rome, (adressée) à celui que certains maintenant ont fait mine d'adopter avec un esprit trompeur et non en vérité, non en étant soumis à Dieu,mais au pouvoir seulement, semble confirmer notre opinion en disant deux natures complètes dans le 15 Christ après l'union. 182 II. ^ào» oot .vfloo i nv..v>> JKju^o; .^do-»;o^ûûj N^^l Joi^ taâuf? ^-0/ Aa^5 p*{, l^ TEXTES MONOPHYSITES. l°it>m*°>l Mt-^H> M- Joot ^oioK-/ -V 061 ) f f J], *a2^;o_o J^ }°+"k ~as 001 .oid voouio ^Ni ^j/ ouuâj 5o^K>ot Jjou^ 01^ V^ô/o J^? < o<\ ~no ~c:a.:s. JLioi 5 otJ~~ 1c1ü:s 001 .^«VK-d 001 .ok* ^Vi ^Vl .Vl >>O|O\ OO| .yOOU^O n<> 10 .yOOUiO ,i!> «,^noN yOOWVl OOI .yOOUL^Ot,S .wOtGL^t Jt^d/ ~JJJLM~k~3 -oi^^o .^doJI»o; JUomdjJ o 01^ ) t .\Æ)Q" ,QJÔI [72] yOOUVl OiO Jt– yOOUVl Jt^^t yOOi-VK^ OOI )*– 1. Add.12155,fol. 161V°. Ce Dorothée était évêque de la ville de Marcien; il alla spontanément en exil pour ne pas adhérer à la condamnation contre Nestorius. portée Cyrille en fait mention dans sa lettre à Acace, évêque de Mélitène, dont le commencement est Ceux qui sont très affligés et qui ont le cœur accablé de soucis et il y dit de lui qu'il anathématisa dans l'église clairement celui qui dit que Marie est Mère de Dieu, et il fut reçu par Nestorius. III. 5 PAROLESDONT SE servent LES HÉRÉTIQUESAU SUJET DES NATURESDONT EST (FORMÉ)LE CHRIST. Deux en lui. Il est en deux. Il est deux. Deux sur lui. Chacune d'elles est en lui. Il est chacune d'elles. Il est en chacune d'elles. Sur lui est chacune 10 d'elles. Il est les deux en même temps. Il est dans les deux en même temps. Les deux en même temps en lui. Les deux en même temps sur lui. 1. Dansle grec (éd. Aubert,t. V, 2,p. 44) cettelettre est adresséeà Acacede Bérée et nonà Acace de Mélitène,commel'a écrit le scribe jacobite. Dans une lettre à Alexandre de Mabboug(Lupus, ch. cxxxvn, n° 225,p. 283),Dorothéeproteste d'ailleurs contre les accusations portées contre lui. Dans deux autres lettres (Ibid., ch. xlvi et lxxviii, nOJ134et 166)il montre que toute la querelleroule sur «une nature ou « deux natures» Son adversaire, contre lequel il argumente, est un monophysite (Si enim, sicnt pntat, ana natura est) pour lui, il sera toujoursdiphysite{Nequeenim quiescimus unquamdicereduas natnras in Filio). Dorothéeest d'ailleurs partisan del'accordavec ses adversaires, pourvu qu'ils confessentdeuxnatures du Christ non confondues(ut duae naturae Domini Christi inconfusaeper confessionemdicantur) il ne veut plus voir personnenier qu'il subsiste deux natures non confondues(nequealiqui duas inconfusasChristinaturas negent). 4. [73] SAINT LÉON ET DIODORE. ~at\Q\'n. Jlo *y-bol ~oo a ~o œa.;at\a..t\t\a Jla.uh 10 ~o- ~!O ~;lo ,o ~JJJLJJ<h~3 ~ootJL~o ~o~l~ ~Jlo ~mji~O .')t.mt\ v~~ula~a ~o ~o 183 n.L-P <hjJ3 ~a1.:St\ .) »,t.V> yOOM^o; y,»\oi ~o .l! .l ~o ~t\.I~a.9 t:~lh -ât \CDO;O~ J:>jbÕ .¿o! wÔI .\CDO;O~ .Jl~! .~Ot 1. Add. 12155,fol. 255. Paroles dont se servent les orthodoxes au sujet des natures dont est (forme) le Christ. De deux (e duo)*. De deux (duorum). Tu es de chacun d'eux de ton et de ta et tu n'es ton mère, père pas père et ta mère. Tu es de l'âme et du 5 corps, et tu n'es pas l'âme et le corps. IV. COMPARAISON DES PAROLES BLASPHÉMATRICES DE LÉON ET DE Diodore LES IMPIES. LES VOICI De Diodore l'impie Naître, avoir faim, avoir soif, être tenté, être fatigué et dormir, est de l'humanité. 10 De Léon Esurire, sitire, lassescere atque dormire, evidenter humanum est. De Diodore Être loué par les anges; vaincre le tentateur; nourrir (la multitude) et marcher sur la mer, est de la divinité. De Léon Sed quinque panibus quinque miliia hominum satiare, et largiri 1. Dioscorea dit à Chalcédoine J'accepte « de deuxnatures mais je n'acceptepas « deuxnatures». Pour lui, en effet,les deux natures s'unifiaienten « une nature du Verbe incarnée », sans mélange cependant, disait-il, ni confusion.Il y avait « une » nature, formée « de deux». Sur ces locutions, cf. Franzelin,loc. cit., p. 173,note 1. ,i 184 Il. TEXTES MONOPHYSITES. [74] .JojSM ^•9 w»of .otJL#/ yN »> $j-^>^ .^Lào ^à\; ».«ouioKvtff) )K «vi\o )b^V/; ^àeo* JLifjoaâud ^^ocL )J9Q )L^2)»/j ^àô ooto *cD©9©t-»99 :*t-aL^ )1 ip^X c-M-14 -9 t,.o 0(~)0~ ~0 )JL3U; ~Ot.O~J~~ )icL~3 (b-Jj ^oto .K-o» ^> o ^eo .ota-^j; .^cuuûj wÔIo .tOlo 4'jJ~9L~i) ~t A-0)~o mj|; i-^)jo )>>-S ^pdKjo sj^Aûd ^û-VM? 5 .JI! 001 )^eu^ JLo; 9Q.ii\a wÔIo .G)O; !;kÆ>h JKicu^fiOj »n\rtv> 001 09 ^c*J^/ ^cloo o_s\i/» ^9 JJJUSs-i; ^«61 *>V^o{vfJ^o 10 <o)j~C~JLL~O)Ot~J~~JJ y t I ">tO0; llfïol ouubj ^e ^i\ )LdOMâO)Wll fl\ 0^9 JjL^D yOOUVl y\y>.JV> .V^{ )LlO|» n\ *>; n£D090UOA9V^0)-1vJkJ{ \J° )?°*? 001 ^t-1 .AocuJl ) j-fiOjV-d t-9 t-^v » tv> j~*â9 ^Vl JjlJLd t^0/ J»0» iy^jQP sflDO9O9o)l9 Samaritanae aquam vivam, supra dorsum maris ambulare, et elationes fluctuum consternere, sine ambiguitate divinum est. De Diodore La (parole) Où avez-vous mis Lazare ? est de nous mais crier viens dehors! et Lazare, (ressusciter) celui qui était mort depuis quatre jours est 5 au-dessus de nous. De Léon Non ejusdem naturaeest, flere miserationis affectu amicum mortuum, et eumdem, remoto quatriduanae aggere sepulturae, ad vocis imperium excitare redivivum. à l'enveDe Diodore Souffrir, être crucifié, et être enseveli, appartient ressusciter et monter au ciel, appar- 10 loppe. Et encore mais être réconforté, tient à ce qui est caché. Et Léon dit In ligne pendere, aut clavis transfixum esse, et dire Mon père Mon père et moi nous est plus grand que moi, n'est pas de la nature qui a dit Ita non ejusdem sommes un. [Le texte de saint Léon porte équivalemment naturae est dicere Ego et Pater unum sumus et dicere Pater major me est.] 15 et la Et si quelqu'un dit que le concile de Chalcédoine a dit l'hypostase personne, et a défini que les deux natures sont réunies dans un Christ; celui qui dit cela saura que (le concile) n'a pas fait cela en dehors de la théorie a dit que les deux natures dans l'union de Théodore; car Théodore 4. [75] ~00~ JV^uAoo 5 ^cy» 10 .~<i~u~Jk~ J~ JiociXDj )JoM.> sflooîjoji; .ftocuJ, p> .y.ttoK*) )jo, k–J-'J^ ^-J^ot n\ *>» sfioojouo-ûoo .JjlXû ^Vl )t-=' l » .AicOs 1. <i^je/ K->-J,/ J. Jl U^ao; ~io j~)L~o-~o ;-m-~ J^OOJLO^^O >JU*3 ^iO t. ^joi.riNaa; j..¡..5 185 JâOjVS y-^O .[vpjjl^o .)~00 SAINT LÉON ET DIODORE. ycuo^o ~L~ ou^ )bo^ oC^ )~~i~0 00< v«Ao JI!O .JJ. ^us .v^o/ J..wJ. Joi .J^oojlo; Jjaio fâo^S'o D, )lo, OOtO r )L»V– >>>! J' .1~~ t^o^î v-^ ~J~Ot »mMV> M-N^ J..wJ. Ms. une personne, complètent et, dans le onzième discours sur l'incarnation, il a dit l'unité de l'hypostase de la manière suivante « Ce que nous avons dit pour montrer la diversité des natures et l'unité de l'hypostase suffit » il apparaît donc clairement par là que Théodore confesse deux natures 5 dans l'unité de l'hypostase et de la personne2, et le concile de Chalcédoine a défini que la propriété de chacune des natures étant conservée, les natures sont unies en une hypostase et une personne. Avant cela il a dit « un et même Christ, Fils, Seigneur Nesunique en deux natures » torius dit (aussi) que les noms de Christ, de Fils et de indiSeigneur io quent les deux natures. Le concile de Chalcédoine a confessé que les natures ne sont pas séparées; mais Nestorius a dit « Dans le Christ les natures ne sont pas séparées, mais unies3. » Un homme qui entend cela dire qu'une chose différente est dite pourra-t-il Nestorius et par ceux par de Chalcédoine et par Léon? Car (Nestorius) a parlé clairement et il a 15 reconnu que c'est un et même Christ qui apparaît dans la nature invisible et (la nature) visible; et il n'a pas dit deux Christ et deux Fils et et le concile de Seigneurs'; Chalcédoine a dit <r Un et le même Christ, 1. Voirune partie de ce texte dans E. Sachau, Theodori Mopsuestenifragmenta syriaca, Leipzi» 1869, texte, p. 90, trad., p. 49-50.Cf. Migne, P. G., t. LXVI, col. 983-4. 2. D'après M*' Scher' la traduction syriaque de son traité sur l'Incarnationporte une une hypostase et deux personne, natures. Cf. Comptesrendus de l'Académiedes Inscriptionset Belles-Lettres, avril 1909p 306-307 Cf. Theodorus bar Kùni/ Liber scholiorum,pars posterior, édidit A. Scher, Paris, 1U12,p. 191 3. La pièce X le montre explicitement. 4. Voir, plus bas, la pièce IX. 186 II. TEXTES MONOPHYSITES. [76] OO|p OO«O y-~ *ip°{ |j| » n\*>fSXBO9OUQ40O JH» > J*»*^Jt"*) » **V> ->\^v>JJo K^)iq>Kj^o JJ .JLlxd ^Ka ,K4^s^v> jJo K«J1 L .ciaj~j3~ n~h~ oj~LL~co~n a..1. ~0~3 1 1=~ ~cod~. r^na :vu éu;tor^T\ ^eco «r£ici7ujil&:i oociaaaicutoàtaaà. /~)LTja~a vdl vdjjA ~cna .), tba.lA1.a 't1JJa T~A~T~/CCb~0~fn~ CO~UA. ~V~ AJA~OOV~1â!a~'Î.!1 aa~a5aa .4-a~cn K3aH~ ~1!. ~~ot ~e tVÏ~Lx~aJL .m~o,o~~ j ~o~a~o ~~no\ ^oi )Kt^n <*nt vi )ooi ^Sis-icLbo.otÈoov– ^ojo«jq-ûoj jLdoj^Jd^e; ^? ^aju » ^1 ) .»iv> J001 po ,JKv>*>m\ kâuxfi{ ^eupo ^09 001 oai •a-cjJS. )v^ ôi^>)Ldo p?f Jiiwivo v001 .)lo-£Lioo \£â i^not y >*«>»001 .^l*#j V-3^? Kj-jo ooi^ cit^viN ^e .*)be^k^ ya+£> ^09 JJo CHAPITRE FAIT FILS TASE, JJ JKjl^o K^a ^0 )clûj 12155, fol. 111 v°. Fils, Seigneur unique en deux natures, et sans division. » V. 10 oc** t'" >tlV> ^ajl» s^otoKsli 001 .JoiSs; 1. Add. 5 DE POUR PLUS QUE MONTRER LES ET UN CHRIST IL A ENTENDU AU TÉMOIGNAGE DE QUE HÉRÉTIQUES ET LA DEUX LE CONCILE D'AVANT NATURES PERSONNE, sans changement, CE NON QUI LUI, DE EST N'A Ghalcédoine LORSQU'IL SÉPARÉES, sans 'confusion ET L'OPINION RIEN A CONFESSÉ QUE, DE PAR UN HYPOS- NESTORIUS, 5 ThÉODORET. De Paul de Samosate. De ce qu'il a dit contre Malchion l'orthodoxe q2ci parlait avec lui au nom du saint concile qui l'avait anathématisé. Jésus-Christ, qui est de Marie, s'attacha à la Sagesse (divine) et il fut un avec elle, et par elle il fut Fils et Christ; il dit en effet qu'il est Jésus-Christ, 10 Fils de Dieu, Lui qui a souffert, qui a enduré les soufflets et les coups, qui a été enseveli et qui est descendu au Schéol, Lui qui est ressuscité de chez les morts. Il ne faut donc pas séparer celui qui était avant les mondes de celui 1. Cf.P. G., t. X, col.247.Le présenttexten'yfigurepasexplicitement. 5. [77J NESTORIUS ET CHALCÉDOINE. 187 .pè/ JJULS ?;*O&*> JJ^» ^J. Jboi JfcoocL.; VVJUi-^ Ul vhs^sL^o « .JL~Jbo rï~~ J~l ~L-t-r~ ~COQ-L~. ~C~cd-~L~ t^éiciéu^n xai^ **Ai^*Wi ~JL~ V~T~3V~3 ~3 rsl^bn /r£i2nx-7\ r^-ia^l 5 ^nféucalnf r^&cucriaéOa J^na cdtjiI Jlo .0 ^V^ Jj-a^j oj JLXJL~~J'. o j .'j..YA.~O ~1. JI » ~t. .001 v> ooio ]1 .JjuUo )-Lio^ ).»*> JJo Ji^o )^ju-Îo ((.jj-^K^o j-Vr^ JJo m.xr; ~Q3a~uï~~ 10 ,·2 ~= v~1 W<caJt< nfi~anf~a ~3 cnal., ~aa.ao., m.La <3c~a ~~cm1 ~oc~l~~ .J-s JJ 006.0J-»v^Ijl^a^o.^owlVi )Kn;'m^ K*;o/o.J^s Ipô/l » 001; Jl^x» ôuK-»/ ^01 p woi .oilooC^jo ypo» oit-flcuaj JL– ooi 001 « Jo~J~o JI! oooo Jau~J~O) 1. Loofs,Nestoriana,Hallea. S., 1905,p. 280. 2. Loofs,loc. cit., p. 335. qui est né à la fin des jours. garde de dire deux Christs. Je n'ai donc garde de dire deux Fils, je n'ai De Nestorius. Du discours intitulé Le royaume du ciel est semblable à un roi un à qui a fait festin son fils et sur V incarnation divine. s Car nous ne connaissons pas deux Christs, ou deux Fils ou Seigneurs, ni un Fils unique premier et (un autre) nouveau; ni un Christ premier et (un mais un et le autre) second, même qui apparaît dans la nature créée et incréée. Du même, du discours dont le commencement est Tous les cœurs que le zèle 10 envers Dieu possède. J'ai dit Fils et j'ai confessé en un mot les deux choses et la nature créée et la nature incréée. Identique est la puissance de la chair de Notre-Seigneur et de sa divinité. Identique est l'adoration de celui qui apparaît et de celui qui n'apparaît pas. 1. Matth., xxii, 2. 188 II. TEXTES MONOPHYSITES. [78] cal. \~COcd~ 7o,~c.ia V~T~aV!~ .tœ ~Mv~ J~aa~a ~v~ CBJL~J3<a~ w<]I ~~c~e; )J(l oua~o ~00~1. tYt\ )~e~ à~ « 01 .2Q:»a.a.9~ J~·l .J~ à D foL 111 J 11)~1.~j v* b. :)~ )c~ J.9oj9 ~oo~~J~ ,1 ~y9 ~o 5 w<]I )~o ~3 ..Q:»à.;a.a~en. J.9oj-9 ~s: ·~90 » ,s-~ ~.9 « « 41 » c~ .)tV~t~ 1. JuDed~ ~~av~a 4.â ar« .1.~ t )o),:m ~1~0 ~a t 0 ~u~pthvsf 1 ca. \D~¡.{ ~0; 1 3 )~~ ~o ~MQ~ ~a~ en .lspc~la ~~cus~o~ ~3 4 Q:»a~ ccd nfjL.~ -~M n~nl~ cum ct-L~nf T~acLj~p ~ena ~a~ fragmentasyriaca,Leipzig, 1. Loofs,loc. cit.,p. 332. 2.Cf. E. Sachau,TheodoriMopsuesteni Ms. 4. Cf.Michel 60et 97(texte).Les nomsy sontécrits\8;O!t1.et M~~aS~. 3. i~ le Syrien,Chronique, le II, 105;Photius,Bibl.,n° 55. H 1869,p. Du méme, du discours qui â pour titre Lorsqu'on a lu V pardonnerai-je à mon frère s'il pèche contre moi' Combien de fois à tous ceux la personne (prosôpon) de l'Église a auxquels je- parle, je place la même chose devant chacun je nomme le (Christ Dieu complet et homme complet; des natures qui ne sont pas divisées imais qui sont unies. Pour moi » D fol. v°b. c'est-à-dire De Théodore. Du discours contre Apollinaire. Parce que, dans l'union, les deux natures sont complétées en une peril 111 É sonne, les Apôtres aussi disent très souvent comme au sujet* d'une personne, les choses qui conviennent aux deux natures. De Jean d'Égée. De sa critique de Théodoret, lorsqu'il se plaignait à lui de ce natures. que ceux de Chalcédoineavaient dit une hypostase et deux 1. Matth., XVIII, 21; cf. in fra, X, p. 201. 5 10 5. [79] NESTORIUS .JL~D~O 0~ )L~~ ~0~ 0~ .J,œo~ ET CHALCÉDOINE. )io0t~;0 ~U~t of 1; J,œo~ in 9 J~ .J.wJ- « .O_Djl/ Jî'^A J-a. 5 T^arsf Jcia^a ~~30< JI o~ J,J.J- wt£à09 JJ (jLJLD^0)O tla aai )JL~ » «Jilp .'J^M» néuia rd^acoD ^jjti ^cb'n rsf JiculnajiXkD ^»H£ici *\>3T^ rsfijA aca* aaiicJ \r^cwuina ^.Hé\ ^.Hé\^ <aj~a~o .t<t\~ .Q)a~t<t\ ~a..t\ ~CI3a r^Taojja ^•VX JJ; «jos ooi 10 cn^a :</yjx^nci r^iV*\ r 189 jûo ^t~^ .uua»v^ Jo;j .JK^w»9 ) Wi m» ^oi )iv-^ )IojuU .V^o)ba2^ ^cl^ \QOO~ .~0 Jj/ 1 » )joC^-io J IpJbsj (Lis ) >moin ^Vi )^JL»! JiajuU .olkio )JUUL~Q.~ ^o ^Vlo p î^^v' ~~J~oJ-JLXD )LâojP •J-iCL^0 ~i Quelle est donc l'unique hypostase de la chair et de la divinité? Dis-lemoi. Est-elle simple ou composée, visible ou invisible, de même essence ou d'essence différente; ou est-il évident qu'elle est et qu'elle est composée, composée de natures qui ne sont pas semblables l'une à l'autre ? 5 Et, un peu plus loin, lorsqu'il tourne en dérision et en moquerie la contradiction qui existe entre une hypostase et deux natures et lorsqu'il lui dit et montre que celui qui dit deux natures confesse par là même deux hypostases, Jean d'Egée ajoute Mais nous reculons peut-être devant la dualité des hypostases pour ne io pas être obligés de dire deux personnes et deux fils? Cette crainte est suet cette n'est perflue Car si l'on admet que réponse qu'une plaisanterie. la confession de deux hypostases introduit la dualité des fils, lorsque nous elles engendrent nécessairement prêchons deux natures, le même nombre de fils. 190 II. |J^àO9 )«^ [80] /rd3A-\>3 renoua tuiti ,»cb i^éiaxAba ^3 vP-W •toaitîi aA TEXTES MONOPHYSITES. *N. )UU3 aiCLûô» oôi 2J^oa-A-s t–JO .CH^ )^LDJ9 t«Ot opo{ (901 0^9 >.V<s\ )ooi ^1» JVXIIO j-~ O^o{ |-lXD ^*Vl ^0 V- 5 .Jbi9O99|K^UL^9OAà0«X-K-» ^.Vl ^09 ^Ô| O^Vi»/ jl { .vjj/ J^OJ *t m">V>9 .»)^i*>»V» |wnft aù^î ^ôi .»&« Kd>)n>•<»»J901 ^eo .^VKo; ^ài cu;o{o *£ Kv>«t> )âo«vâ *°>\«1 jyciio t– VIt •vfioojouai» K.»9o{ Jjua ^j qjch ~c~ cna1. ~a'Î.:1 10 cn » y t ·~r- '.j~~ Jla.o O!Ôt,:).l1 ~;l! ~a 0*1&=ci~.9 « ..I~'ft ,J.~ ~l j,9o~ JllI .1. jJo~t KV>ff>Jv>Olft +~ » <*fL OUJTJjrL ^»( JjUA p Q^v£DO9OUQ^D)K,lLMOv«Q| 1.Cetteréponsede Théodoretest aussiviséepar Jean Philoponos;cf.Michelle Syrien,Chronique, II, 106et118.Letextegrecde Théodoretn'estpas connu. 2. l-soa-ï-Ms. Théodoret répondit à cela en se dé fendant de commettre la faute de dire une hypostase composée « de » deux natures. Car il savait qu'ils n'avaient pas dit cela dans la définition qu'ils avaient portée à Chalcédoine car ils n'ont pas dit que l'unique hypostase qui s'ensuit est « de deux » natures ni qu'on confessera « une nature du Verbe incarnée », mais ils ont 5 anathématisé « de deux, » qui implique composition et ils ont confessé « en deux », et par là il a montré facilement que le concile n'a pas confessé une hypostase composée, c'est-à-dire nature, mais une hypostase au sens d'une personne, en entendant l'hypostase au sens de Nestorius. De Théodoret. De sa réponse à Jean (d'Egée). Ceux donc qui font mention de deux natures et de l'union sans confusion, les reconnaissent encore en une hypostase qui n'est ni essence ni nature, mais personne. Et plus loin Le saint concile a placé une hypostase, non pas, comme je 10 5. [84] « 'Ift NESTORIUS 001 ~J..go~ vJ .j.90j-9 O oa.o;ftC'l&CC;a. ^<k££» °.h^&m 5 «<k^ .^)LâA |^jâ^9 |â©43 ^^£o* «â^e JI! )O~ 10 ..h01! 1 JLslJ» «a{ ~cct~ p ^»j at^. ~J.; JvKtio JLa^a^i\ )Lâli«9 fâ o/ ^*? ^? )c^s ^è ^|o ojSâ9 J~ ~h ~¥ ,btiL«^vK>c ..l^ua^v JOOI ~.U K^sKaI «.Jjli^o}; ~~< Im~ 1>3 .oJl **©t^ èug^4 it«*^J.{ JXoaK^XI :,QJl H*>tV> :)booJLâ ^m> lpe{ ) < ^o 191 Jll'V-Ift' Jb@ajL@9•Pfl? ^^w»{ © %J Jia&j{ ET CHALCÉDOINE. *Jv^h «)v^«o JLkâK&àei"] .,oet.h jL»Ja^ Jj{ .*)jud ^90^0 CÙO :oJ~a~~&) J.9oJt-9 ^*Vl :srDQ-»»CL^flûJ$ JLLXd^*j y~~ ~;l! .~a.L:t 1. BûaMs. D fol. 112 r° a. l'ai dit, car que par hypostase il ait entendu la nature, mais la personne; suit la l'hypostase personne. Voilà ce que Théodoret écrivit, en fortifiant sa réponse à l'aide de citations de Nestorius. Les idées connexes montrent encore qu'il n'a pas calomnié (le concile) 5 lorsqu'il a dit qu'il a pris l'hypostase pour la personne. Lorsque (le concile) dit deux natures 4 il confesse qu'elles sont ou, communes ou hypostases. Si elles sont communes, il prête à rire même à ceux sont 112 qui peu avancés, parce qu'il se trouve dire que toute la Trinité *Dfol. r° a. a été unie à toute l'humanité s'il ne dit pas qu'elles sont communes, il montre 1 10 qu'elles sont deux hypostases, parce que la nature n'indique rien autre que ce qui est commun ou bien l'hypostase. Et si, lorsqu'il dit une hypostase, il entend par là un composé, et non la personne comme Nestorius, il lui convenait de confesser aussi une nature composée. Et si quelqu'un trama* qu'il g fuir la dit une hypostase division de Nestorius et deux natures pour pour il se trouve qu'il tombe dans les deux 15 repousser la confusion d'Eutychès, hérésies par une hypostase dans celle de la' confusion et par deux (natures) dans celle de la division. 1. Cettefinaleest de l'auteur monophysite. PATR. OR. T. XIÎI. F. 2. 13 IL 192 rdsJ^a <Jâr~ TEXTES MONOPHYSITES. ^O7U3 cuteAOTiAiHr^ JL. ~a:' ~uiSbTt yi^*Vsn caa:\ .~ca rdtonaâ p a:u:n cdl^a ~A cuTjKhv~ %aa>ardi<na r^iriAx. 1^LrcT ^73 nfï~iLfocL. rcf&cuJ^cn T~~TUL .a.-wc1u., ~OOQ~~V~ ~C'nM.Qt< [82]1 5 » t v>V^>j^oo)l .)i.«Nt »99 Iv^-3 .v£D090A9 \en » ^^° JK^À jJj» J* yOCX^ )oO| f9 .^JJX» yl ».O > yOOtk JLtt.V> ^bO flil'l gy\ ^> »\ ,^uqj>9 )K^s^. Joot Jjo(o Jl^S. )Vm )LaImâ9 *.ooot yV^of .J99; J^eojl .) n )Looi ^^s'IJboo; yooi^ jbotJ; ^N^N 0001 ^^sou^oo t-^ y-\ou> Jt-I v-CH:^Aâl O|\ilN ^XjD VvdO »yO|">/ OOO|9yCUO^O yt°n\ ^O't– ^? ~J\ ~oo<\ tjLitJLmâuSS; v*oi jl/1 .ô^K- ~\o :)-~oo~j)L&) Iv^Sl^o ^m rV^ft -»V^/ ^p° jLannm .~{; £ o\ yOO(VtJt a^a^> yào *)LœLii Ka^*1 rn\ 1. Add. 12155,fol. 110v. VI. 2. P^i» Ms. J~ ^a^JJo £ ..yooiladlâJLd ^v»|v>\9 )O;J! totlaslo».?) 10 1 -t 3> 1 >imv> »v>9 ^N^JJo ^-»/o .yo\~ls y t °> 1 9 3. <uaMOM*>; Ms. DE CE QUE LES évêques ORTHODOXES direct DEVANTL'EMPEREURJusTINIEN LORSQU'ILSFURENTCONVOQUÉSPAR LUI POUR RÉPONDREAU SUJET DE LA VRAIE FOI ET POUR CHERCHERUN MOYENQUI PERMETTRAITDE RÉUNIR LES ÉGLISES1. 5 Ces évêques étaient Sergius de Cyr, Pierre de Rîs'aînâ, Thomas de GerThomas de Jean de Telia. manicie, Dara, Lorsque l'empereur leur reprochait d'avoir quitté leurs villes sans motif, ils répondaient « Un nouvel ordre a été donné à l'église et il est cause de notre départ On nous a envoyé à tous des libelles à signer, et y mettre et nous-mêmes et ceux qui étaient nos 10 notre sceau aurait été anathématiser car, anathématiser Pierre, patriarche d'Anpères et presque tout l'univers tioche, avec tous ceux qui demeurent dans sa communion, et Acace de Conset Pierre d'Alexandrie et ceux avec qui nous restons en comtantinople, nous-mêmes avec, pour munion, ne serait rien moins que nous anathématiser ainsi dire, tout ce qui est sous le ciel. » 15 1. C'est le colloquiumcum Severianis,Mansi,Concilia,VIII, 817.On le place en 531ou en 533.Cf. J. Lebon,Le monophysisniesévérien,Louvain,1909,p. 74. 6. [83] LE COLLOQUE MONOPHYSITE DE 531. 193 D fol. 110 Vb oSl^ J;oj> |iot-»/ )ot~~ < t ^iO*,M.V>9 ? JS Opô{ [tftlIVliOt ^Q^à09 .oKj/ Jlo >vfi Et lorsqu'ils avait l'empereur et écoutaient, 5 des incarnée Pères nion, vous avons Dieu le Verbe 15 et glise. Les venir qu'ils après de l'union qui ont dit unies ou non ont qu'ils incarnée. » Les pas. dit aux diphysites, Jérusalem orthodoxes séparées enseigné adversaires orthodoxes, d'aller pour dirent de encore les eux, et ont l'unique dire, après près persuader « La règle faut Christ, qui une l'uaprès comme nous dire, une l'union, nature le montreraient qu'ils permet que « Montrez-nous n'adhéraient qu'ils des patriarches ou pour traiterne évêques grands à confesser appris qu'il dans (io les adversaires termes Jjl^îo^ les devant >j«>\>o o^u^ ^sôu devant nous dirent parce \oKj/ vérité pères dirent aux en propres OOOI9O |°^ JI9 )LaKâbd ^t-sjl avec jâdixm^â/o o^âojlV/ )Kjk2|^CU» leur 0001 %OO»2^9 *)&^A9O{9O ^Q-\ .^pô/ v^^ parler « Les », ils M Jlo .1,a.sôt ^>t hautement pour dit eurent JJ ^Kj/ ^e |o£§fet9 f « )'n\o ~o~ .*|K«9Q^) ^»Aoi ..Jl~ <T>*iV>9J^XiO t Jjljl»? > .\Mii) ~Q~j)j) scoâào y2^°ï montré montré L'empereur disaient les tioche fait ~l .*)Lja^op K-Jj eurent théophores natures deux ne le montrèrent 10 jlo n V) > *09j «*) m»n°» yO-X^J :)Ljqulû J-^JQ^ acu^^n ^m. °/ )j^eu«9 o~e~ .l;JI i&~ v^t-^fj! hnm^l .JL^JL nature vQulOlO .O^9O^0\ :oooi opo{o ,cuôù-. J-9~~a |K^v JjU-ÊJ y-~y JI! jL~eoot~ .Jlp^J odj ^ft ft\; ~m. JLa&o Jjuj» oa.ft, J~JI ~h)O~ 10 m -> v>9 JK^io» pas pas de Rome de et ils à ce que et d'An- de la paix iàe4!é» humbles que cinq à eux seuls quel- dans des petites villes, évêques, qui étaient évêques règlent chose de général au sujet de la foi. » que Comme ils demandaient d'être chez eux, leur dit, renvoyés l'empereur « Mettez écrit vous ne ferez vous ne par que pas d'ordination, que baptiserez la communion à personne en dehors de ceux qui pas, que vous ne donnerez sont avec vous. » Ils ne voulurent disaient pas le mettre par écrit parce qu'ils D fol. 110 vo b. 194 II. JJj vClxl^o ..N*> Jàojj TEXTES MONOPHYSITES. [84] j">Nv^ 0010 .^oogv k^T* •?/ 0019 ^N«| t-a-s <voKj{ ^#;K..t ^0 +~ 'i±±CÛ V» ^Ol >ffl<»> V) JJj .Ot-bo/ ^9 yCUOI .yoKj{ 1 y*>\ .)-JOU> vOào)j9 M*-Sfcs J^POJXU ^0 wiN» X ,N> J^CL^jJ^t yO-JOtO .yoJ^-j/ yOpo)j *.jl ^9 y/o <Syïo\ o{ Jlf-^9 Vf"»0»?'.yOOI^N OâOLA^DjK-SO .);©(-Û0 [t.^ vOOi2^ OiOLDj ^OO JKxVyO yn^r| n^ h ^1 C .jl– N> J><%'| ^1 yO^^dKj; l'oJbflaJ^ >a-ûAj vOJO!» Jladla*. ^0 yoouâj Ope{ >vOOi.# o\ftt K^Jao^? 10 jL~o,.n\ .K^JjK^jK^o v£9j «S| JJ» .O^o{ Oâ~{ yl ^JL– .Q_CÛJ>O;lV/)°>nm>°>/ ^^° oK-/ o{ p?I JLl^A )OOU9 |– JLJLiOO\D*9J OUd9 jLflD9Oâ )i<u~o~ot ~~nn\ .Jl~;l D fol. 111 ni Jlaut*»9 J r° a. )it-^V jJ» f|VnAv* yj fil )jU^9 J-Û0»O3 V^P? K^icyû; -oÕI! ~Jlo .JJ! 0001 a-ok-k JK^a.9 |o^aA9 J901 â{ Ig^rinm ««tf ^*9 opo{ « Ce serait un opprobre pour l'empereur que nous lui fassions une profession F écrit au sujet des choses qu'il ordonne de faire. » Et l'empereur dit par « Du moins que chacun de vous jure de ne pas faire l'une de ces choses, et ce vous serez libres, sinon vous serez relégués à Zeugma ». Ils répondirent V « Les lois divines ne permettent pas aux prêtres de jurer, de même qu'il n'est 5 l'ordre impérial. » Et l'emF sans danger pour un homme de transgresser pas dit «Ou bien faites venir Sévère pour qu'il dise le moyen de procurer F pereur « Nous ne 1; paix à l'Église, ou bien dites-le vous-mêmes. » Ils répondirent la s savons pas où est saint Sévère. » Plus tard, on s'éleva contre eux pour leur 10 f faire dire la condition à laquelle il serait convenable et possible de procurer or1 paix de l'Église. Et, après qu'on se fut élevé contre eux, les évêques la « Nous pensons qu'on ne réunira pas ceux qui se sont sépat thodoxes dirent r prudemment de la communion des adversaires si on n'anathématise rés pas ainsi la de disent deux natures l'union lettre c ceux indivisible, que après qui contre la foi droite. » Ils s'abstinrent 15 I Léon et ce qui a été fait à Chalcédoine Dfol.111 m des noms propres, afin de bénévolement pour l'instant d'anathématiser r*a. l'union universelle. 1 procurer Les évêques dirent. cependant encore a II faut d'abord supprimer les JâLû-eaâ| ^•{5 y*l 5 (ju^fit JJ^tàO9 .•)**{ ^oe^-s ^oe&X-s arnsmlsf .^ooMf Jâau&m^&f JJfftft 'fcs^U ^»f ^o^oiâJ ;Ana .saKX.9O^ûJ| .90-*» ^^01 Uv-au^o Ji© J, jLàdGU«»Kd .jLau^o{| .y©}!; )mv^|; ^® ^»! vrS^ JS ^Aciô .&mdo|ol.9{ \&o&£&*&\ )&^ 15 vfiD&A^L&L»! «J^i&â&^ll |^m\| ^°^ \?°^ m ^*f \o .U^&ù>>e ^C^-JJ© .s£D0^»9OJS J~_I~ .~o~~ )0^O U-^ ^09 JK^âA JKiwJlj v?J«? l^0 y~l .-JLso-ûAj tQ^Alft,1 1 jLjQj1»ftN*>*>9 w*Ô!^«9 v£DO»G4JQJ» JjLîis JàôVJ^a^â .ô-AaJ ^«Aog .JAcloVoû |x*@l. ,ve9a^»o^ Ji( ~JI ^v-/ JKââ^ftâ .aA3O9l9jl ^e^dV-^î L95 .J-ocoetf; ^-»JW> O|S^i1>.OC^oKdl^ ~~a~e; ^9ÊO09 ^0 «j^u^ojJ© U»n2 +** ^»9 v090J .^Ql^V-^ lle cL*à©9{f ^J^os Qâ^à© tfiaoteteu*^ vffîoiofoJKXo .)_j^*99jk^o 10 LE COLLOQUE MONOPHYSITE DE 531. 6. [85] ^opojf )ak ^Vl \Q^ B-9 .omcu^ouoj ^^aj jl zlsS^a fj=&^£»| Jl -Juâeooi^ ^-Aoi Jk*+\% ^03 ,vffl&ASl; )lo i v> ^«9 ^.9 cNï\o J&cLûJ&*«â{ v£B<X^^O0S s^HU^jf des Romains auxquels ont souscrit tous les évêques qui occupent des sièges épiscopaux. » Voilà ce que les évêques orthodoxes aujourd'hui de faire, comme si cela pouvait donner la paix aux églises. conseillèrent car ils avaient souci d'anathématiser en fut bien embarrassé, L'empereur 5 Diodore, Théodore et Théodoret avec ïbas, Nestorius et Eutychès, de recevoir ce qui avait été écrit les douze chapitres de saint Cyrille et d'anathématiser de ne pas contre lui, de confesser une nature de Dieu le Verbe incarnée, anathématiser ceux qui disent deux natures après l'union ineffable, mais ceux qui partagent le Christ en deux natures, comme une ruse trouvée aupalibelles 10 ravant par ceux qui ont les mêmes idées que Nestorius, pendant que lenrs_ adversaires confessaient deux natures unies et non séparées, (et demandaient) d'accepter le concile de Chalcédoine en tant qu'il condamne Eutychès, de ne la pas le recevoir dans la définition de foi, mais de cesser d'anathématiser lettre de Léon et de ne pas condamner les libelles des Romains; mais ces 15 choses ne convainquirent pas les orthodoxes. avec les évêques Les évêques que l'empereur fit venir pour discuter de Séleucie Innocent Étienne d'Isaurie, orthodoxes, sont Hypatius d'Éphèse, 196 II. TEXTES MONOPHYSITES. y m » v>Kj/o .j,o$K,a ^ouAo*/ jbo^ 9019j/ )O-^ yOotKi «^ v> ^^oi; ljoj.39 » i «.o> .JLmo^o/j OiA OOOI» hN/N; JJ9 .'li&OAâ^A »)loiv> »ot9 J-aVJLd yo^ v>\ [86]i -> K~.)K-»K»« ot^Ldio J^o/i ^» \ot .J^UfdOV^? oi\ Vïf)-> )K-.Va^j^ )>O 1 V\.O| -> p .|_Û-^VO|1 JAokJ. »«O| \r> ^-SO 9OI9JJ9 JLj/ ^2L^ tvx3 ^cut^ asaxiTt rsf£\JL»Ai& /r^T\m. jVN^^aâ JJj JoCSx P? "J. moo f9 tjia^io 1. Aujourd'huiVerria. MO :S'Aot ;> .n.<?> -0 JLooo JJ )lo.v> ^>o :)toi^ èus^i rsf^Ti sl.u .a.T',Q'a.. Jlo JtQO.. yi^ln S09J9 N^»/ jl-*o P^î/ 1 ~>431 .1 .*)iN> ..K^o JJo Jia^^e JJM )JL*-»o .J^nN^ )v^p ^H't-û-»/? 2. Add. 12155,fol. 115r° a. d'Amôriâ (de Maronia), Jean de Béroé les villes de ceux-ci sont dans la Thrace et Anthime de Trapézonte. Ceux-ci blâmaient Dioscore de n'avoir et de ne pas l'avoir interrogé pas scruté les détails dans l'affaire d'Eutychès avec soin en tout ce qui concernait la foi, parce qu'il faut que chacun se garde de toutes les ruses des hérétiques, mais ils ne le blâmaient en rien au sujet de la foi. VII. 10 s Anathématismes imaginés PAR LES Julianistes CONTRE Grégoire, ÉCRITS DU MONASTÈREDE BeIT MaR 'ÀBDA ILS LES MIRENTPAR ÉCRIT 1 LORSQUILS FAISAIENTL APOLOGIEDE LEUR ENSEIGNEMENT. 3. Celui qui dit que c'est dans un corps passible et mortel et corruptible io et qui ne que (le Verbe) a été tourmenté, a souffert et est mort pour nous confesse pas plutôt que c'est impassible, immortel et incorruptible qu'il a été a souffert et est mort nous tourmenté, qu'il qu'il pour parce qu'il demeura, sans modification de son honneur, dans l'opprobre de la croix, impassible dans les souffrances, immortel dans la mort, en tant que Dieu à qui tout est 15 facile et rien n'est difficile, qu'il soit anathème. 197 SUR L'UNIFICATION DES NATURES. 8. [87] «l^aH^f^ jksLffioi.jjfeoeuu!) $*^>^©f pèfi yl x£ys\u ye+a .|oiS^? ot^ JL^j^o ^aIo .Jl&d; o/ J^o*/ ©/ [.nt ©{^opo MV-»K- li&» .'|aft.V,\ 5 ôi^ JJo :ou*> Jo« \»m** ~~<av~ vdJacL-~cLl~ · t6.,+\J:I., 1:1 ~0C~L9 ~co vdb~a~o~ aaal.QJ2 ~3 J~. 1 .a"W1cft~ ~CLi1 é~1'C1~ â.~ ®j e ~~we~, • 90.wa~s.~ JtAo-J, • JI 6 =t~,p ~jJoo Crl~'11 ^ao^Lû Jv^-JL» fil .Jtt-^ JlaJlo>a n«i-> o/.o,-«J.{5o<LjL90t; .l;.»h ~t ~a& ..J;~ ,00000000 0~~ • J£ocuu> ^.> )i^^> Jo-a ^.IJ» Mt^^ od4.t~! )J~j~a~a~e~ îoila^jj |Loqjl»o JUaioo j^so .)0. ôl.a~ jL^oX-^ \No a-ooi jLtbea^o >.AyI|> ojqi tyxà» (^aXa* yo+ts ^9 o^so Jooi vô^jaaioo <i<3L<~ .')!~ .JjL^OJLâ oj 1. Add.12155,fol.49.– 2.P. G.,t. LXXVI,col.65. 4. Celui qui dit qu'après la résurrection, le Christ, fils de Dieu, a reçu un accroissement ou une gloire, ou un honneur, ou une grandeur dont il manavant la résurrection, et ne confesse quait et dont il était privé dans le monde pas plutôt qu'il était parfait et maintenant et toujours, c'est-à-dire qu'avant 5 les mondes et dans le monde et dans les mondes futurs, le Christ a la même nature, le même honneur, la même richesse, la même gloire de sa grandeur. même dans la folie de son incarnation, qu'il soit anathème. CHAPITRE VIII. 10 LES NATURES, LES BLASPHÈMES POUR QUI MONTRER S'UNIFIENT. DE L'IMPIE QUE DE CE SAINT SONT LES CYRILLE. HYPOSTASES, C'EST-A-DIRE Du TOME SECOND CONTRE NESTORIUS. Comment donc encore y aura-t-il un Christ et Fils et Seigneur, s'il est attribué de manière divisée aux deux, comme tu l'as dit, pour qu'ils en portent le nom et qu'ils le soient en vérité, puisque les hypostases ne se sont pas du tout unifiées dans leur union de l'une avec l'autre, mais ont été unies seu15 lement par l'honneur, l'ordre ou le pouvoir?a 198 II. 'a TEXTES MOrsOPJlYSITES. tG 'Î.L c!, .1 t< ch1c!, [88] ca.L., tën-W' yoftsj/ yOs-^iA JK..ju^ ^ao .-yoKj/ ^ov^Aoo vpu'p Jio .JioaJLO; Jlv-»tA wôt Jlajuas yM> jÀN^a .1001 )lo v .m Iq^. vô/» «<\£oli.tuit\ «aaéia ycuoi ou*a-x> JLiko J^ocLlo J:>;OI .O~ J\1QtO iiai^ Q0CUÛÛOJ3CUÛÛ k.JJ;! ji JIojlj/ ojoi Jla^^ ^j r^l^r^ looij 5 JI! ~~l! Jkioo QA.O J~.00~ ~a3" o6w3 Jjoi; JkiLdc&o r^auX-an ^cuI^jùo^ ^.èiHiiTi .3~aJ11' .:3a c!, col*1* julû!/ JJ^a JI! ~COJ~3 J>3 cqLti aaé^ t<~= 1. P. G., t. LXXVI, col. 408. 2. P. G., t. LXXV,col. 1380,éd. Aubert, t. 2, 3. P. G., t. LXXVII,col. 244,éd. Aubert, t. V, 2, lettres, p. 144-5. 784et 785. Du même, de la solution donnée au reproche de Théodoret qui est dans le troisième anathématisme. Pourquoi nous faites-vous combattre et vous rejetez-vous entendez dire que l'unification, est en nature et sans aucune osez-vous changer la force de tait pas dit correctement ? du mensonge un mur invincible et difficile à sur des réponses aussi faibles? Lorsque vous à savoir cette réunion véritable des hypostases, confusion et à l'abri du changement, pourquoi ce qui a été dit pour que l'on croie que ce n'é- 5 Du même, titre du onzième scholion. Même lorsque le Verbe s'est réuni près de l'humanité pour une unification 10 véritable, ces hypostases sont demeurées non confondues. Encore du même les hypostases, soient deQue les natures, c'est-à-dire meurées non confondues, nous le confessons dès ici. Ensuite, du même, de la seconde lettre à Succensus. Réponse aux objections. J'apprends qu'ils demandent encore quelque chose en sus de cela Car 15 8. ;89] .slU« "jt-àO .Ju* y{ •:•« ^^#9 OÔt .0~ 10 oul^O) ~"p~Qr( SUR L'UNIFICATION DES NATURES. OÔt )l nil^ t^ojj dU'{ ^.J jbS ^o^o K^ •>; .^sojac^ JIqjlj/; ) t » JLt~D ,aJOt ~0-~ .'Jik-lSOt s-ch (Iq^jv– JJo v^oo^â N!^o ^o ~r( r(cn~r( <hcJ~ ^^ot y/ .).i ..(ju. » > V); jj/ y^fliVrt* sJU. N^-001 ) )>!« ».V> n V'V sJu/ y/ wJb; J-JL2U^9 jïS^uK^Oy-. 109 );0t .po/ )O~ .'o^sâi^oo^ a:ù. «.\ ojSt t-iJ^ Joop J_-ul^,i )j^/ J)OpO JJo ~l ~~J yp^o »a. .s cr.ü. D fol. 49 1" b. VXQ^l/ J->J ^9 JJL.J-51 ] K^t.1 .1.*yi^ )1<x^om -J<*3s ^io> ooi (tObs^o jotAjJ ou^ sJU^-sl/o )lov>, ->o .S2LJQJ )t-i 1. Éd. Aubert, t. V. 2, lettres, p. 116.P. G., t. LXXVII.col. 193. « celui qui dit que le Seigneur a souffert dans la chair nue, prive la passion de raison et de volonté, (disent-ils) mais si quelqu'un dit qu'il a souffert avec l'âme intelligente, la pour que passion soit volontaire, rien n'empêche de dire mais si cela est vrai, comment qu'il a souffert dans la nature de l'humanité; 5 ne concéderons-nous sans division après pas deux natures qui subsistent l'union? Si donc quelqu'un dit Le Christ a souffert pour nous dans la chair, il ne dit rien autre que Le Christ a souffert pour nous dans notre nature ». Cette question combat néanmoins ceux qui disent une nature, celle du Verbe incarnée. Comme ils cherchent à montrer que cette (formule) est vainc, 10 ils s'efforcent partout de montrer deux natures qui subsistent; mais ils n'ont pas remarqué que toutes les choses auxquelles il n'arrive pas d'être séparées s'écarter l'une de l'autre en une par la seule théorie, doivent nécessairement différence séparée entièrement et manifestement. Du même. De la lettre à Acace, évêque de Mélitène. 15 Si quelqu'un cherche de quelle manière il a pris chair et s'est fait homme. il voit Dieu le Verbe, celui qui est de Dieu, qui a pris la forme du serviteur, et ¥ n fol. 4o 1"'b. 200 IL TEXTES MONOPHYSITES. [90] ~oo~ JJLXJ~ jjs~~QA~~A~o;n. 'a 9~ .~=~ ~.l )~ l.s.~t Jloou^v)K*jlo Jlc^jojLàCLsj .Jyviin; y^l ouJ^ «et ^a «ci v-^ Ï~<hl>3J3 CCL.3 QOCL~~G ar^ «rt* i Vi tlLrvjJrtf f~ 1 lJ?3F~ ^Héi arsf t~.h ~00 J~CH~S~Uo T p »^ >r^a ^Ouol^ti ada r^'i^ard^a J^3 cm'Hci^fym ariXTi nf-13^1 /r^iViT.^ t^éioadia éu^a^ii^ .1 r( cna:u-i.lb Ol .)..?t~ ~i ;`\ ~1. -Aa J~~A~i.`; .~o ca-b1 ).t~; jl & r€\a ^J\è\ r^jnjjrsfa ^aacd^ r( cna~ ~o~ f JJo.)jv–/o JLjv-jlo .)Lu;io)L^a).»»>o via^ K^{ jl .JLJL> ^-Vlio JI{ I jLL^^oiud «otoK^J)t-s oo(JJ/.(j*t– oolo)-»»-«/ o\ .)°>»°>\ )t-»ool ~~3~ ï~~q~t~ W cas rsLù&ia}^ 1. Loofs, Nestoriana, J.~e~ ooaLnap nfl~jca ~1, «soéi nfx«ap <3<x~a -i^ aal gajaaûFa Halle A. S., 1905, p. 279. qui s'est trouvé dans la forme des hommes comme il est écrit; c'est en cela seulement qu'on connaît une distinction des natures, c'est-à-dire des hypostases car la divinité et l'humanité n'est pas la même chose au point de vue de la qualité naturelle. IX. CHAPITRE. DEUX CHRISTS, QUE NI NESTORIUS DEUX FILS, N'A NI PAS DIT UN AUTRE EN PROPRES ET UN AUTRE TERMES NI 5 FILS. De Nestorius. Du discours sur Le royaume du ciel est semblable à un homme qui a fait un festin à son fils 2, et sur l'incarnation. Le Christ, en tant que Christ, n'est pas séparé, car il n'y a pas pour nous deux Christs ou deux Fils il n'y a pas chez nous un Christ premier et (un) 10 second, ni un autre et un autre, ni un Fils autre et encore un autre, mais le Fils est double, non par pouvoir, mais par nature. conserve encore sans con fusion l'adhérence des natures, car saint Cyrille, dans le second tome, lui reproche d'avoir dit 1. Philipp.,11,7. 2. Matth.,xxn,2, oc* ) »ij«X jo^ûj *i3Cléia JjoîS^oo io~; JJ/ ,),>y 5 i^. |i/ Jt^V JoCSs; .4t<~CD ~C?' .J,Jl jj~ ot.t~o 4J~ 1. Loofs,249. 1^- tva cal )~f~q\ ~*oh^l rcT^iilîn <>3r^<a ~a:1:Lt< ~~f v-^ )V^> Jloa-ni,^ \00< )jLM\t~o aoa Jl~! joa '\â\- j.goJf.9~! )o<~ <»2) JoiSs; ..a.s JLsuûa~ ~t< J~~oo J~ aaâia \» t^La^ ^.HélTl ^xîcD^ )L~~o JJ .U-±* r^TicCn .=.1 ~~0~0; ^"Oaf^ JojSs }a± .'lb**oî$s >^j> .JoiSs? 1^ éuxpiir^ ~t< J;QJ k.l! rC^iT.n oacu^Q^mi rd^i&7\ jda 10 -Km^o JKW^ l^- )oj^j^ .(jlJV-xs; Jloa~nj J~l 201 CITATIONS DE NESTORIUS. 9-10. [91] .JJ~ )O~ J^; dx »v> H^° ^QT^flj» r£U^3>ia ~jn~~a~ aJÔt~! )~! ~u~o~o~o~ot 2. Ibid., 275. 3. /ôirf., 274. 