Fasc. 2 (PO 63) - Patristique.org

Transcription

Fasc. 2 (PO 63) - Patristique.org
R. GRAFFIN
F.
NÀU
Professeurs à l'Institut catholique de Paris
PATROLOGIA
ORIENTALIS
TOME XIII
I.
II.
III.
FASCICULE
2
N° 63
HOMÉLIES DE SAINT JEAN Chrysostome.
Quatre
TEXTES MONOPHYSITES: HOMÉLIES D'ÉRECHTfflOS;FMGMENTS
DE TIMOTHÉE jELURE, DE PHILOXÈNE, DE BAR HÉBRAEUS.
HISTOIRE DE NESTORIUS, d'après la lettre à Cosme et l'hymne
CONJURATION DE NESTORIUS CONTRE LES MIGRAINES.
TEXTES
SYRIAQUES
ÉDITÉS
ET-TRADUITS
PAR
F. NAU
BREPOLS
DIVERS; EXTRAITS
de Sliba de Mansourya.
I.
HOMÉLIESDE SAINT JEAN CHRYSOSTOME.
MONOPHYSITESHOMÉLIESd'JÉrechthios
FRAGMENTS
DIVERS; EXTRAITSDE Timothée ^Elure, DE Philoxène,
DE
BAR HÉBRAEUS.
Histoire deNestorius,
d'après la lettre à Cosme et l'hymne
de Sliba de Mansourya.
CONJURATION
DE Nestorius
CONTRELES MIGRAINES.
Quatre
M- TEXTES
III.
DOCUMENTS
POUR SERVIR A L'HISTOIRE DE L'ÉGLISE NESTORIENNE
I.
II.
Quatre
TEXTES
divers;
BAR
HOMÉLIES
DE
MONOPHYSITES
EXTRAITS
SAINT
JEAN
HOMÉLIES
DE
Timothée
CHRYSOSTOME.
FRAGMENTS
d'Érechthios;
jElure,
DE
Philoxène,
DE
HÉBRAEUS.
III. HISTOIRE DE NESTORIUS,
d'après la lettre à Cosme et l'hymne
de Sliba- de Mansourya.
CONJURATIONDE NESTORIUS
CONTRELES MIGRAINES.
TEXTES
SYRIAQUES
ÉDITÉS
ET
TRADUITS
PAR
F.
NAU
BREPOLS
8
Nihil obstat,
R. GRAFFIN.
PERMIS
D'IMPRIMER
Paris, le ii Juillet 1916.
H. ODELIN,
Vie. gén.
Édition
tf
Tous droits
réservés
Réimpression
anastatique
originale, Paris
par Brepols,
1917
1993
QUATRE HOMÉLIES
DE
SAINT JEAN CHRYSOSTOME
SUR LES
TENTATIONS
DENOTRE-SEIGNEUR
ET L'INCARNATION
MANUSCRITS
British
Museum,
Add.
UTILISES
17212, du
ixe et du XIXe siècle (A).
14515, de l'an 893 (B).
14727, du xun siècle (C).
INTRODUCTION
1
Le texte grec de trois homélies de Nestorius nous a été conservé
sous le nom de saint Jean Chrysostome
nous pouvons montrer maintenant que cela tient à ce qu'il avait imité son prédécesseur au point de
reprendre non seulement des idées analogues, mais encore des phrases
presque textuelles et surtout le même inciplt 2.
Où saint Jean Chrysostome avait écrit Le soleil, lorsqu'il brille
sur la terre, mes chers amis, montre puissamment
sa force.
Nestorius écrit
xal icpôçfyâç g£ eSiaçwnreuwv,
HXioçph ûwèpyra irapajcrfyaç,
[A£T<xvt<7TYi<7i
vuxt«, touçuirvouvraç
lyetpeixal ir<xpa&$«<uv
epyoiç.
C'est le même incipit et c'est la même idée qui est paraphrasée longuement par Nestorius; aussi les copistes s'y sont trompés et ils ont
mis les trois homélies de Nestorius au nom de saint Jean Chrysostome;
l'un d'eux a cependant remarqué que les incipit des deux dernières ne
figuraient pas parmi les incipit des homélies du grand docteur de
l'Eglise et c'est peut-être pour cela qu'il les a amputées, pour n'en former
qu'une seule munie de l'incipit authentique
"HXtoçp.èvuwèpy-farcapajutyaç.
Cette homélie unique, formée à l'aide des trois homélies de Nestorius, a été éditée parmi les œuvres de S. Jean Chrysostome, mais les
1. Nous en avons donné la première édition complètedans Nestorius, Le livre
d'Héraclidede Damas, Paris, 1910,p. 337sqq., d'après le ms. grec n°797de Paris. Les
trois quarts dutexte grec, découpésdansles troishoméliespouren formerune seule,sont
édités dans Migne, P. G., t. LXI, col. 684. Nousavonsédité aussi dans la Repuede
l'Orient Chrétien,t. XV (1910),p. 113-119,les portions du texte grec omises par le
compilateuret qui permettent, en les ajoutant à l'édition Migne, de reconstituertout
le texte deNestorius.
2. Le Père Garnier a déjà écrit Nestorius Chrysostomistylum imitari mmmo
studioconatusest; cf. Migne,P. L., t. XLVIII, col. 1156.La présentepublicationmontrera jusqu'oùallaitcette imitation.
116
INTRODUCTION.
[6]
éditeurs l'ont fait précéder de la note Nugacis graeculi opusculum.
On pourra contrôler la vérité de ce jugement en comparant la version
de saint Jean Chrysostome que nous allons éditer, au texte grec de
Nestorius. Par exemple
SAINT JEAN CHRYSOSTOME.
Nestorius
Pourquoi lui dis-tu de se jeter de sa
propre volonté? Y a-t-il un homme qui se
tue de sa. propre volonté et qui demande
le secours de Dieu? Dieu ne secourt pas
ceux qui se tuent. Si le mal vient nécessairement sur quelqu'un et qu'il implore
Dieu, il en recevra du
~elui
du secours,
secours, ma^
mais telui
aura
attiré
le
mal
sur
lui-même
qui
repousse
le secours de Dieu de près de lui (II, 15). î
(p. 849-50).
Je sais que les anges ont reçu ordre au
sujet des hommes, mais pas lorsqu'ils se
jettent dans les précipices et pas lorsqu'ils
meurent le voulant ni quand ils mettent
(Dieu) à l'épreuve sans besoin. Car celui
qui se tue lui-même et qui demande à être
secouru, persifle } la promesse divine; il
tente Dieu, s'il (l')excite (à venir) à son
secours comme un railleur il l'irrite en se
tuant et en demandant à être secouru. Celui
invoquer Dieu,
qui estpousséala|p»erjeipeut
mais celui qui tombe volontairement mérite
de périr comme s'étant donné la mort. La
et juste
parole (suivante) est raisonnable
de croire, à la vérité, en Dieu, maistïe rie
~3
pas courir avant le temps aux périls.
Nestorius aime les mots qui font image ÔéaTpov,
àô}.?)ôpia^êo?,*oyi<jp,ov
il a recours, pour frapper
tixov, ti tpuyaç' o^axaç toùç fàorpua;tyjç <pu<7£w<
v\GûVk-tityiç
davantage, à quelques réalismes osés àç yàp ttjv -rra-pôévov
oyxwcev,
ô f/.vY)<jTVip
où <7UVY$ei.
sti yàp f$péço<;
ô SecTCO'nriç
aÙTÔ8&[A''£tv
uicàp^wv,
s-rt to tôv
to&ivwv
oixûv êpya.<roîpiov
il accumule les synonymes \jM eTnXaGwfxsOx
icàtoiç.
pi "k-fày7rapaSâ>(x.ev
àywvaç. \yhcr^w^svIv âpT,<rrîa. mais toujours les phrases
sont soigneusement équilibrées et les mots sont choisis et disposés pour
Sti tô tûv à&vovoixGv
l'agrément de l'oreille, quel que soit leur sens
tôv àvTtxot'Xov
TM^taêoXto
èçeSpeuovTa
elj^ev^uvajxtv
àcTpàicrtov
orTpaTYjyixTjv.
èpyaaTvjptov,
Si l'on ajoute que Nestorius était doué d'un physique agréable 1 et
d'une voix claire et féminine, on comprend que ces phrases sonores,
débitées d'une belle voix de ténor, aient pu avoir du succès
« beaucoup qui venaient à l'église ne le faisaient que pour entendre
le son de sa voix 2»
1. « Il était jeune, roux, avecde grandsyeux et un beau visage; on aurait dit un
secondDavid.» »Lelireà Cosme;cf. infra, p. 280[170]. 2. Ibid.
INTRODUCTION.
[7]
117
Les
homélies
de saint Jean Chrysostome,
dont nous allons
quatre
éditer et traduire
la version syriaque,
sont conservées
dans le ms. du
British
Muséum add. 17212,
fol. 5M3V (A)
La seconde
et la troisième figurent
de plus
dans les mss. add.
fol. 126V (B) et
14515,
add.
14727, fol. 58V (C). Les trois premières
à celles de
correspondent
nous éditons
la quatrième,
sur l'incarnation,
Nestorius;
à cause de
l'importance
christologique
du sujet.
Analyse des quatre homélies.
I.
La crainte de Dieu est comparée au soleil. Parce qu'il avait perdu la crainte de
Dieu, Adam a été vaincu par le démon et Dieu a dû descendre pour lutter contre ce
dernier et le vaincre à son tour (1-5). C'est par la nourriture que Notre-Seigneur a commencé la lutte, parce que c'est la nourriture qui a causé la chute d'Adam (6-7). Le démon
a dit à Adam que Dieu ne l'aimait pas et qu'il était jaloux de lui (8-11); il a flatté NotreSeigneur (12) qui recherchait la lutte (14), lui a montré un intérêt trompeur (13), l'a poussé
au murmure (15). Notre-Seigneur nous a enseigné l'humilité (16) par sa réponse
que
nous adresserons aussi à Satan (17). Utilité du jeûne et de la prière pour nous fortifier (18)
et nous donner part aux dons de l'Esprit (19).
II.
Le dimanche suivant, second épisode de la lutte (1-2); cette lutte avait d'ailleurs
commencé dès la conception et la naissance du Christ (3-7), lorsque Satan avait voulu
faire périr son adversaire sous prétexte d'adultère ou avec l'aide d'Hérode (8-9). Ces deux
tentatives n'ayant pas réussi, Satan doit combattre par lui-même et cherche à inspirer
au Christ orgueil et vaine gloire, comme il l'a fait pour David (10-13) il l'engage donc à se
jeter du haut du temple (14). Satan aurait dû le jeter de force, sans lui conseiller un
suicide (15). Réponse du Christ (16). Fuyons la vaine gloire (17-18). Réponses à ceux
qui
nous demandent des prodiges (19-21). A toute époque les justes ont été éprouvés (22);
c'est à eux que les épreuves sont profitables (23-24) nous ne pouvons pas d'ailleurs scruter
les desseins de Dieu (25-26).
III.
Nous allons être couronnés une troisième fois avec le Christ, car sa victoire
nous est commune (1); elle nous a été révélée par le bon larron et les morts que le Christ
a délivrés, car, à l'inverse des rois de la terre, c'est lui qui a combattu pour couronner ses
soldats (2-3). Satan veut le combattre par l'amour du pouvoir (4) il le fait monter, ce qui
1. Ce manuscrit comprend treize feuillets, dont douze (fol. 1-8 et 10-13) sont
palimpsestes et ont été transcrits ligne pour ligne (fol. 14 à 26), au xixe siècle, avant qu'on
ait lavé le parchemin pour aviver l'écriture inférieure. Celle-ci se compose de deux
textes latins superposés
une partie des annales de l'historien latin Granius Licinianus,
écrite en onciales au vie ou au vu6 siècle, a été grattée pour faire place aux œuvres d'un
grammairien latin d'une écriture cursive du vme ou du ixe siècle. C'est ce manuscrit,
doublement latin, qui a été utilisé, au ixe ou au xe siècle, pour y transcrire la
version syriaque de six homélies de saint Jean Chrysostome. La première, sur le fils
prodigue, est incomplète; la seconde, sur le jeûne, correspond à Migne, P. G., t. XLIX,
col. 197 (Nom. XX ad Anliochenos) nous éditons les autres d'après la transcription.
fol. 17 à 26 (A). Cf. W.Wright, Catalogue of the syriac Mss. Londres, 1872, p. 479-480.
118
INTRODUCTION.
[8]
est, commedans Job, unemanièrede parler(5) il lui offrele pouvoiret chercheenvain
à luien imposer(6-8).Le Christ terminela lutte (9),les angesle louent(10)et nousdevons
lutter à côté de lui (11); d'ailleursce que Satan prometest trompeur; les hommesconserventleur libre arbitre (12),commele larron, Matthieuet la courtisanel'ontmontré(13).
IV. Toutpouvoira étédonnéau corpsdu Christ(1), non pas à la naturedivine(2),
ni au corps seul, car nous ne disons pas Dieu sans corps, commeMarcion,ni un corps
sans Dieu, commePaulde Samosate(3-4);le corps nous rapprochede lui (5-6).Il convenaitd'ailleursque nousfussionssauvéspar le corps et que le Christ mourût,prémice
desbiens qui nous seront donnésà la fin (7-9).Réjouissons-nousde ce que notre juge
nousest consubstantielet ne nousdemandeque bonnevolonté(10-11).
Après cette première partie, destinée à faire connaître des œuvres
de saint Jean Chrysostome dont le texte grec est perdu et la manière
dont Nestorius l'a imité et plagié, nous ajouterons, dans une seconde
partie, des textes d'origine monophysite, empruntés surtout aux œuvres
de Timothée ^Elure qui roulent tous autour de Nestorius et de Chalcédoine et, dans une troisième, deux histoires de Nestorius et une prière
pour guérir les migraines par son intercession; tout le présent fascicule
est donc encore consacré à la question nestorienne. La seconde et la
troisième partie ont chacune leur introduction, p. 161-168; 273-274;
287-288; 317.
Nous tenons à avertir que l'on trouvera, dans les textes écrits par
les hérétiques, les idées et les erreurs des monophysites et des nestoriens dont on lira l'exposé synthétique et la réfutation dans le traité de
Verbo Incarnato du cardinal J.-B. Franzelin, editio quarta, Prati, 1893
voir surtout les chapitres n à v, pp. 180 à 386.
1. Je remercieM. E. W. Brooksqui a bien voulu collationnerles textes sur les
manuscritsde Londres.
F. Nau.
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A fol. 18
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*ENSUITE,DE JEAN DE CONSTANTINOPLE,
SURLAL UTTE
DE NOTRE-SEIGNEUR
AVECSATAN
1. Le soleil, lorsqu'il brille sur la terre, mes chers amis, montre
puissamment sa force. Lorsque l'obscurité cesse, qu'elle est
devant
lui et
dissipée
5 disparaît, les voleurs
les
routes et se cachent, les animaux méchants
quittent
se réfugient dans leurs antres et se taisent, la création est
réjouie par son rayon
désiré et l'homme sort à son travail et à son
occupation jusqu'au soir, comme
David l'a dit aussi'.
2. Même lorsque la crainte de Dieu brille dans l'âme des
fidèles, l'obscurité de l'erreur est dissipée devant elle et cesse, les mauvais
to démons, comme des voleurs, s'enfuient et se
cachent; les passions du péché
se reposent dans leurs antres, comme les animaux, et l'âme se délecte
et se
réjouit dans la lumière de la vérité; elle s'occupe du travail de la justice et
elle obéit à la loi salutaire 3 de son maître.
3. Telle était au. commencement
du
chef
de notre race, Adam, dans le Paradis; le Créateur lui
l'occupation
15 donna une domination redoutable et un
grand pouvoir sur tout ce qui appa1. Saint Jean Chrysostome
a traité le mêmesujetdansla 13»homéliesur saint
t. LVII,col.207;cf.t. LVI, col.661-671. 2. Ps. cm, 22-23. 3.Litt. « au salut».MatthieuP. G.,
»
A fol.
v°b.
18
120
SAINT JEAN CHRYSOSTOME
I.
[10]
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parla
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eut
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besoin
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salut
le
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des
par
1. Ps. Vin, 6.
comme
glorieux,
eut
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feuilles
celui
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serpent,
de l'honneur
était
été
qui
créé
revêtu
un
5. Mais
du
Vas
du
parole
il tomba
avait
qui
Tu
David
la
avait
qui
celui
créatures
dit
le
prospérité,
de la mort
et
faible,
notre
au
le moyen
du
à l'aide
comme
désert,
démons
et il a engagé
race
devant
6. Et parce que notre
de la nourriture
moyen
au
victoire
^oC^>
"3
notre
de
vêtement
Dieu
qu'il
et
redoutable
maître
bon
lui
qui
tout,
5
(<jto\y))
ne laissa
figuier.
fût méprisée
il ne
et ne permit
pas que son image
libres
enchaîné
le fils des
par le tyran;
qu'â-t-il
il a
avait
humilié
notre
était
l'adversaire,
caché,
race,
qui
vaincre
sortit
Joot
3. \t» A.
Ms.
souffrances
des
06,
ô
se perdre
son secours
de
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justes.
causée,
Seigneur
quarante
pour
notre
to
adversaire,
par notre
notre
voulut
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jours.
A cette
vue,
celui
15
lre HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
[11]
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quilcombat ^a%ait de srapprocl«m de M, panée ^u'ilm^qu'il? nléfetit ipâs A fol. 19
sujet à la passion deiàïfaimiîll doniïa likiiauicbtebat^etiilit
que sm; corps
eut faim. 7. Le tentateur s'approcha,
parce qu'il lui avait laissé croire qu'il
était un simpleifeomme^etàl-liii ':à&îdm.ticses:ik
Fih '^eDmu^àU que Ses f terres
5 .êeviénmnt:M$wMl. ^Haraii trompeur! Çesè œmméanir? q^iba iatté Adam
,J.
êaiïs
1 :Paradis; et-:c'es~omme
arnu~qu'ibaRconspiiM
"1.If.
le^aradis^
CauGhdst
h.J.,
ètsc^sfe^omme ami
êe dire; qixe
Je^pierres^devinssent du. pain. C'est par la nourriture qu^ii a Combattu ^dam,
,et «'est par la nourriture (qu'il a combattu) le Ghris^ g. G'est. comnie^un
boii; conseiller 2 qu^iks'est^ approche d3Adëmv c?e st, commes'ilavaife
^itié de
10
lafaimde^oire-Seignëur^u^ra;sollieiAéi-:9.
ihzàù^Adam^mvém,
Meu aditquevomnemMngèrezpas^e
timsiles arbres dmparmlds^Es^-cé là Mmour.de €>ieu^qui ne fait pas participer
sesamis auxMens! iM^appelé?fils
des libres et il trasoumis à^
l'observaneesdetl'arbr©; il t^a. fait son image et il
t'a enfermé sous la loi
mM*donné pouvoir sur tontM il t'a mïerdë uniarbre.
15 II t'a gmtifié"de sa parole/ bommeunïïam
t'c,a:.défenùuJa::RourritÜrè.,
comme un ennemi. En quoi esi-il lésé si^oiïs
mangez del'arfcre? S'il estfeon et
A fol. 19
si, vous êtes créés pourrie festin (nuptial), pourquoi? défen^ilf- que :fene
v° a.
1. Matth.,iv, 3. 2. Litt. « conseillerde
bonneschoses)».^3^Cf. (3en.vçri,>l
r
b.
122
SAINT JEAN CHRYSOSTOME.
I.
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qu'il est jaloux
vous
c'est pour cela qu'il
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si vous mangez,
ne soyez
lui
pas comme
Fa-t-il
créé? car le Bien ne
donne
la mort,
Si cet arbre
mourrez
pourquoi
ne vous permet-il
de vie, pourquoi
fait pas le mal; et si c'est (un arbre)
pas
est
de cet arbre
d'en manger ? Il est bien évident
pour les
que la nourriture
11. Lorsque
l'enfant
eut obéi au conseil
le bien et le mal. »
dieux sachant
délectes
de ses fruits?
il ne trouva
du méchant,
seulement
il
il ne fut
dut couvrir
pas
sa nudité
10
10. Peut-être
pas ce qu'il
comme
Dieu,
avec
cherchait
mais,
ce qu'il
et il perdit
en place de la gloire
avait
qu'il
s
non
avait,
des feuilles.
avec ces flat10
aussi Notre-Seigneur
pensa qu'il tromperait
il vit que notre nature
était plus honorée
de Nôtre-Seigneur,
teries.
nous
avait
attiré
sur
par la transqu'auparavant,
que le décret de mort, qu'il
était donnée,
du précepte,
était supprimé,
que
que la vie immortelle
gression
sous
une
certaine
et
il
arriva
et
les
souffrances
la maladie
cessaient;
15
le salut
il
résolut
de renverser
dans
son
envie,
qui avait lieu
et,
apparence
le prede Notre-Seigneur,
comme il avait perdu
pour le monde par le moyen
s'était
13. C'est de la même manière
d'Adam.
mier de la maison
qu'il
Il
encore de Notre-Seigneur.
de celui-là
s'approcha
par ruse, qu'il
approché
et
lui
dit
l'aider
ami
le conseilla
comme s'il voulait
un visage
A fol. V,9 lui montra
v°b.
12. Le
perfide
A l'arrivée
1. Cf. Gen., m, 3.
i« HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
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Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces
pierres deviennent du pain
II récita ce Si
tu es le Fils de Dieu, comme il l'avait entendu de la voix
du ciel, il pensait
en, cela. Comme s'il avait pitié de lui, il lui conseillait
l'enorgueillir
Dis
que ces pierres deviennent du pain.
14. Notre-Seigneur
ne voulut pas mettre
5 à jour l'artifice de la
tromperie,
pour ne pas l'effrayer et lui faire fuir la
mais
il
se
lutte,
livra au combat pour nous
enseigner la lutte; il vainquit et
il nous rendit tous victorieux;
il l'apprit à ses disciples
et il leur' dit •
ceAyez confiance, je l'ai vaincu2.
II a lié le fort au milieu de ses soldats
dans le désert et il a délivré les
captifs.
10
15. Dans le désert, privé de
Satan voulut tenter Notre-Seinourriture,
gneur par le murmure. Il pensait en effet « De même
que dans le désert j'ai
amené Israël à murmurer contre Dieu et
l'ai
fait adorer devant le veau
je
ainsi je tromperai
aussi Nôtre-Seigneur,
l'amènerai
à murmurer
je
contre
Dieu et je le provoquerai
à la en
disant
Si tu es le Fils de Dieu, dis
15 que ces pierres deviennent du
pain. J'ai entendu certes une voix qui disait •
Celm-ctest monfils et mon ami*;
si le témoignage
maintenant,
porté sur toi
est vrai, implore ton
père et qu'il te donne du pain. Pourquoi
te tourmentejA fol.
t-il par la faim? Qu'il montre son amour
envers toi comme un
r° a.
père; s'il
1. Mattl,, xv,-3. 2. Cf. Jean, xvi, 33. 3. Cf.
Matth.,xn, 29. 4. Ex., xxxn. 5. MattI,, nh 17.
20
SAINT JEAN CHRYSOSTOME.
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et qu'il ne
t'écoute, on saura que tu es en vérité son fils; si tu l'implores
Celui-ci est mon fils et mon
t'exauce pas, menteuse est la parole qui a dit
ami. »
(et) qu'il ne convient
16. Notre-Seigneur,
pour nous enseigner l'humilité,
et pour faire connaître que la vie 5
pas que l'on se glorifie du pouvoir qu'on a,
car Adam est mort après avoir
véritable ne vient pas du pain seulement
mais que la vie véritable
après la manne «
mangé et Israël mourut
l'homme ne vit pas seulement de pain,
II est écrit
est la foi en lui, lui dit
de la
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu2. Dès la première prise
il lui ferma la bouche à 10
lutte, il détourna la main de celui qui le saisissait, et
17. Nous aussi, disons cette
l'aide de la réponse sur la puissance de Dieu.
Ce n'est pas de pain
vers la nourriture
parole à Satan lorsqu'il nous attire
sort de la bouche de Dieu. Celui-là a
que vit l'homme, mais de toute parole qui
les désirs,
coutume en effet de combattre ceux qui jeûnent, il les pousse vers
15
« Tu as assez tourmenté
et il dit
il les conseille, comme s'il compatissait
tomber malade! » Et il
ton âme dans le jeûne
mange et bois pour ne pas
la vieillesse pour amener les (hommes) parfaits
prétexte la maladie et il cite
1. Cf.Exode xvi et xxxn.
2. Matih.,rv, 4,
1" HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
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5. A (.sec. m.) ajoute
6. »^ A.
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à cesser leur course. Puisque
donc nous connaissons sa ruse, ne lui donnons pas place chez nous, mais fortifions notre âme et armons-nous contre
lui par la veille et par le jeûne et disons l'un à l'autre,
lorsque nous désirons manger Ce n'est pas de pain seulement que vit l'homme.
Répétons encore
5 la parole du bienheureux Paul qui dit La nourriture ne nous sert à rien devant Dieu; ce n'est pas en manyeant que nous valons jAus et en ne
mangeant
pas que nous valons moins; le ventre est pour la nourriture et la nourriture
pour le ventre, mais Dieu rend vains tous les deux
18. Par le jeûne et la prière, nous acquérons une force
cachée, à l'aide
10 de laquelle nous combattons contre les démons invisibles.
Lorsque les
athlètes du monde descendent
au combat, ils nourrissent leurs corps avec
les nourritures profanes 2, et ensuite ils descendent à la
lutte, tandis que les
athlètes de l'esprit se fortifient contre les démons par le
jeûne et la prière.
Lorsque les athlètes profanes 2 descendent (dans la lice), parce que leur
15 combat est corporel, ce sont des nourritures
corporelles qui servent pour leur
à
combat; quant
nous, parce que notre combat n'est pas arec la chair et h
mais
avec
les
sang,
chefs et avec les dominateurs, et avec les esprits impurs qui
1.1 Cor.,vin, 8 et vi, 13. 2.Litl. « du dehors».
A fol. 20
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50MSZe ciel*, une force cachée nous est nécessaire,
laquelle s'obtient
v°a.
de lutter contre
]par le jeûne et la prière. Car nous ne pouvons pas entreprendre
nos ennemis si nous ne nous armons d'abord par le jeûne et la prière. C'est
Paul nous ordonne et nous dit N'appesantissez pas
pourquoi le bienheureux
vos cœurs dans l'intempérance (à<yama) et Vivresse, mais revêtez la cuirasse de la 5
justice et chaussez à vos pieds la préparation de V Évangile; dans toutes vos prièî'es
et toutes vos demandes, suppliez toujours en esprit afin que vous puissiez ainsi
éteindre tous les traits enflammés du Méchant 2. 19. Le jeûne ne nous donne
pas seulement la force contre le Trompeur, mais nous recevons encore, par son
10
moyen, les dons de l'esprit. Moyse lui-même n'a pu recevoir la loi de Dieu
avant d'en avoir acquis la force par le jeûne, et Dieu, pour faire connaître
que l'âme de ceux qui jeûnent possède la nature des anges, fit resplendir le visage de Moyse3. Efforçons-nous
donc, nous aussi, d'acquérir,
par le
jeûne, la volonté des anges, pour que notre âme se purifie par la veille, que
les démons s'enfuient devant elle et qu'elle reçoive les dons de l'Esprit de la 15
A lui la
part de Notre Sauveur, qui a vaincu et qui nous a rendu vainqueurs.
gloire et l'honneur dans les siècles des siècles. Amen.
1. Eph., vi, 12. 2. Eph.,vi, 13-16.
3. Cf. Ex., xxxiv, 28-30.
2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
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1. Dimanche passé, nous avons pris une première couronne de la victoire
de Notre-Seigneur; aujourd'hui, en soldats courageux du roi céleste qui rend
5 ses serviteurs victorieux dans le combat, nous venons
prendre une séconde
couronne de la lutte de Notre-Seigneur contre Satan, lutte dont l'aboutissement a été la victoire et qui nous a tous couronnés dans la victoire.
2. Prédonc
notre
ouïe
être
de
ce
second
combat
parons
pour
spectateurs
(àyév)
et pour que Satan soit foulé aux pieds parmi nous comme au désert. Car
10 celui
qui l'a lié dans le désert et qui a arraché le butin à son pouvoir est
avec nous et il nous fortifie contre lui pour que nous le
vainquions. Il a été
enchaîné en effet par Notre-Seigneur
et sa possession est pillée, comme il a » B fol.
r a.
dit Personne n'entre dans la maison du fort s'il ne commence par l'enchaîner
car il a enchaîné le fort et il a pillé son camp et il a donné courage contre lui
15 à ses disciples en disant Je suis avec vous
jusqu'à la fin du monde 2.
3. Le commencement de la lutte de
Notre-Seigneur contre Satan, ô mes
1. Matth.,xil, 29. 2. Matth.,xxvm,20.
PATR.OR.
T. XIII.
F. 2.
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128
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le roi
qui
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naître;
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encore
Élisabeth
dans
le désert,
était
à Marie
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dans
mais
dès la conception
le sein, (Satan) chercha
au monde.
à la porte de la Vierge,
il l'entendit
lui dire
dire
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pour
Il vit
Bénie
es-tu
Gabriel
se mettre
annoncer
Salut,
est avec toi, tu es bénie parmi
les femmes. Voici
Seigneur
le
nom d'Emmanuel
tu enfanteras
un fils, on lui donnera
n'aura
donnera le siège de David son père et son royaume
tendit
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J^U
u*^ wv .>o ILaa.^ 6isoo• ^ir^> ^a*p «-aà.»^a. C
4. AC add. o«.
5. 1^ A.
6. u»joiov^ A.
que (Notre-Seigneur)
vain le salut qui venait
et venir
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seulement
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ycu^coo
parmi
la paix devant
pleine de grâces, Notre
que tu concevras et que
et le Seigneur
pas de fin
les
Dieu
lui
4. Il
en-
femmes et béni est
le sein en présence
dans
le fruit
qui est dans ton sein2. Il vit Jean qui exultait
13fol. 127de
disait
à Jean
Et toi, enfant,
Il
entendit
Zacharie
son Seigneur.
5.
qui
i* b.
il vit l'enfant
de langes
et
du Très-Haut3;
tu seras nommé prophète
enveloppé
sa naissance
aux pasil entendit
qui annonçait
l'ange
placé dans la crèche
à
Dieu
disaient
Gloire
il vit les troupes
des anges qui
au plus haut
teurs4;
(des deux),
les Mages
dit Siméon,
dans
et paix sur la terre 5. 11 vit l'étoile
6. Il vit Hérode troublé
pour l'adorer.
homme
1. Luc, 1, 28-33.
juste,
quand
2. Luc, 1, 42.
il le reçut
3. Luc, I. 76.
le ciel
lorsqu'elle
sa naissance;
par
dans le temple
4. Luc, II, 9-12.
et dit
5. Luc, II, 14.
conduisait
il entenMaintenant
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2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
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A o infra lin. B.
2. B om. ov»*»
3. ^.a.
A 4. ^L*»
A5. A add. ©^
6. B add. |oet 7.
9. A add. (in marg.) ^0.
B.
ltûJ^»r>^
A. 8. |&u>©;S C (pr. m.).
10.
11. **t^ A.
12. l-*W Mi A.
13. jo|t» C.
délivre
ton serviteur,
selon
ta parole,
en paix,
car voici que mes yeux
ont vu ta
la
miséricorde*
et louait
le consoprophétesse
Anne,
qui bénissait
lateur
des
il
entendit
Jean
disait
Voici
mondes;
de Dieu qui
qui
V agneau
enlevé le péché du monde2.
Il entendit
la voix du ciel qui disait
au Jourdain
5 Celui-ci
est mon fils chéri
en qui je me suis complu9.
Il vit l'Esprit
qui descendait sur sa tête sous
la forme
d'une
colombe4.
Toutes
ces paroles
que Satan
il entendit
et entendait
au
voyait
car il savait
que si tout
alors
? Dès
10 mie
divine,
nies
et qu'elle
sur
Marie,
enfant.
15
la conception
tandis
qu'il
sans
conçu
était
de
ce que je
il dit
pureté,
l'aurait
1. Luc, 11, 29.
vrai,
notre
était
le frappaient
comme
des traits,
était
détruit.
8.
pouvoir
Que fit-il
il chercha
à rendre
vaine
l'écono-
Sauveur,
son
Sauveur,
le sein.
dans
Il vit
et
il pensa
mariage,
que cette
était difficile
à croire
il sema
fût
pour
qu'elle
Car la loi ordonnait
de
qu'il
de notre
sujet
cela
dis
que
lui dirent
et
d'adultère,
2. Jean, 1, 20, 36.
chose
qu'elle
soit
la loi la
et
fût
effet
que
mise
la
un
mère
mauvais
pérît
Judas
est
tombée
ta
brûlée6.
Satan
condamnerait
Vierge
qui avait
de faciles
calom-
à
à mort.
Thamar,
3. Matth., m, 17.
une
prêtait
les Juifs
chez
adultère
l'adultère
lorsqu'ils
Emmenez-la,
accusée
censée
en
bru,
pensa
à mort.
4. Matth., m, 16.
donc
renom
avec
son
témoigne
dans
l'imque
lors-
Il ignorait
5. Gen., xxxvin,
que
24.
B fol. 127
v a.
130
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pouvait
pas tendre
d'adulaccusée
épouse
qu'il
vit son
piqûres
Joseph,
il l'émut
et
ton
pliquer
les chefs
à
il
autre
ruse
lui
celui
de
qui
l'enfant,
et
des
il apprit
Juifs
il fit tuer
tous
afin
1. Matth., 1, 20.
que
le perdre
pour
de la crainte
inspira
» Hérode
enlevé.
sera
adorer
pour
au meurtre
Bethléem,
au-dessous,
lui-même,
une
imagina
et
par menace
royaume
pensée
né
de
il craignit
to
Ka^o
que Joseph
de près
de lui. Dieu
et il songea
à la renvoyer
un ange
durant
la nuit
fût dans
la crainte,
mais il envoya
I
ne
permit
pas qu'il
ne crains pas de prendre
Marie ta femme, car
( il lui dit
et
Joseph, fils de David,
( qui es} né d'elle est du Saint-Esprit
ce
et que
avait
été renversée
en cela
B fol. 127
27
9. Lorsque
Satan
vit
que sa ruse
..b.
le croyait
fils de
et que
chacun
j
l'enfant
était
né sans
d'adultère,
soupçon
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tère,
5
001 J.-o;
J.Q..O!