4. /ftirf., 332. Confessons Dieu qui est dans l'homme; adorons l'homme qui est dans l'adhérence divine et qui est adoré avec Dieu Tout-Puissant. Et encore C'est ceci le Verbe Dieu est nommé Christ c'est pour que parce qu'il a une adhérence constante avec le Christ. Et encore La Vierge, Mère du Christ, a en5 fanté le Fils de Dieu, mais parce que le Fils de Dieu est double quant aux natures, elle n'a pas enfanté le Fils de Dieu (la nature divine), mais elle a enfanté l'humanité qui est Fils à cause du Fils qui lui est conjoint. X. 10 CHAPITRE POUR MONTRERQUE L'IMPIE NESTORIUS CONFESSEDES natures UNIES, CAR DANSLE DISCOURSQU'IL A PRONONCÉSUR COMBIENDE FOIS PARDONNERAI-JE A MON FRÈRE S'IL PÈCHE CONTREMOI'? IL DIT Moi c'est-à-dire la personne (prosôpon) de l'Église à tous ceux la même chose devant tous, en nommant le auxquels je parle, j'expose Christ Dieu complet et homme complet; des natures qui sont non pas mais unies. mélangées, 1. Matth.,xvm,21; ci', supra,p. 188. 202 II. TEXTES MONOPHYSITES. ':W .tâa~g 1 yoouU ^e cn~c.T.2 à tjii.eubàd J i\ *> mK^o ^o D fol. 499 .)L»9âA ©iX v° a. Jlo K^9 001 ,\j\ B. (90^0 EXTRAITS » x» x^V ^oC^o ^oukypo ^A ^beo t– ) (XI .cn ^*o«-s/ |i>a^o Jlf-tU JloJ-bcuoi; J-»t– ?! ^*« ^^» )ot^; ouôt k XVI). r~ n~ T~L~if~nf~ ^^âot (jlï^û; )K-«9oio 10 «201& ^-Ao« )1oVom»o .)JS>l*^V> 1. Loofs, 330. 2. Ms. add. 12156(E), fol. 11. Dans ce manuscrit les *» ont la particularité n'être jamais liés avec la lettre suivante. de « de deux ». Chapitre. Du discours La Que Nestor lus qu'il différence a dit a prononcé des (natures) une personne (prosôpon) sur la foi. natures ne fait subir aucun dommage et autre à l'unité du Fils, imest le corps encore l'âme corruptible qu'autre et est constitué; ainsi du mortel mortelle et que, des deux,- un seul homme au du corruptible et de l'incorruptible, de ce qui est soumis de l'immortel, c'est-à-dire de et de ce qui n'a pas de commencement D fol. 49 t9 commencement v° a. du Fils. Dieu le Verbe je confesse une seule personne (prosôpon) mais de même DE XI. SAINT TIMOTHÉE IL Voilà quelles la profession de furent 5 Mfes^o JJ ^eo î\ **)^^d fêlure j^u^ coonf~L~T~LL ~acna J.=.Da.1 t*otoJ^/ )v^ .^o^oJSoo iâoj'f9 t<a~'t\ .œa't\czu~ w^ )v-s; DE TIMOTHÉE nIJl-fQ-a~f~ )l^ ^be Jjlsoi )L*9âJt. K^^l; ^eo c:a.1.'t\ .-j.iN -> ..K^o Jlj-»{o )!oua-v> l-i-o Jb.v~~n ~oa v~i~ar~a œ1 jJ JL&âJ wsoi .']Lq^±o II. ~t\ œ [92] FUT QUI archevêque d'Alexandrie; HISTOIRE. PARLE ENCORE CONTRE LE CONCILE les traditions la foi orthodoxe et que les témoignages de Notre-Seigneur et de notre Dieu vivifiantes, au sujet 1. Cette pièce porte, dans le manuscrit, le n° 28. à 108, 5 ainsi Elle est analysée par J. Lebon, loc. cit., p. 103 10 il. [93] &li TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE. ^X-iol/ ^-JS,^ ,000lt'YI~0t i, JAsn .ojo^Voi \sk\ 10 wÔl ^.)-â; vâ^œo t^> ^uLX3 ~tL~ )00<: le par et la les leurs enseignements Voici en détournions effet est 15 un sans suscita et qui pas la la Sainte tous chair monta disent que et Celui saine. ciel deux qui les les les saints orthodoxe, les même et natures est des temps consubstantiel ont tout Celui qui juger l'unique les Christ, au Père, est nous et par les aussi, que Pères. qui vivificateur, est Dieu Celui* sans vérité, Ils change- disent qu'il à Dieu sa et à ceux devenu, nos que archevêques notre dans et trésor pour convient vivants lui- ainsi Dieu. souffrit le par du être qu'il qui tout orthodoxe, de en énoncé combattus, et venue ce ont l'héritier Apôtres demeurait :)L~~O Notre-Seigneur été homme qu'il attribuent dans qui J.VilN bouche, pour confessent était Ils foi églises, depuis viendra leur la nous, Dieu qui prions bienheureux qu'il Jl/o seule les o JK^jj/o ~0 a été de t– ^-p°/ p vçy; de Pères Nous évoques et lui des héritiers jusqu'à ils Apôtres et hérétiques par nommant au foi foi en en chacun Vierge, confusion, sa avec humaines, sent tous de de choses à ceux de que car et Jésus-Christ, ne et la funestes, Notre-Seigneur ment de d'une orthodoxe, des oCb. Pères. comme E fol. 11 v° a. ~~< JI! et bienheureux )))~ jouSs JJU. 00~ disciples imitateurs docteurs est foi les patristique fin, nous qui leur saints ^a-^ ^po/ JJ^JLiOO ^Jl également, nous étaient nos que manifestent jusqu'à io de choses vivifiant ^J JKasj J« )oC^o ^joio .CHiua^ o»-\ ^jlSo Jiol»-» Jlo oc* s^; Jij-»;l J!t"IYI,Ot! v-^ ~< o^o ^wAfâ VV^>/? de J!~l Jlf\)O~Ot! otis »v> p ..Jl~;l JOet JvmA* moyen Saint-Esprit, ). ^oot-^o ©oi^ )Liuf ^-oi^d la part ,). ^j voodoAiouoij Jlj-U OtL~ wOIo~h de ^oj yooiJLio )°>n<tW (Lj^v© t^-i/? J;,JL~ .oï^ Jésus-Christ 5 Jip.j ^io v^ ^.Vi Jlov- .Joou ~~o; )fù- ^q-ûo même ^^Vo JK^oKj» .J~ Joi^JI )Uajo ~cu.. .JKa-^> cela °> 203 .Jbo. ^Jiâ/ o>| ~o Jbo vx\ ~L~f ^ào n m Jo.ot JK v>. A..ac>; Po~ ^ootX-3 Po~ ) ~!o' ,0 ..Jl~ oooj; ^^s <~0t Jk_»/o 5 j-*oî J-àio-û* HISTOIRE. chair, et qui morts. qui dans les res- Quant ne confesla chair, E fol. 11 v° a. II. 204 )..ï\n )jlSj\ ^bo ojvalt* Jbop> )J tY; TEXTES MONOPHYSITES. UVaô yoouïl «kJJbo ycu/ loot JI! .L~~ ~o .JVN» ^Sn^ootloisiNv) v-h^)- ^>o .)«>onm [94] «^9 Jjl-9 o{ hflm^l 0~ ~~$JL~ ~~0<) Juf 1 5 ~o;! 01 E fol. 11 | v«b. h• • JL JL~A; ~i~ O 0Ôt ~o~J~t )o<~ï t m t~s; ~OOt~ t ..Jlr;l t otj~t ~o! ~o .')~ hOt -oc J~ 909J J~o~o fp. .lOfto. ~B<<~ j~~n~a~ • JUI J, 0 J,J:i¿o J-a. ~JLXo ~;lo 1 1 T-L-IMO)~0~-& q J ~0 ~lh ,~1 10 h<~ Il JJ Jlo* ^-oi v»\ vooO^D ^aAoi yOoi-A- J»«*V>9 yOOuK-/ 1. 0 infra lin. 2. supra lin. aux hommes tout en demeurant Dieu, ils les ont anathémac< consubstantiel funeste. Antiques en effet sont ces deux tisés avec leur enseignement ti biene: explications qui ont été proclamées par les saints Apôtres et par nos hheureux Pères les évêques orthodoxes. Depuis la venue du Christ jusqu'à ait s entendu nnotre époque, on n'a jamais qu'un évêque ou un archevêque et sans pensé ou ait enseigné l'impiété de ceux-là, sans être anathématisé P Pères les du sacerdoce. C'est pourquoi nos bienheureux perdre l'honneur P de éévêques eux aussi, aux jours du bienheureux Cyrille, archevêque l'église imitateurs de leurs saints Pères et étaient les E fol. il11 d'Alexandrie, eux qui pleins "•>• et 10 Nestorius foi orthodoxe ainsi, de zèle leur d lorsque l'impie pensa pour fut pprêcha deux natures pour le Christ, et ne confessa pas que Celui qui était Mère enfanté de la Sainte Vierge était Dieu, sans croire qu'elle-même de Dieu1, comme leurs saints Pères en sont témoins; après l'avoir dévoilé et l'anathématisèrent ils le déposèrent dans le premier concile d'Éphèse, 15 Tous les saints Pères ainsi que ses enseignements qui se réunirent impies2. 1. Nestoriusemployaitlui aussi la locution « mère de Dieu », cf.Le Uvre d'HéracUde,traduction, et 345,ligne 7. 2. Les évêquesd'Éphèse qui étaient orthoParis, 1910,p. 91-92;et 171-173;260-263 doxes ont condamnéceux qui plaçaient «deux personnes » dans le Christ et non ceux qui lui donnaient « deux natures ». Timothéeconfondimplicitement et perfidement nature, hypostaseet per- 11. [95] J.O.t~ TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE. J~~ l~ \4)O!~a..œ 5 !^N *> Jo* )^ -ooi |la–Jo HISTOIRE. 205 o~ JKao ^.kMo U+a oi^aaoo y~~ JJ^okji .oooi yoouK-/ :-oiaaVa^ JIo^x^ E fol. 11 v° c. ~J~ 10 ~o~ l~ .~m. ^bO, ^é| .voJJ? OliV^J? ^»K-io Mj-U; )Lj3LQjoo~ J°<:t! smojL~a ~o IoOI JjdO .JKjUpO, Ofc^, J^, vJU.5©Ji.iLO \~ajL~~jL~ooa-o; )^^ yoow-io JJo ..jÔmd J>V* ooi? ^.j .K^^i/ <v> 1. Ms. alors sont pour nous des témoins du Christ contre la méchanceté de ceux qui disent deux natures et qui ont renié le Christ à Chalcédoine, quand bien même ils auraient pensé confirmer l'impiété par leur grand nombre en se faisant le double du saint concile de Nicée, comme pour faire croire par là 5 qu'ils étaient car certains disent grands, qu'ils étaient au nombre de six cent trente-six. de l'enseignement Après la condamnation impie de Nestorius, après que ses blasphèmes eurent été livrés à l'oubli, lorsque les églises de Dieu étaient en toute paix et tranquillité par tout l'univers, (alors) par la jalousie du dé10 mon, une controverse fut excitée à Constantinople par Flavien, qui était de cette contre évêque ville, au même Eutychès, prêtre et archimandrite telle fut la cause de la lettre de Léon endroit'; a qui déjà été condamnée. Comme la vérité en témoigne, aucun d'eux ne fut trouvé bien penser; la fin sonne, ce qui lui donnebeau jeu pour accuser partout les évoques de s'être contreditsà et Ghalcédoinelorsqu'ilsn'ont fait en sommeque préciser les notionsde nature,hypostaseet Éphèse età personne spécifier que s'ils avaient condamnéà Éphèse la locution «deux personnes », ils n'avaient jamais entendu condamnerla locution «deux natures. » Inutile de dire que bien des moines déchaînés à Ephèse n'ont jamais compris cette distinction,et Timothée,qui écrit pour eux, s'entoure perfidement d'équivoques,pour les empêcherde la saisir. 1. En général, on rend Eutychès qui était monophysiterigide et hérétique responsable de la rupture, cf.Le Uvred'Héraclide,p. 294-302. E fol. 11 V" C. II. 206 QLJLàO K^3o{ ^N*| Jaoi ~o~ttj- < ^Jbo J)4~ ^ou» >noy^>>n\l J,.t.o.~!0Lœ L°<* Jt« )Û^JU» >"h ./» )Li-^9 «J-S; .)oi^/o vooOojoijo Jooi; ooi yojl U^ ,(tnirfNft la^ ~ao-a~o~~ )~0 ~t w.5! JK^io v«!^Vj ^O O«^1 &U v£&jUED9^O ^Vi; ^*9;K > v> .^i^d .);0< 1 bN" %g jL~QJL~O~OOt %-=-t ^.9 ~~0;; )~A~ J jLjL~{; J, y~~ sCB<unajL->J~iJLBjL~ \&D!OUQ.A)).JLBOt J^^o .(LiaDo; J w^dioK-{ p .UiD V9ij JL^> loV- ^io Joo» p{ ] ,fl|M\ J^»O0| s-K- OO| sflD090A^CU9 J-UjdiOO yQ^I 1 E fol. r° a. J^o .)-~aoo<; OOOI!~h .~«~I. s^OtaS^. N^OuD JJ, )^eooi99 tâonm»°>l ,JL~~<~ oooi; )bo~o~ )oo<~QL~o~oJi .wOt~ E fol. 122 )^aX# J r° a. [96] )t-&^9 OOiO .vfiSU9O^uQQJ9t*0fO^9<L^ )oO| OOliKxaàO t**99 ^O .^oto^À ^*ooi TEXTES MONOPHYSITES. 10 );0< vox-u»©;)! OMt^P0 les de leur vie l'a bien montré. Flavien en effet se hâtait de reconstruire de Nestorius à partir de la racine, c'est-à-dire du fondement du blasphèmes dans un Christ et blasphème, lorsqu'il commença à enseigner deux natures de presser Eutychès d'adhérer à la doctrine des deux natures, en présence de certains autres évêques de la même province. Mais Eutychès ne croyait pas 5 avec la Vierge bienheuétait, dans la chair, consubstantiel qu'Emmanuel reuse et Mère de Dieu qui enfanta Emmanuel, comme en rendent maintenant à son sujet les partisans de ceux qui étaient ses disciples, lestémoignage Il fut donc compte au juge et à Dieu d'un tel témoignage. quels rendront lui d'adhérer à la 10 12 2 anathématisé par Flavien, parce qu'il ne prenait pas sur Les Actes de cette cause furent envoyés par doctrine des deux natures. Flavien à Léon qui était alors évêque de Rome, et il répondit à Flavien par la lettre susdite coupable d'impiété. du bienheureux Un concile se réunit plus tard à Éphèse sur l'ordre à cause de la nouvelle locution des deux 15 orthodoxe, Théodose, empereur natures. Il était dirigé par notre bienheureux père le confesseur Dioscore, frère, le prêtre Anatolius*. avec lequel j'étais, moi et mon bienheureux 1. Anatolius, frère de Timothée^lure, est mentionnédans la Vie de Pierre l'Ibère, éd. Raabe, 67.Il a été exilé à Gangra avec Timothée, cf. History of the Patriarchs of the coptic Church of p. 11. [97] JKila «> J|OI°>\V>9 5 ^&Jk ajLisi/î K&s s~»; 0/ 10 ^e vfiÛ-.»Q^-ÛÛJj Otd9Q^9 t*oât ^«001 ^^V)/; llai^Nv» aâl 207 %*O|oÀs«}jKj»|Kjt.9 ^0 -<i aàCLO -t *<vooiiaLâLûj&d| ^o ^a^âj; ^9 ^bdjud^d op&à» J^aqV ^\oto ^«^ .e> « £ t p .oàeusd ^•^9^00 )loi-2»/» )^Û^° ^»{ OL£Ctàflid ..J^o'^o HISTOIRE. TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE. p «oN^ol/o v£oo|ogu» ^ào ypotN^rtoN )1);^«> jllo E fol. 12 r b. q^o^m{o vodcjoulûo ^Ot-° v?Ql<*âJ OyX *.(â)La +~s yV) « nv>9 aacC^Ao J.tv> ^jSa ^*Vl y^^S^JJ ^n a^oo; )aeuo :sflDO9OMae9Ù^yflNrxiN JJ^io wsc* ^9 |o^; Jjuo 001 y-~9 a«9o{o »)i,V»,ft J^o/ «3f .sio<xfiaâ)L3; vxoo»ocl» Lorsqu'on eut lu à Ephèse, devant le concile d'alors, les actes de la cause susdite, l'enseignement impie de ceux qui disent deux natures fut anathématisé par tous à la fois en tant qu'il est le fondement du blasphème de Nestorius et la racine de (son) enseignement donc en impie. Ils se trouvèrent 5 danger d'être déposés de l'épiscopat, tous ceux qui s'étaient réunis à Consavec Flavien et avaient décrété ces impiétés avec lui. Lors tantinople qui donc que beaucoup de paroles eurent été prononcées contre eux par le ainsi que des anathèmes contre l'hypocrisie, ils se prosternèrent de- E E fol. concile, r b. r» vant le concile et anathématisèrent ceux qui disent ou pensent deux natures 10 dans un Christ ils convinrent d'en rester à l'enseignement des saints Pères et ils confessèrent que « une est la nature de Dieu le Verbe incarnée 2» et ils furent reçus par le concile d'Ephèse après qu'ils se furent repentis. Alexandria, dansPatrol. Or., 1. 1,p. 445.Timothéeen fait mentiondans sa lettre sur Isaïe et Théophile « le prêtre Anatolius,mon frère, vous salue », Land, Anecd.syr., t. III, 159.Il est mort à Gangra et Timothéea ramenéses ossementsà Alexandrieavecceux de Dioscore,car c'est ainsi qu'il faut entendre le passage de Land, Anecd. syr., III, 172 toi»|^» »s \mx*ovso-v»|ootJtUSoo ^u);o |;am*>;-©)Oào^wM; IvmwwN^aope*w©ja~| .*£D|fioflu4, « L'amour du peuple pour Timothéealla en augmentant parce qu'il amena les os de Dioscoreet d'Anatolius,son frère (frère de Timothée),avec lui, dans un sarcophaged'argent. »Ce texte amphibo-. logiquea fait croire jusqu'ici aux traducteurs qu'il s'agissait d'un « frère de Dioscore». 1. On a établi, à Chalcédoine,que les évêques égyptiens avaient mené,à eux seuls, tout le second concile d'Ephèse. 2. Cette formule,d'origineapollinariste,a été cause de tous les troubles suivants, parce que tous l'admettaient avecdes sens différents,depuis les monophysitesrigides jusqu'aux catholiques pour qui elle est diphysiteparce que le mot «incarnée implique la nature humaine.Cf. Franzelin, toc. cit., thèse xxxv, page 311. PATR. OR. T. XIII. F. 2. 14 12 208 II. TEXTES MONOPHYSITES. ~~f jLa^à V- )L'! ~o .V^ yoouio jl [98J ~t t~of~ JJo.O<1' ooi .gl^SJ yoodojui^o SI )k»X^-> ^*o<-=> E fol. 1: r° c. oaSs. y^^oj ^/m v£O^J»»K-D y^» yooj^o la fut reçu sainte bien, tous deux (les laquelle mon avec nous alors à ^«9 "> J^-».*> yf> 10 01^*9 Oo\ opo)! ^e notre 1. Rom., au impie des au réponse un concile, 2. 1 Rois, le impie concile et qui parlé plus adressèrent père xvi, 7. haut de Dioscore, compte Ensuite les pour mêmes Flavien plein de con- écrite Léon et dans par et sans anathématiser il fut ainsi enseignèrent impie eurent été nombreuses archevêque écrit1, encore confirmé est déposé et eut demeura ceux que choses été condamné tous déposés, félicitations de l'église Théo- analogues et les et 10 osent qui l'impie des 5 justice la cœur-. fut est pensent il natures l'enseignement qui concile. dans cœur il comme qui deux autres Lorsque avons salut, Dieu Christ, quelques bienheureux x, 10. lettre car libelle, Pères; ceux retombèrent le ce saints au ceux-là fin, pas, le et la dans et quitta pour des parmi reçurent la dans jura l'enseignement à Eutychès), les et concile, connaissance, qui {prosôpon) natures à ceux ne dans au à ma bouche figure aucune Christ. dont réunis la avis, lui, le ceux et l'enseignement deux contre ges la donner doret reproches de voit à dire v£Da^9O9|l;o J^»Htl )l)Js^D adhérait à méchanceté confession sans jb^Af V2U^1/ libelle personne, évêques leur l'homme K fol. 1: r° c. de un qu'il et aussi, fit et fiance, )m\fiflQ donna Trinité, lui ne la Uâ^sO- *.jbwt*9 ^po)K^0 lui-même par .oœo. ^^{;o Ms. Eutychès maux IOOIO .0001 ^0 1. v(oio et Ur~ que évêques, des louan- d'Alexan- 15 11. [99] TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE. -IQ.9 .~ota~o~J~a ool J-»Kxa s .oLd jum Jij-.U J;oi vt-^&a ool ^o flNift Ji^JJ «â-dlo .ol^JI J~; < J,J:.I~ \A..81o JjOjJLd» y*\ ~'OOI ~ctoA~~ sao~m~JL~ ot JJ~~La )i; J,J~ '~tQ\ ~( ^9 J.a! J-.o~ ^.kjQOO ~JI .y.a^O .JLaÂs^d .~)i~ ouiaAd ^oi; ~9J Jlo .lh OÔIJOOI J~~ '8! Jbu{ Jjo» « n\ n :> toot )^#.â,M ^À o~ wÔI ^9 V-h^ 1QàoK-* WÔI ..Jlo!oto»! ,OOI.UO! OÔI .oo~; V*N^JJ ..otrt\^ft9 ~4~! s»oumô)La oîK-ûoj ooi JbtAofo .o^ao }àeou«Kdo JlojLicuoij .A~ ~Bo-~$o;)i Jt-~a/ yoo^o (jotS. %)LLb9 ^Vlj (iflULMUOItj^\cL^> 01 ..J.:»ÜUO-~ ^âo ojodl{ «,)^nm.?>| ,00000~h 209 ,.9 t'vm « m»)i Uaq^9 oeiaio ^*t $J^d vffîfltftft;v) vfiD9OMCL» *.y^o{ HISTOIRE. -.a.] ~1~ E fol. 12 v° a. looi JLoâucD -.)jot cet 1001 8~h loot ~t J..OI 1. »&«.Ms. ils le proclamaient drie le gardien de la foi et ils disaient que ses paroles du venaient Saint-Esprit'. la mort du bienheureux Théodose, lorsque régna Marcien, il y eut Après encore un concile à Ghalcédoine lorsque tous les évêques s'y furent réunis, 5 ils renièrent ici l'impiété des Notre-Seigneur par écrit, et ils reconstruisirent deux natures qu'ils avaient détruite à Éphèse ils blasphémaient le Christ, ils se jouaient, comme en un théâtre, des enseignements de la foi orthodoxe, car ils fixèrent par écrit, et ils reçurent dans la définition de la foi, cette lettre rebelle qui a été mentionnée plus haut. Leur confrère, ou plutôt leur 10 chef, était celui qu'ils avaient Théodoret le blasphémateur, déposé à Éphèse ainsi que ceux qui avaient été déposés avec lut2. Celui qui avait été con damné commandait avec grande confiance et ne répondait ni peu ni beaucoup au sujet de ses fautes, ce qui suffirait déjà à condamner et à séparer de la communion de l'Église tous ceux qui l'ont reçu, s'il y avait quelqu'un pour 1. C'est le cas d'ajouter, commeon l'a fait souvent à Chalcédoinelorsqu'on a revisé les actes d'Éphèse « du moins les Égyptiensl'ont dit ». –2. C'est inexact; la lecture de la huitièmeaction de Chalcédoinemontreau contraire que les évêques ont amené Théodoretà condamnerNestorius.Il leur a donnésatisfactionet il a donc pu être reçu commeTimothéeadmet qu'Eutychèsavait pu l'être par .Dioscoreà Chalcédoine. E fol. 12 v* a. II. 210 jA^tào .Jlojjb; y^l TEXTES MONOPHYSITES. oV* nooij>.P>t\o J n\r>\ ..)o J.,a.0 jH&JLmj&f; ..o~ao~ Ji– »/ J-*3*Jo .•yOPt^AQ^-a JldlaJkâe ,K*V*l/ ^io Imàoo^ otlft»v>»oto ^)o^ji E fol. 12 rb. isJjlLj )^iy oi^oii Jjo^/ vô/; p; y°U* » tV> t– y *«*> ~t o~L~ )ooM9 vpn> °>flLf JJ; "^à. ^>^ >lp°)^/ Jla-/ .)Lja^Jld|â9 \£* [100] \i*A*\ ^o> (Kju^o Jl-^û oucûj; • .sûDoia^flû-.j •Jk>?°P°! HH|^ Jv^l^S. ^o«o oC^oKa/ 5 '.V^1 0 J « yO^-dlKj 4o~ -) f) r •r^ )~o)Ls )O~ -J-V qjjlsX/ -J'^i à )i°>\o»\ ),m>»v> ~h cxio^/j ^no\; ~ho rop^-ûo v^» ^»; ^«N / .,ooa1~I\ vxoq-ûcls)_s t- aussi Flavien juger en ce monde selon les canons de l'Église. Ils reçurent comme s'il avait eu raison de dire deux natures dans un Christ et ils se dépoils déeux-mêmes selon la parole de justice; sèrent et s'anathématisèrent notre bienheureux disent-ils, père et archevêque Dioscore, parce posèrent, 5 qu'il ne voulut pas partager leur impiété et signer la lettre rebelle dont il a été question plus haut et qui a aussi été appelée tome parce qu'elle a séparé lui en exil les membres de l'église*. Après l'avoir déposé, ils l'envoyèrent d'abord à Cyzique, ensuite à Héqui était vraiment le gardien de la foi raclée et enfin dans la ville de Gangra de Paphlagonie 2. Quand il y eut E fol. 12 terminé sa course et conservé sa foi, *il ne lui resta plus qu'à recevoir la couronne io Vb. de justice de la part du directeur du combat du Christ, juste juge, avec tous les saints3. Ceux qui se sont réunis à Chalcédoine rendront compte, devant le tribunal de leur jugement insensé et de ce qu'ils ont osé faire contre le redoutable, les ensei- 15 Christ. Ou ils ont bien agi à Éphèse, lorsqu'ils ont anathématisé gnements impies, et ils ont mal agi à Chalcédoine, ce qui est la vérité; ou 1. Mêmeidée plus bas, p. 226. 2. Une histoire légendaire de Dioscoreest conservéedans une version syriaque, cf. F. Nau, Histoire de Dioscore, écrite par son disciple Théopiste,Paris, 19C3 (Extrait du JournalAsiatique). Cette légende a été remaniéeencore dans plusieurs récits coptes; cf. ibid. 3. Cf. II Tim.,iv, 8. TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE. 11. [101} HISTOIRE. 211 Jooi soou^o; ooi .JLjo»inNi*» y/o vmo<n°>j-s y} .voo£S-»j ),v>v^\ yt^vtv> |oi Jl{1 .00\^b\ J^ ^âeua.9 \\ol-cs> ) -•«» ^Kj ^à© voo«*9 ^^o. 5 J^o^o .p^Kxof otN^^nN; y^ ^*» o»^9 oo^ »J^ooy.aaa -b ^^eu ^*N-? ,-io |>~jo JL^âo ^cu«J9 W^; ôtrfOLd^tào^o 10 ,»| .*)La^ ^09 n A0K-00 )K (£0^09 »» n )i^9 ^u# )m..t .01 oôi^ ojâd yoo^'0^/? .ai; jl W^ )ju>9 .)^dKad •JJ.oiàeuoi; JLo-da^^ ^«^ei9 yooi^ôVo^o )K^^o ^»9 qjoi )jcû3;Uo/ ,o\if» ) n J^o^j g n m l^acut ^09 Jij t ^010^.00 to )>v>> vAicu )t^/ |loiV>iQi^ Joot ^oioJL*{o |oot ^Voi-^o ^»; ^caiAi JJ5o^>l .N^>d Z0019 ) ^«^H? ^t vfiojoMQ-fiû^.)o*^ ^.a> ^f> E fot. 12 c. ,)LiO| n\» V^sv ).\ «>ay\ .oV±. s£Oo»Q-û=fiû-.i p?/î Joi^JI w»otav^eLfc Jl 1. pot&aaMs. Sic persaepe. ils ont bien agi à Chalcédoine, comme ils le disent, et on voit qu'ils ont violé leur parole à Ephèse, de sorte que de toute manière ils tombent sous leur anathème, qu'ils ont porté sur leur tête soit à Éphèse, soit à Chalcédoine Qui m'entendra, dit Job, mais voilà que le témoin de ce qui a été fait contre lui est dans le ciel et Celui qui connaît tout cela est dans les lieux élevés 2. Nous nous répandons devant lui les larmes du cœur jusqu'au moment l'implorons où le Seigneur aura pitié, regardera du ciel et vengera aussitôt sa sainte Église catholique et humiliera ses ennemis. Pourquoi Dieu aurait-il pitié du concile des oppresseurs qui eut lieu à Chalcédoine ? Ils ont renié par écrit la 10 foi de leurs car ils ont déposé pères; ils n'ont pas jugé un juste jugement, celui qui était innocent *et qui était le gardien orthodoxe de la foi le bienheureux Dioscore; ils ont reçu les impies et les hérétiques et ils ont mis leurs blasphèmes dans la profession de foi par le moyen de la lettre de Léon ils ont immolé la troupeau du Christ. Ils n'ont pas écouté Dieu qui a dit 15 Tu n'accueilleras un c'est-à-dire bruit, une pas faux et parole mensongère oppressiye, et tu ne suivras pas la multitude vers le mal, pour violer la justice3. Et encore, après autre chose 4 Tu ne porteras pas atteinte au droit du 1. Cf. supra, p. 204,note 2. 2. Job, xvi, 19. 3. Ex., xxm, 1-2. 4. Nous n'avons ici que des extraits de l'ouvragede Timothée,cf. infra, p. 234,n. 2; 243,n. 2 et J. Lebon, loc. cit., p. 101-103. E fol. 12 vc. II. 212 Jjuj Jl J.9 y–\ Jo£s; JLL-.99 ^^© )K » » "» N J)-^& m\o )~) TEXTES MONOPHYSITES. .)i/Q ^cu-il yxà> A_aDoil JI! jJo J » no i \o JJ&O* "^o JJ )tnmv) .va– 9/ JJojm jbo }.JÕt,:)! jicLaLOO; .vO_û_2lJ yOOtioâuOD ^ào Uty*o\) ,flftav> io .j-»î )pooj> ^b vs^oi ^i. ^> jl/ .)LjxJ9 oi^o y->\ .s&xJs-l >!?> ^iVio Efol. 131 13,-D .aiov– r" a. 1 ~h..)~t-0 .)^>d9 v®°^-»! )K.«^KO\ %MON-" )t~Q~ i *.p^«{ P^ ^i. ti/ yQ n ..t «^ )I > y v^sjv \ooou .)LJLd pLdj ^fiVMini .)Lj9Oiâull .)V- t|jLact&jLV> JK-S^ )K-Ilû wwJLod .J-v-p^ yOQInN yoot'p^ Jooi o.Ks \*y~>\ )toooL^sjo 5 ^^oo O~D ~-t0 CLM~it *.vCD0L^Qâ )jLaa^ ^âo J^^y^N^ ~0 »IV>» otlaio»^ )-^O9 (Isjbo; .o'^2lD yootot^o ^s .wOtO~1 ~J ^jl»9 ) ^-»no\ y-+\o .> ).v>y»>->yOOMLâJo )i~ JJJ yOOi-X-lt-jjJj Jy^ [102] .o^-a^ 0~0~-0 10 ^Aot Jfoivi.ot .j^UCCO uwbeu*9 .yOOMLâJ v>NX^V Jitmv>v> JJ Jjfo w^Ls{ 15 dans son procès. Éloigne-toi de toute parole inique1 Tu ne favoriseras pas 1 pauvre et il faut que les lèvres lle pauvre dans le procès 2, car c'est Dieu qui rend la justice des prêtres gardent le jugement de Dieu sans acception de personne, à l'imitation L (du Christ, grand chef des prêtres; et qu ils parlent selon la loi du Seigneur; car 1ils sont les messagers du Seigneur tout-puissant, selon la parole du prophète 4. 5 à leur sujet (de Chalcédoine) Jérémie les ]Mais les saints ont prophétisé ]nomme une troupe de perfides qui ont tendu leur langue comme un arc contre ]le Christ, et (leur langue est) comme un trait qui blesse6. Ils ont commis deux E fol. 13] 13maux Ils ont renié leur Seigneur et leur Dieu et ils se sont anathématisés r*a. de leurs propre anathème, après avoir déjà été anathématisés auparavant par 10 lile bienheureux Paul et par les saints Pères. C'est d'eux que le bienheureux Paul écrivait Dans les derniers temps, certains s'écarteront de la foiT et Aux derniers jours, il viendra des circonstances difficiles, car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, vantards, arrogants, diffamateurs, rebelles à leurs parents, sans intelligence, ingrats, impies, durs, implacables, calomniateurs, »intempé- 15 rants, cruels, ennemis du bien, traîtres, emportés, orgueilleux, amis des plaisirs 1. Ex., xxiii, 6-7. 2. Ex., xxiii, 3. ix, 8. 7. 1 Tim.,iv, 1. 3. Deut., 1, 17. 4. Mal.,n, 7. 5. Jér., ix, 3. 6. Jér., TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE. 11. [103] Jloio? *0s>w*;? 5 ) » v f voo«\ V )oOf jLJLû .,Q:)~ t<ys pô| va^clmV .Jo£fc> K-/> *î ft &l o/ V^x HISTOIRE. K-Jî-fts* JK^V yPOU^* .^J^Oi» .J~jjbo ~h 213 «^o-mV .J^oV Jlaâlo*. )j~ )j~ ^O .~J.:»! E fol. 13 r b. ,Q:)~ 10 ^e J,.&t-- \000~; Jooi o>oi»j/? "^Oso tVoot^V)b p?/ ^a\ :ojf-3 que de Dieu, p/widi le nerf. Éloigne-toi Nous tous donc de nos 5 leur io loups terribles vera des leur suite. Actes vpo Veillez donc2. sais prétexte en gnements aussi (ces) disant de la simples »ô/ »oij il parlait d'eux encore mon dans parmi point doctrines pour lui-même sous le la peau pour perverses aux Corinthiens, faire a dit connaître il a prédit ceux d'entre Gardez-vous brebis, mais foi, en qui disant suis Vous un séculier les connaîtrez », des au vu fuyons d'Ephèse vous des encore, entraîner en fait eux, prêtres vous parmi )LiJ avons parmi ne puisse Et pour que personne répondre un au « Je ne sais pas porter jugement moi sur s'introduira troupeau; ce qui nous puisque accomplies aux parlait il 4Vooi-.K- -K-? qui ont renié sont qu'il des J^.>i2SN Paul, départ, la lettre vous se V^1*^ JLd); ^o^ mais 1~! v* .Jbo- au bienheureux qu'après Et, disputes ravisseurs ^^o JJ; )L^v.».o>\ c'est éprouvés 3. Notre-Seigneur vers vous qui viennent loups |oom J..kJ;Q.D ~0~ v^1^ •v^J de la piété qui ont V apparence aussi de ces hommes-là Je des °^ V' qui n'épargneront hommes professant des II arrivera tes, p car communion, les V^0 ~0~ .;OIpoo qui obéissons les choses dont que dans sont 15 yeux ~0~ )– **ot– » vn°>v» .vi©; ^-boj ~t s'éle- il à disciples et averti vous qui des faux prophèdedans ce sont des et sujet Notre-Seigneur à leurs fruits 5 chercher des un ensei- a prémuni et Le voleur 1. II Tira., m, 1-5. La version syriaque est faite sur le grec et ne reproduit pas la Peschitto. Les 2. Actes, xx, mots « sans intelligence » n'ont pas de parallèle dans Veditio major de Tischendorf. 29-31. 4. Matth., vu, 15. 5. Matth., vu, 16. 3. 1 Cor., xi, 19. E fol. 1 r b. 214 II. «°^~» ~;Q~O& )O~ ^.Smo *f )] HL^rn^; ^^dl; i^cdo .^oi<xs^ >°> y> mm> yOOiA Kj/ ^aioo .,oac1.~tA'~ J' ]J»j ..v£DQL^aâ Jjusai oot JLjuj/ o0Ôt 4.Jl J»-? j>.»V>»^QjQVt'\ »J,m »tv>» ^oiaiojoiJ^ [104] ^oJLûo ouLâJ .-)L^ yOOtSt vû-àlikO .JoO| J^-M (jLXL^sJtiOOJ • -«V» ^>*A ^? J-»< vOS^-ûJSsJ» .J Efol. 13.< r° c. 0 .~0 TEXTES MONOPHYSITES. ouâj JJ~O~O .~oc! r-^so Jlojjb^ ^J^ ^*o .JJajLaio yoiJLi; J-ûj-i/> .yp© ~O .Jla.i:uo ~1.j..J! ~-QJ-<~ ~CL~~ ~00~ vo^ji ^K^9 tr*l ~o~ JKX^ .)~C~ yj oot (-iojLs )~o)L~ n\^ s£0O9Ouo-fiD^o ^9 K\ » ni/ .JJqjlû^o )'i/ oit*4_39 oî^o .Nootloiv>.ot lot>"> JLaâJ |^> V- oiSjo .1 *»^ ^s.^ J.^cld <vooi^Jt099 )be QLb^ol/ J;ot ^^be )Lsl^ «t)Liot oi^daiLdo )^;timiîS^o .).. nne car le bon pasteur donne vient que pour voler, pour égorger et pour détruire vie pour ses brebis, mais le mercenaire fuit 2 le combat pour le Christ, il een vient à trahir la vérité, et il laisse tuer les brebis du Christ par un mauvais 13 e 3 enseignement. Si donc tu vois *ceux dont nous avons parlé qui ont combbattu jusqu'à la mort pour la vérité et qui ont donné volontiers leur vie pour 5 11 le troupeau du Christ suis leur enseignement, et associe-toi à eux en tout. Mais si tu vois qu'ils sacrifient, qu'ils perdent et qu'ils persécutent les membres du Christ, fuis la fraternité homicide de ceux-là ainsi que leur enseignement. Notre-Seigneur, qui viendra juger le monde avec justice, t'a témoigné Paul, que ces paroles pleines de 10 par avance, et par lui et par le bienheureux « je ne savais pas », ne pourront pas te servir de réponse prétextes, comme devant le tribunal redoutable. a dit II est nécessaire qu'il Notre-Seigneur vienne des scandales, mais malheur à l'homme par qui le scandale vient3. Tout l'univers en général a été scandalisé par le concile de Chalcédoine, car leur foi mauvaise a été par toute la terre, et les paroles de leur piété (ont été) jusqu'aux 15 extrémités du monde*. Combien de milliers, à cause de cela, ont été tués pour le Christ à Alexandrie, en Egypte et à Jérusalem, parce qu'ils n'ont pas adoré sa si E fol. rc. J>U* ^.j 1. Jean, x, 10. 2. Jean, xi, 11. 3. Matth.,xvm, 7. 4.Cf. Ps. xvm, 5. il. j-105] 5 oaloKji^N cuwieiij yOot-A-»/; -) t-^v t^> I .nr r >N* Jlo ^^k..»/ va/ y 1^-»/ ^/? )1W/ voomlSj ,0)^ < JJjol^sJl ^.yJL^o d'or l'idole ils mis étaient tyre. avec pour Christ la piété, ils pour à Quant ceux où doine, ils ont ils ont osé se sont décerné la chassé paix parmi les 1. L'auteur la au rois été et les les la et aussi la se ont membres scissions, du la lettre ce des devant sang dans du très ont les des amené longtemps du monde qui ont plus y subi ni été de Chalcé où Ils ont qui scandales après et écrites. eux aussi dans mises haut, sont maret de (répandu) concile qui étaient avoir ce > juges et ils pacificateurs; Ils mais la couronne dissensions, pas ^O|QubO9Ot après choses à celles Christ. n'est car ni proclamés excité du car impie y^X^/ pasteurs mentionnée semblables sont et du définition ,a.«/rv>/ Chalcédoine Christ les toutes OOi^9 V^0)^^0! ).>.V>9 de des pas, ppo 1*»û3- scandale, pardonnera choses qui cause appelle aussi et .Ot^Li. ceux-ci, du JJ ) viNtN; princes donc mains) là qu'on sainteté loin pour yX^Ji jiojutf.o ..o't^ être ^9 )Ljoi^ jL^OO^l concile les (des leur par des parmi persécutions 15 ce confirmé enseigner devant passaient ne J'entends dans audacieusement 10 au Bienheureux ont n H.pO à s'associer qui Seigneur à venir*. I oooij Vsoi ) JloàO <â^w»9 )j^Ù^^ ». Mais p. 216, 1. 2 on trouve reçoivent qui le persécution, le monde par ^«9 ) assurance ceux le .Okâ99 OOOI sS/ consenti pas livrés à mort la mort la n'ont Jlo et des la division le concile ne dit pas que c'était en général le vulgaire peuple et moines qui était déchaîné au nom d'une question les pasteurs dont il n'était légitimes, théologique pas juge et qu'il ne même pas comprendre. Les Orientaux avaient demandé, lors du premier concile pouvait d'Ephèse, de la foi fussent discutées et fixées par les évoques métropolitains sans devenir un que les formules à mouvements 2. Matth., xit, 32. prétexte populaires. contre E fol. 13 v° a. )juu»V -Jio^V K2bw»9 (ISJ^i, ypoMuâui ^90 les critiques l'anathématisaient et ils 5 et jlol^N ^©t-oo ^C^oAooo )oC$5s oofi> ^.»j^>cuso .jjtfj 0001 :JLjlS; .Kiw; .o;oud{ )lo^w^K.2>9 1, l*oV*â?o Ms. « et parmi .^0^*90)00 )LtOj nN *> ^>» s£D9OUO^fiD9 JJJL90 jjukjiOj Jjooo ^oJ.xd ^poli! J_*3^Vo 'j-fcVO-SjO )Lj/ ^j «â^S»*» ..OJOl^U» )LàO9 oC^s -.j^âOMO \oi^a JL^O 9 ^j^c^kKjl^o .).d>^iwjao ^^oC^ -*<yNI JJ.O9O|»J»9 )i ^»; 0001 ^0 215 HISTOIRE. JJ o^^co Jj^jS, ^^3/ ^s^sot V* }** .)usoi99 «*k*»v>» .yoou^a^ yOO^S. w*Ôt 10 TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE. E fol. 13 v° a. 216 II. )-^a_~ vflo;ouia-^oj )),« ^ffl J-U*j v-^» 9^ v*^ K<* JJ n w J,A;Q.90'1.a. )J~co~ JL~o~o .)o.o< ~eooto .o< ~to v )L~tO ~2\ [106] .(-iooL^j ~l .Ji<ao E fol. 13 t~ V b. TEXTES MONOPHYSITES. ~X I~.s.ao .Jot~JJ « .~rrt..Y<\o '1~! ~J~;0 oot .3~0 ) ~t. ~O 1 oa; )Lxji~ ~0 <*) t0)\ oot ~on <. *^o^{ I^N )-~0~ 1.~ a.V )..1.~ 10~ ^•pO9 p -.U-o )oC^ < v£^uOD9o)l) I ^>o l .-vj^U/ t K^jwU Jooi JJ9 001 y^l ^l^o^y) vxooi» n^v» ^rr> ..>n\o )Iv-^î ^t^ 1-oiojlVo/ )jl& 0001 s-oto^-o? ^>.N.o • s^o/ î» \JJ4>Ï.'«V^0/0 J~~ )o^x 5 i .J^_ûooiV-2l_owOioK^/o ^»9 w-Kâl/ .w^/ jiacuoi^o yoot-^oj ^6 J^oaâo \v^fto\ Jlo J1q^^9o ,)^.ty .*).ii\\»'V)o jLidt^e )Llil^ '^o 10 ^JSooào; *JL»po9 o»K^io ^ooajj J001 Jjl2ldo .^9/ N^»^ Kjljl^J,/ (loiâcuot |ooi J)-JL~t-J E foi. V b. )j~ .'JLu~CLSO ~)~CL-a)- JI )i~ ~0 1r:l des prévaricateurs qu'eut lieu la dévastation de Rome et, jusqu'aujourd'hui, l'opposition, la scission et les divisions se trouvent aussi bien dans les 13 confins ecclésiastiques que parmi les rois, car les Occidentaux ne vivent pas en paix jusqu'à maintenant avec les Orientaux Quant à Marcien qui était empereur, ils le proclament fidèle, pieux, animé du zèle de la crainte de 5 Dieu, lui qui fut gratifié de l'empire par Dieu tout à la fin et à peine 2 ils disent qu'il possédait le zèle de la crainte de Dieu, pour faire entendre, par un détour, que le bienheureux Théodose n'était pas de sentiment orthodoxe3, non plus que les empereurs orthodoxes qui l'ont précédé jusqu'à ce que Marcien régna à la fin et à peine. Les bouches de tous les fidèles 10 sont fermées, mais toute langue blasphématrice et impudente qui parle contre le Christ est déchaînée et pleine d'audace. C'est le mensonge et non la foi qui domine sur la terre il y a disette de la prédication de la parole du Seigneur. Quelle église d'Egypte, de Libye et d'Orient n'est pas en deuil à cause 15 des hauts faits de leur persécution et de leur méchanceté? Quel pays et quelle 1. Toutesces divisionsremontentau premierconciled'Éphèseet Nestoriusen tirait argument aussibien que Timothée,cf.Le livre d'Iléraclide,Paris,1910,p. 317-331. 2. «A la fin de savie et pour quelquesannéesseulement», car Marcien,proclaméempereurle 24août 450,mourutdéjà ans. 3. Timothéeopposeles empereursles uns verslafindejanvier457,à l'âge de soixante-cinq aux autres pour frapperl'espritdes simples,mais nous savonsmaintenantà la suite de quelles intrigues,à la cour et par la ville, Théodosea sacrifiéles Orientauxaux Égyptiens;cf.Le livre 367-369. Voirla mêmeidéeplusbas, p. 220. d'Iléraclide,235-259; il. [107] TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE. ~:O( 0~ JJ~JL~O J,J.JJ QJO( k.h- 2, ))~ HISTOIRE. 217 .O;!O J.g~ ~O( .ok.u E fol. 133 v° c. )laJLscucx\ ^.lt-u^o )~~t ~oot)~. )~th0 .looi 10 ôiS. Jl \\V> > ,^CU\ n'ont tenant si nous les 5 mandent, des brebis taisions, d'immoler paix ~jjLmJ~O JJ jKMfcx^p.jpo y^\ yoo^w; )K^io sXT>,>.<?>^)..OiCU»; JLj/ ^ou^9 J. .J^aom ^bo ri! ^-i^/ Jbo JbS; .JbJLao )v-v*î >5^io 2. sû4«£u» prima manu. souvenir pas parmi nous JAo^ ~J~o< .J~ULCO ^iô "^aD y*-X.*JJ ^»J> M 1. ^.fttaas^o Ms. J^ofto, vflooVâ Jl^Kio .yPO^O ville ~~0 .k^*JLtto J-a^t-ûjo .<vcu/ K^jud I^^Xfv^V^ j.J~PO'OOI \AJ!~ .m.^> )<?>KA^e oocx .JJ~ 114.=.k.oot ^»/ s^| ^*9oKjl^o .s^ &\) du les le troupeau aient qu'ils pour ait meurtres Christ, pierres lors jusqu'à mainqui ont eu lieu depuis des exils et des spoliations ? car même crieraient1. C'est là véritablement leur et le du Christ le loisir et de leur faire de persécuter ceux qui ce qu'ils veulent (tout) disait de ceux pour répondre. psalmiste Je portais envie aux hommes iniques, lorsque je voyais la paix des pécheurs2. Ceux qui te haïssent, Seigneur, je les ai haïs; j'ai été plein de Je les ai haïs d'une parfaite dégoût pour tes adversaires. étaient haine; ils pour io moi des ennemis*. Ils professent ont aussi renouvelé la foi immuable, qu'ils y personne comme ceux-là comme si selon leur change, de ceux avait parole dépéri impie. en majeure partie, qui le renouvellent. 15 le montrer juger elle ce qui à l'aide est vrai de leurs et juste Le (les) réprisans qu'il qui étaient et Car, et vieilli, de toute en une Que propres au sujet chose tel si elle était nécessité, qu'il soit le n'était but menacée ce pas, qui de est selon poursuivi par à ceux veulent paroles qui des questions en litige corruption renouvelé se le bon eux, plaisir je entendre vais et 1. Luc, xix, 40. –2. Ps. lxxii, 3. 3. Ps. cxxxvnr, 21-22. 