4 B fol. 127 I
vb. 27
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SAINT JEAN CHRYSOSTOME.
Notre-Seigneur
2. Matth., n, 1-18.
était
vit
né
d'après
d'eux
où
les
enfants
pérît
par le moyen
« Un roi est
les
venir
Mages
et il fut encore
plus
de Satan.
l'opération
il était
né.
de
Bethléem,
aussi
avec
Quand
5
d'Hérode;
né
avec
excité
(dit-il),
la même
10
à s'ap-
Il fit
il sut
appeler
qu'il était
deux
ans et
depuis
les enfants2.
Malheu-
15
2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
[21]
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roi! Si tu crois à la prophétie du prophète qui dit il est né à Bethcrois-le aussi lorsqu'il a dit
léem,
gouvernera mon peuple Israël*. Tu 1 B fol. 128
r a.
confirmes la moitié de la prophétie
et tu en renies la moitié. S'il doit
Si le royaume lui appargouverner le peuple, pourquoi veux-tu contester?
5 tient, qui pourra le lui prendre? Mais l'envie a coutume
d'aveugler
l'esprit
pour qu'il ne voie pas ce qui convient.
10. Lorsque Satan vit que ses artifices n'avaient pas réussi, même avec
l'appui d'Hérode, car l'ange du Seigneur était venu et avait dit à Joseph
Prends l'enfant et sa mère et va en Egypte, parce qu'Hérode cherche à le tuer2,
10 il se dit
« Que ferai-je? j'avais projeté de le faire périr sous l'accusation
d'adultère
et je n'ai pas réussi; j'ai cherché à le faire tuer par Hérode et
il m'a échappé; je ne combattrai
donc plus avec lui par un intermédiaire,
mais je lutterai en personne contre lui. » Pourquoi le tentes-tu,
ô mauvais
N'as-tu
tu
n'as
sa
force? Pourquoi combats-tu?..
tyran?
pas éprouvé
B fol. 128
que
pas
rb.
15 Lorsqu'il
était enfant, il t'a vaincu, et maintenant
est
il
ne
homme,
qu'il
te vaincrait
était enfermé dans le sein et qu'il n'était pas
pas! Lorsqu'il
1. Matth.,11,6. :2. Matth.,11, 13.
132
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2. \&mAB.
connu, tu as échoué devant lui et maintenant que sa puissance est connue,
tu combats avec lui! Si tu veux éprouver sa force, approche. Tu l'as déjà
éprouvée dans la première lutte que tu as engagée avec lui, mais parce
que c'est la coutume de ceux qui engagent la lutte, lorsque l'un d'eux
est tombé, de revenir prendre une autre voie en changeant le mode de 5
la lutte dans l'espérance de la victoire, Satan espéra aussi qu'en changeant
11. Lorsqu'il vit Notre-Seigneur lui
la lutte, il vaincrait Notre-Seigneur.
dire
Il est écrit que l'homme ne vit pas seulement de pain*, il pensa
« Il
B fol. 128
28n'est pas soumis à la faim, ni attiré vers la nourriture,
car voilà qu'il a
v° a.
jeûné quarante jours et il n'a pas eu faim; il est (donc) évident qu'il est au- 10
dessus de la souffrance de la faim. Je lui tendrai un autre piège de vaine
à l'aide d'une parole du psaume comme si elle
gloire. Je l'enorgueillirai
a commandé à ses anges à
était dite de lui. Je lui dirai qu'il est écrit
ton sujet2. Je commencerai par le louer, pour qu'il soit facile à tomber.
12. J'ai agi de la même manière pour David; je l'ai captivé d'abord par 15
la vaine gloire lorsqu'il disait Éprouve-moi, Dieu, et connais mon cœur, et vois
s'il y a en moi une voie de fausseté3. Il me fut alors facile de le pousser au
meurtre d'Uri, et celui qui avait dit Il n'y a pas en moi de voie de fausseté,
s'est trouvé dire Aie pitié de moi, Dieu, selon ta bonté*. 13. Il me sera
1. Matth.,iv, 4.
2. Matth.,iv, 6.
3. Ps., cxxxvm,23. 4. Ps., L, 3.
2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
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2. C.
de jeter
est un
vaine
lui-même;
celui-là
dans
filet
un
agréable,
et
gloire
d'orgueil.
le
louerai
comme
je
et qu'il
sinon je
vainement
appelé
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133
tombe
dans
m'adresserai
fils,
puisqu'il
le piège
filet
dont
Celui-ci,
un
de
la vaine
la
texture
parce
car
gloire;
est double,
la vaine
un
filet
a jeûné,
se glorifie
soit entraîné
vers
qu'il
et
le
vaincrai
gloire
je
qu'il
jeûneur
pour
le piège
de la vaine
à lui comme
à Job et je
n'a
pas confiance
que
lui
son
dirai
est
qu'il
père viendra
»
14. Il s'approcha
et il lui dit
« &" tu es le Filstle
Dieu, jette-toi en bas, car
io il est écrit qu'il
commandera
à ses anges à ton sujet*.
J'ai entendu
certes
que
tu es le Fils de Dieu,
montre-le
en réalité.
Jette-toi
maintenant
d'une
grande
hauteur.
Comme
en ton père qui te
fils, aie confiance
Si tu desprotège.
cends sans mal, tu es vraiment
le Fils de Dieu;
si tu crains
mais
de destu fais mentir
cendre,
ton père
a
dit
Celui-ci
est mon fils et mon
qui
15 ami.
Montre
ta victoire
a pensé qu'il arriverait
de
je me moquerai
1. Matth., iv, 6.
et ton
devant les troupes
des anges.
» Satan
pouvoir
l'une de ces deux choses
« S'il se
et meurt,
précipite
lui, parce qu'il
s'il
n'y a pas eu de secours
lui;
pour
B fol. 128
v°b.
134
I.
SAINT JEAN CHRYSOSTOME.
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5. Jouf C.
6. ©MjojijC,
1
tombe
et ne meurt pas, je l'ai captivé en le faisant s'enorgueillir
et il a
]montré sa puissance comme orgueilleux.
»
15. Disons à Satan, avant la réponse du Seigneur, à ce sujet
qu'en se
« Puisque vous êtes
jjetant au bas, il sera reconnu pour le fils de Dieu
Bfol. 129
1
9 debout tous deux sur la corne du temple,
si tu en as la force, approche5
r° a.
1toi de lui et jette-le. Pourquoi lui dis-tu de se jeter de sa propre volonté?
Y a-t-il un homme qui se tue de sa propre volonté et qui demande le
secours de Dieu ? Dieu ne secourt pas ceux qui se tuent. Si le mal vient
nécessairement
sur quelqu'un et qu'il implore Dieu, il en recevra du secours,
mais celui qui aura attiré le mal sur lui-même repousse le secours de Dieu 10
de près de lui. »
16. Comme Satan avait voulu tendre des embûches à Notre-Seigneur
à l'aide du Livre (saint), c'est encore à l'aide du (Livre) qu'il lui ferma la
bouche en disant
est écrit
tu ne tenteras pas là Seigneur ton Dieu Notre« Tu ne me tenteras pas parce que je suis 15
Seigneur n'a pas dit à Satan
ton maître »; car il ne lui fit aucune révélation
sur sa divinité, sinon il ne
l'aurait pas combattu une troisième fois en disant
Je te donnerai ces royaumes
1. Matth.,iv, 7.
2' HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
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10. p»^» AB.
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si tu te prosternes et m'adores1
mais il lui dit
« II ne convient pas qu'un 1
homme demande
du secours
à Dieu par manière de tentation.
» Nous5
connaissons
par là que Satan ne s'était pas aperçu de la divinité de Notrecomme un simple homme, car il savait que >
Seigneur, mais il le tentait
s Dieu est en tout lieu et que celui
qui est partout n'est pas jeté d'un lieu dans 3
l'autre.
17. Je désire terminer mon discours avec le second combat et consentir r
encore une troisième dette (un troisième discours) pour la fin de la victoire, »
car plus on prolonge l'histoire de Satan, (plus) sa honte s'accroît et
plus les
io louanges
de notre Sauveur
des
traits
nombreux
sont t
augmentent,
(et)
enfoncés dans Satan. Aussi, pour qu'il soit tourmenté, prolongeons
jusqu'au i
dernier dimanche l'histoire
de sa méchanceté.
18. Pour nous, fuyons lat
vaine gloire, car si Notre-Seigneur,
qui est maître, n'a pas voulu se gloriet cendre, combien plus devons-nous
fier, nous, qui sommes poussière
15 fuir la vaine
car
il
arrive
sont
gloire,
que les bonnes actions elles-mêmes
annulées
la
vaine
aussi
nous
a
par
montré en1
gloire;
(Notre-Seigneur)
loin
beaucoup de choses l'excellence (cjt^ol) de l'humilité.
de nous
Rejetons
la nuisible vaine gloire, ne demandons pas le secours de
Notre-Seigneur
par
1. Matth., iv, 9.
B fol. 120
9
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B fol. 129
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tentation, comme les infidèles, mais croyons que tout lui est facile à faire.
19. Lorsque les Juifs et les païens demandent des prodiges par nos mains,
la bouche à l'aide de la parole du prophète,
comme Notrefermons-leur
Il est écrit Tu ne tenSeigneur a fermé la bouche de Satan, et disons-leur
teras pas le Seigneur ton Dieu*. 20. Si c'est un fidèle qui demande des pro- 5
« Obéis à Paul qui dit
Les signes
diges par nos mains, nous lui dirons
sont pour les infidèles; pour nous, notre glorification, en place de signes, c'est
« Pourquoi les apôtres faisaient-ils des prodiges?
»
la croix2. » Et s'il dit
« A cause de l'incrédulité
des Juifs qui considèrent
les
nous lui dirons
lui-même
fit
des
à
cause
de
l'incré10
choses visibles. Notre-Seigneur
prodiges
à tout
dulité des Juifs, lesquels, comme des infidèles, lui demandaient
dit
« II y a aujourd'hui des justes
29 instant des prodiges. » Et si quelqu'un
B fol. 129
V b.
qui opèrent des prodiges de place en place », qu'il sache encore ceci
Cela a lieu pour la dureté de cœur des infidèles. Quel besoin est-il de pro21. Celui 15
diges pour ceux qui croient qu'il est facile à Dieu de tout faire?
à l'aide des prodiges, que Dieu existe, ne tirera aucun
qui veut connaître,
auront lieu. Pour que tu saches qu'il en est ainsi,
lorsqu'ils
avantage
1. Matth., iv, 7.
2. Cf. I Cor., xiv, 22; Gai.,vi, 14.
2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
[27]
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apprends
Notre-Seigneur a fait beaucoup de prodiges chez les Juifs; ils
disaient à la fin Cet homme a fait beaucoup de prodiges, et si nous ne le tuons
pas, les Romains viendront contre nous et prendront notre ville' Notre-Seigneur
dit une (seule) parole à ses disciples Venez à ma suite 2, et ils abandonnèrent
5 tout et ils allèrent à sa suite et, pendant tout le
temps qu'ils furent avec
lui, il n'est pas écrit qu'ils lui demandèrent de leur montrer un signe, mais
ils croyaient qu'il pouvait tout faire facilement.
22. Nous aussi, qui sommes les
disciples des apôtres, ne doutons pas
du secours de Notre-Seigneur lorsque nous sommes
éprouvés dans la tenta10 tion, et lorsque les ennemis de la vérité se
moquent de nous et nous disent
« Si ce 'que vous adorez est véritable,
pourquoi vous laisse-t-il tenter? »
Si (quelqu'un) nous dit cela, répondons-lui
« Notre roi exerce ses soldats
dans les tribulations, pour qu'ils apprennent la
guerre. Si un roi nourrit ses
soldats dans les délices, ils trouveront, en
temps de guerre, la défaite en
15 place de la victoire. » Si c'est un Juif
qui nous insulte lorsque nous sommes
disons-lui
«
Vois tous les justes de la Loi, qui ont été violempersécutés,
ment persécutés et méprisés
Abraham, en sus des épreuves nombreuses
1. Jean,xi, 48. 2. Matth.,iv, 19.
*B fol. 130
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B.
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5. C.
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a subies, (a vu) enfin sa femme elle-même conduite
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qu'il
a
été tiré sur sa
1Pharaon. (Quant à) Isaac, après la promesse, le glaive
ttête. Jacob a servi chez Laban par le froid et parla chaleur et, à la fin, il a
éété trompé. Joseph a été vendu par ses frères. Moïse a été jeté à la mer.
IDavid a été poursuivi par Saïil. Élie a fui devant Jézabel. (Pour) tous les 5
ijustes, leur perfection a été connue dans l'épreuve.
'o
*Bfol. 130
23. Lorsqu'un médecin ausculte un malade, s'il voit qu'il lui reste une
r»b.
1portion de vie, il lui interdit les voluptés qui nuisent et il apporte à son
secours les remèdes qui le purgent. Lorsqu'il y a du pus, il coupe et il le
ffait sortir dans l'espoir de la vie s'il voit que pour lui la (vie) animale s'est 10
et il ordonne de lui
éloignée de tout son corps, il le quitte et l'abandonne
donner tout ce qu'il demande, parce qu'il est en route (vers la mort), qu'il
satisfasse son désir sur tout ce qu'il veut et qu'il s'en aille Dieu agit tous'il voit un homme qui s'est
jours de cette manière envers les hommes
qui est l'esclave de Satan, qui ne se sou- is
éloigné de la piété convenable,
vient pas qu'il y a un jugement,
qui a coupé son propre espoir et qui passe
comme le malade
sous silence la vie à venir, Dieu le quitte et l'abandonne,
qui est dans le lit, afin qu'il se délecte pour un temps dans les voluptés.
2e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
[29]
139
B fol. 130
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3. C4. «p^ C (sec. m.). _5. B.
7. B.
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9. o^L A.
10.A écrit deux fois ^> U, x»*
12. IU A. 13. U*>^>, A.
6. ^|
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Mais s'il voit un homme qui a une portion de vie,
qui a mis le jugement
devant ses yeux, qui est éloigné de l'iniquité et
proche de Dieu, il le purifie B fol. 130
et il l'éprouve comme dans une fournaise
v a.
pour que sa beauté apparaisse à
chacun et, s'il y a en lui une tache de
péché, pour qu'elle lui soit enlevée
5 dans le creuset des souffrances
et qu'il en sorte un vase pur, propre au
service de son maître.
24. Tu veux savoir combien les souffrances sont
utiles, écoute Paul qui
dit Je me glorifierai volontiers clans mes
souffrances pour que la force du Christ
repose sur moi'. Lorsque" nous voyons les justes affligés et les méchants
qui
10 prospèrent,
ne doutons pas de la Providence
de Dieu, mais rappelons-nous
la parole de Paul qui dit2
Le Seigneur châtie celui qu'il aime 3. Ne cherche
Ne dis pas
pas à scruter l'insondable.
« Pourquoi y a-t-il ces vicissitudes
dans le monde ? » Écoute Paul
Personne n'a scruté ses jugements,
qui dit
et ses voies sont insondables
Le prophète Jérémie chercha à certaine
époque
15 à scruter ces choses et il ne le
put pas, et il dit Pourquoi les méchants sont-Us Hfol.
v l:ïO
riches en (ce) monde et pourquoi tous les menteurs
v° b.
sont-ils puissants ? Et Dieu lui
1. 11Cor., xil, 9.
2. Le texte porte en plus ^aS^.
3. Ilébr., xii, G.
4. Boni.,xi, 33.
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8. U^j A. 9.Om.A. 1 10.»«U C. 11.K^ P«
Voilà que tu cours avec les fantassins et ils t'ont fatigué, et comment dischevaux? Tu ne saisis pas les choses visibles et tu (veux) scruter
1putes-tu avecles
25. Lorsque nous voyons les méchants qui s'exaltent,
lles choses cachées1.
disons-leur donc « Pourquoi s'exalte la poussière et la cendre2, (qui n'est que)
C
il 5
vers durant sa vie; aujourd'hui il marche et demain il meurt; aujourd'hui
et demain il abandonne ce qui lui appartient; il calcule pour
]plante et bâtit,
se tient au-dessus de lui; il arrache
(des années, et celui qui doit l'emmener
maître de ses richesses; il jette la
Iet il pille, et il ne pense pas qui sera
sur ce qui appartient aux autres, et la main de celui qui va l'emmener
]
main
de vastes greniers pour ses produits, 10
(est sur son propre (bien); il prépare
de grands
et le schéol prépare une colline pour son tombeau; il construit
dit à son
Il
des trous à l'intérieur du schéol.
palais, et la mort lui prépare
réclamera
âme Mange, bois, réjouis-toi! et Dieu lui dit En cette nuit on te
ton âme 3.-))
comme une 15
26. Pour nous, mes chers amis, que ce monde nous soit
hôtellerie. Il n'est personne qui lutte et qui combatte dans les hôtelleries,
son exemple,
B fol. 131
131parce qu'il sait qu'il n'y habite qu'un soir et qu'il s'en va. A
r° a.
nous arrive en ce monde, afin de ne pas nous réjouir
supportons tout ce qui
souffrons. Il y
si nous nous y plaisons, et de ne pas nous affliger si nous y
dit
1.Cf.Jér.,xn, 1-5. 2. Eccli.,x, 9.
3.Cf. Eccli.,xi, 19-20.
2' HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
[31]
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),.0\ 4-zà5. Ce motest écrit renversé dans C. _6. Om. A.
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A. 3. Ull)cwl~lc.
I~L!
A.7. Om. B. 8. A.
9. ^.aXo'AB.
a une autre habitation
et une autre vie vous est réservée où il
n'y a pas de
fin pour la joie ni pour la douleur. Fasse
Notre-Seigneur
que nous entrions
la tête haute < dans cette habitation
céleste en nous réjouissant
dans les
œuvres de justice. A lui gloire dans les siècles. Amen.
Fin du second discours.
5
m.
DE SAI2ît jEA2Ç>Troisième DISCOURSSUR LA lutte
DE Notre-Seigneur
AVEC Satan.
Nous
allons prendre aujourd'hui,
mes chers (amis), la troisième couronne de la victoire de
Nôtre-Seigneur,
après ses combats»; car la victoire
de Notre-Seigneur
est
(nous)
il a vaincu en effet et il nous
commune,
10 a tous rendus victorieux.
De même que la faute d'Adam nous a tous
rendus
ainsi la victoire de
coupables,
nous a tous rendus victoNotre-Seigneur
rieux. Adam a écouté le
conseil de Satan et il est tombe dans le
péché- le
Christ a vaincu le péché dans son
corps, il a lié l'Adversaire qui a introduit m. loi.1.(1
1
le pèche dans le monde, et il a délivré les
r b.
de ses mains. David en
captifs
i» témoigne
H est monté au haut
lorsqu'il dit
(des cieux) et il a cptiré les
1 Utl. « dans la découvertede la r.ice». 2. LUI.
d,,]], de sea
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La création
qu une fois
aux hommes
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t7 a donné des dons
Dieu
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volonté,
se livre
car si quelqu'un
(ensuite)
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du
déprédateur,
dans
avec Adam
de Satan
2. De même
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que la lutte
n'est
pas répréhensible.
révélés
furent
mais que les événements
de personne,
n'était
connue
L
le paradis
le combat
de même
(àytàv) de Notrede Moyse,
l'Esprit
par le moyen
P
par
et les
s'en
sans
aperçût,
le désert,
lieu
dans
que
personne
eut
S
Seigneur
la
De même
que
reçurent.
le racontèrent
qu'ils
nous
a
par l'Esprit
apôtres
ses enfants
à mort
que reçurent
fut connue
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faute
d'Adam
par la condamnation
fut connue
captifs
qu'il
de Notre-Seigneur
parles
aaprès
lui, ainsi la victoire
vaincu
eut
Satan,
en effet,
qu'il
de l'Adversaire.
aux mains
Après,
arracha
et
sur la croix
larron
le
du mal, le
subjugua
et lié la cause
(
eut renversé
qu'il
du péché
l'intérieur
que la
et parce
de victoire;
un signe
que c'est de
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le péché
v° a.
avoir
par sa victoire
vaincu
sur
nous,
1
mort
avait
après
régné
et il tua
du Schéol
la mort à l'intérieur
aussi
il descendit
i«
avec
après
Satan,
avec lui; car il est
les captifs
de là en conduisant
encore
la mort et il sortit
se levèrent,
les tombeaux
dans
de morts
qui gisaient
écrit
que beaucoup
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à beaucoupet apparurent
la ville
dans
entrèrent
1. PS. LXVII, 19- Cf. Ephés., IV, 8.
2. Matth., XXVII, 53.
5
10
15
[33]
3e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
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8. lo« A. 9. Uitu* C. 10. |û£a«flao, V.?oaU*a
A. L 11#1^ A. 12. U? A.
7.
7. Om.
pour ses soldats! Tous les soldats meurent pour leur roi, mais notre roi est
mort pour nous. Tous les rois commencent
par se reposer et leurs soldats
ils
ont
combattent,
la
puis, quand
victoire est attribuée au roi; notre
vaincu,
roi (au contraire) a commencé
descendre
à la guerre et, quand il a eu
par
s vaincu, il a fait
sa
victoire soit commune (à nous tous)
que
II a vaincu le
désir de la nourriture,
et il a donné la couronne aux
jeûneurs; il a vaincu la
vaine gloire, et il a donné la couronne aux humbles; il a vaincu la
richesse
et le pouvoir,
et il a donné la couronne
aux fidèles En trois images
(ctfitMO il a rendu parfaite la victoire
de l'Église,
d'abord
du désir de
10 la nourriture,
en second lieu
de la (vaine) gloire, en troisième lieu
(de l'a- B B fol.
v b.
4. Cette troisième lutte, qui est la dernière dans l'énumour) du pouvoir.
mération, est la première en malice; les premières à la vérité étaient mauvaises, mais elles étaient plus anodines que celle-ci. Ici en effet Satan voulait
accaparer l'adoration de son Maître par la promesse d'un don 2. Après qu'il eut
15 été vaincu dans la lutte de la nourriture et de la
(vaine) gloire, il se demanda
« En quelle lutte changerai-je
le combat? Il n'est pas soumis à la
faim, il n'est
pas porté à la (vaine) gloire peut-être
sera-t-il soumis à la richesse, au pouvoir et aux présents. S'il ne tombe
pas dans ce piège, il est plus fort que
1. Mêmeidée plus bas, IV, 11. 2. La même idée est
développéeP. G., t. LVII, col. 212-214.
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SAINT JEAN CHRYSOSTOME.
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AC.
vit la mauvaise pensée de Satan et il monta avec
5. Notre-Seigneur
Ce n'est pas Satan qui le fit monter mais (ce fut) sa
la montagne.
vit (sa pensée) et alla avec lui, afin qu'il fût vaincu
Notre-Seigneur
H le fit monter sur la
espérait vaincre. Quant à ce que dit le Livre
5
l'a fait monter,
rr
montagne*, il n'a pas voulu dire que c'est Satan lui-même qui
nmais il a personnifié (wpdaenrov)la volonté de Satan, comme il est écrit dans
Est-ce en vain que Job
32 JJob
Satan vint et se tint devant le Seigneur et dit
B fol. 132
r° a.
Dieu? lorsque Satan ne parla pas avec le Seigneur et ne se tint pas
craint
fa.
c
A
devant lui, et le Seigneur ne parla pas avec lui, Lui que Gabriel et Michel
dans une histoire ce que Satan 10
ne peuvent regarder; mais Moïse arrangea
d'un intermédita en secret contre Job3, et il imagina la personne (icpoffcù7cov)
le
monter
sur la
locuteur4. Il en est de même de ce que le Livre a dit
fit
moi.
m
»
klui sur
volonté.
VI
làel où il
le
la volonté de Satan.
montagne, il a personnifié (7cp6<ywwov)
monta avec lui sur la montagne,
6. Lorsque Notre-Seigneur
(Satan)
se
1. Matth.,iv, 8. 2. Job, i, G,9. 3. Cf. P.G., t. LVI, col. 362,où saint Jean Chrysostomeattribue
aussi le livre de Job à Moyse(ou à Salomon). 4. Voirdes idées analogues dans le commentaire
de saint Jean Chrysostomesur le livre de Job, P. G., t. LXIV, col. 524 « ce que (l'Écriture)raconte
tant d'audace».
que Satan a dit à Dieu,il ne l'a pas dit, mais il l'a pensé, car il n'aurait pas euLaurent.
en
entier
dans
le
ms.
de
13, plut. 9,
Florence,
L'authenticité de ce commentaire,contenu
t.
640
la
Revued'histoire
XIII,
Louvain,1912,p.
sqq.
L.
dans
ecclés.,
est établie par Dieu,
3e HOMÉLIE .SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
[35]
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apparence
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ombres,
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être
et
des
devins
de
devint
un
dragon
il
des
parce
être
en
aussi
serpents,
mais
projetés.
De
même
n'y
« Satan
peut
réalité,
il
1. Cf. Exode,
avait
montre
pour
se
pas
une
de
à
un
apparence
de
de
ce
ange
de
Moïse
vit
aurait-il
parce
qu'il
11 ne
en
qu'il
secs
qui
croyait
7. Tu
Paul
devins
des
bâtons
se
»
pu
Pharaon
les
réjouit,
des
faisait.
des
hallucinations,
se
parce
trompeuse.
B fol. 132
rb.
dupe
devant
Pharaon;
par
lumière?
et
ne croyait
pas
Notre-Seigneur
qu'il
présents
qu'il
fut
bâton
pour
qu'il
et de
mensongère-
Pharaon
parce
et
hallucinations
et
ne
devinrent,
se
démons;
grands
des
son
il
pouvoir;
hallucinations
et
maître
et
dans
Jioàô;
les
ordinaire
s'enorgueillissait
vérité
des
d'or
jeta
mais
V^»
JK^j
du
serviteur,
Moïse
moqua
v^/
serviteurs,
ou
le
hallucinations,
ressembler
vir, -10-12.
bâtons,
Satan
les
un
Moïse
^-h^
,&
Notre-Seigneur
et ils
.p.;J,
J>^?
..4Kj/
.Ja-«^ô
ses
homme
Moïse
pour
non
Moïse
voyait
qu'il
vérité
leurs
Jv^a-
voyait
comment
Satan?
'001
glorieux
beaucoup
était
qui
de
mais
signe
tous
gloire,
un
)L*<iio
J^,
C.
tromper
comme
l'Egypte,
en
Pharaon,
pensait
.Jooi
Jj^oo
),oio
Nôtre-Seigneur
Moïse,
artifices
jetèrent
pour
Notre-Seigneur
pas
si
les
étaient
lui,
Car
par
serpents
15
regardait
trompé
égyptiens
vit
le
leur
lui
que
Satan
que
qu'il
divinité.
artifices
non
lui
et
devant
disposa
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le
devant
monde
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B fol. 132
r* b.
Ipôf
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du
-(çavrewia);
dit
3. |p«. A.
Jooi
)Ljlj^
(LfcXiu.
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et
il
et
il
mais
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A.
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et
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témoigne
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146
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Bfol. 132
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SAINT JEAN CHRYSOSTOME.
[36]
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B (pr.m.); om.A. 4. «*oa^oPB.
2. P»-a*»^a
5. \Lj»B.
Bfol. 132(
2 qu'il dit Si Satan ressemble à un ange de lumière, il n'y a rien d'extraordinaire
v*a.
àj ce que ses serviteurs aussi ressemblent aux serviteurs de la justice De même
<
donc
que ses serviteurs montrent une apparence (sx^a) extérieure, parce
1qu'ils n'ont pas la réalité des justes, de même lui aussi montre l'apparence
1
des anges lorsqu'il n'a pas la lumière des anges. Au sujet de l'aptrompeuse
5
]parence qu'il montre à Notre-Seigneur sur la montagne, Paul a dit Si Satan
1ressemble à un ange de lumière2. 8. Lors donc qu'il eut fait défiler tous
« Je te donnerai tout cela si tu te
]les royaumes et leur richesse, il lui dit
jprosternes et m'adores3; j'ai vu que la domination universelle te revient; il
te convient d'être gouverneur et dictateur, toi qui l'emportes en justice sur 10
tout homme. Car tu as vaincu le désir de la nourriture et tu as méprisé la
(vaine) gloire; je te livre tout; seulement accorde-moi l'adoration, confesse
que tu as reçu lé pouvoir de ma (main) et adore-moi. Vois ces nombreuses
troupes qui me servent et m'adorent, et ces royaumes qui m'apportent tribut si tu m'adores, je livre tout en tes mains. » O Satan, une partie de ce 15
tu livreras le bien que tu as arraché à
*Bfol. 132
12que tu as dit l'a été par prophétie
Vb.
ses maîtres, et tu le feras, non en recevant adoration, mais une dure punition.
1. II Cor.,xi, 14-15. 2.Ibid.
3. Matth.,iv, 9.
38 HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DÉ NOTRE-SEIGNEUR.
[37]
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coutume
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son
les
qu'il
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lorsqu'un
un lieu
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à Satan
De même
effet
maître,
serviteur
et
pour
les
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6. A add.
limite
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vu.
l'appela
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lutte
n'avait
pas
et
révélé
mais
ici, parce
s'éloignât;
qu'il
il révéla
la fraude
du pervers.
Telle
se révolte
contre
son
s'enfuit
maître,
l'a
7^aot
(om.
ne
veut
B fol. 133
r° a.
il
sa propre
force
et il l'envoya
du (mot)
Satan
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en
Notre-Seigneur
le serviteur
athlètes
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qu'il
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147
se
son
cacher,
Notre-Seigneur
par son nom
maître
donc,
son
voulait
est
la
et
se
l'appelle
monpour
et le jeta
derrière
combat
leur est connu
le lieu du
(âÔ^T^),
de lutter
en un autre
et qu'il
n'est
à aucun
d'eux
et si l'un
permis
endroit
d'eux
ose engager
d'un
endroit
aux spectateurs,
(la lutte)
et
2 qui est destiné
son
l'enlève
et
le
sur
la
il
a
de
doute
que
compagnon
frappe
terre,
n'y
pas
de la victoire
15 au sujet
chez
ceux qui voient.
en
fit autant
à
Notre-Seigneur
vit qu'il
les bornes
Satan;
et lui demandait
il
lorsqu'il
dépassait
l'adoration,
1. Matth., iv, 10.
2. A porte
« en dehors de l'endroit ».
B fol. 133
r° a.
148
I.
SAINT JEAN CHRYSOSTOME.
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3. A.
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133.•)
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:JLu**ïo J9V0 wotct\\
oooi ^-t--0
[38]
dans les ténèbres
extérieures,
car la privation
Dieu est la punition cruelle.
10. C'est la coutume, lorsqu'un roi a vaincu ses ennemis, que tous ses
ssoldats se réunissent
pour le louer, lui jettent des roses et des parfums et lui
0offrent la couronne
de la victoire; de même, lorsque Notre-Seigneur
eut r>
rremporté
la victoire sur Satan, les troupes des anges qui avaient été spectatteurs de la lutte, s'approchèrent
ils louèrent la (victoire) avec les chants de
L
de ce que la faute du premier Adam avait reçu
louange et ils se réjouissaient
ssa rétribution dans la victoire de Notre-Seigneur.
donc et
Réjouissons-nous
confiance
de
ce
fils
de
notre
nature
a
vaincu
et
a
prenons
F
qu'un
pris pouvoir 10
ssur tout. Ce que Satan a dit avec dérision a eu lieu en réalité,
et voilà qu'il
eest tourmenté
en le voyant adoré par toutes les créatures.
B fol. 133
133
11. Pour nous, mes chers (amis),
combattons contre les passions; si
r b.
nous souffrons avec le Christ, nous vaincrons aussi Satan avec lui. Voici
Il
les réponses
Ij
S'il combat avec toi par les désirs 15
que nous lui donnerons
la
dis
L'homme ne vit pas seulement de pain';
nourriture,
(passions) de
(:
s'il veut t'entraîner
à la (vaine) gloire; s'il te conseille de t'élever et de
1. Matth.,iv. 4.
[39]
3e HOMÉLIE SUR LES TENTATIONS DE NOTRE-SEIGNEUR.
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s'il te demande de tenter, en tant que juste, la Providence de Dieu
t'exalter;
envers toi, dis-lui
Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu*; s'il te fait
désirer la richesse et le pouvoir, sache qu'il te demande adoration.
C'est i
cela
Paul
a
dit
Celui
aime
les biens iniques est un idolâtre2. SiL
pour
que
qui
5 tu ne crois pas Paul, écoute le père des idoles, lorsqu'il demande à Notrede l'adorer en échange de biens qui ne lui appartiennent
Seigneur
pas.
D'après ses seuls présents, on connaît l'envie du perfide, car le Christ ne
nous a pas promis de possession
sur la terre, mais si tu veux être parfait,
vends tout ce que tu as et donne aux pauvres3, et ne mettez pas vos trésors *B
B fol.
v* a.
10 sur la terre, où la teigne et la rouille (les) détruisent
il ne nous a pas enseigné non plus à désirer le pouvoir, mais il (nous) a dit Les princes des nations
sont leurs maîtres, et les grands ont pouvoir sur eux; pour vous, celui qui veut
être grand parmi vous sera le dernier de tous5. Satan promet le contraire à ses
la richesse qui passe et le pouvoir qui périt, car il sait que dans
serviteurs,
15 le royaume il n'y a pas place pour lui et pour ses serviteurs.
12. Celui donc qui aime ce qui ne lui appartient
pas, se réfugie en Satan
et ce patron (iràxpwv) est trompeur, car c'est avec mensonge qu'il promet
1. Matth., iv, 7.
2. Eph., v, 5.
3. Matth.,xix, 21.
4. Matth.,vi, 19.
5. Matlh., xx, 25.
133
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1. lû^» C. 2. Lire «^ ^n\*io?. 3. o»^WB. 4. C add. Mo»*>. 5. uàû A.
7, ipt>oooA, 8. A add. |<joL». 9. ^v^. AC.
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6. M r»
ce qu'il promet. C'est le Seigneur en effet qui enrichit et qui
appauvrit,
qui abaisse et qui élève. Par la parole même de Satan, comprends qu'il n'a
pouvoir sur rien je te donnerai toutes ces créatures qui me servent*. Même
si elles te servent, quel pouvoir as-tu sur une
possession
qui n'est pas
tienne? Celui qui t'a livré son âme a (certes) le pouvoir de te servir autant
3
B fol. 133
33 qu'il le veut, mais Dieu ne t'a pas livré
les hommes et il ne les a pas
v b.
soumis à ta force. C'est d'après leur volonté qu'ils te servent autant
qu'ils
le jugent
ont
bon, mais maintenant
attention
à
leur
qu'ils
prêté
premier
vers lui. S'ils sont tiens, pourquoi t'abanMaître, ils se sont retournés
donnent-ils
et en suivent-ils d'autres? Pourquoi ne combats-tu pas avec eux? 10
Y a-t-il quelqu'un
dont les serviteurs sont emmenés, dont la maison est
détruite et qui se tait?
13. Le larron t'a abandonnent
il a pris la croix.
il
était
crucifié
avec
les
tu
n'as
Quand
clous,
pas prévalu contre lui, mais
d'un trait il t'a fermé la bouche. Matthieu le publicain t'a abandonné et il
a été recevoir son Seigneur dès qu'il l'a vu3; il a distribué, par amour
pour 15
son maître, les biens iniques qu'il avait réunis à ton instigation
et tu n'as
« Pourquoi fais-tu cela? » La courtisane a déchiré tes filets
pas pu lui dire
et elle s'est réfugiée aux pieds de Notre-Seigneur
et l'ornement de sa che1. Cf. Matth., n-, 9.
2. Cf. Luc, xxm, 42.
3. Cf. Matth., ix, 9.
4. Cf. Luc, vu, 38.
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lui,
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dans
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les
discours
5. AC ne donnent
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(personnes)
coutume.
de
14.
aimons
tes
et
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et
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nous,
moquonsdans
nous
qui
n'as
donc
promets-tu
Pour
a rendu
ses
vain-
siècles.
sur
la
lutte
de
avec
Notre-Seigneur
Satan.
De saint
Jean.
10
IV.
Du
même
JEAN
DE
SUR
Constantinople,
l'humanité
DE NOTRE-SEIGNEUR.
1.
15
Les
jour
dans
qui
revêtent
Notre
qui
sous
âmes
les
un
roi
a
ses
est
vieilli,
pieds.
aiment
qui
fêtes
célestes.
des
jour
victorieux
mais
Paul
nous
en
mes
Dieu,
Nos
habits
chaque
célébrons
témoigne
fêtes
chers
ne
blancs
jour;
la
lorsqu'il
ressemblent
à
cause
car
dit
la
ne
qui
délectent
à celles
pas
de
nous
victoire
se
(amis),
victoire
fêtons
a
a toiu
pas
soumis
soumis
de
flatteries,
l'église
Notre-Seigneur
a vaincu
qui
dans
Pourquoi
pas?
promesses,
lui
G^io
chastes
t'appartiennent
confessons-le,
gloire
des
perte
première
méprisons
commandements
les
^qu^o
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AC.
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pour
pour
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les Trônes, soit les Dominations, soit les Chefs, soit les Pouvoirs lorsqu'il
dit « soit un tel, soit un tel », il veut dire que tout pouvoir en haut et en
d
bas a été donné au corps de Notre-Seigneur, comme l'a dit notre Sauveur luih
même
il
Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre*. 2. Lorsqu'il
a
ddit
m'a été donné », ne laisse pas entrer une pensée malsaine dans ton 5
eesprit et ne pense pas que le pouvoir a été donné à la nature divine (dont il
ddit :) je suis le premier et je suis le dernier3, mais le pouvoir a été donné à ce
fol.i-17
17 c
corps qui est né de la maison de David, dans lequel Dieu le Verbe habitait
j'ai vaincu le monde*. Car ce n'est pas la divinité qui a vaincu
((et) qui a dit
1le monde; c'est un
blasphème de dire que Dieu a combattu avec sa créa- 10
tion et a vaincu; cette pensée appartient aux païens qui disent «: Tel dieu
a combattu avec son compagnon et l'a vaincu. » Pour nous, nous ne reconnaissons pas de nombreux dieux, ni que Dieu combatte avec sa création.
Un est le Dieu qui a fait le ciel et la terre par sa parole. Les dieux qui n'ont
pas fait le ciel et la terre périront de la terre et de dessous le ciel. 3. Donc 15
le créateur du monde, le caché qui n'est pas vu, a pris dans sa miséricorde
le corps de notre humanité, pour nous ramener tous à lui. Il a pris les
prémices d'entre nous, elles ont vaincu le monde et le pouvoir leur a été
1. Coloss.,1, 16. 2. Matth.,xxviii,18. 3. Is.,xli, 4. 4. Jean, xvi, 33.
soit
Si
A
HOMÉLIE SUR L'INCARNATION.
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donné, comme l'a dit David yc'est-ce que l'homme pour que tu t'eozsouzwie~z~~es
et le fils de l'hom~raepozcr que tzc le visites? Tu
tes
l'as fait ~o~~er~~r7~Mure
mains et tu as placé la gloire et l'lan~tnetcrsucr sa tête'. 4. Lors donc
que
nous disons que le fils de notre nature a vaincu, nous ne disons pas l'homme
5 simple sans la divinité, mais homme parfait et Dieu
parfait. Nous ne disons
pas Dieu sans corps, comme Marcion, et nous ne prêchons pas un corps
sans Dieu, comme ceux de chez Paul de Samosate
qui disent qu'un homme A fol.
v b.
ordinaire est né et qui né l'élèvent en rien au-dessus de Moïse et des
prophètes, et c'est excellemment qu'il a dit j'ai vaincu le n2on.tle
='. Et si nous
10 disons Dieu sans corps, nous ne pouvons
annoncer
pas
qu'il est venu au
monde et qu'il est né, car la nature du Verbe Dieu n'a
pas besoin d'une
seconde naissance, elle n'est pas assujettie au
temps et elle n'est pas soumise
aux souffrances, mais, dans sa miséricorde, il a revêtu un
corps, fils de notre
nature (consubstantiel), sans s'éloigner de près de lui, sans avoir besoin du
15 voile du corps, mais, tout entier en tout lieu, il est tout entier dans le
corps
qu'il a pris par sa volonté. 5. S'il était apparu dans la nature de la divinité,
toutes les créatures auraient péri, parce
que la créature ne peut pas voir
son créateur. Toute chose peut voir ce qui lui est
consubstantiel, c'est pour1. Ps. VIII,5-7. 2. Jean,xvi, 33.
17
154
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3. Peut-être«ûûjo.
il a pris (notre) consubstantiel, pour que nous approchions de lui et
q
quoi
nous
q
que
soyons captivés par ce qui est nôtre. La colombe est chassée à
r
l'aide
de la colombe et la perdrix à l'aide de la perdrix, et tout oiseau
existe sert à chasser son compagnon.
6. Parce que sa nature est invisible et illimitée, il a pris le corps visible, 5
18
18 pour
p
gagner à la vie ceux qui sont visibles. Il prit donc le corps* qu'il fallait
ggagner et il le plaça à Bethléem, pour l'adorer il fit venir les Mages à ceux
qqui adorent les astres, il leur donna une étoile pour chemin. Il envoya aux Juifs
7. Les païens disent
Jean, fils de Zacharie, pour leur servir de prédicateur.
« Ne pouvait-il pas nous sauver sans corps? » Nous répondons au païen
10
« Qui es-tu, ô homme, pour donner la réplique à Dieu? Est-il quelqu'un qui
discute avec le médecin
« Pourquoi nous as-tu guéris avec ce remède? »
tu
ne
seras
Nécessairement
pas guéri. Tu veux que nous délimitions au
médecin la fonction qui lui est propre et que nous lui indiquions quel remède
convient à ta maladie. Quant à ton Dieu, il lui a paru bon de te sauver à 15
l'aide du corps. 8. Que ce ne soit pas possible autrement mais ainsi,
écoute
Après qu'il eut transgressé le commandement et qu'il eut été
soumis au péché, le corps fut condamné à la mort. Le corps perdit la gloire
et l'honneur qu'il avait dans le Paradis; le corps changea sa liberté et fut
qui
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A fol.
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HOMÉLIE SUR L'INCARNATION.
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2. ^^°; A.
assimilé à une bête de somme, comme le dit David
le corps était soumis au
démon et il sacrifiait ses fils et ses filles aux démons, comme le dit David 2 le
de son maître et servit les créatures plutôt que
corps changea l'adoration
leur créateur.
C'est donc avec justice, ô corps, que la grâce a surabondé
5 là où le péché avait abondé3. Et comment a-t-elle surabondé?
Celui qui
avait été soumis à la mort, celui-là même a été délivré de la mort; celui
qui
avait été captivé a été rendu à la liberté; celui qui a perdu sa liberté est
revenu à sa liberté première
celui sur qui la souffrance a régné est devenu
De
même que la mort d'Adam avait confirmé sur nous tous
impassible.
io la condamnation
de mourir tous de mort; de la même manière, la résurrection
de notre Sauveur a confirmé que nous serons immortels.
Ce qui a eu lieu
nos
s'est
pour
encore
prémices
(nos premiers
pères)
accompli pour
toute notre nature
maintenant
en promesse, et, à la fin, en réalité.
9. De
même qu'au moment où (Adam) a péché, il n'est
mais
pas mort aussitôt;
15 la transgression
du précepte l'a soumis à la mort, car, après un
temps, il
a enduré la mort en réalité. De même
nous
avons
nous,
pour
reçu en promesse (àppotëwv)le don de l'esprit et nous sommes perfectionnés
(confirmés)
1. Ps. xlyiii, 13, 21.
nostrum».
2. Ps. cv, 17.
3. Rom., v, 20.
4. LitL « prope omne figmenlum
A fol. 18
r°b.
156
ft^
I.
Vo JUoajua
:ypo;
i^doi .loot
K*Jv-»^a^
SAINT JEAN CHRYSOSTOME.
otK»JJLào ^Ot-° ^°?
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oiK^lJ^OLd .-yooi\^l
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[46]
JLjptOc&d
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A fol. 18
v° a.
v
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O0|O .> I O|) )laDJ
JooJ.9 f\
«Jo-w^J
1. «^»a^A.
A fol.
va.
l'arrivée de Notre-Seigneur,
tous
à la fin en réalité. C'est ainsi qu'avant
en promesse, par le moyen d'Ales peuples avaient reçu la bénédiction,
1
1
braham, et elle n'eut lieu, en perfection, qu'à l'arrivée de Notre-Seigneur.
18De
nous avons reçu (tout) cela, en promesse,
]
la même manière,
ici, mais
(ce nous sera donné à la fin en vérité. »
5
10. Réjouissons-nous
donc de ce que notre roi et le fils de notre nature
notre juge est fils de notre nature (nous est con(est) notre glorification;
substantiel) et, si nous nous approchons de lui avec amour, parce qu'il connaît nos souffrances, il aura pitié de nous et il nous remettra nos péchés.
Par cela même qu'il a souffert et qu'il a été tenté, il peut aider ceux qui sont io
lui seul rend la victoire parfaite par la souffrance de son corps car
tentés
il n'a pas commis de péché et l'iniquité n'a pas été trouvée dans sa bouche2.
Mais nous, à cause de notre faiblesse, quand bien même nous serions victorieux, la force de la nature nous vainc, aussi il ne nous a pas laissés sans
à tout instant il nous tient par la main et il nous relève, il va 15
secours
Venez près de
nous chercher, il nous réunit, il nous appelle avec douceur
moi, vous tous qui êtes fatigués et qui portez de lourds fardeaux, et je vous
ferai reposer 3. 11 Il nous demande seulement de montrer une bonne volonté,
pour que la victoire appartienne à notre volonté, et lui-même se tient devant
1. Cf. Hébr., v, 2.
2. Cf. Mal. n, 6.
3.Matth., xi, 28.
HOMÉLIE SUR L'INCARNATION.
[47]
j-aJS^o
oî^
.Jloaj^
oou
Jjjpo
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oot*
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Jp©
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JioD~
157
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.J.l!
~~ot
A fol. 18
v° b.
x^°l
) M.aqj
»y>aci\
oî^9
.'».
-t
oi\o
.(^p;
^Kj
^ooi
-.wOjo
1. en A.
nous
en
vaincre
les
s
roi,
tout.
et
soldats
qui
sont
vainqueurs,
nous
a fait
lorsqu'il
pour
que
de vaincre,
donnera
Qui nous
nous
attribue
la
celui
qui
et nous
la
vaincre,
a vaincu
et
le louerons.
1. Même idée plus haut, III, 3, p. 143.
p. 126, et à la fin de la troisième, p. 151.
autant
victoire
victoire
nous
nous
fait
maître,
que ce bon
qui
? Chez
les rois de la terre,
lorsque
est attribuée
à leurs
mais notre
rois,
attribue
qui nous a rendu
A lui gloire
dans
la
victoire'.
Prions
donc
vainqueurs2,
les siècles.
nous
donne
Amen.
2. Même locution à la fin de la première homélie, supra,
A fol. 18
v° b.
TEXTES MONOPHYSITES
I.
DISCOURS
LA
II.
d'Erechthios,
NATIVITÉ
FRAGMENTS
DE
DELURE
D'APRÈS
T. XIII.
SUR
COMPILÉS
TlMOTHÉE
GIQUES
l'ATR. OR.
ET
F.
ÉVÊQUE
d'Antioche
DE
PISIDIE,
SUR
l'Epiphanie.
PAR LES
MONOPHYSITES
LES
(XI-XVI);
PHILOXÈNE
ET
BAR
(I-X);
HÉRÉSIES
Hébraeus
EXTRAITS
CHRISTOLO-
(XVII-XVIII).
MANUSCRITS
British
Add. 14531,
14725,
12154,
12155,
12156,
14532,
Paris, ms. syr. n° 112, écrit en
n°21O,
Museum,
UTILISÉS
du VIle ou Ville siècle (A).
du xe siècle (B).
du vme au ixe siècle (C).du VIlle siècle (D).
du Vie siècle (E).
du vme siècle (F).
1239.
1404.
INTRODUCTION
I.
Erechthios, évêque d'Antioche de Pisidie, a connu la célébrité
avoir
pour
prononcé une instruction le jour de l'Épiphanie, dans la grande
église de Constantinople, en présence du patriarche Proclus (434 à 447).
De nombreux manuscrits syriaques nous ont conservé un
fragment de cette
instruction
dont
on
a
encore le texte grec
et un discours
fragment
sur la Nativité de notre Sauveur.
A.
Le fragment était allégué par les
monophysites, à la suite de Timothée ^Elure, contre les deux natures. H a été édité
par Maï, Scriptorum
veterum nova collectio, t. VII, Rome, 1833,
p. 165. Il avait auparavant été
traduit en latin par Turrianus et cette traduction
figure dans H. Canisius,
Lectiones antiquœ, édition Basnage, Anvers, 1725, fol., t. I,
p. 527.
ici
le
Nous reproduisons
texte grec édité par Maï et réédité par
Migne,
P. G., t. LXXXVI, 2, col. 3321, avec la version latine éditée
par Canisius.
Toû {wtKapiou
'Eps^Oiou1™<jxo'itou
'Avrio^stotçttjç Ilei^t'aç.
'E£ éjuXtac,kiypdanç
ev tok àyt'oiç 8eo<paveioiç
èv Tri peyàV/i è^ricia K.cov<JTavTtvow<fte<o<
xa6e£o(«vou
TOU[ACWCaptOU
8TCt<7)«)7tOO
IIpOJcXoU.
Ilapà 'H<yatoutou fteyaXouicpoç^rouviKOuorajjuv
0eo-j xvipuTTOfxévouIlai^iov yàp,
xaî
ÇYldlv,èysvwîeiQ
^(Atv, utè; e^o07j7)p.ïvoùtq àp^ èywri% exl toC û)|aouaùroOjcai xaXeîxat to ovojxa aùroO ^ydlnç PouXyÎç
ayyeXoç, 6au(jia(TTÔ<;
0eôç î^upoç,
<ru|x€ouXoç,
6|ouffta<yT9)ç,
tou
apXa>veîp^vyiç,wa-dip
^é^ovroç atàivoç. Mtfriç oSv 6p.âç (ouSaïxèç
e^awaT^suv x^a^o;' out<oyàp xaXetvtouç aîper^ovTaçaÇtov,àç dtXXo to
(aèv Te^ôèv,aXko
81 6 Iv aÙTéjixaTO»tTQffaç
0«oç, xal àç ^uo tou yevvvj6évToç
aE (ptideiç-àv yàp tiç touto
XeyetvToXpfaetev,tov 'E^^avouriXaÙT(jj|*dvovàvTiôeç, xai x^ivov <tmoxy5;
t^v tou
ôvépcToçOtco^êto pYi>»v où yàp ^o ^uffeiç,àUà (TapjcwSe'vTa
0e6v Tcapôévoç
pffTtxwçâwex^ffev,^sÇac^w)tyjv tou IIvsO^xtoçèvupo{T7)<riv
ei f/.èvyàp àvÔp<o7riv>j;
«riropaç
?)v o XpiffTÔç,ouv8Tt'06(&6v
pXaffT7](Aa
àv, tov xapTcôvxaT« t^v «ptiffiv
fupet<ï6aitviv pt^av
et Je ix IIv6t5{xaTO<;
l<rrlv àyiou, x«Tà t^v àp^ayyglou <pwv>jv,
0eoç o Te^eU, iwet^
xoct0eôç 6 T7)çygve'ffsw;
wpo^evoç.
Beati Erechthii, episcopi Antiochiae in Pisidia, ex homilia recitata in sancta
Epiphania in ecclesia Const. sedente beato episcopo Proclo.
162
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
[52]
Ex magno propheta Esaia audivimus, cum, ait, puer natus est nobis, et filius datus
est nobis, cujus principatus
super humerum ejus; et vocatur nomen ejus magni consilii
consiliarius, princeps pacis, pater futuri saeculi. Ne igitur aliquis
angelus, admirabilis,
judaicus surculus vos decipiat, sic enim appellandi sunt qui haereticos sectantur, quasi
alius sit qui natus est; et alius qui in eo habitavit Deus; et quasi duae sint ejus, qui
natus est, naturae. Si quis enim hoc de Emmanuele dicere ausus fuerit, oppone ei hoc
solum nomen; memoria hujus nominis erit ei fraenum silentii. Non enim duas naturas,
sed Deum incarnatum virgo mystice peperit, cum spiritus sanctus in eam supervenisset.
fructum
secundum
Etenim si Christus
esset foetus seminis humani, concederem
naturam imitari radicem. Sin vero est ex Spiritu sancto, secundum vocem archangeli,
Deus est qui natus est, quia Deus est causa ortus.
Au
concile
premier
nommait
Tranquillinus
au concile
Cyrille;
d'Éphèse
(431), l'évêque
et avait d'abord
suivi les
de
Constantinople
de cette
l'évêque
phèse
(août 449),
l'auxiliaire
de Dioscore.
le monophysisme.
Cf. Le
p. 1038.
ci-dessus
a été
Le fragment
les manuscrits
add.
(nov. 448)
ville se nommait
et
au
opposés
conciliabule
Candidianus
à saint
d'Éet était
se place entre eux deux et s'était orienté
Oriens christianus,
Paris,
1740, t. I,
Quien,
monocité par Timothée
^Elure, patriarche
en syriaque
avec l'oude 457 à 477. Il a été traduit
49
Il
a
été
Brit. Ms. add. ms. 12156, fol.
inséré,
(E).
d'Alexandrie
de Timothée,
vrage
un peu raccourci,
Orientaux
se
Erechthios
vers
physite
de Pisidie
d'Antioche
les
dans
14532,
nous ferons
connaître
compilations
jacobites;
fol. 13T (F), 12154, fol. 12 (C), 12155 (D), fol. 35
et 169.
Durant
volontiers
les
la
première
rejeté comme
moitié
du
me
siècle,
Léonce
de
Byzance
aurait
fausses
et apocryphes
les citations
paralléguées
xal
xxt
amx£
çaXffoyp&pouç
u[«5v
j(p?faetç
xpo^wvuf/.ouç
Tàç yàp
sv
Blç «pwpaôeiffaç
Maï, Script, vet. nova
àxepatw ô.tc>.ott)ti >.owtov où xapa5e^6(ie6a,
2, col. 1852.
coll., Rome,
1833, t. VII, p. 139 et Migne, P. G., t. LXXXVI,
d'Erechthios
Il ne fait cependant
aux quelques
lignes
pas cette objection
monophysites
avec raison
nous pouvons
donc conclure
qu'il en admettait
qu'il cite
Il écrit (Migne, P. G., t. LXXXVI,
l'authenticité.
1, col. 1257)
Ilapaipépouci 8k xal aX>.7)vytfriaw àico 'Epe^ôiou, Ôariç oùiïéwvs. tqxouctÔyieiç waripaç,
togoGtov, Ôti Tt|oôeou ypà<j>avToç xarà Tvjç cjuvo&ou,xal TrapayayovTOÇ XP^CIV*w°
'EpeyÔiou, K.opo< 6 otxeïoç irpeffëuTepoç, eypa^e wpoç aùxov, Ôti "HôeXôv ae ^wpôaiaadôat
toOto*
'O yàp 'Epéj^Ôioçoù^ewoTe rixoùcÔY)elc, irotrepaç.
xal
Ils allèguent encore un autre texte tiré d'Erechthios,
qui n'a jamais été mentionné
les
au
Timothée
écrivant
contre le concile (de ChalcéPères,
point
que
(iËlure),
parmi
« Je
et
citant
un
d'Erechthios,
passage
Cyrus, (son) propre prêtre, lui écrivit
doine),
voudrais que tu corriges cela, car Erechthios n'a jamais été mentionné parmi les Pères. »
Éphrem,
patriarche
d'Antioche
de
529
à 545,
prend
aussi
Erechthios
v
163
INTRODUCTION.
[53]
à partie dans un ouvrage dont Photius nous a conservé le résumé, Bibl., cod.
229, Migne, P. G., t. CIII, col. 1000 et 1002. Éphrem montre que saint
Cyrille admet équivalemment deux natures comme les Pères de l'Eglise
Grégoire, Athanase, Amphiloque, Chrysostome, Ambroise; il ajoute que
les adversaires apportent des textes de Grégoire de Néocésarée, d'Athanase,
de Jules (de Rome), de Cyrille et d'Erechthios et ne veulent admettre « qu'une
nature incarnée de Dieu le Verbe »; il argumente contre eux pour montrer que les mots mêmes « une nature incarnée » impliquent la différence
des natures. Éphrem explique au sens orthodoxe les textes de saint Athanase,
de saint Cyrille et de saint Jules de Rome. Pour Erechthios, il renonce à
l'innocenter
'0 (/ivTotye 'Epfyôioç et |v wç 'A6avà<rioçrs xal Kupi>.}.o<;
xal lototoç ttiv <pwv7)v
Ixet'vwv
touto
av
et
Si
eïïj
tyjv
&)£av,
0au|a<>Tovoù&ev dç
èxXa(/.êavei,
aJAsivov,
7rapà
l<p<apaa<xv
xei(/.svov,$v xal aùroç
yàp ttjv Eùtuj^ouçvdorovicoXkoltôv Upûvàv^pûvTOUTOV
o XpiaToç,cuveÛTCO#eixvu<yiv
&8étcox;>»éya)V Et jxèvâvQpûwrtwiç
fficopaç$v {i>.a<7T7in.a
Tt0s'(ji>iv
av TM
xap-rcov
elvai
xarà
tïjv
^i^av*
e! 8ï
sx
ïTvgup.aTOç
àytou
xarà
ttiv
tou
àp^ay-
7cpo^evoç.
yéXou«pamjv,©eoçbtI^ôyi,èwetSïixal 0eôç ô ttîç yevéceo>ç
'0 {tev 'Epsv^ôtoç
TauTa,'loixc &è d àvvip(A>j^è
rà tyIç 'E^wràêeT<ruvtévat
^-Ȕ(i.aTa,
71
iv
xan
06OTOXOV
<yù
ty)V
Mapiav eùloyouaa* EùXoy7){jt.eviri yuvai^lv, àvaxpà^et, eù>.oy7)p:évoç
6 xapirôçt^ç xoi^iaç <rou.
Si Erechthios entend cette parole (une nature du Verbe incarnée) comme l'ont fait
Athanase, Cyrille et Jules, ce serait le mieux; mais s'il l'a entendue contre leur opinion,
cela n'a rien d'étonnant, car beaucoup d'hommes saints ont cru qu'il partageait la maladie d'Eutychès il la montre lui-même lorsqu'il écrit quelque part « Si le Christ était
un rejeton de la semence humaine, je concéderais que le fruit est commela racine, mais
si c'est du Saint-Esprit, selon la parole de l'archange, Dieu a été enfanté, puisque Dieu
a été le principe de la génération. »
Voilà ce que dit Erechthios. Cet homme semble n'avoir pas compris les paroles d'Élisabeth, qui s'écriait en louant Marie, mère de Dieu « Tu es bénie parmi les femmes et
le fruit de ton sein est béni. »
B.
Le discours sur la Nativité n'a, par contre, aucune histoire. Nous éditons sa version syriaque d'après les manuscrits du British Museum add.
14531, fol. 77 (A) et 14725, fol. 23V (B) avec les variantes des deux fragments contenus dans le manuscrit add. 12154, fol. 12 (C)'
Le texte d'Isaïe, qui sert de base au fragment cité par tous les monophysites, se trouve aussi dans le discours sur la Nativité, mais n'est pas suivi
du même contexte. Il y avait donc là un motif spécieux pour croire gue la
fin du fragment était apocryphe et avait été fabriquée parles monophysites.
On ne conçoit guère cependant que ceux-ci aient pris la peine de fabriquer
1.Voircesfragmentsinfra, page177-178
de a jusqu'àb et, page179-180,
de cjusqu'àd.
164
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
[54]
un texte
au nom d'un homme aussi peu connu; nous admettrons donc
1" une instruction le jour de
qu'Erechthios a prononcé deux homélies
l'Épiphanie en présence de Proclus, dont il ne reste qu'un fragment, et 2" un
discours sur la Nativité, qui commente le même texte d'Isaïe et qui est conservé en entier.
Il reste encore à expliquer pourquoi le manuscrit add. 14531 (A) fait
d'Erechthios un évêque de Tarse lorsque tous les autres en font un évêque
d'Antioche de Pisidie.
Ces textes contre les deux natures aideront du moins à reconstituer la
christologie de l'auteur et lui assigneront une petite place dans les littératures et l'histoire des dogmes.
II.
Fragments compilés par les monophysites. Extraits de Timothée Elure.
Nous avons transcrit au British Museum, dans le manuscrit add. 12155, du
vme siècle, quelques fragments qui éclairent divers points des controverses
christologiques du ve au vie siècle. Nous débutons par deux textes de deux
des principaux partisans de Nestorius (I et II). On verra combien ils s'attachaient à combattre les monophysites. Deux petits traités (IV et V) sont
dirigés l'un contre saint Léon et l'autre contre le concile de Chalcédoine. Ils
sont dus à la plume des monophysites qui avaient été combattus par Alexandre de Mabboug et Dorothée de Marcianopolis, et ils précisent de manière
assez heureuse, sinon les erreurs que nous pouvons découvrir chez Diodore
et Nestorius, du moins les erreurs pour lesquelles beaucoup de leurs contemporains les condamnaient. On y remarquera, une fois de plus, que Théodore de Mopsueste aurait dit deux natures, une hypostase et une personne.
Une pièce intermédiaire (III) nous donne les locutions que chacun devait
employer. La pièce VI raconte le colloque des Sévériens et des Chalcédoniens, tenu à Constantinople de 531 à 533. Nous la faisons suivre (VII) de
deux des phrases les plus caractéristiques d'une profession de foi des Julianistes. Ces monophysites tenaient que L'humanité prise par la nature du
Verbe était incorruptible. Leur rôle, à eux et aux Eutychiens, a été de montrer où pouvait conduire le monophysisme condamné par les Orientaux. La
pièce VIII montre comment les monophysites citaient et entendaient les
textes de saint Cyrille. Selon eux, hypostase équivalait à nature, et il y avait
unification des natures (sans mélange ni confusion), tandis que, pour Théodoret, l'hypostase devait être rapprochée de la personne avec unification des
personnes ou hypostases, dans la personne ou hypostase du Verbe. Les
pièces IX et X sont un specimen de la plus ancienne réaction en faveur de
Nestorius. Pour simplifier l'argumentation et faire image, on avait répété
que Nestorius disait deux Christs et deux Fils et que le Christ n'était pas
Dieu et que la Vierge n'était pas mère de Dieu, et tout le monde s'était trouvé
[55]
INTRODUCTION.
165
d'accord pour condamner ces erreurs; mais on s'est aperçu, longtemps
avant MM. Loofs et Bethune Baker, que la plupart des difficultés tenaient
souvent à la notion des deux natures mal définie et mal comprise par beaucoup, et l'on avait été amené à voir que bien des argumentations tombaient
à faux. C'est ce qui est arrivé aux monophysites qui ont écrit les pièces IX
et X; ils ont démontré que Nestorius ne disait ni deux Christs ni deux Fils
et qu'il confessait l'union des natures.
Ces petits textes ont, en général, le désavantage de ne pas être signés;
aussi, pour montrer qu'ils traduisent exactement l'état d'esprit de l'église
jacobite du v° au vi° siècle, nous les faisons suivre de quelques extraits
(XI à XVI) de Timothée Mlure, patriarche jacobite d'Alexandrie de 457 à
477*, que nous avons transcrits sur le manuscrit du Brit. Mus. add. 12156,
antérieur à l'année 5622.
Timothée est un moine que saint Cyrille a arraché au désert pour l'ordonner prêtre3 3 et qui a été, en 449, l'auxiliaire de Dioscore à Éphèse4,
eomme Dioscore lui-même aurait été l'auxiliaire de saint Cyrille en 431 5.
Il est donc bien qualifié pour nous faire connaître le sentiment des siens.
Dès la mort de Marcien, les
Rappelons les principales dates de sa vie
monophysites égyptiens le firent sacrer évéque, et il chassa Protérius de
la grande église d'Alexandrie. Après le meurtre de Protérius (29 mars
457), il expulsa les évêques chalcédoniens, qui allèrent demander justice au
pape et à l'empereur. L'empereur Léon, à qui Timothée réclamait la convocation d'un nouveau concile, se borna k demander par lettres l'avis des
évêques et des principaux personnages sur l'ordination de Timothée et la
réception du concile de Chalcédoine. D'après leur réponse, l'empereur
exila Timothée à Gangres et il s'y rendit, par la Palestine et la Phénicie, en
459 ou janvier 460. Comme il continuait à intriguer, on l'envoya certain
hiver à Cherson et il y écrivit l'ouvrage conservé en entier en arménien et
en partie en syriaque (ms. add. 12156, fol. 1 à 63) 6, auquel nous allons
emprunter quelques pièces qui nous ont paru les plus intéressantes. Timothée
fut rappelé par Basilisque (475); il vint à Constantinople et suggéra à l'empereur la rédaction de l'Encyclique; il alla reprendre possession du siège
d'Alexandrie (nov. 475) et rendit, chemin faisant, à Paul d'Éphèse les droits
if
1.La sourceprincipalepour l'histoiredeTimothéeest Zachariele rhéteuréditépar Land,Anecdotasyriaca,Leyde,1870,t. III,traduitenallemandpar AhrensetKrügereten anglaispar Hamilton
et
Brooks.Zachariea été résumépar Évagrius,Hist.eccl.,liv.II et III, P. G., t. LXXXVI,
et par Michel
le Syrien,Chronique,t. II. Nousrenverronsaussià J. Lebon,Le monophysisme
sévérien,Louvain,
1909,et La christologiede TimothéeMlure, dansla Revued'Hist.eccl.,Louvain,1908. 2. Cf.W.
Wright, Catalogueof thesyriacmanuscriptsintheBritishMuseum,
Londres,1872,p. 648. 3. Land,
loc. cit., p. 135. 4. Infra,p. 206. 5.Cf. Pierre ibn Rahib,Chroniconorientale,trad. Cheikho,
note 4. La découvertedu texte arméniencompleta
Paris, 1903,p. 121. 6. Cf. infra, p. 217-218,
diminuél'importancedes fragmentssyriaques.
166
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
[56]
Un mouvement populaire à Constantinople arrêta Basilisque
patriarcaux'
sur la pente monophysite et il publia l'Antiencyclique; le succès de Zénon
vint compléter la réaction et Timothée était menacé d'un nouvel exil
quand
il mourut le 3i juillet 477 3.
Le flot montant monophysite, oscillant sous Zénon, atteignit son plein
sous Anastase (491-518), comme le montrent en particulier les listes suivantes
des principaux évêques de cette faction
i r0~'
11~
3'D011~10.~ ~1 Orwm1 e~; .~tm~;
·1~
t,~o~; ~·-·l t·o~t~ ~eo)j~o~
~S~ici~;
)'
.,molb-%a4
.œo;~a.
~i~< .t~~e
,Q.JI! ,~OCl).l
.mo/Ll~n,1
r--Lh
~op~tm~a~o
m~o
t-~o po~L~a;
~0)
.)t~~
.mo;9
oÓl.~1
..cDa.m.91! IIQ90 ~IC~l!
:~o~A;o~ ~n~cj~o
jje~t IL.a llcsx.os.~ oE.a 1!
t.,9câm~
or-il!