4. Timothée cite ensuite la lettre de saint Léon, divisée en 14 chapitres puis des extraits de la formule (i*»~i) du concile de Chalcédoine, jusqu'au fol. 15 r° b. Puis le scribe ajoute « Du bienheureux Timothée », et transcrit des 4 E fol. 13 V c. 218 II. TEXTES MONOPHYSITES. [108] vdj-t'~o~ ~L~~JUML&Jn~~ e~9'c~m9r~, !6lœrt'~ ~aJ1cn CLI *ri;:Lix.0 i~a~jM~a ~n~ ~.ijjnf ~o'~a rt'"C!3 r~~ \oM ~~9, ~JLnf r69Ja. t~lr~ \v~ja~jJ~L3~ œa:u~ rt't\J19 1<4 r~~nL~ ~caJ-a 5 ta.iAc1u" 2œa.aJ'" ~a3v i-31< ~nfca~v~~ l~L~m hOt JJ~io )J~j~~o ~!06Ja4) .f~ JLj~oaa~ofc~;) ta < ~CL~?0tjL~CLXOt-~O; J~JULaJL~ J .S. ~fTKItt~~O ~f~~ .~< .JLuoJ~; )La~oo<;)J~jL~o~T~ )J~ «jo )J~j~-c; ~o<-aa ~J~J~ ~0 ~L.~) ~~Ot J~CL~JL ..)L~&ao~ 1. Add. ms. n° 12156 (E), fol. 39 v. Le fol. 19 est édité par J. Lebon, loc. cit., p. 4. XII. DE SAINT TIMOTHÉE, TATION DE LA DÉFINITION ARCHEVÊQUE DONNÉE D'ALEXANDRIE. A CHALCÉDOINE, MOINS QUE D'ACCEPTER LES DOCTRINES IMPURES {O « Le concile saint ET DE PRÊCHER DE NESTORIUS. 10 2. Sic. CRITIQUE AFIN QUE RENCONTRENT SACHENT QUE LE CONCILE DE CHALCÉDOINE )1)0<J60 ET RÉFU- CEUX QUI LA N'A COMMANDÉ RIEN DANS TOUTES LES ÉGLISES CAR LA DÉFINITION' (TOME) DE DIEU PORTE 5 et de Dieu et par œcuménique, lequel, par la grâce l'ordre des fidèles le Christ, Valentinien et Marcien, empereurs qui aiment s'est réuni à Chalcédoine, ville de l'éparchie de Bithynie, dans le martyrium de la sainte et illustre a défini ce qui est écrit cimartyre Euphémie, dessous et considérations théologiques, basées toujours sur des quiproquos entre « nature », « hypostase « personne jusqu'au folio 29\ Le texte syriaque (fol. 1-29~) « est une compilation et un arrangement de I'oeuvre originale complète, représentée par la version arménienne », écrit M. J. Lebon, Le monophysisme sévérien, Louvain, 1909, p. 101. Cette version arménienne a été éditée par Karapet Ter-Mekerttschian et Erwand Ter-Minassiantz, Timotheus ~lurus, der Patriarchen von Alexandrien, der .sa Chalcedon 1908. On Lehre, auf Synode festgesetzten Leipzig, Hinrich, R'iederlegung,der trouve ensuite (f. 29~-39~)des extraits de lettres de Timothée déjà connues par Zacharie le scolastique, Land, Anecd. syr., II, 148-162, reproduites par Michel le Syrien, Chronique, II, 126-140. Cf. J. Lebon, La christologie de Timothée ~lure, dans la Revue d'histoire ecclésiastique, t. IX, Louvain, 1908, p. 682. Ce dernier article renferme, p. 685-697, un exposé consciencieux des considérations accumulées par Timothée autour du mystère de l'incarnation pour faire échec à la formule adoptée à Des textes cités plus loin dans le ms. add. 12156 en particulier ceux de Théodore Chalcédoine. de Mopsueste ont été édités par Paul de Lagarde, dans Analecta Syriaca, Leipzig, 1858. 1. Voir Actio v, dans Mansi, Conciles, t. V, col. 108-11" 10 12. [109] JJ» UajsuI .yaa^ <\oo-J T1MOTHÉE. )Lj/ scl^ji J>V*; Jlojop -.J^iy*) ) v©ouK-/ ^1^! -oc~o <^<^»/ )o~) • .o-aou Jl^&> l-^Jubo? (Ip, ^>o Jja^a 10 ooo^jl OOU; oo& I-A-o~ :vo*ï«vy> )be^A; v^dku ju/ tG-i.x. ^a>; ~t)~ ^«/ Mo»~3~ U-z&4> • • -.OLâjî ^cn « fl>Vo&^) ..oooi Jiai,V |t-p>. JJ/ ..yoKj/ )bo~jL 219 ^w; jlojuxuoia 1G.:n~ ~4~ oôu Ul v-àw-; JL^ol^a .yaais K*JLo* JJ/ .ot^2uw» lo\ Jj^ ~artt~ o CONTRE CHALCÉDOINE. .ll yol;^ vVio? otlctl.W.ot Jooi jl; * E fut. 39 v° c. ~oJ~ « Notre-Seigneur et notre Sauveur le Christ, lorsqu'il confirmait à ses disciples la science de la foi, a dit Je vous donne ma paix, je vous laisse ma afin que personne ne soit divisé avec son paix', compagnon au sujet de la foi de la vérité, mais qu'ils montrent également la de la vérité. » prédication 5 Première réfutation de saint Timothée Les bienheureux Pères qui vous ont précédés, lesquels étaient vraiment saints, qui ont tenu concile pour le Christ dans la grâce de Dieu et qui étaient de vrais pasteurs des brebis du Christ, ont donné la paix du Christ aux églises, lorsqu'ils ont poursuivi les hérésies, eux qui étaient vraiment les disciples du Christ; car il est connu de io tous les hommes que ce n'est pas la foi de Notre-Seigneur que vous avez mais vous avez chassé des églises celui qui donne la affermie; paix. En effet, depuis que vous vous êtes réunis, la paix est partie bien loin, car tous les hommes sont divisés contre eux-mêmes pour de la foi et toute l'enseignement la terre s'est remplie d'anathèmes 2. 15 Suite de la définition 1. Jean, xiv, 27. cédoineseulement. 2° « Parce que le Méchant ne cessait pas, avec sa 2. En réalité les troublesremontentau premier conciled'Éphèsc et nonà Chal- E fol. 39 v6 c. 220 II. t HtA ~~f«i\ .U*jJ J^ûJL^; JJetV^a TEXTES MONOPHYSITES. Jlt;- ~0~00 t-=^ v^° :J;tA! p.;J 'f*^ > [110] lie) t3 ^©9 N!5O ^àO Otloî^ JUL3O.t*à>{ JjLJL^ ick> )i\^ (LoeuOlàOO Jc&JJ ^1^ (. ,1QJOI:)!J,.t.p 'OC?IJI! OÔI ~l jooi J^>{ Jloi^euoifo JoCSs ^? ~i~ vOOi--K- »/ jl ^>No«» .~po; J~jbc~j \±*4> f^l J*» *.v£DOJUwOpe^O^O OOOI9 y»\i| w^»{o ^jK-à./ vÛOu^-CÛJ)»/ j.:);01 t~~ Jj^kàO -) «* -*t ^aa^tf)j)i JLl^a^ 5 ,:u.. Uda^ Jooi ^>9 yj «°^ •JiâJL^eU0|9 pUL^O )lVl>OtV> JJ E fol. 40 r° a. *^y-lU ôi^ # K«{ )^aDo;lV/ JV-âO9 otlft >>{ )pVV ^9 J«>vi9o )!«/ ««V. *l^!73CUiê\TI ]j^y>î )>fiiv>imN ^^llvnTl 10 ^jK^o ^àlcO de croître avec les semences de vérité, et qu'il trouvait toujours comme cquelque chose de nouveau contre la vérité; à cause de cela, lorsque, id'habitude, se fut préoccupé du genre humain, il excita le Notre-Seigneur 2zèle du pieux et fidèle empereur, et il réunit près de lui de partout les chefs » cdu sacerdoce. zizanie, E fol. r° a. 5 Ils insinuent ici, de manière tortueuse, que le bienDeuxième réfutation Théodose n'était pas d'un sentiment orthodoxe, et qu'il 1 heureux empereur Mais si les bienheureux empereurs In'avait pas le zèle de la piété et de la foi (qui ont précédé Marcien n'étaient pas fidèles et zélés pour la foi, c'est donc ses io fsans raison que Nestorius a été rejeté ainsi que ceux qui partageaient (opinions2. Par les choses qu'ils enseignent plus loin on peut reconnaître 40 oen < vérité qu'ils ne partagent pas la foi des saints Pères et des empereurs orthodoxes. < Suite de la définition 3° « Par l'opération de la grâce du Seigneur de 1. Mêmeidée plus haut, p. 216. 2. On ne voit vraiment pas cette conséquencedans la définition de Chalcédoine.Timothée,ici et plus loin, a letort d'oublier que Théodosele Jeune a été très indisposé contre saint Cyrille à cause de la tenue hâtive du concile et qu'il n'a fallurien moins qu'une sédition monacaleet de nombreuxdons répandus dans son entourage pour l'amener à d'autres sentiments voir Le livre d'Héraclide,trad., Paris, 1910,pages 240à 254et 367à 369. 12. [111] T1M0THÉE. CONTRE CHALCÉDOINE. 221 1 s )ooi JJo (lo-D :J-*otA j-*>^ J-^ oiK^io s^ojlj, V-^ -J-P°? JLo'^âO; JjiiL.jioo 10 vfljp/ .ycu/ \0~ .,Q.Jl vo^eaâ^ ooui/ .yoK^s» yQ^joKjil ,a,).!0~! K*° 'Ol° Joot Jj^ao .JL\ ~t~ Jiot~ .)- ^T*01 vô/ JJ/ ^i. î^*TJt- Kjljl^I/ )Ioiv»>ot I!o; 01 )ooi JJ ) - o>. oiiis Jjl^ 'j.J .<voKâj9 Jl yoouVjb ^boo ?a^s. .v^o 0I;J.g ,J.g V-h^ JJ .J^aSji *^Wi\7l aau/o .(Lic^Ji J^bwjt ^-io ^d» )LL~ .voKj/ ^.v^o/ k foi. 40 r° J). 1. oîikûSMs. 2. ^^i» Ms. nous tous, nous écarterons des brebis du Christ tout dommage (résultant) du mensonge, et nous les ferons paître et engraisser dans les près de la vérité; nous le faisons en poursuivant de l'erreur par une l'enseignement condamnation commune. » s Troisième réfutation Et voilà que depuis lors jusque maintenant, c'est le et non la foi a sur la mensonge qui prévalu terre, et il y avait pénurie pour entendre la parole du Seigneur. Des guerres continuelles ont été excitées par vos mains contre les brebis du Christ, parce qu'elles ne voulaient pas ou une diminution en dehors de l'enseignement apprendre une augmentation 10 des saints Pères. Quant à l'hérésie des Phantasiastes, non seulement vous ne l'avez pas poursuivie, mais vous l'avez accrue et vous avez été des causes de schismes et de troubles pour les églises en tout lieu. Si nous nous taisions, Vous reconnaîtrez le prophète, dit en effet le Livre, les pierres parleraient2. lorsque sa parole s'est accomplie. Notre-Seigneur a dit aussi Tout arbre est 15 connu à son fruit et par leurs fruits vous les connaîtrez 3. Vous prêchez en disant Paix, Paix! et où est la paix"? car la paix n'a pas été donnée par votre bouche. 1. C'est une hérésiedont les monophysitessont seuls responsables. 2. Luc. .<. xix 40 vn, 16. 4. Jér., vi, 14, 3 Matth E fol. 40 r° b. 222 TEXTES MONOPHYSITES. II. ~aJ1cft., ~)JLo~ot)ioj~c~ot~~ U^jm> -A 2^c*^ .-voKjJ .JLaLOâe Jl ^V ôtd ^=> voKj/ Ua-; ^.J^o jo.lV) ,jn~~oio f~J~J.: ^d{ o-jui3l/ ..ok lâSL~a*9 JAoi-j^ o\n ca.s:n r£ÀX* Jjoij JLb^K* ~~CUUBBij' I~ QJOt.JJ~O JJbo ca.s:n jLokàsi© v/ .T&ahr&i JloJLaeuot (LdJ^oo )Vn^> ij-JJ. s-Jl^ 1^jl* JJ .>*oc» JJ v? v/ .^w-Kjio .jU^o; ^>£o{ [112] °l y^\ vim>. JJ ^cu^; )N^jN^o .ôuK-/ J^SlûdoI; .-yoKjJ Jooi Jlo vOA^Î 11~t"()IO.œ sflû^aajL^UL^jaoax) JK*> J^Vio :J-~il*> Jjlsoi ooi MjuJ»/; ^K^e vO-o JlAlâ^O t^J> .«> .~aJJcft., JJ.ojl*uo|9 Jjoi Jvn/n>» ^^Jlo .^Jjp/ ^pjKa ,.VÎ\ 10 cc ~ck::s., JK^pcia 5 J.ü~! *j{ ^ào; ^2^. ^oi E fol. 40 r° c. vô| ^JUV^u JKju^o vmojopojo» 1. ^aaa Ms. 2.«*•« sec. mann. De la même définition. foi des Pères dans laquelle JloJLàfluoi ^^5 )bpcL«l vooi^do « Nous renouvelons il n'y a pas d'erreur. » 4° donc .Jjoa^ de nouveau la Si la foi des saints dépérissait par le temps et la Quatrième réfutation. vieillesse, il y aurait lieu de la renouveler et de la changer toujours; mais si 5 elle ne dépérit pas, il n'y a pas lieu de la renouveler dans les temps puisc'est-à-dire sur le Christ, qu'elle a été posée sur un fondement inébranlable, comment renouet que les portes du Séol ne prévaudront pas contre elle le même et ne peut endurer l'ombre des velez-vous ce qui est constamment Vous faites connaître par là que vous voulez innover une augchangements? io et non selon le Christ. mentation ou une diminution par votre enseignement 5° « Nous prêchons à chacun la foi des 318 et nous Suite de la définition. de foi les reconnaissons pour nos pères ceux qui ont reçu cette définition 150 qui se sont réunis ensuite dans la grande ville de Constantinople, lesquels ordonnances et nous donc les E fol.40 40 ont aussi défini la même* foi. Nous portons r° c. observons nous aussi toutes les définitions de foi du saint concile qui a eu 15 1. Malth.,xvi, 18. 12. [113] . TIMOTHÉE. CONTRE CHALCÉDOINE. 223 m. J-I!~ ..oa.J~~ )la 1 ~~lo ~CM < 5 |lo^/ U*f )~o<~o JI!O Il~;l j~A\~0& j.J!~ JPo~! ~M~. ')c~ JJiO ^bO, ^•AiCUO J-û-AoKjOO LfiflLxé^i^Ta^ci JAo^V ÏO .U~~U*O ^© Jooi v&âuo» )Q~U~ \8Q.&9~! o/ .J^aj jv> oj~c~ jjt.=L.~ .âeK^o jKx.A » YSLa^oa jia^4, JjOI ~OI ^/o ^A« f^rdiniiJiiTi iiOU^. wÕl .L"6~loot OOOI,ooa..J.l! *aj| ^o^o .~sB~~&JLo ^oi vojos; J~ '1"0I! vr^J v, ^OOU .OJULûi/ yiftlSCUOt; )99OJ^O .VAA.CD90I *y néu )LiCUU» .Joi^ cuii^ ^z»>uic\ K^JJ JiîO-AO ~T~X~U~ *â|? JLau/ ..vaL.ia^uajj 'Pc~! 'l"t'Y'AOI v-^ v/ ,vmv>ot ^a rsfrdin^ci JK^bOûJLiO ~-i.:L Jlf â^euj. J^au» '-Mt. )-~ ci*ij73rsf ~!O~ ~e; ^K^^ E fol. 40 v° a. 01 ~aj Jloiicuoi; Jioo-Js^ lieu d'abord à Éphèse, dont les chefs étaient les (hommes) dignes de mémoire saint Célestin de Rome et Cyrille d'Alexandrie. Faisons d'abord briller la définition de foi orthodoxe et sans tache des 318 saints Pères qui se réunirent à Nicée aux jours du pieux Constantin de mémoire. On tiendra aussi digne s les (définitions) des 150 Pères saints se réunirent à Constantinople qui pour dissiper les hérésies qui s'élevèrent alors et pour confirmer notre foi apostolique et catholique. » Après avoir récité le symbole des 318 et des 150, ils dirent ainsi l « Ce symbole de la grâce sage et vivifiante suffisait certes à la connaissance 10 parfaite et à la confirmation de la piété. » Comment ceux qui professent tenir ce qui a été Cinquième réfutation. décrété à Éphèse dans la déposition de Nestorius, ont-ils pu encore décréter ne chercherait rien de plus ou ne prêcherait ou que personne n'enseignerait en dehors de la foi des 318! Comment osent-ils dans une définidogmatiser 15 tion de foi, car si la foi des saints Pères comme *4WJLVUU ils l'ont \J.^fVlsuffit, 7 w*v t-iC« pour IJV'UI décrété, PATR. OR. T. TfTTT v 9 ~~¿¿¿¿¿¿'V PATR. OR. T. YVil1' XIII. F. 2 E fol. 40 v a. II. 224 ioot %moi .19 IJJ~ aalcu~! JicUL~CL~ E fol. b. TEXTES MONOPHYSITES. .Jlr;! ~00< < J, 001 40tOOt O jioJLa~o :o~ol [114] JLc~ 4~;t»o JIÕt,)l! )icuL~o< :~00t~ Jll~ r( c\u.t\ .~0~ ~DC~<~ Jla..La.J~~ )~ J..wl! .Jk.!Q. ~~0 JJL~~ ..Jlo~ ~;OI G -u.. 10 Jr J si ~f j..JQA.:)O .1 •Mf-t» l°« o~~ J10 Jj« v^po/ IK^°î ^t*^5 r*' *'°^ ~QAO lt^*? deux natures dans 1l'enseignement orthodoxe, qu'y avait-il besoin d'introduire il Christ et de les placer dans la définition de la foi, lorsque les saints Pères le aavaient anathématisé à Éphèse ceux qui oseraient faire cela au sujet du Père, du 6" « 11 enseigne De la défi?iition. parfaitement de Notre-Seigneur à ceux et il expose l'incarnation IFils et du Saint-Esprit, avec foi. Mais à cause de ceux qui ont osé détruire, par cqui le reçoivent 1leurs hérésies, la prédication de la vérité et qui ont enfanté de nouvelles tandis que les uns osaient corrompre le mystère de l'économie de Iparoles INotre-Seigneur pour nous et refusaient de dire La Vierge est Mère de Dieu » E fol. v I). r> Un Seigneur, 10 Paul a dit Sixième réfutation. Puisque le bienheureux l'incarnation* en 'lO oune foi, un baptême3, de quel Seigneur donc annonce-t-il nombre du Père? En sus du (dehors de celui qui, d'en haut, a été appelé Fils A de la Trinité sainte et consubstantielle, quel Seigneur nous nommez-vous? de « Mère de Vous utilisez encore maintenant le seul mot et l'appellation 1. C'est parce qu'il fallait condamneret exclure les nouvelles hérésies monophysites. citation s'arrête au milieu de la phrase. 3. Éph.. iv, 5. 2. La 12. [115] TIMOTHÉE. 7"t-=- Jlo~ CONTRE CHALCÉDOINE.. joC~ ~OI-:) Jl ^No^) J^jaàoo oot J.,t.a..a.O :o~ 1"; • hOt smo~OH~jBOj V,,m,\K.i.)io JboJ^M; |U9â^9 10 .A..t. IL^oi ^ojooo ^0.9 > m m ^à&! • JieuLbeuoi K-J^o^oj <~&~&aL)L~JL~BQ~~ ^mAc?S> ^»9 vOOiJLio «1 Jb ^ô »r£LZ73OJJ& JJO~~O .|«>\ J~ J>3 wOIO~l ,Ó ..K^euJ, JOI ÔlJol!oPll ~\< +~ol~l ^«90 ;n\\f 2^5 • JIojoVûj ,a,i Mot. ^09 j^ptoj JJ9 9K9I jL&2fO l^^l +} E fol. 4<* v° c. JJ.» J.a. :~A~&~0 )o,©8 jj; '»e£t9o{ %»i\i\ yojotf ^ôî J^ft.v? ~e; I ^•9 ^wCL^OO.O9O{J ^K9| w^ôK^J Jbsu*& Kj/ ^90 )i090|^d vO^8U^f O|iop^| .•^tt^dKàO ^| ,m.^ci^ otlcu^^i |j{^f \QJk ,sâJ>©O5 o £ Dieu » pour en tromper beaucoup, et non en vérité, car, après avoir fait men.tion (ici) de la Mère de Dieu Marie, vous ne la nommez plus nulle part « Mère de Dieu » dans ce qui suit l De la définition 7° « D'autres ont introduit confusion et mélange, et 5 ils ont imaginé follement que la nature de la chair et de la divinité est une et ils supposèrent que dans la confusion (des natures) la nature divine du Fils était à cause de cela, pour renverser toutes ces machinations unique passible contre la vérité, et montrer que la doctrine, depuis le commencement de la est toujours inébranlable, le concile grand, saint et œcuménique prédication, 10 a défini tout d'abord que la foi des 318 Pères demeurera sans A changement. cause de ceux qui attaquent le Saint-Esprit, il confirme l'enseignement qui a été donné au sujet de l'essence de l'Esprit par* les 150 saints Pères qui se E*h foi. v° c. réunirent ensuite à Constantinople. Ils firent connaître à tous qu'ils n'ajoutaient pas quelque chose qui manquait aux anciens, mais qu'ils éclairaient 15 par des témoignages des Livres les concepts sur le Saint-Esprit contre ceux qui voulaient nier sa souveraine puissance. Et à cause de ceux qui osent cor1. Cettelocutionfigureencoredansla définitiondes deuxnatures donnée à Chalcédoine. ex Maria virgine Dei genitrice secundumhumanitatem. 40 II. 22G l~! TEXTES M0N0PI1YS1TES. l~ 'l4't~ K^x*»» J~)~ ~Qt..k.l jjJL^d; ) -} Iooi9 ) »V>.»O .-> JJ 099 .y ))^O9 sflD9Ot ~0< \Ct~~CO)J~-0 E fol. 41 1 Joou; r° a. ,yoloi M^t/ odL~U .~JI!, vi ] est né < «synodales le rompre de jJUtà.9 JjLào ^^o < du et concile des la c'est-à-dire la lettre de du la saint qui, qui Léon, »va^*9Q^mt9 10 ))i~ par follement les reçoit qui lettres écrites désiraient zèle, Celui que à réfuter propres pieux ~t~ d'Alexandrie, l'église étaient un j.A. concile) w»oi K^JLijb; )t~~o (le de pasteur lorsque a précédé, mais avoir bienheureux car vous faites vous nommez mentionné pas occasion a été qui elle-même définition. et ~JLot~CLA l'erreur de connaître le maintenant avec maintenant avez-vous 5 de leur nommée tome saint le concile seulement l'écrit ajouter obli- eux-mêmes le mentionné une avec de raison, 10 quelrébellion, car elle a ? 8" « A ces lettres (le concile) joint Son reproche est injustifié, car le concile d'Éphèse t(5{io« de te|xvw. rapproche haut. et Nestorius a été condamné 222-223, toujours par tous les catholiques. p. plus a été Léon, évêque Rome raison et archevêque de avec grande 1. Timothée mentionné de contre l'Église Suite lettre yolf^Xd » pour synodales fil h^^oll disent qui homme, simple Nestorius,* déposa 4; lesquelles ceux saints .jjiOl ~0< ll'r-^J 5 T^iTX. VI t .)mvaj et était n'avez-vous 150, qui un Pourquoi, des yo+^o j-ao-o-ca-a~ qui la foi. yoloi ^àô .)oi^ %mo9cxio ôiK^â incarnation est Orientaux, de la foi i-: loi. 41 1 d'Éphèse, r ii. lettres ques ( divisé son réfutation. de V-^x ~JI éclairer JkL.~ j ^o «rsfl^JLTI ^>9 j-û-ootJa_cD )lp^ Cyrille, aux à mystère Septième gation saint >^pa^ loj^uû– 0~ft~\ Marie Vierge et Nestorius sens de V> l »\i Jl~1~ jLactnm~~f du à Nestorius v> o| )j99 yOOi .sJBOQ-m-ajL~; ^à mystère la vâ{ .J1o!o~! J~Dof )L~ooo<~ ^d I m > »ot t .ômlSj IJ~; |>oiv>.rn\ io~o •CQu»f^aaJ9 Jlox^euoi; ~!Õt.J~ J,.a. .J.J~ j.ojfcauâ ^-»; ^^i* ~;a.o o6t 'o.OC! '1~! *.j~JLcnn~ [11G] 15 12. [117] TIMOTHÉE. 5 t> K^) ^^V^eQO; t> » ^*àwjlo >; y Vafla\ jlo^a» ^iV; J-JÛ3 )Lb&âJLâ JLfoiâ; )1 \i/ JLfcftokào cm\Ia*»; KâLfi&fl/f oÔll~ ~~h .~œa'~JAft~61~~ .jfcoe èuK*{ JkàcuuO Jo^9 ^,VKA I^mm; ^© («J^ uÔI, :J~fto J~ai~ ôuK,/o y ^Ol^AJ; ^ot ôdooCSs jjua o{ ^o* 'Jt~~a! )t~o, ^eu^o ^99 :oji£aâo V- .'ès^ .^o^ K^»{ à l'évêque mauvaise d'Eutychès, du Pierre, ^o vxû^v^? Flavien dans et est de laquelle comme qui grand la confirmation mal, pensent pour 5 qui tendent à diviser entre deux chasse de la société a unique confusion été passible, les deux sés ceux 10 été prise dans qui tirent de nous. Huitième venons ceux de solution. transcrire des du ^eu^D9 Uâ^OL»; sainte ciel ou de la J..oa* autre yt-«l ^S .^JL^e indique commune )lfl ]bo| Mt-^P mVV> ^»> l'opinion de foi profession contre ceux qui la Car elle combat l'Incarnation, que la introduisent qui et elle poursuit nature la forme • E fol. 411 r* b. anéantir pour mystère osent dire »JJo G-i.x.. .^oJJ» de ^oV^i'! J«tt\; divinité comme du ceux et elle du Fils ou mélange des insen- serviteur qui a » L'impudence excite l'étonnement des de la définitran noits~* que paroles et la surprise tout car ensemble, à Ephèse disait deux parce qu'il trouvait la doctrine parce qu'on y ont déposé Flavien auparavant ontaussi la lettre de natures, rejeté Léon, 15 de Nestorius, et ils ont décidé dire deux natures dans que la racine était et le fondement de l'hérésie de Nestorius qui JIqjv^0? ^09 J^eo^l.; foi orthodoxe. le du Christ, d'une )joi mémoire ceux prêtres qui elle s'élève contre ceux natures ^àà Léon) (saint une colonne Fils <» .~cn' ot-t )LoA; y*N*| )ooi écrite sainte, )o~eJ~~ \o .*JL*t?aào )Kaou^»$ •)Ld99 1() 227 CONTRE CHALCÉDOINE. 1. Cf. Mansi, Conciles, t. V, 1365-1390. 2. C'est ainsi que les Orientaux que pour les deux natures du Christ; cf. supra, p. 182, note 1. l'unique comment affirmaient Christ donc ne combattre Kfol. '.l t r° h. 228 H. j-i-ûoij JLa^ot -wjpoj jlt-^i1 ~;l ^«.JLXa ~Mu~~ ~o ~o~o; jio~~ ^)cu^o vm » mjK-o .yooi^»9 'OI.~JI ~ot JI! ..3v jlo 1. u–a^Lf osent-ils « locution de manière I Flavien parmi comme ainsi de Dieu, De la E fol. 411 r° c. « Seigneur JJLa*t~ j>°t-o qui ce qui ne l'avoir après Ou bien et ont agi mal été déposés pour n'avoir 9" « Et et déposé ils ont l'Orient, est vrai, oi^cl^9 ^>\ 5 *Jlo 10 JJ .'JlojLbOL.owd ^o au point de confirmer de signer la lettre », ? et ils placent le défunt ils à avec il vivait quand d'abord péché tombent sous des et lui, pas natures, hommes ni et l'avoir mé- lorsqu'ils le de coup obéi la ont lorsqu'ils ils tombent sous le à Dieu avant qui mais deux seule a un l'union loi reçu jugehommes. aux natures de après l'union2. cœur sain ni après 5 l'ont Chalcédoine qui supposent en imaginent une qui deux de foi, ceux Aucun croit la définition l'unique Seigneur si elle était bonne comme avaient solution ou dans hérétique. ceux de que ou bien ils définition. avant l'union, Neuvième n'enseigne si impie les saints un (ecclésiastique; ( celui-là et ceux 1 ment .ooot .J~~a~o r ^Vl dans enseigner natures deux C écrite Iprisé c déposé ^ulXs ô| Ms. I maintenant 1 la ^S 0/ *cuot )>.(n^ .~cwcn jj.<« ;K-s »>o %Dot ,1 ~JJO ^o looi yQJçxj .iv*^0 ocx .^oiv> P; o^Olûd/ cy^o [118] yoV-àoJ-i? ^.Vi .v^otoJvA- * nr»jK-o t«ot ôu^ JU MOXOPIIYSITES. p o»S^»9 Vf». 4* E fol. 41i~JLXD q r° c. t–J^ ^09 ^Aotjo K-»-l l-ju; .jL»po jiv^Jio ^•A^ogiào TEXTES dans l'union, Notre» la foi car 1. L'antinomie entre le second concile d'Éphèse et Chalcédoine tient à ce que les Égyptiens qui étaient tout à Ephèse n'étaient presque rien à Chalcédoine. Les évêques du second concile d'Éphèse qui n'étaient pas égyptiens sont venus confesser à Chalcédoine qu'ils avaient souscrit sous la menace des coups. Saint Flavien est, d'ailleurs, mort de la suite des coups de pied reçus à Éphèse et cela montre ce qui attendait les évêques qui auraient osé contredire Dioscore et les Égyptiens. Ils ont faibli, et Timothée a raison de leur reprocher leur conduite au conciliabule d'Éphèse, mais il en est responsable pour sa pari, puisqu'il y assistait avec Dioscore. Léonce de Byzance réfute Timothée. De sertis, Actio vi, P. G., t. LXXXVI, 1, col. 1233. 2. Cf. J. Lebon foc, cit., p. 8 (textes). i« 12. [il9J JKbtào OO|t p« jvmj» .|e(^ oot .1. )J~ IKN.o ^oo lorsque sainte d'une n'avait Verbe, la pour nature pas oot oot chair aussi lui que modification et sans s chair alors Vierge, manière de oot Dieu )<t~ JtV^-d )bu{ le Père a été en l'humanité, is tionnelle vraiment et du corps, 4«LLO JI! .^ju,j/ ^n°i\» E fol. iid v° a. .~JL~~ v^o )°^ U*±* conçu dans .)XaAj)Ld le sein de la de la chair mêtne de la sainte corps Vierge, sans tandis demeurait connaît, qu'il changement tant un avec sa chair, car sa et qu'il était que Dieu ou avant d'essence à confesser le même Dieu parfait et vraiment consubstantiel la de nature ni personnes (prosôpons) le proclament. donc les saints homme, Père sa et la personne deux peril y a aussi deux aussi nous Pères, et le même le même dans Dieu et à part, sans Jésus-Christ que Notre-Seigneur dans la divinité au de conception en particulier l'hypostase il y a nécessairement 10° « Suivant définition. gnons également seul et même Fils, JLt^» il a pris d'hypostase tous )oî^n» seul lui donner le nom qu'on puisse n'existe sans pas l'hypostase la i v> «> w*otok*»{ J**0-* .*JK^ào «d{; )°^? *«oio»<v. p •«&*• ) i vi\ cet ^a Jl .fia* p *.W t~j~ ^9 ooi il y a deux natures (prosôpon) sonnes mais s'il y a deux (prosôpons) f 10 Christs, comme les nouveaux docteurs de Jf )Llo si donc Suite mKjl^o V-^ V*^ &{ .J,90Jt9 ^e sans )i«>\ Jo.ot ^^alf )OJL^.) ouoKjli J~co~)~ jLjkâj le Verbe O& .Jloo^J^ )jL~a~A~eo o~ car K-Jjo-A )iv>\tiv>o »Kd JJo )v>oif> j^speus OUâO l+OLZI ©uào© JsoJt9 oot o/ 220 CONTRE CHALCÉDOINE. JkjL*,j»9 Jjujl^Kjl^o J&-» •c*^° Jl ~;1 m^\ :|JbotoKd )KjL^09 ^| off 5 i»*v oot JU .JA^,oKd y*+t ^©^e TIMOTHÉE. (formé) divinité et enseiest un dans parfait de l'âme raconsubstan- 1. Le cardinal Franzelin réfute les identifications ci-dessus dans son traité De Verbo incarnato, editio quarta, Prati, 1893, Ch. III, p. 224 sq. Il écrit en particulier Omni& naturae et hypostaseos definitio, ex qna consequilur tôt semper esse hypostases, quoi sunt substantielles essentiae ac naturae singulares, est theologice erronea et eo ipso etiam philosophice et simpliciter falsa. E fol. 41 v a. 23G II. TEXTES MOXOPHYSITES. *> O0| +J> O0| ^J .Jlo l^l ^ào ,-àô JbcS^ yo^ ^o9 >àoo .jLO9Od Jl;o .Js^o3 .(lu- JJjo jLs^^QJi JjL^D j^> -JV^ .JK^»o fS ooi )L.£~/ ^» ).iô? ^otià^aoî JjLiDj )JO°>\ ,.tV> ^AiO ^eu^o ^boj )ioi-s/» ]•: foi. 411 # .imâi/ v° b. .), t ^BB^loa^/o JJioocL^> .Jloo6j-s )k^oK^ ^39 )loK*K-r* °>\V>\ ÔÎSoo ^-jjoi .)lt– o/t Oa^9)^O0L^ o/ V*^n^\ )loiv>.oi ^mi; o^ yO^e^JU; t I (v^vjKio jboojLo )o^s jL. J*^ 001 oo»o .ot^^A^o p 5 jjtîOâ .^joi; LjLi îo 3aioVjt/ t (k-JL^O vfiOOfOMQJ»K^CU«l ^oi .^nK^vX o/ ^^«v^^0? p .tOO jj >»^o ^oju. )o.O| Jj jl*^»/ Jlai^CUOI; • J^^XdJlo )Lpo K^Jv-ts– fâojV3 ^»V^^ y^âibo tv) ^oju. j^po JKS^o oâSs ).. .)L,- »â/ )ioJ^»9 ^1/ ^)CUpo ^JbO ^-1/ JJm .JLlXû ^.VK^ ^o>j; y^N^JJ •JloJL^OL^oi; j^ci^-flD |jt– 1. |Lo*iaMs. 2. »^>i Ms. ^*î Kn *y o^t ^jl o/t yOPiNi; ..n^X. .K-j^JV– o{ .^oo-^Ji 15 à à nous, le même dans l'humanité, en tout semblable à nous à l'exception du péché, engendré di du Père avant les siècles selon la divinité, et dans les derniers temps, le même, pour nous et pour notre salut, est né de la Vierge d< M un seul et même Christ, Fils, SeiMarie, Mère de Dieu selon l'humanité; gneur, Fils unique, en deux natures, qui est connu sans confusion, sans 5 & ci sans division, sans séparation; sans que la différence des nachangement, ti tures soit enlevée nulle part à cause de l'union; bien au contraire, la prode chacune des natures est et elles concourent en une priété P. conservée, en sorte qu'il n'est pas séparé et personne p« (prosôpon) et en une hypostase, divisé en deux personnes (prosôpons) mais que c'est un et même Fils unique, 10 di Dieu le Verbe, Seigneur Jésus-Christ, D comme d'abord les prophètes à son si lui-même nous l'ont appris, et comme la prosujet et (ensuite) Jésus-Christ fession de foi des Pères nous l'a transmis. Après que nous avons décidé ces f( 41i C choses avec toute* l'exactitude et la précision (possible), le saint et œcuménil nique concile a défini qu'il ne serait permis à personne de montrer, c'est- 1» à-dire d'écrire, une autre foi, ou d'exposer ou de penser ou d'enseigner autreàment. Quant à ceux qui oseraient ou exposer une autre foi, c'est-à-dire (ou) montrer ou enseigner ou transmettre une autre règle de foi à ceux qui i, tiel ti E fol. b. v^» ^CS^KiO yOt-S |l ^o )1ojl^ouo|9 j^OL*^oo OjJJ ^A b-. J^oo{ )bo Jo£iv JJ;o .JL^O-a t-Ao j^oj^a ^J^o .JLlXs p ooio JJ/ .sj^sKio o/ Cl K JjL-J> V-=*> .O|IOOÎ^J-S J^/? vK^oo ooi »V>O0| +3 OO|O t– ^lojLlJ-S .). [120] 12. [121] T1M0THKE. 0~ .Jia-.)00< ..Qjo~0 .y ~0 0~ ~0 :J;A! )J.O~JL~ o~ ~oot~J~~ j~nm~a~ ,^ffr\fsl n> o <s.y rw M/^ft^t\ ers V-io/ •)»»-* V^0)^0^ X*3^ 231 CONTRE CIIALCÉDOIXE. ^-X:!>aA? ^»/ .OI ftjl ~!oa.A lQ.~ ,Q.J..S)kJ! oloo&C?t! )~~ ~.cg;0I )°**e\ t*\ ft/l »OOO|J | -t*1 yOoCbOL^v*Ol ).t-^ o.^Ka/ .w*O|aJL2L^Qu*9 j.dKaLd jjLOOt V-">X o~ JJl .~t-o~ )io~o I~JJ! .1°~>.JJO Jkj~ .t~ JJ .1 Il: Efol. 41 V"r. .o¡. ~J~O~ 1. Loofs,Xestoriana, p. 269. J~ .211CUJJJ! ~J~O~ k..l.J!o~JJ 2. !ta*Ai Ms. viennent du paganisme, du Judaïsme, ou d'une hérésie quelconque, pour se tourner à la connaissance de la vérité ceux-là s'ils sont évêques ou clercs les évêques seront déposés de l'épiscopat et les clercs de la cléricature s'ils sont moines ou laïques, ils seront anathématisôs. Fin. 5 Dixième solution Nestorius a été déposé lorsqu'il disait deux natures dans l'unique Christ, c'est connu de tous ceux qui entendent et qui veulent dire la vérité car il a parlé ainsi dans le livre de ses enseignements De Nestorius. Du seizième cahier2 Et certes si tu scrutes tout le Nouveau Testament, tu ne trouveras en aucun endroit que la mort soit attribuée à Dieu, 10 mais ou au Christ, ou au Fils, ou au Seigneur, car le nom de Christ ou de Fils ou de Seigneur, qui est employé dans les Livres (saints) pour le Fils les deux et il tantôt unique, désigne natures, la divinité, tantôt l'huindique manité et parfois les deux. 1- Nestorius disait deux natures et a été déposé, mais les monophysitessont seuls à dire qu'il a été déposéparce qu'il disait deux natures. Voir en particulier dans le traité De Verbo incarnalo du cardinal Franzelin,.editioquarta, Prati, 1893,Ch. II, p. 180sq. l'exposé des erreurs de Nestorius qui sont tout autres. Efo). il v° c. 232 Il. ^doi 'jL~e .OI! vupe ~l [122J ^rcfnxft^ax-^ Jfcœ{ o/ JK^oK^ TEXTES MONOPHYSITES. ^09 ~l 1. ~o ~J.tO ol !~t .1~ LXo ~;1, jLaKa J&XoK-a ^e; )J^âe (oC^jJ |oi^ ..ao»..d1-~j col»* tia cal** rdûonosk ^a o/ »/tao)bft\ jJ&o*jLoj3ts> JLa£o9 ).. >»V)i J^. J^.9 ~0~0: )~J~e ~oe~J~~ J.u,;osx Jbp| .Jjpô/ 9^9 pe{ J* ^V^^ 1~~ ~jLLX~ ~o~ po .Ji~o ~<~ot ~oo~JL; ^» .oôijo Jjoi» )o^S Jul*> J^ ~~o ^J-3 I^Kjl^o 5 ~00~.?~~0~0; ~MA m! J~t )ooi9 ^ôi Kàtàa*9 )^09 J1Kj{ ^o (o.oio ort-a^ JoCSs9^5 r*>l -Jo^So J )^K.A -.U^O yOOUVJ^. ^9Oà09 OO|^&a^D9 )v\l\ K-j– J;0« ^O^OJUo/ ^e E fol. 42 r a. j )c~; ;y 1~ .1~ 1~~ ..J~o~ 1~a ~e; 10 ^oioM )«im«i\ loiSs; or**»? ^00jl{.).tv 1^^6k^Jl ..JjLLao .1;~e~J~~ 1> i~Jttr .1~ ), 4.r, r,1 < .,ck:sa ..1~ ).iao< .1;00 ..ao~ j lit .2~~=tu~ < Jt-oKj;).iV> JJ Jt-flû^;fin ^mi<9&o ^*VijJ; Jt-s 001)t-dK^jLutâ^ 1.Loufs, Nestoriana, p.273.2.Ibid., p.275. < E fol. r" a. Du même, du dix-septième cahier Lorsque le Livre divin veut désigner ou ] naissance du Christ, qui est de la Vierge Marie, ou sa mort, on ne voit pas la (qu'il place en quelque endroit « Dieu », mais bien ou « Christ » ou « Fils » ou « Seigneur », parce que ces trois (noms) désignent les deux natures, tantôt 5 il'une et tantôt l'une et l'autre, comme nous l'avons dit. Lorsque le Livre nous 1raconte la naissance qui est de la Vierge, que dit il? Dieu envoya son Fils* Il 1ne dit pas Dieu envoya Dieu le Verbe, mais il prend le nom qui indique les < deux natures car puisque le Fils est homme et Dieu, il dit Dieu envoya son jFils et il fut d'une femme*, afin qu'au moment où tu entends qu'il « fut d'une tu voies en même temps le nom employé qui indique les deux 10 femme» natures, afin que tu donnes le nom de « naissance du Fils » à celle qui pro42 2 vient de la bienheureuse Vierge,* car Marie, mère du Christ, a aussi enfanté le Fils de Dieu; mais parce que le Fils de Dieu est double en natures, elle n'a pas enfanté certes le Fils de Dieu, mais elle a enfanté l'humanité qui est Et plus loin Mais tandis qu'aupara- 15 Fils à cause du Fils qui lui est uni. vant il est Fils et il en porte le nom après avoir pris la chair, ce Fils (Verbe) 1. Gai. iv,4. 12. [123] T1MOÏHKK. JV-û-|-=> .XÛJ l^o/ .d^okjuào Jfc^oo CONTRE Ji.Oj_39 )^Û-»J-S* ) ,»V> IL^Oâ )c*Ss J.^jl^o vô/ Jjoi *>jJ~JL~)0~ ) .t~ & JKXio Joi^v JJJ .-(jljv-sj v^oi ooi; l^ ..ooi ppoj ôi^.9 ^-io Jooi JJo .»l/; jl ^^ooi o/ ,^)i Vd9 oôi mKjl/ .j.J.- oôi ooi JIqjlj/ ôgL-s .(j*t^o/ T- ^-jl-S; ^ôi ool j~Q~O j.~t\ ^.io ^celLti tva ^v>» oôi .)ooi .^oi )^o/ -Joi^oKj^o )?oi -,oi-+K^l M «2GaLTI TVA cnl»7l J~JL~O .t~O~ JJ Jlot-=» QI.~ "éi :t^ 0019 JbSb| jôod v-^Uau/ U-v3j; 1. Loofs, Nestoviana, p. 2'i5. ne ^° y/ ..«SLOjJLf O&9 Joot Jl~J v^^ 233 j) .)iv^ ^£oo l~! )Ljl*3 Jo.oi JI v^-1^? •>v^?{ CHALCÉDO1XE. co.Lt\ ^oioK^{ Jo.oi |1 ^.l/; voogL^o )Lio/ E fol. 42 r" h. .JiooCSs v-o; .1^ y/ J^oj ôî^ (jlo; -oaok.l 2. I/nd., p. 235. Fils (Verbe), plus être nommé séparément pour que nous n'enseià celui qui est Fils depuis le gnions pas deux Fils; mais parce qu'il adhère1 en tant qu'il lui adhère il ne peut pas admettre commencement; de division dans l'honneur de la filiation de l'honneur de la filiation et non des je parle peut 5 natures. C'est pour cela aussi que le Christ est nommé Dieu le Verbe parce constante au Christ. Du même Car si celui qui est né qu'il a une adhésion d'elle n'était la nature de l'homme, mais était Dieu le Verbe, comme pas ceux-là le disent, celle qui a enfanté ne serait pas la mère de celui qui a été en effet, serait-elle la mère de celui qui est étranger comment, à sa S'ils lui donnent le nom de mère,* c'est l'humanité qui a été enfantée et non la divinité, car le propre de toute mère est d'enfanter des fils de sa naou bien donc elle n'est pas mère si elle n'a ture enfanté un fils de sa napas enfanté 10 nature? ture, enfanté 15 Celui ou bien celui de ce qu'ils lui donnent le nom la nature lui est semblable. dont qui est Fils de notre nature a été envoyé de mère (il s'ensuit) qu'elle a Du même Je dis encore et il a été oint aussi lorsqu'il 1. Cetle expression Ouvàçeta,liaison, accord, adhésion) était nécessaire à ceux qui tenaient que lus deux natures subsistaient après l'union. Ils leur accordaient une union (liaison, accord, adhésion), mais ils leur refusaient l'unification en une nature. Les monophysites, au contraire, prônaient l'unification (Evwcnç) des deux natures en une. Voir la doctrine catholique dans Franzelin, lac. cit., thèse xxxn, p. 282. Quomodo unio hnmanae naturae fada sit fonnaliler ciint, //t/postasi. non aillent immédiate, cnm nalnra divina, licel nalura et kypostasis in Oeo solummodo ralione dislingiiantur. f !; fol. 'j2 r- h. 234 II. oel<U..J. ^od OÔI ~~Jt m t^J./ )^>9j y^^l .1-099 \^m\ vf>io>v) Kj/ jLjiQju^o .Kj{ ^>k ..v> «.smo» c .yQj ^> TEXTES M0N0PHYS1TES. ^e .oeok.l ^ao ^mfi\o°>» "^001 JLiào «2<aa£ta JUi^i/ Jts^-s sA ooi voJ^-j/ y^Ld )^^ Pc K-/ vjj .yJjL^D JLo JLo^ v^S. Jot^S i^>9 01^0 y-»/; 001 *.ooi Jjlj/ .t«oioK*{ fu» > iiï^J .Kj{ t*à^ ^^o )jJL99 oui Jpooa ^j^v iv> )lo^\iyi )K »ty.i^9 ^_bOyJjb^SDt^O ÔI~ ^O^J5 JI ^^O^^ 3. J&itf..p. 354. O0( y| :«^^Jkâ9 !Cà T^L'UL J!73 4. Ibid., p. 353. an Et encore Celui annonçait la délivrance aux captifs et la vue aux aveugles. celui qui, par son apparition, qui, selon la chair, est fils de la race d'Israël qu est homme; celui qui, selon la parole de Paul, est né de la race de David, est esi au Et encore Pourquoi interprètesaussi, par adhésion, Dieu Tout-Puissant. tu contre Paul, lorsque tu mélanges dans un corps terrestre Dieu le Verbe qui Et enest impassible et que tu soumets le chef des prêtres à la souffrance esi de ce vous ai dit bien core Vous vous souvenez certainement cor souvent, que je dans le loi les natures doubles Christ; car lorsque je partageais Notre-Seigneur ell sont doubles en tant que natures, mais unes en honneur; car la puissance elles Efol. 422 des de natures, à cause de leur adhésion, est une;* les natures demeurant consr° c. tamment dans leur ordre propre, mais l'honneur est uni à la puissance qui est Du même J'ai déjà dit souvent que s'il y a parmi une, comme je l'ai dit. vous un homme simple, lequel, parmi d'autres choses, se complaît dans cette locution de « Mère de Dieu », je n'ai pas de mauvais sentiment contre elle, pourvu que de la Vierge on ne fasse pas une divinité. De la réponse2 Par 5 ^«9 )t«Û*»{.> iOf>V) K^) 1 « V>/ 4<Ti1lTt TU1 10 Ipô/ OP ^0 ^«9 «-.«î jLû-3 )t^ 1. Loofs,Nestoriana, p. 248. 2. /6id., p. 236. JoîSs, n°> «°>v .K-*oo« »i|Q>v> | Jio~j~oJk~ >Jjk.» vXDO-.»CL^-CÛJ .Ot V^> JJL2S. *s .sso^oâ )ifti ^*9O£> «3«aa£ia E fol. 42 o yooibwj J-ûûjl^-s )jL*d fD .^oi )^– JloâutAj r° c. 2 V. <nl,»7l Ipo/» ca %^( )»– )lo t VJ\ t>V> vJL. vJLj| J,JOI .l.:lacna t~ JA^io jotSs. JV^->)-=> i* '*m* V-^n. x-2»® t– ,j [124] tous ces textes et par d'autres plus nombreux 1. Cf. Hébr.. v. 9. 2. On constatedonc. une fois de plus, que le présent manuscritne renferme que des extraits de l'ouvragede Timothée,car nous n'avonsici qu'une partie « de sa réponse D. 3. Nous avons déjà dit que ces textes proviennenttous des coupures faites par saint Cyrille. Il est s 10 15 12. [125] ^V– **»»]J» :JoC^ )ooj • Jio t-^î ^Q– Nestorius ciples Puisque Dieu, qui deux natures lique est aux auditeurs qui vomissent choses teurs de fut ceux lorsqu'il dans le soin de les de partagent a dit2 homme et s'ils ont sujet des Dieu, de Pères Car Romains, l'incarnation Fils la bienheureux, Félix, a détruit digne de toutes Verbe aposto- étaient sainte les laisse ceux ces placé les doc- mémoire, machinations en et point ont qui de placer Je par qui Jésus-Christ du de l'Apôtre. point et disvivi- à dire prédication pas Nestorius ses mort songeait de parole • E fol. -'i2 ·) vu a. oôi Verbe système la cela, Je la unique, son oôtj Jl^j; et lorsqu'il de départ (L^oooiV; astuce du %? Jj»a-J^o Vierge dehors lui ressemblent Notre-Seigneur de sainte selon anathématisés. l'église Au Nos la acceptons (théories) la foi. de pas vaine, ne mauvaise de point )ooi Jlojovs > ,.o. (laiicuoi; la en Vf .yOOi-tK^Aoi V^> ^*> JK nu n'est nous est les de qui et Si juger l'unique « provient à -.vm^ûDJOI* U+*+ |K^jd .jjâ^o (lui aussi maintenant la définition «â{ y«JS.