.cDO!O\.IQ.œ~o
;B~~et~~iL~o\
]o.s
..cD!0\.I~
Me~f
.~eo~BBtott.o
~oott~a~o
);nm.;e
et tous
les
évêques
unis
évêques
ensemble
de leurs
dans
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Pierre'
3
avec
20 et Pierre
Athanase
Pierre
pour
d'Antioche
11;
était
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à Alexandrie
le concile
de
natures
après
15 et Jean t6 j Dioscore
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l'Hénotique
successeur
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le discours
d'Étienne
22
le porte,
10.
encyclique
depuis
le
concile
l'union
Dioscore
Timothée'
Zénon
et
de
Acace
Martyrius
Timo-
Théodose'
de
de
Chalcéde Léon
11
et
9
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le tome
Chalcédoine,
Jean
21
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étaient,
qui
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orthodoxes
qui furent
et
nommément
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qui anathématisèrent
de Rome et quiconque
dit au Christ
deux
Noms
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adhérèd'Alexandrie
6, à laquelle
archevêque
et
7, et Paul
Anastase
de
Jérusalem
d'Éphèse
8,
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Encyclique
de Basilisque
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10). ~««~
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9.
Constanti-
Jérusalem
23,
1. Il le soustrayait
ainsi à la juridiction
de Constantinople.
2. Le mouvement
était dirigé par le
Daniel, dont la Vie vient d'être éditée par le Père Delehaye,
Analecta
t. XXXII
Bollandiana,
3. Il avait prédit sa mort et on l'a accusé de s'être
(1913), cf. p. 187-200.
empoisonné
pour vérifier
la prédiction.
Du moins les nombreux
récits
dans les Plérophories,
qui lui sont consacrés
P. 0.,
t. VIII (voir la table), sentent la supercherie,
et les arguties
que l'on va lire ainsi que les quiproquos
sur lesquels
elles reposent
sa bonne foi.
engagent
peut-être
4. Add. ms. 12155, fol. 108 r b.
5. Add. ms. 12155, fol. 109 r".
6. Timothée
mars 457 à janv. 460 et nov. 475 au 31 juillet
jElure,
477. Nous empruntons
ces dates à M. G. Krûger, Die sogenannte
des Zacharias
Kirchengeschichte
1899.
7. 468 (470?) à 471 et 475 à 477.
7-Ae<07-, Leipzig,
8. Déposé par Acace, revint aussi sous
et fut à nouveau banni par Zénon en 477.
Basilisque
9. Juillet 458 à janvier 478.
10. Les mêmes
noms et le même chiffre (700 évêques « à peu près ») se retrouvent
dans Zacharie,
Land, loc. cit.; III,
168-169.
en propres
L'encyclique
le concile de Chalcédoine;
condamnait,
termes,
voir le texte dans
/list. eccl., III, 4; P. G., t. LXXXVI,
Evagrius,
2600, et la version syriaque dans Land, Anecd. syr.,
11. 444 au 13 oct. 451 (mort le 4 sept.
III, 167.
12. V. supra.
13. Pierre Monge, 31 juillet
454).
au 4 sept. 477 et déc. 482 au 29 oct. 489.
14. 489 au 17 sept. 496.
15. Jean II Hemula,
496 au 29
avril 505.
16. Jean III Nikiotes,
mai 505 au 22 mai 516.
17. Dioscore II, mai 516 au 14 oct. 517.
18. Timothée
517 au 7 février 535.
IV, octobre
19. Ordonné le 9 ou 11 février 535, en possession
cf. Oxyrh. Papyri,
juill.-août
[ou octobre;
XI, (1915), n° 1357] 535 à nov.-déc.
536, mort le 19 ou le
22 juin 566. Nous empruntons
les dates
des trois derniers
à E. W. Brooks,
dans Byz. Zeitschr.,
1903, p. 497. Les Vies de ces patriarches
d'Alexandrie
se trouvent
P. 0., I, 443-469.
20. 471-489.
21. Pierre le Foulon, 468 (470?)-471, 476-478 et 485-488
22. 478-481 (?).
23. 478 au 13 avril 486.
(?).
stylite
INTRODUCTION.
[57]
167
successeur d'Anastase, qui s'unit à Timothée le Grand lorsqu'il revint d'exil'. Ceux-ci,
avec tous les évêques de leurs provinces, anathématisèrent
nommément le concile de
et le tome de Léon dans les lettres synodiques qu'ils (adressèrent)
Chalcédoine
à
Sévère
Jean d'Alexandrie et Dioscore, et Timothée et Théodose et Anthime de Consaussi dans les lettres synodiques
tantinople 2. Saint Sévère 3 l'anathématisa
qu'il leur
envoya.
Le compilateur
de Zacharie
le scolastique
a pu conclure
A
le concile de Chalcédoine de toute
Anastase, qui rejetait expressément
L'empereur
son âme, ordonna la réunion d'un concile d'Orientaux à Tyr pour réformer tout ce qui
avait besoin de l'être (513 ou 515). Il s'y réunit les évêques du pays d'Anticche et d'Apamée et de l'Euphratésie
et de l'Osroène et de la Mésopotamie et de l'Arabie et de la
Phénicie Libanaise. Lorsqu'il y fit briller la vérité de la foi, (Sévère) y expliqua le livre
de l'Hénotique de Zénon qui avait été (promulgué) pour rendre vain ce qui avait été
fait à Chalcédoine, et il anathématisa là expressément l'addition qui avait ét5 faite à la foi.
Les évêques qui s'y réunirent avec Sévère (d'Antioche) et Xénaïac (de I.'Iiilzoup1) prêchèrent toute la vérité et écrivirent des lettres d'adhésion à Jean d'Alexandrie et à Timothée
de la ville impériale. Élie de Jérusalem 5, à cette époque, s'associa aussi à eux, bien
que, peu après, il fût chassé et remplacé par Jean6. Ainsi, A L'EXCEPTIONDU SIÈGE DES
ROMAINS,les prêtres étaient de nouveau en union et en accord au sujet de la foi.
Ce document
nous
montre
les
en 431 par les Oriensièges occupés
en
des
l'étaient,
Cette crue du monodiphysites,
515, par
moncp'iysites.
montre
bien la réalité
du péril contre
physisme
lequel ont lutté ceux qu'on
a nommés
« les Orientaux
»
c'est leur résistance
pour
partiellement
inefficace
ait
été
a
contraint
leurs
adversaires
à se rapprocher
qu'elle
qui
que
taux
d'eux,
tout
en se couvrant
de formules
strict
de leurs plus ardents
physisme
sisme très mitigé7.
On ne peut donc
mettant
les adversaires
qu'en
partout
somme
ment
et à condamner
différentes,
amis pour
s'en
comprendre
en parallèle.
les
tenir
écrits
le mono-
à un monophyde cette période
Saint
a dit en
Cyrille
en eux-mêmes,
mais seule-
ses chapitres
qu'il ne fallait pas étudier
en tant
étaient
contre
Nestorius
qu'ils
dirigés
8.
Les
Orientaux
et
1. Anastase, juill. 458-janv. 478. 2. Anthime, 536. 3. Patriarche d'Antioche de 512-518,mort le
8 février 538.
4. Land, Anecd. syr., III, 229. 5. 494à août 516.
6. sept. 516 au 20 avril 524.
7. Il est également vrai que la résistance des monophysites a empêché les Orientaux de retomber
dans les erreurs de Paul de Samosate. On les leur attribuait et on les obligeait ainsi à s'en disculper.
8. Capitulorum vero virtus contra sola Nestorii dogmata scripta est.
Qui vero anathematizant
atque negant ejus vesaniam, cessabunt haec, quae a nobis scripta sunt, increpare videbunt enim
capitulorum sensa solis illius contraire blasphemiis. Lettre à Acace, dans Lupus, Variorum Patrum
epistolae, Louvain, 1682,.ch. LVI, n° 144, p. 133.Épiphane, syncelle de saint Cyrille, souligne encore ce
fait lorsqu'il écrit Ex necessitate disposuit per omnia sanctissimus Dominus meus Cyrill us, ut ejus
quidem sanctitas anathemate interposito dicat, quod non juxta haereticum intellectum haec ipsa expoOK~Hr repre/e
suerit, se<Z
SHer~,
zelo et c~ore
sed quidquid
~Htd~aMvidetur
reprehensibile esse,
esse, zei!oe<
calore e~ca
~os<Mm JesHm
circa Do/K~H/M
Dominumnostrum
Jesum CA/
Christum, qui abnegatus est a Nestorio, dictum sit. Ibid., ch. ccm, n° 292,p. 417-418.Le mal est que beaucoup
d'interprètes, d'amis et de successeurs de saint Cyrille ont eu le tort de se séparer de l'Église, parce
qu'ils ont voulu prendre au sens strict, c'est-à-dire monophysite, ce que lui-même et son syncelle Épiphane ne voulaient prendre qu'au sens large, c'est-à-dire diphysite et catholique.
168
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
[58]
Nestorius. peuvent demander aussi qu'on ne se borne pas à éplucher leurs
textes pris en eux-mêmes, mais seulement en tant qu'ils voulaient enrayer
le mouvement monophysite'. C'est pour faciliter cette comparaison que nous
donnons ici quelques textes monophysites parmi les documents destinés à
éclairer l'histoire de l'église nestorienne.
Nous terminons (XVII-XVIII) par deux petits recueils d'hérésies christologiques. L'un est dû à Philoxène (Xénaïas) 2, évêque de Mabboug de 485 à
523; nous l'éditons d'après le manuscrit syriaque de Paris n° 112, écrit en
Syrie durant l'année 1239 3; l'autre est dû à Grégoire Bar Hébraeus (1226 à
1286), qui l'insère à la fin du chapitre consacré à l'incarnation dans son
Le Candélabre du sanctuaire touchant les
grand traité de théologie intitulé
fondements ecclésiastiques; nous l'éditons d'après le manuscrit syriaque de
Paris n° 210, écrit à Scété durant l'année 14044; nous avons tenu compte du
résumé qui en a été donné par Assémani, B. 0., II, 291 à 292. Après avoir
lu que Timothée ^Elure qualifiait le concile de Chalcédoine de « diabolique », comme « réuni et dirigé par le diable, comme le précurseur de l'Antéchrist et la révolte qu'indique l'apôtre Paul quand il écrit aux Thessaloniciens », Plérophories, ch. xxvi, dans P. 0., VIII, 67, et avoir vu que Philoxène
fait figurer les nestoriens et les chalcédoniens parmi les hérésies christologiques, il y a grand intérêt à constater que le primat jacobite Bar
Hébraeus, non seulement ne les fait plus figurer parmi les hérétiques, mais
déclare explicitement que les nestoriens, les jacobites et les chalcédoniens
arrivent, au fond, au même but, mais par des voies différentes qui sont plus
ou moins commodes. Nous lui laissons, bien entendu, la responsabilité de ses
assertions, déjà résumées et réfutées par Assémani, loc. cit.
1. Leurs affirmations
semblentdu moins montrerque c'était leur constantepréoccupation.
2. Monophysite
jacobitefougueux,cf. RubensDuval,La littératuresyriaque,Paris, 1Ô07,p. 354-356
et surtoutW. Budge,TheDiscoursesof Philoxene,t. II, Londres,1894. 3. Cf. H. Zotenberg,
des manuscritssyriaquesde Paris,p. 75. 4. Ibid., p. 161.
Catalogue
I.
DISCOURS
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conseil
du
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D'ANTIOCHE
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DE L'INS-
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qui
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add. DF
s'arrêtent d'ailleursici.
17. ts-Wl»D.
18. D
Dieu demeure, et que celui qui est né a deux natures, car si quelqu'un ose
dire cela, opposez-lui seulement Emmanuel (Dieu avec nous), et la méditation
de ce nom lui imposera le frein du silence; car ce n'est pas « deux natures B,
mais c'est « Dieu qui a pris un corps », que la Vierge a enfanté mystérieua reçu la descente de l'Esprit,
car si le Christ était un
sement, lorsqu'elle
produit de la semence humaine, j'accorderais
que le fruit est conforme en
est
du
selon la parole de l'arnature à la racine; mais s'il
Saint-Esprit,
change4, c'est Dieu qui est né, parce que c'est Dieu aussi qui est la cause
de la naissance.
1. Luc, 1, 35-
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SUR LA NATIVITÉ
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Notre-Sau-
VEUR).
Vierge
5 même,
car
*et
de grâce,
que Dieu
pleine
voilà
de la terre,
voit
de la mer
est
pas;
qui
et
jamais
depuis
la vie et le salut
io s'éloigner
nité.
Étant
mais
de
son
Dieu,
il demeura
né
de
jours,
croyons
et
hommes
qui
que
son
ne cesserai
né de toi,
sauveur
continent,
naquit
Dieu le
il s'humilia
et
descendit
son
Père,
sans
voit
au-dessus
sans
fut
fin.
de
Mais
Dieu
du
ciel
et qu'on
des temps,
à la fin,
homme
être
ne > Af. 77 v\
à
pour
sans
intégralement,'
de la gloire
de la divide serviteur
qu'il
prit;
voulut.
Aie pitié de moi,
privé
la forme
ce qu'il
un autre
pas adorer
roi et Fils unique,
homme.
Car, en vérité,
de
et
Mère
créateur
vivifiant,
ce qu'on
de tout
un
d'abord
Verbe
et
et
les mondes
père avant
sans commencement
et
laisse
comme
de te nommer
jamais
honneur
et sans
premier
il ne rendit
pas trompeuse
dans
ce qu'il était
et il fut
et ne me
unique,
mais
seulement
l'homme.;
les
et du
toujours,
des hommes,
ô fils
15 chez
je
est
Dieu
Dieu
apparut
corps,
dans
un
Dieu
autre,
immortel
et
est
qui
apparu
à
et touqui
jamais
de Marie
à la fin. Nous
c'est-à-dire
est
fut
rabaissé
par
172
II.
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TEXTES MONOPHYSITES.
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sa volonté à l'humble mesure des hommes, et il prit un corps du Saint-Esprit
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eet de la vierge Marie, mère de Dieu, pour confirmer la parole des prophètes,
des apôtres, des rois, et des saints Pères qui marchèrent sur leurs traces, et
c.
(de leur maître à tous.
Montrons brièvement que le prophète Isaïe a prophétisé d'avance Voilà 5
78 r.<;
qu'une vierge a conçu et enfante un fils et son nom sera nommé Emmanuel, dont
l'interprétation est Notre Dieu avec nous et non Notre homme avec nous. Il
a dit encore Un enfant nous est Me et un fils nous a été donné et il a reçu le nom
d'Admirable. Quel est cet enfant? Dieu puissant; géant des siècles; conseiller
c'est- 10
admirable; prince de la paix; père du siècle à venir; qui a son pouvoir
à-dire sa croix
sur son épaule2. On peut encore entendre autrement (les
mots) son pouvoir est sur son épaule Le Christ, Fils de Dieu, par qui fut crée ce
qui est dans le ciel et sur la terre celui qui est Dieu sur tout celui qui est
il domine sur tout et tout lui
lumière, vérité et vie salut et résurrection
est facile, et rien ne peut résister à sa volonté, car le Seigneur fait tout ce qu'il
1. Is.,vu,14;Matth.,i, 23. 2.Is., ix, 6.Cetexteest dé*à commenté
dansle fragmentquiprécède.
[63]
ERECHTHIOS.
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l'homme oublier son Créateur, obéir au Méchant
l'avait
abandonner
qui
Dieu qui l'avait fait, se perdre dans la vanité,
trompé,
et donner le nom vénérable de son maître aux créatures ses
compagnes; la
compassion du Miséricordieux s'éveilla, et il ne laissa pas sa créature
périr
5
complètement. Lorsqu'il vit qu'elle s'enquérait et s'informait de Dieu son
Créateur, et qu'elle prenait pour Dieu tout ce
qu'elle rencontrait de puissant, de beau et de bon; à cause de cela, Celui à
qui tout est facile, dans
sa miséricorde ineffable, s'humilia et
un
prit
corps et il devint homme.
Lui qui ne pouvait être ni vu
ni touché ni enfermé ni limité, il fut vu et Af.78v.
10 touché, il fut enfermé et limité
comme il le désira et comme il le
voulut,
et il dit à-sa créature
« Puisque tu cherches un Dieu
visible, voici que moi,
ton Seigneur et ton Dieu,
je me suis humilié pour toi, et je suis devenu
homme pour te délivrer de la sujétion aux démons et de
la malédiction de
la Loi; et je livrerai mon âme à la mort
pour toi, parce que j'ai le pouvoir
15 de livrer monâme et j'ai
le pouvoir de la reprendre, et person~ze~ae mel'enlève 2. »
C'est là le prince de la paix, dont le
pouvoir est sur son épaule
à savoir
1. Ps. CXIII,3.
2. Jean,x, 17-18.
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qui
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besoin,
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c'est
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qui
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Les hérétiques demandent encore « Comment Dieu illimité a-t-il été limité
dans le sein de la Vierge ? Comment la divinité redoutable a-t-elle demeuré
dans la chair de la Vierge sans que la Vierge en souffrît? » Je leur
répondrai
« Comment Dieu demeurait-il dans le buisson, et le feu brûlait dans le buisson et
5 le buisson ne se consumait pas'? » L'hérétique dit encore « Si vous dites
que le
Verbe était chair, la nature lui a été changée ? » Nous lui
répondons Comment
le fleuve des Égyptiens était-il du sang, bien que la nature des eaux ne fût
pas changée, car elles étaient du sang pour les Égyptiens et ils ne pouvaient
pas en boire, mais elles étaient pour les Hébreux selon leur nature. De même,
10 le soleil s'obscurcit trois jours et trois nuits
pour les Égyptiens et il éclairait
les Hébreux à son habitude; à Babel encore^ la fournaise était un
paradis
d'Eden pour les enfants et une flamme brûlante pour les
Babyloniens et ainsi
beaucoup (d'autres comparaisons) innombrables. Car lorsque nous parlons de *A
'Af.79V
Dieu, ô hérétique, ne dis pas « Comment (cela peut-il avoir lieu)? » C'est
15 en effet une grande audace et un sujet de crainte qu'un homme dise « Com1. Théodoted'Ancyredéveloppeaussicette comparaison,P. G., t. LXXVII,1372.Nestoriusla
reprend,Lelivre d'Héraclide,trad.,Paris,1910,p.138,141,ainsique les suivantes(eauxdu Nil,verge
de Moïse),ibid.,p. 14-16.
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» lorsqu'il entend (parler) de Dieu. Car Dieu est Celui à qui tout est
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ment?
Ifacile et sa nature est que (tout) ce qu'il veut soit. Si donc tu veux faire des
]recherches sur Dieu, parle-moi d'abord de ses oeuvres comment tout a été
1tiré du néant, et comment tout ce qui a été fait a été fait par la parole com]ment une mâchoire aride donnait de l'eau à Samson; comment la verge de 5
]Moïse a dévoré les verges des magiciens; comment le bâton d'Aaron a proIduit des feuilles et a fait des amandes; comment la pierre du désert, lorsétait
qu'elle était placée sur la terre, laissait couler des fleuves et, lorsqu'elle
Balaam a
]portée, elle renfermait les fleuves en elle; comment l'ânesse de
ont été adou- 10
parlé, comment la mer a été divisée; comment les eaux amères
cies comment la manne tombait du ciel comment la caille montait comment les murs de Jéricho étaient détruits par la voix; comment le torrent
d'Élisée devint subitement des citernes d'eau. Mais ses oeuvres t'embarrasComment la Vierge
sent peut-être, je t'interrogerai donc sur leur créateur
a conçu sans homme; comment elle a enfanté et les signes de sa virginité 15
naturelle n'ont pas été détruits; comment la mer tumultueuse aux flots
Afol.80r\
fut apaisée d'un signe; comment Dieu (vint) parmi les hommes; comagités
ERECHTHIOS.
[67]
SUR LA NATIVITÉ.
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Po^m. 74.B <3{. 75.B jiÊoo^ 76.B lifeZaoJ,. 77.B <L»i;a^O' 78.B t
|*i;a. C» U>&»/. 79.B *-»)-*>. 80.B » |>r.i->?(?) a. Ici commencela citationdu dis.add.
12154(C),fol.12r-
ment Celui qui suspendit la terre sur le néant était suspendu sur le bois de
la croix avec des prodiges sans fin que la bouche des hommes ne suffit pas à
raconter'
Arrive à la passion Comment la vie (fut-elle) parmi les morts ? Comment
5 put-il sortir du tombeau pendant que les sceaux de la porte subsistaient
comment entra-t-il près de ses disciples lorsque les portes étaient fermées? Mais
pourquoi me fatiguer à explorer la mer qui ne peut être scrutée ? Va près de
Gabriel et il t'enseignera qu'il n'y a rien qu'il ne soit facile à Dieu de faire 2.
C'est pourquoi, nous croyons et nous parlons selon l'enseignement des bien10 heureux
apôtres et le témoignage des saints Livres, et nous marehons-sttr les
traces des trois cent dix-huit bienheureux Pères, et nous proclamons un Fils
et Christ et Seigneur; et Dieu; Verbe de Dieu le Père, qui prit un corps, et
devint homme sans changement, de Marie, vierge sainte. Il prit un corps parce
qu'il le voulut comme il le sait, pour la vie et le salut des hommes. Il endura
15 par sa volonté les passions des hommes, à l'exception du péché. Le même est
Dieu et aussi homme; car ceux qui ont été les spectateurs et les serviteurs
1. Raisonnement
P. 0., IX,p: 651-657. 2. Luc,1,37.
analoguechezThéodorede Mopsueste,
178
II.
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TEXTES MONOPHYSITES.
[68]
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81.B U9l.C llôfo. 82.BC pû^^aûi- 83.B Jjûoû^. 84.B » p».
citationdums. C. 85.B \LjU>. 86.B W*&- 87.B om.^» fi
cit
U* • 90.B U»»3- 91.Bj ^j ^ao. 92.Om.B.
W
b. Ici finitla première
88.B |&*>. 89.B
dl Verbe ne nous ont pas laissé la tradition d'un autre et un autre, mais un
du
ei le même. Les bienheureux Pères ne nous ont pas non plus transmis deux
et
A f. 80v°. natures
ni
dans les Livres divins aussi nous ne trouvons en aucun endroit
«(( deux natures' », mais un Fils unique, Dieu le Verbe, qui est né du Père
avant
a1
tous les siècles, et, à la fin des temps, comme l'a dit le bienheureux
5
quand arriva la plénitude des temps, Dieu envoya son Fils, et il fut d'une
femme2; et l'invisible est devenu visible à cause de nous pour nous sauver
non pas un autre et un autre, mais un et le même; non, comme le disent les
docteurs d'aujourd'hui, que Dieu complet habita dans l'homme complet3 mais
Dieu complet, par sa volonté, devint homme complet sans changement, comme 10
nous le disons Dieu qui prit un corps, et Verbe qui devint chair complèteFils unique
ment et véritablement. Le même est Fils unique et premier-né
est'un
Premier-né
devint
homme
parce qu'il
(provenant) d'un;
parce qu'il
comme nous à notre manière, et qu'il fut nommé frère de beaucoup, lorsqu'il
Paul
sans aucuneexplicationphilosophique
1. L'auteurnous donnebien ici le conceptmonophysite,
du motnature.Pourla traditionsurles deuxnatures,voirla thèseXI dutraitéDe verboincarnato
du cardinalFranzelin,Prati, 1893,ed. quarta, p. 87. NominecarnisChristitam Scripturaequam
Patres integramhumanamnaturamdesignant. 2. Gal.,iv, 4. 3. C'estla réactioncontrecette
formulequi a produitles eutychienset les monophysites.
ERECHTHIOS.
[69]
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Dieu
et
étaient
*qui
7^oiad{
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par
il
soumis
fut
la
mort;
par
la
grâce
ce
pour
15
Dieu
au
de
vie
gage
le
pas
nous,
à Dieu
celle
gneur
substantiel
son
son
écrite
par
son
saints
unique
»
nous
Fils
nous
a
ce
que
il
Fils
a
consentons
Pères,
laquelle
n'y
Dieu,
changeons
par
sa
unique
pour
le
une
proclame
rien
tout
car
fut
Verbe
a livré
hostie
« un
que
et nous
mort),
(la
une
sans
autre
est
créé,
qui
n'y
ajoutons
à
frappée
résurrection;
nous
la
morts;
fut
pas
Dieu
sa
soumis
qui
à accepter
pas
ceux
accepta
étaient
elle
la
par
étaient
craignons
par
qui
il
qui
car
était,
douleurs
qui
c'est
offert
ne
de
ceux
donné
mais
forme
passions
ne
qu'il
vierge,
autre
ceux
mort
pas
qu'il
leurs
leurs
nous
la^o
3. B » ^«
ici, fol. 12 v.
d'une
une
endura
frappé,
aussi
corps;
nous
sa
par
97. B
n'est
ce
endura,
ressusciter
l'avoir
autre
Et
nos
Père
vivifier
d'elle;
propre
et il
de
à
sous
vaines
et
Dieu
que
renaître
rendre
crut
près
Père.
Jésus-Christ,
à
de
il
*'t4~!
d'aujourd'hui,
changé
et
6\eo^o
Jll
Ce
hérétiques
rien
nature;
vivifier
mort
d'un
corps
mais
afin
la
lorsque
de
n'est
tache
que
et,
de
faire
leur
de
wÔI
ressemblance.
fut
)c^aJ
o^lo
B )aaâM|a9
po^éa».
2. B ^-v
c. Le ms. C recommence
les
ne
oti~e
^a^w
96.
homme,
de
de
afin
descente
il
afin
la mort,
disent
devint
passion,
volonté,
à
il
l'ordre
sa
le
c&
100ooi
.N
~h
notre
lui,
vérité,
nature,
dans
par
sa
croix
prit,
naissance,
nés
afin,
volonté,
10
la
en
5ooi
).
.~aA~o~
comme
»,
sa
par
conception
qu'il
homme
devint
étant
5
l'homme
s'adjoignit
lorsqu'il
et
beaucoup
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94. B P
B |oâs. u«o&-N
93. B |i»a*9 UV»/.
95.
B |– p.
98. B \>
99.
100. B t o.« x^JsL/.
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5. B oot.
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TEXTES MONOPHYSITES.
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10. B ^a^«*^o.
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C.
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11. BC
^uâ^ax.
12. B t ^o^oo.
13. BC
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15. B om
\ix>
1. Add. 12155 (D), fol. 37 v° b.
10
y/
citation
14. B
du ma*ôfco.
car elle suffit pour l'enseignement intègre et divin et nous anathématisons
quiconque dit deux natures au Fils de Dieu et quiconque dit que le corps de
Notre-Seigneur vient du ciel et qu'il n'a pas pris corps de Marie; et nous
confessons qu'un est l'unique Fils de Dieu. A lui gloire dans les siècles
des siècles. Amen.
5
Fin du discours d'Erechthios sur la Nativité.
I-
D'ALEXANDRE
A JEAN
DE
MABBOUG.
d'Antioche
DE
LA (LETTRE)
CONTRE
ÉCRITE
PAR
LUI
Cyrille*.
Si donc l'Egyptien demeure dans les mêmes (sentiments), s'il ne désavoue
]pas les chapitres (anathématismes) s'il ne confesse pas que le Christ, à partir 10
Dfol. s.
38.du moment où la Sainte Vierge reçut l'Annonciation
de l'ange, est Dieu et
1. Voirle latin dansLupus,AdEphesinumconciliumvariorumPatrumepistolae,Louvain,1682,
ch. cxxxvi,n»224,p. 281,ou Mansi,t. Vet Migne,P. G., t. LXXXIV.L'accorddu syriaqueavecle
latinmontrequece dernierest authentiqueet fidèle.
1-2.
[7i]
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CITATIONS D'ALEXANDRE ET DE DOROTHÉE.
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1.Add. 12155,fol. 53r b.
homme, le même
(à la fois) Fils de Dieu à cause de sa nature de Dieu le
Verbe et fils de l'homme à cause de la nature qui est de la semence
d'Abraham
et de David c'est-à-dire
que le même est le seigneur de David
à cause de sa divinité et le fils de David par l'humanité;
Dieu le Verbe
5 ressuscitant
le temple de chez les morts, selon la parole de Notre-Seigneur
le Christ et que, jusque dans les siècles sans fin, deux natures sont connues
dans ce seigneur unique et fils Christ sans confusion et sans division (s'il ne
dit pas cela), nous n'avons aucune communion avec lui.
II.
10
Dorothée
TÉMOIGNE,DANSLA LETTREa L'EMPEREURMarcien,
QUE LÉON, DANSSA LETTRE, DIT DEUXNATURESAPRÈS L'UNION.
La lettre donc du pur homme Léon, qui est évêque de Rome,
(adressée)
à celui que certains maintenant
ont fait mine d'adopter
avec un esprit trompeur et non en vérité, non en étant soumis à Dieu,mais au pouvoir seulement,
semble confirmer notre opinion en disant deux natures complètes dans le
15 Christ après l'union.
182
II.
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TEXTES MONOPHYSITES.
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[72]
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1. Add.12155,fol. 161V°.
Ce Dorothée était évêque de la ville de Marcien; il alla spontanément
en
exil pour ne pas adhérer à la condamnation
contre
Nestorius.
portée
Cyrille
en fait mention dans sa lettre à Acace, évêque de Mélitène, dont le commencement est Ceux qui sont très affligés et qui ont le cœur accablé de soucis
et
il y dit de lui qu'il anathématisa
dans l'église clairement
celui qui dit que
Marie est Mère de Dieu, et il fut reçu par Nestorius.
III.
5
PAROLESDONT SE servent
LES HÉRÉTIQUESAU SUJET
DES NATURESDONT EST (FORMÉ)LE CHRIST.
Deux en lui. Il est en deux. Il est deux. Deux sur lui. Chacune d'elles est
en lui. Il est chacune d'elles. Il est en chacune d'elles. Sur lui est chacune 10
d'elles. Il est les deux en même temps. Il est dans les deux en même temps.
Les deux en même temps en lui. Les deux en même temps sur lui.
1. Dansle grec (éd. Aubert,t. V, 2,p. 44) cettelettre est adresséeà Acacede Bérée et nonà Acace
de Mélitène,commel'a écrit le scribe jacobite. Dans une lettre à Alexandre de Mabboug(Lupus,
ch. cxxxvn, n° 225,p. 283),Dorothéeproteste d'ailleurs contre les accusations portées contre lui.
Dans deux autres lettres (Ibid., ch. xlvi et lxxviii, nOJ134et 166)il montre que toute la querelleroule
sur «une nature ou « deux natures» Son adversaire, contre lequel il argumente, est un monophysite (Si enim, sicnt pntat, ana natura est) pour lui, il sera toujoursdiphysite{Nequeenim quiescimus unquamdicereduas natnras in Filio). Dorothéeest d'ailleurs partisan del'accordavec ses adversaires, pourvu qu'ils confessentdeuxnatures du Christ non confondues(ut duae naturae Domini
Christi inconfusaeper confessionemdicantur) il ne veut plus voir personnenier qu'il subsiste deux
natures non confondues(nequealiqui duas inconfusasChristinaturas negent).
4.
[73]
SAINT LÉON ET DIODORE.
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1. Add. 12155,fol. 255.
Paroles dont se servent les orthodoxes au sujet des natures dont est
(forme)
le Christ.
De deux (e duo)*. De deux (duorum).
Tu es de chacun d'eux
de ton
et
de
ta
et
tu
n'es
ton
mère,
père
pas
père et ta mère. Tu es de l'âme et du
5 corps, et tu n'es pas l'âme et le corps.
IV.
COMPARAISON
DES PAROLES BLASPHÉMATRICES
DE LÉON ET DE Diodore
LES IMPIES. LES VOICI
De Diodore l'impie
Naître, avoir faim, avoir soif, être tenté, être fatigué
et dormir, est de l'humanité.
10
De Léon
Esurire, sitire, lassescere
atque dormire, evidenter humanum
est.
De Diodore Être loué par les anges; vaincre le tentateur;
nourrir (la multitude) et marcher sur la mer, est de la divinité.
De Léon Sed quinque panibus quinque miliia hominum
satiare, et largiri
1. Dioscorea dit à Chalcédoine J'accepte « de deuxnatures mais je n'acceptepas « deuxnatures».
Pour lui, en effet,les deux natures s'unifiaienten « une nature du Verbe
incarnée », sans mélange
cependant, disait-il, ni confusion.Il y avait « une » nature, formée « de deux». Sur ces locutions,
cf. Franzelin,loc. cit., p. 173,note 1.
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184
Il.
TEXTES MONOPHYSITES.
[74]
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Samaritanae aquam vivam, supra dorsum maris ambulare, et elationes fluctuum consternere,
sine ambiguitate
divinum est.
De Diodore La (parole)
Où avez-vous mis Lazare ? est de nous mais crier
viens
dehors!
et
Lazare,
(ressusciter) celui qui était mort depuis quatre jours est
5
au-dessus de nous.
De Léon Non ejusdem naturaeest,
flere miserationis affectu amicum mortuum, et eumdem, remoto quatriduanae
aggere sepulturae, ad vocis imperium
excitare redivivum.
à l'enveDe Diodore
Souffrir, être crucifié, et être enseveli, appartient
ressusciter et monter au ciel, appar- 10
loppe. Et encore mais être réconforté,
tient à ce qui est caché.
Et Léon dit In ligne pendere, aut clavis transfixum esse, et dire Mon père
Mon père et moi nous
est plus grand que moi, n'est pas de la nature qui a dit
Ita non ejusdem
sommes un. [Le texte de saint Léon porte équivalemment
naturae est dicere Ego et Pater unum sumus et dicere Pater major me est.] 15
et la
Et si quelqu'un dit que le concile de Chalcédoine a dit l'hypostase
personne, et a défini que les deux natures sont réunies dans un Christ; celui
qui dit cela saura que (le concile) n'a pas fait cela en dehors de la théorie
a dit que les deux natures
dans l'union
de Théodore;
car Théodore
4.
[75]
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Ms.
une personne,
complètent
et, dans le onzième discours sur l'incarnation,
il a dit l'unité de l'hypostase
de la manière suivante
« Ce que nous avons
dit pour montrer la diversité des natures et l'unité de
l'hypostase
suffit »
il apparaît donc clairement
par là que Théodore
confesse deux natures
5 dans l'unité de l'hypostase
et de la personne2,
et le concile de Chalcédoine a défini que la propriété
de chacune des natures
étant conservée,
les natures sont unies en une hypostase
et une personne.
Avant cela il a
dit
« un et même Christ, Fils, Seigneur
Nesunique en deux natures »
torius dit (aussi) que les noms de Christ, de Fils et de
indiSeigneur
io quent les deux natures.
Le concile de Chalcédoine
a confessé que les
natures ne sont pas séparées;
mais Nestorius a dit
« Dans le Christ les
natures ne sont pas séparées, mais unies3. » Un homme
qui entend cela
dire qu'une chose différente est dite
pourra-t-il
Nestorius
et par ceux
par
de Chalcédoine
et par Léon? Car (Nestorius)
a parlé clairement
et il a
15 reconnu que c'est un et même Christ
qui apparaît dans la nature invisible et (la nature) visible; et il n'a
pas dit deux Christ et deux Fils et
et
le
concile
de
Seigneurs';
Chalcédoine a dit
<r Un et le même Christ,
1. Voirune partie de ce texte dans E. Sachau, Theodori
Mopsuestenifragmenta syriaca, Leipzi»
1869, texte, p. 90, trad., p. 49-50.Cf. Migne, P. G., t. LXVI, col. 983-4.
2. D'après M*' Scher'
la traduction syriaque de son traité sur l'Incarnationporte une
une hypostase et deux
personne,
natures. Cf. Comptesrendus de l'Académiedes Inscriptionset
Belles-Lettres, avril 1909p 306-307
Cf. Theodorus bar Kùni/ Liber scholiorum,pars posterior, édidit
A. Scher, Paris, 1U12,p. 191
3. La pièce X le montre explicitement. 4. Voir, plus bas, la
pièce IX.
186
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
[76]
OO|p OO«O
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CHAPITRE
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12155, fol. 111 v°.
Fils, Seigneur unique en deux natures,
et sans division. »
V.
10
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001 .JoiSs;
1. Add.
5
DE
POUR
PLUS
QUE
MONTRER
LES
ET
UN
CHRIST
IL
A
ENTENDU
AU TÉMOIGNAGE
DE
QUE
HÉRÉTIQUES
ET
LA
DEUX
LE
CONCILE
D'AVANT
NATURES
PERSONNE,
sans changement,
CE
NON
QUI
LUI,
DE
EST
N'A
Ghalcédoine
LORSQU'IL
SÉPARÉES,
sans 'confusion
ET
L'OPINION
RIEN
A CONFESSÉ
QUE,
DE
PAR
UN
HYPOS-
NESTORIUS,
5
ThÉODORET.
De Paul de Samosate. De ce qu'il a dit contre Malchion l'orthodoxe q2ci parlait
avec lui au nom du saint concile qui l'avait anathématisé.
Jésus-Christ, qui est de Marie, s'attacha à la Sagesse (divine) et il fut un
avec elle, et par elle il fut Fils et Christ; il dit en effet qu'il est Jésus-Christ, 10
Fils de Dieu, Lui qui a souffert, qui a enduré les soufflets et les coups, qui a
été enseveli et qui est descendu au Schéol, Lui qui est ressuscité de chez les
morts. Il ne faut donc pas séparer celui qui était avant les mondes de celui
1. Cf.P. G., t. X, col.247.Le présenttexten'yfigurepasexplicitement.
5.
[77J
NESTORIUS
ET CHALCÉDOINE.
187
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1. Loofs,Nestoriana,Hallea. S., 1905,p. 280. 2. Loofs,loc. cit., p. 335.
qui est né à la fin des jours.
garde de dire deux Christs.
Je n'ai donc garde de dire deux Fils,
je n'ai
De Nestorius. Du discours intitulé
Le royaume du ciel est semblable à un roi
un
à
qui a fait
festin son fils et sur V incarnation divine.
s
Car nous ne connaissons pas deux Christs, ou deux Fils ou
Seigneurs, ni
un Fils unique premier et (un autre) nouveau; ni un Christ
premier et (un
mais
un
et
le
autre) second,
même qui apparaît dans la nature créée et incréée.
Du même, du discours dont le commencement est Tous les cœurs
que le zèle
10 envers Dieu possède.
J'ai dit Fils et j'ai confessé en un mot les deux choses et la nature créée
et la nature incréée. Identique est la puissance de la chair de
Notre-Seigneur
et de sa divinité. Identique est l'adoration de celui
qui apparaît et de celui qui
n'apparaît pas.
1. Matth.,
xxii,
2.
188
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
[78]
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cum ct-L~nf T~acLj~p
~ena
~a~
fragmentasyriaca,Leipzig,
1. Loofs,loc. cit.,p. 332. 2.Cf. E. Sachau,TheodoriMopsuesteni
Ms. 4. Cf.Michel
60et 97(texte).Les nomsy sontécrits\8;O!t1.et M~~aS~. 3. i~
le Syrien,Chronique,
le
II, 105;Photius,Bibl.,n° 55.
H
1869,p.
Du méme, du discours qui â pour titre Lorsqu'on a lu
V
pardonnerai-je
à mon frère s'il pèche contre moi'
Combien de fois
à tous ceux
la personne (prosôpon) de l'Église
a auxquels je- parle, je place la même chose devant chacun
je nomme le
(Christ Dieu complet et homme complet; des natures qui ne sont pas divisées
imais qui sont unies.
Pour moi
» D fol.
v°b.
c'est-à-dire
De Théodore. Du discours contre Apollinaire.
Parce que, dans l'union, les deux natures sont complétées en une peril
111 É
sonne, les Apôtres aussi disent très souvent comme au sujet* d'une personne,
les choses qui conviennent aux deux natures.
De Jean d'Égée. De sa critique de Théodoret, lorsqu'il se plaignait à lui de ce
natures.
que ceux de Chalcédoineavaient dit une hypostase et deux
1. Matth.,
XVIII, 21; cf. in fra, X, p. 201.
5
10
5.
[79]
NESTORIUS
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ET CHALCÉDOINE.
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Quelle est donc l'unique hypostase de la chair et de la divinité? Dis-lemoi. Est-elle simple ou composée, visible ou invisible, de même essence ou
d'essence différente; ou est-il évident qu'elle est
et qu'elle est
composée,
composée de natures qui ne sont pas semblables l'une à l'autre ?
5
Et, un peu plus loin, lorsqu'il tourne en dérision et en moquerie la contradiction qui existe entre une hypostase et deux natures et lorsqu'il lui dit et
montre que celui qui dit deux natures confesse par là même deux hypostases, Jean
d'Egée ajoute
Mais nous reculons peut-être
devant la dualité des hypostases pour ne
io pas être obligés de dire deux personnes
et deux fils? Cette crainte est suet
cette
n'est
perflue
Car si l'on admet que
réponse
qu'une plaisanterie.
la confession de deux hypostases
introduit la dualité des fils, lorsque nous
elles engendrent
nécessairement
prêchons deux natures,
le même nombre
de fils.
190
II.
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[80]
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1.Cetteréponsede Théodoretest aussiviséepar Jean Philoponos;cf.Michelle Syrien,Chronique,
II, 106et118.Letextegrecde Théodoretn'estpas connu. 2. l-soa-ï-Ms.
Théodoret répondit à cela en se dé fendant de commettre la faute de dire une
hypostase composée « de » deux natures.
Car il savait qu'ils n'avaient pas dit cela dans la définition qu'ils avaient portée
à Chalcédoine car ils n'ont pas dit que l'unique hypostase qui s'ensuit est « de
deux » natures ni qu'on confessera « une nature du Verbe incarnée », mais ils ont 5
anathématisé « de deux, » qui implique composition et ils ont confessé « en deux »,
et par là il a montré facilement que le concile n'a pas confessé une hypostase composée, c'est-à-dire nature, mais une hypostase au sens d'une personne, en entendant
l'hypostase au sens de Nestorius.
De Théodoret. De sa réponse à Jean (d'Egée).
Ceux donc qui font mention de deux natures et de l'union sans confusion,
les reconnaissent encore en une hypostase qui n'est ni essence ni nature, mais
personne.
Et plus loin Le saint concile a placé une hypostase, non pas, comme je
10
5.
[84]
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1. BûaMs.
D fol. 112
r° a.
l'ai dit,
car
que par hypostase il ait entendu la nature, mais la personne;
suit
la
l'hypostase
personne.
Voilà ce que Théodoret écrivit, en fortifiant sa réponse à l'aide de citations de
Nestorius. Les idées connexes montrent encore qu'il n'a pas calomnié (le concile)
5 lorsqu'il a dit qu'il a pris l'hypostase pour la personne.
Lorsque (le concile) dit deux natures 4 il confesse qu'elles sont ou, communes ou hypostases.
Si elles sont communes, il prête à rire même à ceux
sont
112
qui
peu avancés, parce qu'il se trouve dire
que toute la Trinité *Dfol.
r° a.
a été unie à toute l'humanité
s'il ne dit pas qu'elles sont communes, il montre 1
10 qu'elles sont deux hypostases,
parce que la nature n'indique rien autre que
ce qui est commun ou bien l'hypostase.
Et si, lorsqu'il dit une hypostase,
il
entend par là un composé, et non la personne comme Nestorius, il lui convenait de confesser aussi une nature composée. Et si quelqu'un
trama* qu'il
g
fuir
la
dit une hypostase
division
de
Nestorius
et
deux
natures
pour
pour
il se trouve qu'il tombe dans les deux
15 repousser la confusion d'Eutychès,
hérésies
par une hypostase dans celle de la' confusion et par deux (natures)
dans celle de la division.
1. Cettefinaleest de l'auteur monophysite.
PATR.
OR.
T. XIÎI.
F.
2.
13
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TEXTES MONOPHYSITES.
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1. Add. 12155,fol. 110v.
VI.
2. P^i» Ms.
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3. <uaMOM*>;
Ms.
DE CE QUE LES évêques ORTHODOXES
direct DEVANTL'EMPEREURJusTINIEN LORSQU'ILSFURENTCONVOQUÉSPAR LUI POUR RÉPONDREAU SUJET DE
LA VRAIE FOI ET POUR CHERCHERUN MOYENQUI PERMETTRAITDE RÉUNIR
LES ÉGLISES1.
5
Ces évêques étaient Sergius de Cyr, Pierre de Rîs'aînâ, Thomas de GerThomas
de
Jean
de
Telia.
manicie,
Dara,
Lorsque l'empereur leur reprochait d'avoir quitté leurs villes sans motif,
ils répondaient
« Un nouvel ordre a été donné à l'église et il est cause de
notre départ
On nous a envoyé à tous des libelles à signer, et y mettre
et nous-mêmes
et ceux qui étaient nos 10
notre sceau aurait été anathématiser
car, anathématiser
Pierre, patriarche d'Anpères et presque tout l'univers
tioche, avec tous ceux qui demeurent dans sa communion, et Acace de Conset Pierre d'Alexandrie
et ceux avec qui nous restons en comtantinople,
nous-mêmes avec, pour
munion, ne serait rien moins que nous anathématiser
ainsi dire, tout ce qui est sous le ciel. »
15
1. C'est le colloquiumcum Severianis,Mansi,Concilia,VIII, 817.On le place en 531ou en 533.Cf.
J. Lebon,Le monophysisniesévérien,Louvain,1909,p. 74.
6.
[83]
LE COLLOQUE MONOPHYSITE DE 531.
193
D fol. 110
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Opô{
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Jlo
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Et lorsqu'ils
avait
l'empereur
et
écoutaient,
5 des
incarnée
Pères
nion,
vous
avons
Dieu
le Verbe
15
et
glise.
Les
venir
qu'ils
après
de
l'union
qui ont dit
unies
ou non
ont
qu'ils
incarnée.
» Les
pas.
dit aux
diphysites,
Jérusalem
orthodoxes
séparées
enseigné
adversaires
orthodoxes,
d'aller
pour
dirent
de
encore
les
eux,
et
ont
l'unique
dire,
après
près
persuader
« La règle
faut
Christ,
qui
une
l'uaprès
comme
nous
dire,
une
l'union,
nature
le montreraient
qu'ils
permet
que
« Montrez-nous
n'adhéraient
qu'ils
des patriarches
ou pour
traiterne
évêques
grands
à confesser
appris
qu'il
dans
(io
les
adversaires
termes
Jjl^îo^
les
devant
>j«>\>o
o^u^
^sôu
devant
nous
dirent
parce
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vérité
pères
dirent
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pas
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de
et ils
à ce
que
et d'An-
de
la paix iàe4!é»
humbles
que
cinq
à eux seuls
quel-
dans
des petites
villes,
évêques,
qui étaient
évêques
règlent
chose
de général
au sujet
de la foi. »
que
Comme
ils demandaient
d'être
chez eux,
leur
dit,
renvoyés
l'empereur
« Mettez
écrit
vous
ne
ferez
vous
ne
par
que
pas d'ordination,
que
baptiserez
la communion
à personne
en dehors
de ceux qui
pas,
que vous ne donnerez
sont avec vous. » Ils ne voulurent
disaient
pas le mettre
par écrit parce qu'ils
D fol. 110
vo b.
194
II.
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TEXTES MONOPHYSITES.
[84]
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« Ce serait un opprobre pour l'empereur que nous lui fassions une profession
F écrit au sujet des choses qu'il ordonne de faire. » Et l'empereur dit
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« Du moins que chacun de vous jure de ne pas faire l'une de ces choses, et
ce
vous serez libres, sinon vous serez relégués à Zeugma ». Ils répondirent
V
« Les lois divines ne permettent pas aux prêtres de jurer, de même qu'il n'est
5
l'ordre impérial. » Et l'emF sans danger pour un homme de transgresser
pas
dit «Ou bien faites venir Sévère pour qu'il dise le moyen de procurer
F
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« Nous ne
1; paix à l'Église, ou bien dites-le vous-mêmes. » Ils répondirent
la
s
savons
pas où est saint Sévère. » Plus tard, on s'éleva contre eux pour leur
10
f
faire
dire la condition à laquelle il serait convenable et possible de procurer
or1 paix de l'Église. Et, après qu'on se fut élevé contre eux, les évêques
la
« Nous pensons qu'on ne réunira pas ceux qui se sont sépat
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dirent
r prudemment de la communion des adversaires si on n'anathématise
rés
pas
ainsi
la
de
disent
deux
natures
l'union
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c
ceux
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que
après
qui
contre
la
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»
Ils
s'abstinrent
15
I
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et ce qui a été fait à Chalcédoine
Dfol.111
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des noms propres,
afin de
bénévolement pour l'instant d'anathématiser
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l'union universelle.
1
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Les évêques
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10
LE COLLOQUE MONOPHYSITE DE 531.
6.
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des Romains auxquels ont souscrit tous les évêques qui occupent
des sièges épiscopaux.
» Voilà ce que les évêques orthodoxes
aujourd'hui
de faire, comme si cela pouvait donner la paix aux églises.
conseillèrent
car ils avaient souci d'anathématiser
en fut bien embarrassé,
L'empereur
5 Diodore, Théodore et Théodoret avec ïbas, Nestorius et Eutychès, de recevoir
ce qui avait été écrit
les douze chapitres de saint Cyrille et d'anathématiser
de ne pas
contre lui, de confesser une nature de Dieu le Verbe incarnée,
anathématiser
ceux qui disent deux natures après l'union ineffable, mais
ceux qui partagent le Christ en deux natures, comme une ruse trouvée aupalibelles
10 ravant par ceux qui ont les mêmes idées que Nestorius, pendant que lenrs_
adversaires confessaient deux natures unies et non séparées, (et demandaient)
d'accepter le concile de Chalcédoine en tant qu'il condamne Eutychès, de ne
la
pas le recevoir dans la définition de foi, mais de cesser d'anathématiser
lettre de Léon et de ne pas condamner les libelles des Romains; mais ces
15 choses ne convainquirent
pas les orthodoxes.
avec les évêques
Les évêques que l'empereur
fit venir pour discuter
de
Séleucie
Innocent
Étienne
d'Isaurie,
orthodoxes, sont Hypatius d'Éphèse,
196
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
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2. Add. 12155,fol. 115r° a.
d'Amôriâ (de Maronia), Jean de Béroé
les villes de ceux-ci sont dans la
Thrace
et Anthime de Trapézonte.
Ceux-ci blâmaient Dioscore de n'avoir
et de ne pas l'avoir interrogé
pas scruté les détails dans l'affaire d'Eutychès
avec soin en tout ce qui concernait
la foi, parce qu'il faut que chacun se
garde de toutes les ruses des hérétiques, mais ils ne le blâmaient en rien au
sujet de la foi.
VII.
10
s
Anathématismes
imaginés PAR LES Julianistes
CONTRE Grégoire,
ÉCRITS DU MONASTÈREDE BeIT MaR 'ÀBDA ILS LES MIRENTPAR ÉCRIT
1
LORSQUILS FAISAIENTL APOLOGIEDE LEUR ENSEIGNEMENT.
3. Celui qui dit que c'est dans un corps passible et mortel et corruptible
io
et qui ne
que (le Verbe) a été tourmenté, a souffert et est mort pour nous
confesse pas plutôt que c'est impassible, immortel et incorruptible
qu'il a été
a
souffert
et
est
mort
nous
tourmenté, qu'il
qu'il
pour
parce qu'il demeura,
sans modification de son honneur,
dans l'opprobre
de la croix, impassible
dans les souffrances, immortel dans la mort, en tant que Dieu à qui tout est 15
facile et rien n'est difficile, qu'il soit anathème.
197
SUR L'UNIFICATION DES NATURES.
8.
[87]
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1. Add.12155,fol.49.– 2.P. G.,t. LXXVI,col.65.
4. Celui qui dit qu'après la résurrection, le Christ, fils de Dieu, a reçu un
accroissement ou une gloire, ou un honneur, ou une grandeur dont il manavant la résurrection, et ne confesse
quait et dont il était privé dans le monde
pas plutôt qu'il était parfait et maintenant et toujours, c'est-à-dire qu'avant
5 les mondes et dans le monde et dans les mondes futurs, le Christ a la même
nature, le même honneur, la même richesse, la même gloire de sa grandeur.
même dans la folie de son incarnation, qu'il soit anathème.
CHAPITRE
VIII.
10
LES
NATURES,
LES
BLASPHÈMES
POUR
QUI
MONTRER
S'UNIFIENT.
DE
L'IMPIE
QUE
DE
CE
SAINT
SONT
LES
CYRILLE.
HYPOSTASES,
C'EST-A-DIRE
Du
TOME
SECOND
CONTRE
NESTORIUS.
Comment donc encore y aura-t-il un Christ et Fils et Seigneur, s'il est
attribué de manière divisée aux deux, comme tu l'as dit, pour qu'ils en portent
le nom et qu'ils le soient en vérité, puisque les hypostases ne se sont pas
du tout unifiées dans leur union de l'une avec l'autre, mais ont été unies seu15 lement par l'honneur, l'ordre ou le pouvoir?a
198
II.
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1. P. G., t. LXXVI, col. 408. 2. P. G., t. LXXV,col. 1380,éd. Aubert, t. 2,
3. P. G., t. LXXVII,col. 244,éd. Aubert, t. V, 2, lettres, p. 144-5.
784et 785.
Du même, de la solution donnée au reproche de Théodoret qui est dans le
troisième anathématisme.
Pourquoi nous faites-vous
combattre et vous rejetez-vous
entendez dire que l'unification,
est en nature et sans aucune
osez-vous changer la force de
tait pas dit correctement ?
du mensonge un mur invincible et difficile à
sur des réponses aussi faibles? Lorsque vous
à savoir cette réunion véritable des hypostases,
confusion et à l'abri du changement,
pourquoi
ce qui a été dit pour que l'on croie que ce n'é-
5
Du même, titre du onzième scholion.
Même lorsque le Verbe s'est réuni près de l'humanité pour une unification
10
véritable, ces hypostases sont demeurées non confondues.
Encore du même
les hypostases, soient deQue les natures, c'est-à-dire
meurées non confondues, nous le confessons dès ici.
Ensuite, du même, de la seconde lettre à Succensus. Réponse aux objections.
J'apprends
qu'ils demandent
encore quelque
chose en sus de cela
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1. Éd. Aubert, t. V. 2, lettres, p. 116.P. G., t. LXXVII.col. 193.
« celui qui dit que le Seigneur a souffert dans la chair nue, prive la passion
de raison et de volonté, (disent-ils)
mais si quelqu'un dit qu'il a souffert avec
l'âme intelligente,
la
pour que
passion soit volontaire, rien n'empêche de dire
mais si cela est vrai, comment
qu'il a souffert dans la nature de l'humanité;
5 ne concéderons-nous
sans division après
pas deux natures qui subsistent
l'union? Si donc quelqu'un dit Le Christ a souffert pour nous dans la chair,
il ne dit rien autre que
Le Christ a souffert pour nous dans notre nature ».
Cette question combat néanmoins ceux qui disent une nature, celle du
Verbe incarnée. Comme ils cherchent à montrer que cette (formule) est vainc,
10 ils s'efforcent partout de montrer deux natures qui subsistent;
mais ils n'ont
pas remarqué que toutes les choses auxquelles il n'arrive pas d'être séparées
s'écarter l'une de l'autre en une
par la seule théorie, doivent nécessairement
différence séparée entièrement
et manifestement.
Du même. De la lettre à Acace, évêque de Mélitène.
15
Si quelqu'un cherche de quelle manière il a pris chair et s'est fait homme.
il voit Dieu le Verbe, celui qui est de Dieu, qui a pris la forme du serviteur, et
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1"'b.
200
IL
TEXTES MONOPHYSITES.
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Halle A. S., 1905, p. 279.
qui s'est trouvé dans la forme des hommes comme il est écrit; c'est en cela
seulement qu'on connaît une distinction des natures, c'est-à-dire des hypostases car la divinité et l'humanité n'est pas la même chose au point de vue
de la qualité naturelle.
IX.
CHAPITRE.
DEUX
CHRISTS,
QUE
NI
NESTORIUS
DEUX
FILS,
N'A
NI
PAS
DIT
UN AUTRE
EN
PROPRES
ET
UN AUTRE
TERMES
NI
5
FILS.
De Nestorius. Du discours sur Le royaume du ciel est semblable à un homme
qui a fait un festin à son fils 2, et sur l'incarnation.
Le Christ, en tant que Christ, n'est pas séparé, car il n'y a pas pour nous
deux Christs ou deux Fils il n'y a pas chez nous un Christ premier et (un) 10
second, ni un autre et un autre, ni un Fils autre et encore un autre, mais le
Fils est double, non par pouvoir, mais par nature.
conserve
encore sans con fusion l'adhérence des natures, car saint Cyrille,
dans le second tome, lui reproche d'avoir dit
1. Philipp.,11,7.
2. Matth.,xxn,2,
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1. Loofs,249.
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201
CITATIONS DE NESTORIUS.
9-10.
[91]
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2. Ibid., 275. 3. /ôirf., 274. 4. /ftirf., 332.
Confessons Dieu qui est dans l'homme; adorons l'homme qui est dans
l'adhérence
divine et qui est adoré avec Dieu Tout-Puissant.
Et encore C'est
ceci
le
Verbe
Dieu
est
nommé
Christ
c'est
pour
que
parce qu'il a une adhérence constante
avec le Christ. Et encore
La Vierge, Mère du Christ, a en5 fanté le Fils de Dieu, mais
parce que le Fils de Dieu est double quant aux
natures, elle n'a pas enfanté le Fils de Dieu (la nature divine), mais elle a
enfanté l'humanité qui est Fils à cause du Fils qui lui est conjoint.
X.
10
CHAPITRE POUR MONTRERQUE L'IMPIE NESTORIUS CONFESSEDES natures
UNIES, CAR DANSLE DISCOURSQU'IL A PRONONCÉSUR COMBIENDE FOIS
PARDONNERAI-JE
A MON FRÈRE S'IL PÈCHE CONTREMOI'? IL DIT
Moi
c'est-à-dire
la personne (prosôpon) de l'Église
à tous ceux
la même chose devant tous, en nommant le
auxquels je parle, j'expose
Christ Dieu complet et homme complet;
des natures
qui sont non pas
mais unies.
mélangées,
1. Matth.,xvm,21; ci', supra,p. 188.
202
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
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1. Loofs, 330.
2. Ms. add. 12156(E), fol. 11. Dans ce manuscrit les *» ont la particularité
n'être jamais liés avec la lettre suivante.
de
« de deux
».
Chapitre.
Du discours
La
Que Nestor lus
qu'il
différence
a dit
a prononcé
des
(natures)
une personne
(prosôpon)
sur la foi.
natures
ne fait
subir
aucun
dommage
et autre
à l'unité
du Fils,
imest le corps
encore
l'âme
corruptible
qu'autre
et
est constitué;
ainsi du mortel
mortelle
et que, des deux,- un seul homme
au
du corruptible
et de l'incorruptible,
de ce qui est soumis
de l'immortel,
c'est-à-dire
de
et de ce qui n'a pas
de commencement
D fol. 49
t9 commencement
v° a.
du Fils.
Dieu le Verbe
je confesse une seule personne
(prosôpon)
mais
de
même
DE
XI.
SAINT
TIMOTHÉE
IL
Voilà
quelles
la profession
de
furent
5
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II.
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[92]
FUT
QUI
archevêque
d'Alexandrie;
HISTOIRE.
PARLE ENCORE CONTRE LE CONCILE
les traditions
la foi orthodoxe
et
que les témoignages
de Notre-Seigneur
et de notre Dieu
vivifiantes,
au sujet
1. Cette pièce porte, dans le manuscrit, le n° 28.
à 108,
5
ainsi
Elle est analysée par J. Lebon, loc. cit., p. 103
10
il.
[93]
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TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE.
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le
par
et
la
les
leurs
enseignements
Voici
en
détournions
effet
est
15
un
sans
suscita
et
qui
pas
la
la
Sainte
tous
chair
monta
disent
que
et
Celui
saine.
ciel
deux
qui
les
les
les
saints
orthodoxe,
les
même
et
natures
est
des
temps
consubstantiel
ont
tout
Celui
qui
juger
l'unique
les
Christ,
au
Père,
est
nous
et par
les
aussi,
que
Pères.
qui
vivificateur,
est
Dieu
Celui*
sans
vérité,
Ils
change-
disent
qu'il
à Dieu
sa
et
à ceux
devenu,
nos
que
archevêques
notre
dans
et
trésor
pour
convient
vivants
lui-
ainsi
Dieu.
souffrit
le
par
du
être
qu'il
qui
tout
orthodoxe,
de
en
énoncé
combattus,
et
venue
ce
ont
l'héritier
Apôtres
demeurait
:)L~~O
Notre-Seigneur
été
homme
qu'il
attribuent
dans
qui
J.VilN
bouche,
pour
confessent
était
Ils
foi
églises,
depuis
viendra
leur
la
nous,
Dieu
qui
prions
bienheureux
qu'il
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seule
les
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a été
de
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p
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de
Pères
Nous
évoques
et
lui
des
héritiers
jusqu'à
ils
Apôtres
et
hérétiques
par
nommant
au
foi
foi
en
en
chacun
Vierge,
confusion,
sa
avec
humaines,
sent
tous
de
de
choses
à ceux
de
que
car
et
Jésus-Christ,
ne
et
la
funestes,
Notre-Seigneur
ment
de
d'une
orthodoxe,
des
oCb.
Pères.
comme
E fol. 11
v° a.
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et bienheureux
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imitateurs
docteurs
est
foi
les
patristique
fin,
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qui
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saints
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également,
nous
étaient
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que
manifestent
jusqu'à
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de
choses
vivifiant
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HISTOIRE.
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v° a.
II.
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1. 0 infra lin. 2. supra lin.
aux hommes tout en demeurant Dieu, ils les ont anathémac<
consubstantiel
funeste. Antiques en effet sont ces deux
tisés avec leur enseignement
ti
biene:
explications qui ont été proclamées par les saints Apôtres et par nos
hheureux Pères les évêques orthodoxes.
Depuis la venue du Christ jusqu'à
ait s
entendu
nnotre époque, on n'a jamais
qu'un évêque ou un archevêque
et sans
pensé ou ait enseigné l'impiété de ceux-là, sans être anathématisé
P
Pères les
du sacerdoce. C'est pourquoi nos bienheureux
perdre l'honneur
P
de
éévêques eux aussi, aux jours du bienheureux
Cyrille, archevêque
l'église
imitateurs
de
leurs
saints
Pères
et
étaient
les
E fol. il11 d'Alexandrie, eux qui
pleins
"•>•
et 10
Nestorius
foi
orthodoxe
ainsi,
de
zèle
leur
d
lorsque l'impie
pensa
pour
fut
pprêcha deux natures pour le Christ, et ne confessa pas que Celui qui
était Mère
enfanté de la Sainte Vierge était Dieu, sans croire qu'elle-même
de Dieu1, comme leurs saints Pères en sont témoins; après l'avoir dévoilé
et l'anathématisèrent
ils le déposèrent
dans le premier concile d'Éphèse,
15
Tous
les
saints
Pères
ainsi que ses enseignements
qui se réunirent
impies2.
1. Nestoriusemployaitlui aussi la locution « mère de Dieu », cf.Le Uvre d'HéracUde,traduction,
et 345,ligne 7. 2. Les évêquesd'Éphèse qui étaient orthoParis, 1910,p. 91-92;et 171-173;260-263
doxes ont condamnéceux qui plaçaient «deux personnes » dans le Christ et non ceux qui lui donnaient « deux natures ». Timothéeconfondimplicitement et perfidement nature, hypostaseet per-
11.
[95]
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TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE.
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1. Ms.
alors sont pour nous des témoins du Christ contre la méchanceté de ceux
qui
disent deux natures et qui ont renié le Christ à
Chalcédoine,
quand bien
même ils auraient pensé confirmer
l'impiété par leur grand nombre en se
faisant le double du saint concile de Nicée, comme
pour faire croire par là
5 qu'ils étaient
car
certains
disent
grands,
qu'ils étaient au nombre de six
cent trente-six.
de l'enseignement
Après la condamnation
impie de Nestorius, après que
ses blasphèmes eurent été livrés à l'oubli,
lorsque les églises de Dieu étaient
en toute paix et tranquillité par tout
l'univers, (alors) par la jalousie du dé10 mon, une controverse
fut excitée à Constantinople
par Flavien, qui était
de
cette
contre
évêque
ville,
au même
Eutychès,
prêtre et archimandrite
telle fut la cause de la lettre de Léon
endroit';
a
qui
déjà été condamnée.
Comme la vérité en témoigne, aucun d'eux ne fut trouvé bien
penser; la fin
sonne, ce qui lui donnebeau jeu pour accuser partout les évoques de s'être contreditsà
et
Ghalcédoinelorsqu'ilsn'ont fait en sommeque préciser les notionsde nature,hypostaseet Éphèse età
personne
spécifier que s'ils avaient condamnéà Éphèse la locution «deux personnes », ils n'avaient
jamais
entendu condamnerla locution «deux natures. » Inutile de dire que bien des moines déchaînés
à
Ephèse n'ont jamais compris cette distinction,et Timothée,qui écrit pour eux, s'entoure perfidement d'équivoques,pour les empêcherde la saisir.
1. En général, on rend Eutychès qui était monophysiterigide et
hérétique responsable de la
rupture, cf.Le Uvred'Héraclide,p. 294-302.
E fol. 11
V" C.
II.
206
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[96]
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TEXTES MONOPHYSITES.
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de leur vie l'a bien montré. Flavien en effet se hâtait de reconstruire
de Nestorius à partir de la racine, c'est-à-dire du fondement du
blasphèmes
dans un Christ et
blasphème, lorsqu'il commença à enseigner deux natures
de presser Eutychès d'adhérer à la doctrine des deux natures, en présence de
certains autres évêques de la même province. Mais Eutychès ne croyait pas 5
avec la Vierge bienheuétait, dans la chair, consubstantiel
qu'Emmanuel
reuse et Mère de Dieu qui enfanta Emmanuel, comme en rendent maintenant
à son sujet les partisans de ceux qui étaient ses disciples, lestémoignage
Il fut donc
compte au juge et à Dieu d'un tel témoignage.
quels rendront
lui
d'adhérer
à la 10
12
2 anathématisé par Flavien, parce qu'il ne prenait
pas sur
Les Actes de cette cause furent envoyés par
doctrine des deux natures.
Flavien à Léon qui était alors évêque de Rome, et il répondit à Flavien par la
lettre susdite coupable d'impiété.
du bienheureux
Un concile se réunit plus tard à Éphèse sur l'ordre
à cause de la nouvelle locution des deux 15
orthodoxe,
Théodose, empereur
natures. Il était dirigé par notre bienheureux
père le confesseur Dioscore,
frère, le prêtre Anatolius*.
avec lequel j'étais, moi et mon bienheureux
1. Anatolius, frère de Timothée^lure, est mentionnédans la Vie de Pierre l'Ibère, éd. Raabe,
67.Il
a été exilé à Gangra avec Timothée, cf. History of the Patriarchs of the coptic Church of
p.
11.
[97]
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HISTOIRE.
TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE.
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Lorsqu'on eut lu à Ephèse, devant le concile d'alors, les actes de la cause
susdite, l'enseignement
impie de ceux qui disent deux natures fut anathématisé par tous à la fois
en tant qu'il est le fondement du blasphème de Nestorius et la racine de (son) enseignement
donc en
impie. Ils se trouvèrent
5 danger d'être déposés de l'épiscopat,
tous ceux qui s'étaient réunis à Consavec
Flavien
et
avaient
décrété ces impiétés avec lui. Lors
tantinople
qui
donc que beaucoup
de paroles eurent été prononcées
contre eux par le
ainsi que des anathèmes contre l'hypocrisie,
ils se prosternèrent
de- E E fol.
concile,
r b.
r»
vant le concile et anathématisèrent
ceux qui disent ou pensent deux natures
10 dans un Christ ils convinrent
d'en rester à l'enseignement
des saints Pères
et ils confessèrent que « une est la nature de Dieu le Verbe incarnée 2» et
ils furent reçus par le concile d'Ephèse après
qu'ils se furent repentis.