– mis Oi^^v jKàoo .aiou» à un tout lo » i» «> ». -JouS^j ^J\o}? a Christ. foi ^s; 235 CHALCÉDO1NE. \j ^a)La racine notre docteur qui en le )lct ^oi^ oC^o comme l'Église, le f» t- homme vaine, de nr> s'attachent il prit dans (Lau/ la naissance est fils' \ao l'hérésiarque nous deux » VlNl» »o )-»5aS pour .^OtOj .^o i.>o.oi aiov-/ ^-o«-s/ V^î fiante CONTRE oiX_js encore, qui ^^> «otoK- J*01 m .)X2)O^ io V-^X .xi ^J^jl 5 T1M0THÉK. deux de la natures, foi, nous regrettable que nous ne disposions plus du contexte. Timothéc aurait pu encore le trouver, le lire el nous donner un travail personnel. 1. Ces conséquences sont personnelles à Timothée. ses adversaires ne les admettaient pa« 2. Ce texte apocryphe est avec le pseudo-Jules et le pseudo-Athanase l'un des textes apollinaristes cités et utilisés par le premier concile t. IV 1188 Léonce de d'Éphèse. Mansi. Conciles, (yv siècle) a déjà réfuté Timothôe Constantinople .Elure en montrant que de prétendu* de pa«a»e* saint Athanase, du pape saint Jules (et de saint Félix), allégués par lui et les sien* «sont en réalité des écrits apollinarisle*, P. G., t. LXXXVI. 1228-33. 1252-57, 1868-73. + + ]•: foi. V2 v a. 23G II. TEXTES MONOPHYSITES. y-ïolo.JjLXû ^•9 \<i^OO.)lL9O| ^»»KA\^« ) ,cu.. ~~CL~ ~JL~ 1 't~ [126] °> J .JioJ~CL~O JJ~O; f V»^OJl* yPO )tn<~t ~~0 w^ioK- ocu;*,y^J>1^eupeJJL^oK_a )ou$x>)v-3>)> vok-^o ^be; oot )ooijJ .ouv>t-a^. )oou)-»r–.-o-ûûjI/Jo^S ^09 Jjlj^ JooiJlo .Jt^ooo joi^S^OloK-p jl/ .OULiO i^X)JV–)OOM9 )o^S9O*V-S OffllJjLfV^ t^^ 5 &*»{ JKAoK^^e ^ojl^ p .)tvi\ tv>(jlj/ V-so |^d{ Jo.oiJi,aftNftV> Sâ^Ot99 ^^9 yâ\/ .JjlS^ (d&AdUd|)H!» )K^^{ Jlo?Ol«0 ^9 1..1r6Q~ œQ"«Ii7, ~a.1Jm ~olaL. ~J~~a )-<! l est d'ailleurstou1. Timothéeciteet commente ensuitela lettre de saintLéon.Sonraisonnement même e t consiste d'ordinaire à montrer saint écrivaitlecontraireet le que Nestorius jours que Cyrille écrivaitla mêmechose. C'estl'occasionde rappelerque Nestoriusprétendaitaussiavoirécritla mêmechosequesaintLéon.Cf.Le livred'Héraclide,trad., p. 330,etc. croyons en Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui est né de la Vierge Marie, qu'il est éternel, Fils de Dieu et Verbe; ce n'est pas un homme qui fut pris par Dieu pour être un autre en dehors de lui. Car le Fils de Dieu n'a pas pris l'homme pour être un autre en dehors de lui, mais étant Dieu parfait, il a été en même temps homme parfait lorsqu'il a pris corps de la Vierge. » 5 Il y a encore d'autres nombreux témoignages des saints évêques que je n'écris pas parce que je suis pressé. Fin de la définition du concile de Chalcédome. 13-14. [1271 FORMULE D'ABJURATION. 237 ca^Hci-xja /^o^ttjjjtï cicicta >x-A* s^ lrdj.,Aco ^n^Ta-n * raiera j\l^i éuna.ArsfTi oocracoicuto *lk>a*.1 cicb r£iJ£ta?n:i cvi i (v»Hcoda. ^n ^cuBèuTi cicicn ^h* o-l-»Hq ï~~ t<V\ m iq ^nét Ci t'~1 èuAcirsf ^-i^arsf1* ~JLrsf ^A.r^ J>a ~1<q xjjti *2<v*1 nr>HciarÉL^x/n *aaai>3 t » 1 »rsf ^ocqIa ~J~ar~ ^Jin at^ ^jJaa %^J^ ~r~<a3jQo<a~ur~ Jooij 001.*|cit; )v>,nr>\ )j/l ^ov-^o .^)Q-^jt»o/;[no ^{ )L.jo )~ JLia~cL.~o~o .jLto~~a~ J~ULO~4of! lr..l stootJo-M~o !0 :o^aS^ VpOi^i^^»/ yOOiSjt^O.OU K- JK^w^wJl IIqJL^CUOI ^OuOC^J J-ioooii; ) ,ât vojij jlv^Jio .yOoiA a-aloK-Jt/ 0/ .-J^/ 1. Ms. arfrf. 12156 (E), fol. 61 r°. XIII. VOICJ 5 CEUX A-DIRE DE CEUX DONT venu du gnements ainsi QUI de et ceux SE AU CONVERTIR DEUX ENCORE IMPOSAIT CONCILE DE NATURES LES EN RÉUNI TOUTES ET LES DES AU COM- EGYPTE, A ClIALCÉDOlNE, HERESIES OU OU DE TOUTES Eutychiens, C'EST- NESTORIENS LES DES héré- UN EXEMPLE Jérusalem, réuni impie impies que SONT l'on QUE RELATIVE DISENT QUI VOICI prêtre concile l'aNATHEME VOULAIENT QUI 0/l 2. »m*ao^w Ms. LA PERSÉCUTION PHANTASIASTES, Anastase, 10 DE A TOUS sies', EST QUEL MENCEMENT a^o»/ étrangers, qui leur le j'anathématise maintenant opposés adhèrent à Chalcédoine à la ou foi qui symbole apostolique, les impie à cause ont qui signés des s'y ou qui est ensei- trouvent qui y ont 1. Les textes analogues sont nombreux. Nous avons traduit, Revue de l'Onicnt chrétien. t. XIV (1909), la lettre « écrite de Constantinople à Martyrius, évèque d'Anliocho (vers 459), pour lui faire savoir comment on y avait décidé que seraient reçus ceux des à l'Église catholique », hérétiques qui revenaient lira aussi les canons portés par les évoques jacobites, p. 119-120. -On entre les années 535 et 544, sur les clercs et les laïques « qui reviennent de l'hérésie des deux natures » et sur les relations des avec les fidèles des autres religions. monophysites Les ordinations reçues chez les diphysites étaient valides, ibid., p. 113 à 119 et 128 à 130. Un long traité de Timothée, prêtre de Constantinople (fin du VIe siècle), De receptione est édité P. G., t. LXXXVI, 1l'-73. On y trouve un intéreshaereticorum, sant dénombrement des nombreuses sectes monophysites. Le riluel d'abjuration des musulmans a été édité (texte grec), traduit et commenté par MM. E. Montet et F. Cumont dans Revue de l'histoire des religions, t. LIII (1906), p. 145-163 et t. LXIV (1911), p. 143-150. Les textes ofliciels de VFMi«e S dans J. Goar, Euchologium grecque se trouvent 1647. Graecorum, Paris, 238 II. ^,«,\oi\; E fol. ni10/ c v a. $K^ ^e l^nm8»! il 0) *A*| .|©i^|^> ^6 .^a£>XoKjl^o TEXTES MONOPHYSITES. sflpo » ^aô ouS.9 » «N.»/ yooi^ju^o i ^o .>o ~ac:a .)-ûJLj/ ~cZs >aacn NoKg JXaiàcuou *f 1 -^Tf-'rr QoaT\cQJCLûil^ v*^> NiK^o oC^>; ^Xoi Jo.oio JlaJto^J^^o ^àO V^-ÛO .)oj^ Coav~3~L cvlnja .jn. .wb^oif )i vm » 1 joy » n\o .'oul^o t*oot? y*A,»/ >roo>\i ^o «\ ^>^>n v>9 ^o ^j> ^o lr>U> )^»/ K^LbO9{ ^N0|.5 [128] ^si,J t6:sa. 5 )l»)l ^SO ~a,a.1! ^Lr^ >f*«^ » "iCI ^«^O 0oât p.o;o .yOlJb )»t-*? JK^rfJSkO .yO^J; .Jj-O ~9~ )~~C&! J-=>î )jLf{ wULS yOO^Oi .\fOQ~ OCX;) » tV» .ou.; < de Léon l'impie, évêque de Rome, et les enseignements qu'elle contient, qui sont, eux aussi, étrangers à la foi catholique, et n et qu'il les JJuvénal le renégat, parce qu'il a adhéré à ces (enseignements) 611aa qui sont en communion avec lui ou qui pensent signés, et tous ceux Anathème et les ordinations comme lui, C qu'il a faites après la prévarication. à quiconque reçoit l'évêque Juvénal à cause de (son) sentiment au sujet de Dieu. Sans y être contraint, j'ai signé cela de ma main. participé, P E foi. v a. et la lettre 5 XIV. PRIÈRE DU bienheureux Timothée, QU'IL FIT POUR CEUX QUI REVEDE CEUX QUI DISENT « DEUX NATURES», (et) NAIENT DE LA COMMUNION 10 QUI AVAIENTREÇU LE CONCILE1. Dieu Tout-Puissant, Père de Notre-Seigneur Seigneur, Notre-Seigneur et notre Dieu, notre vivificatèur Jésus-Christ, qui veut que tous les hommes de la vivent et viennent à la connaissance vérité2, ton serviteur incline sa tête devant toi, il se réfugie en toi, fuyant les liens du démon et l'impiété qui 1. Timothéenousapprendailleurs,Michel,Chronique,II, 135,que,à l'imitationde saint Cyrilleet de Dioscore,il impose une annéede pénitence aux évêques,prêtres et diacres qui se convertissent.Ils reprennent ensuite leur rang. Un siècle plus tard, on leur imposait deux ettrois ans de pénitence, cf. Revuede l'Orient chrétien, t. XIV (1909),p. 113et 115. 2. 1 Tim., n, 4. 13-14. [129] FORMULE D'ABJURATION. iftt~~ ot~ao .~OM~~ ~o )o~n y-~o~ ,oiK^;l ^ào $o n \o .oi-juào sa**»/ jbo» fiN*>; \aoo;ctJQjn-& iooo )~.n~a.a K– Jy iV • ovaKj» 239 wogai| w*oto«JLàoo .)L£u&2Ss^o?o (j^V° 1 *TSgi ^.s IjV^/? **« JA»*»1 JloiV)»cn\ I foi. E odo~-a~c 01. l ~n~*t ~a .ioJ~o j~o~jJ~Jk~t-~ ~a.~ v° b. ifi^ ^>CHa.> ,^0|^D^O mOUA^A.^Û-S vJL-^O 5 y »^>? ^O v«OUyOilo.^1S^J otàcû^o ot^.)-a; .).. »tv> ^ojl» yi ^ax )K ..O">*1 ..v>o y^io ,^3 -.Y^ .^dbV>("y. *^S*\ )ft^^ ~a,C' c~co~~Tsf~ ~a,û.s 10 <%ool ~nf )1.»)V>O ),3bj .4L& ~u~ ^jâétoâvx^Ti ~:t: `-ml~.a 11. Il4'I" ~ar~ ^Lttf \(^aTi ~a~v~ 7oa. ,v~>3~3~a .T~~cu~a~co ~nm,l.~ JjL^O *O9 ~h.a vïfx.~ ~a,aJ1~a <1m^ v~~oo~v~~ rdâcùiteuârtf nf3<hj~a '!<Q, ~j~J~ )Lct~ J~a~m~1 ~L~~jL~~cx~o ~JLM a eu lieu dans le concile de Chalcédoine (tenu) par tes contempteurs nous te demandons et nous te supplions d'envoyer ton Saint-Esprit et ta vertu sur celui-ci; écarte de lui et arrache de son esprit toute la perversité de la foi qui a eu lieu à Chalcédoine, rends-le digne de s'approcher vraiment dei s la foi droite qui a été prêchée par les saints apôtres et les évangélistes, compte-le parmi ton peuple et ton héritage en lui remettant ses fautes par la venue de l'Esprit Saint en tout; sanctifie-le, bénis-le, remplis-le de ta crainte, dirige-le selon ta volonté bonne, par le moyen de Notre-Seigneur et de notre vivificateur Jésus-Christ, par qui et avec qui gloire à toi avec ton 10 Esprit saint en tout, bon et vivifiant, dans les siècles des siècles. Amen. E XV* Chapitres AU SUJETDE LA FOI, QUI FURENTdonnés PARL'ENSEMBLE DES VIEILLARDS ET DES FRERESd'EgYPTE POURETREPRÊCHES ENTOUTLIEU, DANSLES ÉGLISES,PARLES ÉVÊQUESQUI ÉTAIENTEN COMMUNION AVECEUX, ET QUI DEVAIENT ÊTRECONFIRMÉS PAR ÉCRIT, AVECLEURSIGNATURE,POUR 15 LA SATISFACTION DE TOUSLESPÈRES ET DES PEUPLES1. Nous confessons et nous croyons selon le symbole divin de la foi des 1. La fin de cettepiècese retrouvetextuellement dansl'Hénotique;cf. Évagrius,Hist.eccl.,III, 14, P. G.ft. LXXXVI, 2624;Land,Anecdota syriaca, III, 181;Michel,Chronique, II, 152(texte,p. 255). PATR. OR. T. XIII. 01i F. 2. 16 fol. 61 v°b. H. 240 oôu^ v3/i Kx*pa^} JK > Mv>) » r> m ^> ojuls],/» K fol. fil q V" C. >i ^-l– 1p -K^ ^| ,o9oujol_cd tftfs TEXTES MOXOPHYSITES. f^ )ioi^/ ooi ^>f .*)jLiyo 001 )juû < J.Q.J)! 1 .^Vl Jooi < .jjL~O ool ^»; .a-^U/ tJloot^jL» v^° J.-o; ~OJL~J.~0 J)o Jv^ )i,~0;i C JJ? JlouLiajL^oo; 2oi^w*9 ^ot ~o -010K~k..h ^00 .^ju. ;K-=> ^09 vN^r>v> JJ 5 :~)i<MLJ~ 00< )oi^ J. ^*N,.fo V^5 °ôi :).tv> )jlo .')J~~< .J~ )lcn\v> wrv> <v>cs| «s v^ooij 1 ^01 .JA^oKj> 061 .^t-tt^. .ojjldJ./ y^h ^oioh^l ^oia^ )lo«-»J1 V-cû^0 IU* aioK~j y tvu.o ^^«f ^*oulVK-» K^jiâ^w^jL^o p^^»/; < « |>fji? ^1 «s <-v>\ <*> » K v^ ^iro^oi^o [130] V^l^ l^-o )Kjt-^o ^CL^io ~JL~Q ~t~ .N\v> ^ûû^s 10 J .1^-3^ JJ )v^>» JKs^ool )J< Jla-JLAl 1. u:IO.a~œJ )1: ^bo 2. 3. ..K-Jv-V* >»^/ c**k~l Jo»^ -l^1 W^- ^°? :)K-i^– |IaJ^-M V-H^lfAo )La~~B Ms. :M8 saints Pères, qui se sont réunis dans la ville de Nicée, en lequel aussi nous avons été baptisés, et qui a été confirmé par les 150 saints Pères qui se sont réunis dans la ville impériale, et selon ce qui a été fait diversement contre l'impie dans les deux conciles qui ont eu lieu à Éphèse métropole 0 ont pensé comme lui. Nous croyons encore K loi. 1CIINestorius* et ceux qui, plus tard, v° c. au sujet de l'Unique Fils de Dieu et Dieu qui s'est fait (et nous confessons à son homme en vérité, Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui est consubstantiel à à nous, le même, dans l'humanité, Père dans la divinité et consubstantiel 1'(-xceptioii du péché2, et qui est descendu et a pris un corps du Saint-Esprit et de la sainte Vierge et Mère de Dieu Marie, (nous confessons) qu'il est un 10 Fils et non deux, car nous croyons que les prodiges et les souffrances qu'il dans la chair sont d'un seul Fils unique de Dieu a endurées volontairement des appaquant à ceux qui divisent ou qui confondent, ou qui introduisent l'incarnation rences (<pavTa<7':x) nous ne les recevons aucunement, parce que de Dieu en vérité de la Mère sans péché qui a eu lieu n'ajoute pas un Fils, 15 1 c ( explicite1. LHénotiquene mentionnepas le secondconciled'Éphèse,mais,par contre, mentionne ment les douze chapitresde saint Cyrille. 2. Ces quatre motsne figurentpas ici dans l'Hénotique. 15-16. [131] .~o~o ~~o PROFESSIONS DE FOI. un.m*901~2~. of a.1 j \m~fn<\o ~oj! jL~a~e~~o .J~~o ~Bo~&m~ ~J~c~o i;~o)~.1; j ~.ot\o 241 .JJ~~o ~Jo~Jo ~~ot .J~oûeO;)i~ ~o ~`E fol. )-< lOOl!19 .)JO~C~-3L& 5 :c!u..t< t~:t,~a .~a~b4 V~T~a ~~eu5a.~er~ J~t ~QCLt~aojaQOQJl~~Q~ TU~t ~co3 .~c: ~m ~<h=i~3~ ~JLnf~ Q T~&Jbll j~~hi>~3~ ia~ j )L)La- :~cBon.~<ino)sm.v~n odo-a~ ,J.g j ~Ot~~e; )L<~~;<~o .).rj jjuu .Ji~i ~~J~j; 0 » o car la Trinité le Verbe, torius et le 5 dit XVI. .'oot j et tome et fait s'est est restée incarné. Eutychès de Léon, dans le et ~o~ ~~o~ après anathématisons ceux qui directeur tenu plus de tard ont l'église à Chalcédoine' DE FOI DE PAR LE oj même Trinité, Nous concile PROFESSION REUR LÉON )~QA pensé ou de Rome, SAINT TI1IOTHÉEy COMTE RUSTICUS2;. j '1~0I at .sm-~&;o< ~o que l'un d'ailleurs de la toute pensent et tout Trinité, hérésie Dieu u Nes- comme eux, L> ce qui a été* é QUI FUT ENVOYEE A L'EMPE- ET HISTOIRE PARTIELLE DE CE QUI LUI ARRIVA APRÈS CELA. 10 l'illustrissime Puisque de la foi orthodoxe, l'égard que .fanathématise toute comte je fais hérésie, Rusticus connaître et ceux m'a demandé 62 r° a. ce à que je tiens mon point de vue en témoignant disent de Notrequi que la chair 1. Cette finale a été supprimée dans l'Hénotique. Si l'on veut attribuer cette pièce, comme les voisines, à l'inspiration de Timothée, mort en 477, il faut admettre que Zénon, en 48: a transcrit, textuellement, la profession de foi des monophysites égyptiens et nous aurions ici la source de l'Héno2. Une quinzaine d'évêques égyptiens avaient porté à Constantinople leurs plaintes contre tique. Timothée I£lure. En conséquence l'empereur Léon 1 demanda (octobre 45 ï) à une soixantaine d'évêques et à quelques solitaires ce qu'ils pensaient de Timothée et du concile de Chalcédoine; Évagrius, Hist. eccl., 11, 9, P. G., t. LXXXVI, col. 2528. Cf. Mansi, Conciles, VII, Le pape saint Léon répondit (Ep. 165, du 17 août 458) que Timothée était un usurpateur, et l'empereur envoya cette lettre à Alexandrie, parlesiIentiaireDiomède; Évagrius, ~oe.c~ 2532. La réponse de Timothée nous est conservée, Land,ec<~o<as~7' III, 139 et Michel, l;hroniqzze, II, 126-130, cf. P. G.. LXXXVI, 2i3; on y trouve une profession de foi très développée. La présente profession de foi aurait répondu à une dernière tentative de l'empereur et aurait été suivie de l'exil de Timothée (459-460). Cf. J. Lebon, ~oc..ct<p.22;cf.r<î,p.244,n.l. E fol. 62 r° n. II. 2-12 ^O, Jb**> J^aâ; TEXTES .J-^oooiV; J)^okM yjN-f i: r,a. (.2 J JJK^léOoI JJ; JLj/ J;a*> 1" h. .«^ tvOOuK*/ V-^ jl ^bo juv^1|° JKjl^û Jl^> tâlotV) ]j^V°î jV=>^ ^*? X!? J°W jj .1^-Ji. >Ul ye^s^ Jk-*>oJ^> J»«o •)-»/ f*x^*x> tV^JLM.id«V> Jjlûoi; >!LJu^'? -x^? ~cu.. JI<W JfOl-so .)j/ [132] \©)J? °»M-^J ^° jjt-^p0 ~~0 -ât \J¥)O!~J~ ~JO~JO~a-~) M0N0PIIYS1TES. Ipô^ ^o )jl»>^5 5 -J'"»^? o/ JijOâ Jjouul» JJ ^o^io Jlo J-dISok^o w 4jjLAVsftoo l J1X JîoïK-s ^•9 Jjof :îK-d! J^)jLnV>t ))0< :oi .•JoOli (jLiûJ.0^0 ^oojâ? ^iVl; J~jjL~~o~ JJL2^ ^W JK^ J-JLio .v^SâKj ^*j Jj/ po;0 ^? llnivitm^ j-^o ^*{ sm « «>»oi ^o 001 ôi-.K-/i JLlooi JLiaot P *Ul1 U.ax* J^-»)v* oot J-3l-û-^ .^3Oill JK-IJ^OLS.5 Jlojop; ot-J~; ^K^o/ )K-;ol Po ~;Ot .'yi.^mN> J^ )*^i 10 )t– J: JJLSJ ^CL^ )jSLD;lVo/ .)^>a^» .JjJ 1 JjL^JOpJ Jl^)-aj ^0 o« v/ ),•>> 1. HMs. ou qu'il n'avait pas en vient du ciel, ou qu'elle est une apparence, S Seigneur de Léon, gouverneur Je m'écarte aussi de la lettre li une âme rationnelle. lui une division dans l'un indivisible, des Romains, dde l'église qui introduit à cause de cela, je n'adhère N Jésus-Christ; pas non plus au Notre-Seigneur et je baptise selon la confession de Chalcédoine. Car j'ai été baptisé c concile Efol.li2des d 318 saints Pères de Nicée; c'est cela que je prêche et c'est en cela que 10i~. Il.. et ceux qui croient ainsi ni diminution, augmentation je( crois, sans aucune jE n'a vieilli et n'a besoin avec moi, car (la foi) s sont en communion pas pas natures de dire deux dans le Je ne d d'être renouvelée présume pas temps. s'est fait homme de la sainte Vierge, qui a pris un corps et qui surtout la foi, tandis que j'admire avec ravisseMère de Dieu. Je confesse de l'incarnation. Il est inébranlable et vivifiant ment le mystère indivisible, demeure constamment ce de chaque hérésie en effet que la doctrine mauvais avec le temps. orthodoxes change est, et que celle des chrétiens qu'elle infidèles dans les derniers si, Ce sera un objet de dérision jours du pour les Sauveur le Christ vienne du nous attendons m01Kle lorsque que notre en Dieu ciel, de manière effrayante, pour la seconde fois nous sommes divisés ;» 10 15 15-16. [133] Jl~ ôiX^» .'jL~jCte ~( oisav wÔlO ).« PROFESSIONS 243 DE FOI. Zxx5i»! l+*li w6i Joi9 JLoi^S JLdKs y~>\ /^oot tvt.^ J~c~J~~ • w<^ .opo^. Efol. 62 r° c. JiojL~a~ot; • 9 5 N^-ooi .wlftt" ~0; -wOI hOi .~t )~ ~lh JL,a~ )t~ )j~.o&a ^•9 ijt-si/ .Jiv-U wÔI :J,JO! <it\i)~ it; :)oC^ )J( ~tO~~o ~OIO ~~O~O~OQu&~O .jiboJk~~ 10 wULào JLdKaLd Kâoi^lf »K\So9 ^>{ )qi\ .«ot Jl; 9 ôi^> K-j Ijl odo- lis ~0!0IJ,.a) ~a~ )^t ~;OI .tY) 0 JKxioo 0 0^9 jloiviiOt seon n. JlaJLàeuoi IqlSw mK^»/ U-s-ll 'OlhOl< )b<& .J..wn JL~ <«^œ/ ^*ac^^ Kâu^^o ^_bo (Kjl-d .acL~eajB ~~0 (901 mo~ :2\C1)OJ~ uuK^cdl; ~a -.voJJ ^ô l 0 0 As~~J~~ao~o 1. »«o .»ac!o Ms. 2. »«û|ûoa4Ms. au sujet de la confession de (sa) prédication. Que feront, en effet, ceux qui, depuis la venue du Christ, ont baptisé selon le symbole de la foi? Pour moii donc, selon le Livre divin, voici que je vivrai dans le Christ avec la foii même qui m'a été transmise de sainteté les par l'Esprit depuis premiers s s temps; et ce me serait un avantage de mourir en gardant la profession dee foi des saints Pères qui l'ont rappelée sans changement telle que je l'aii et dont voici le contenu « Je crois etc. ? reçue Et après qu'elle a été terminée, il a dit2 Voilà ma foi; c'est avec cette devant le profession de foi que je demande de mourir et de ressusciter 10 tribunal redoutable de notre Sauveur le Christ, au jour redoutable du jugement quand il viendra dans sa gloire, pour juger les vivants et les morts. A lui gloire dans les siècles. Amen. Lorsque cette foi sainte et enseignée par Dieu eut été remise par écrit, à Rusticus, l'illustrissime par moi Timothée, comte, sur l'ordre du misé15 ricordieux empereur Léon qui me demanda ce que je tenais à l'égard de la foi orthodoxe, toute hérésie fut aussi dénoncée et maudite par moi ainsi Jésusque le concile de Chalcédoine qui renia par écrit Notre-Seigneur 1. Timothéea sans doute transcrit ici le symbolede Nicée. 2. Les présentes coupures ne sont donc.pas l'oeuvrede Timothée,mais d'un compilateurpostérieur; cf. p. 211,note 4. E fol. 62 rc. 244 II. TEXTES MONOPHYSITES. [134] oV-âuD; w.oiQ-^a\ p :«^; J!~U JK*;oI JiNio ^^» V»..u^a-a + Kfol. «2 V-»-^^-»jo/? .«^^ s£^J l^'f^O J^ÎCLflOs/j JjL-9S)-^ -.Of^N (IJ-^wCDO v"a. vflO^ÛOÎOJ .ÔuK*/(^ÛDOiVâO ,-àÔ ^3O .JiwU JloULiCUOI J-w^JLiOj Otlo-i-^ CLJOt .C*X-? )l°l\v ^O* .^w^l Ôi^OO VûiO JjL^CUtt^} y*>\ < <> *ô/; .^JLuOL.yp0? O|».^0lMvOOt^Otp©/j * fc*« fc t\ 5 ^o^euaoj/ JJ *a .J-usoi^ ^ouK»{ 1vfiouu»Voi HJ-X^d.JJLn^\v>Kjl^ous .JJ~t~~ .~JLJLD ~;l ~l! )0 ~'i~O J 1% ,a.-J! ~J! JKiCL^KjL/ ..JjOI )o-3L~o o~o 0 Jt~rfi\o JjL*;Î^^O. vû-aj 1 ^) .J^Jl*U3 JoCSsK^3 L ~;OI:\h. E fol. v° a. v* (Christ par l'enseignementimpie des deuxnatures. Après que l'empereur (eut connu ma professionde foi orthodoxe,ceux qui avaient renié Notre62 | Seigneur le poussèrentet firenttant qu'unecondamnationà un exil pénible ifut portée contre moi qui enseignais,par la grâce de Dieu, la foi ortho< doxe, tandis que toute hérésie était en assurance,en général, par tout 5 ]l'univers, avec ses docteurs, qui sont les antéchrists, commel'a dit à ] sujet Jean, le disciplede Notre-Seigneur leur 2, de sorte que, dans la ville impérialeelle-même,beaucoupd'hérésies vivaienten assurance,sans que personneles réprimât en rien, et ils progressaientpour le mal avecceux qui disent deux natures, trompés et trompeursdans ces derniersjours3. 10 Ceux-làseulementqui confessaientla foi dans la piété les orthodoxes, étaientpersécutéspar les impiesqui disaientdeuxnatures, dansAlexandrie ot par toute l'Égypte et la Libyeet la Palestine,parcequ'ilsvoulaientvivre dansla piété dansle Christ. eut été portée contre moi, je fus livréaux 15 Lorsquecette condamnation mains des ennemisde moi et du Christ qui le renièrent par écrit, pour 1.Il somblornit. donc defoia précédé quecetteprofession immédiatement l'exildeTimothée nousnevoyons àcelle de457à 458ausilentiaire f'rôo;, mais pascequ'elle ajoute quia étéremise c'estpourquoi nouspréférerions luiestantérieure Diomèdo, eta étéécrite en457. supposer qu'elle Lesmots «ceuxquiavaient reniéNotre-Seigneur lepoussèrent etfirenttant,qu'une condamnationfutportée contre moi», nousparaissent résumer lesévénements desannées 457à 460. 2.Cf. desEulychiens, Ilisl.ceci.. IJciin. iv,:J. 3. TimotliOe ya trouve Évagrius. III.5,P.G.,t.LXXXVI. 2008. 15-16. [135] 1 juia* J901 Jla^oooiï;) ma vit J^Ao? y-\ .JL*àoooi^. 2-i5 .\&lx *.oo£bt9 J^o ,_2o JJ sd{ |ooi K*{ V^^ J^ DE FOI. PROFESSIONS JW JoC^j -r^^l J~ûdo*xj Jjb/ -t-o^ 1-:loi.6-2 v»b. yov*>rn t«otad{ J>Ot-° Vx t-o^-io; 061; J>o^o .*Kj*otaào )jLi^d yabJLh 901 mv> ^O "^O. JjûAO09 OCl .*)OO| V2LJ3&J\Q\^> vf>°>Vii\ )U{ v^/ JJ/ .«dOi^^O 5 o~ |JL« \O|J9 J^*)j)l9 t-»J^Î ..J~! f~~ 1) OÔf .OU5 0^201 OÔI ). jJO jJt .s~o<o,L~L~ ~j( ~a~ '0;A8!0 JJ Jlab^O OOI ji vd/ .) m» » V>9 CH*>O.^ ^iO 10 J~ )~! ~OI.~ ~l! y^,0!^ .,0 ).»» tv>9 o<K~P»ol^ jL»9Q°>^N vfioaào? 061 yooiV K^o )iloido )lr> i w.01 laa^-s «»V>\ y>^p°? Jlt-^ ^»/ )JS.J~oo ~t-o sJLO^SlJ; < «.ilt'V» y^CO yOyàO -os& .'jjOt ~J! ..at .J~! ».> »t >v>no 0|Ol^ ^Aâiip ^_io opo|« wo~! K^JLol yO^K^cu ^ot^ ..JL^Kàd ^oibo ^*>» iN t-^x ^9 Jooi; 001 yOOiX*; Kloi. «2 v° c. bien que depuis le que je fusse gardé par eux comme bon leur semblait, commencement la loi des Romains et celle de Dieu ne l'eussent <Î2 pas Kfol. v°b. ordonné ainsi les Romains, en effet, n'avaient pas coutume, comme le Livre en témoigne, de condamner un homme avant que les accusateurs n'eussent devant l'accusé1, et celui qui était accusé avait la faculté de 5 comparu à tout répondre impie. Lorsque les ennemis de Dieu m'eurent emmené, ils me firent et m'imposèrent tout ce qui irrite le Christ qu'ils ont renié, et qui viendra avec justice juger les vivants et les morts devant le tribunal redoutable pour rendre à chacun selon ses œuvres. Mais rien ne peut me 10 séparer de l'amour du Christ, pas même la mort2, car les souffrances de ce siècle ne sont rien en comparaison de la gloire qui doit nous être révélée3; car ils firent et imposèrent toutes ces choses lorsqu'ils poursuivaient les troudu Christ et les enlevaient. Ils usèrent aussi contre nous peaux qu'ils de la force séculière et cherchèrent à nous tuer afin de prendre les églises 15 en assurance, sans qu'il y eût personne pour leur reprocher leur prévarication qui eut lieu par écrit, et qu'ils semblassent s'être écartés de la foi mauvaise et de l'opprobre des nesto riens, c'est-à-dire de ceux qui disent ]Kloi. C,2 v"c. 1. Actes,xxv. 16.Les amis de Nestoriusinvoquentaussi ce mômetexte,cf. P. 0., IX, 5'jO. 2. CL Rom.,vin, 35. a. Rom.,vin. 18. 246 II. TEXTES MONOPHYSITES. ,o Q°~\ ,t*Vp°? OI^^Û ^1 mffl1V>»^^0 y^l cm a 0Ôt JJL~ .j.JO! <D\l! ~) t~~ ~;l E fol. r" a. JI! 63 I > 63 ` yOOPLâJJ.,fflft V> 01 w.LSl^ JL ~ël¿o là. ). t ~0 -OI~J '•> JO.OI! 00!~ ~!OIJ~ :cUL»Vrtjs mi\; ,JJ J~! <O~SJ~ ~0 .oJ~M~ ~oJ~~ 10 *.OJLd9 > dC\ O^KjÛOJt-^>^ v-»Ôi-S OO* 1°°^ ^^o .q-.q-« +3 vf-1?* x^ °<<>*flr>? |_2>K^_i ot ^ff>; f^o ^o V-=^ •'v^?* • J.Q.A ~L~~ ~0) Po ~0 ~~0 et qu'ils pussent faire d'autorité ce qu'ils voulaient sans leur Pour nous nous d'être nous, qque personne répondît. réjouissions persécutés pour le Christ, qui nous a commandé si d'être persécutés pour lui eet de nous réjouir mais les autres seront dans la tristesse et pleureront, ceux qui transgressent les préceptes du Seigneur et obéissent aux volontés 5 ddu démon qui leur a appris à nous persécuter et à nous tuer, et ils pensent par notre meurtre offrir un sacrifice à Dieu, selon la parole de Notre-Seigneur P Nous leur demandons JN A laquelle de vos signatures faut-il ajouter foi? celle donnée au second concile où vous avez anathématisé et A A d'Ephèse, cchassé comme nestoriens ceux qui osent dire deux natures dans un Christ 10 eet qui ne confessent pas « une nature de Dieu le Verbe incarnée » ou à celle ddonnée à Chalcédoine, où vous vous êtes anathématisés par écrit en disant «« Anathème à celui qui ne proclame deux natures dans un Christ pas a après l'union, mais qui confesse une nature de Dieu le Verbe incarnée » ? fi:? (wParce I ils se sont dévoilés 15 qu'ils ont détruit ce qu'ils avaient construit, par écrit comme des prévaricateurs; F parce que les mêmes nous ont prêché ddes choses différentes de celles qu'eux-mêmes nous avaient prêchées et des saints apôtres et qque nous avions reçues, depuis le commencement, d deux E fol. r° a. ~0~ .JJt-o ~l! -)O(\JJ ,» V, flV) JjLd9OA *9 jL~Lt~:L_~Q~! ~~t-h ~k.~o ~l;l! «tv> .JJO ;) f^y^ > o.i.Vrt ^Vl vO'pojj» > »,ViV>; ~Itt~t; [13<>j natures, 1. Cf. Mattli. v, 11-12. 2. Je;m,xvi, 2. [J.T7J 15-10. PK0FESS1ONS DF;:FOI. 247 w»O(Qua/ OOf-û\OOI-SJQ°ni; ^K^O .O|-3"iOj OÔ|^QlS^yt^°? ^*» QJ^ vfioojfl ^io/ .J-iuiV0^otaaJJLio yo^iç.<Hrf-^>Q-».j >sp° °^î yo^jio vx^ oi^oNo ' l J-ju.»-_s}-o» )K-~o-m>1«.)Ls/oJoC^xJJ JlaJLaud oiMjL^9 5 )l.»,bCO <A^O/ ^«.àCL^w^ ^)OL^S.\ des bienheureuxdocteursdes saintes églises, ils seront anathèmesselon le jugementde saint Paul', c'est-à-direde Notre-SeigneurJésus qui parlait en lui et qui les reniera devant son Père et devant ses saints anges, lorsqueNotre-Seigneursiégerasur le trônede sa gloirepourjuger l'univers 5 dansla justice. Par lui et avec lui gloire à Dieule Père avecl'Esprit-Saint et vivificateur,dansles sièclesdes siècles.Amen\ 1.Cf.Gai.,i, 8-ï). 2.Lasuitedumanuscrit nerenferme .Elure. plusriendeTimothée H- C. LES HÉRÉSIES Mabbôug ET (Xénaias) .l~,t< )oi^ ^à©9 jl/ ~)~~0 ^aji Jl s£DO^ia^SJ2ÛJO tM|>^|o XVII. ie sainte comme des le Verbe 3e « m -m ^cupo ,)a^o ^? o^o JJ^C^io J001 0$~ JK^-io s~t\< jjt2U pô/ J^; K^XiÔ KDOJ Ijljv^; o^ ~)Q~;JL~Q~ ;n ^uau* v£0O9O9O*9 |,acub^â .otloiv>»^oo> Jv-sj^ JI! ~t~ ujJj» ^.9 ^pô/o ^io ^o ^CDO9O9o)io vo-os^oo 10 )XoOi^9 vroo-flo/o NojV^o n» 112, fol. 277 (A). Édité par M. Budge, loc. cit., II, p. cxxxvi, d'après add. 14529, fol. 65 (B). Cf. supra, p. 168. Museum, 2. Il y a en plus, <*>*>û ou « Irénée » B. DE et ils et la par HÉRÉSIES nient et hallucinations a passé LES Eutychès Marie, Vierge Dieu TOUTES le que une Xénaias Dieu ait de mystère illusion comme Vierge Mar Verbe le regardent (comme) PAR par un pris son Ils canal corps incorporation (çavrasia). un (Acsénaïa). sans disent rien que ô prendre Marie. du corps et ciel Bardesane et Apollinaire intelligence et qu'il le que l'incarnation du Verbe Verbe l'incarnation s'est n'a de eu pas Dieu fait le descendre lieu de un Marie. Verbe comme' sans 10 (humaine). n'a Diodore, Barsauma liomme que disent regardait Eunomius et (xvii-xviii). -J^o/o OtiaJL~OJL~J~C~ JjlSlj DE de Paris, Valentin *P\'t-.H2 foi.7S! v; Marcion la looi Jot~) EXPLICATION Manès, Philoxèxe ~a.9 )jo\ v^ aKjy) Iv^^J* 1. Ms. syriaque e ms. du British ix»d\| r, )^»9O9o|lo ^°?îi/? <*° Hébraeus ^4^> JKS^o i t otlo ~OO~~C~JO~ pô/ oiloivit^oco Jo^ "SYr.112 )KXio? 1'0l. ~278r°. BAR nl~~&~r~ Jk^àoj .)K^oKjxj> p d'après CHRISTOLOGIQUES, qui 1. B ajoute disait pas pris que fut Nisibe) justifié « Alexandre, Verbe mais l'âme, Théodore, (de le il Théodoret, disent par André, avait dit pris que la Nestorius, que le ses bonnes Ibas, Photius de Christ œuvres; Marie divinité Irénée, était un Dieu seulement tient lieu l'aima (de Tyr), Cyr (1»*°), Jean corps d'âme. Euthérius simple le (de être et et Acace Thyane) humain habita ». un en lui 15 17. [139] XÉXAIAS. SUR LES HÉRÉSIES. 240 ,^1 <JSDO->$j jLou^> (t^i, /JUk^iOJjQJSlXJoi^vj .J^OOJLO ^VtO^O .JjLJLD ~)J j~a~ }..&9 pQ~~ ~6~ j– ~)ot~ )~ ooi JJ~) ~Df) <Yt ~JJJ ,a.JC:C ~t-=-- 10 tG~~ O ~o Jio~ )~.0~~ hOt! ^>> ~~00 .~Jc~~ OI-L~ rd~nr~ nf~jL.M J.J~ ~Otok..l J~~ r~<h- • ^v J-o; ~QJ~~o ~~J c'ce~)i<~J~~i; 1.BajouteI^P» (1/ |^f »^ V»**«.so. 2.ILoov^* ooij»£Sv» ^^0/^»a A. et, en lui, il sauvales hommes.Ils disent que celui-ci mourut et que celui qui demeuraiten lui le ressuscita,et ils le divisenten deuxfils et en deuxnatureset en deuxhypostases,(rune) de Dieu créateuret l'autre de l'hommecrééet formé. 3 Arius, de soncôté, dit quele Fils de Dieuest unecréature. Paulde Samosate dit que le Christest un simple homme,commel'un desprophèteset desjustes. Ensuitel'addition qui a été faite à Ghalcédoinedit une quaternitéet introduit deuxChrists aprèsl'union. 10 LesJuifs disentquece Christ qui estvenuet queles chrétiensadorent est un hommementeuret trompeur,car lorsqu'ilesthomme il sefait Dieu auChrist véritable,dontils disentparfoisqu'il viendra]ils onten vue [quant l'Antéchrist,le'Christmenteur. Notresainteéglise, mère de nous tous, confesseune naturedu Père 15et du Fils et du Saint-Esprit;nous croyonsque l'une des hypostases de cette essence,du milieu de la Trinité, est descendue et s'estincarnéedu et de la Marieet a d'elleun Saint-Esprit Vierge qu'elle pris corps,sansque l'incarnationcausâtune augmentationdes hypostases,car la Trinité est 1-11; l'onttoujours nié. -2.Jean, x. 33. 250 Il. ~oJ~~JL ~0 ~a~o )M\ TEXTES MONOPHYSITES. )QjLL~~ )~ ~0 j ) JioJ~~J. [140] OtJ~; tJLoJ~~JL lo .i~ r )!t~ 0010 1 jKjkOAd 2ou*o (laie )ù^7j>o jU/o w»JJo*«Kjk{o ^cloo V-a^A/o oN^Jo ~t.0 ~A. JJ~J~ 4~! ,s: r..l ))! ~t~O.~OtO- 3~~ .otQ.;)1t .JJ~X-~co4. I1J.t! ~l.o tL<o~ 5 ~t~\ ~o 5 ~o ~o «>^v>/ 6^aa273T\ )^>9O Joi^s ,y.aciS\ je^^> )t,no nfâonfini^Kf (i^o JoC^ yi^ro )^>{ .^u;aâe K^o )Lla9 ^àe )L«o9o ,{bud v^ l\° K^o jULj ^e )^O9O ^K-/ )MM yOi^ ^K^DO! OJOI.o/o |aat 0^9 rcTi>cu>x.cD )uo& iàedjLO )^i )oi3s •U^a J-=>/<»|o^s )K^i K^o Joâs lî-»> ->-M .jbA^flD JJo .) VK>1 n*» JLjo'IKâe; JioK)j0|^ )^oÇ^o ^oio-ajlo ^>fl tt >^Aâ )-»{ »V"iV^ |K^1 10 JI9 )Laa )juâ )LJL«{ *>9 Jv>ffîlO JK^^Kd )-L^Û 1.B om.l-'W.'wv û-a. 2. 12^-»^,o B. 3. M-3j3oB. 4. B om. w^*j iJU3j»o- 5.B aj. 6.Autretextedans Assémani,B. O., II, 33-34. \ib*l©^•»as demeurée Trinité comme elle l'était, même après que l'un de la Trinité, Dieu le Verbe, s'est incarné et il est né en vérité et il est apparu chez les peuples dans le monde; et il a mangé et il a bu, et il s'est fatigué, et il s'est reposé, et il a goûté la mort, et il a souffert en vérité, et il a été crucifié, et il a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour, comme 5 il est écrit, par la volonté de son Père et par sa volonté et par la volonté du Saint-Esprit, et il s'est assis à la droite de son Père, et il viendra pour juger les vivants et les morts. A lui la gloire, et à son Père et au SaintEsprit, dans les siècles des siècles. Amen. Foi de Mar Acsénaïa, évêque de Mabboug. Nous confessons trois hypo- 10 stases divines, un Dieu. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu et cela ne fait pas trois dieux. Le Père est nature et le Fils (est) fils de nature (consubstantiel) et le Saint-Esprit (est) de la nature, et il n'y a pas trois natures. Le Père est essence et le Fils (est) fils de l'essence, le Saint-Esprit (est) de l'essence, et il n'y a pas trois essences; nature égale qui 15 n'est pas divisée; essence qui est confessée dans les hypostases et qui n'est [L'a] 17. JJ yt. ~0~JB~,w JV-s\»l/ XÉNAIAS. SUR LES HÉRÉSIES. 251 > jj-DOtO )~)L-SL-~0 ~OO~~Î~~ ~~JL~JL~CL~Ot~O ~JL.OO~ fol. fcSyr.278 112 v°. (-tau/o .jK!Vl ^oi^oKjejio (sw^i yoo^-A-»/ *o )-^l>/o .«, » t *ya jjLa~~O '.OtJL~O sft XJJ 0)~0~)JLNL.~O~0 s~jCC~~ .o)J~o JJJ~~ )J~i Jio~)-~~o~ j ? ~o .~ooJ~o~o~o :> JJ;0 ~-XJ~ ~~OJLJ; OU~ )J.CUL~C~Ot fJ~O )JLcUL~Q~Ot-S ~.Ot~C~~O ~0t ) .tv> jJI pas scindée; une nature en trois hypostases qui sont égales et d'accord enl tout. Voilà notre Dieu, c'est lui que nous adorons et c'est en lui que nous5 croyons. Comment sont-ils trois sans être séparés l'un de l'autre ? comment lors- Syr. 112 f` 278 v°. 5 qu'ils sont ensemble sont-ils dits trois ? comment le- Fils est-il né sans avoirr fol. été détaché de son Père? comment le Père l'a-t-il engendré sans qu'il soitt sorti en dehors de lui? comment, lorsqu'ils sont depuis l'éternité et depuiss toujours en essence, ne sont-ils pas dits trois êtres? Ces choses et les semblables sont reçues par la foi et, sans la foi, personne ne peut les entendre 1. M.E. A. WallisBudgea éditédes textesanaloguesdans l'ouvragedéjà cité TheDiscourses<>f A.1). /i85-5U). t. Il p. xcvià cxxxvi. Philoxene,bishopof Mabbogh, Londres, 18!)4, XVIII. Wo~ Les HÉRÉSIES )L.;&~ ~o<&A,L~&JOOIj~J~o .JAotàO) )Kvi>r>^ Joot \*o\ JLiot.mmi T\ ""01 BAR -ôt *nf ~a~a.m~ Jv^ Hébraeus*. )^>yv>t\o .JL»/ l JL*^£ yo^eu*»; Jooi ott.^ aaNl Jjoi r^ooi^jj-bo; i .j jctff»» »*V. J* \&l )jlj/l ^^Lbu Jou^S po/t vooiAo .J.jcl^o^ ^eu^ ySo .s\ïb\ Grégoire \j&Jso -U~oî y+\ )vbci^o ouào ^.po.b>; vQjo^o ^ûAj-s D'APRÈS CHRISTOLOGIQUES 1%>^>^Jbo l^voo^o 3WL^o ^ao o, ,d ^-ôK^o, 5 JlsJL^o Jj^xaj .)rt>ov>,i\ > ^to.vi «> yOJoto .yio^Oy^ao .JLaJ^J^ou^ «pu; J-oovâ)l/ Jtïa [lï.nN ^o )oi» )L<o<.,a~m~ jLcL~s~&a~ ~CLao~o)~.s n ft ? ~(~o~j~o pô/1 otxnx )-œi*o K^)-^X^o *)ju»j jLoDo^euo JK_juaj )K^ocL» y*+\r yo\ia> 10 1. Ms.syriaquede Paris,n° 210,fol.175. 2. «»o»jiao» Ms. 3. l^Uso Ms. 4. ftft.Nmt^Ms. La première [hérésie] est celle de Simon le magicien. Celui-ci, dans ses opérations magiques, apparaissait aux Juifs sous la forme du Père et aux Samaritains comme Fils et aux Gentils comme Esprit, et il niait la résurrection des morts. 2° De Ménandre. Celui-ci était disciple de Simon le magiet il disait à ceux cien, qui étaient baptisés par lui qu'ils étaient plus excel- 5 lents que les anges2. 3e De Saturnin. Celui-ci disait que sept anges ont fait le monde; c'est à eux que Dieu a dit Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance, et ce sont eux qui ont porté la loi. Il disait que le mariage vient du Méchant. Comme les démons prêtaient (leur) aide aux hommes 4e De Basilide. Celui-ci 10 mauvais, le Sauveur est venu pour aider les bons3. débuta dans l'hérésie des adorateurs du serpent qui sont nommés gnostiques et il plaçait 365 cieux selon les jours de l'année. Il disait ouvertement que la 1.PourÉpiphane(XXI,1),Irénée(I.23)et Philastre(29),ilsedonnaitaux Samaritains pourle Père et aux Juifspour leFils. 2. Sic Agapius,P. 0., VII, 505.Lesgens baptiséspar lui devaientêtre immortels,Irénée,I, 23;Michel,Chronique,I, 169. 3. Cf. Michel,Chronique,I, 174. 4. Bar Chron.syr., éd. Bedjan,p. 52.Il l'emprunteà Michel,ChroHébraeusdonnela mêmeéquivalence, nique,I, 174.La raisonen estdonnéeparAgapius,P. 0., VII, 506. 18. [143] ^u^s» ^»î» s .).. JV-^0 po/ s*^s- J^X^COJ io.cupo JV^OO^X; ^bo, ^-Vl; .) 01;110 Jk.L. immonde « pauvres» Ils croyaient JLâ/ » t .Vl.^O m\ t^ y^Oj être ^Jïoo p6{ «Oi .yoj^o; Jooi )?aio ~0tOJ>/ .JL*xS^ )joi (L^aLÀ Jooi; y.V>f V^?/ t^JJ^o sfloaJU^ULXo; q ) I t y* <x^ m ->; ^2Ûdo )ooi JoO| \^dO )joi .yo-^opo» |>JL^ 01;110 J.,J~ ~OIok..l! ,j ~O|oK-/} t~O-~ 5e Des Êbionites qui sont interprétés Humilité et pauvreté. parce (qu'ils vivent) ils disaient de Marie et qu'il avait pris origine Celui-ci disait que nous passerions mille ans sur la accomplie. Hébreux, parles au Christ, car Syr. 210 fol. 175 r. »t )jq\ Jooi Q-.OOIO J^OO*^ OlU/o Y< oooi )Kvi.n^ )?oV\ .)J~~ 253 "û^; .JK^oJLa^ .JK^o; «^ JJOOl J~l! .JL.9OA. ^ioj Jooi JoOl ~*JL£kàO y^\ Õt-~l! devait )joî .oDa^-be» .), «C |K*ô»1 Hjo?» ).iffl-at j£k*{ JJJs^oo SUR LES HÉRÉSIES. .vcdoKjl^o; Ji-so?? )oi >^ » ;> )joi JJ^» Jjoi pô/ v^° V^ô/o- >°>\no loi Joot «»>>o ^.l/; 7*° BAR HÉBRAEUS. avec 6e De Cérinthe, Joseph. Syr. 210 ffol. 175 v«. 5 terre à satisfaire les passions, vers Jérusalem, la résurrection. Il disait après et que le Christ était né de l'éducation que le monde venait des anges, et du de la conduite. 7e De Yalentin. Celui-ci progrès disait que Nôtre-Seigneur avait apporté le corps du ciel, et qu'il avait comme par un passé par la Vierge canal. 