Alexandria, dansPatrol. Or., 1. 1,p. 445.Timothéeen fait mentiondans sa lettre sur Isaïe et Théophile « le prêtre Anatolius,mon frère, vous salue », Land, Anecd.syr., t. III, 159.Il est mort à Gangra et Timothéea ramenéses ossementsà Alexandrieavecceux de Dioscore,car c'est ainsi qu'il faut
entendre le passage de Land, Anecd. syr., III, 172
toi»|^» »s \mx*ovso-v»|ootJtUSoo
^u);o |;am*>;-©)Oào^wM;
IvmwwN^aope*w©ja~|
.*£D|fioflu4,
« L'amour du peuple pour Timothéealla en augmentant parce qu'il amena les os de Dioscoreet
d'Anatolius,son frère (frère de Timothée),avec lui, dans un sarcophaged'argent. »Ce texte amphibo-.
logiquea fait croire jusqu'ici aux traducteurs qu'il s'agissait d'un « frère de Dioscore». 1. On a
établi, à Chalcédoine,que les évêques égyptiens avaient mené,à eux seuls, tout le second concile
d'Ephèse. 2. Cette formule,d'origineapollinariste,a été cause de tous les troubles suivants, parce
que tous l'admettaient avecdes sens différents,depuis les monophysitesrigides jusqu'aux catholiques
pour qui elle est diphysiteparce que le mot «incarnée implique la nature humaine.Cf. Franzelin,
toc. cit., thèse xxxv, page 311.
PATR.
OR.
T. XIII.
F. 2.
14
12
208
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
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2. 1 Rois,
le
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concile
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xvi, 7.
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Ensuite
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dans
par
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sans
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enseignèrent
impie
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écrit1,
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confirmé
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déposé
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été
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déposés,
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Théo-
analogues
et
les
et
10
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fut
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pensent
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concile.
dans
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il
comme
qui
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Lorsque
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quelques
bienheureux
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car
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saints
au
ceux-là
fin,
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le
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la
dans
et
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pour
des
parmi
reçurent
la
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l'enseignement
à
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les
et
concile,
connaissance,
qui
{prosôpon)
natures
à
ceux
ne
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bouche
figure
aucune
Christ.
dont
réunis
la
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lui,
le
ceux
et
l'enseignement
deux
contre
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la
donner
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reproches
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J^»Htl
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méchanceté
confession
sans
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libelle
personne,
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r° c.
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qu'il
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aussi,
fit
et
fiance,
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donna
Trinité,
lui
ne
la
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lui-même
par
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Eutychès
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évêques,
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d'Alexan-
15
11.
[99]
TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE.
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mort
du bienheureux
Théodose, lorsque régna Marcien, il y eut
Après
encore un concile à Ghalcédoine
lorsque tous les évêques s'y furent réunis,
5 ils renièrent
ici l'impiété des
Notre-Seigneur
par écrit, et ils reconstruisirent
deux natures qu'ils avaient détruite à Éphèse ils blasphémaient
le Christ, ils
se jouaient, comme en un théâtre, des enseignements
de la foi orthodoxe,
car ils fixèrent par écrit, et ils reçurent
dans la définition de la foi, cette
lettre rebelle qui a été mentionnée
plus haut. Leur confrère, ou plutôt leur
10 chef, était celui qu'ils avaient
Théodoret le blasphémateur,
déposé à Éphèse
ainsi que ceux qui avaient été déposés avec lut2. Celui qui avait été con
damné commandait avec grande confiance et ne répondait ni peu ni beaucoup
au sujet de ses fautes, ce qui suffirait déjà à condamner et à séparer de la
communion de l'Église tous ceux qui l'ont reçu, s'il y avait
quelqu'un pour
1. C'est le cas d'ajouter, commeon l'a fait souvent à Chalcédoinelorsqu'on a revisé les actes
d'Éphèse « du moins les Égyptiensl'ont dit ». –2. C'est inexact; la lecture de la huitièmeaction
de Chalcédoinemontreau contraire que les évêques ont amené Théodoretà condamnerNestorius.Il
leur a donnésatisfactionet il a donc pu être reçu commeTimothéeadmet qu'Eutychèsavait pu l'être
par .Dioscoreà Chalcédoine.
E fol. 12
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II.
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juger en ce monde selon les canons de l'Église. Ils reçurent
comme s'il avait eu raison de dire deux natures dans un Christ et ils se dépoils déeux-mêmes
selon la parole de justice;
sèrent et s'anathématisèrent
notre bienheureux
disent-ils,
père et archevêque Dioscore, parce
posèrent,
5
qu'il ne voulut pas partager leur impiété et signer la lettre rebelle dont il a
été question plus haut et qui a aussi été appelée tome parce qu'elle a séparé
lui
en exil
les membres de l'église*. Après l'avoir déposé, ils l'envoyèrent
d'abord à Cyzique, ensuite à Héqui était vraiment le gardien de la foi
raclée et enfin dans la ville de Gangra de Paphlagonie 2. Quand il y eut
E fol. 12 terminé sa course et conservé sa foi, *il ne lui resta plus qu'à recevoir la couronne io
Vb.
de justice de la part du directeur du combat du Christ, juste juge, avec tous les
saints3.
Ceux qui se sont réunis à Chalcédoine rendront compte, devant le tribunal
de leur jugement insensé et de ce qu'ils ont osé faire contre le
redoutable,
les ensei- 15
Christ. Ou ils ont bien agi à Éphèse, lorsqu'ils ont anathématisé
gnements impies, et ils ont mal agi à Chalcédoine, ce qui est la vérité; ou
1. Mêmeidée plus bas, p. 226. 2. Une histoire légendaire de Dioscoreest conservéedans une
version syriaque, cf. F. Nau, Histoire de Dioscore, écrite par son disciple Théopiste,Paris, 19C3
(Extrait du JournalAsiatique). Cette légende a été remaniéeencore dans plusieurs récits coptes; cf.
ibid. 3. Cf. II Tim.,iv, 8.
TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE.
11.
[101}
HISTOIRE.
211
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ils ont bien agi à Chalcédoine, comme ils le disent, et on voit qu'ils ont violé
leur parole à Ephèse, de sorte que de toute manière ils tombent sous leur
anathème, qu'ils ont porté sur leur tête soit à Éphèse, soit à Chalcédoine
Qui m'entendra, dit Job, mais voilà que le témoin de ce qui a été fait contre lui
est
dans le ciel et Celui qui connaît tout cela est dans les lieux élevés 2. Nous
nous répandons devant lui les larmes du cœur jusqu'au moment
l'implorons
où le Seigneur aura pitié, regardera
du ciel et vengera aussitôt sa sainte
Église catholique et humiliera ses ennemis. Pourquoi Dieu aurait-il pitié du
concile des oppresseurs qui eut lieu à Chalcédoine ? Ils ont renié par écrit la
10 foi de leurs
car ils ont déposé
pères; ils n'ont pas jugé un juste jugement,
celui qui était innocent *et qui était le gardien orthodoxe de la foi le bienheureux Dioscore;
ils ont reçu les impies et les hérétiques
et ils ont mis
leurs blasphèmes
dans la profession de foi par le moyen de la lettre de Léon
ils ont immolé la troupeau du Christ. Ils n'ont pas écouté Dieu
qui a dit
15 Tu n'accueilleras
un
c'est-à-dire
bruit,
une
pas
faux
et
parole mensongère
oppressiye, et tu ne suivras pas la multitude vers le mal, pour violer la justice3.
Et encore, après autre chose 4
Tu ne porteras pas atteinte au droit du
1. Cf. supra, p. 204,note 2. 2. Job, xvi, 19. 3. Ex., xxm, 1-2. 4. Nous n'avons ici que des
extraits de l'ouvragede Timothée,cf. infra, p. 234,n. 2; 243,n. 2 et J. Lebon, loc. cit., p. 101-103.
E fol. 12
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II.
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dans son procès. Éloigne-toi de toute parole inique1 Tu ne favoriseras pas
1
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et il faut que les lèvres
lle pauvre dans le procès 2, car c'est Dieu qui rend la justice
des prêtres gardent le jugement de Dieu sans acception de personne, à l'imitation
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(du Christ, grand chef des prêtres; et qu ils parlent selon la loi du Seigneur; car
1ils sont les messagers du Seigneur tout-puissant, selon la parole du prophète 4. 5
à leur sujet (de Chalcédoine)
Jérémie les
]Mais les saints ont prophétisé
]nomme une troupe de perfides qui ont tendu leur langue comme un arc contre
]le Christ, et (leur langue est) comme un trait qui blesse6. Ils ont commis deux
E fol. 13]
13maux
Ils ont renié leur Seigneur et leur Dieu et ils se sont anathématisés
r*a.
de leurs propre anathème, après avoir déjà été anathématisés
auparavant par 10
lile bienheureux
Paul et par les saints Pères. C'est d'eux que le bienheureux
Paul écrivait
Dans les derniers temps, certains s'écarteront de la foiT et Aux
derniers jours, il viendra des circonstances difficiles, car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, vantards, arrogants, diffamateurs, rebelles à leurs parents,
sans intelligence, ingrats, impies, durs, implacables, calomniateurs, »intempé- 15
rants, cruels, ennemis du bien, traîtres, emportés, orgueilleux, amis des plaisirs
1. Ex., xxiii, 6-7. 2. Ex., xxiii, 3.
ix, 8. 7. 1 Tim.,iv, 1.
3. Deut., 1, 17.
4. Mal.,n, 7.
5. Jér., ix, 3.
6. Jér.,
TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE.
11.
[103]
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1. II Tira., m, 1-5. La version syriaque est faite sur le grec et ne reproduit pas la Peschitto. Les
2. Actes, xx,
mots « sans intelligence » n'ont pas de parallèle dans Veditio major de Tischendorf.
29-31.
4. Matth., vu, 15.
5. Matth., vu, 16.
3. 1 Cor., xi, 19.
E fol. 1
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II.
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vie pour ses brebis, mais le mercenaire fuit 2 le combat pour le Christ, il
een vient à trahir la vérité,
et il laisse tuer les brebis du Christ par un mauvais
13 e
3 enseignement. Si donc tu vois *ceux dont nous avons parlé
qui ont combbattu jusqu'à
la mort pour la vérité et qui ont donné volontiers
leur vie pour 5
11
le troupeau du Christ
suis leur enseignement,
et associe-toi à eux en tout.
Mais si tu vois qu'ils sacrifient, qu'ils perdent et qu'ils persécutent
les membres du Christ, fuis la fraternité homicide de ceux-là ainsi que leur enseignement. Notre-Seigneur,
qui viendra juger le monde avec justice, t'a témoigné
Paul, que ces paroles pleines de 10
par avance, et par lui et par le bienheureux
« je ne savais pas », ne pourront pas te servir de réponse
prétextes, comme
devant le tribunal redoutable.
a dit
II est nécessaire qu'il
Notre-Seigneur
vienne des scandales, mais malheur à l'homme par qui le scandale vient3. Tout
l'univers en général a été scandalisé par le concile de Chalcédoine, car leur foi
mauvaise a été par toute la terre, et les paroles de leur piété (ont été) jusqu'aux
15
extrémités du monde*. Combien de milliers, à cause de cela, ont été tués pour
le Christ à Alexandrie, en Egypte et à Jérusalem, parce qu'ils n'ont pas adoré
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1. Jean, x, 10.
2. Jean, xi, 11.
3. Matth.,xvm, 7.
4.Cf. Ps. xvm, 5.
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qui était déchaîné
au nom d'une question
les pasteurs
dont il n'était
légitimes,
théologique
pas juge et qu'il ne
même pas comprendre.
Les Orientaux
avaient demandé,
lors du premier
concile
pouvait
d'Ephèse,
de la foi fussent discutées
et fixées par les évoques métropolitains
sans devenir un
que les formules
à mouvements
2. Matth., xit, 32.
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populaires.
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des prévaricateurs qu'eut lieu la dévastation de Rome et, jusqu'aujourd'hui,
l'opposition, la scission et les divisions se trouvent aussi bien dans les
13 confins
ecclésiastiques que parmi les rois, car les Occidentaux ne vivent pas
en paix jusqu'à maintenant avec les Orientaux
Quant à Marcien qui était
empereur, ils le proclament fidèle, pieux, animé du zèle de la crainte de 5
Dieu, lui qui fut gratifié de l'empire par Dieu tout à la fin et à peine 2 ils
disent qu'il possédait le zèle de la crainte de Dieu, pour faire entendre,
par un détour, que le bienheureux Théodose n'était pas de sentiment orthodoxe3, non plus que les empereurs orthodoxes qui l'ont précédé jusqu'à
ce que Marcien régna à la fin et à peine. Les bouches de tous les fidèles 10
sont fermées, mais toute langue blasphématrice
et impudente qui parle
contre le Christ est déchaînée et pleine d'audace. C'est le mensonge et non
la foi qui domine sur la terre il y a disette de la prédication de la parole
du Seigneur.
Quelle église d'Egypte, de Libye et d'Orient n'est pas en deuil à cause 15
des hauts faits de leur persécution et de leur méchanceté? Quel pays et quelle
1. Toutesces divisionsremontentau premierconciled'Éphèseet Nestoriusen tirait argument
aussibien que Timothée,cf.Le livre d'Iléraclide,Paris,1910,p. 317-331. 2. «A la fin de savie
et pour quelquesannéesseulement», car Marcien,proclaméempereurle 24août 450,mourutdéjà
ans. 3. Timothéeopposeles empereursles uns
verslafindejanvier457,à l'âge de soixante-cinq
aux autres pour frapperl'espritdes simples,mais nous savonsmaintenantà la suite de quelles
intrigues,à la cour et par la ville, Théodosea sacrifiéles Orientauxaux Égyptiens;cf.Le livre
367-369.
Voirla mêmeidéeplusbas, p. 220.
d'Iléraclide,235-259;
il.
[107]
TIMOTHÉE D'ALEXANDRIE.
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HISTOIRE.
217
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aient
qu'ils
pour
ait
meurtres
Christ,
pierres
lors jusqu'à
mainqui ont eu lieu depuis
des exils
et des
spoliations
? car même
crieraient1.
C'est
là véritablement
leur
et
le
du
Christ
le loisir
et
de
leur
faire
de persécuter
ceux qui
ce qu'ils
veulent
(tout)
disait
de ceux
pour
répondre.
psalmiste
Je portais
envie
aux hommes iniques,
lorsque je voyais
la paix
des pécheurs2.
Ceux
qui te haïssent,
Seigneur,
je les ai haïs;
j'ai
été plein de
Je les ai haïs d'une parfaite
dégoût pour tes adversaires.
étaient
haine;
ils
pour
io moi des ennemis*.
Ils professent
ont aussi
renouvelé
la foi immuable,
qu'ils
y
personne
comme
ceux-là
comme
si
selon
leur
change,
de ceux
avait
parole
dépéri
impie.
en majeure
partie,
qui le renouvellent.
15 le montrer
juger
elle
ce qui
à l'aide
est
vrai
de
leurs
et juste
Le
(les) réprisans qu'il
qui étaient
et
Car,
et
vieilli,
de toute
en une
Que
propres
au sujet
chose
tel
si elle
était
nécessité,
qu'il
soit le
n'était
but
menacée
ce
pas,
qui
de
est
selon
poursuivi
par
à ceux
veulent
paroles
qui
des questions
en litige
corruption
renouvelé
se
le
bon
eux,
plaisir
je
entendre
vais
et
1. Luc, xix, 40. –2. Ps. lxxii, 3.
3. Ps. cxxxvnr, 21-22.
4. Timothée cite ensuite la lettre de
saint Léon, divisée en 14 chapitres puis
des extraits de la formule (i*»~i) du concile de Chalcédoine, jusqu'au fol. 15 r° b. Puis le scribe ajoute
« Du bienheureux Timothée », et transcrit des
4 E fol. 13
V c.
218
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
[108]
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1. Add. ms. n° 12156 (E), fol. 39 v. Le fol. 19 est édité par J. Lebon, loc. cit., p. 4.
XII.
DE
SAINT TIMOTHÉE,
TATION DE LA DÉFINITION
ARCHEVÊQUE
DONNÉE
D'ALEXANDRIE.
A CHALCÉDOINE,
MOINS QUE D'ACCEPTER
LES DOCTRINES
IMPURES
{O « Le concile
saint
ET DE PRÊCHER
DE NESTORIUS.
10
2. Sic.
CRITIQUE
AFIN QUE
RENCONTRENT SACHENT QUE LE CONCILE DE CHALCÉDOINE
)1)0<J60
ET RÉFU-
CEUX QUI
LA
N'A COMMANDÉ RIEN
DANS TOUTES LES ÉGLISES
CAR LA DÉFINITION' (TOME)
DE DIEU
PORTE
5
et
de Dieu et par
œcuménique,
lequel,
par la grâce
l'ordre
des fidèles
le Christ,
Valentinien
et Marcien,
empereurs
qui aiment
s'est
réuni
à Chalcédoine,
ville de l'éparchie
de Bithynie,
dans
le martyrium de la sainte
et illustre
a défini
ce qui est écrit
cimartyre
Euphémie,
dessous
et
considérations théologiques, basées toujours sur des quiproquos entre « nature », « hypostase
« personne jusqu'au
folio 29\
Le texte syriaque (fol. 1-29~) « est une compilation et un arrangement de I'oeuvre originale complète, représentée par la version arménienne », écrit M. J. Lebon, Le
monophysisme sévérien, Louvain, 1909, p. 101. Cette version arménienne a été éditée par Karapet
Ter-Mekerttschian et Erwand Ter-Minassiantz, Timotheus ~lurus, der Patriarchen
von Alexandrien,
der
.sa
Chalcedon
1908.
On
Lehre,
auf
Synode
festgesetzten
Leipzig,
Hinrich,
R'iederlegung,der
trouve ensuite (f. 29~-39~)des extraits de lettres de Timothée déjà connues par Zacharie le scolastique, Land, Anecd. syr., II, 148-162, reproduites par Michel le Syrien, Chronique, II, 126-140. Cf. J.
Lebon, La christologie de Timothée ~lure, dans la Revue d'histoire ecclésiastique, t. IX, Louvain,
1908, p. 682. Ce dernier article renferme, p. 685-697, un exposé consciencieux des considérations
accumulées par Timothée autour du mystère de l'incarnation pour faire échec à la formule adoptée à
Des textes cités plus loin dans le ms. add. 12156
en particulier ceux de Théodore
Chalcédoine.
de Mopsueste
ont été édités par Paul de Lagarde, dans Analecta Syriaca, Leipzig, 1858.
1. Voir Actio v, dans Mansi, Conciles, t. V, col. 108-11"
10
12.
[109]
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« Notre-Seigneur
et notre Sauveur le Christ, lorsqu'il confirmait à ses
disciples la science de la foi, a dit Je vous donne ma paix, je vous laisse ma
afin que personne ne soit divisé avec son
paix',
compagnon au sujet de la foi
de la vérité, mais qu'ils montrent également la
de la vérité. »
prédication
5
Première réfutation de saint Timothée
Les bienheureux
Pères qui vous
ont précédés, lesquels étaient vraiment saints,
qui ont tenu concile pour le
Christ dans la grâce de Dieu et qui étaient de vrais
pasteurs des brebis du
Christ, ont donné la paix du Christ aux églises, lorsqu'ils ont
poursuivi les
hérésies, eux qui étaient vraiment les disciples du Christ; car il est connu de
io tous les hommes
que ce n'est pas la foi de Notre-Seigneur
que vous avez
mais
vous avez chassé des églises celui qui donne la
affermie;
paix. En effet,
depuis que vous vous êtes réunis, la paix est partie bien loin, car tous les
hommes sont divisés contre eux-mêmes pour
de la foi et toute
l'enseignement
la terre s'est remplie d'anathèmes
2.
15
Suite de la définition
1. Jean, xiv, 27.
cédoineseulement.
2° « Parce que le Méchant
ne cessait pas, avec sa
2. En réalité les troublesremontentau premier conciled'Éphèsc et nonà Chal-
E fol. 39
v6 c.
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II.
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TEXTES MONOPHYSITES.
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de croître avec les semences de vérité, et qu'il trouvait toujours
comme
cquelque chose de nouveau contre la vérité; à cause de cela, lorsque,
id'habitude,
se fut préoccupé du genre humain, il excita le
Notre-Seigneur
2zèle du pieux et fidèle empereur,
et il réunit près de lui de partout les chefs
»
cdu sacerdoce.
zizanie,
E fol.
r° a.
5
Ils insinuent ici, de manière tortueuse, que le bienDeuxième réfutation
Théodose
n'était pas d'un sentiment orthodoxe, et qu'il
1
heureux
empereur
Mais si les bienheureux empereurs
In'avait pas le zèle de la piété et de la foi
(qui ont précédé Marcien n'étaient
pas fidèles et zélés pour la foi, c'est donc
ses io
fsans raison que Nestorius
a été rejeté ainsi que ceux qui partageaient
(opinions2.
Par les choses qu'ils enseignent
plus loin on peut reconnaître
40
oen
< vérité
qu'ils ne partagent pas la foi des saints Pères et des empereurs
orthodoxes.
<
Suite de la définition
3° « Par l'opération
de la grâce du Seigneur
de
1. Mêmeidée plus haut, p. 216. 2. On ne voit vraiment pas cette conséquencedans la définition
de Chalcédoine.Timothée,ici et plus loin, a letort d'oublier que Théodosele Jeune a été très indisposé contre saint Cyrille à cause de la tenue hâtive du concile et qu'il n'a fallurien moins qu'une
sédition monacaleet de nombreuxdons répandus dans son entourage pour l'amener à d'autres sentiments voir Le livre d'Héraclide,trad., Paris, 1910,pages 240à 254et 367à 369.
12.
[111]
T1M0THÉE.
CONTRE CHALCÉDOINE.
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r° J).
1. oîikûSMs. 2. ^^i» Ms.
nous tous, nous écarterons
des brebis du Christ tout dommage (résultant)
du mensonge,
et nous les ferons paître et engraisser
dans les près de la
vérité; nous le faisons en poursuivant
de l'erreur par une
l'enseignement
condamnation
commune. »
s
Troisième réfutation
Et voilà que depuis lors jusque maintenant,
c'est le
et
non
la
foi
a
sur
la
mensonge
qui
prévalu
terre, et il y avait pénurie pour
entendre
la parole du Seigneur. Des guerres continuelles ont été excitées
par vos mains contre les brebis du Christ, parce qu'elles ne voulaient pas
ou une diminution en dehors de l'enseignement
apprendre une augmentation
10 des saints Pères. Quant à l'hérésie des Phantasiastes,
non seulement vous
ne l'avez pas poursuivie, mais vous l'avez accrue
et vous avez été des causes
de schismes et de troubles pour les églises en tout lieu. Si nous nous
taisions,
Vous reconnaîtrez le prophète, dit en effet le Livre,
les pierres parleraient2.
lorsque sa parole s'est accomplie. Notre-Seigneur
a dit aussi
Tout arbre est
15 connu à son fruit et par leurs fruits vous les connaîtrez 3. Vous
prêchez en
disant
Paix, Paix! et où est la paix"?
car la paix n'a pas
été donnée par
votre bouche.
1. C'est une hérésiedont les monophysitessont seuls
responsables. 2. Luc.
.<.
xix 40
vn, 16. 4. Jér., vi, 14,
3 Matth
E fol. 40
r° b.
222
TEXTES MONOPHYSITES.
II.
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J.ü~!
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^oi
E fol. 40
r° c.
vô| ^JUV^u
JKju^o vmojopojo»
1. ^aaa Ms. 2.«*•«
sec. mann.
De la même définition.
foi des Pères dans laquelle
JloJLàfluoi
^^5 )bpcL«l vooi^do
« Nous renouvelons
il n'y a pas d'erreur. »
4°
donc
.Jjoa^
de nouveau
la
Si la foi des saints dépérissait
par le temps et la
Quatrième réfutation.
vieillesse, il y aurait lieu de la renouveler et de la changer toujours; mais si
5
elle ne dépérit pas, il n'y a pas lieu de la renouveler dans les temps
puisc'est-à-dire
sur le Christ,
qu'elle a été posée sur un fondement inébranlable,
comment renouet que les portes du Séol ne prévaudront pas contre elle
le même et ne peut endurer l'ombre des
velez-vous ce qui est constamment
Vous faites connaître par là que vous voulez innover une augchangements?
io
et non selon le Christ.
mentation ou une diminution par votre enseignement
5° « Nous prêchons à chacun la foi des 318 et nous
Suite de la définition.
de foi les
reconnaissons
pour nos pères ceux qui ont reçu cette définition
150 qui se sont réunis ensuite dans la grande ville de Constantinople,
lesquels
ordonnances
et nous
donc les
E fol.40
40 ont aussi défini la même* foi. Nous portons
r° c.
observons nous aussi toutes les définitions de foi du saint concile qui a eu 15
1. Malth.,xvi, 18.
12.
[113]
.
TIMOTHÉE.
CONTRE CHALCÉDOINE.
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lieu d'abord à Éphèse, dont les chefs étaient les
(hommes) dignes de mémoire
saint Célestin de Rome et Cyrille d'Alexandrie.
Faisons d'abord briller la
définition de foi orthodoxe et sans tache des 318 saints Pères
qui se réunirent
à Nicée aux jours du pieux Constantin
de
mémoire.
On
tiendra aussi
digne
s les (définitions) des 150 Pères saints
se
réunirent à Constantinople
qui
pour
dissiper les hérésies qui s'élevèrent alors et pour confirmer notre foi apostolique et catholique. »
Après avoir récité le symbole des 318 et des 150, ils dirent ainsi l
« Ce
symbole de la grâce sage et vivifiante suffisait certes à la connaissance
10
parfaite et à la confirmation de la piété. »
Comment ceux qui professent tenir ce qui a été
Cinquième réfutation.
décrété à Éphèse dans la déposition de Nestorius, ont-ils
pu encore décréter
ne chercherait rien de plus ou ne prêcherait ou
que personne
n'enseignerait
en dehors de la foi des 318! Comment osent-ils
dans
une définidogmatiser
15 tion de foi, car si la foi des saints Pères
comme *4WJLVUU
ils l'ont \J.^fVlsuffit, 7 w*v
t-iC« pour
IJV'UI
décrété,
PATR.
OR. T. TfTTT
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OR.
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XIII.
F.
2
E fol. 40
v a.
II.
224
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.19
IJJ~
aalcu~!
JicUL~CL~
E fol.
b.
TEXTES MONOPHYSITES.
.Jlr;!
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J,
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[114]
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~QAO
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deux natures dans
1l'enseignement
orthodoxe, qu'y avait-il besoin d'introduire
il Christ et de les placer dans la définition de la foi, lorsque les saints Pères
le
aavaient
anathématisé
à Éphèse ceux qui oseraient
faire cela
au sujet du Père, du
6" « 11 enseigne
De la défi?iition.
parfaitement
de Notre-Seigneur
à ceux
et il expose l'incarnation
IFils et du Saint-Esprit,
avec foi. Mais à cause de ceux qui ont osé détruire, par
cqui le reçoivent
1leurs hérésies, la prédication de la vérité et qui ont enfanté de nouvelles
tandis que les uns osaient corrompre le mystère de l'économie de
Iparoles
INotre-Seigneur pour nous et refusaient de dire La Vierge est Mère de Dieu »
E fol.
v I).
r>
Un Seigneur, 10
Paul a dit
Sixième réfutation.
Puisque le bienheureux
l'incarnation*
en
'lO
oune foi, un baptême3, de quel Seigneur donc annonce-t-il
nombre
du Père? En sus du
(dehors de celui qui, d'en haut, a été appelé Fils
A
de la Trinité sainte et consubstantielle,
quel Seigneur nous nommez-vous?
de « Mère de
Vous utilisez encore maintenant le seul mot et l'appellation
1. C'est parce qu'il fallait condamneret exclure les nouvelles hérésies monophysites.
citation s'arrête au milieu de la phrase. 3. Éph.. iv, 5.
2. La
12.
[115]
TIMOTHÉE.
7"t-=- Jlo~
CONTRE CHALCÉDOINE..
joC~
~OI-:)
Jl ^No^)
J^jaàoo
oot J.,t.a..a.O :o~
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V,,m,\K.i.)io JboJ^M;
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2^5
•
JIojoVûj
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Mot. ^09 j^ptoj
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+}
E
fol. 4<*
v° c.
JJ.» J.a.
:~A~&~0
)o,©8 jj; '»e£t9o{ %»i\i\
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^|
,m.^ci^ otlcu^^i
|j{^f
\QJk
,sâJ>©O5
o
£
Dieu » pour en tromper beaucoup, et non en vérité, car, après avoir fait men.tion (ici) de la Mère de Dieu Marie, vous ne la nommez plus nulle part « Mère
de Dieu » dans ce qui suit l
De la définition
7° « D'autres ont introduit confusion et mélange, et
5 ils ont imaginé follement que la nature de la chair et de la divinité est une et
ils supposèrent
que dans la confusion (des natures) la nature divine du Fils
était
à cause de cela, pour renverser toutes ces machinations
unique
passible
contre la vérité, et montrer que la doctrine, depuis le commencement
de la
est toujours inébranlable,
le concile grand, saint et œcuménique
prédication,
10 a défini tout d'abord que la foi des 318 Pères demeurera sans
A
changement.
cause de ceux qui attaquent le Saint-Esprit,
il confirme l'enseignement
qui a
été donné au sujet de l'essence de l'Esprit par* les 150 saints Pères
qui se E*h foi.
v° c.
réunirent ensuite à Constantinople.
Ils firent connaître à tous qu'ils n'ajoutaient pas quelque chose qui manquait aux anciens, mais qu'ils éclairaient
15 par des témoignages
des Livres les concepts sur le Saint-Esprit
contre ceux
qui voulaient nier sa souveraine puissance. Et à cause de ceux qui osent cor1. Cettelocutionfigureencoredansla définitiondes deuxnatures donnée à Chalcédoine. ex Maria
virgine Dei genitrice secundumhumanitatem.
40
II.
22G
l~!
TEXTES M0N0PI1YS1TES.
l~
'l4't~
K^x*»»
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~Qt..k.l
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E fol. 41
1 Joou;
r° a.
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M^t/
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est né
<
«synodales
le
rompre
de
jJUtà.9
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du
et
concile
des
la
c'est-à-dire
la lettre
de
du
la
saint
qui,
qui
Léon,
»va^*9Q^mt9
10
))i~
par
follement
les
reçoit
qui
lettres
écrites
désiraient
zèle,
Celui
que
à réfuter
propres
pieux
~t~
d'Alexandrie,
l'église
étaient
un
j.A.
concile)
w»oi
K^JLijb;
)t~~o
(le
de
pasteur
lorsque
a précédé,
mais
avoir
bienheureux
car
vous
faites
vous
nommez
mentionné
pas
occasion
a été
qui
elle-même
définition.
et
~JLot~CLA
l'erreur
de
connaître
le
maintenant
avec
maintenant
avez-vous
5
de
leur
nommée
tome
saint
le
concile
seulement
l'écrit
ajouter
obli-
eux-mêmes
le
mentionné
une
avec
de
raison,
10
quelrébellion,
car
elle
a
?
8"
« A ces
lettres
(le
concile)
joint
Son reproche
est injustifié, car le concile d'Éphèse
t(5{io« de te|xvw.
rapproche
haut.
et
Nestorius
a
été
condamné
222-223,
toujours
par tous les catholiques.
p.
plus
a été
Léon,
évêque
Rome
raison
et
archevêque
de
avec
grande
1. Timothée
mentionné
de
contre
l'Église
Suite
lettre
yolf^Xd
»
pour
synodales
fil
h^^oll
disent
qui
homme,
simple
Nestorius,*
déposa
4;
lesquelles
ceux
saints
.jjiOl
~0<
ll'r-^J
5
T^iTX.
VI t
.)mvaj
et
était
n'avez-vous
150,
qui
un
Pourquoi,
des
yo+^o
j-ao-o-ca-a~
qui
la foi.
yoloi
^àô
.)oi^
%mo9cxio
ôiK^â
incarnation
est
Orientaux,
de
la foi
i-: loi. 41
1 d'Éphèse,
r ii.
lettres
ques
(
divisé
son
réfutation.
de
V-^x
~JI
éclairer
JkL.~
j
^o
«rsfl^JLTI
^>9
j-û-ootJa_cD
)lp^
Cyrille,
aux
à
mystère
Septième
gation
saint
>^pa^
loj^uû–
0~ft~\
Marie
Vierge
et
Nestorius
sens
de
V>
l »\i
Jl~1~
jLactnm~~f
du
à Nestorius
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mystère
la
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'o.OC!
'1~!
*.j~JLcnn~
[11G]
15
12.
[117]
TIMOTHÉE.
5
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V-
.'ès^
.^o^
K^»{
à l'évêque
mauvaise
d'Eutychès,
du
Pierre,
^o
vxû^v^?
Flavien
dans
et
est
de
laquelle
comme
qui
grand
la confirmation
mal,
pensent
pour
5 qui tendent
à diviser
entre
deux
chasse
de
la
société
a
unique
confusion
été
passible,
les deux
sés
ceux
10 été prise
dans
qui tirent
de nous.
Huitième
venons
ceux
de
solution.
transcrire
des
du
^eu^D9
Uâ^OL»;
sainte
ciel
ou
de la
J..oa*
autre
yt-«l
^S
.^JL^e
indique
commune
)lfl
]bo|
Mt-^P
mVV>
^»>
l'opinion
de foi
profession
contre
ceux
qui
la
Car
elle
combat
l'Incarnation,
que la
introduisent
qui
et elle poursuit
nature
la forme
• E fol. 411
r* b.
anéantir
pour
mystère
osent
dire
»JJo
G-i.x..
.^oJJ»
de
^oV^i'!
J«tt\;
divinité
comme
du
ceux
et
elle
du
Fils
ou
mélange
des insen-
serviteur
qui
a
»
L'impudence
excite
l'étonnement
des
de la définitran
noits~*
que
paroles
et la surprise
tout
car
ensemble,
à Ephèse
disait
deux
parce
qu'il
trouvait
la
doctrine
parce
qu'on
y
ont déposé
Flavien
auparavant
ontaussi
la
lettre
de
natures,
rejeté
Léon,
15 de Nestorius,
et ils ont décidé
dire
deux
natures
dans
que
la racine
était
et le fondement
de l'hérésie
de Nestorius
qui
JIqjv^0?
^09
J^eo^l.;
foi orthodoxe.
le
du Christ,
d'une
)joi
mémoire
ceux
prêtres
qui
elle s'élève
contre
ceux
natures
^àà
Léon)
(saint
une colonne
Fils
<»
.~cn'
ot-t
)LoA;
y*N*|
)ooi
écrite
sainte,
)o~eJ~~
\o
.*JL*t?aào
)Kaou^»$
•)Ld99
1()
227
CONTRE CHALCÉDOINE.
1. Cf. Mansi, Conciles, t. V, 1365-1390. 2. C'est ainsi que les Orientaux
que pour les deux natures du Christ; cf. supra, p. 182, note 1.
l'unique
comment
affirmaient
Christ
donc
ne combattre
Kfol. '.l t
r° h.
228
H.
j-i-ûoij
JLa^ot
-wjpoj
jlt-^i1
~;l
^«.JLXa
~Mu~~
~o
~o~o;
jio~~
^)cu^o
vm » mjK-o
.yooi^»9
'OI.~JI
~ot
JI!
..3v
jlo
1. u–a^Lf
osent-ils
«
locution
de manière
I
Flavien
parmi
comme
ainsi
de Dieu,
De la
E fol. 411
r° c.
«
Seigneur
JJLa*t~
j>°t-o
qui
ce qui
ne
l'avoir
après
Ou bien
et
ont
agi
mal
été
déposés
pour n'avoir
9" « Et
et
déposé
ils ont
l'Orient,
est vrai,
oi^cl^9
^>\
5
*Jlo
10
JJ .'JlojLbOL.owd
^o
au point
de confirmer
de signer
la lettre
»,
? et ils placent
le défunt
ils
à
avec
il vivait
quand
d'abord
péché
tombent
sous
des
et
lui,
pas
natures,
hommes
ni
et l'avoir
mé-
lorsqu'ils
le
de
coup
obéi
la
ont
lorsqu'ils
ils tombent
sous le
à Dieu
avant
qui
mais
deux
seule
a un
l'union
loi
reçu
jugehommes.
aux
natures
de
après
l'union2.
cœur
sain
ni après
5
l'ont
Chalcédoine
qui supposent
en imaginent
une
qui
deux
de foi,
ceux
Aucun
croit
la définition
l'unique
Seigneur
si elle était
bonne
comme
avaient
solution
ou
dans
hérétique.
ceux
de
que
ou bien
ils
définition.
avant
l'union,
Neuvième
n'enseigne
si impie
les saints
un
(ecclésiastique;
(
celui-là
et ceux
1
ment
.ooot
.J~~a~o
r
^Vl
dans
enseigner
natures
deux
C
écrite
Iprisé
c
déposé
^ulXs
ô|
Ms.
I
maintenant
1
la
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*cuot
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.iv*^0
ocx .^oiv>
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cy^o
[118]
yoV-àoJ-i?
^.Vi
.v^otoJvA- *
nr»jK-o
t«ot
ôu^
JU
MOXOPIIYSITES.
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o»S^»9 Vf».
4*
E fol. 41i~JLXD
q
r° c.
t–J^
^09
^Aotjo
K-»-l
l-ju;
.jL»po
jiv^Jio
^•A^ogiào
TEXTES
dans
l'union,
Notre»
la
foi
car
1. L'antinomie entre le second concile d'Éphèse et Chalcédoine tient à ce que les Égyptiens qui
étaient tout à Ephèse n'étaient presque rien à Chalcédoine. Les évêques du second concile d'Éphèse
qui n'étaient pas égyptiens sont venus confesser à Chalcédoine qu'ils avaient souscrit sous la menace
des coups. Saint Flavien est, d'ailleurs, mort de la suite des coups de pied reçus à Éphèse et cela
montre ce qui attendait les évêques qui auraient osé contredire Dioscore et les Égyptiens. Ils ont faibli,
et Timothée a raison de leur reprocher leur conduite au conciliabule d'Éphèse, mais il en est responsable pour sa pari, puisqu'il y assistait avec Dioscore. Léonce de Byzance réfute Timothée. De sertis,
Actio vi, P. G., t. LXXXVI, 1, col. 1233.
2. Cf. J. Lebon foc, cit., p. 8 (textes).
i«
12.
[il9J
JKbtào
OO|t
p«
jvmj»
.|e(^
oot
.1.
)J~
IKN.o
^oo
lorsque
sainte
d'une
n'avait
Verbe,
la
pour
nature
pas
oot
oot
chair
aussi
lui
que
modification
et sans
s chair
alors
Vierge,
manière
de
oot
Dieu
)<t~
JtV^-d
)bu{
le Père
a été
en
l'humanité,
is tionnelle
vraiment
et
du
corps,
4«LLO
JI!
.^ju,j/
^n°i\»
E fol. iid
v° a.
.~JL~~
v^o
)°^
U*±*
conçu
dans
.)XaAj)Ld
le
sein
de la
de la chair
mêtne
de la sainte
corps
Vierge,
sans
tandis
demeurait
connaît,
qu'il
changement
tant
un avec sa chair,
car sa
et qu'il
était
que Dieu
ou
avant
d'essence
à confesser
le même
Dieu
parfait
et vraiment
consubstantiel
la
de nature
ni
personnes
(prosôpons)
le proclament.
donc
les
saints
homme,
Père
sa
et
la
personne
deux peril y a aussi
deux
aussi
nous
Pères,
et le même
le même
dans
Dieu
et à part,
sans
Jésus-Christ
que
Notre-Seigneur
dans
la divinité
au
de
conception
en particulier
l'hypostase
il y a nécessairement
10° « Suivant
définition.
gnons
également
seul et même
Fils,
JLt^»
il a pris
d'hypostase
tous
)oî^n»
seul
lui donner
le nom
qu'on
puisse
n'existe
sans
pas
l'hypostase
la
i v>
«>
w*otok*»{
J**0-*
.*JK^ào
«d{;
)°^?
*«oio»<v.
p
•«&*•
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Jl
.fia*
p
*.W
t~j~
^9 ooi
il y a deux natures
(prosôpon)
sonnes
mais s'il y a deux
(prosôpons)
f
10 Christs,
comme
les nouveaux
docteurs
de
Jf
)Llo
si donc
Suite
mKjl^o
V-^
V*^
&{
.J,90Jt9
^e
sans
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Jo.ot
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)OJL^.)
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le Verbe
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K-Jjo-A
)iv>\tiv>o
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JJo
)v>oif>
j^speus
OUâO
l+OLZI
©uào©
JsoJt9
oot
o/
220
CONTRE CHALCÉDOINE.
JkjL*,j»9
Jjujl^Kjl^o
J&-»
•c*^°
Jl
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m^\
:|JbotoKd
)KjL^09
^|
off
5 i»*v
oot
JU
.JA^,oKd
y*+t
^©^e
TIMOTHÉE.
(formé)
divinité
et
enseiest
un
dans
parfait
de l'âme
raconsubstan-
1. Le cardinal Franzelin réfute les identifications ci-dessus dans son traité De Verbo incarnato,
editio quarta, Prati, 1893, Ch. III, p. 224 sq. Il écrit en particulier
Omni& naturae et hypostaseos
definitio, ex qna consequilur tôt semper esse hypostases, quoi sunt substantielles essentiae ac naturae
singulares, est theologice erronea et eo ipso etiam philosophice et simpliciter falsa.
E fol. 41
v a.
23G
II.
TEXTES MOXOPHYSITES.
*> O0| +J> O0| ^J
.Jlo
l^l
^ào ,-àô
JbcS^
yo^
^o9
>àoo
.jLO9Od
Jl;o .Js^o3
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JjL^D j^> -JV^
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^1/
^)CUpo ^JbO ^-1/
JJm .JLlXû ^.VK^
^o>j;
y^N^JJ •JloJL^OL^oi; j^ci^-flD |jt–
1. |Lo*iaMs. 2. »^>i Ms.
^*î
Kn *y o^t
^jl
o/t yOPiNi;
..n^X.
.K-j^JV–
o{ .^oo-^Ji
15
à
à nous, le même dans l'humanité,
en tout semblable à nous à l'exception
du péché, engendré
di
du Père avant les siècles selon la divinité, et dans les
derniers temps, le même, pour nous et pour notre salut, est né de la Vierge
d<
M
un seul et même Christ, Fils, SeiMarie, Mère de Dieu selon l'humanité;
gneur, Fils unique, en deux natures, qui est connu sans confusion, sans 5
&
ci
sans division, sans séparation;
sans que la différence des nachangement,
ti
tures soit enlevée nulle part à cause de l'union; bien au contraire,
la prode
chacune
des
natures
est
et
elles
concourent
en
une
priété
P.
conservée,
en sorte qu'il n'est pas séparé et
personne
p«
(prosôpon) et en une hypostase,
divisé en deux personnes (prosôpons) mais que c'est un et même Fils unique, 10
di
Dieu le Verbe, Seigneur Jésus-Christ,
D
comme d'abord les prophètes
à son
si
lui-même nous l'ont appris, et comme la prosujet et (ensuite) Jésus-Christ
fession de foi des Pères nous l'a transmis. Après que nous avons décidé ces
f(
41i C
choses avec toute* l'exactitude
et la précision (possible), le saint et œcuménil
nique concile a défini qu'il ne serait permis à personne de montrer, c'est- 1»
à-dire d'écrire, une autre foi, ou d'exposer ou de penser ou d'enseigner autreàment. Quant à ceux qui oseraient ou exposer une autre foi, c'est-à-dire
(ou)
montrer ou enseigner ou transmettre
une autre règle de foi à ceux qui
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E fol.
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[120]
12.
[121]
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1. Loofs,Xestoriana, p. 269.
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2. !ta*Ai Ms.
viennent du paganisme, du Judaïsme, ou d'une hérésie quelconque, pour se
tourner à la connaissance de la vérité ceux-là
s'ils sont évêques ou clercs
les évêques seront déposés de l'épiscopat et les clercs de la cléricature
s'ils sont moines ou laïques, ils seront anathématisôs.
Fin.
5
Dixième solution
Nestorius
a été déposé lorsqu'il disait deux natures
dans l'unique Christ, c'est connu de tous ceux qui entendent
et qui veulent
dire la vérité
car il a parlé ainsi dans le livre de ses enseignements
De Nestorius. Du seizième cahier2
Et certes si tu scrutes tout le Nouveau
Testament, tu ne trouveras en aucun endroit que la mort soit attribuée à Dieu,
10 mais ou au Christ, ou au Fils,
ou au Seigneur, car le nom de Christ ou de
Fils ou de Seigneur, qui est employé dans les Livres (saints)
pour le Fils
les
deux
et
il
tantôt
unique, désigne
natures,
la divinité, tantôt l'huindique
manité et parfois les deux.
1- Nestorius disait deux natures et a été déposé, mais les monophysitessont seuls à dire qu'il
a été déposéparce qu'il disait deux natures. Voir en particulier dans le traité De Verbo incarnalo
du cardinal Franzelin,.editioquarta, Prati, 1893,Ch. II, p. 180sq. l'exposé des erreurs de Nestorius
qui sont tout autres.
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1.Loufs,
Nestoriana,
p.273.2.Ibid.,
p.275.
<
E fol.
r" a.
Du même, du dix-septième cahier Lorsque le Livre divin veut désigner ou
] naissance du Christ, qui est de la Vierge Marie, ou sa mort, on ne voit pas
la
(qu'il place en quelque endroit « Dieu », mais bien ou « Christ » ou « Fils » ou
« Seigneur », parce que ces trois (noms) désignent les deux natures, tantôt
5
il'une et tantôt l'une et l'autre, comme nous l'avons dit. Lorsque le Livre nous
1raconte la naissance qui est de la Vierge, que dit il? Dieu envoya son Fils* Il
1ne dit pas Dieu envoya Dieu le Verbe, mais il prend le nom qui indique les
<
deux natures car puisque le Fils est homme et Dieu, il dit Dieu envoya son
jFils et il fut d'une femme*, afin qu'au moment où tu entends qu'il « fut d'une
tu voies en même temps le nom employé qui indique les deux 10
femme»
natures, afin que tu donnes le nom de « naissance du Fils » à celle qui pro42
2 vient de la bienheureuse Vierge,* car Marie, mère du Christ, a aussi enfanté
le Fils de Dieu; mais parce que le Fils de Dieu est double en natures, elle
n'a pas enfanté certes le Fils de Dieu, mais elle a enfanté l'humanité qui est
Et plus loin Mais tandis qu'aupara- 15
Fils à cause du Fils qui lui est uni.
vant il est Fils et il en porte le nom après avoir pris la chair, ce Fils (Verbe)
1. Gai. iv,4.
12.
[123]
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1. Loofs, Nestoviana, p. 2'i5.
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2. I/nd., p. 235.
Fils (Verbe),
plus être nommé
séparément
pour que nous n'enseià celui qui est Fils depuis le
gnions pas deux Fils; mais parce qu'il adhère1
en
tant qu'il lui adhère il ne peut pas admettre
commencement;
de division
dans l'honneur
de la filiation
de
l'honneur
de la filiation et non des
je parle
peut
5 natures.
C'est
pour cela aussi que le Christ est nommé Dieu le Verbe parce
constante
au Christ.
Du même
Car si celui qui est né
qu'il a une adhésion
d'elle n'était
la
nature
de l'homme,
mais était Dieu le Verbe,
comme
pas
ceux-là
le disent, celle qui a enfanté
ne serait pas la mère de celui qui a été
en effet, serait-elle
la mère de celui qui est étranger
comment,
à sa
S'ils lui donnent
le nom de mère,* c'est l'humanité
qui a été enfantée
et non la divinité,
car le propre de toute mère est d'enfanter
des fils de sa naou bien donc elle n'est pas mère si elle n'a
ture
enfanté
un fils de sa napas
enfanté
10 nature?
ture,
enfanté
15 Celui
ou bien
celui
de ce qu'ils lui donnent
le nom
la nature
lui est semblable.
dont
qui est Fils
de notre
nature
a été envoyé
de mère
(il s'ensuit)
qu'elle a
Du même
Je dis encore
et il a été oint aussi
lorsqu'il
1. Cetle expression Ouvàçeta,liaison, accord, adhésion) était nécessaire à ceux
qui tenaient que lus
deux natures subsistaient après l'union. Ils leur accordaient une union (liaison, accord,
adhésion),
mais ils leur refusaient l'unification en une nature. Les monophysites, au
contraire, prônaient l'unification (Evwcnç)
des deux natures en une. Voir la doctrine catholique dans Franzelin, lac.
cit., thèse
xxxn, p. 282. Quomodo unio hnmanae naturae fada sit fonnaliler ciint, //t/postasi. non aillent immédiate, cnm nalnra divina, licel nalura et kypostasis in Oeo solummodo ralione
dislingiiantur.
f !; fol. 'j2
r- h.
234
II.
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3. J&itf..p. 354.
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!Cà
T^L'UL
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4. Ibid., p. 353.
an
Et encore Celui
annonçait la délivrance aux captifs et la vue aux aveugles.
celui qui, par son apparition,
qui, selon la chair, est fils de la race d'Israël
qu
est homme; celui qui, selon la parole de Paul, est né de la race de David, est
esi
au
Et encore Pourquoi interprètesaussi, par adhésion, Dieu Tout-Puissant.
tu contre Paul, lorsque tu mélanges dans un corps terrestre Dieu le Verbe qui
Et enest impassible et que tu soumets le chef des prêtres à la souffrance
esi
de
ce
vous
ai
dit
bien
core Vous vous souvenez certainement
cor
souvent,
que je
dans
le
loi
les
natures
doubles
Christ; car
lorsque je partageais
Notre-Seigneur
ell
sont doubles en tant que natures, mais unes en honneur; car la puissance
elles
Efol. 422 des
de natures, à cause de leur adhésion, est une;* les natures demeurant consr° c.
tamment dans leur ordre propre, mais l'honneur est uni à la puissance qui est
Du même J'ai déjà dit souvent que s'il y a parmi
une, comme je l'ai dit.
vous un homme simple, lequel, parmi d'autres choses, se complaît dans cette
locution de « Mère de Dieu », je n'ai pas de mauvais sentiment contre elle,
pourvu que de la Vierge on ne fasse pas une divinité.
De la
réponse2
Par
5
^«9 )t«Û*»{.> iOf>V) K^) 1 « V>/
4<Ti1lTt TU1 10
Ipô/
OP ^0 ^«9
«-.«î jLû-3 )t^
1. Loofs,Nestoriana, p. 248. 2. /6id., p. 236.
JoîSs,
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JA^io jotSs.
JV^->)-=> i* '*m* V-^n. x-2»®
t– ,j
[124]
tous ces textes
et
par d'autres
plus nombreux
1. Cf. Hébr.. v. 9. 2. On constatedonc. une fois de plus, que le présent manuscritne renferme
que des extraits de l'ouvragede Timothée,car nous n'avonsici qu'une partie « de sa réponse D.
3. Nous avons déjà dit que ces textes proviennenttous des coupures faites par saint Cyrille. Il est
s
10
15
12.
[125]
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Nestorius
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Puisque
Dieu,
qui
deux
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qui
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choses
teurs
de
fut
ceux
lorsqu'il
dans
le soin
de
les
de
partagent
a dit2
homme
et
s'ils
ont
sujet
des
Dieu,
de
Pères
Car
Romains,
l'incarnation
Fils
la
bienheureux,
Félix,
a détruit
digne
de
toutes
Verbe
aposto-
étaient
sainte
les
laisse
ceux
ces
placé
les
doc-
mémoire,
machinations
en
et
point
ont
qui
de
placer
Je
par
qui
Jésus-Christ
du
de
l'Apôtre.
point
et
disvivi-
à dire
prédication
pas
Nestorius
ses
mort
songeait
de
parole
• E fol. -'i2
·)
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Verbe
système
la
cela,
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unique,
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et
lorsqu'il
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départ
(L^oooiV;
astuce
du
%?
Jj»a-J^o
Vierge
dehors
lui ressemblent
Notre-Seigneur
de
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selon
anathématisés.
l'église
Au
Nos
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acceptons
(théories)
la foi.
de
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vaine,
ne
mauvaise
de
point
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en
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la définition
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s'attachent
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5
T1M0THÉK.
deux
de
la
natures,
foi,
nous
regrettable
que nous ne disposions
plus du contexte.
Timothéc aurait pu encore le trouver,
le lire el
nous donner un travail personnel.
1. Ces conséquences
sont personnelles
à Timothée.
ses adversaires
ne les admettaient
pa«
2. Ce texte apocryphe
est
avec le pseudo-Jules
et le pseudo-Athanase
l'un des textes apollinaristes
cités et utilisés par le premier
concile
t. IV 1188 Léonce de
d'Éphèse.
Mansi. Conciles,
(yv siècle) a déjà réfuté Timothôe
Constantinople
.Elure
en montrant
que de prétendu*
de
pa«a»e*
saint Athanase,
du pape saint Jules (et de saint
Félix), allégués
par lui et les sien* «sont en réalité
des écrits apollinarisle*,
P. G., t. LXXXVI.
1228-33. 1252-57, 1868-73.
+
+ ]•: foi. V2
v a.
23G
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
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~J~~a
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l
est d'ailleurstou1. Timothéeciteet commente
ensuitela lettre de saintLéon.Sonraisonnement
même
e
t
consiste
d'ordinaire
à
montrer
saint
écrivaitlecontraireet
le
que Nestorius
jours
que
Cyrille
écrivaitla mêmechose. C'estl'occasionde rappelerque Nestoriusprétendaitaussiavoirécritla
mêmechosequesaintLéon.Cf.Le livred'Héraclide,trad., p. 330,etc.
croyons en Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui est né de la Vierge Marie,
qu'il est éternel, Fils de Dieu et Verbe; ce n'est pas un homme qui fut pris
par Dieu pour être un autre en dehors de lui. Car le Fils de Dieu n'a pas pris
l'homme pour être un autre en dehors de lui, mais étant Dieu parfait, il
a été en même temps homme parfait lorsqu'il a pris corps de la Vierge. » 5
Il y a encore d'autres nombreux témoignages des saints évêques que je
n'écris pas parce que je suis pressé.
Fin de la définition du concile de Chalcédome.
13-14.
[1271
FORMULE
D'ABJURATION.
237
ca^Hci-xja /^o^ttjjjtï
cicicta >x-A*
s^ lrdj.,Aco
^n^Ta-n
* raiera j\l^i éuna.ArsfTi oocracoicuto *lk>a*.1 cicb r£iJ£ta?n:i
cvi i (v»Hcoda. ^n ^cuBèuTi cicicn ^h*
o-l-»Hq
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^OuOC^J
J-ioooii; ) ,ât
vojij jlv^Jio .yOoiA a-aloK-Jt/ 0/ .-J^/
1. Ms. arfrf. 12156 (E), fol. 61 r°.
XIII.
VOICJ
5
CEUX
A-DIRE
DE
CEUX
DONT
venu
du
gnements
ainsi
QUI
de
et
ceux
SE
AU
CONVERTIR
DEUX
ENCORE
IMPOSAIT
CONCILE
DE
NATURES
LES
EN
RÉUNI
TOUTES
ET
LES
DES
AU COM-
EGYPTE,
A ClIALCÉDOlNE,
HERESIES
OU
OU DE TOUTES
Eutychiens,
C'EST-
NESTORIENS
LES
DES
héré-
UN EXEMPLE
Jérusalem,
réuni
impie
impies
que
SONT
l'on
QUE
RELATIVE
DISENT
QUI
VOICI
prêtre
concile
l'aNATHEME
VOULAIENT
QUI
0/l
2. »m*ao^w Ms.
LA PERSÉCUTION
PHANTASIASTES,
Anastase,
10
DE
A TOUS
sies',
EST
QUEL
MENCEMENT
a^o»/
étrangers,
qui
leur
le
j'anathématise
maintenant
opposés
adhèrent
à Chalcédoine
à la
ou
foi
qui
symbole
apostolique,
les
impie
à cause
ont
qui
signés
des
s'y
ou
qui
est
ensei-
trouvent
qui
y
ont
1. Les textes analogues
sont nombreux.
Nous avons traduit, Revue de l'Onicnt chrétien. t. XIV
(1909),
la lettre « écrite de Constantinople
à Martyrius,
évèque d'Anliocho
(vers 459), pour lui faire savoir
comment on y avait décidé que seraient reçus ceux des
à l'Église catholique »,
hérétiques
qui revenaient
lira aussi les canons portés par les évoques jacobites,
p. 119-120. -On
entre les années 535 et 544, sur
les clercs
et les laïques
« qui reviennent
de l'hérésie
des deux natures
» et sur les relations
des
avec les fidèles des autres religions.
monophysites
Les ordinations
reçues chez les diphysites
étaient
valides,
ibid., p. 113 à 119 et 128 à 130.
Un long traité de Timothée,
prêtre de Constantinople
(fin
du VIe siècle), De receptione
est édité P. G., t. LXXXVI, 1l'-73. On y trouve un intéreshaereticorum,
sant dénombrement
des nombreuses
sectes monophysites.
Le riluel d'abjuration
des musulmans
a été édité (texte grec), traduit
et commenté
par MM. E. Montet et F. Cumont dans Revue de l'histoire
des religions,
t. LIII (1906), p. 145-163 et t. LXIV (1911),
p. 143-150. Les textes ofliciels de VFMi«e
S
dans J. Goar, Euchologium
grecque se trouvent
1647.
Graecorum,
Paris,
238
II.
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de Léon l'impie, évêque de Rome, et les enseignements qu'elle contient, qui sont, eux aussi, étrangers à la foi catholique, et
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et qu'il les
JJuvénal le renégat, parce qu'il a adhéré à ces (enseignements)
611aa
qui sont en communion avec lui ou qui pensent
signés, et tous ceux
Anathème
et
les
ordinations
comme lui,
C
qu'il a faites après la prévarication.
à quiconque reçoit l'évêque Juvénal à cause de (son) sentiment au sujet de
Dieu. Sans y être contraint, j'ai signé cela de ma main.
participé,
P
E foi.
v a.
et la lettre
5
XIV.
PRIÈRE DU bienheureux
Timothée,
QU'IL FIT POUR CEUX QUI REVEDE CEUX QUI DISENT « DEUX NATURES», (et)
NAIENT DE LA COMMUNION
10
QUI AVAIENTREÇU LE CONCILE1.
Dieu Tout-Puissant,
Père de Notre-Seigneur
Seigneur, Notre-Seigneur
et notre Dieu, notre vivificatèur Jésus-Christ,
qui veut que tous les hommes
de
la
vivent et viennent à la connaissance
vérité2, ton serviteur incline sa tête
devant toi, il se réfugie en toi, fuyant les liens du démon et l'impiété qui
1. Timothéenousapprendailleurs,Michel,Chronique,II, 135,que,à l'imitationde saint Cyrilleet de
Dioscore,il impose une annéede pénitence aux évêques,prêtres et diacres qui se convertissent.Ils
reprennent ensuite leur rang. Un siècle plus tard, on leur imposait deux ettrois ans de pénitence,
cf. Revuede l'Orient chrétien, t. XIV (1909),p. 113et 115. 2. 1 Tim., n, 4.
13-14.
[129]
FORMULE D'ABJURATION.
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a eu lieu dans le concile de Chalcédoine (tenu) par tes contempteurs
nous
te demandons et nous te supplions d'envoyer ton Saint-Esprit et ta vertu
sur celui-ci; écarte de lui et arrache de son esprit toute la perversité de la
foi qui a eu lieu à Chalcédoine, rends-le digne de s'approcher vraiment dei
s la foi droite qui a été prêchée par les saints apôtres et les évangélistes,
compte-le parmi ton peuple et ton héritage en lui remettant ses fautes par
la venue de l'Esprit Saint en tout; sanctifie-le, bénis-le, remplis-le de ta
crainte, dirige-le selon ta volonté bonne, par le moyen de Notre-Seigneur
et de notre vivificateur Jésus-Christ, par qui et avec qui gloire à toi avec ton
10
Esprit saint en tout, bon et vivifiant, dans les siècles des siècles. Amen.
E
XV*
Chapitres AU SUJETDE LA FOI, QUI FURENTdonnés PARL'ENSEMBLE
DES VIEILLARDS
ET DES FRERESd'EgYPTE POURETREPRÊCHES
ENTOUTLIEU,
DANSLES ÉGLISES,PARLES ÉVÊQUESQUI ÉTAIENTEN COMMUNION
AVECEUX,
ET QUI DEVAIENT
ÊTRECONFIRMÉS
PAR ÉCRIT, AVECLEURSIGNATURE,POUR
15
LA SATISFACTION
DE TOUSLESPÈRES ET DES PEUPLES1.
Nous confessons et nous croyons selon le symbole divin de la foi des
1. La fin de cettepiècese retrouvetextuellement
dansl'Hénotique;cf. Évagrius,Hist.eccl.,III, 14,
P. G.ft. LXXXVI,
2624;Land,Anecdota
syriaca, III, 181;Michel,Chronique,
II, 152(texte,p. 255).
PATR.
OR.
T. XIII.
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F. 2.
16
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:M8 saints Pères, qui se sont réunis dans la ville de Nicée, en lequel aussi
nous avons été baptisés, et qui a été confirmé par les 150 saints Pères qui
se sont réunis dans la ville impériale, et selon ce qui a été fait diversement
contre l'impie
dans les deux conciles qui ont eu lieu à Éphèse métropole
0
ont pensé comme lui. Nous croyons encore
K loi. 1CIINestorius* et ceux qui, plus tard,
v° c.
au sujet de l'Unique Fils de Dieu et Dieu qui s'est fait
(et nous confessons
à son
homme en vérité, Notre-Seigneur
Jésus-Christ,
qui est consubstantiel
à
à nous, le même, dans l'humanité,
Père dans la divinité et consubstantiel
1'(-xceptioii du péché2, et qui est descendu et a pris un corps du Saint-Esprit
et de la sainte Vierge et Mère de Dieu Marie, (nous confessons) qu'il est un 10
Fils et non deux, car nous croyons que les prodiges et les souffrances qu'il
dans la chair sont d'un seul Fils unique de Dieu
a endurées volontairement
des appaquant à ceux qui divisent ou qui confondent, ou qui introduisent
l'incarnation
rences (<pavTa<7':x) nous ne les recevons aucunement,
parce que
de
Dieu
en
vérité
de
la
Mère
sans péché qui a eu lieu
n'ajoute pas un Fils, 15
1
c
(
explicite1. LHénotiquene mentionnepas le secondconciled'Éphèse,mais,par contre, mentionne
ment les douze chapitresde saint Cyrille. 2. Ces quatre motsne figurentpas ici dans l'Hénotique.
15-16.
[131]
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XVI.
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incarné.
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qui
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comme
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ce qui
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QUI FUT ENVOYEE A L'EMPE-
ET HISTOIRE
PARTIELLE
DE CE QUI
LUI ARRIVA APRÈS CELA.
10
l'illustrissime
Puisque
de
la
foi orthodoxe,
l'égard
que
.fanathématise
toute
comte
je fais
hérésie,
Rusticus
connaître
et
ceux
m'a
demandé
62
r° a.
ce
à
que je tiens
mon point
de vue en témoignant
disent
de Notrequi
que la chair
1. Cette finale a été supprimée dans l'Hénotique.
Si l'on veut attribuer cette pièce, comme les
voisines, à l'inspiration de Timothée, mort en 477, il faut admettre que Zénon, en 48: a transcrit, textuellement, la profession de foi des monophysites égyptiens et nous aurions ici la source de l'Héno2. Une quinzaine d'évêques égyptiens avaient porté à Constantinople leurs plaintes contre
tique.
Timothée I£lure. En conséquence l'empereur Léon 1 demanda (octobre 45 ï) à une soixantaine d'évêques et à quelques solitaires ce qu'ils pensaient de Timothée et du concile de Chalcédoine; Évagrius,
Hist. eccl., 11, 9, P. G., t. LXXXVI, col. 2528. Cf. Mansi, Conciles, VII, Le
pape saint Léon
répondit (Ep. 165, du 17 août 458) que Timothée était un usurpateur, et l'empereur envoya cette lettre
à Alexandrie, parlesiIentiaireDiomède;
Évagrius, ~oe.c~
2532. La réponse de Timothée nous est
conservée, Land,ec<~o<as~7'
III, 139 et Michel, l;hroniqzze, II, 126-130, cf. P. G.. LXXXVI, 2i3;
on y trouve une profession de foi très développée. La présente profession de foi aurait répondu à
une dernière tentative de l'empereur et aurait été suivie de l'exil de Timothée (459-460). Cf. J. Lebon,
~oc..ct<p.22;cf.r<î,p.244,n.l.
E fol. 62
r° n.
II.
2-12
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1. HMs.
ou qu'il n'avait pas en
vient du ciel, ou qu'elle est une apparence,
S
Seigneur
de Léon, gouverneur
Je m'écarte
aussi de la lettre
li une âme rationnelle.
lui
une division
dans l'un indivisible,
des Romains,
dde l'église
qui introduit
à cause de cela, je n'adhère
N
Jésus-Christ;
pas non plus au
Notre-Seigneur
et je baptise
selon la confession
de Chalcédoine.
Car j'ai été baptisé
c
concile
Efol.li2des
d 318 saints Pères de Nicée; c'est cela
que je prêche et c'est en cela que
10i~.
Il..
et ceux qui croient
ainsi
ni diminution,
augmentation
je( crois, sans aucune
jE
n'a
vieilli
et
n'a
besoin
avec moi, car (la foi)
s
sont
en communion
pas
pas
natures
de
dire
deux
dans
le
Je
ne
d
d'être
renouvelée
présume
pas
temps.
s'est fait homme
de la sainte Vierge,
qui a pris un corps et qui
surtout
la foi, tandis que j'admire
avec ravisseMère de Dieu. Je confesse
de l'incarnation.
Il est
inébranlable
et vivifiant
ment le mystère
indivisible,
demeure
constamment
ce
de chaque hérésie
en effet que la doctrine
mauvais
avec le temps.
orthodoxes
change
est, et que celle des chrétiens
qu'elle
infidèles
dans
les
derniers
si,
Ce sera un objet de dérision
jours du
pour les
Sauveur
le Christ vienne
du
nous attendons
m01Kle
lorsque
que notre
en Dieu
ciel,
de manière
effrayante,
pour
la seconde
fois
nous
sommes
divisés
;»
10
15
15-16.
[133]
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1. »«o .»ac!o Ms. 2. »«û|ûoa4Ms.
au sujet de la confession de (sa) prédication.
Que feront, en effet, ceux qui,
depuis la venue du Christ, ont baptisé selon le symbole de la foi? Pour moii
donc, selon le Livre divin, voici que je vivrai dans le Christ
avec la foii
même qui m'a été transmise
de
sainteté
les
par l'Esprit
depuis
premiers s
s temps; et ce me serait un avantage de mourir en gardant
la profession dee
foi des saints Pères qui l'ont rappelée sans changement
telle que je l'aii
et
dont
voici
le
contenu
«
Je crois etc. ?
reçue
Et après qu'elle a été terminée,
il a dit2
Voilà ma foi; c'est avec cette
devant le
profession de foi que je demande de mourir et de ressusciter
10 tribunal redoutable de notre Sauveur le Christ, au jour redoutable du
jugement quand il viendra dans sa gloire, pour juger les vivants et les morts.
A lui gloire dans les siècles. Amen.
Lorsque cette foi sainte et enseignée par Dieu eut été remise par écrit,
à Rusticus,
l'illustrissime
par moi Timothée,
comte, sur l'ordre du misé15 ricordieux empereur Léon qui me demanda ce que je tenais à
l'égard de
la foi orthodoxe, toute hérésie fut aussi dénoncée et maudite par moi ainsi
Jésusque le concile de Chalcédoine
qui renia par écrit Notre-Seigneur
1. Timothéea sans doute transcrit ici le symbolede Nicée. 2. Les présentes coupures ne sont
donc.pas l'oeuvrede Timothée,mais d'un compilateurpostérieur; cf. p. 211,note 4.
E fol. 62
rc.
244
II.
TEXTES
MONOPHYSITES.