8° De Cerdon. Celui-ci enseigne d'êtres et il disait beaucoup (éternels) io (qu'ils se rassemblèrent et créèrent le monde)', et il niait la résurrection des morts. 9e De Marais. Celui-ci à l'aide de de noms, en se trompait beaucoup servant de la langue exciter l'admiration de hébraïque pour beaucoup10e De Marcion3. Celui-ci ne confessait le Christ est fils du Créateur ni pas que de Marie, et il niait la résurrection et le jugement; il place trois êtres non ir> l'un bon est caché et sa est en engendrés qui t?s1 le place haut, et celui-ci Père de Notre-Seigneur le deuxième, est Jésus-Christ; Créateur, qui (le) Juste, et sa place est au milieu le troisième est la Matière est et sa qui mauvaise, 1. Les mots entre parenthèses sont emprunté.-? à Agapius, lac. cit., 511. 2. Longs développements dans saint Irénée, I, 15-21. 3. Cf. texte, p. 108. Les textes de Michel et do Bar Hébraeus semblent être des traductions indépendantes d'un résumé d'Asapius, P. 0., Vil. 512. II. 254 TEXTES M0N0PI1YSITES. ),lao ~oo<~ cx~mt )<kt. .l.m.t.9o ~9' t-a~j; tmDo~~o I ~a3: )~ )~~ojt [144] ~o .'ft~ OÔI~xo .)o~o ^ou^V-^ t^û )c~ oiâ ~ào${ ou-J5 ^ào© .^o;jl t^ubt JK-Dû-Jl ^aoo Jtii >° l;fi V\\ J-~>àoo .scpo^V^o ^-»{ Jooi Jjui^ 001 *ô/j po/j .^aJiào K-uj J;o->\ io ^< Syr. 210 ~)l i°. fol. 17C l'O.. sJL. oC^ )vi; )j|b ) )~ .~o~o ~mj ~o ;4-j! )LiL<~ .K^ot-l/j a 1.1; J»Sî\o loaoi Jlooi 5 pô/ W V*0 'V" ~~L~ ~e .ct~ ~ULM~ t. J.l IOC?I!i-lo *T~L .1 4-JJi-AJ h ~ot JJ; J.*i2ft-*>Jooi \^b{ Jjoi .^ïou ^*>Jbe QJOI ~o~m~jL; )~e: -109 ^OloK^t t*O9? 01^9/ ^09 wo )^>.â^O 1. l^Vto*/» Ms. &~t ^eo o~&A; au!t )-^oo)Ao .3sttoi^u^o{ UlDI ~)eajt~-t\o yfi^N^o/ )JU>K^o )t-A ,aoat.b qz > JnciW »o ^o^J^. ^.a.0? ~o~ ^{ ~oo ^OtSj^tO K^d 10 J,-jo 9Jla.lJ |K^A9 )LsQ-> Nouscomplétons,d'aprèsEusèbe,Hist. eccl., IV, xxix 2. uani.fri.'Nnf.Ms. ,CUOt!~c~aM<s est dans la profondeur. Lorsque le Créateur voulut vaincre le mal, il pli place prit la matière et créa l'univers; de ce qui est pur il fit le soleil, les (quatre) pr éléments et le Paradis; il prit de la boue du Paradis et il créa Adam, et il lui él< infusa une âme (tirée) de sa propre nature à l'aide du limon', il fit le Séol et in: le Tartare. Il injuriait le Créateur, parce qu'il disait qu'il était mauvais lui 5 aussi comme la matière; de même pour les prophètes. Pour l'Évangile, il n'adau m< met que Luc, et il dit que le Nouveau Testament a été donné par le Bon, et l'Ancien par le Juste, à qui il donne le nom de Créateur. Notre-Seigneur l'i wo JJésus-Christ, fils du Bon, descendit.pour délivrer ceux qui croient en lui de Syr. 210 fol. 176 r.. la la sujétion au Créateur, et il sembla un homme, bien qu'il n'eût rien pris 10 lie Celle des Encratites par un de l'homme, et il souffrit sans souffrir. dE i homme nommé Tatien qui était de Mésopotamie. Il prônait des mondes invisibles (à la manière de ceux de chez) Valentin, et il appela le mariage (légitime) un adultère. Et il composa un évangile qui est nommé Diatessaron, c'est-à-dire des (évangiles) mélangés, parce qu'il supprima les généa- 15 et il logies et tout ce qui montrait que le Christ est de la race de David 2, 1. SicMichel,texte,p. 108.Il ne fautdoncpas corrigerlûao*en |ûaa»~,car cettedernièreleçon, Bar Hébraeus,Chrono eccles.,I, 44,a chanced'êtreune correctionpostérieure. 2. SicThéodoret, Contrahaeret.,I, 20. 18. [145] ouaj .j^s-oy.0» Jjoââ^ .^ooi )ooi fâuâ* pot yOiioKjLio t ~o~o )'ra SUR LES HÉRÉSIES. BAR HÉBRAEUS. JKjLaj; t ~~o.a~o «d* .vfiDa^uaào; ^Aot .)«. JK^JLo ~JJ~jL~o .quûûa ) vt'Stxo ~Q~~e~ ~o to c~o .1; oooi l^tsjif t Jo~~ )Ljooi JL*~o .pof ^Aoi ~otoJ~~ ool >°ii\ Jju r.o o£x ~ook> ~o)~jL.~o~~ Jbîoï JjlXs ^»oo .)-~o>o )bJL~ *)^»y JiJ> )°°* ,«^Nv» )KM Jljoi j.aAI )»qj J– .Ki/ t Y~ ~o; j~o~o MI :Jt. «^* Vj-;V^Î JL^eo J;o«xjo ~JL~SJ~ )4-c*j J~&oJ~aB~ ~n.~c~),~ »Nti\ JI-.o<ïv,9> Jbattâàoo >vooii °>i QlX^Iû vooat-»)-^vo-ioi ^»9 )lt– 5 )ao;/o 255 i)L~e) oo~ 4&a% cb>. ool )9Oi£0 pô/°«l^0?^ iHrKioo Jjtâjo-sou] )..>.N mJàad{« jbjbe» [Jtiy^N 1. «jo^o Ms. 12e: De aussi changea Paraclet et l'Apôtre. il avait pour femmes nom de prophétesses. Il donna à Tymion, villes il d'Asie' 5 A la fin ils se tuèrent de leurs et qu'il êtres rent les io y a trois (éternels)2 les êtres prophètes qui meurt, encore que grandes le feu, mais les l'âme anges -Priseille 366 et lumineuse donnèrent et se faisait passer pour le mondes non Maximille la l'Intellect, la lumière l'eau, Il le qui prenaient le nom de Jérusalem à la ville de Pepouza encore des immondes. enseignait mystères mains. 13e De Bardesane. Il dit propres natures et (éternels) est l'archange Montan. Force et le vent. 3; Dieu, et celui et Marie la qui a pris l'âme à l'homme, C'est et l'Esprit, de ceux-ci parla avec enfanté forme pas de et les étoiles qui n'a la et quatre vin- que et Moyse le corps chair4. les Il dit membres, 1. Sic Eusèbe, Hist. eccl.,Y, XVIII, cité par P. de Labriolle, Les sources de l'Histoire du Montanisme, 2. Nous traduisons U*»l par « être éternel » comme l'a fait saint Éphrem, mais Paris, 1913, p. 78. ce mot, chez Bardesane, signifiait seulement « être créé »; voir Dialogue des lois des pays, dans Patr. syr., t. II, 547U « un t*6* qui ne diffère aucunement d'un autre n'a pas encore été créé jusque maintenant »; 54824« les U&*t sont soumis à la puissance de leur Créateur » etc. Bardesane semble avoir voulu incorporer au Christianisme une philosophie (alexandrine?) et un système du monde. Le Dialogue des lois des pays montre qu'il l'a fait avec une telle maîtrise que nous avons, aujourd'hui encore, peu de choses à y changer. Mais ses idées, et surtout ses poésies, ont été livrées aux ignoelles n'ont plus été qu'une rants, amis et ennemis, et elles sont devenues presque méconnaissables; variété du dualisme que de nombreux hérétiques devaient porter par toute l'Asie. Il n'en reste pas moins le prédécesseur de ceux qui devaient, après bien des résistances aussi, incorporer au Christianisme la philosophie d'Aristote et le système du monde de Ptolémée. 3. Agapius, P. 0., VII, 520 et Michel, I, 184, portent 360. Ce dernier nombre est celui des degrés de la circonférence, mais il faut noter cependant que, dans les formules magiques, on chasse les démons « des trois cent soixante-six membres » de celui qui porte les amulettes, cf. II. Gollancz, A Selection o~' (;harms, dans Actes du onzième congrès (1897) des orientalistes, quatrième section, Paris, 1898, p. 91 et 94. Le nombre 366 4. Michel, Chro(nombre des jours de l'année bissextile) peut donc avoir aussi son importance. nique, II, 184, doit être corrigé d'après le présent texte. PATR. OR. T. XIII. F. ï. 17 25G i J) "S\r.2!oj fo). '17G Yc'. 1 Il. TEXTES M0N0P11YSITES. U*l <&l J-JL.X* JtVlll1, V*U-1 [1^>] ^> ++, w^>j J,– |– V- JJ)^> ÔI9O1QJ ~~t )~~o i-9~o~00 ) 1 1.s-~ J, )~~ ~a~, Jij~o<m<i~\ (kxjLdO ) .» » i V>t-^wi/ ^9 JAoUlJ»? P°/° «V*^J .oJ^iJ -j SCOCU»/» –J,-o .t~ 1 AJL~o, l.~oo~0 J~J~eu~M o~ )~.a. JJLojiado .)1q.iq>)9 JjL~e~ ~1~! t~\ J^J^oi .mftNoi; ~J~ot .1'A'Õt! JJ~O.);CL~O Ot~ ;.9:~0 ~& ~OM~~ pot w sm.t~o~ )°°i V&3 JtV^; |)^v>,n^o JKb^OLd )ooi ~o ~oJL)J~~L~o ~1, 1. j Ji~o )~ .oooi ^*roaio ), i m\o w^i «ca* ..ô1 .ca. -.0001 ~~joo~o ~i~.m.o Ot~Q..9LS ,Ab; S%*2M*o )oi^j 00)~ )~ Jk~; .TU 5 )oot <)-~o oooi ^.<?>jCo ooot 0001 ~~of 10 oiA ^^ÔA9 oôt )LaKâ ^ocxA CU JLjSv»» )-SKjl^ yâjô^ jJLadQjt K-^9 )ooi \*ôl )joi .vm^-a)Li9 ^« 1 Jjot^o .oVl)-o ^t-ûKioj \QJCH? J-»9 %.f-ol/o JK-jo^cCx^o $^> ^s ^9 \*s \X ,j\w [invtt 1. llXttA^ÔU MS. et il dit que, de même que la lune dépouille sa lumière et entre chaque mois "i-ivr.210 ) unefois près du Soleil, ainsi la mère de la vie, elle aussi, dépouille son vêtefu!.17<;v". ment et entre près du Père de la vie chaque mois une fois et elle a rapport avec lui et elle enfante sept fois, et il dit que le Christ est né à l'heure de Jupiter (Bil) et qu'il a été crucifié à l'heure de Mars (Ares) et qu'il est ressuscité s encore à l'heure de Jupiter (Bit). Il nie la résurrection et il nomme le mariage 14e D'Origène. On dit de lui qu'il n'avait pas une foi saine une purification. au sujet de la Trinité et qu'il niait la résurrection des corps; mais il abondait dans la parole de l'enseignement, et il fit beaucoup de commentaires de l'Ancien et du Nouveau Testament, au point que beaucoup de docteurs des 10 de ses églises, jusqu'au temps de Mar Jean, s'enrichissaient et profitaient 15e Celle des écrits, c'est-à-dire recueillaient la rose et brûlaient les épines. Ekésaïtes. Ils disaient qu'il n'y a pas de péché pour celui qui apostasie de bouche s'il confesse de cœur, et ils ont un livre tel que celui qui l'entend 15 reçoit le pardon de ses péchés. Ils anathématisent les livres des apôtres1. 16e De Novatus. Il disait qu'il n'y a pas de rémission pour ceux qui pèchent Cathares. après le baptême, et il fut nommé chef de ceux qui sont appelés ta il dit (c Montre-moi Lorsque saint Grégoire le théologien le réprimande, 1. Eusébe.Ilist. ceci, VI,xxxviu: Agapius,P. 0., VII, 526;Michel,II, 193. ^>ftV>o uA Ja-£ yg^s>; JJ~UL~&JJ~s~o t¥ .J~J~! ~I 8& 5 jLKj^eo J^9 • SUR LES HÉRÉSIES. BAR HÉBRAEUS. 18. [147] .pè/ sroQ-^AoJl oot .9h ~&)j 1- -1 J~ < $ Jbjào \eo~oo; «âSso ^q» J.aot .,Ja.L£) oot~ot .j.a. *4&» ~o ~\ot\o ) v> 10 }.i.Io .J.cu. ooi Jlmv> 0)~ ot J,tVtfi\ ~L~ JJ9 001 ^o JLa^v-=>Jjoi .)L^[x]^clji )^9{ )ooi9 r*>\ .|^«Ni-> JIoô; <~00 ~oJkiL~ )~~0~~ ooojl "^o. (-.Ki*/ ^Vlo Jt.fQ JL«O9O ) > q^old .Kjl^vKa/ p Jlooi^e^ «U O~Jt~( ~0~0 Joon yjpopeo *Syr.210 loi.177 r. foi. )Uoi .jL.9po vtto^âo*; • )ooi v- )j~ )CLO; OÔl s J-61. Jooi «ftS»v> J-»>o-» y* ILjoi .^dq-w^)j»j Jooi pô/ mpo^o^V^ ) t M o sixiiio JI! )j~ ~~)i 257 ).t~ )~0 yj^^A» ^3oi ^n>*>9 c*S. »tv> ojjlSj oiàeLJt JLjoi wui)Làe9»V\ .Jla^jj^v ^010 .jlooio JoCSs £oo)â jooi pô/ [ 3j»ftO00 OOd ^«â99O JpK-dO JLXâOO)9QJO lli-± Jt.»^o J»f& X^l >f>o\ Qj>l.fr> ta rigidité; mais je crains maintenant que, couvert (toipureté et j'accepterai aucune guérison1. » Le saint disait cela parce 71 même) d'ulcères, tu n'apportes que le bruit courait que Novatus avait apostasie durant la persécution excitée 17e De NéposS iSyr. 10 par Dèce *en l'an 561 des Grecs (250) contre les chrétiens. foi.l'j7 tfol. 5 (Yôpâtôs) l'égyptien. Il enseignait comme les Juifs. Il disait que les saints 3 auraient à boire et à manger durant mille ans sur la terre2. 18e DeSabellius. Il disait qu'il n'y a qu'une seule personne (Qnoumâ) dans la sainte Trinité la même personne adonné la loi dans l'Ancien Testament en tant que Père, s'est incarnée dans le Nouveau en tant que Fils, et a parlé par les apôtres en tant 10 qu'Esprit-Saint. i9° De Paul de Samosate. Il disait que le Christ est un simple homme et qu'il fut jugé digne de la grâce divine il le faisait commencer à Marie. De belles femmes lui étaient attachées et chantaient (des louan20e De ges) en son nom. Il ne semblait pas condamner la fornication. Mani3. Il se donna les noms de Messie et de Saint-Esprit. Il disait deux êtres 15 (éternels), (l'un) bon et (l'autre) mauvais, à savoir Dieu et la Matière. Lorsque 1. Or.XXII, P. G., t. XXXV,1144. 2. Eusèbe,Hist. eccl.,VII, xxiv; Michel,Chronique,H, 195. 3. Sur Manèset le manichéisme,voir la bibliographie citée par MM.Ed. Chavanneset P. Pelliot, journal asiatique, X#série, tome XVIII (1911),p. 505à 507et XI* série,t. I (1913)p. 99. Voir aussi dans la Revuede l'Orient chrétien,t. XVIII (1913),p, 225-240.Documeutstrouvés en Asie centrale Un formulairede confessionmazdéen(oumanichéen?),par F. Nau,et ibid., p. 9-15. II. 258 JJ; ~3 4.¿ M0X0PHYS1TES. TEXTES Jot~ JtOtQJ; J j ).QA ~) [148]i ~.a~, ~x, ) h! ^ji.\ O <^7ÛJkO.^àol yQj/ 'y-tel JiOiaJLâO (ÎS^L^O yOOtlo *>ft »» yO^pOJ _oco .J^aSJ» la^o^ l'y-cûjll atsSSs t*ot JJoot» ôflaS. J^ao Jîqj ^o )Q .0 ,01 ~Î Svr. 210J fol. 177 v°.nj^vjaào 1> ^s^/ J) 1 v~.l, t ~iJ, ^bo )oi^ )iofoj )KilSj oi^O; j-io^ J^oiqjj ~o jL~o~o Jl.Q.ffl ^àO 5 pô/ )^^ JUJJ y> n°>mV)o .Jiooi-5 ya± )»q_l^ JJooi^ )ow^s oî^ ^a\tv> wOIOk.lt ~6~l )t~ .0~ JJO~~O .N^S-.)o't_iJ w^OOOOOI9pô| jJoOO JL^Jk oi\n\o )tii.iS> JJ^ï°>i\ y« ^'rrn» .yOouK^ )^ol^ ~o )o~ 2-otQ..e; )»VH\ )9OM2ûAo^J tK£^£l}9 j~7~ ^»h»oio JKjun^ yc^i .,r,y ol,~ .~s~.a )ia^6 )' ^il» )»qijv> JicocL^-ûoJJo ^o JKJLsj;JLuojio.^b JJ^oo; 10 loâO(.yOOi^. J)^O^JJ/t -V-^Ô/ l )t^° JJl2UJ^î Vf^^O J^=»HO|.i.V)Ao N t~o~ V `_ ~:r~o ~1~ «nf& >\ )joi.vmcuij;sm^flD90f Ms. 1.wTsolJ Ms. 2.««aJJ^a»» ,i.,i0 j! t-~oj' t ). m~.i~~ Kw|o.K^ vOouS» .^Ju J^xo^Vl 1la Matière eut été troublée, ses fils s'élevèrent les uns contre les autres, (ce ssont) les démons, le feu, l'eau et les idoles. Ils poursuivaient et ils étaient autres jusqu'à ce qu'ils arrivèrent au ciel, endroit ïpoursuivis les uns par les cde la Lumière, Dieu bon, craignant qu'ils ne mélangeassent leur obscurité 5 savec le Bien et la Lumière, les enchaîna là, et il prit une parcelle du feu et il 1la jeta vers la Matière, comme on lance un harpon, et elle l'absorba et celle lui fut attachée. A cause de cela, Dieu fut contraint de créer le monde. 1Il disait qu'Adam, et Eve provenaient de Séqla, le prince de la Matière, (et de Nébrôel. Il disait que le soleil et la lune sont des navires qui prennent 1les âmes des hommes et tout le Bien qui est mélangé dans la Matière 10 de la Lumière, jusqu'à ce que toute la Syr. 210o et qui vont les vider à l'endroit fol. 177 v". Lumière i soit purifiée du mélange avec le Mal; alors Dieu livrera la Matière 4au feu avec les âmes qui n'ont pas cru en Mâni. Il dit que le mariage vient du des morts; il confesse que les âmes changent JMalin, et il nie la résurrection de corps il dit que les éléments sont animés ainsi que les semences et les 15 plantes. Il dit que Notre-Seigneur n'avait ni âme ni corps, mais il dit que c'est en apparence qu'il fut vu, qu'il souffrit et qu'il fit toute chose. Il dit qu'il y 21e Hérésie d'Arius. Du Fils avait 25 dieux et qu'ils avaient douze femmes 1.Cf.Agapius.P. 0., VII,531-535; Michel,Chronique, I, 199.La plupart de ces spéculationsn'é- 18. [149] SUR LES HÉRÉSIES. BAR HÉBRAEUS. 259 J*-t*)°^? >>t*> JK^> Jv^jj)o+o **> r*ôl° <à» ^oèo^|b/ Jouas. ); );<i~ )~(:)Li~ <~\<L~.)Otf» t~o~oJ~ tacoa. ,©? Jj£~/ JIojliv^^o? ~oi;o .Jfcà^o Jboo? K-à^o JIooÎSk s J|K> la** la** -Jljl*^> J~©£> *ô{ JjlSu JJ? Jv^? JoSs ^W* .P?/o JK^ic^o JjL-a*iJU JuaV*K-àe Jlo-k-M; t-ma^ w^j» &l .Jaaj JM^ v; .U?ofi?)u-o^ Iv^ JbJJ |K-aA*l:Uî>oi^Ss )Ka-^> J-ôoiJ^aaaa^o ^x? )1 -ypa-JÛkf )loX^9^oo ^Vnii; v~po{ .t~AO;; fc^î/o io JJl*^» ~1!o J~!O ^xjJ. J-JLao v-h^ JLx^>9 Jj<* -tâdij Jbo/o JJL-; 1*1 ^èi^^a *sBs )4~ ^^uaax^ vooi^o J.>Jbo ~o ~:o ~JbÕ! 001 h~ ~1cu. QaiA»ncD ^o^? .J~ J; Jlaaiô-^âo )<~o Ji~0 ~to .J~ JjcLX^ Syr. 210 178 r. ""0;0;0fol. » 001 fe OO| JâQJ>i v^OiO^^ Jlo yOOJSâJX^Ot^ k~~Jl° OOI )^-V^ }.m n»V)»O.)– -^iOj r» de Dieu il faisait une créature, et il disait que Dieu le Père, avant de créer k toutes les créatures, créa le Fils, et par lui, créa tout. En conséquence, il ne confesse pas que le Fils est consubstantiel au Père, ni, non plus, le Saintl'incarnation avec d'autres subtilités et ill Esprit. Il troubla encore le Verbe de 5 dit Dieu le Verbe a pris un corps sans âme et la divinité a tenu la place de adressée à la Trinité l'âme 11 corrompit encore l'ordonnance de l'hymne qui est dans la sainte Église, en l'enseignant ainsi Gloire au Père par le Fils en le1 selon que NotreSaint-Esprit. Quant à l'invocation qui a lieu sur le baptême un mensonge impie1. Seigneur l'a enseigné, il n'osa pas la changer par 10 La vingt-deuxième hérésie est celle de Audi fOudî) Vimpur. Il a fait quatre-vingtde la vie et la Mère» quatorze Révélations et Actes et il y a enseigné le Père de la vie, et des enfants nombreux, et des esprits nombreux, et des dieuxf. Syr. 210 nombreux, et que l'un des anges est le créateur des anges, et que Dieu est t f4 fol.*178 r. ses soumis au destin, et aussi qu'il se dissout et cesse à la fin avec compaest une le et le Christ Christ, 15 gnons, et que Dieu est celui qui a crucifié que créature, et qu'il est descendu dans tous les firmaments, et que leurs habitants ne l'ont pas connu, et que le corps de Notre-Seigneur était céleste, et qu'il fut blessé par la lance et ne fut pas blessé, et qu'il fut pendu sur le bois et qu'il taient pas particulièresà Manès,maisfaisaientpartie des-théoriesdualisteséclosesà Alexandrieet remaniéesà Édesse. 1.Litt. « pourle mensonge d'impiété». J 4 200 lï. JJo )J~Dc~~ ~l.ll!o ~O| J^t^W JftocuwA ^O| JkjUuSjO TEXTES MONOP1IYS1TES. ~!O JK^ 001 t. OI~!O ~OO| |-Ki*/ .,00f,.e,~ ^-bOjO ,gMi| .ooi JLiucâ ^io vV^ΰ 'l'0-^5 JJ-àokMjO J^OOJ OOt JJLiCL^O .(Ll.^ K^»o "150] W^© JKJlSlJ jlo )* Q-aL^J^ûo/jo Jiri^ f O^5 ^0,O Joi^ JoÊ^ *âojVâus ILjVqjjo .J)oJ^» » «n^oV mJL^s; )o » po/?o .»oôi Oolo .jL^SU «.XiO yol^J JJ^> ^JLiO ^J^S; «Ai yOâloKiLl yoijLl Jj 2 l 1 i ^Kjt/o ^6 )LjLO ^>»^t^ )V-^ U<* .s£DO^JO^Û^09 infèvlèlO ) • *i i o po/ 1. »jf» bis in Ms. .oiK^^io ^-Jo ^J ^IXOLXTt Jlo Jjl-^jo QCLà-to'Hcn I– ov\ V^ô/ J^> 2. an*».1jMs. n'y fut pas pendu, et que les créatures ont procédé des Éons, et que le mal est mêlé à la nature, et que les anges se sont souillés dans l'adultère, et que notre corps provient du Méchant, et qu'il n'y a pas de résurrection, et que les âmes vont déjà au jugement, et que le mariage est impur; il plaçait trois cent soixante firmaments, et (enseignait) que les Séraphins étaient en place de 5 et dit à Eve « de moi Dieu, avant que les Dominateurs Conçois que Dieu ne viennent avoir commerce avec. toi », et encore « Conçois de moi avant que les Créateurs d'Adam ne viennent près de toi ( » Hcrésie 23e. De Macédonius 11 disait que le Fils est consubstantiel au Père; le il ne le définissait Saint pour Saint-Esprit, pas. Grégoire de Nazianze a dit: i« 1. Philoxènen'a pas mentionneAudi parmi les héirtiques, car, en un autre endroit (Lettre aux moines de l'Orient, citée par M*rRahmani,Sludia syriaca, Mont Liban, 190'J.p. xu). il leur donne un brevet d'orthodoxie(à la suite de saint Épiphane).Cela montre avec quelle défiance il faut accueillir les rumeurs consignéespar écrit chez des auteurs qui peuvent être scrupuleux,crédules, intéressésou trompés.Les auteurs postérieursles transcriventde confianceet parfois tes eitibellisseiit encore.Voicile texte de Philoxène ^l ^ûjXD |po)too;|;O)j ou-X> _oi»o/;u»o't^\o;v<xa~.jj»/ |ooiwO|Ofiw(i |LoK<N~ ^jos. ^o voovk~»VOJ©|!-••&>> ^oo |t^>> v.\n:»ooû^'Aûit^^rs >&lv^jaioo [âoÂsuSl^to.; |oo(j^of;>^oo .\l^.,*ïj>^co. |ooiPj^o|lo ooi 0001 PI )t~eLs p!~a~ IL~OI! 4 .)).~ ~o;"cuo J,J.I ~t= 001~9f.a.. J~ I!OI « Les Audiensproviennentde 'Oudi, qui était archidiacredu clergé d'Édesse; il s'écarta aussi de la voiedroite et il ne priait pas avecles fils de l'égliseparce qu'il disait que les évêquesétaient riches et que les clercsprêtaient et empruntaientà usure. Pour ce motif il fit aussi un schismeet il s'éloigna de l'église. Bien qu'ils aient la réputation de ne pas avoir péché contre la formulede la foi, du moins ils recevaientdes écrits apocalyptiques.), En somme,la philosophiedualiste d'Alexandrieavait été introduite à Édesse dès le secondsiècle et avait rayonné de là sur toute l'Asie. La tradition catholiquel'a repoussée.mais elle est restéela trame sur laquelle ont travaillé toutes leshérésies chrétienneset mêmele mazdéisme. .t J~ )LA:< )Oro .~il£Kj 5 Jlf .Jooi oml^; ^io ^d ^jlj* Jl? ^eo| )^4? JK^&w jLaxaJ Jou^JJ 0010 iLsieS pq>2*> |Jv-*J ^> K- oi^ odaio .J-o£s :)aaL- ^.j ) *j sâ-ttJ9O ~o( JI! au qui innova les baptisait, la jusqu'à n'étaient ne lui affirme disant est ta Dieu végétative ligence la que que très mais échappait connaissait Il pures. de le Père est grande Verbe et animale et que Dieu la que aussi non tint est le Fils la place l'eau seulement qu'aucune d'un seul est plus et grand une prit rationnelle. de 25e et l'intelligence. Il dit il âme, qu'il En le il Pour qu'il depuis la tête si elles choses divines divine, et des que ne Il en degrés le Saint-Esprit mais un 8yr. 210 fol. liS fol 178 V". v°. qu'il D'Apollinaire. plaça et créa seulement des nature la ne créatures; comme corps) partie même qui la Trinité. Jésus lui-même3. s'incarna l'âme de parties connaissait Trinité grand, Le mais se mort (du Dieu les de dis-tu et que toutes Jll Que étranger Il disait dans tout, disent Dieu l'invocation la autres encore dire il comme nature les connaissait qu'il de mouillés laissaient osait » dans nom wÔI (nous) avant v*6i .V-K-»; .J~ D'Eunomius. fils au étaient ils poitrine pas a trois «otoK-/ ^^o )Lo5 un amènes-tu 24e c'est qu'ils Fils1 fit le Saint-Esprit le Fils baptisés, tandis .«.. ~< du .*V**> W^?o .ws^flD» sujet nous » utiliser pour étaient qui D'où et que encore ceux au l'Écriture2? tout, »•{ < ^A ^.Hjaax^ ^*? J~~J"wOI modérément dans avant Fils V^0^^ ^o Saint-Esprit? pas figure ^>)û» .<h^ JJ{ ^opc^D Ofluxonco Jt^XMCi V> .J~1~ pensent du sujet p6/ JfcO^io ~!).IOOI « Ceux .v««u;)LjLAaâ;? I-»; .o»j (va > Jj« tD fciyr. 210 *;oI& fol. 178 v". vnSt .o^ JlaA.AitJi-'iS 10 t©^o oooi 10 5 v*^«^ o^A .0^ o^o )U-j^ .jj^ol ^pa^; M^ cwl--po{° )O~ ^s-J^o yi±* oooi p«>)j? Jjlooio ool -o^o ^oju»j Jlaxaa^o ^ao J~ .tot-~ JJ^l; ^dù* 9ft. J~' )~~ ~a~ jL~o~ JlaA-M, J<:0 C<~n)~Q3 .\I:DQ.¿>'VQJol! J,JOI )Ot.o!JOOI~l hOi ~0< ~J! 261 SUR LES .HÉRÉSIES. BAR HÉBRAEUS. 18. [151] ce prit autre pas fut l'âme l'intel- endroit, 133. 3. Agapius, P. 0., Or. XXXI, P. G., t. XXXVI, 1. C'esl-à-dire « les Ariens mitigés ». –2. ici le Père et l'Esprit « l'Esprit est grand et le Père est très grand ». 4. Il faut intervertir VII, "574. Cf. Agapius, P. O., VII, 576; Michel, Chronique, II, 276. 262 TI. Jio-K-M .~o~ TEXTES MONOPHYSITES. ô|Sj> N^ jj.^1 oot Jt. fAs-3 ^-ào J^oojo 1 J~oi; )laJtibA>o 1?)^! J~;1~ J~ );o)~~oo l >"«*-v\ )ooi 5 Syr. 210 fol. 179 r°. 5~1'ftft~ A Ass. ou.a %COQ |â^Ll> .cumj ~6~ .J~ ^a )~J~ 1 ~o~o w^i AIT .g c~ JO,?,O .1 v*oj i-uu^oo oot ~OI )LSxd ^Ju/ jju ,a.:uo~ JLiot .jio^o/, f^pttio jLjL~o UopsMs.–2. <»û^*»Ms. –3. «w^ol 5. uaoûaw^u^v» Ms. ^'ififlLXTt .~a.Q.9i!0 o,?, (Ll-j> .ôt ~o)Lco i–o U*s ~ca ^Aoi JI!o.~ yOOiK^^U ~œJ! JoiSs oot JJ/ .sco<i~~)jao JLo~o~ J1a.J~~ JJ&sj^oo JJbjboo .J^? P?/ J-^Pa*» ooot ).lOi .J,.o.;ol ->–l/ j^oo; Jb^io .Jjooi 0I~!0 v-io/ U-^ [152 oC^ )t^l JLSI? CtoxtonGD 10 ~OJL~i~O~ JI 1 .J~O~ .ypo, ~a :> oiv^S. J~ yïo\ ^ju^> ~;a:s Ms. 211, fol. 179. u»û^=u»o/Assémani. 4. lûowaso iil attribue l'Incarnation à toute la Trinité, comme Sabellius. Il dit que le corps ( de était céleste il dit que le Fils a une nature mélangée il Notre-Seigneur (dit qu'il y aura nourriture, boisson et mariage après la résurrection il fit 1mille psaumes et dit qu'ils étaient plus beaux que ceux de David. 26e d'Eussebe, homme d'Êdesse. Il avait pour disciples des vieillards qui donnaient le 5 1nom de « révélations de l'Esprit » aux songes et aux opérations des démons. IIls disaient que ceux qui venaient près d'eux recevaient les dons de l'Esprit aau point que même s'ils dormaient avec des femmes ils ne le sentiraient pas iet que le La vingt-septième hérécorps que nous avons pris ne sert à rien'. ssie est celle d'Eutychès. Celui-ci se montra partisan de Valentin et d'Apollinaire, 10 (c'est pourquoi il dit que Dieu le Verbe ne prit rien d'humain de la Vierge Imais qu'il fut changé et qu'il devint chair; aussi il ne dit pas que le corps de nous est consubstantiel et il attribuait au Christ une nature Nôtre-Seigneur >>\T. 2101j1 mélangée et changée. La vingt-huitième hérésie est celle de Julien le phanta• 179 r°. 1. C'est une variété des Messalienscombattus par Philoxènedans sa lettre à Patricius éditée par syr., IV, 1909,et dont la version grecquefigure dans de nombreuxmanuscrits sous le nom d'Isaacde Ninive. cf. éd. Nicéphore,Leipzig,1770,lettre4, p. 540. jM*rKahmani,Studia JL^OL^^â A^pe > p» w*pô{ jotStvO .s^OloK- J~1 ) v>\ot V-ào/; |ooi 'çà\ \p°? i^n "-> JlaJV-V*3 ôj^xStO .oot *jl.o V-3 °^ .J;~ Q.~O j*\ 10 jK^^U yls&i )jo« )-^>«3s .jU'),o« Jb.¡o! 1. £>»o^Assémani. -t-»'»-* oCS.O OU^O) V>O I f> ^SO t-u^SJS )0~ ,~et la»; ^sâ Dei 2 ocujûo'Hcn ^cklmn )oC^s n; ous? J t »t vcoo)lv- ))_iL^ûû Jk~! » n T.feoo );)£ ^ot.l>aXl,.Do .W.OI-.V-Ostdo^-opoi J~!O s-cx J^jLâJL^t-û»/* ofcv-D/ JL^KOO .^2L3 .> »t •>n>~so )jl3oi t~; v^ °»V^ J-JO1 ocu.ûo'icn ^nmva 0~ t«>*i\ ) J;O(9 JmQJI ^OO oôt y>-»l .K_io|_D JjLO* J!a. pô/ K*/» s^cx iiL^o .J^»K*ï^9 ^^ot 203 11KUKSIES. ôu^o; )\a^y^\ pô{ ) > m ôt^àcut* .t«O|oK*{ ^t^O SUR LES .jL»o£Ss ) t » *>\ sâ^wJ^ Jjot^^oo 5 BAR UKBRAEUS. 18. [153] «â{ JoOM9 vflOOLS>aâ vcdoJIJV-»/; jLafto ^*t-°! ~"C'OaJ't\ I^Laoto o<. ^cllso oot o^»;; cns..a,om 2. Cf. 13.0.. IL 291 à partir siaste, celui d'Haliea niasse. Il disait que le corps de Nôtre-Seigneur, de l'union, s'était changé en la nature divine et, à cause de cela, ne nous était et il disait avait dans le que Nôtre-Seigneur pas consubstantiel, accompli monde toute l'incarnation La par apparence («pavracw) et non en vérité. 5 vingt-neuvième hérésie est celle desTrithéites. Ils disent que puisqu'il est certain que la nature appartient est Dieu, il s'ensuit que trois que à chacune des hypostases est trois natures la Trinité hypostases'. 2. Il dit qu'il La trentième hérésie en particulier et trois Dieux est celle d'Etienne et qu'elle aussi bien bar Sudaili et que les impies ne (Soudàylê) y a une fin pour les souffrances 10 seront pas toujours mais sont dans le feu et qu'ainsi suppliciés qu'ils purifiés les démons eux-mêmes trouveront miséricorde et que tout retournera à la nature de Dieu comme l'a dit Paul Pour que Dieu soit tout en tout*. Il écrivit un maître io rothée livre cette opinion et il l'appela du nom de lliérothée, pour fortifier de saint Denys du moins beaucoup pensent que le livre de saint Hiéest de lui. Éclaircissement additionnel'. II faut savoir que toutes ces sectes que 1. Celte hérésie et les deux précédentes sont des hérésies raonoplnsites. Les Orientaux s'étaient rendu compte, dès le premier concile d'Éphèsc, qu'elles devaient sortir de la formule « une nature du Verbe incarnée » mal comprise; ils pouvaient, d'ailleurs, voir déjà à l'ouvre Entaches, l'un des princi2. Écrivain syrien panthéiste du ve au vic siècle, cf. R. Duval, paux appuis de leurs adversaires. La littérature syriaque, Paris, 1907,p. 356-8. :i. I Cor., xv, 28. 'i. La suite nous donne le sentiment de Bar Ilébraeus. primat jacobite d'Orient, les luttes christologiques. 264 II. )LtâUL» )i°>\ri.o .oe1ft ~t J-àc^d ^uop TEXTES MOx\OPHYSITES. v*K-? ^XjJ .^s^LjLio JjLia\j «c*^> .v^aa ~1~ .Jc~ J;0~~eo ~CSL~ 2~ \h^Jï~\ ^oa.? JK-joi ^.5 )q\.MOA JJ? )^.OLV) yOOOiOj JjLlD io^UO ~1. v~.7.1 )~w.! [154] jLxj~a ~~o v^^ ^01 JiaJ^M ,~9LA .J~j~o ^^009 )~ Ô| j ) ~oo.o ) )J~i~a Syr. 210 so~a.IO ~o ~Ju~ t \a~~ fol. 17U v°. M .s<n-o)La)Ljo ) ~s~o ~am ~aa. jL~a~o .;o~ \*S± ^o? ^Aoiâ *9 .)L~j~~oo ,OQJ.~10 ~<i. ~l.o~ l.a~.l. H Jlo^O U+Sïtuù U JK*àtOO )L*9O/ yOOUiOO.K^jj^wf )«"iS?v> K*âo/ jLœoVo ^6 JuàeoVo JbLio^ voouK-o .Jjli^So j .ope/ )L«DO9O )Kjao )-^au./o 5 l )~ V* ~e.J~jLf~a CL as.a~ca~ Il^b^^d o~ JI j ~.1.3 ~l,a.~ ~a~ ,OQJ.0 )~90~9 .Q-3s^)-*Vo/ ^1)1 ^Aoi K^d ~r0~ 1^*wd>/ r ~t ~)~JL~e?to ~9j ~t.t Ao .)U^Vatt 10 JK^^oaxâ J^jopoo 1. «*u«l?^Ms. 2. M*^«»P Ms. n( nous avons énumérées sont des hérésies très pernicieuses, parce qu'elles corrc rompent les natures (divine et humaine), et qu'elles mêlent des doctrines les a extirpées païennes au dogme chrétien aussi Dieu P* gloire à sa grâce pour ainsi dire de fond en comble. Les autres sectes qui brillent aujourd'hui P( dîdans le monde, ne se combattent que pour les désignations de l'union, car 5 elles pensent toutes également bien au sujet de la trinité et de la conservael ti« sans changement ni mélange, des natures dont le Christ est (formé) tion, 10 xAinsi certains confessent une union en (une) nature et en (une) hypostase, ce Syr.210 fol.179v°. sont SC les Jacobites, syriens, égyptiens, couschites et nubiens; quant aux arméni niens, bien qu'en quelque chose ils penchent vers les partisans de Julien 10 (d'Halicarnasse), ils ne le font pas entièrement. D'autres disent que l'union n'est ni en (une) nature ni en (une) hypostase, mais (a lieu) en une personne (jjrosâpon) seulement. Ce sont tout particulièrement les Nestoriens. D'autres ont choisi une voie moyenne entre ces deux voies, et disent que l'union est en (une) hypostase et non en (une) nature. Ce sont les Grecs, les Romains 13 melkites syriens, les Maronites syriens, les Ibères, les Russes et les Alains. Les Romains, c'est-à-dire les Francs, se distinguent de ces autres parce qu'ils disent que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils. Les Maronites sont séparés de tous en ce qu'ils disent une volonté et une opération pour les deux natures et non deux volontés et deux opérations V 1.Assémania déjà cité, traduitet commentéce passage,BibI. Or., II. 291-2.Il y a montréun 18. [155] )1qJ^ ->\N) )I.oj, )^»O \~o )i.«.a>j o ~oe.~o ~ot-s ~~) .~Q.J~3.0 ~p. ^O v^Jl-^S .) o001 0~0 .t ..0 .0 ).,m. ~9~~oo~ JJj^oi^O .DO| ^» )~o .jLu~ les d'un certain ran qui confessaient moine et (Aboukara) natures 5 ce Grecs ou non, genre dans les connaissent aussi Maxime (le JLX^O,^ yOO^wJ de Damascène. Jean boitent leurs toujours livres qu'ils des une d'un Les deux volonté JL~ucL. ~< ,lt.J 1 <AJ~ o .t; car jambes, des ^O ^Ot^0-^ w; opération autre jusqu'au Théodoric Nestoriens, avons )LSKd J. et une et nous anciens disent volonté confesseur) ).JL~. ~o't.~o~ oj ~o~o)L< )LUL=), ^O^iO une .,ag:.a )LjL~3~00<ËC~ ~-Q-<)0)ojio .JL~OQJLJOOJL.U.LO ~COt-O~ Tous .VÛ.2ÛJJ ~O~o ~~0~ J1Q.J! ~o~o 2(>5 |JO"^O ~.L.9 ~i • .~aOQJL~Q..CO~O; ~0 yOOI^^O^ ^O ~i~O ),~Ota ~YCL~jaEU ~l! ~~i; .yOO^x-D y-~1 ^.CHO )t ~-)()_I¥\V\! 5 BARI1KHIUKUS. SUR\MS UÉ11KSIKS. on appris de deux natures ne temps de Ilar- disent qu'ils trouve beaucoup et ~S deux rien de de ceux hypostases. bel exemple de la « survivance des erreurs », car les plus grands des Maroniles ennemis doivent convenir où écrivait Bar Ilrbraeus, qu'au moment il y avait déjà un siècle que les Maronites ne les certainement aux siècles professaient plus. Quant « Dieu sait mieux ce qu'il en esl », précédents, comme le disent les Musulmans. Il est certain que nous ne trouvons pas trace de monolliélisme dans les lettres échangées après 591 entre les jacobites et les moines de Mar Maron, cf. liullelin de l'association Saint-Louis des Maronites, Paris, janvier et avril 1903. ni dans les œuvres attribuées à saint Jean Maron, cf. Revue de l'Orient t. IV; cf. f. VI. 117. Il est non moins certain chrétien, que leurs adversaires les melkites et les jacobites accusent des Maronites de monolhélismo, mais qui .sont ces Maronites? Quel est leur rapport avec la nation maronite du Liban? En quels termes défendaient-ils la doctrine monothélite? Nous n'avons que des témoignages d'auteurs très suspects, car leurs écrits fourmillent d'erreurs et ils se copient les uns les autres, Bar llébraeus nous en est un exemple. Les Maronites à croire qu'ils n'ont à déplorer peuvent donc continuer que dos défaillances individuelles, souvent matérielles et non formelles, causées par les relations de voisinage, aux siècles où tant d'Orientaux, avec ou sans eux, étaient attachés aux formules hérétiques. APPENDICE Dans tout son ouvrage', à l'occasion de chaque partie, Bar Hébraeus mentionne et réfute les hérésies opposées, mais cette mention est presque toujours très incidente, ou, tout au plus, ne vise qu'un point et un raisonnement particulier; nulle part ailleurs on ne trouve l'ampleur et l'intérêt des notices que nous venons de transcrire et de traduire. Par exemple, à la fin du chapitre v de la théologie, on trouve mentionnées sept hérésies (fol. 76V)sans aucun nom propre. Chaque paragraphe débute par « Hérésie de ceux qui disent. » Plus loin, au chapitre u du XI8 fondement, consacré au libre arbitre, au destin et à la toute-puissance divine, on trouve encore cinq hérésies 1" des philosophes péripatéticiens; 2° des physiologistes; 3° des astronomes 4° des Manichéens; 5° des Musulmans. Voici l'hérésie des astronomes qui est si l'on en juge par le dialogue des Lois des pays celle que Bardesane a d'abord partagée et qu'on a continué à lui attribuer, bien qu'il l'ait réfutée |N^.JCL»O pk3O3» ^«-W j^( )'>* pro Jl^uo* Jfcjut» (£&^oao .^s^Iœ ~iL~e~ .aJ ~o 0~1.; .{p> t^-l-H oii> ^»v^ .t~io ) (^è°° I4X^cs ) ^OOpiXVCD ^OO>«.ar>, |N«, Soni f>o ]£CLl»;{ ^>o^> làoSo 3JN~?S» 0)B~~Lae M^0 opeo$ ~JI et t).o\t~~a )Loj|-»vy> Iaso) \et-e< toi. ov-»j; |pe v^D^ioï) AU. t^M^a Pt .)to}t-~a |N^^»o \*»tt yootr^-ao ypovso ^.dàoo vvfi't .œ»;o,t Ot~& t~e?e wô) .^e ~e oj |K<l£oe e- ^tmvt .3^\âo£oo jâ Jju^s d~e pot MÙlJ £w{ OV3O .iflOàOJOV£t£0(; f> \JljlJ • ^a; o( V-» .^vilSoo oh* .|->K*M *SCL*CDiO) Jjo) )an\ wOrcuàtào ~m~~t~M ~M~Mt JLCiobjo .yO)«H»f» iPe j^o <o>e .odj l-u^A voj{ yQ-iot |LoVot£> ^»A*! "®i |»©n»; O|l,a^\aaa» c»\ 11.a.J~t 1. |l.oo?ow medullata. 3. l^-t Ms. 2. Cf. Ps. lxv, 15l-oao«*^»o (holocausta) | Cs2i3o sec.m. |û*.?9? ·w-r ^l^Njlia owoisa «xlS^iaio ^.odi |)«^rr> .ot ~0) ptlo.. ~ee ^*» primamanu;. Troisième hérésie. Des astronomes. Deux parties. Première partie Leurs argumentsde raison. Ils disent que les étoiles et les signes du zodiaque sont les gouverneurs de ce monde. C'est en eux et par eux que s'accomplissent toutes les opérations accidentelles et essentielles des êtres rationnels et irrationnels 2. C'est ainsi que nous voyons les fleuvesdéborder lorsque la lune est pleine 3, et que les moelles se complètent (dans les 1. Ms.syriaquede Paris,n°210,cf. supra, p. 58. libri VIII. «Suntautemsignainfinitaepotestatiset inflaitae 2. Cf. FirmicusMaternus,Matheseos licentiae,eo quodfata hominumsuae potestatisauctoritatedesignent»,II, 4. 3. Marées? t157] BAR et que os), sont les réglées souille des à une œufs vents -autre des le par excité son son et la mer s'arrondissent, du que exaltation arriveront à cet brûlé ou regarde mal lui arriveront. monde bien D'après effectuées sont Dans la desane cela, seconde l'avait déjà Manichéens avec la les et Bar partie fait mais non si leurs Voici de Bar le maître l'année les toutes ou les de sa naisde est d'accidents beaucoup les œuvres de la liberté, par Bar- consacré aux des arguments ce mais comme paragraphe et êtres (planètes)3, sa naissance arguments le Hébraeus de Pour de (planètes), réfute magistralement. réfutation sortie. lorsque les bonnes que Providence la saisons le maître certains par Hébraeus et sa vers mauvaises sont les que du zodiaque, et le signes d'une constellation zodiacale homme, homme; 267 les solaire tout ils astres et de Mercure rayons bien vers HÉRÉSIES. dans regarde disent-ils, les par et la fortune. le destin par soleil pour 2 et nombreux avantages ou est descendu LES circulaire de même voyons vers SUR par le mouvement à l'intérieur des entrée nous raisonnables, sance monte oiseaux mouvement est et HÉBRAEUS. Musul- mans. lio^j ^M vojJ v^ loo, vP°f |i^o -P^~ v°*v~ Jo*N ^aol ,^o p \^oo .^t ^IS^o oVM p )Nj^ |^o (^ Rat .Mo, ^d^3 Jtoïo^o ^0 |16^^ p^, J~N J~ Jo~ h^ P< JtoAi 1^ o,lo^; «o, kOoA ,OO) ~~J;OjQ.J! JI! 00;0. ~a. w0)o^/ .j^ p^ #mO)oM p |o0| ^.[ _;)^ .~Oj ~f ~)Lo~<~))i~ ,j v/o .l^i*, Mo^. Vl j^, N8| ^o ~A Syr. 210. loi. 304 v°. ~jL lQ.:)Oj00, OJlQ.J ~o ~Q.~ ^u; wdi vrJ/ oo, UO.OJO \po 1^ .0,10. 001 JoOj)O~ o( l^w, .0 ^o oo) 4 01 Pol oc" oç.o aX, .v^, pop .~Q.D )..LD 2~0 J~ o/ v/o .o w<^ lr^ .n^ )Jo)aj o<.o | ~o < |>lïiaa, M^,o JIu^o pM ~AV JoOjJ J~! puu *3 p*j |^oro H^ ,JO)OJ vr,, OO) wO)o^,j )|O)aj ,,K> ,B^, o0) jjo|aj ^jj^, |Buuo >Ji-Mî _3t^o )tQ^ oo) o .1 )(^ );^ ^Iuoo o o woV» .wo, -010B-J l-^U p pj .11^.0^ J^^m^oa, 1JO.OJvxi jo o,l^ ^jf i^n, '-i^oi^o Jjcu; -cP,o lMcpK.| t^ Jfiu^, .pj^io U~o M *^o. ,j voogu^o où». ft-J p p^ 1. Po-^v», Ms. Ui^v> \^oo .J^o^ Jo^\ jo^p ^o inrnarg. p^j .^¥t .Ift^é-. 2. U^ao poj fi-/ 0/ ~Aâ Jlo^j, Ms. –3. .v^;i, w0| IE^w^.0 >! ^/O 3|laa>,o/ )jO/ ,> di.oùo, vo;iopo p^xv, vca3j, p^î, P-iaâ o-oo) ^ipo/j Poojjs oc^ Pjos ^0^^ 0^0 .PioXibo ^o p^va, o, Coop .p*^ |Ua.»o/ Ms. |i^ o/ 4. |tVo^«o r o/ '^s^ ¥ Syr. 210, fol. 305 r°. vO<^a3 Ms. 1. Firmicus, toc. cit., IV, 19 « Geniturae dominum quem Graeci vocant. totius geniturae pos«idot summam et ab ipso stellae singulae decretairi diligentiam sortiuntur; qui si bone fucrit colloca!u< in his in quibus gaudet signis vel in vel in domiciliis quibus oxaltatur, suis, nec malivolarum nociva radiatione pulsatus nec bonivolarum slellarum omnia bona pro naturae suae praesidio desUtutus, qualilale decernit. » A la naissance d'un enfant, l'astrologue cherchait dans quel signe du zodiaque était ou le soleil ou la lune (suivant que la naissance avait lieu de jour ou de nuit). Le maître de la naissance élail celle des cinq autres planètes à laquelle on avait attribué soit ce signe du soit le suivant zodiaque Mars, par exemple, avait pour domicile le Bélier et le Scorpion; Firmicus, ibid., IV, 19 et H 2' 2. « Stellae in altitudinibus suis constilutae, maximae felicilatis decernunt insignia », ibid' II, 3 3« <j Mars et Saturnus aliqua radialione Solem vel si cuiu eo fuerinUrollocali respexerinl », iOid. III 268 II. TEXTES MONOPHYSITES. [158] poj prfv> ^à-l Ijâio ;mbv>\|o»ss. Ij^o Jl; ^ïxil K.pjâ |>«n^oie.caK^^»..Vvwn }au^ Ij^M^oio | °k° "> ««i»®»» »*«»*»*? i^3 '^a>î*>* wOiov-M> Vï*1 -;cxsa»l» \'° 1^*4v' Uj* Jè-oiS*IloS»-^9 >2.«>v^\ i^oj .Jvoo ^i/o .*>> vopov»ft>\ po, ^oxatkp oj^j ^o |as> lj.so|li yoj. ^io»-c* y»Jo^ ^p o,U>»U^ *jlj^ p^x>» ,-i*, voopo;vpoj .pu»l|^oo ^aoJaj^ fc-oo/J, Jjo o* ;vmv>\)jX>\>M Pp*-l |p« -ci,~.0).J;œ ;œ 00; ~0)\ ~.o~ tfLQ~~a.st ~t; o~.s.tB~~ yo I~é vt ~c /to~ ~t .110;cu.œ 6..J.,cuJr tj J1~ o~ 6..J.,cuJl .t~ao ~< ~Cf6..J..L.-J! J10;1- 6..h ro J1c»1-p» -« .J-N-ia^o^» IP^»; w«>^ jvmviV |oi^ v^ao{ .;>.fnvi\ Jj^o Jju^;,Xjoj .^>jiovpp> m^aa» (pop* |K*i» -OM» P ^» P |K**3 |O|S>.O .^Ll/ pJ^J O)lO»aiU»» Syr.210, O»^ ySO.|»>JCO ^r |l ySot |K« •>^«DJ^M fol. 305v". AvS^ûà%*pVla^o.|^Jfis^>I–^»»texfc |k>wototojVs ^y-"« OfBo.^Jaro È«\ »3 JovSXo |j^o p )" Pf .i>mv»\ l^io i>ù»Jjlj^j ^o, vojîo cù.»^ji^ao M>l°i^*» • l^3 î^mv>\ 1^»» wo,wo»MjWs;oM-oJPyto dt~oioam .ci, '01 t~<c~ :ot 4-! uo %7-1 3:~ot·loo~ t2~! 1".4fiu{..ptTwppaiL» 1. «â«aa^. Ms. 2. Matth., vi, 24. 3. Hab., i', 13. 4. Ms.om. M- Leurs arguPremière partie Quatrième hérésie. Des Manichéens. Deux parties. Ils disent qu'il y a deux êtres (éternels) la Lumière et les Ténèbres. ments de raison. Les bonnes actions sont faites par la lumière et les mauvaises par les Ténèbres, parce le bien et le mal, il serait que si un seul être (éternel), c'est-à-dire Dieu, pouvait faire lui-même ou bon ou mauvais, ce qui n'est pas vrai, parce que le Bon lorsqu'il fait serait un être bon qui n'est pas bon, ce qui et le mal n'est pas le bien le mal est absurde; le second point n'est pas vrai non plus parce que le mauvais, lorsqu'il serait un être mauvais qui n'est pas et le bien n'est pas le mal fait le bien évident par là, disent-ils, que les opérations dans mauvais, ce qui est absurde. Il est ce monde ne sont pas gouvernées par une Providence unique et qu'il n'est pas possible de la contradiction (ivu? bok) je veux que les libertés l'emportent sur les deux parties dire le bien et ce qui n'est pas bien. Nous avons dit que la lumière est un Deuxième partie. Solution de cet argument. hasard fortuit, comment donc pourrait-elle être accident et possède substance par un cause du corps et de ses opérations? De même le mal est une privation, comme nous l'avons montré; comment donc celui qui n'est rien pourrait-il être cause des diverses Un homme des anciens s'attaquait aux partisans des deux êtres (éternels) choses? et les condamnait et disait Lorsqu'un homme dit « J'ai péché », ou il dit vrai ou il ment. S'il dit vrai, et que la lumière soit cause de ce qu'il dit vrai, il se trouvera que ce la lumière est cause du péché qui est un mal, ce qui est absurde; et si (on dit) que a dit il se trouvera vrai, n'est pas la lumière mais les ténèbres qui sont causes de ce qu'il ce est absurde. S'il ment est un causes de la vérité bien, ténèbres seront qui qui que les et que la lumière soit cause de son mensonge, il se trouvera que la lumière est cause les du mensonge qui est un mal, ce qui est absurde. Si ce n'est pas la lumière mais être une cause les ténèbres se trouveront ténèbres qui sont causes de son mensonge, de justice, qui est un bien, à savoir qu'il dise « j'ai péché » lorsqu'il n'a pas péché, Nous dirons que cet argument, bien qu'il fortifie notre opinion ce qui est absurde. vu et qu'il renverse l'opinion adverse, ne nous plaît pas, parce qu'il est sophistique, et dire que le créateur du péché ce sont les que les Manichéens pourraient répondre ténèbres et que confesser son péché avec justice est lumière; aussi nous disons que la première réponse est la principale. Première partie. Leurs Hérésie cinquième. De certains musulmans. Deux parties. Première objection. Ils disent que ,Dieu gloire à sa grâce arguments de raison. [139] BAR IIÉBRAEUS. SUR LES HÉRÉSIES. 209 n'a jamais pu faire les œuvres que l'homme peut faire, parce que l'homme dans toutes ses actions sert ou Dieu ou le monde, c'est-à-dire ou la justice ou le péché comme Dieu n'a pas un autre Dieu à qui il puisse plaire et qu'il ne peut pas non plus de ses désirs, à ce monde méprisable et matériel; à cause plaire, par l'accomplissement de cela, il est exact, disent-ils, que Dieu ne peut pas faire les actions que l'homme fait dans sa liberté. C'est donc l'homme (par lui seul) qui fait tout ce qu'il fait, soit bien soit mal, et la Providence divine ne peut rien faire par ses mains. Et un homme, confirmant de lui-même cette objection, disait les paroles mêmes de Notre- Seigneur Un serviteur ne peut pas servir deux maîtres; en conséquence Dieu, puisqu'il n'a pas d'autre seigneur, ne peut pas faire ce que l'esclave, c'est-à-dire l'homme, fait. Deuxième objection. Ils disent que tout ce que fait l'homme, soit le bien soit le mal, il le fait par sa liberté. Si la Providence faisait aussi les choses qu'il fait, cette action, si elle provenait de la Providence, annihilerait la liberté; mais puisque nous savons de science certaine que nous avons la liberté qui fait volontairement ce qui est choisi, nous savons de science certaine que ce n'est pas la Providence qui fait quoi que ce soit par nos mains. Troisième objection. Ils disent que Dieu ne peut pas faire ce que l'homme peut faire, parce que beaucoup des actions de l'homme sont mauvaises et Dieu ne fait pas le mal, parce que celui qui fait le mal, le fait ou sans le savoir, ou parce qu'il en a besoin, à savoir pour l'apaisement des passions, et il en retire du profit; mais Dieu, dont la science n'a pas de limite, qui est accompli en tout et n'a besoin de rien, ne peut pas faire le mal, et on conclut de là qu'il ne peut pas faire tout ce que l'homme fait, mais que c'est la liberté de l'homme qui fait les actions de l'homme. L'un des nôtres, renforçant cette objection, citait le mot du prophète Habacuc qui dit Tes yeux sont trop purs pour voir le mal et tu ne peux pas regarder l'iniquité. Bar Hébraeus réfute ensuite ces trois arguments. HISTOIRE DE NESTORIUS d'après LA LETTRE A COSME et L'HYMNE DE SLIBA SUR LES DOCTEURS Conjuration contre PATR. OR. T. XIII. F. 2. DE MANSOURYA de GRECS Nestorius les migraines 13 mamscrits utilisés Pour la lettre à Cosme Vatican, Borg. Siro 82 K. VI, 4 du xix* siècle 'A Pour 1 hymne de Sliba Brit. Mus., Or. 7460, du xvne au xvme siècle (A}. Berlin, Oriental fol. 619, écrit en 1715 B Sachau 330, du xvp au xvie siècle iC). Pour la conjuration de Nestorius Paris, syr. n° 347, écrit en 1734. I LA LETTRE A COSME INTRODUCTION Cette lettre se trouve, en syriaque, dans un recueil de canons, de synodes et d'écrits canoniques nestoriens, apporté par MgrDavid (mort archevêque syrien catholique de Damas), et conservé maintenant au Vatican'. Elle a été éditée et traduite en allemand par M. Oscar Braun dans la Zeitscitrift der Deutschen Morgenïàndischen Gesellschaft, t. LIV (1900), p. 378 à 395. Nous l'avons traduite en français dans Le livre d'Hëraclide, Paris, 1910, p. 362-6. La lettre est certainement traduite du grec, d'après la facture de certaines phrases (surtout des premières) et les nombreux mots grecs qui ont été simplement transcrits dans le syriaque. Nous reproduirons ces mots grecs en note. M81"Graffin a bien voulu prendre la peine de collationner le manuscrit. M. Braun suppose qu'elle est formée de deux parties, l'une (1 à 10) serait la lettre écrite de Constantinople du vivant de Nestorius, cf. 10; l'autre (miracles de Nestorius) aurait été ajoutée après coup, car elle suppose toujours que Nestorius est mort. La première partie pourrait avoir été écrite peu après 435, la seconde partie serait postérieure à 451. La lettre a cependant une certaine unité, car c'est le moine Elle, mentionné dans le titre, qui est censé être venu d'Égypte à Constantinople pour raconter les miracles de Nestorius, cf. 12. Si l'on admet'le récit de l'auteur, Elie, arrivé à Constantinople -après la 1. BorgianoSiro 82 (K, VI, 4). Voir la descriptionde ce manuscritdans Synodicon Orientale,Paris, 1902(Noticeset extraits des mss., t. XXXVII),p 3 à 11. 274 INTRODUCTION. [164] mort de Nestorius, c est-a-dire sous le patriarche Anatoims [v+y a-fioo., aurait dû attendre la mort d'Anatolius pour vulgariser les miracles de Nestorius (cf. 12) et la présente lettre aurait été écrite après 458. Enfin la finale (15) se rapporte à toute la lettre. On peut donc supposer qu'une lettre (1 à 10 et 15), écrite en grec après 435, lorsque Nestorius était à l'Oasis (l'édit qui l'envoyait d'Antioche à Pétra est de 436), aurait été interpolée après 458. Il est remarquable que Barhadbesabba, P. O., IX, fasc. 5, ne connaît que la première partie de la lettre et le miracle déjà vulgarisé par Évagrius. Il ignore les paragraphes 11, 12 et 14. Il est donc possible que la lettre n'ait pas été complétée avant le vne siècle et que ces additions soient dues à des Orientaux, sinon Barhadbesabba, qui reproduit tous les récits favorables à Nestorius, n'aurait pas manqué de résumer les miracles de l'aveugle guéri (11-12) et du mort ressuscité (14), s'ils avaient été vulgarisés à son époque (fin du vie siècle). Nous reproduisons cette lettre comme texte de comparaison avec P. O., IX, fasc. 5. Cosme nous est connu par le catalogue d'Ébedjésus, qui attribue à Nestorius « une lettre à Cosme »\ Il s'ensuit que Nestorius aurait écrit au destinataire de la présente lettre, ou mieux, comme le suppose M. Braun, que la présente lettre est celle qui est visée par Ébedjésus; cet auteur aurait seulement voulu dire qu'elle est consacrée à Nestorius et qu'elle avait été traduite, vers 539 (au moins la première a été utilisée partie), en même temps que le livre d'Méraclide, elle de la légende plus tard en particulier par Barhadbesabba, par l'auteur syriaque de Nestorius, cf. Revue de VOrient chrétien, 1910, p. 1-25, et par tous les historiens (Mari, Amr, Sliba de Man.ourya) qui ont utilisé les mêmes sources. F. NAU. 1.Cf. Assémani,Bibl. Or.t III, 1, p. 36. tG.sa.. ..tG. ~t~a -.L.; ~<~0 ..m Ja^o )n^\v»** ta~o ~j~~ JI; Jl-Sso n ^V 5 .j^fc J~s~o~ ) )~~ :)L~a~e~B Jjl^oo/ 10 ,~9 · r~a.l ^aoJU^tJLO yoix-pî/ ~ao~i~o ~aar,s J;.A-'IoA' l**+^*U». :)– '? sxoov^âo :)* t ~oo,~ao m £»< 1 Ur^? )~ ~0~~0;0~ t Jb~ knrtWfo :o*-JU?ôiào )jl3cL»o )ii-\ 8VaUt® :Kaaj 7)^r ~S9o G't.zm~ · .9 ~~o~~ t ) )~~ Jh ~.a.~ j~3.a.tJ.o ) llf*~t voxiuivâo oaja jLot~O .J,.L. Ot~ :2*a*à©a* ~a~ ~j~ r~~JL~ ~:9,pa .œa. ~1 c1u1!l1~ )L9~)Ls~iLJ ~~5.o~ Borg. Siro 82, p. 650. A = Borg. Siro82;B = édition Braun. A. Dansle livred'IIéraclide>«»wo^û»est aussiécrit. 1. «*;A. 2. **t*eaa A3. u*où&cxj»q note2. 4. 0*0^0*0 A. 5. ^ilo A. On trouve cf. éd. rarement*^a«; Bedjan,p. 14, A. UmSoMfîB. 7. \*»+ A. aussi^4>il pour Ariston,P. 0., X, p. 20,ligne9. 6. 1*~3O?UJ? 8. B add. o. y. ^m3o»L»N- LETTRE TRADUITE DU GREC L'HISTOIRE EN SYRIAQUE, DE Mar DANS LAQUELLE SE TROUVE NESTORIUS. 1. A l'honorable, au saint et pur élu choisi du Christ, Cosme, chef des fidèles qui sont à Antioche d'Orient, (de la part de) Candidianus comte 5 d'Élie stratélate2, de Sophronius comte', d'Élie et de Paul moines, d'Artémon de Pierre archidiacre, de Parthéparamonarios 3 de l'église de l'Anastasie4, nius trésorier5, et du reste des frères qui participent au mystère de la véritable orthodoxie, que votre paix soit grande° 1 2. Un ouragan 7 a soufflé sur le navire de notre ville et a frappé aveu10 glément la pierre solide; les rames et les gouvernails qui la dirigeaient ont été brisés l'ancre dont dépendait son salut a été coupée et elle est demeurée construitepar 1. xôtm;. 2. errparriXàTYiç. 3. Portier ouGardien. 4. Église de Constantinople au lieudu syriaque Pierreest aussiappeléàpxiSiàxovoç, saintGrégoirede Nazianze. 5. KeijiviXtapxoî. ià.rfi-j\te(n.7. Litt. « un ouragandu nordrich mesamsonê. 6. Cf.I Pierre,1,2 û|iîv. etp^vv) est (eùpoxX-jôwv) ». p. 650. 270 .Jî^ji ^o Ill. ^icu.V l»y>,Vo<v> ofo»^oaj^ yOASJ OIOI-~ ~.c)~ yQjf yO lit. j^op, )O~ 2. A. des nous JoiàOQJLaO yOjf K^d; avons vu ^soV-oB- tême •' )^o^o J;oî^ k-^a> .0001 Jk.O ^^o .^i-.J-~» ooot ^litoo J.Q.9 Po .JO~~ OOO» kH99 ^O Jj*l$L~o ^oia^ :J!~QI.) ~po lu 3. u^^xi^ A. ta le mal fraternité dans ta lettre et peu après mais sa demeure plus ni l'un ni l'autre, nous avions négligé (jusqu'ici) de cet homme que le souvenir la vérité, et qui aiment de son nom était l'usage v^i.i/j yO Vy ft I )K^9O^0L^^0L^ Uy-i il n'est barbares Kiir JL~CLAO;OfJL~O n\~0; au fond sans connaissance de l'orthodoxie; nous même ne le dirions pas. Tu demandais sur Nestorius fut qui jadis votre concitoyen1 maintenant Jooi ^Kjl*^ :^a^; :Jb. •oi; ~0~0 1. |La*^s B. vs/j DE NESTORIUS. ou;oiaà> ^io -JV-3^? ~~0 JJV~/ ).V>V»Hm; |b\ Ot~J~s~O HISTOIRE contre de te donner se perdait sait cela à être notre est quand renseigné évêque dans le pays Mais réponse. chez les fidèles 5 lui au point grandissait que l'on conduisait de nouveau au supprimé, que bapun autre nom à ceux qui avaient reçu de ses mains que et que l'on donnait le signe du baptême et qui étaient de son nom2; (nous avons vu) appelés racontés contre lui par les moines de chez Dalmace trouque les songes blaient le cœur des sages3, du parti de Cyrille avec que les anathèmes l'ordre troublaient même ceux étaient affermis dans la impérial foi, et qui de chez Pulchérie4 racontaient toutes sortes de choses à que les moniales 1. A Anliochc, Noslorius avait ôlé ûtudianl el moine du couvent d'Euprépios. Il écrit même qu'il y est né, P. 0., IX, 526. 2. D'après un document jacobite copte « le roi (Théodose) ordonna qu'on détruisît le nom de Nestorius de dessus la terre. et le roi ordonna que ceux qu'on trouverait s'appelant N. parmi 1rs chrétiens fussent sujets à la peine de mort », Amélineau, Mémoires de la mission archéol. française au Caire, t. III, p. 134. C'est sans doute encore pour faire disparaître ce nom que l'empereur ordonna d'appeler les partisans de Nestorius non pas nestoriens mais simoniens. Labbe, Conciles, t. III, col. 1210. 3. Nestorius fait allusion à ces récits, dans le Livre d'Héroclidc. trad., p. 240. 4. Peut-être les cubiculaires Marcella et Droseria, mentionnées dans la lettre d'Épiphanc. Lupus, Ad Ephesinum concilium variorum Palrum epistolae, Louvain, 1682 (reproduit Mansi. Conciles,l. V et Migne, 6' t. LXXXIV, col. 549-86'i).n. 292. p. 418. m 1. [167] J*J*L^k_d yJOd 5 vOOi-i? ^0^0 J?t~9 JiO^)/ JJ JL«t-»9o .)L^jlo)Ld J i » ^{o it>p ^oà. JKjUf^eo ~o LA LETTRE A COSME. )*l\'V>^O ^>9 Jot^ .X ^àO &St~^ oooi ^^NotV)» |aAO^ jJ~jLt~o-~ NXOOJUyJO m. Cï ^> ^O )oo4o sro^^o^mt JOOIO ^00 .v^Q-ÔO yOOUOi^OA; JLjLlJ y^CU^j ^JU^?O*0 ll^d? ts^») ^>\iV> oJUfOdfLdo 277 ^D .^J^ )fl »Y^>n° Jloiv>iQt .oooi ^|^ Joot y&%P oif^oj Joot 01,1 (-dojLs |joi\o .)n\v>» ^^? K^JLhoVd JLjmqà. p. 651. J,J~O «1 1 >^X )oO| ^9^00^30 .(bufiDJJ 9)^09 1. ^30». A 2. A om. 6>*t*o^.Bpropose de comblercette lacune par^> k»W<"a',mais û-Uo3 figure P. 0., IX, 528,, • 3. B. son sujet; pour le dire en un mot (nous avons vu) que son souvenir disparaissait comme il a disparu lui-même aussi nous, dont les noms sont écrits dans ta seconde lettre plus haut, parce que tu nous conjurais beaucoup le porteur pour apprendre le mode de sa déposition, et parce qu'Eutychès, 5 de ta lettre, nous priait aussi à ce sujet, nous avons jugé bon de donner réponse à ta lettre d'un avis commun, pour faire connaître à ta piété quelques reproches qui furent adressés à Nestorius. 3. Voici le premier Dès qu'il entra dans la ville, il la trouva pleine de au sujet de la foi les clercs s'arrogeaient de l'autorité2 dans dérèglement 10 l'église; les moines sortaient, sur- les places publiques {; sans prudence, les Borboriens osaient entrer dans les églises avec les chrétiens; en un mot, la ville était pleine de tout désordre. Certains, du parti d'Arius, songèrent à bâtir de force un oratoire dans la ville, grâce à l'appui de l'empereur; Nestorius le brûla et il y eut dans la ville trouble et effusion de sang sans 1. ZTQTïjfia.2. Litt. « marchaientavec autorité (aûÔEvtc'a) ». 3. D'aprèsMari, traduction de H. Gismondi,Rome, 1899p. 30, « (Nestorius)anathématisales moinesqui avaient coutumede se montrer sur les places publiques et de passer la nuit en dehors de leur monastère. » Cf. P. 0., IX, 528529. [t. 651. 278 111. HISTOIRE DENRSTOKTUS. ii<>8 oooiyOo^K- nQJoo^£^o Jooi ^jlX Jjuï/j J-3^? ^£-*© .(Lij^xflû Jooi Q-.VK2U3D •>|^lS^O9 oolo >^à> y > i v> p Jb^ào l<x^ ol{ |îjlûûJl^ ^o; (ul.^ J-l-»^ vm^oA nmi vqj/ ;^o .K^Xo JJ ogi^o aàcuJU/*• .vootâoACû^â/ )»o-ojKiNv) oolo *loot otÂoeuo»/(Lai2 vrDOJU^JOL^a^ J*oto.JjlS^o>vo* ;K-s v^oot^VKjl^o )>xy>>>o ) 90t^t£ooo .olIo JJ ^>9 s£0l»9O ft>mi :jjL^io_o; oolo j^Xv) K^-d oî^-D ^oo ln»y\o ^>o ^oia^ V-J1/ )LdO9 .^Û-»»a^jCÛJ >»Clf.i\ J^>^0 ^O )oO|V?? J-*p0^03 |9Oi»9Ôt^O^i «J^onNoaf ô6^i»/ oolo )t^ ^o loot otkââ/ N^o ^.p ))oto i> ..Ô& loOt)|>\ y^>J» :JULd9OA9 ^A loOl)_ûDVâl^iO JLL3>â jL^df^O ^dj-39 1.^a&tfbâLM A. A- 2.uaoato»iû*As fin; tout murmuraitcontre Nestorius l'affairefut presque en péril-, car le partidesAriensétait puissantparcequ'ils étaientécuyersde l'empereur. 4. De plus, des clercs d'Alexandrievinrent près de l'empereur et se plaignirent d'avoir été censurés illégalementpar leur évêque; Nestorius les aida dans le jugementdevant l'empereur,et cela l'avait mis en grand 3 péril4. 5. De plus, l'impératrice5Pulchérie,moniale,et ses monialesdînaient le dimancheau palaisépiscopal6,après avoir reçu la communion;Nestorius nel'admitpas, et il en résultaun grandbruit contrelui de la part desclercs et detoutela cour 10 6. De plus, Nestoriusfit effacerl'image de Pulchérie8qui était peinte au-dessusde l'autel; celale fit presquechasserde l'église0. 7. De plus, Nestoriusfit enleverl'étole (VroV/f) dePulchérie,laquelletantôt était étenduesur l'autel au momentde la communionet tantôt était portéepar elle. 15 1.Cf.Socrate, 3. ajtaÔâptoi. VII,29. 2. xtvSuvo;. Cf.P. 0.,IX,529-531.4.xc'vôuvo;. Cf. Livred'Héraclide, etP.0.,IX,536-7.Nestorius avaitsemblé p.92-93, aussiprendre ladéfense des clercsromains condamnés «reginadomina parsaintCélestin.5. paotXtffaa xupi'a, »,oupeut-être «reinevierge ». 6.i7rtOEyo7rCov. 7.D'après Mari(p.30) « (Pulchérie) xôpr), avaitcoutume, le dimanche demanger avectoutesasuitechezle patriarche. » 8. Letexte aprèslacommunion, donne encore àPulchérie dexupta ouxdpï).9.Cefaitestmentionné l'épithète parMari (p.30)et deNestorius. M.Brière, loc.cil.,p.20.Cf.P. 0.,IX,565. parlalégende syriaque LA 1. [169] LETTRE 279 A COSMK. 1 1 rwfy^ft *<*} Iooi ^f JJJ* .jjOt a\ .oî^ 10 jj{ rU>oi ^oo 1. ^*oo 8. la avec jour rius la vit et La reine ma tu Toi, Elle partit reur lui n'eut ne aucun 001 • )^*>o v^?{ .ogi^o ^00 p. 65-2. )jf Satan Par pas « ta avant crédit vers recevait à la des Nesto- saints, lui des Saint mais cela, Pierre du porte communion pas Saint de même (le la n'admit le coutume désira l'archidiacre signifiait; lui contre lui »; et trouver dit « Ce il la sœur, d'avoir de et lieu n'ai-je tiré de et et lui ne pas chassa l'empereur ma près elle Nestorius coutume Pourquoi vie, et rencontra irritée il dit avait Pulchérie exposa saints et d'entrer. fut alla irritée, « .ôiS. l'empereur saints; saints. sa la pas » Mais lui des cela il permit enfanté cesserai plus lui Elle dit .J.,t.!Q.D JJ J^oo*. JJ Sisinnius des que courut, coutume. as ^aûf. ^naio |$lj )joi J~~o ool Ot^A^. ~0~-0 JKjl-^k ..J^~ Pâque, Saint selon ce Pulchérie » prêtres. 15 je il ne Saint dirigeait demanda la de le l'évêque le Nestorius l'arrêta « se et chose selon dans dans qu'elle la fête grande convainquit l'empereur 5 un la communion privilège), JLOt-Û^s ^JLHIOA • iooi 06. •. vro^o^soj .0~90 JJ/ .Ot~ jio Ju^ooiVd J)o^o en elle v/ Jjoi^ i » m « m\ |»« A. >. De plus, ji-^3 :^auiV^? CXJ– scon >°>/ JJ JJO .)jÔi^ J~~O .J.aN.v> A. recevoir i<> u.oi JJ; I Ot-O-~A .~CL~J.) lv*>/ JU .^olû vflQ^JQ ft> ffl Oti~O~O ^o-ojfcooo -.j^cmm jaN^^o^o JJ/ ^(J^O i~-&U~O ^o^ JLûji ^*> Olà09 f1\~t~ J~ iooi \-OocL ^d -OU^svO )OO| (jl^Îqjo fs par vengeance la la lui dit « Laisse-moi doit être foulé enfanté Dieu! du porte couronne de la qui lui. que » des chose. est Depuis les par » II lui Saint raconta entrer dit p. 652. saints3. L'empe- sur ta tête, ce jour il l'empereur. 1. Prédécesseur de Nestorius, mort le 24 déc. 427. 2. Cf. Livre d'HérccUdc, p. :î63, note 1-J. 3. Cette anecdote a passé dans Mari. Les auteurs avait péché et jacobites prétendent que Pulchérie Nestorius el P. 0., IX, {Livre d'Héraclide, p. 89) semble le dire aussi. Cf. Suida*, au mot Pulchérie 5<i5. k. itap^ata. 280 m. ),M-V.^ .p©Jj HISTOIRE DE NESTORIUS. [170] oiiiâj lp>jo :J»-a^; ^ota^. ++±111 yi»*> .oiâojVâ «jAu»/o oj/ Jjuîi. ^ojo .oto>*« j^âno yt»\o »>tn\^<T>i .Jooi s+o&K+t i-^v • Jooi pô{ Jjl-^q-oj Jooi t*$^o JJo Jio^ )">mv>^ m ~f; vm » jo^oo j-ofcoo; mol d\^n\ sjCM t~~OO .Jl~ ^OtQu^i. OJULOO.)L99 JJ )î-^S^ JJ^iot loot Joot <^oioK+{ )ta ,m..o Jia-w^a– )L-3o nm*â| ^o^o ot^a; »d/o JAoaâu V-^v Jv>»nr>oiAoaxjr );oi <x^ )ooi K^o ^•jil{ -Jooi JLL~O~ J00< .2)b0O0f99 vflPOI > ^oioK^/ 4<^cl^à JL> 5 J^Ldooid po v.ou3 l ,O!! CftNn\ sâ/o )oO» ^*j /o 10 JI! ot~; o–~o woeoJ.o .~ep~m~)La )O~ )»OU s£POL^UL\ J">^f»9 )l»)s^> *.J^AO99 jU)Ld )LâO| ^O(olL|o .JiflLlàeuO(9 J~1! ^9 sm^ajv mi otK.>o .^oK\ K^^ool/ yJg^w-^nY^j JL^ Jjfo 1. ^O9^>MA. _2. iwooiVtA. 9. Dès lors toutes les calamités tombèrent sur cet homme, son âme faiblit et son corps (prosépon) languit II était jeune, roux, avec de grands yeux et un beau visage, on aurait dit un second David; le timbre aussi de sa voix était agréable'. Il disait diverses choses au moment de la communion et venaient à l'église ne le faisaient que pour entendre le son de » beaucoup qui sa voix. C'était un homme excellent et jalousé, qui n'avait pas l'expérience des affaires du monde et qui manquait de ce qu'on appelle amabilité. 10. Sur ces entrefaites, Eusèbe, évêque de Dorylée2, s'éleva contre lui désirait la ville parce qu'il impériale, ainsi que Memnon d'Éphèse et Cyrille d'Alexandrie, parce que celui-ci aussi désirait le siège (épiscopal) de notre i« Célestin de Rome, homme peu ville3, et il mettait aussi en mouvement Ils contre un concile à Ephèse (soi-disant) instruit. réunirent, lui, pour la et il est maintenant au des dans une île foi, Couschites, venger pays qui est proche du neuve le Nil s. 11. Moi Élie°, j'ai souvent été là et j'ai vu Nestorius parler avec les 10 1. Ci".Sociale, VII, 29, et Denys bar Salibi, édité et traduit P. 0., VIII, 162-3. 2. Le texte porte « de Zilôdôlôn», mais on sait qu'Eusèbe de Doryléefut l'un des premierset des principauxaccusateurs de Nestorius. Cf. Ilévaclide,p. 2îM>. 3. Mêmeimputationdans llérailide, p. 92. 4. On trouvera plus loin « à l'Oasis y. 3. Cf. P. 0., IX, ÔG6-7. 6. Élic est sans doute le moine qui figure 1. Î171] .^otaL. \3 jjoiîao Jv-»; K-/o .odcu..xD).^ci^, o.v»/ 5 ~l! OI~ OI~~O 281 LA LETTRE A COSME. ^^io -.>~»l ^a-^ucx^ JJo JIcLûdJJ oiK^jj00 t- *ObJi> J-îtJLcarkJJ °*^ J0?1 ^*i0^-ÛD/ .J.I~P"" Ot~lO .k~ p. > n °>m Jl» .oi^ ^j^l{; )ooi jjJ^o .sâo^UGL^ ooi oilS. pôj K^o, t-Do .ylo-» OIl~!o po .otloJLàooJLà V-°*^c jJj k\ -\mi °^ V-^x )^L3oi •o.^ajql^ J;1JJ J~sJ~~O io J^w^o «^/ j^-io/i JJL^ol^. .JoOt j-^ûû/î VJk^D P0/ ^*? oo1 #J> K^{; ^a^a\ )N^1 M/ ^.V )O-~ JI~OQ~OL~ ~oC~O )^^eui ^^o ^ûj^UJo (iô;>. .Jjl^sjoVq^o; 1 .061 U-ûû/ )ooiI ) i. w^ïj>oA. anges, et son désert lui plaisait plus que la cour impériale. Après sa mort, j'allai à Alexandrie avec mon frère Léontius, à cause d'une maladie des yeux car il était aveugle. Je le conduisis aux médecins et qui lui était survenue, ils ne purent pas le guérir. 5 12. H y avait près d'Alexandrie un monastère, nommé de Abba Qiàrà*, 1 et j'appris Léontius mon1 que les hommes y étaient guéris. J'y conduisis frère et je le jetai sur le tombeau d'Abba la nuit s'avançait, p. 653. Qiôrâ. Comme il vint un homme habillé comme un médecin qui lui dit « Veux-tu voir? ») II lui répondit « Oui. » Celui qui lui était apparu lui dit « Est-ce quei 10 les trois flambeaux qui sont en Cilicie2 2 ne te suffisent pas? » C'est ainsi i que Léontius me le raconta et me le confirma par serment. Je pris Léontius mon frère et j'entrai au pays des Mauritaniens, à cause de la renommée d'un 1 médecin habile dans son art. Lorsque j'y arrivai, ce médecin était mort et je fus très peiné à cause de la fatigue du chemin que j'avais endurée sans 10 profit. Comme je m'en retournais pour revenir, je désirai voir Nestorius, dans le titre. La suite a été ajoutée postérieurementdans le corps de la présente lettre (11 a M). avantla finale(15),car ici Nestoriusest mort. 1. Peut-être « Cyr » qui a donné son nom à Abou-Kir. i. Diodore.évèquede Tarse, Théodore de Mopsuesleet Nestorius,élève de ce dernier. 282 JII. /-»/ .oJM Zooto .JJL* ^ào V^-â; JKaà v^. ^t->x/ pO Jj/ JJ .sflo^jg ^mi\ HISTOIRE DE NESTORIUS. ~JI otJ~J~~o ~!o )O-J .J.oh JJ .^t pe/ v^^aio od-V-io/o MtimnNJI 001 It-a^! o-»;o/o o ..V> lcù. .OI"~ ..ot–ioo ^À KSâJ K^j/o .)> (Icv-w^s ^ei ^J.{o oivt.o« y°+*° yootiàoo hs\ À» ^^o .O1V-3LÛ v^ wCUO Jt– | .~)0 ~1 po/ .<< oe1~ p vuû 0010 •t-^k? i+~ wDot .J^xxd 001 wJ^ "21 )JOO! ~oo p J^o» JLad ^^»fo )^lo otK>.nt/ Jla-3 jJ» Off^XO cxA K«ooi 172]ï OtJ~~o~o .o<t-aLO i^L*JUL{ po Jt-- )^a -.oij-auD < °oi |^ffl\ v«oujl^9o/ «.^otai >\ m ^o «^ Jooi po{ ^i.no ,)L>9$ nrf^S ^àe |xj{ yo^o )*+* fj\ \<\ m\ car je l'aimais. Parce qu'il habitait près du fleuve, je me détournai pour le sur le fleuve. Lorsque j'arrivai à sar cellule, je voir, car nous naviguions trouvai qu'il avait quitté la vie et j'eus douleur sur douleur. Dans sa cellule même, je trouvai un vieillard à cheveux blancs, je lui demandai son tom3 beau et il me l'indiqua. J'y allai et je tombai sur son tombeau en pleurant. « Tu aimais donc ainsi Quand j'y fus resté une heure, ce vieillard me dit Nestorius! Ne pleure pas, seigneur, car Nestorius vit près de son maître. » et le mis sur le tombeau. A cause de sa Je lis venir mon frère Léontius et s'endormit sur le souffrance et de la fatigue de la route, il s'assoupit tombeau durant près d'une heure. Lorsqu'il se réveilla, il se leva en voyant, 10 « Mon frère Élie, aide-moi! je ne sais et il cria à haute voix en disant » ce m'est si vois réellement ou si c'est une hallucination. arrivé, pas qui je et vu que ses yeux s'étaient réelLorsque nous eûmes attendu longtemps lement ouverts, nous fîmes connaître à ce vieillard ce qui était arrivé et « Ne vous ai-je pas dit que Nestorius vit? » et is il nous dit plein de joie il nous disait diverses choses sur la foi des deux natures. Nous partîmes de et je racontai l'événement devant là avec joie et nous vînmes à Alexandrie, les uns crurent et confessèrent des hommes d'Alexandrie; que Nestorius 1. Le syriaque porle ici « Léon». 1. [173~ ÔI~ 0 j.J~~ )O~ '.L. 1 J~OI~ JI OIl~lo .~ft~ J~sj~oebcL~ ~o J~! y ~.llo ^c* )ii)^v )-=> j.J~~ ^»M fâO OOOt o »y to 10 o<ja-^ Jl~! yoKj} yoot .| yli o~cu~~o J.¥o )Q-aoo .Jlcù.~ 2. Sec. m. A. un chose homme n'était et tantinople l'admiration de 13. digne je par à Lorsque, chaleur de être s'approcha Seigneur sauvera Nestorius à Notre-Seigneur 15 en cet dans endroit leur vos pays et elle et ^\» U > v>,?> nt~A~O Ot-00 .Jj^q-ûo )ooi )J~ hOi ~t ,i! ils par aux » tout sauva renvoya est et les les soif, « Si promirent et s'agenouilla vies pillards dans en les eux. la ce captifs de péril3 et prières d'eau faire il selon implora fut les qu'aucun d'eux de celle-ci. mort. Notre- butin, de 11 reconduisit sans habitait intérieur2, serment source mort. avec comme rendez en une paix, désert avait y vous danger. en il avec Aussitôt emmené p. C54. dans serment il laquelle fut le sa cette à Cons- 11 fut avec de pillards et allâmes ville. jour dans lui facile. les la que défendit lui-même eux, nous me l'île vie, jugèrent notre jusqu'au en pillards Ils et de il marchaient sur tourmentés vies. chose Nestorius violente dit de là ensuite était et et moquèrent 1. Le présent prodige ligure P. 0., IX, 584-5, dans une rédaction indépendante in interiori eremo. 3. xtv5-jvoç. fréquente dans les Apophthegmes cution V^L^ ~~o l'évêque et cette s'approcha qui 6|O9 .)oO| ~oo partîmes heure, l'Oasis, et se devant Nestorius devint à Nestorius parole. Nous et je cachai de midi oot chose barbares, partir 1 m 001 ~;Q.9 autres d'une lorsque 10 commencèrent sa la à personne, pillée o oolo p '.j~Ott sjgû-»io .œ )ooi ^to )-X.~i) 1~" foi. de près les vxq-^s/o les Dieu, racontai Déplus', ).~t0 i m ))0<; 3. tA»o*,Jcuoo A. pas durant le dire fut de *.)Lûoo{ ~JI .~0~ ^s p. 654. ~eo AMI I OOtvd/o (T> ^x-i, .J~I > HiiX sJQ-»io vflQL^ÎO ~s )ooi ^.N JJ~ocbcL-~ était V> yOOl K^> ~oi tt .,4~! OtJ~~jL~O :)JL~ ~\COQ-JL~~JQL~OO » Y °> >n 1. o« A. 5 va^Ka/ JoOt J»Qi- wocok.l 'K-^sK-a/ ^o t.« 001 ~l~! ..J~ )~0~ 3 283 LA LETTRE A COSME. i donnée captifs osât 2. Lo- 284 III. HISTOIRE DE XESTORIUS, [174] o~~a~M)~&JU~~o~<~M~~<n~<M~o .J-r, Nom Jooi JLjlsoi '1~ Jl;J.~ vm»i«iO>\ n\ oJ~je&~o Q.&~ J. .snrt. t >t Oi^^O Jb&^9 .oi-^ai,/j 4W ~~jU~o ~0L. p. «5i>.>oo )^eu*9 JI9 j^Lff voouào V-^v |ooi v-aufl» *e vOJoi ^9 o^S. A. ^«il )-r,\ort> opo{ .^ouJit^v JK«œ ^ào ^cu»jl/ .po/» *j!o<JL~ Jooi oiajl^o .)L;y iffrt">NJi "o .odiO-^Jl O-CÛJO .s* «d{ »>î\^fti ;&0 p .«v-xo PD odio-^Jl ~;1 ~Ju~ )~J. v.?> oolo ^»{ oiVo^ mio .o^^oo O0I9 .v£^»9Q^UBOJ9 0U*9O9 |oO| V^? °0| ; >i0 .))op vd/o ««V-»? >•) ••••)* )^a wÕI J~ ).<n~ )~~0) JCCO .)L~eoo<~ ~~t~ io^. 0^ *.ou*90d coào .^ooi^ \Xd\ m^oi sm-ôo-cûJ 1. o^cnuo^ A; oSovjmXB. 2. h» l-»^«>B. c. Sic 13;oin. A- 7. o supra lin. el orasumA. 3. t»a- ~.tYt 'II y~~ *1%1>. )Làeooi9 q^.v> oiV-.j ^e ouS.. *ii na\; A. JIJjud it. i^a^ooi A. 10 *£o ^«^^ "oo» 5. ^ïd effrayer quelqu'un des captifs, car ils craignaient beaucoup Nestorius, parce le était avec. lui. Seigneur qu'ils voyaient que 14. De plus, comme on le raconte, il ressuscita un mort du tombeau. Voici comment la chose arriva Deux marchands sur le qui voyageaient 5 fleuve, vinrent par hasard pour passer la nuit dans cette île. Lorsqu'ils eurent partagé (le fruit de) leur négoce, Satan, en l'un d'eux, fut jaloux il se la nuit contre son le lui leva durant tua, compagnon, prit son gain et alla Il accusait Jean', celui qui gardait la cellule de Nestorius, (et à Alexandrie. c C'est lui qui a tué mon camarade et qui a pris son gain, voilà que disait) le cadavre est encore près de son habitation, car je n'ai pas osé l'ensevelir 10 de crainte qu'il ne me tuât aussi; voilà que le corps gît dans les roseaux s'émut et envoya en cet qui sont près du fleuve. » Le préfet2 d'Alexandrie endroit près de cinquante cavaliers romains pour lui amener le vieillard p. 655. Jean1. Lorsqu'ils arrivèrent* près de sa cellule, deux d'entre eux, hommes sans miséricorde, entrèrent, et comme ils le faisaient sortir de sa- demeure, 15 « Qu'est-ce que cela signifie, seigneurs? » II pensait que cela il leur dit « 0 profanateur lui arrivait en haine de Nestorius. Ils lui dirent avec dureté 1. Johannes. 2. (mapxo;. 1. .;i75' t-« OÎ^ PÔ/ ^*» joo< jjbCL* ooio ) i o K^^l >^Z* 1^* -.Jjoi j-liOl Kj/ ^y » I »\; )^|-S JLN^/ P vfT> k> ypf> | .,g^ _«9 jLau»/ 6«ov>cpo >f>> *°> ^^Oj V^>> m )j/ OO| ,)Ka^A.\ OÔI yV^0 OC^ ôuavt -.w-îKjLiO •_>.>«ûa>^i4 A. de tes cheveux à mort le juste en secret'. des chefs lui dit blancs! tu <«^ \a9^ ^t^° ^> O^O •>– .1.OOI9 ^o/ >vOÛu»V-)-=> QlSJ^O .000( > »..U^.S.j> yS> )tmi sm^a^caj? oi*t_2Lû ^jm yQJOl ^O .Q^jJ^ ll>o\ ^/i (Voj| sai^â/ Q_sK-i yOJOlO .V^0/? A. ;{. >Ma^ âme ^t-^» )J? o/ .OÔ1 î^CDCO-t-û^t.\ t'>? » Ils remmenèrent Ul ^6 .yOO|.â XoO( )h^&^ po/o ^00^» w»V^O\*liO « -*v**iff> rt ^o ^-»/ » »tV> O^\ es en embuscade « 0 285 w»CHQu.IS^o .J-O-.1j^ ÎSvj/ .yoK-i/ ^oio CI <T>*>°>^l/o .yO")»! ,«\ •JvJ^wjJ^ :)jl~ OO| ••. ÎSsj/ J)o|lo ^» Ul ro Kj/ »OtV> .OCX\CDCOVil^9 .l.ifti 1, sic P> ^oûi^^w* A. et l'un «> l\ ôicLoâ/ ^V> O|^0^ OiîS^iCL^ ^^iO Jj»va A COSME. *»Oiaieu*o/o OJL^ )t.>s.ii.\ ^o JJ/1 .JL^S-OJ LA LETTRE dans le monastère et le mirent maudite c'est Et il jurait 5 le cadavre à côté toi et tu du cadavre, as fait qui dites. » Alors mets cela ? » « Je ne sais pas ce que vous ils tirèrent (en disant) des joncs sous lesquels il était et ce chef" lui dit « Croismaintenant tes on bien tu, encore dans ton que yeux voient, porsistes-tu Jean' vit ce dont il il « ,1c dit à ce chef impudence? Lorsque s'agissait, suis donc responsable, du sang du mort, mais, parce que le temps seigneur, est mauvais et que la chaleur entrons dans le monastère brûle, ce jusqu'à 1(1 la de midi se refroidisse. Voilà suis entre vos mains, que température que je faites-moi souffraient Jean leur ce bon à vos yeux.. » Ils le crurent paraîtra parce qu'ils et ils entrèrent dans le monastère en portant le mort. demanda de mettre le cadavre sur le tombeau de Nestorius, et qui aussi, ils le placèrent 15 mangeaient, ressuscita où il le disait, Nôtre-Seigneur, le mort et délivra n'en ai pas été témoin oculaire du reste. 1. Cf. Pruv., xxni. 28. puis ils s'assirent à qui tout est pour facile, Tandis qu'ils manger. visita son serviteur. l'opprimé (de la main') '¡ de ses oppresseurs. Je oculaire, car je l'ai entendu dire. Mais j'ai été témoin 2. £=xap7/j:.û chefde dix hommes ». 3. Jolmnnes. 286 m. 111.V 1 JOO8 HISTOIRE DE XESTORIUS. ~:l '170; JI ~~he ~J «^tcii>m. ^JL^jo/J01.Aoi Jb^io K^oàeoi Kj/j j~M~)L<~o~& ~~jJ~o~jJ~~e )-~3t<~o • .vfiDoa^o/ yiv^/9 <fni\ *>«,> <l^^àeo)^)m.~ i- ) w .~t~.m. ~t ~J~-o p. j^-<^ ^^oo \i~o ~o< JL**.001 Jv^^ t~~e JJ .yoouK»,/» ~ot~jL~e 5 i^a vnn» ^-J^i..a/» Mo .y.ox*? vi.vi..k*>^d .^js.01 .J-^o– )Ljoin->v^i^vJJ vpa^ y^a oi^oo Kj/1 h^oo ^\m 1Mooto f»56. .î~~l~î~ ~aJjL .~ef i l.wootA. p. 656. 15. Nous ne voulions pas que ces choses fussent connues, parce qu'il n'y avait personne qui pensât à cet homme; mais maintenant que tu t'enquiers de ces choses, voilà que nous avons annoncé à ta sainteté une partie de ce qui est arrivé. Bien que la parole soit impuissante à raconter les choses 3 telles qu'elles sont, cependant, à cause de ta précieuse prière et d'Eutychès porteur de ta lettre, nous avons écrit à ta sainteté une partie de ce que nous avons vu et entendu; d'abord pour répondre à l'instance de ta demande, et ensuite parce que de telles choses nous sont précieuses aussi, lorsque nous les consignons dans notre lettre par la règle de l'amitié. Sois et reste 10 en bonne santé, ainsi que toute ta maison, dans Notre-Seigneur. Amen. Fin de la lettre. II SLIBA 1E MANSOURYA HYMNE SUR LES DOCTEURS GRECS i INTRODUCTION Sliba, fils de David, vivait dans la première moitié du xvie siècle, comme M*1Addaï Scher l'a montré d'après la date de plusieurs de ses poésies, Revue de l'Orient chrétien, t. XI (1906), p. 30. Il était de la ville de Mansourya, près de la ville de Djézireh Nous éditons son hymne sur les docteurs grecs d'après le manuscrit du British Museum Or. 7460 (A), fol. 48V%et les deux manuscrits de Berlin Or. fol. 619 (B), fol. 87V et Sachau 330 (C), fol. 14V Cette pièce figure dans le plus grand nombre des exemplaires du livre d'offices nommé Warda5. 1. La position exacte de Mansourya nous est donnée dans le colophon du ni s. add. 1975 de Cambridge, écrit en 1586 tSieocut»o>f>| Vit-> wO)oN_.J; ^La .>_£J*o ..»\"o |o» >\s ^e* %jlj/ ^>\oj |m»f,ya yx^lo pio 'AX.o ^ovi tlioNk ]i .3/ |tS\-> |»-.jj \Ait 'V»)fto^a£oo|to-.i-a |N->i-o^ao; |j!> ^cq-.»\j> ..iv» j-.o» )> «in | «ttnv>o pop dv»tw(o l^t-s) ll-'t^ r?° .|-«N^.Lo pji |»oti ISXo»^aLCD poSo |fnife.vio taa.m» ^>J^ "i. .^xe> t-»io{ >%>ài 41 -;M .<o tm ~ot ~° )'M.~ ~ir~ IL -0 Volume écrit par le prêtre Joseph, fils du prêtre défunt David, fils du réis (chef) Jlanâ du village béni de Mansouryah, bâti sur la rive du Tigre, au-dessus de Gozarta Zabdaïla, et il est sur la route de Phenk dans le voisinage des deux illustres monastères de Mar Aha et de Mar Jean. De ce village était originaire le jacobite Basile, maphrien do l'est, surnommé UJ>ç^j5^, cf. ms. de Cambridge, add. 2887, fol. 53 a. 2. Ms. in-4°, sur papier, écriture nestorienne, 256 feuillets, du xvn* au xvnr siècle. Ce manuscrit, incomplet au commencement et à la fin, contient les hymnes de Georges Warda; nous avons noté fol. 8, sur les prophètes; fol. 11, sur la Nativité de la Sainte Vierge; fol. 32, sur la Nativité du Christ; fol. 40, sur Pierre et Paul, etc. Le papier a noirci, l'encre: rouge a souvent disparu. 3. Ms. de 248 feuillets, sur papier, reliure orientale. Du fol. 117 au fol. 242, toutes les pages portent un trou où le papier semble s'être crevassé et être tombé en poussière. On a comblé ces trous avec du papier sur lequel on a raccordé les mots. Le titre du ms., fol. lv, est « Le livre des !&£•*». (hymnes) de Warda. » II a été terminé le 19 mars 1715 au village de Derbend (j13»») dans le pays de Targahour (ioo^U). 4. Ms. de 232 feuillets, sur papier, du xv. au xvr siècle, écrit par Sabriso', évêque de Hasan Két et Arzoun (>plW» IUJ© W*~y lâoomâ? -^a*»). Le manuscrit semble avoir été mouillé. Il y a des taches et des mots usés le long des marges intérieures; quelques pages semblent avoir été collées ensemble, par exemple 128, 194. Pour la description et le contenu de ces deux derniers manuscrits,. voir le catalogue des manuscrits syriaques de Berlin. 5. Le ms. add. 1980 de Cambridge, écrit en 1723, renferme, fol. 208', la commémoraison des docteurs PATR. OR. T. XIII. F. 2. 19 288 INTRODUCTION. [178] MKrScher a édité deux opuscules de Sliba. Le premier raconte la destruction de Djézireh (Gozarta) et des villages environnants, durant les années 1510 à 1513, par les Persans, les Kurdes et les en Orient roitelets des environs, avec la finale accoutumée « La ville fut brûlée. Musulmans, Syriens, Juifs qui avaient échappé au furent emmenés en captivité est » le second opuscule carnage, l'histoire de Khezmo, martyrisé par les Musulmans en 1523. Journal Xc série, t. XV (1910), p. 123-127. Un poème de Sliba asiatique, conservé dans un manuscrit de l'église d'Alkosche porte en marge « L'auteur a composé son poème depuis le commencevers le milieu ment jusqu'ici en l'an 1824 des Grecs (15J3) et, depuis ici jusqu'à la fin, en 1842 (1531) 1 ». Sliba a encore écrit quelques poèmes sur la pénichrétien, tence, sur la croix, sur les défunts, cf. Revue de l'Orient Xe série, t. X (1907), manust. XI (1906), p. 30 et Journal asiatique, crits de Diarbékir nos 46, 79 à 84, 88, 90, 94, 95, 112. nous a paru intéressante parce L'hymne sur les docteurs grecs de de la Nestorius éditée est une versification légende par qu'elle M. Maurice Brière dans la Revue de l'Orient chrétien, t. XV (1910) de l'histoire de Nestorius éditée p. 1-25 2. Nous y verrons un résumé P. O., IX, fasc. 5, et surtout un specimen de la métrique syriaque. tous quatre La strophe (^i) comprend quatre vers qui se terminent sur la même assonance (rime); chaque vers a sept pieds 3 deux vers forment un édifice (it^). Pour aider le lecteur, nous ajoutons les voyelles pas toujours exactement aux voyelles jacobites qui ne correspondent mais qui aideront à saisir la mesure et la orientales (nestoriennes), rime. F. Nau. Babaï sur le même sujet; fol. 229v-235, l'hymne de Sliba de Mansourya "recs- fol. 210% uni! hymne de Le ms. add. 1982 de Cambridge, écrit en 1697, des docteurs fol. 236*, la commémoraison syriens fol. 48, l'hymne de Sliba sur le même sujet; fol. 56, les renferme grecs; aussi, fol. 46, les docteurs contenait de Sliba sur les docteurs n° 184 du Vatican l'hymne docteurs syriens. Le ms. syriaque le fol. 49) sans doute par Joseph I", patriarche onze feuillets furent mais ses arrachés (après grecs, t. III, p. 389. Catalogue, chaldéen, d'après Assémani, (Bibl. Or., III, i, 463) 1. Ces faits ont permis à M?p Scher de fixer la date exacte de Sliba qu'Assémani Liber thesauri, Grand (780-823). Le Père Cardahi, tort sous Timothée le Rome, 1875, p. 57, à plaçait admettait la date donnée par Assémani. 2.Jeanbar Penkayé,qui écrivaità la finduvir siècle,exposeaussil'histoiredu conciled'Éphèse encorequele résumédonnépar M'r Scher, maisnousn'enconnaissons commel'a faitBarhadbesabba, 173-4. X O t. 1907, Journalasiatique, série, X, p. 3. Exceptéles quatrepremièresstrophesoùles versont septet huit pieds. \£j!*J* v* 3|^j \Um£ 2*O*Y^J-i-fe-5\LÂJ^i V&n jfe-{i .~jj j.~o~t )fc « w 5 < .)-~ a. .·~o~. 8^j; .E~nj .·s.m.a.~lm.i s+1jlSx& ~ô~ )L~J ~s~. ~~o ~ot~o;o~ o1~-i~~o C fol. 15-) jjL~J~L~oo! )JL~ 10· <.)~ 10 ,)' 11j.9ôt.9 ~oo 12). ). JK-tMil OiOûJtO ? Oioj oit o( Q~~aA .) n~~rr)\Qi)m~ 1. ^*jûs.oel B. 2. ^3»»A- 3. G ndd.Hû^»PoO- 4. ABorn »*o» l*»*ûp>. 5. vû=N l^so^soo. C (1.<<>CL§mi) u»*i|û*.Ce mot, en partie U-»»o C. 6. B add. U»a^» Màt^so»)>V9of3' gratté,est encorerécritau bas de la page. 7. x^ C (enrouge). 8. &oLB. 9. o supra lin. C. 11. <9oy.3 A. 12.W-- C. rec.manuB. 10. M»<^» Autre (hymne) en mémoire^des docteurs grecs, composéepar le prêtre Saliba (Sliba), fils du. prêtre David, fils du prêtre Méqbél, du village béni de Mansouryah, qui est dans le pays de Gezirtâ; il l'a composée d'après l'histoire de Mar Nestorius. Sur Iyon (eu)lak 'oubâ. Nous dirons ô vous qui scrutez le dogme et qui étudiez la foi laquelle comprend en vérité une nature en trois substances, car le Père est la cause et ceux qu'il a causés sont l'Esprit et le Verbe qui a reposé dans le sein de la Vierge, qui a pris corps en elle sans rapports (conjugaux) et qui est né sans mélange, en deux natures sans de l'assomp10 confusion, et de même en substance, en une personne (irpôffwxov) les deux natures venez, écoutez et tion, une personne qui s'approprie entendez l'histoire, pleine de tristesse et de tous gémissements, de ce qui a été fait avec astuce par les théopaschites. Ecoutez, ô hommes stu5 C fol. 15. 200 V,loi. 88 III. '·' 9?' HISTOIRE DE NESÏORTUS. ~o< <~ 'j–o–.))– r 9 1: ot-~ Sy ~p~ <.)-J ^J^ 4 ` a `~~ ~· OI>. ·:· j_i~: Jooi ~3 voou> olo^ 000< Q-~ 0)~ ^oLji ~a,cp~ ~jl~O~ <f .~OO~~tO~O ~O oclo ~OtQLA~O;; Ou ~JJ t !0 fio · ~o~u a~to ~OOOt <0 ~Jl11 JJo l.zia: t o~.9wo .x-a~ s oU ~p! ~0,jL~)M *vootAdfa^ ) y r>' J ^£Z± poiA^ 1-~a~ • a r<»i. 'i9 r°. 1) y9 9 y. .0~ · Y )._i!o • V-Jpo ) + y .j––0~–000 lL~po a .T. ·~rf) .\À1U ~a-9!, <')~4-a ( 1 1. r ~Y iSO ~J ~â1) .C~J~L~ 9 t aJâ !>' < 1. Les deuxvers précédentsfigurenten marge du ms. de Kalilaet Dimnade M«'Graffin,cf. lieruede l'Orientchrétien,t. XVI,1911,p. 202. 2. «-oiok-ÊC* a. 3. U»*oov3 Mss.– 4. ^aolû* H. 5. B intervertitles deuxvers précédents. 6. C barre ces deux mots et met en marge ~s \£IO,.Jla.. dieux (<jxo>a<rrixo£), ce qu'ont fait les hérétiques contre le pur et le chef des et l'illustre parmi tous les vaillants. Voyez (ces gens) dignes de tout tourment, comment ils ont persécuté le juste et ont introduit la fraude et le schisme dans l'économie salvatrice. Voyez les prêtres rebelles, qui ont donné des satisfactions aux Satans et ont 5 offert des sacrifices aux démons dans l'espoir de vaincre le chef des hommes illustres. Ils l'avaient assiégé de toutes les ruses, ils lui avaient caché tous les pièges, ils avaient creusé sous lui tous les souterrains et ils avaient ouvert toutes les fosses. Pour lui, comme une tour solidement fondée et comme un mur qui soutient les constructions, dont les maisons (Sapas) sont 10 il ne s'émut posées par l'artiste sur le fondement du fils de la colombe, pas de leurs tyrannies (rjpawo;), ne fut pas effrayé par leurs assauts, ne craignit pas leurs menaces, et ne s'associa pas à leurs blasphèmes. C'est notre père glorieux, le chef de tous les sublimes, qui fit de son âme un temple au Seigneur, Mar Ne.storius le Grec'. Vj 1.Lems. C (deBerlin)gratte Xestoriuset le remplacepar Jean (Ghrysostome?). ici et plus haut. Il loi. 88. justes, A fol. 4!»r. 2. 181 HYMNE DR 201 Sl.lBA. ..ao, ~)JQ< d.ô~Jt~~o .0) ,vcoo n j^)o)î ooi .,ooâ~ j:~ ) )o0t >> n.~ à • .) ? 99 toi y.v.ffl; v S£b^o .smà^îJÏ ÈtP |l^o;i ~o io i t–ia~o .P~~Q~J~~O,0 9 ~)J)-o m? 1m.l~ #]• »3) t y >g *f oSoi )Jo< <£.*> H Y r. 10 ·:· .a l.-âô' ~4\Q~ 3 l j.~Q. x* tflDO9O9jl ~COO)0;jJL .)–SJJ' } <xet ~o~f l l~s :~o ,~° j ..otoo~ j o ~i ~!`-'i 4 "7' .j c4 jécr ^uf .). J < .J~j-O 1. SicB. ^«u^ ~0~ AC. ;0tjifo ) ? 9? 1~,1-üiVl~. H v~ ~< 00< Jt 1 o )~~<t A~O T J.m ~00t-&.â~ j o ~<r T <9 a w .~iâ. Ct-~ J00<,o 2. Pa* C. 3. Sic B. Uï*«û»AC Cet élu était du pays de Germanicie, de la ville qui est appelée Mar'as en devant ce conlangue syriaque1, et il fut élevé 4ans les écoles (<y^o>,xç), docteur Théodore, l'interprète du Testament (Iiaôw,). templatif (0ea>p«Ttîufc) Il nous faut rapporter en peu de mots les prodiges que fit celui-là, Théodore l'interprète, maître du juste Nestorius. Cet homme remarquable était du pays même de Syrie, de près de la ville à'Antioehe, fils de princes illustres2. Ses parents étaient des hommes connus, ils étaient païens et même mauvais, et ils le conduisirent, dans leur ignorance, à l'école des choses impures et fétides. Durant quinze ans, après qu'il fut devenu jeune homme, il fut instruit 10 dans la science païenne. des livres remplis de futilités. Il les étudia en plénitude, s'y instruisit au possible, les médita en suffisance et y apprit l'éloquence (fr/mop).La pensée lui vint ensuite et le désir naquit dans son cœur C'estce quia fait croirequela présenterédactionétaitfaite« d'aprèsl'histoiredeJean (barPenkayé) ». Cf.P. 0., IX, p. 501.C'est inexact.Unscribea seulementvouludémarquerla pièceentièreet remplacer« Nestorius» par« Jean (Ghrysostome) », autre « docteurgrec». 1.C'est la traditioncommune,cf.P. 0., VIII, 162-163; maisNestoriussembledire « qu'il est né et qu'ila grandià Antioche », P. 0., IX, 526,cf. p. 517. 2.Cf.P. 0., IX, 501. 292 0 111. HISTOIRE ^d^ J^otkio y Vâu» ofcoo DE NESTOR1US. 182] ~oi jéotm j^ .jL>é, ? Jlot/o jî aj£ a ji;i;)-~j~o~j~~ .( A fol. V.i v". .otVS vT\ 9.: ;OOM9 ôto\ f) T Y _)~~t?'7' A JÇj±j& a *yO0iLQu^ 9 9 0 12 ~)J'o 7' t <f>* • io jJo )Kjjl );ôO .Ot!~ I~ 5 "1 '>'1 2 ôe&.o.i ,&.Jàa \)t\ 71 <* .-no ^N? .) 'A ^-i ^4 Jl^/ô .01~t. K-S/ Jf-l^f I -VS J 3;A ^JtU jl; if* /» r v y\ *JlQJOW3 Vv 99 OiOv Cl .>» fP(O y 9' > » n»aa yooi^ »O9 Joot »iL.S>o >-JLJLJO»-_û-iOi J~ .m\ '.3.I,o,B. ~~i 7' JJ ? 7 ~oo Il) <~0t0~j0 )oo< ,j~ .s! vT • l·vo ~3 .)L~{o)JL~ | 2. e~oL 13. Z J1o. », •>t– c. QJLAO if' f 11 < jJL-teL~oj~ .Jio-a~ .~t't • <: fol. op0(O > i 2 C loi. in. A fol. 'jO v". )t-~ y y 15.' -i'x. 9 >Â?Of> "Of-^ ^V-°Î 15 ~f~~ C. tde s'approcher aussi de l'Eglise, et de méditer sur tous (ses) écrits et livres. IIl y avait en ce lieu un monastère, à côté de la ville àWntioche, où il v avait cdes hommes admirables faisant des prodiges et des signes. Il se leva aussitôt (et alla près d'eux, il leur en indiqua aussi la cause, il les supplia encore, il (et leur demanda de lui permettre de demeurer près d'eux. Ils remirent sa 5 (demande à une année et n'agréèrent pas sa requête, d'abord à cause de ses concitoyens, ensuite pour l'éprouver. Ils répondirent et dirent au bienîo. 1heureux « Nous n'avons pas la coutume de dépasser le nombre auquel ]nous sommes aujourd'hui. » Lorsqu'ils virent que (cet homme) comblé de n'abandonnait 1 grâce pas son désir, ils le reçurent avec grande joie et lui 10 donnèrent l'ordination sacerdotale. Il demeura là vingt et un ans, comme on l'écrit à son sujet, s'instruisant dans tous les livres, et leur faisant des commentaires. Le peuple mauvais et égaré des malheureux Macédoniens tomba dans l'envie; ils disent que le Saint-Esprit est une créature2, qu'il a été fait 1.Cf. /'• 0., IX: 505. Cf. Il. O.,IX, 50C. 2. [183] .JJL~o 1. .l. 1. ·' I i>? *J-JL99 5 y SAJLd J-JQ-JL^v « r J f 5^ ~| 9' 4.?I ~)io~~ a ~O .4 y Jio– ~0;~ yf.0 .)jLol !) OàCLA < 01,' Y ,.oeâ~o j a 9 ~? ).^S\ 9 w 1¿- i !) 4 4l s~ y.9'?1 ~Q-~Ji .JJ~t~O J9. 15 9 .vo>a2Sâoi9 1. l«ftSo»l.ï{» 9 )| rfu J-aA B. 2. nû=>^B. 0~\ OiJSO 9 ,t j~ Td ftfn<~( a;9~.ô 9 ? TifY' y J'v Y' ~;0 0< 10 ~)~ jj-ijo~ ~J~ 9 < ) OOU5 .)-J~ !) J-'JÓ ~âJl v~ .~LJL~~ < 9 9 P' .o y 9 w > 1.ô 2 .)~~ ?> 4 I OO|9 j V\ .J 9 0~–L~O )_soi 1 2- J-CCL0©>l>(O ocï~~ofo -rf A vO t V> 293 HYMNE DE SLIBA. .J~f 9 .<>' ~oo~e~ > d 71 Q..£)~ a ~a.~ Ot~ Q~O~O 4 1>' «vi ^^ivCS 3. o«» ooL .fo Jio~f n. .~j.\l,ip~0 `~ .VCDO9O9J1 B. r,. Sic B. l-o» AC. t ~°~ro ) ~0~.9'O/0 V>9 ^^O A fol. 50 r°. 5. Sic B. U^<w»3ov-^o^ AC. et qu'il n'est pas éternel. Ils causèrent un grand tumulte, ils excitèrent des troubles et des controverses contre le peuple chrétien et contre les orthodoxes fils du lit nuptial. Le saint parti répondit et dit à ce peuple agité « Nous avons chez nous un prêtre qui discutera avec nous. » Alors les fils de 5 l'erreur s'écrièrent « Nous n'admettons pas en justice que celui qui possède le degré du sacerdoce dispute avec les Pères. » Cette nuit même, les hommes probes se levèrent et firent de ce chef des docteurs un évoque, chef des prêtres, contre les Macédoniens. Au matin de ce jour, ils le firent asseoir sur un siège élevé et il disputa contre ce dogme (cfoyjxa)impur des 10 Macédoniens Il combattit vaillamment avec eux et il les vainquit promptement; il les fit bientôt rougir et ils s'enfuyaient vaincus' Les Pères réfléchirent et donnèrent un troupeau à notre père, 'à savoir la ville de Mopsueste qui était pleine de toute erreur. Lorsque Théodore arriva à Mopsueste, il vit que toute h Voirle résuméde celledispute, (').,IX, <i35 à 667. A loi. 50 1". 204 HT. HISTOIRE DE XESTORICS. .trvs.tifsO.X^| f^j.j-jl<*-t Bfol. 89. .vjQOoN *>/^O|ÔuS-3 ) IOO(O ,JJ\'Ml..V> vO_SJJ JJ~j <H\ }-L9J;y~~ fia # 1<L\ ~io–o,; iJL^is J, I 99*4m •> v 4 o^ào/oV\ .J-3ot9Q J ^> to m voo|N.i,A ^ocLqj O«9 vCDftmoiVVN, V^y>t(,mi oj, <' < 0~. < ..0) <Tt j~J~ ~)~La~o;)~ja&~ ~otOt~c~o J o~ â l~J~ )~ ~.ola.~ô~ ). 'â. [184] ~.9.iô CI .)–~t~ jooto 20 ~04.L10 ~9.J .)-f~oJ~-a Ô 1ua .< <?~ *J ioi 99 J901I oy- ^o Jio Y ni )»oi-^ .)lt 0^90/0 a~o '&Q~ ^>âjt9 o\^no 9 itajuaa| ~00t-< >ji 'j~JL-9 Moo><Q–L-~0~ i-~t ^> \9 Qt if,, V>olfo •)L^9aàax^o Jts^^o s«o^ Jlia_ oii )ooi M io»i )»O|A)>– p 15 1.^O^Û^K^ûij J}# ( cette foule (ôyloq) absolument (àis>.âs)honorait le démon cruel Mopsus Notre Hloi. 89. père eut la pensée de ramener toute la ville de cette grande erreur à la vérité I C la foi. Alors tous eurent la pensée et dirent de « Levons-nous en hâte, c avant qu'il ne nous fasse honorer la croix, pour lui faire adorer le démon lMopsus. » Et le peuple rebelle prit l'image du malfaisant Mopsuset il alla à côté 5 de l'autel et il le cacha dans le mur de l'autel. Lorsque notre père glorieux entrait dans l'église de Mopsueste pour se prosterner devant la croix vivante, il vit que la muraille se fendait. Et la petite idole en sortit et elle tomba devant le bienheureux. Les soldats de Satan furent saisis de crainte, après qu'ils eurent vu ce prodige. Ceux qui avaient fait cette action vinrent et con- 10 fessèrent cette folie ils dépouillèrent toute impureté et reçurent le signe du baptême. Il y avait dans cette ville un juif chef de la synagogue quand il vit ce prodige, il s'approcha de la foi 2. Il admirait sa doctrine et il lui demanda 1.Cf.P. ().,IX, 508. 2.ItritL 2. DE HYMNE 205 SL1BA. 185] 1 .Ojj NI Ot f-X>l .Otlj m •> JOO| ^O rt> ^JX-200 oiK.M^a .\i\ II ioil vcL*/ ooio .o,lo^ )^oi \i\ yoL^lo oo&Kjl&o Joot jîo J^Jd ^ÎJ ?" » il V v> oi\N•>» **oUfo Jln ioo .oi– )N V> ^«.\otO i-v> P/ *3lo JJ»J-so ^ 5 .0(.t ~\0 -&)âa ~~0)i~ g. rt> O| ff> /°>/o M jfK Cio »|{ -> n P'J-d p^ 3>^Uo jiL~ ;flto .JV .oC^ 71 9 71 ), a ooi? owfJO-^ V *V-^o éoi V-o -Vi Ji-A-^ ^j o-^ji/o 44-* ) ,1t v>o)j1/o vèoi pot ^,N S No ^i. (C fol. 1;. J£oo y .OlL^iJjbO .yooi A fol. 5") v. ~j~~o tVo ft.p)(o .yOOOOik J)O6^» oot <^ )i^ 4 |ooi vOI^ ^oâo J.SCI.V t pJOO 9 io .5)i n i ô^ )^ ^K ji 1. |Li, B. NI p»o^i 2. ^l*o B. îLi 3. ^U>X. J1^ ^» 'i. Oui. 13. 5. l< ooi ci i v> st\ °> O «op B. instamment de le baptiser; et notre père le fit un peu attendre et il lui dit ces paroles « Lorsque je te verrai ferme, je te baptiserai, je te ferai entrer à l'église et je te ferai participer aux mystères. » Et tous les jours il venait près de lui et il se complaisait à le voir; il admirait sa science et il était 5 enflammé de son amour. Après quelques jours, Théodore attendit qu'il vint et il ne vint pas il en fit demander la cause et il apprit que la mort l'avait enlevé. Ce juste excellent fut rempli d'une amère douleur, à cause de la mort de cet homme, et il s'informa de son tombeau. Il appela le prêtre et il lui dit « Le Christ me réclamera cet homme au jour de sa venue, parce qu'il me l'a tu demandé et que je ne l'ai pas baptisé. » Et il se leva avec l'archidiacre, et ils allèrent tous deux près du tombeau, en ne prenant avec eux que de l'eau simple, et les (saints) mystères et l'huile dans leurs mains. Le juste fit une prière et le sépulchre s'ouvrit à cette heure, et le mort en sortit au bout de trois jours. Et après qu'il l'eut ressuscité, il prit l'huile sainte et il le signa, A fol. 1. 50 v. C fol. 17. 2i)(i »!• r HISTOIRE DE NESTOKIUS. .ol~tsio [186] 7' ? .Ot-~CL~O/;)J~tOO ¿( () ).i».r4~ .aiaj. 1.. j~L~. .jt––t-j~~ 'l. J~be; ol 1)~i~~ `'~l ~j~; 7 )~<~ l.â~â aâ9l~ o<~ olr:9âo .)- laJ yk Jéou Ji^j .)~1 ,–L~ t;~ cm 9 !1 MA 1 y y JjL:~ t' ~jLui ~'J'â .Ji; ~A ~ô j; .oi-J|9fL^e ^oioM JJ£ ? > .01 M?f jy^ .n~~ .O/'1L~,>0o *0tf) A 51 fol. r°. t 1 J~ .)––L.;i ~llô 9c) 1) .) 'v)~ v~0f sa~)~~mj ·, ~~L~JJ'; · jl.~i·~Ytt~ 10 )~0<~OtO~~O 109cx Jl;xx) ) ~â.ô~ 2 •JJL»JOOi-S^.j JOOI^JLb.0 U 1. RUlî. 2. «^ AC. a. o{A. 4. (1. o./) fOû^,B. 5. |t^o^ B. 6.Les troisvers précédentssontcitésen margedu ms.de Kalilaet Dimnade MgrGraffin,cf. Re-iyie de l'Orientchrélien, I. XVI (1911). p. 203. 7. 13add. et eradit©va- A 51 fol. r°. il sanctifia encore l'eau et il le baptisa il le fit participer aux mystères adorables. Alors le saint lui demanda « Que désires-tu, ô homme? Ou de ici ou de revenir au monde de reposer fatigue? » L'(homme) étonnant répondit et dit « 11me plaît de demeurer ici. » Et ensuite il l'embrassa et lui donna la paix, et il ensevelit ce baptisé (et) signé. 0 homme prodigieux! ô thau- 5 ta les maturge Que prière soit, pour Églises, un mur à tout heure. Nous avons raconté cela en peu de mots et nous l'avons consigné en quelques lignes, d'après l'histoire de l'homme prodigieux, interprète du Nouveau et de l'Ancien (Testament). C'est le précepteur de Mar Nestorius, son maître, son sophiste, son instructeur, son pédagogue et son chef. (Nestorius) 10 était diacre de l'église de la célèbre ville d' Antioche- il abondait en toutes connaissances et il était rempli de toutes sciences. A cette époque mourait le second catholique (après) 'Mar Jean le bienheureux, qui avait été chassé de 1. Les phrasessuivantesmanquentP. 0., IX, 50'.),maisfigurentdans la Légendede Nestorius, Reçuedel'Orientchrétien,t. XV(l'Jlo),p. 18. 2.Cf. O., IX, 518. 2. 187 *J_if–o/ 2«.»7 HYMNK DE SL1BA. 001 Jf^_J ~~J'a~r .)–t– .j)Q–~) ~<Tt vrt.~0 ÛO~JL ? 0, "2 J ? f 1. .lo~,~¡ 1 1.»1. Jooi .O| 2£L_^ *ofjl*à. vÛÛOJOjjl otàcuSJno y*+l »fl °> .oilo.^ I ^âo ^))j; .)Loi .JOOIO ^y t °> I, "> )ii i^VO '< ? I 1 ') 1 ~n 'j~J~( .y–tOOtO 0 y i i o y t~)L 0 4, y ~J~~Y~O V vv y y 4 ~1 l ') ,A-J ')1 t ~~0 lt « t y î t 1 ^yJLàoo N r> roi. -.io. y a çf> ;K~d :)lôt >. •> j^oo ?. \n V-i* A. -••5 ~.i0/~ v001 J1J 1. \»*o 13. 2. b»*-»A. ~o t> I ?1 -H .Lv ^ûo Q~~O Jio..œ ~JJa. !0 ^>f– J^oi-cû J^. » ->\ )^op» CH ;o\o ouxiuo oi f v>o ^o y».– aij ^oo 't ,v>o supra lin. <ec.m. 1.5. son siège. Throdose le Jeune entendit la renommée de cet homme il lui envoya un courrier et le fit venir avec grand honneur. Comme il était en route, il approcha de la ville de son maître (Théodore), il y entra, fut! béni par lui et demeura deux jours près de lui. Lorsqu'il e mit en route pour le Théodore sortit avec lui jusqu'au quitter, martyrium (de sainte Thècle). il l'embrassa et lui dit adieu selon sa coutume. Ils entrèrent au Faccompagna. « Je sais que la martyrium de sainte Thècle, et là il lui tint (ce) discours douleur t'atteindra de la part des méchants, fils de l'iniquité; je sais en eilVt qu'aucun mortel n'est aussi zélé que toi, et il t'arrivera du mal de la part des n hommes fils de perdition. Mais sois vigilant en ton esprit et en ton âme ett en ton intelligence modère un peu ton zèle contre la personne ^sdato-ov) de) ton ennemi1. » Après les nombreuses recommandations qu'il lui fit, il se mitt en route et il arriva et parvint avec joie à la ville de Byzance. Et dès que le L. Cf. P. <).,IX, bl'J et IJgciï'le 'h'.Xesloiïiis.Inc.ci! p. lu. fol. nu. 298 IIJ. V .) oy-* HISTOIRE DE 1'E~STOIiIUS. 0 *N-S M» r+l LlS8]i .)-QL~00 .)–oJ~~ .\tn ~~t~jom ~oto~o~ .j-xu^ol ^o^iKjf J vi.. t v>l »V^Q^O^fiDUlt; ^OO "7' 9y ^t)^ ^1 <~ -f <*l 2~.19to .a~ vftXff) *{ .J_*>; ^-io* 11~ `~;1W .,ô~. + ) v\ ^> ^i: )ooto oLio .~J..9 ~L~~eof J~ot ~~JL~A Afol. 51v°. icLa~o ~1. ~1.l.ro L±Jo I n /^fôi 9 .4JdLftÂ^d .V-âoï ` ~ot* )M-^> |i^ ~o; J~L~o 1 VAet a a 4 ~JijUuao o~a.al, 1. tâaSLl/oB. 2. aaSfoB. y· I a .t–<1- .~m a l s )l0J0 y s' ooot aLa 3.»fc*^A. ï. U^a^»A. ^o y .j-~o~ 'â~r )'9 .~n ^£ JjqUJïoi ~j–L~j *C fol. 18. .) w v, • o v».^fT ~00 ~\n M )~<=L y J-~L~; f~t~~ft ~e jiLxb: )?o, ^^)o ~9 ~o )~i 4.1 i.o jBs-s v{ ·. n,^o 15 5. f>olA. aussi vite que l'éclair, il fut nommé catholique, sur juste y arriva, l'ordre porté par l'empereur. Dès que saint Mar Nestorius fut nommé patriarche, il persuada Théocloseet fit revenir les os de Jean1. Le jour suivant, il monta pour faire l'allocution et s'assit sur le grand pvîfAa.L'homme juste parla ainsi « Donne-moi, ô glorieux empereur, ton royaume débarrassé des » odieux hérétiques (aipcTixot),et je te donnerai le royaume du ciel. Toi certes, donne-moi pouvoir sur les hérétiques, avec puissance, et je te soumettrai A fol. 51 v". les Perses, pour qu'ils te servent en tout temps2. » Le cinquième jour il ordonna et fit mettre le feu aux églises des Ariminites (Ariens), et, dans cet incendie, de nombreuses maisons périrent. Saint Mar Nestorius supprima 10 et le théâtre de toute hérésie (afpe<jtç). C foi. 18. aussi, à Constantinople, le cirque (x(pxoç), A cause de la suppression de la danse et du théâtre, et de l'incendie des maisons et des églises, ils concevaient de la haine contre lui. Et parce qu'ils 1.Cf.P. 0., IX,562. 2. Cf.P. 0., IX: 521. 2. [189] .^ft-Na \Jxla *-X> HYMNE DE SL1BA. 299 l Oh ooot 2nooU-Ùlo .)~~L~ .OW- -s < <? J9 K ^? VIP ) *~o; y ? 1 .ot~ ^*> .j; s» v*ot J-J-ija_si sCOQ-Q-O .)–t. 9 .J& 1. oom op C. ft. jiajûja^lJ 2. ^pouaûo B. 3. >ttiaka->* R. ~0 Y ~JèL 9 9' ~< J l ~l.~ô l J~ j)_^4 < .0.0 ? 1. T V1~I~ Y 9' n J ~QJOt ~jo .0$.o< joot~jao~ l 1 jL^ofî 9' ooot ~l.cD I!+L- Q~l9~p ~oto~o~ *) jJo ~oo 9'9 p *~o » ->» yOjQ^wJ; ~co; ~0 ~J~ ~o j^ j_ 9 jotS~ 9' r ^io T* ttL^ào )oiSK t1"-o^ yoi^L JI P 9 4 1n 4 vr I .j––L-~)0–00 J9 4 )~0 /j. B oui. *> le détestaient beaucoup, ils jetaient leurs biens dans la mer' et quand on leur demandait pourquoi ils le faisaient, ils disaient que c'était à cause de Nestorius. Tandis que ceux-là le haïssaient et ne voulaient pas le regarder, lui était attaché et l'affectionnait et il l'honorait bien davantage. l'empereur 5 le séditieux vit ramener les os de saint Jean (Chrysostome) Lorsque Cyrille avait été douloureusement chassé le méchant il fut frappé qui par Théophile d'une amère jalousie (comme un) chien immonde et enragé, et il commença à corrompre toutes les homélies et (tous) les écrits que l'excellent (Nestorius) avait composés. Il était surtout rempli d'envie et de haine à cause de la place 10 de Bijzance la grande, et parce que (Nestorius) était honoré par la cour. Partout où cet homme impur voyait « Dieu et l'homme » en une seule locution, il enlevait le nom de Dieu Très-Haut et il écrivait l'homme simple 3. 1. Il faut peut-être entendre « qu'ils envoyaientleurs biens par mer » dans d'autres pays. Autre version dans P. 0., IX, 523. 2. Cf.P. 0., IX, 562. 3. Cf.P. 0., IX. 538-539. « (Cyrille)se mit à fausserlesécrits et les homéliesque le bienheureuxavait faits partout où il trouvait, dans son enseignement, « Dieuet homme», il enlevaitle mot « Dieu » et il mettait le mot ( homme afin de pouvoir par là l'accuserd'avoirles mêmesidées que Paul de Satnosate; il écrivit une lettre à Célestin. évèque de Rome, et il lui envoya les homélies qu'il avait faussées,en disant Nestorius affirme que Notre-Seigneurle Christ est un hommeordinaire », cf. Li'-geiuU'de Xestoriùs.loc. cil., p. 19-^0. 300 III. HISTOIRE DE NESTORIUS. [190]-i a Lie ~t<~J~~OO m )fa r. oui .i£# *a io ••fc 2vfL=*; Afol. 52 r°. .J ^Ju> ) y>t M VM J~S.~ JÎV^J 3 j.~iÔ~ÔI. ~1 ~~ol ~~9 â9 .~`i10.~0 qtzg1 j~ J~~ ~~10~J 10 ~~t 61~ .1~11 ~if 5 Jli^! .J.sô )~ô~l. jfuo jl ~n~ jâ~ < .filé a 9, o k A fol. 52 r°. yk 2. sr^o A. 9 9 a )L-/o jLLf~ao ~JijS~~s. 1.B om.(pr.)o. 9` ~q0.~ ~1.~OlvV.v~sj~0 3.\f>> A. a s' .JL_î T.. 4.B/o AG. T ~M 15 5. <?t, AC. G.fc>Cu B. Et il envoya des dons et des présents à l'évêque Ctlestin, et il obscurcit son esprit par fraude, afin qu'il se fît son aide. Il lui envoya aussi des lettres avait corromet des écrits pernicieux, que lui-même rempli de rage la sainteté. Le trompeur fit savoir et qui avaient été faits par le chef de r pus, 5 àà Célestin de Rome que (Nestorius) confessait, dans le Christ Seigneur, un homme h simple et ordinaire. Et Célestin, corrompu, envoya aussitôt une lettre à notre père « J'apprends que tu penses, au sujet du Christ un, comme (pensait) Paul le maudit. Tu confesses comme Paul de Samosa.te. Reviens sans » tarder, sinon, le dixième jour, je te retrancherai de l'Église Lorsque notre père lut la lettre, il comprit aussitôt que Cyrille, dans sa 10 « Voici que folie, avait excité ce trouble. Il fit aussitôt savoir à l'empereur Cyrille, plein de perfidie, et Célestin, ont formé le projet de me chasser d'ici. Maintenant, sans attendre, convoque ceux du parti de Cyrille; que l'on étudie nos deux paroles et que l'on rejette celui qui sera reconnu 1.Cf.P. 0., IX,539. 2. [191] HYMNE DE SLIBA. 301 q J L-DO| J ^A.YtA V^0(O • I 21 **Z l °s. J i(>-aA T JJ ^.j Iîoi-^ .~L-m-aJi ~00~ ~o »T»i.<*v% >.<* < )P| 9 « 10 yv wr> o>7t fH y V 9' 4 ) 001 ~.oJ~–t~~ q j ]oKxd v01 ~~11 t .~ô~ôuâc~ ~J.:)11,~n-ao flq r .JLJ~La 0 .( y~~ ~oot–o )ji~o 9?1 ..r q .°^vâ 1. ooi \i. ^i 2. Usai B. ^> o^> :{.uSû^.( AC. y I~~ca~â.J, ,00t ^o, \llU lo )o0t~~) ~0 .)~, )ô~ H_Y 4. y Y' 'f Joot )CL\w,c ~al, 1) J. ,o ~o h loi. i°-~j ~L~~ îs ~;o .sooQ~)<i.~ecu ~o 4 Inomv 1 J–OOi~ ~Q~J)Jf ~t 9 ~t ~~i Y11 y ,y ?I .)–<)-o)-L~~ 91 ~~? ~J. .)iof y i \.?<f .o~~mQ~ ,) yQ 9.f- sm .14)~,Q.O 4. oo^a opo H. ¥A fol. ù2 v°. )o,0 ~o~.s i j-~0 5. U=>^C. «. a»o^^s C. dit qu'un concile n'était pas nécessaire coupable. » Théodose, l'indolent, « Je chasserai moi-même le Romain, et je mettrai fin à son pouvoir. » Notre bienheureux « Je ne ferai pas cela, père répondit et il dit aussi à l'empereur si ce n'est dans un juste jugement. » 5 ordonna de réunir un concile, et que tous vinssent à (L'empereur) Éplièse, près des ossements du Théologien (esoXo'yo;),de Jean l'apôtre (àwoVroXoç).Et l'empereur ordonna que Mar Jean le juste, (évoque) dWiitiôcfw, serait le juge et Candidianus le modérateur. Mar Nestorius (y) vint et le chien Cyrille (y) arriva, en amenant avec lui toute une foule (ô»;), semblable à celle qui 10 vint contre le juste (joucto'). C'était alors le mauvais temps, et Jean (en) était retardé et, comme il était près de venir, il le leur fit savoir t. Il leur écrivit « A cause de la rigueur du temps, j'ai été retardé; mais voici que je suis et proche je me joins aussitôt à vous. » Lorsque le malheureux Cyrille apprit le que juge approchait de manière inéluctable il apparut par l'événement 1. Cf. P. 0., IX, S43. 91. n m. 91. 'A foi. 52 v°. 302 III. a 9 ~sAM1 4 Cfol.10. HISTOIRE DE NESTORIUS. q 1 ~)UA- ·.oa~l a~,o1 1. [192] .~B<L~–9ot< ah=~.io ~~m-~)<L~-ccuJ.-i.%râ < T 9wy ~t<~ ~LV..70 9~ o~~ CL~AO ~t~ ~tttOt <~JeLJ.ifo t«~~ '.jtj-~a.~ T jJ~Qft~ 4 vOl~o 9 · w~ <inm<~ 00~1 sCCL~&;J~~1 .1 ..# ~;ÿ t-~o~o .sta-jL~o~~Ju~ .Mi_aii4^.î J&i Mw ~JJ( ~~tY~) SO ~~Ot-~O ~tt p T .)– <a(~BBQm~ T l 1 .{ ,,1. .) s~otof~~o ~a-.)~ < ) m 9; 9_ .) ]i. :{.o*wvOisollo B. 1.Om.AG. 2. ^« etAmLLfa C Xjf '[ |Jf, V^/o .Ma-. >-£X^eSiVf 1 ~& 4 ~~al~ 6a~oi .J.j~l 9' 9y ))0<1& ci,t 4/" "Y Y A,g ~o,,j ~Ju) ? 4. h» »»mC. 9 9 o ~J~ ^y r. 5.I»-B. t-5 ^ét OrS*ï 15 G.>*}©/ B. il alla trouver qu'il 1 portait uniquement (àxXwç)envie à Mar Nestorius foi. lî).».M Memnon (Amnon) et le convainquit en lui donnant de Tor. Il lui obéit, et ils Jean et C( commencèrent par déposer saint Nestorius. Lorsque les juges ils virent avait les ordres, et Candidianus arrivèrent qu'on transgressé ils furent irrités. Tous furent d'avis d'une 5 en hommes pleins de zèle suppression 2, et ils frappèrent de déposition et d'anathème l'impur Cyrille et l'injuste Memnon (Amnon). Et Théodose apprit que cette sédition (axxaic,)avait eu lieu et il dit « Envoyons un homme pacifique, qui les apaise et les persuade. » Or il y avait un tribun (tribunus), ennemi du juste Nestorius, qui dit « J'y irai, et je io les pacifierai dans l'amitié3. » Lorsque celui-ci, privé de charité, s'en alla, il fit courir le bruit, à Éphèse, que Nestorius, le grand prêtre, avait été ils firent déposé de tout côté. Lorsque les gens de Candidianus le virent, connaître à l'empereur ce qu'avaient fait ces maudits, contre Nestorius et ses 1. Cf.P. 0., IX, 5W 2.LUI. «abscissio». 3.Cf.1*.0., IX. 551. 2. [193] 1 ») ~_i Vit tt T JÔU OOI» vr0/0~ .)ixk v^iji? «x^ ot-M~o i .U)^ 1 9 .)––?~ 5 /t J*xt' .J~ 303 HYMNE DE SLIBA. ^éi ^^K, .)L~~)~ vQl^XJ; JudL^ J– yon-itî ~JL~ jî, t\ .) ) M iéoi ~~o )Joa T ~)–JL~o .11. a 9 â9 ~1;1! JL~ j~ • 10 A fol. 53 r°. ~~JL. ~JL~ot OMld/o aJ i t^ es. s^OI-^LAO 9 J < 9 9L 90-0 0~ T L ~~i~J 9' .9a~, l.o~o, )~a~ .:·J? 'cL,f~ .oiJk c, ~otcbaDo~o JiLa^o .oiA \JjA>, )foM^ ]>-tâo ^yiio^ q 'j'JJ! -or; 15 J- ^£ jÂ^J^ ^o| · autres compagnons. Et l'empereur illustre envoya une lettre scellée de son nom, pour que sept de chaque parti vinssent et pour qu'il fût lui-même le réviseur de leur jugement' ses Cyrille, chef des audacieux, monta avec mauvais compagnons, et de notre parti, des justes, Jean avec six autres. Le 5 malheureux Cyrille courut, et entra le premier dans la ville, et il fit des du ne présents aux gens palais pour pas laisser entrer les élus. La sœur de l'insensée Pulchérie, seconde Jézabel et Athalie, l'empereur victorieux, prêta la main à cette folie. Cette (femme) à l'âme impure avait donné un vêtement à l'autel, pour y consacrer l'Eucharistie, et le saint l'avait enlevé 10 et jeté. Elle avait une image peinte à l'intérieur de l'église à la manière d'une idole, et le juste illustre l'avait fait recouvrir toute entière de couleur noire3. Et lorsque le martyr vit que Pulchérie le haïssait et le calomniait, il écrivit à l'empereur et il lui demanda de le laisser aller à son monastère4 Candidianus, promptement, fit connaître à Tempereur la sédition que 1.Cf.P. 0., IX,554,563. 2. Cyrille,commeNestorius,restaà Éphèse 3.Cf.P. 0., IX,565. 4. Cf.P. 0., IX, 555. PATR. OR. T. XIII. F. 2. 20 A fol. 53 r°. 304 III. HISTOIRE DE XESTORIUS. ~l, J /tan oo*-s scû^îo^jxu )K Vol ou^£^ Jf ^>f oiî^/ [194] ^Jk M>ps K^e Ji<L~o 1. .19 ~J~: .1 )iv>.?^ oi.?Mo )^p\ )~ .Ot~CQ- ~0~0 .o~)JL~~ Ji T ~0<0 .Ot-~ ~~iif! ~3 oi i VJJ J^! .l?, ~i 0, ~L~J 9 1 4 1.B in marg.secm. Ita^^io, AC. 7. ^û^oJ AC. o y\ MOI T 39 *> X V> i n 10 «te I Z 2. *^e»laB. 3. |to.jo C. 4.U« B. 5. ^aLf?A. 6. li^»» Cyrille avait machinée en secret dans ce concile contre Nestorius. Il fut enflammé de colère et de courroux et fut rempli de zèle, et il ordonna que (l'homme à l'esprit) plein de contention fût rejeté jusqu'aux confins de la création. Tandis qu'il confirmait la lettre (sacra) par sa signature et par son. nom, suivant l'usage, pour que l'abominable Cyrille fût rejeté, la lettre de 5 l'homme modeste lui arriva. Lorsque l'empereur lut la lettre, il souffrit douleur et angoisse, il déchira le papier avec colère et il brisa la plume et l'encrier. Et l'empereur dit « Je lui ai assuré d'abord et lui ai dit qu'un concile ne lui était pas nécessaire et il n'a pas écouté ma voix et ne l'a pas suivie. Et maintenant que je veux venger sa cause et perdre complètement io celui qui le couvre de honte, voilà que de sa volonté il le refuse qu'il aille où il demande (d'aller)! » L'empereur ordonna de donner avec honneur à notre père une bête de somme avec une litière (Xsxtiîc.ov)et un courrier pour aller honorablement à son monastère II demeura quatre ans au monastère. Comme les habitants d'Antioche 15 1.Cf.P. U.,IX, 556et 563,note1. 2. 195] HYMNE DE SLIBA. 305 9 .~f~f jfq Y<\ 1 *5J d ^lOii M .2~ 3~¡'! &f, ? ,00~ A fol. 53 v* j~r_ Jj ~s~1 r'~ W°°~~I' 9 ..J~~A 5 9' ..010!) .? ,;01 `` ',d. d00t 4 ,rfi j£*^ D A ~A~~ /v>» )i)^^ -^oiSjjJj .~J~~it&~Am~~J~ # *J SJ* J ~m< m ->JJ JJL& )~l. 9 d 9' i001 .}– ~rao~ D l 1. ~l~Î f. 9' 9' 'ta..»! Y ~· ~m! McLjâ; ~.ÎO v £o ~ô~â M>?£ J ~)L~j!o~o o~l ,)nttv> )^a^ ^oj; sJL ^oi. h. M 1U ~!éa, )~~CL~ 01~: ~0_4:0 ot 1. ~~o ~) <X~ o~Mo ~1:" 12~ JjK `~lO~ ~~r0~! .)–ji~o a .)~ a i fol. 92. B ~n~mj .) fà m<» ,«> .)– .1~'Lil~ 1. w^.{«^ ^&i jûûS AG. 2. Jm-AaAC. 3. UP^ûâoA. –4. OPOjwo A. 6. Lacuned'unfeuilletdansC. ~lc 1 -9' 5. !•©{» A. l'écoutaient, et qu'ils sortaient tous les jours près de lui, pour se délecter de son enseignement, Jean fut poussé par la colère et fit dire à la cour « Pour qu'il n'y ait pas deux hommes pour une femme, comimpériale mande de me donner une (autre) place » Alors l'empereur, à la demande de 5 Pulchérie, porta un décret, et ils jetèrent le juste paisible au désert aride de l'Oasis. C'est sur le conseil de cette Pulchérie insensée, seconde Jézabel, que ce second Êlie 2 fut jeté en exil (!$opia).Comme le juste lui-même en témoigne « Nous habitons dans un pays ardu, avec les fils de Claam, peuple oppresseur, qui n'a pas l'organe de l'odorat 8. » ™ Et lorsque le maudit Cyrille membre retranché (de l'Église, et) odieux •– vit que le zélé Nestorkis avait été jeté au désert et qu'il n'avait souffert aucun mal, il envoya un philosophe et lui donna de l'argent en récompense Cet insensé vint et l'injuria et lui dit avec audace « Tu es le chien Nestorius, chef de toutes les hérésies (oupéceiç); c'est toi qui as excité toute sédition 1. Cf. P.O., IX, 566.– 2.€f. Journ. as., Xesérie, t. X (1907), p. 173(d'aprèsJean bar Penkayé). 3. C'est-à-dire« peuplequi n'a pas denez». 4. Cf.P. 0., IX, 579. A fol. `53 V. Bi fol. 92 306 III. )~ HISTOIRE DE NESTORIUS. "r~ t ~JJ~r .i~ <" ~( .) LJ&^uK^O99 ^o .j) n ~~iXL-O JjL-30 ,c~ .và vooi_\ [196] «f ;fio 3J&* 9, v-à£{o vO-j/ t^udo .Ô;~0~.iL\i Cà -00 `~1r10i.io .ot~tJ~ojLajo~a~M~~ <ot~ ào sm~mj ~1,0 yft l/ 1 sSÙboij )oOt ~y-XO 1.|Lo2*»^ao in marg.B. 6. «a^ij9 Mss. .ol~â~,1 ~OO~o~~L~ .f 2. I*» B. 3. IfSioA. 4. vf A. ~9J ~J:~ 1.5 5. Lacuned'unfeuilletdansA. (cT<kaiq)dans le royaume de Théodose. » Nestorius répondit et dit « Tu as bien fait en vérité de m'appeler chien, parce que le chien flatte ce qui est à son maître et jappe en hurlant contre l'étranger. Selon la comparaison que tu as faite, j'imite le chien, parce que je cherche à plaire à mon maître et je jappe contre Cyrille. » Et lorsque le furieux Cyrille vit que son messager 5 revenait avec honte, il fit venir du désert quatre cents hommes, à prix d'argent. 11leur donna une grande récompense, et il leur envoya des pièces d'argent pour les moines et pour leur directeur, et il leur commanda et leur dit a Si vous tuez Nestorius, le Seigneur agréera votre peine plus que vos jeûnes, vos veilles et vos offrandes. » Quand ils allèrent et parvinrent à son 10 monastère, ils l'appelèrent et frappèrent à sa porte; il sortit près d'eux et ils parlèrent avec lui; ils l'interrogèrent sur Nestorius. « Il va venir », leur dit-il, il les fit entrer- dans le monastère quand il apprit la cause de leur venue et il commença à les instruire. Il leur dit la doctrine sur la nature de la 1.Cf.P. 0., IX, 580. HYMNE 2. [197] 9 DE 9 307 SI,IBA. _9~ i Il- e. 1 i 11'~ ~f Ch, ~JJL~ji; &Cà JJ~fj~L~~ 5 j£f JJ, .)J~jL~ajd du?! ooot ~a~c~JL ~o KP^° .B~CUL~O ) )i ir~rw~ 00< )~Q~ Vf ,¡ ^i; MM? 4" ,¡ .oti~~ 10 ooot .p~g~~ 719 ~~m-aJ~oo ppp~- ~r~f~o ~~o .)JV-; JJlAàe ou^s^o o^do «)J{)Jf~isa~mJ; .~OJ~~ 00<0 Ot\~ft~\) OtJ\~) ~~Q––aLJ~t ^éK .ojL ooo» 1. B (pr. m.) Ot^Ltto ^-l*>o (in marg. vooiSâ oc Jj[ Jif ~0 ?I ,¡ 15 ^JLJ, o^iLf ?I ~2. «»^*). divinité qui n'admet pas la souffrance comme l'a dit cet homme (Cyrille) litigieux. Il les fit mettre en prières il fit faire aux moines des inclinations, et de ferventes adorations avec continuité. Quand ils eurent terminé l'office, ils lui demandèrent pourquoi (Nestorius) n*était pas venu et le fils de la jus5 tice leur répondit « Voilà qu'il vient avec promptitude. » II ouvrit sa bouche lui qui était une mer de doctrine et il expliqua l'inpleine de grâce carnation du Sauveur de toutes les créatures, tandis que tous le regardaient, se complaisaient en sa vue, admiraient son enseignement- et étaient confirmésdans sa doctrine. Ils se levèrent et dirent en prières une autre section (des i 10 psaumes), il les fatigua de génuflexions1 et, quand ils eurent terminé, le juste leur dit « C'est moi Nestorius; c'est moi que vous cherchez et que vous êtes venus pour mettre à mort. Faites maintenant votre volonté et le désir de celui qui vous a envoyés. » Lorsqu'ils entendirent cela de sa bouche, tous se prosternèrent et l'adorèrent; ils l'imploraient avec larmes et ils lui criaient 1.Lire ou 1^»©»^,P. 0., IX,580,ligne7. 308 III. HISTOIRE DE NESTORIUS. [198; t ~010~01.0 .? .( ~<~ ')–' y 1·9 !J !J.?4 ;1' )~0~ yY Y tL 7' J5sJ( .1~t~ ~io-A < ~OOt-~0 I .J~ ¿ .J~-J/ *:<J~J~ j~O ~J-9 );OtJ 9.T^ 1Y ~m\0 ~J yt l O ~)~J~ ~)–JL~ J :'1" y, 7> !>} ty o )~~))J~JL)0 yl t 1 ')io– Cfol. 20. C~r~lio o.a.t.o 1 ` y .)~ .j .~U~~û,~0~0~ !J .?4 t J. T "> 1~ 't 4 OU> V^– 9 S( a~C.sô .~ô,s; 1; ^io ^i; M .J~j! ^CUOO ôa df^io i )o< )~ 10 .j~)}Lj<o~JL~) ~a~. .J SS&» V>JJlS, )? ..v>o l ~i · .OI~ 1 T o~,~1 Jf~ ~~0 'o<A<~o<o~~ y t~ .jt– f.r j0 o~t-s J. t~~ ? 9 4 xv-rf ?< 001 1.C recommence ici. « Aie pitié de nous! » Et toute cette foule cria à haute voix, prosternée ddevant le saint « Nous sommes dès maintenant confirmés dans la foi sans ta Et pour que tu saches que nous sommes confirmés dans ta foi, toi avec tache. nnous, consacre-nous les mystères, le pain et le vin, et communie-nous avec eeux. » Notre père se leva aussitôt, il consacra et leur donna la communion; 5 ils la reçurent avec pureté d'esprit et ils quittèrent le saint. Il appela le chef il Cfol. 20.(]de cette troupe et il le retint une heure auprès de lui, il lui fit des recomnmandations au sujet de nombreuses choses et il lui dit en prophétie « Voilà nmaintenant que tu pars et que tu vas arriver au fleuve; tu verras que tes l'ont traversé et tu resteras et aussitôt une seul; (1 compagnons barque se 10 détachera de ce côté et viendra près de toi et elle te fera traverser le fleuve des eaux sans secours humain. » Quand il eut parlé avec lui et lui eut fait de nombreuses recommandations, qu'il l'eut prémuni contre toute œuvre mauvaise, il le bénit et l'envoya près de ses compagnons. Et quand ce directeur, chef de monastère, partit et arriva au fleuve, il vit que la troupe 15 « 2. [199] ~9~.ru~ 0~ ~0<)j s~ < HYMNE DE SLIBA. 309 )f )~m\ <~ 71 ~1 )~oo U(0 T < ? .)–9L~; .11 <~ Jla__ÛJ 5 v~ < T" T O^dOfO Jb_d£-*t ~=.a ô~ ~ot~~ j )i^à K-l, Ji-J • w .~3 10 ~L~J~ J~ .)_o, ~ô 1. to» G. 2. A recommence T B fol. 03. jo J~JJ H\^ ~h > \{*s> T .J J––Ff o,jo 71 ~o~ ) .) T ~to .)_jo~ji .\lc* ^So> dào ^oo_ov^7° a~.i t o OOOt ~)~ oô~ OÂ(0~f~ 71 9' 9 Y a..». J~ J~J.~ 9 .Ji^o Otî,0 1 liJI^ .MLia^ 2* o^ polo Ji^ ici. l'avait traversé et que la barque était attachée près d'eux. Et aussitôt la barque se détacha, et elle vint près de lui avec rapidité et elle le fit passer en un clin d'œil, comme le pape (patriarche) l'avait prophétisé. Et ils retournèrent avec joie à leur monastère, confirmés dans la foi; eux qui étaient 5 venus comme des loups, retournèrent changés en brebis et en agneaux. 11arriva qu'à cette époque des barbares, avec leur roi tyran, vinrent faire un butin innombrable et emmenèrent aussi le bienheureux K Et ils allaient dans un désert aride où il n'y avait pas de pluie ni d'eau; ils furent saisis par la soif et tombèrent tous, les pillards et les captifs. On fit savoir au roi 10 misérable qu'il y avait parmi ses captifs un élu qui honorait le Dieu vivant et dont la prière était aussitôt exaucée. Et le roi appela le saint et il lui dit « Lève-toi et demande pour nous maintenant, à ton maître qui aime les hommes, d'apaiser nos souffrances. » Le bienheureux répondit et lui dit « Si tu me demandes de prier, sois miséricordieux pour tes prisonniers 15 et tu trouveras les miséricordes et la grâce. » Le roi impur répondit et dit au 1. Cf..P. O.,IX, 584. A fol. 54 r°. B fol. 93. JfA fol. 54 r°. III. 310 HISTOIRE DE NESTORIUS. J~ .)~L~; 1-~h-~ o~· ~ofo g t <*) r. s' 9 D' Ici oô~ 10 jt-~ s' J~L~oJ~~ oi-~ ,.0101.~j 00~ T '2 4 NU )éoi 2oKi .) ji;£^ )tSr\ éiaiid;^^o v9 9!c~ A ~OtO ~ot– r~ 9 T ~m.. )Jot .o. [200] S^ï JjV? ~1.s~oô ` éoi fSo j ft ^K > <k ) 4^s, .)L~JOOtJL~ K^^lo 10 ~JL~ *^o ?»V v«^v sce~mj v v 0~1. a 11 Ai<s| n» LûftjQ-2 9 ^«»i>.o ` r~~ 1. >$» «ikî> B. ï~~ 2. *»M B. 3. V^»j B. 15 9~' 9 ~J\A() ~~0 )`~ 9' )JL~o 4. ««3*4, C. fait captif. » juste chéri « Je remets entre tes mains tout ce peuple que j'ai Ensuite notre père glorieux pria, et aussitôt jaillit subitement un grand fleuve d'eau, et les captifs et leurs maîtres reposèrent. Il arriva encore, un jour, qu'un catholique (chef) voyageant par mer il était 5 approcha aussi de la région où était cet homme excellent'. Comme dans le navire, il s'éleva un vent violent et le navire commença à être enaussitôt ils le tirèrent sur la terre ferme avec vigueur. Cet dommagé homme illustre sortit du navire et marcha comme pour se distraire il arriva la porte. Nes(ainsi) à la demeure de Mar Nestorius le Voyant. Il frappa à et commença à 10 torius se leva, lui ouvrit, le fit entrer dans sa petite demeure, et sur la paix parlep avec lui et à l'interroger. 11 l'interrogea sur l'empire des Pères et sur la tranquillité des Églises et sur les ordres du sacerdoce. Et ce catholique lui répondit « Depuis que le perturbateur Nestorius a été 1.Cf.P. 0., IX, 581. **elo\J^A ^^<\ 5 ^2fl JjLcuS J_J*Jo JJLJL 9 T .t-ai~ a^a &n\ff> jlo Jif^ Je* .\jBBa–oJ~) 311 HYMNE DE SLIBA. 1 2. [201] 0~1. ~i..9o • » ,0~40.~mamÔ'1' r~ io Jf jîa^u-ùûJ J_là-JL^ Oi·~= r~ 9* ^£ )f 15 • v* • wl.~ T l A fol. 54 V. T JpkQ-^0 • ^lo P J-L^D 1.WP» B (enmargeau crayon). 2. «*<ks^3*iA. 3. lo« B. chassé au désert (epyipç), le clergé se trouve en paix. » 0 (l'homme) à l'esprit humble 1 son zèle ne s'éveilla pas, ses pensées ne furent pas troublées et la colère ne monta pas dans son cœur. Mais il lui répondit avec joie « Béni soit le Seigneur Christ, puisque, par la perte de ce perturbateur, il y a 5 eu paix et repos pour les églises. » Alors il le fit asseoir près de lui, et il commença à parler avec lui et il expliqua la venue de Notre-Seigneur et son ouvrit la bouche et lui expliqua le (Nouéconomie. Le Chrysostome(^puffocTojxoç) depuis l'annonciation de l'archange jusqu'à Constanveau) Testament (^laôvîsHi), la prise (du corps), l'union, la naissance, tin. Il lui raconta successivement 10 le baptême, les apôtres et l'évangélisation. Il lui dit combien il était odieux, et quel mal insensé, indigne et inconvenant c'était, de porter la souffrance sur la nature divine' Le saint lui dit combien il était impudent et mauvais qu'un homme osât rapporter à la nature impassible les accidents et la souf1.Cf.P. 0., IX,582 « lanaturede ladivinitéest au-dessusde lasouffrance». D'aprèsBarhadbesabbaet Sliba,Nestoriuscombattaitles monophysites. A fol, 5* V. 312 III. 7* HISTOIRE DE NESTORIUS. )o ~ft? .0< < ~\Q.~ 1001;ô; T j ·:·ot~:a~, ~i.~ ~1, Jôo1~1.l.to .) n lyg )oo,jî ^âéo^, c fol. 21. .ottv> [202] ^A^ot .(HVi\«O Jooi OIAJJO )U^ .]Al po >\v>t |OO( *~P~ ^CLA ^9O *?**> 'j––o~ ~~c~~o~op; 1 y nIl. .) J.~i1/ j 1^0Ud9 ~ôt~~ jLàO 7< Z 7t ^£ »> y à ·.· ).Jar 1~ ~Q~~CLA ~0 I 9\ 9O|i •? 1 ~ô~ .<*S Kj/ ~Ot–L~~JJ' .t-a~~o 2^p; ^oS, .)– '«^sK»( JJ; .D–OOt~OO~LjL&O .» j ,â ~aL. )~o JÓoIf .^i I&$jL> oui 3J|L^) y y » .o ~jLa&··o~a~0~ )otoo ~o~ ~~)4,jo A fol. 55 r°. ^» oou[; j~)~, ?'7' OI-UO! ~< ~1.~oô1. 01.,i~ <W "*•/ q> .) 4 <*>q*jl» <~La~OOt~O I ,| = qi ).^tao,.a 10 OJL~O **< 7i 4 J 0«00|9 f vÛtli»QL^S-fiÛJ ,io 0~ ôa )~100 15 *JL~ J~sjaJatA) ~~JL~ .cô~,i~ 1.^msoC. 2.->fcj»o A. 3.lj**»o B. 4.**•»A. france. Après l'avoir entendu, le catholique admira sa science; ensuite il se leva, l'embrassa et lui souhaita la paix, puis il alla vers ses compagnons. Il Cfol. 21. 1.leur dit « Notre embarras n'a pas été inutile, car j'ai vu aujourd'hui un homme excellent, dont l'esprit est brillant comme l'éclair. Il m'a fait entendre 5 aujourd'hui des paroles qui font mon admiration et que je n'avais entendues d'aucun autre, sinon de Simon bar-Jona. » Ceux qui étaient là lui dirent « Si tu le connaissais, ou si nous te révélions son nom, tu t'écarterais sans doute de lui. » Il leur répondit et dit « Quiconque a honte de lui, renie Jésus-Christ et est destiné à la Géhenne. » Et tous ceux qui montaient le navire répondirent à ce pape (patriarche) « C'est le pur Nestorius, qui a 10 été chassé dans ce désert. » Quand il entendit et comprit, il couvrit aussitôt sa tête de cendre il alla et courut près du juste il se prosterna et tomba à ses pieds. Et il criait: « 0 Seigneur, pardonne-moi! écris-moi une lettre pour A fol. Dorothéeque j'ai expulsé, afin qu'il me pardonne comme tu m'as pardonné. » 55 r°. .) p 9 ~I 1 T'~ 1 ~)-~0 ~)Ï~LhO~.<0~ .) 1 1 9 Jl"l! T .)–~ji p~ 9)-0~~0 <~ \) f~ 313 HYMNE DE SLIBA. 2. ;203] f 5ot oC^ Vr*ï vd{o *f .) JJL1 J« .JJI ~.i l lâ ~~o~ ) ~sJO JoOtOt-S; 5S B fol. O'i. ~âm \}hloo^Vi ^4e^° ..ca~o 10 00~ ~OtoJ~~O 5 )..2~Wm.:9 .t 0~. y9 J~ ,^yJyjsi J '-) oo( J^^? r^° i" 1 ~~sm-Q~jBaJot~ .1~z: ) )~0 .yen ~=i-oo l );iJJ vCLd( f^â jt–JSOO ~1 ~0~0 1. |h»ooI-AC. 2. C ^*ft*ûû»et on marge' ^>û*» 0!. 3. On lit m marge du manuscritC ^ivao «oi'p/ ^>. ^*a^^ $&oo\$'iv> i^VL|^L ^.01. Il parait s'agir |_v?LiUaîoS l^aik»)û^.L^©vS». AO. des trois strophes suivantes qui sont encadrées entre des points supplémentaires. 'i. I»*»5* 5. ^a^o B. « Tu n'as pas besoin de lettre. car Le prophète lui répondit et lui dit » 11 le pressa tu ne le trouveras pas vivant avant le jour de sa sépulture. et il lui écrivit une lettre, et il lui dit en prophétie «. Tu iras à la ville. un mort; demande-lui le pardon et dis-lui et tu verras qu'ils emportent » Aussitôt celui-ci, dans une moi aussi le 5 encore que, heure, je précéderai. il était envoyé, il monta abandonna l'affaire pour laquelle sans retard, un cheval de courrier et se rendit aussitôt à ce pays. Quand le patriarche arriva au pays de Marcianopolis, il vit Dorothée au cercueil, comme Xestorius le lui avait dit'. Aussitôt notre père béni donna ordre de déposer ce mort 10 vénéré, il se jeta sur sa poitrine et pleura et il l'implora avec humilité ami « Mar Dorothée, pardonne-moi, comme ton m'a aussi pardonné; et il a dit Voilà que je vais devant toi au pays que j'ai aimé pour moi. » un superbe tombeau Ensuite le juste excellent donna ordre de construire 1. On lit en marge, du ms. C « Les trois strophes à partir d'ici et à la suite ont été faites par RabbanAbrahamde Séleucie. Et voicique nous mettonstrois croix pour distinguer ces strophes. » B fol. f»'i. 314 III. HISTOIRE DE NESTORIUS. J~l )~n~o .)~ .j~o, 71 71 .otJLQ-auaB ~t0t.~ ..oJÃ&lo -Y .K~=L~ 9 T `` );~ .ou– ot~Q~CLtoo âo»-â jooi mm^U/o 5 ~~jt~O ,~0~~1 KL^9 j • «^ oc, Tot~.°~1. )°°-~~CLû~ocLt ~L~ ~.i~ ~oo. [204] 1^JLdO 9 o~ jiso: )ioV– ^V- )~~o A&l => ^ok> A fol. ·~f-%o 55 v°. oô~ )-%l,- .) J J^S ft <&&xll$~ .OlfcOtâ, ^dO^ jD *0|_fcoKdl i \*f ^^o r ~HI L. T .c~ot; JL~J: J~J)~ &OQJL3 ) ^0^9 t )^0/0 •> ^fiOoJllo; ^O 10 D <0t––L~J; j! • 1. >*iS B. A fol. 55 V. ~.o .od~LjL-~L~ot 46\j ~& S; 2. uotoateo .JJ^ àcLau-2, Mui ~~to y' 9 cuo, « B. ils y placèrent ce corps pur et ils l'ensevelirent avec honneur. (Y><a<T<jàeopv), Un jour que (Nestorius) était en prières', ses lèvres s'arrêtèrent et son visage était troublé et ses prunelles laissaient couler des larmes. Ses a Pourquoi ce trouble à cette heure ?» Et il répondisciples lui demandèrent dit a J'ai appris par révélation que le blasphémateur Cyrille est mort. » 5 Ses disciples écrivirent l'heure, et (lorsque) des courriers passèrent en cet endroit, ils les interrogèrent à ce sujet et tout s'était ainsi passé en vérité. Et, comme le saint à l'esprit pur, qui le voyait et le savait, l'avait montré et indiqué, il quitta ce monde une heure avant Dorothée2. Il le quitta et alla vers son maître, tandis que les gouttes de sa sueur coulaient encore à cause 10 de ses efforts et de son continuel combat. Il combattit le bon combat (ày<ov); il termina sa course avec justice, il conserva bien sa foi et il reçut la couronne de sa victoire*. C'est la mer des sagesses et l'océan de toutes les sciences, qui a élevé l'essence de la nature (divine) au-dessus des souffrances et des atteintes. 1. Cf.P. 0., IX, 585. 2. Cf.P. 0., IX, 583. 3. Cf.II Tim.,iv, 7. 2. [205] ··~ N T .1..1..l.U.l.n.D 9' LJ .)io~ i~ <; .j––t-~ 71" 1 315 HYMNE DE SLIBA. .<;¡. L¿.VUJ 2Z y°w't ~°`,~ 1 )' 5 .)–)~0 71 ~)~~ -,p~.l.- ~;Q.J) 1. » ^q>t .|£^o> ·:·l.- oilo^o^» "I¿_l' jff N>)..Sft, .l 71 f; .)–)J~ OOf^bO r U if ^j i ~:o~o~. t~ao ji/itS> Kjls; &*> ^àjui; 'IIG fol. 22. i~l~ -J-1.O/J.~ f.3-m .)–~j~.~i oi ~as ~i. ji "4 4" ",¡ ^^i .J lijï!),pyv^/ ~)–LiLi~jf ». Ot\ m îo-o~ yú. J~ J9,{" .)– 'OI~ J~Q– 1. ·:y rp.- ',a~ ~l <y I¿. 00< :1 .)~ 10 1 2 10 J~~A~ )~ii~ 9 9 t J'81'1 t–CO y "4 jjL~i Bienheureux es-tu, ô saint père, qui as vaincu dans la dispute toute cette foule mauvaise des partisans du magicien Cyrille. Bienheureux es-tu, ô grand parmi les athlètes (àôXimfe)et illustre parmi les lutteurs (àycovKjTvfç), qui as combattu avec les archontes (j^, (avec) Cyrille et ses maudits compagnons. s Bienheureux es-tu, colonnade lumière comme de l'or pur et éprouvé, tu as scruté et examiné la vérité, et tu as vaincu le furieux Cyrille. Bienheureux es-tu, notre illustre père, qui as supporté, à l'exemple de l'apôtre Paul, les persécutions et l'opprobre, de la part de ce peuple rebelle. Bienheureux es-tu, ô notre glorieux père, qui as fait sortir les eaux de la terre aride et 10 qui as désaltéré un peuple barbare et délivré les 1 captifs. Bienheureux es-tu! Que tes perfections doivent être grandes et que tes belles actions doivent être étonnantes, pour que tu aies (pu) racheter les dépouilles de tes voisins à l'aide de l'eau dont tu as abreuvé les pillards. Bienheureux le thaumaturge! bienheureux le révélateur des choses cachées! Bienheureux seras-tu à la 15 venue de Jésus, seigneur des créatures! Bienheureux seras-tu en ce dernier jour, lorsque le Seigneur Jésus se manifestera et te placera une belle cou- G fol. 22. 316 HISTOIRE DE i~ NESTORIUS. rtiLonjmua. III. 9.~ ,¡ Y, )–~ 1,¡'" ~) J^oo; .)-~ )J.<~ [206] [2U6J 0~ ~J~ 1" VT^? ^S-l .)– )~ )M A fol. 56 r. ~2~ 1. Ioom» A. A fol. 56 r. )-~4~)oJ~ .^)^o *a& ^o ^> )o,o 5 2. On trouve,lignes3,4, 5, quatreversde huitsyllabes. ronne et te fera hériter le royaume du ciel Ta prière sera un mur élevé, pour tous ceux qui fêtent ta mémoire et pour tous ceux qui marchent sur tes traces. Que tes défenseurs (cuvyjyopia) trouvent miséricorde et que le malheureux plus que tous qui a composé ton poème soit jugé digne de pitié, grâce à tes prières! 5 III CONJURATION DE NESTORIUS CONTRE LES MIGRAINES INTRODUCTION Les hommes, à toute époque, se sont préoccupés de trouver des formules pour se préserver de divers maux, pour nuire à leurs ennemis et pour se procurer des biens. C'est l'objet de la magie proscrite par les évèques et surtout chez ceux qu'ils poursuivie par eux chez beaucoup d'hérétiques, nommaient Manichéens. Il faut distinguer cependant les formules nuisible* à autrui des simples prières destinées à écarter le mal. Les premières, comme celles de Beyrout qui permettaient « de commettre n'importe quelle action criminelle' », ont disparu de l'Orient chrétien mais sont peut-être encore en usage chez les Musulmans2. Les secondes, fort inoffensives, analogues par endroit à des prières de rituels, existent encore dans d'assez nombreux manuscrits syriaques nestoriens3 et ne mettent en cause que la crédulité de leurs détenteurs. Tel est le petit manuscrit syriaque n" 347 de Paris (8 cm. sur 6) qui renferme surtout des prières le Pater, le commencement de l'Évangile de saint Jean, avec les conjurations (^#-) ou prières des Pères, de saint Georges, de saint Paul, de Mar 'Abdiso', de tous les martyrs, de Mar Saliba, du prophète Daniel. On y trouve cependant aussi quelques talismans (i^mv^ formés de lettres ou de mots qui n'ont pas de sens'. Au point de vue graphique, on y trouve quelquefois le F retourné en usage dans le syro-palestinien et quelques lettres mandéennes. Nous en détachons (fol. 56Và 59) la conjuration (formule), au nom de Nestorius, « pour guérir les migraines x>, comme complément aux prodiges qui lui sont prêtés ci-dessus. 1.P. 0., I, 58,f>2. 2. Cf.Carrade Vaux,Talismanset conjurationsarabes.dansJournalasiatique. Xe série, t. IX (1907),p. 529-537. 3. M.H. Gollancza analysédeux de cesmanuscrits Asélectionof CharmsfrontsyriacManuscripls,dansActesdu XIe congrèsinternational(1897)des orientalistes,quatrièmesection,Paris,1898,p. 77-97;il lesa éditésdepuis TheHnokof Protection. Unautremanuscrit,écrit en 1792.est analysé,partiellementtraduit et commentépar M.F. Mackr, de l'Orient de l'Oi-ieizt dans Revue dans Ret~iie dedel'histoire l'histoii,edes des religions, t. LVIII Foi-mules (,'Iii@étien, Chrétien, il908\ Formules magiques i)zagiqiies p. 9-33. Deux sont d'origine 1779 et 1800, sont autres, des années nestorienne. 4. 69 feuillets, écrit par 5. l^twL vj^,»/), en l'année 2045 des Grecs (1734). t. XX 364. Voir aussi les études (1907), Grecques, p. de Khouabir, Paris, 1898, et James A. Montgomery, delphie, 1913. conservés à Berlin sous les n1! 107 et 345. Tous du village Artùn inférieure Gagô (°^^), (|k*fo **> Voir les carrés magiques de la Renie des Études de II. Pognon, Inscriptions mandaïtes des coupes Aramaic incantation Texls front Xippur, Phila- ~)-L~0 ~!O j.& J~J! )-< (~~) fol.57. K^d JoO| p&^? ©01Jt »<ft jljOld sfl&*9Q^>4&J t*p09 OtloàtâO Otlo^wS J*ocbo{o JKi^d J^oVo JK~oS>j ^oo )ot^ ^e i±*Z Ajo )^eu? )iV>^ ^aoo J*9 ^£; [ >n n i; ^Lij ^9o 2)ioJLboo-a>o JK >"Njp jL*î; )K^\jO 4t*O9>oiV-i^uao ) to V>9 oiv£a**d yoo»^ )jî-»/ .)– soV-D;JK^i>po-s yooiS> foi.58. 7 6v^.A 5^*àj09 vQJOid yoo^ Ur&l *\Oâc^ji9 ot^Ap^do :J^\v> )Lft-flD{ .8)oiSs Kt»tn «ju^jd t*^û >X^S» JJo jK^JSk«9)L«O9 1. t^gn^U^*X9o Ms.La conjuration fol. 53-56, est « contrele mauvaisœil». précédente, 2.1 &oa£M«»e Ms. 3.^> Ms. 4.#»*o» Ms. 5. ^*>oMs. 6. uiOi.Ms. 7. **»»*{ Ms. 8.Cf. Actesdu onzième l oc. 79.Le ms.ometlovS\9. Le ms. porte Gollancz, cit.y congrès, p. ~0)~0 I~J J-o;!f!J.u:O' Autre (conjuration) du mal de tête et des yeux et du front. Par la prière et par l'intercession de Mar Nestorius, saint prêtre, qui demeurait parmi les îles de kf mer i et qui pria et implora Dieu pour la migraine, et les esprits mauvais et noirs et pour le mal de tête, et les migraines et les rougeurs, et pour tout genre de plaies sur la tête, comme 5 des yeux et des sourcils et des tempes et des dents de celui qui porte ces lettres je les lie par le char des chérubins je les lie par le bâton de Moyse et par la harpe du roi David et par l'anneau de Salomon; je les lie par ceux qui crient nuit et jour Saint, saint, saint est Dieu2; je te lie, esprit de la migraine, et il ne t'est pas possible de t'attaquer à la tête de celui qui porte 10 1.Lalettreà Cosme a étéexilé«dansuneîlequiest prochedufleuvelé Nil», portequeNestorius doute influencé le 280. E llea sans del'aveugleLéonprésentécrit.C'estencorela guérison supra,p. danslalettreà Cosme, Nestorius tius,racontée supra,p.281-3,quiauradonnél'idéed'implorer pour les mauxd'yeuxet,en général,pourtouslesmauxdetête. 2.Cf.Apoc.,iv, 8. 3. [209] CONJURATION CONTRE LES MIGRAINES. 319 fui. 59. °^ JjcL, 3 )K» 5 5^»V^/? l)jî^& :w*j-fiL»/o \j\ 1. «<fvv> >«iv J^JtA. 2. avec et horizontalement, écrit gnon. sur ces Au nom celui sont qui secours chez 1. (magiques) disent « de Telia, comptés etc. les criquets doivent être ces entendre runt et nes), le ut vincit sit re ligatus. PATR. OR. les que \T)\ >ft(v>O ou plus le mot suivant M*au fol. par M. Po- d'une aiguilles écrit figure édités montre. et apôtres les de par (Nestorius) notre Seigneur, des Dieu morts et et en mauvaises, pensées ma Amen. lie seigneur cité cf. de canons des faveur dans des cruce, F. 2. 53. p. Christ., non et du ceux bétail; Leipzig, t. neve ex des certains 57-59. VIII, vinciat. ne cet sans p. 256-7 si humiliandi aussi p. 53-60, la menaces sens qu'il Apostoli ipse grêle envoûtements aux ce Sancti et pas Jean chasser en autem peuvent endroit, aux doute les formules Rabbonla, pour recourent qui proscrites des de en sa condamne prêtres présages, et de doute écrivent recouraient C'est cupidilale sans canoniques condamnées p. et ces gloire, exaucé siècle) et Jacques, trouve a (vae de pas ma m'a les amulettes amulettes anathemate, expleat des résolutions 55-56; ibid., il d'Édesse D'après les On et gens ibid., animant ». et des matériels, Oriens ut p. sorts, font- elle n'as et et mais oppresseurs Tu soutien Seigneur, liens, tête âme mon Jacques des 1906, biens es au mes que mon analogues, Les des à tu crié maux homicides, edacet XIII. qui nestorienne. les sujet des Seigneur, disent incantations maladies les quaerens T. I Notre-Seigneur. je Saint-Esprit. j'ai Paris, au populum ipse texte des de des Seigneur, », Nau, procurer injusta, croix des et créatures attachent et F. par suivant O| Khouabir mouvement saints et l'église chrétiens comme se texte superior in les bien punis pour du Saint-Esprit, ceux des faire superstitions, aussi d'anathèmes aussi incantations, traduits de beaucoup inverse Le ôiX concentriques, en de coupes ^CLJUS :»t°>i\ cercles mots 3. des les du du voix, inflammations parmi douze deux Notre toi, ma le pu des les pour être Mais connu n'a et sont De a que K^X *v^Jl99 prophètes les Fils Dieu. tête. jacobite « qui prêtres et ton L'église sens JLôf lettres. du Père, ma sévèrement plus ces G^2^ 58', textes astucieux Nombreux relèves centre, tous et toutes j'^O J-ûdïq-S Ms. de Fils artifices porte du fol. au Jésus-Christ des nombreux! tu du au saints et Christ, seigneur nom en Om. )~mO9O verticalement. les des de loin tourne 6. Notre-Seigneur' vivants Au et prières Père, écrit Ufcl, Ms. du- du roi de les et, comme centre <»3 mère de notre du 5. par Marie, semble qui jaune Jlx*j« v> )^>PO^ ensuite, et concentriques, part mots', l'ami mot Ms. u^ dame îo un :K^O porte rouge sliL.v> j-Loio3 m>I1\O manuscrit )K .JLA9OA9 ,3oj\jLs ^O couleurs cercles L'inscription 4jû^v 5 des Le des jLpO l*O £sj{o 0190^ Ms. distants, 59V, JLpo .JJU.^ Noc»^3 moins Q-» :4^jâL^v >.a faut dixe- anathematizat subjiciendi (homi- 21 320 HISTOIRE DE NESTORIUS. III. 4Jà&bùL9 jAC^ào ^a^ )^c^j> o& ). 3^aou Us JLaj{ )<M .« )joV^o )j.s f^ào ^JLd .2J.r^.iJJL/o yooi^oo VxdJKj [210] .^Aoi );cL» 1JLjLào»o »-^>»4 °*^ .~j.~l,aj~o.. 1. ^a»«» Ms. 2. Ps. III, 1-5. Il manque trois mots au verset 1. 3. Om. Ms. 5. On trouve ensuite « le lien des langues des rois et des émirs et des chefs. ». sainte. montagne les hommes lettres. lettres. Le Je mauvais roi2 impie, Amen. 1. Ps. III, 1-5. titre. me suis couché donneront mauvais, et j'ai des dormi et je me paroles pacifiques sera lié envers rebelle, 2. Ceci peut se rapporter suis 4. Jsa^a*» Ms. Et tous porte ces porte ces éveillé à celui celui qui qui à la suite, mais nous avons poussé jusqu'au nouveau 1 DES TABLE CITATIONS (Nousrenvoyonsà la pagination mise entre crochets.) ANCIEN TESTAMENT Ili, Il t,6,9. 12 xvi, 19 14 19 1 3. 17. xxxvnr,27. Exode vu, 10-12 xxnï,l-2.101 3-7 xxxn. XXXIV,28-30 Deutéronome 1, 17 1 Rois xvl, 7 II Rois xxtv. Proverbes Job -Genèse 35 34 101 Psaumes III, 210 viii, 5-7 6. lO2 XVIII, 5 13 XLVIII, 13, 21 16 L, 3 LXVII, LXXII, 3, 102 elll, 22-23. cv, 17 98 cx!n,3. cxxxvin, 21-22. 14 28. 175 xxm,28. Ecclésiastique 30 30 x, 9. xi, 19-20. 43 10 104 45 22. 32 107 9 45 63 107 22 Isaïe 62 vu, 14. ix, 6 XLI, 4 59,62 42 Jérémie 111 VI, 14 ix,38.102 xn,l-5. 30 Malachie n, 6,7. 102 ~.46, NOUVEAU TESTAMENT Matthieu 20 -23 n,l,18. –6. -13 16. 17 IV, 3. iv 4. 6 7 20 62 –8. 20 9 21 10 21 –19. 19 v, 11-12' 13 VI, 19 11, 13 vu, 15, 16 14,22, 38 22, 23 24, 26, 38 34 25, 36, 40 37 27 136 39 103, 111 tx,9. xi, 28 xn, 29 32. xvt,18.112 XVIII, 7 21 21. XIX, xx, 25 xxll, 2 40 46 13, 17 105 78, 77, 10~t 91 39 39 90 322 TABLE DES CITATIONS 32 42 xx, 29-31 17 xxv, 16. xxvll, 53. XXVIII, 18 20 18 60 67 18 18 18 18 19 40 107, 111 40 n,9-12. 14 29 VII, 38. XIX, 40. xxnt,42. Actes 103 135 Jean 19 20. 10 14 17-18. Philip. v,20. vin, 18, 35.135 X, 10 xi, 33 98 29 109 136 13, 42, 43 90 Col. 1!,16. 42 1 Tim. 1 Cor. 1 15 4. 15 .v,l.102 103 26 ] 153 1-5 1[v,7.204 8. vï,13. vu~8. xi, 19 xiv,'22 xv, 28. XI, 14-15. xn,9. 128 II Tim. 103 100 36 29 Hébr. 46 114 29 2. Gal. 104 64 1, 8-9 63 iv, 4. 104 vt,14. 27 XI, 11 --48. XIV, 27 XVI, 2 33 16 16 45 17. II Cor. i, x, 1~,12. 13-16 Rom. Luc 1,28-33. -35 37 42 76 [2121 6 68, 137 Kii, 112 26 iv, 9 1 Jean 134 3 Eph. IV, 5. 8. 114 32 Apoc. [v,8. 208 AUTRES CITATIONS Abraham de Séleucie. Alexandre de Mabboug. Concile de Chalcédoine. Saint Cyrille Diodore. Dorothée (lettre à Marcien). Saint Félix Saint Grégoire de Nazianze. 203 70-71 108-126 87-90 73-74 71-72 126 151 ] 129-131 Hénotique. J Jean 78-79 d'Égée. 1, Saint Léon 73-74 1 Nestor ius 121-124 75; 77-78; 90-92; J Paul de Samosate. 76-77 Théodore de MopsuesLe. 75, 76 Théodoret. 80-81 II TABLE DES NOMS PROPRES SYRIAQUES .,m..io-.t ^^»^J P^ioisf F* \^|V^/ 7811 797 911 "3-5-6 145 310 323-6 438 14<3 1485 It^aoy* _y>}/ 387 959 963.4 1172 131, 1382 15210 855.u imm«f,o{ 1673 u»o|l. 863 usso^aoojo/ us\ l'Oasis .,rr>OL.>->|fr>o/152,4 ppo.-xDof ,m.->mO; |->oi>o{v*j/ 10810 pjaio/ 22J2 ^ol^Xjlîo/ ^*>o( 146. vaiào/ 1453 83O 1051 1278 1434 Euthérius de wœa,iioj 13310 u»oi-)/ OU wcdoj;/ 138U 15412 Thyane 86. Memnon de I fr 'x u»o-co)»/ vcoo}jcoo;â 56 vpj»; 5812 l yo^jf village ^»<^J/ va^cu^,>/ 372 165. 1393 14813 167n 205. ^rcoiw^ujjîj d'Éphèse i922 jais»/ 201g 42t 593 60g 706 udqjEo»/ 61, (.^j^ioj 82W 838 ) ra~£o/ 1818 1822 18(313194J/( 31)2 ^o/ was-j|<x.J 417 1468 <mn^ii)o-/ 1713 oroajlï/ frère Anatolius, .rr.frmi; évêque de Jérusalem 20u 102, 188,2 qxodojLV/ 73. v^Do^la-/ Timothée p^ 1-^tieV/ 1548 593 60,, 134- «.CDO^vCQ-pu^j/ 139g ou (.j l^j^soï/ -i«^of 1654 J^js-^sj/ P;.m.°>; 177 n. 2074 ^»o|to»/ et 82U >no| 89|2 Poo^o/ M^vj/ 995.9 100,3 1168 11712 1304 Constantinople )i ««f» m «\o fco l 07( <i~m.L~j~ Wl4 ^u>i l^mjoaï/ 154, 23, 3V7-9 lli3 )j-.V/ 1681 )^3a^.J u,a./ 8515 94U 96,2 97, jc^c PU*, 154,, ^4JL*S^ 18B 669 "<•>)20^. m«i^.?of 1132 1162 d'Alexandrie physites JJL.U»/ 165e ">« ^dojobI I 1 « ^.«\ao; tixof 72., 70g 9210 9^ 10414 108j 1341O 1683 1712-4 17212.t3 174M Liste des monoévêques vcDaAoovi£Do/ 1525 (lljovxo) aBovLcaâ&v ^i,ima\\ no7 787 1387 151,, 7815 1367 170u 1915 19212 16ô4 13214 ^â^oj 152U de Dorylée Élie, 284 P^ ,mamr 1737 195. 1458 1012_3 1030 113, prophète 8a, astro- des 15G-7 >xcu;i^\oqt second ^i^i^^oD/ 1513 3 Hérésie va>ct.^ui>a3/ 1957 1387 wcojooajo/ 1,k3~ ~mt vCDQ-i_«XaS/ 152n 172g 1&0. Nestorius, ^rrruufrAf { 152U l-îo/ moine p^ t-Ls~ l^tol 15312 144O 8s1 ~Q).œ! nomes 97n Poosof ,m"xcv( ^»aseuov^i»( | ^tn»/ 138j 1407 de Léontius j^ssv frère 1275 M^o/ 81,, |j»oj hérétiques t~t~o~! /.io.m. 1278 Kx50 (iLj».) ~);ej 2010 217.(J m«,mfc.mit 1^4/ï^jf o-6g ^>miVxij,o; ~o l -j Sôj. 139 146 212 124j Hiérothée mn ^»o|i|^i ^ou;o^/ vo»o,{ 664 Wl |m^mi| fc- n ..m 1/ 28^ 2713 462 712 uao^t •<«"> (jl^jld ^oi-iio/j 284 1938 195,, pjaio/; 143, y^l 17j 315 .Elure, 97 note. monophysite 56 de 837_,0 852 amao.oUI 8dj3.14 |.ai 59? 62. cr.[ po^/ i .r.e>j iôi,.? p;N>( 14 14 143U 145 147,, 150., 4. 324 TABLE DES NOMS PROPRES SYRIAQUES. uodo>o;ci<; «a 'ff, .cc~ 735 854 1380 mesTflpf! l jn ,? ibiï., |>oji£Da<; 142g9 \~65~ éprouvé jvam.. 124 142, 1503 voir N-o 12,, .nfi^aaV; p^» 96,4 ioo4 rooi.friNo 8'.?¡, jx»»; 177 n. 3. C!3 ««-M ai 446 |J-O) vai.»3 N_fcj 28, ^CDQ^âoot 855 U>°** 20,2 162.7^ 44, 27,, 56 empereur ojuîa^v^ 167g ^W> 1663 1996 uojoio, 209 21fô tft^ïo, 864 oa*4»0) 1385 1455 P^oJo, 1282_g 17Vio udo^/} I736-.o ^u.^ 78,, 797 80,0 d'Antioche xi-o. *JXL.tt>Un18,2 216 vaoonm.m-> 1871i884 1475 85fâ | « m n\^ 146Q 66, 7o8 i9i7. j-o-, apôtre 134. i9i« t-< ti"°' 72, 935 Jean ^u.a- 1007 44~7 (Baptiste) i87.8 192 \]OfS>>^x^o^ 86, ^iooj^sde Nisibe i38,0 .iKii.nmw vi..Oi I .[T>fiv\^rr>moya 1089 155& vi.^a^ 17,3 1 m«\o^>1 « f)« 1 ft. nr><if>; ^u.o^ » mni ft» i\o 143g .fnni«».f)>i\o pu^eu 13~ 6714 207 Pud, 1 J.*x^o, !8 nfiV^mi^ 142O Dorylée (?) i7o,4 >xDa^Qi>o)l. vcoQ-ja^ 1509 Oi 147, Germanicie i8it ajoftj-. |N^aj laï97 102 1852210283 32, 432 452.3 712.3 de Cham pu. 19, les païens i959 p.*d3 262 429 448 U'r-664 1242 14412 1524 1702 2086 1547 17012 poyrùo 104^ 105^,3 Poj^^d 74,2 754^O 761-4 7813 804 84^ S3,, 952 994 100U^ 101, 1474 de Marcianopolis 7i7720 vflsouïo» 20216 203)0.,3 204,0 l^àJlio; aj«n ^ovx&t^; ^ooior; 73^ )~ 154,7 158 prophète Ja- 14^ 1505 ^a- les fils kAAfio; 193 >s>o^. 205,. 206, voir |«v» v.ajL. 76, voir |>jyi ;.M»»an t~o~82~ roj Vfîcu U3OÛ3- ^oa^ia^'t^ 82O 202.4.8 217 283 1432 -<f>n\t 282 ~~J 188 v*oa*»^*»<^ °°6 Umio^ 152J4 154,, 1534 ^oa. 843 VQ\o.<is-j ojxijp; 36a |.i<i^on<x. 1792 |l^^ 1348 Ps^^dl-i.NNft. 348 675 note 4 743.8 98 352 1428 144,, 9, 41g 826 ^miAii, 182 a^ pi, ^L-a. 1088 .« ^J^ i924 1934 1952 86, |-joNj Juif J-;d. ^ooxaâ{; 1441O 19,, Pjoom u»o «\ i ao **» N*j l)o^ 1534 jn-j|Q-. Chrysostome 1896 JSoo 144JO_14 V^N^>282 ~a 1444 ^^f4 I»ooi-. patriarche 1668 PVÔ©^ N*j> 26]3 joiio io8, 98,, d'Alexandrie J j^o; Dul> 42^ ^.ïop 862 \y*± wpO 1^C3J )^J 86, \>JLa 1464 yj d'Alexandrie évêque note 97 1653 198B 2056 ^Elure ^J|>so^ OXXlfiD^ 61, ^D»oAi*v.j 187151890 )HL^oBahira=choisi, oajisoou^ ^do^ d'Alexandrie ioiu U*~65,o U^jjû* l* 862 jMiMa-î [214] •V 118g 1268 1272-9 M13 1052 1082.4.9 M2 131,132,133,g 1369 1395 vioni^f, ^oio^ 1449 1453 -a>o)N*.>(, 929 1094 128, 131. 133,, px»p2086 rfK»v>ofc-.rr>otT)oV3 201g P^^«ïa 132,2 1397 1474 1679 TABLE DES NOMS PROPRES SYRIAQUES. [215] ,0 J Ji»o|xe d'Antioche 92 ^ojuva^» vA^ViO1812 Jaiao vop 1810 13312 71M0 735_8.]2 84,2 95,O 96fl 98, vop pape Vis 117i3 127n 1312 1322 vop pOUr ,tn.frja\ ^°J^JO2>> M»\ hérésiarque < v<uûpo 43. 1332 143W acni.opo empereur 172. i438 7i7 72, 993 \> i445 HoLa-i. 10612 5^ 743-4' <«»<»1 1 .•^nry*142r < vco^-ioac vcoou>j^saxo (.ïcvod 1382 147J2 1489 6215 6716 7013 ~a.:ûo 14°7 Ua^» 18M 20,, 446 tk.lt y^O13 |V l~jjio 785 872^ k^»92138175_7.12195.,2207.,2210224 87,0 895-O 2313 243-10-12 252-fi-7 ^3 9Vn œ4-li V7-.K "a '«Wii loli2 «%* 10*3* 1I2C-0 1142 1177-,4 119i0 1204-9-.O mm (-»*i^ yaiouLiD 1422 4 1222-3 1233-4 1247 1255 120,-2 128i, 12î)0 ^3Qf»(n»^/ 1307 1323.,4 133,.2.14 1343.I2 |ia£a..f poot; ^è^Xi vOûo>Ois; À. ]^r^. t£CL4«|_3p 154? 437 664 uxs-.top v-a- 151, \^|o^jj ^Uaào 348 >ffim «vi .mvic jd^oj >û^ voJka2»j» 76tf u»^;a^mi 1554 1 ^laiiai. 18 602 62.. 96. 1702 UJO^(13^ 953 1134 130, 1325 J pas 722_0 757.s 773 80y 81^ n^^ I i« 142, ^•jlOx^o 157 « c'est-à-dire aj-ïa.£vottj 1 qui ov-'Oj-i-io 1792 disent deux ceux natures » pas 65O-7-8 o 16S4-7-O-l2 16V,-5 "0,3 jfio, 107^^ 17I12 1724,V.. J73I-SWJ*111742-7-13 17511 "»3 1aV« 181« 182,4 1838_10 180,,nVyl892,9.9]921.3.1().|:H5194, ).A.jo-fio 155;, lœH-« P^ïclcd 203,0 2032 (^uov-io 154j2 ILo-po 42|2 ^n..v^au 1902-.0-13197,2 aOûit-^o 94g 1108 1164 117,.( 115, 116j 1204 1222 124n 00 145g 1471O >jon«\>^m >»««^o vCDd^XaJjoo 1522 ^o--r>= 12210 147(. 430 768 1G6,O168(._9_,0169,.? 19:Vi3 1954-o 2«2,2 4I.2 0î* ^1 39.M ll«:i «Mo "110 1^.4 137, liïJ1(J 10.x 2058 p;jJLCÛ.^v; J^3 82n 82]() Cf. pL^XJL.»J \rfr& 82. \^>a^^lt |^3 ^aojyaî/ vcoo^â ii72 Pierre des évêques ses contemporains ^oqj..q^9 pape de 95o-i2 9Vio 50 1G5(.169. apôtre >jaoo^3 -mai>3 (.^oljl^o; oviof ^o->V^> 209, Samosate 1394 1479 1907 et U^aç, P^a^aa l_»î wcoo^.9 1910 20, 62,.a 671Q 704 726 76O Wb 13912 1432_ de 154 Jft, 2fi. 290.8_,o;i5l;i*i4 70^ 900 92, 950 90, 97/( 113, 'll0a 1181 121^, 1-SB 1*»4 i:tii 105, 10612127j 1299 134, d'É- monophysite 56 Paul 1274 135,4 1368 154y vca.5a^.cQj ^^BomâM 184, 1002 évoque plièse 835-9 879 904 917 U63 124I3 1!i89 1052 pL.Vo^CQJ 155. 171)8 177 note a piiaj .œ~ 1^ ^-tio, jviioas. 177note 147r J.j^^«724 ><^po -vioo t-ààaoa. 1423 1485 1452 1309 13 t^ t£Da*v£>»fioaj J08f) 150. |»oM ^oî\ij |ov"S>.Iji- «^o jy^. j-»ai. 150 note 140,2 O)j->|i 8913 M-io-^io de 657.9 1«, i49g 150 note ^o». ^a*»|i 1473 42, ^o 82.J 867 1457 2080 V^ 169., 148. 1,-ai. monastère »VlO 283 324 349 356-7*9 I-îojjlso fi«^ <« 40,Q 17110 .C~Om9(f «.moi .m..a> » )«.f>o\«> 85,. 147,O 149,3 152,3 15*4 185n 2014 202,o 18314.15184g |x*£uo¥oào ^'J-^ KE^ 1362-,1 138,O 1395-0-7 1432-5-10 1447-«2 \ee>yn wloo 145, |i.fr.N.v> 38V8-U 39U-13 4O1 413-7 1699 1745 1804 184,, 2093 p^flcarûâopis Jjl<iio 31O-.O ^J-S-U 3310 :M2-3-5-C-7-9-10354-7-10-12-13 1163 ^oa^joio 28U flOwhIO 913-4-.l 93!-8-14 949-!3 952 9G2 10612 pL-JyiO 165. 154_, 114-5 381O70,, 714.5 728732 7ô,M1.,2 7-l« 1054-5-12 10fi10 1072-4 1()9l-C-7 ^Vo ^}^ d'Ar- pays enn mi oa^o 83,, 76.0-H "«H 134W 56 57 84,5., évêquedu 177 n. 4 zoun >rf>«\f>qi"ifcf>^e 203g évangéliste |a^X ^coovao 106^8 108g U07 1712-5-8-9 325 Liste Monge. monophysites 50 i25,0 Constantinople 97(i 98o w, U7,.12 ua., 32G TABLE DES NOMS PROPRES SYRIAQUES. P^è^s ^>qj> 1341O ^mim^jia ^xa 111g 1275 J 177 note 1 Ijoaa 10, U3 323 45, 1442 *roa\^oV3 U^iVS jîq^û )l«nmya ^j-j-lo 1452 vo;^ <m.)t.~9 1C5., vjoaj-.r.rxa) i« 165. ix 143? vrpotvi .;o 1433 /.m~o; Lip.~o 7110 838 9Gg 1002 1132 11G,3 127,, 1313 272 85, 1322 «"> U»Q^» p-oî l^oooji» vJ3qjl».£vcq.\|_o l!:i.; y*-T° ^o; 17' l;333 209 1374 139,2 1405 1478.^ 149^3 ^'•H l^iooï 154,, ^ïocd p^£uo mnn [<•» n HX)_ Jut ) I V>Voy^O (_i' aVkio I .Xi\ fvwyr^J[. ^oooï ^ofi .i^co-o 11212113tf 115iO m2 74U 78, 854 1389 ^5o;o|L 138g pu^ w^û^îojo|L )-ooo¥ 154,, n « ^moi 131g.8 133,, v£Doi>o|L 753 «x> aodS-ai> ); (^oo)L 82J. juso)l 709 723 85C 878 90,3 94, 1132 116a 16(î9 17O9 ^ojjk 283 Pl^\o*422 76? 78,, 80,0 812 831 (^oo)L 82. |> vxoo>o0 82. 155. ^oa>ux>:o|L 106? 82. 9, 59. 82() 9:>u 'JT^ i8i9 993 110,31872-C 1834 19I1 19G1 v£DQ^v^>OJO/180, 155, )-l*xju.» 9S,0 99g ^oo»o;o|l J^Jtoll -m.\n^i 9613 854 151,_2.5 152O 155, 182,.J o»1)j3 140,3 ~o!IL m4_0 183,. v£D>O«|L78,5 ^d*£Dj|t U^oocï rrtr\ va>o;ojH vcdq^oj)1. |.ioo3)J \D 1812 vOjiicui 663 1 179, vcuoûa 191g 1924 u v Muulo ^i^j 936 9'12 i8913 i904^j.,3 170,Q 193,5 m vo n .mnt 145, j.3~~CU) (et 32,, 76,2 113fl1444 ^6 ~1~ )i^ccxo deRome voi.V3 .T57.8.9 l^-i^3 i7i4_G 17 18 ptoooi» jeai»j),m\fi 188, 30^ t^-&« 15£>c v<i*x\* roi 2087 et iïq^us Cyr? 595_,3 ^a^ 1926 1933-5 W413ô 1039 |.n.o 65J0 15412 l^o-^ 19Vl5 195,O19CWj 205. I^Kjïoij |jx^.»^ ax>a\»Qj3 a»6V.»<io 189- 19Vl2-H 1452 Mtu;V3 ^.p.» )iiaj> [216J îook^U d'Alexandrie 177 n. i896 3 Jlt 826 ^oJl-86, Imprime par Brepols S.A. Turnhout Belgique