[134]
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E fol.
v° a.
v*
(Christ par l'enseignementimpie des deuxnatures. Après
que l'empereur
(eut connu ma professionde foi orthodoxe,ceux
qui avaient renié Notre62 |
Seigneur le poussèrentet firenttant qu'unecondamnationà un exil pénible
ifut portée contre moi qui
enseignais,par la grâce de Dieu, la foi ortho<
doxe, tandis que toute hérésie était en assurance,en général, par tout 5
]l'univers, avec ses docteurs, qui sont les antéchrists, commel'a dit à
] sujet Jean, le disciplede Notre-Seigneur
leur
2, de sorte que, dans la ville
impérialeelle-même,beaucoupd'hérésies vivaienten assurance,sans que
personneles réprimât en rien, et ils progressaientpour le mal avecceux
qui disent deux natures, trompés et trompeursdans ces derniersjours3. 10
Ceux-làseulementqui confessaientla foi dans la piété les orthodoxes,
étaientpersécutéspar les impiesqui disaientdeuxnatures, dansAlexandrie
ot par toute l'Égypte et la Libyeet la Palestine,parcequ'ilsvoulaientvivre
dansla piété dansle Christ.
eut été portée contre moi, je fus livréaux 15
Lorsquecette condamnation
mains des ennemisde moi et du Christ qui le renièrent par écrit, pour
1.Il somblornit.
donc
defoia précédé
quecetteprofession
immédiatement
l'exildeTimothée
nousnevoyons
àcelle
de457à 458ausilentiaire
f'rôo;,
mais
pascequ'elle
ajoute
quia étéremise
c'estpourquoi
nouspréférerions
luiestantérieure
Diomèdo,
eta étéécrite
en457.
supposer
qu'elle
Lesmots «ceuxquiavaient
reniéNotre-Seigneur
lepoussèrent
etfirenttant,qu'une
condamnationfutportée
contre
moi», nousparaissent
résumer
lesévénements
desannées
457à 460. 2.Cf.
desEulychiens,
Ilisl.ceci..
IJciin.
iv,:J. 3. TimotliOe
ya trouve
Évagrius.
III.5,P.G.,t.LXXXVI.
2008.
15-16.
[135]
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bien que depuis le
que je fusse gardé par eux comme bon leur semblait,
commencement
la loi des Romains
et celle de Dieu ne l'eussent
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pas Kfol.
v°b.
ordonné ainsi
les Romains, en effet, n'avaient pas coutume, comme le Livre
en témoigne, de condamner un homme avant que les accusateurs
n'eussent
devant l'accusé1,
et celui qui était accusé avait la faculté de
5 comparu
à
tout
répondre
impie. Lorsque les ennemis de Dieu m'eurent emmené, ils
me firent et m'imposèrent
tout ce qui irrite le Christ qu'ils ont renié, et
qui viendra avec justice juger les vivants et les morts devant le tribunal
redoutable
pour rendre à chacun selon ses œuvres. Mais rien ne peut me
10 séparer de l'amour du Christ, pas même la mort2, car les souffrances de ce
siècle ne sont rien en comparaison de la gloire qui doit nous être révélée3; car
ils firent et imposèrent
toutes ces choses lorsqu'ils poursuivaient
les troudu
Christ
et
les
enlevaient.
Ils usèrent
aussi contre
nous
peaux
qu'ils
de la force séculière et cherchèrent
à nous tuer afin de prendre les églises
15 en assurance,
sans qu'il y eût personne pour leur reprocher leur prévarication qui eut lieu par écrit, et qu'ils semblassent s'être
écartés de la foi
mauvaise et de l'opprobre
des nesto riens, c'est-à-dire
de ceux qui disent
]Kloi. C,2
v"c.
1. Actes,xxv. 16.Les amis de Nestoriusinvoquentaussi ce mômetexte,cf. P. 0., IX, 5'jO. 2. CL
Rom.,vin, 35. a. Rom.,vin. 18.
246
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
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faire d'autorité
ce qu'ils voulaient
sans
leur
Pour
nous
nous
d'être
nous,
qque personne
répondît.
réjouissions
persécutés pour le Christ, qui nous a commandé
si
d'être persécutés
pour lui
eet de nous réjouir
mais les autres seront dans la tristesse et pleureront,
ceux qui transgressent
les préceptes
du Seigneur et obéissent aux volontés
5
ddu démon qui leur a appris à nous persécuter et à nous tuer, et ils pensent
par notre meurtre offrir un sacrifice à Dieu, selon la parole de Notre-Seigneur
P
Nous leur demandons
JN
A laquelle de vos signatures
faut-il ajouter foi?
celle
donnée
au
second
concile
où
vous
avez
anathématisé
et
A
A
d'Ephèse,
cchassé comme
nestoriens ceux qui osent dire deux natures dans un Christ 10
eet qui ne confessent
pas « une nature de Dieu le Verbe incarnée » ou à celle
ddonnée à Chalcédoine, où vous vous êtes anathématisés
par écrit en disant
«« Anathème
à celui qui ne proclame
deux
natures
dans un Christ
pas
a
après l'union, mais qui confesse une nature de Dieu le Verbe incarnée » ?
fi:?
(wParce
I
ils se sont dévoilés 15
qu'ils ont détruit ce qu'ils avaient construit,
par écrit comme des prévaricateurs;
F
parce que les mêmes nous ont prêché
ddes choses
différentes
de celles qu'eux-mêmes
nous avaient prêchées
et
des saints apôtres et
qque nous avions reçues, depuis le commencement,
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deux
E fol.
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1. Cf. Mattli. v, 11-12. 2. Je;m,xvi, 2.
[J.T7J
15-10. PK0FESS1ONS
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247
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des bienheureuxdocteursdes saintes églises, ils seront anathèmesselon
le jugementde saint Paul', c'est-à-direde Notre-SeigneurJésus qui parlait
en lui et qui les reniera devant son Père et devant ses saints anges,
lorsqueNotre-Seigneursiégerasur le trônede sa gloirepourjuger l'univers
5 dansla justice. Par lui et avec lui gloire à Dieule Père avecl'Esprit-Saint
et vivificateur,dansles sièclesdes siècles.Amen\
1.Cf.Gai.,i, 8-ï). 2.Lasuitedumanuscrit
nerenferme
.Elure.
plusriendeTimothée
H-
C.
LES
HÉRÉSIES
Mabbôug
ET
(Xénaias)
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n» 112, fol. 277 (A). Édité par M. Budge, loc. cit., II, p. cxxxvi, d'après
add. 14529, fol. 65 (B). Cf. supra, p. 168.
Museum,
2. Il y a en plus, <*>*>û ou
« Irénée » B.
DE
et
ils
et
la
par
HÉRÉSIES
nient
et
hallucinations
a passé
LES
Eutychès
Marie,
Vierge
Dieu
TOUTES
le
que
une
Xénaias
Dieu
ait
de
mystère
illusion
comme
Vierge
Mar
Verbe
le
regardent
(comme)
PAR
par
un
pris
son
Ils
canal
corps
incorporation
(çavrasia).
un
(Acsénaïa).
sans
disent
rien
que
ô
prendre
Marie.
du
corps
et
ciel
Bardesane
et
Apollinaire
intelligence
et qu'il
le
que
l'incarnation
du
Verbe
Verbe
l'incarnation
s'est
n'a
de
eu
pas
Dieu
fait
le
descendre
lieu
de
un
Marie.
Verbe
comme'
sans
10
(humaine).
n'a
Diodore,
Barsauma
liomme
que
disent
regardait
Eunomius
et
(xvii-xviii).
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1. Ms. syriaque
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CHRISTOLOGIQUES,
qui
1. B ajoute
disait
pas
pris
que
fut
Nisibe)
justifié
« Alexandre,
Verbe
mais
l'âme,
Théodore,
(de
le
il
Théodoret,
disent
par
André,
avait
dit
pris
que
la
Nestorius,
que
le
ses
bonnes
Ibas,
Photius
de
Christ
œuvres;
Marie
divinité
Irénée,
était
un
Dieu
seulement
tient
lieu
l'aima
(de Tyr), Cyr (1»*°), Jean
corps
d'âme.
Euthérius
simple
le
(de
être
et
et Acace
Thyane)
humain
habita
».
un
en
lui
15
17.
[139]
XÉXAIAS. SUR LES HÉRÉSIES.
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2.ILoov^*
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et, en lui, il sauvales hommes.Ils disent que celui-ci mourut et que
celui qui demeuraiten lui le ressuscita,et ils le divisenten deuxfils et
en deuxnatureset en deuxhypostases,(rune) de Dieu créateuret l'autre
de l'hommecrééet formé.
3
Arius, de soncôté, dit quele Fils de Dieuest unecréature.
Paulde Samosate
dit que le Christest un simple homme,commel'un
desprophèteset desjustes.
Ensuitel'addition qui a été faite à Ghalcédoinedit une quaternitéet
introduit deuxChrists aprèsl'union.
10 LesJuifs disentquece Christ qui estvenuet queles chrétiensadorent
est un hommementeuret trompeur,car lorsqu'ilesthomme
il sefait Dieu
auChrist
véritable,dontils disentparfoisqu'il viendra]ils onten vue
[quant
l'Antéchrist,le'Christmenteur.
Notresainteéglise, mère de nous tous, confesseune naturedu Père
15et du Fils et du Saint-Esprit;nous croyonsque l'une des hypostases
de
cette essence,du milieu de la Trinité, est descendue
et s'estincarnéedu
et
de
la
Marieet
a
d'elleun
Saint-Esprit
Vierge
qu'elle pris
corps,sansque
l'incarnationcausâtune augmentationdes hypostases,car la Trinité est
1-11;
l'onttoujours
nié. -2.Jean,
x. 33.
250
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TEXTES MONOPHYSITES.
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û-a. 2. 12^-»^,o B. 3. M-3j3oB. 4. B om. w^*j iJU3j»o- 5.B aj.
6.Autretextedans Assémani,B. O., II, 33-34.
\ib*l©^•»as
demeurée Trinité comme elle l'était, même après que l'un de la Trinité,
Dieu le Verbe, s'est incarné et il est né en vérité et il est apparu chez les
peuples dans le monde; et il a mangé et il a bu, et il s'est fatigué, et il
s'est reposé, et il a goûté la mort, et il a souffert en vérité, et il a été
crucifié, et il a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour, comme 5
il est écrit, par la volonté de son Père et par sa volonté et par la volonté
du Saint-Esprit, et il s'est assis à la droite de son Père, et il viendra pour
juger les vivants et les morts. A lui la gloire, et à son Père et au SaintEsprit, dans les siècles des siècles. Amen.
Foi de Mar Acsénaïa, évêque de Mabboug. Nous confessons trois hypo- 10
stases divines, un Dieu. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit
est Dieu et cela ne fait pas trois dieux. Le Père est nature et le Fils (est)
fils de nature (consubstantiel) et le Saint-Esprit (est) de la nature, et il n'y
a pas trois natures. Le Père est essence et le Fils (est) fils de l'essence, le
Saint-Esprit (est) de l'essence, et il n'y a pas trois essences; nature égale qui 15
n'est pas divisée; essence qui est confessée dans les hypostases et qui n'est
[L'a]
17.
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XÉNAIAS.
SUR LES HÉRÉSIES.
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pas scindée; une nature en trois hypostases qui sont égales et d'accord enl
tout. Voilà notre Dieu, c'est lui que nous adorons et c'est en lui que nous5
croyons.
Comment sont-ils trois sans être séparés l'un de l'autre ? comment lors- Syr. 112
f` 278 v°.
5 qu'ils sont ensemble sont-ils dits trois ? comment le- Fils est-il né sans avoirr fol.
été détaché de son Père? comment le Père l'a-t-il engendré sans qu'il soitt
sorti en dehors de lui? comment, lorsqu'ils sont depuis l'éternité et depuiss
toujours en essence, ne sont-ils pas dits trois êtres? Ces choses et les semblables sont reçues par la foi et, sans la foi, personne ne peut les entendre
1. M.E. A. WallisBudgea éditédes textesanaloguesdans l'ouvragedéjà cité TheDiscourses<>f
A.1). /i85-5U).
t. Il p. xcvià cxxxvi.
Philoxene,bishopof Mabbogh,
Londres,
18!)4,
XVIII.
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Les
HÉRÉSIES
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10
1. Ms.syriaquede Paris,n° 210,fol.175. 2. «»o»jiao»
Ms. 3. l^Uso
Ms. 4. ftft.Nmt^Ms.
La première [hérésie] est celle de Simon le magicien. Celui-ci, dans ses
opérations magiques, apparaissait aux Juifs sous la forme du Père et aux
Samaritains comme Fils et aux Gentils comme Esprit, et il niait la résurrection des morts.
2° De Ménandre. Celui-ci était disciple de Simon le magiet
il
disait
à
ceux
cien,
qui étaient baptisés par lui qu'ils étaient plus excel- 5
lents que les anges2.
3e De Saturnin. Celui-ci disait que sept anges ont
fait le monde; c'est à eux que Dieu a dit Faisons l'homme à notre image et à
notre ressemblance, et ce sont eux qui ont porté la loi. Il disait que le mariage
vient du Méchant. Comme les démons prêtaient (leur) aide aux hommes
4e De Basilide. Celui-ci 10
mauvais, le Sauveur est venu pour aider les bons3.
débuta dans l'hérésie des adorateurs du serpent qui sont nommés gnostiques
et il plaçait 365 cieux selon les jours de l'année. Il disait ouvertement que la
1.PourÉpiphane(XXI,1),Irénée(I.23)et Philastre(29),ilsedonnaitaux Samaritains
pourle Père
et aux Juifspour leFils. 2. Sic Agapius,P. 0., VII, 505.Lesgens baptiséspar lui devaientêtre
immortels,Irénée,I, 23;Michel,Chronique,I, 169. 3. Cf. Michel,Chronique,I, 174. 4. Bar
Chron.syr., éd. Bedjan,p. 52.Il l'emprunteà Michel,ChroHébraeusdonnela mêmeéquivalence,
nique,I, 174.La raisonen estdonnéeparAgapius,P. 0., VII, 506.
18.
[143]
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5e Des Êbionites
qui sont interprétés
Humilité
et pauvreté.
parce (qu'ils vivent)
ils disaient
de Marie et
qu'il avait pris origine
Celui-ci disait que nous passerions
mille
ans sur la
accomplie.
Hébreux,
parles
au Christ,
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Syr. 210
fol. 175 r.
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BAR HÉBRAEUS.
avec
6e De Cérinthe,
Joseph.
Syr. 210
ffol. 175 v«.
5 terre à satisfaire
les passions,
vers Jérusalem,
la
résurrection.
Il
disait
après
et que le Christ était né de l'éducation
que le monde venait des anges,
et du
de
la
conduite.
7e
De
Yalentin. Celui-ci
progrès
disait que Nôtre-Seigneur
avait apporté le corps du ciel, et qu'il avait
comme par un
passé par la Vierge
canal.
8° De Cerdon. Celui-ci enseigne
d'êtres
et il disait
beaucoup
(éternels)
io (qu'ils se rassemblèrent
et créèrent
le monde)',
et il niait la résurrection
des
morts.
9e De Marais. Celui-ci
à
l'aide
de
de noms, en se
trompait
beaucoup
servant
de la langue
exciter
l'admiration
de
hébraïque
pour
beaucoup10e De Marcion3. Celui-ci ne confessait
le
Christ
est
fils
du Créateur
ni
pas que
de Marie, et il niait la résurrection
et le jugement;
il place trois êtres non
ir>
l'un
bon
est
caché
et
sa
est
en
engendrés
qui
t?s1 le
place
haut, et celui-ci
Père de Notre-Seigneur
le deuxième,
est
Jésus-Christ;
Créateur,
qui
(le) Juste,
et sa place est au milieu
le troisième
est la Matière
est
et sa
qui
mauvaise,
1. Les mots entre parenthèses sont emprunté.-? à Agapius, lac. cit., 511.
2. Longs développements dans saint Irénée, I, 15-21. 3. Cf. texte,
p. 108. Les textes de Michel et do Bar
Hébraeus semblent être des traductions indépendantes d'un résumé d'Asapius, P. 0., Vil. 512.
II.
254
TEXTES M0N0PI1YSITES.
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Nouscomplétons,d'aprèsEusèbe,Hist. eccl., IV, xxix
2. uani.fri.'Nnf.Ms.
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est dans la profondeur. Lorsque le Créateur voulut vaincre le mal, il
pli
place
prit la matière et créa l'univers; de ce qui est pur il fit le soleil, les (quatre)
pr
éléments et le Paradis; il prit de la boue du Paradis et il créa Adam, et il lui
él<
infusa une âme (tirée) de sa propre nature à l'aide du limon', il fit le Séol et
in:
le Tartare. Il injuriait le Créateur, parce qu'il disait qu'il était mauvais lui 5
aussi comme la matière; de même pour les prophètes. Pour l'Évangile, il n'adau
m<
met que Luc, et il dit que le Nouveau Testament a été donné par le Bon, et
l'Ancien par le Juste, à qui il donne le nom de Créateur. Notre-Seigneur
l'i
wo JJésus-Christ, fils du Bon, descendit.pour délivrer ceux qui croient en lui de
Syr. 210
fol. 176 r..
la la sujétion au Créateur, et il sembla un homme, bien qu'il n'eût rien pris 10
lie Celle des Encratites par un
de l'homme, et il souffrit sans souffrir.
dE
i
homme nommé Tatien qui était de Mésopotamie. Il prônait des mondes
invisibles (à la manière de ceux de chez) Valentin, et il appela le mariage
(légitime) un adultère. Et il composa un évangile qui est nommé Diatessaron, c'est-à-dire des (évangiles) mélangés, parce qu'il supprima les généa- 15
et il
logies et tout ce qui montrait que le Christ est de la race de David 2,
1. SicMichel,texte,p. 108.Il ne fautdoncpas corrigerlûao*en |ûaa»~,car cettedernièreleçon,
Bar Hébraeus,Chrono
eccles.,I, 44,a chanced'êtreune correctionpostérieure. 2. SicThéodoret,
Contrahaeret.,I, 20.
18.
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Paraclet
et
l'Apôtre.
il avait
pour
femmes
nom
de prophétesses.
Il donna
à Tymion,
villes
il
d'Asie'
5 A la fin ils se tuèrent
de leurs
et
qu'il
êtres
rent
les
io
y
a trois
(éternels)2
les êtres
prophètes
qui meurt,
encore
que
grandes
le feu,
mais
les
l'âme
anges
-Priseille
366
et
lumineuse
donnèrent
et
se
faisait
passer
pour
le
mondes
non
Maximille
la
l'Intellect,
la lumière
l'eau,
Il
le
qui prenaient
le nom de Jérusalem
à la ville de Pepouza
encore
des
immondes.
enseignait
mystères
mains.
13e
De
Bardesane.
Il dit
propres
natures
et
(éternels)
est
l'archange
Montan.
Force
et le vent.
3;
Dieu,
et
celui
et
Marie
la
qui a pris
l'âme
à l'homme,
C'est
et
l'Esprit,
de ceux-ci
parla
avec
enfanté
forme
pas
de
et les
étoiles
qui
n'a
la
et
quatre
vin-
que
et
Moyse
le corps
chair4.
les
Il
dit
membres,
1. Sic Eusèbe, Hist. eccl.,Y, XVIII, cité par P. de Labriolle, Les sources de l'Histoire du Montanisme,
2. Nous traduisons U*»l par « être éternel » comme l'a fait saint Éphrem, mais
Paris, 1913, p. 78.
ce mot, chez Bardesane, signifiait seulement « être créé »; voir Dialogue des lois des pays, dans
Patr. syr., t. II, 547U « un t*6* qui ne diffère aucunement d'un autre n'a pas encore été créé jusque
maintenant »; 54824« les U&*t sont soumis à la puissance de leur Créateur » etc. Bardesane semble
avoir voulu incorporer au Christianisme une philosophie (alexandrine?) et un système du monde. Le
Dialogue des lois des pays montre qu'il l'a fait avec une telle maîtrise que nous avons, aujourd'hui
encore, peu de choses à y changer. Mais ses idées, et surtout ses poésies, ont été livrées aux ignoelles n'ont plus été qu'une
rants, amis et ennemis, et elles sont devenues presque méconnaissables;
variété du dualisme que de nombreux hérétiques devaient porter par toute l'Asie. Il n'en reste pas
moins le prédécesseur de ceux qui devaient, après bien des résistances aussi, incorporer au Christianisme la philosophie d'Aristote et le système du monde de Ptolémée.
3. Agapius, P. 0., VII, 520
et Michel, I, 184, portent 360. Ce dernier nombre est celui des degrés de la circonférence, mais il faut
noter cependant que, dans les formules magiques, on chasse les démons « des trois cent soixante-six
membres » de celui qui porte les amulettes, cf. II. Gollancz, A Selection o~' (;harms, dans Actes du
onzième congrès (1897) des orientalistes,
quatrième section, Paris, 1898, p. 91 et 94. Le nombre 366
4. Michel, Chro(nombre des jours de l'année bissextile) peut donc avoir aussi son importance.
nique, II, 184, doit être corrigé d'après le présent texte.
PATR.
OR.
T. XIII.
F.
ï.
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TEXTES M0N0P11YSITES.
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et il dit que, de même que la lune dépouille sa lumière et entre chaque mois
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) unefois près du Soleil, ainsi la mère de la vie, elle aussi, dépouille son vêtefu!.17<;v".
ment et entre près du Père de la vie chaque mois une fois et elle a rapport
avec lui et elle enfante sept fois, et il dit que le Christ est né à l'heure de Jupiter (Bil) et qu'il a été crucifié à l'heure de Mars (Ares) et qu'il est ressuscité s
encore à l'heure de Jupiter (Bit). Il nie la résurrection et il nomme le mariage
14e D'Origène. On dit de lui qu'il n'avait pas une foi saine
une purification.
au sujet de la Trinité et qu'il niait la résurrection des corps; mais il abondait
dans la parole de l'enseignement, et il fit beaucoup de commentaires de
l'Ancien et du Nouveau Testament, au point que beaucoup de docteurs des 10
de ses
églises, jusqu'au temps de Mar Jean, s'enrichissaient et profitaient
15e Celle des
écrits, c'est-à-dire recueillaient la rose et brûlaient les épines.
Ekésaïtes. Ils disaient qu'il n'y a pas de péché pour celui qui apostasie de
bouche s'il confesse de cœur, et ils ont un livre tel que celui qui l'entend
15
reçoit le pardon de ses péchés. Ils anathématisent les livres des apôtres1.
16e De Novatus. Il disait qu'il n'y a pas de rémission pour ceux qui pèchent
Cathares.
après le baptême, et il fut nommé chef de ceux qui sont appelés
ta
il
dit
(c
Montre-moi
Lorsque saint Grégoire le théologien le réprimande,
1. Eusébe.Ilist. ceci, VI,xxxviu: Agapius,P. 0., VII, 526;Michel,II, 193.
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ta rigidité; mais je crains maintenant que, couvert (toipureté et j'accepterai
aucune guérison1.
» Le saint disait cela parce 71
même) d'ulcères, tu n'apportes
que le bruit courait que Novatus avait apostasie durant la persécution excitée
17e De NéposS iSyr. 10
par Dèce *en l'an 561 des Grecs (250) contre les chrétiens.
foi.l'j7 tfol.
5 (Yôpâtôs) l'égyptien. Il enseignait
comme les Juifs. Il disait que les saints 3
auraient à boire et à manger durant mille ans sur la terre2.
18e DeSabellius.
Il disait qu'il n'y a qu'une seule personne (Qnoumâ) dans la sainte Trinité
la
même personne adonné la loi dans l'Ancien Testament en tant que Père, s'est
incarnée dans le Nouveau en tant que Fils, et a parlé par les apôtres en tant
10 qu'Esprit-Saint.
i9° De Paul de Samosate. Il disait que le Christ est un
simple homme et qu'il fut jugé digne de la grâce divine il le faisait commencer à Marie. De belles femmes lui étaient attachées et chantaient (des louan20e De
ges) en son nom. Il ne semblait pas condamner la fornication.
Mani3. Il se donna les noms de Messie et de Saint-Esprit.
Il disait deux êtres
15 (éternels), (l'un) bon et (l'autre) mauvais, à savoir Dieu et la Matière. Lorsque
1. Or.XXII, P. G., t. XXXV,1144. 2. Eusèbe,Hist. eccl.,VII, xxiv; Michel,Chronique,H, 195.
3. Sur Manèset le manichéisme,voir la bibliographie citée par MM.Ed. Chavanneset P. Pelliot,
journal asiatique, X#série, tome XVIII (1911),p. 505à 507et XI* série,t. I (1913)p. 99. Voir aussi
dans la Revuede l'Orient chrétien,t. XVIII (1913),p, 225-240.Documeutstrouvés en Asie centrale
Un formulairede confessionmazdéen(oumanichéen?),par F. Nau,et ibid., p. 9-15.
II.
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1la Matière eut été troublée, ses fils s'élevèrent les uns contre les autres, (ce
ssont) les démons,
le feu, l'eau et les idoles. Ils poursuivaient et ils étaient
autres jusqu'à ce qu'ils arrivèrent au ciel, endroit
ïpoursuivis les uns par les
cde la Lumière, Dieu bon, craignant
qu'ils ne mélangeassent leur obscurité
5
savec le Bien et la Lumière, les enchaîna là, et il prit une parcelle du feu et il
1la jeta vers la Matière, comme on lance un harpon, et elle l'absorba et
celle lui fut attachée. A cause de cela, Dieu fut contraint de créer le monde.
1Il disait
qu'Adam, et Eve provenaient de Séqla, le prince de la Matière,
(et de Nébrôel. Il disait que le soleil et la lune sont des navires qui prennent
1les âmes des hommes et tout le Bien qui est mélangé dans la Matière 10
de la Lumière, jusqu'à ce que toute la
Syr. 210o et qui vont les vider à l'endroit
fol. 177
v". Lumière
i
soit purifiée du mélange avec le Mal; alors Dieu livrera la Matière
4au feu avec les âmes
qui n'ont pas cru en Mâni. Il dit que le mariage vient du
des morts; il confesse que les âmes changent
JMalin, et il nie la résurrection
de corps il dit que les éléments sont animés ainsi que les semences et les 15
plantes. Il dit que Notre-Seigneur n'avait ni âme ni corps, mais il dit que c'est
en apparence qu'il fut vu, qu'il souffrit et qu'il fit toute chose. Il dit qu'il y
21e Hérésie d'Arius. Du Fils
avait 25 dieux et qu'ils avaient douze femmes
1.Cf.Agapius.P. 0., VII,531-535;
Michel,Chronique,
I, 199.La plupart de ces spéculationsn'é-
18.
[149]
SUR LES HÉRÉSIES.
BAR HÉBRAEUS.
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de Dieu il faisait une créature, et il disait que Dieu le Père, avant de créer
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toutes les créatures, créa le Fils, et par lui, créa tout. En conséquence, il ne
confesse pas que le Fils est consubstantiel au Père, ni, non plus, le Saintl'incarnation avec d'autres subtilités et ill
Esprit. Il troubla encore le Verbe de
5 dit Dieu le Verbe a pris un corps sans âme et la divinité a tenu la place de
adressée à la Trinité
l'âme 11 corrompit encore l'ordonnance de l'hymne qui est
dans la sainte Église, en l'enseignant ainsi Gloire au Père par le Fils en le1
selon que NotreSaint-Esprit. Quant à l'invocation qui a lieu sur le baptême
un mensonge impie1.
Seigneur l'a enseigné, il n'osa pas la changer par
10 La vingt-deuxième hérésie est celle de Audi fOudî) Vimpur. Il a fait quatre-vingtde la vie et la Mère»
quatorze Révélations et Actes et il y a enseigné le Père
de la vie, et des enfants nombreux, et des esprits nombreux, et des dieuxf.
Syr. 210
nombreux, et que l'un des anges est le créateur des anges, et que Dieu est t f4
fol.*178 r.
ses
soumis au destin, et aussi qu'il se dissout et cesse à la fin avec
compaest une
le
et
le
Christ
Christ,
15 gnons, et que Dieu est celui qui a crucifié
que
créature, et qu'il est descendu dans tous les firmaments, et que leurs habitants
ne l'ont pas connu, et que le corps de Notre-Seigneur était céleste, et qu'il fut
blessé par la lance et ne fut pas blessé, et qu'il fut pendu sur le bois et qu'il
taient pas particulièresà Manès,maisfaisaientpartie des-théoriesdualisteséclosesà Alexandrieet
remaniéesà Édesse.
1.Litt. « pourle mensonge
d'impiété».
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n'y fut pas pendu, et que les créatures ont procédé des Éons, et que le mal
est mêlé à la nature, et que les anges se sont souillés dans l'adultère, et que
notre corps provient du Méchant, et qu'il n'y a pas de résurrection,
et que les
âmes vont déjà au jugement, et que le mariage est impur; il plaçait trois cent
soixante firmaments,
et (enseignait) que les Séraphins
étaient en place de 5
et
dit
à
Eve
«
de
moi
Dieu,
avant que les Dominateurs
Conçois
que Dieu
ne viennent avoir commerce avec. toi », et encore
« Conçois de moi avant
que les Créateurs d'Adam ne viennent près de toi ( »
Hcrésie 23e. De Macédonius 11 disait que le Fils est consubstantiel
au Père;
le
il
ne
le
définissait
Saint
pour
Saint-Esprit,
pas.
Grégoire de Nazianze a dit: i«
1. Philoxènen'a pas mentionneAudi parmi les héirtiques, car, en un autre endroit (Lettre aux
moines de l'Orient, citée par M*rRahmani,Sludia syriaca, Mont Liban, 190'J.p. xu). il leur donne
un brevet d'orthodoxie(à la suite de saint Épiphane).Cela montre avec quelle défiance il faut accueillir les rumeurs consignéespar écrit chez des auteurs qui peuvent être scrupuleux,crédules,
intéressésou trompés.Les auteurs postérieursles transcriventde confianceet parfois tes eitibellisseiit
encore.Voicile texte de Philoxène
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« Les Audiensproviennentde 'Oudi, qui était archidiacredu clergé d'Édesse; il s'écarta aussi de
la voiedroite et il ne priait pas avecles fils de l'égliseparce qu'il disait que les évêquesétaient riches
et que les clercsprêtaient et empruntaientà usure. Pour ce motif il fit aussi un schismeet il s'éloigna
de l'église. Bien qu'ils aient la réputation de ne pas avoir péché contre la formulede la foi, du moins
ils recevaientdes écrits apocalyptiques.), En somme,la philosophiedualiste d'Alexandrieavait été
introduite à Édesse dès le secondsiècle et avait rayonné de là sur toute l'Asie. La tradition catholiquel'a repoussée.mais elle est restéela trame sur laquelle ont travaillé toutes leshérésies chrétienneset mêmele mazdéisme.
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Il
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Verbe
et
animale
et
que
Dieu
la
que
aussi
non
tint
est
le Fils
la
place
l'eau
seulement
qu'aucune
d'un
seul
est
plus
et
grand
une
prit
rationnelle.
de
25e
et
l'intelligence.
Il
dit
il
âme,
qu'il
En
le
il
Pour
qu'il
depuis
la tête
si
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choses
divines
divine,
et
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Il
en
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mais
un
8yr. 210
fol. liS
fol
178 V".
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qu'il
D'Apollinaire.
plaça
et
créa
seulement
des
nature
la
ne
créatures;
comme
corps)
partie
même
qui
la Trinité.
Jésus
lui-même3.
s'incarna
l'âme
de
parties
connaissait
Trinité
grand,
Le
mais
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mort
(du
Dieu
les
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dis-tu
et
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toutes
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Que
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Il disait
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tout,
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Dieu
l'invocation
la
autres
encore
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il
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qu'il
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261
SUR LES .HÉRÉSIES.
BAR HÉBRAEUS.
18.
[151]
ce
prit
autre
pas
fut
l'âme
l'intel-
endroit,
133.
3. Agapius,
P. 0.,
Or. XXXI, P. G., t. XXXVI,
1. C'esl-à-dire
« les Ariens mitigés ». –2.
ici le Père et l'Esprit
« l'Esprit est grand et le Père est très grand ».
4. Il faut intervertir
VII, "574.
Cf. Agapius, P. O., VII, 576; Michel, Chronique, II, 276.
262
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iil
attribue l'Incarnation à toute la Trinité, comme Sabellius. Il dit que le
corps
(
de
était céleste il dit que le Fils a une nature mélangée
il
Notre-Seigneur
(dit qu'il y aura nourriture,
boisson et mariage après la résurrection
il fit
1mille psaumes
et dit qu'ils étaient plus beaux que ceux de David.
26e d'Eussebe, homme d'Êdesse.
Il avait pour disciples des vieillards qui donnaient le 5
1nom de « révélations
de l'Esprit » aux songes et aux opérations des démons.
IIls disaient que ceux qui venaient près d'eux recevaient les dons de l'Esprit
aau
point que même s'ils dormaient avec des femmes ils ne le sentiraient pas
iet que le
La vingt-septième hérécorps que nous avons pris ne sert à rien'.
ssie est celle d'Eutychès.
Celui-ci se montra partisan de Valentin et d'Apollinaire,
10
(c'est pourquoi
il dit que Dieu le Verbe ne prit rien d'humain de la Vierge
Imais qu'il fut changé et
qu'il devint chair; aussi il ne dit pas que le corps de
nous est consubstantiel
et il attribuait au Christ une nature
Nôtre-Seigneur
>>\T. 2101j1 mélangée et changée.
La vingt-huitième hérésie est celle de Julien le phanta• 179 r°.
1. C'est une variété des Messalienscombattus par Philoxènedans sa lettre à Patricius éditée par
syr., IV, 1909,et dont la version grecquefigure dans de nombreuxmanuscrits
sous le nom d'Isaacde Ninive. cf. éd. Nicéphore,Leipzig,1770,lettre4, p. 540.
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[153]
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2. Cf. 13.0.. IL 291
à partir
siaste, celui d'Haliea niasse. Il disait que le corps de Nôtre-Seigneur,
de l'union,
s'était changé en la nature
divine et, à cause de cela, ne nous était
et
il
disait
avait
dans le
que Nôtre-Seigneur
pas consubstantiel,
accompli
monde
toute l'incarnation
La
par apparence
(«pavracw) et non en vérité.
5 vingt-neuvième
hérésie est celle desTrithéites.
Ils disent que puisqu'il
est certain
que la nature
appartient
est Dieu, il s'ensuit
que
trois
que
à chacune
des hypostases
est trois natures
la Trinité
hypostases'.
2. Il dit qu'il
La trentième
hérésie
en particulier
et trois Dieux
est celle
d'Etienne
et qu'elle
aussi bien
bar Sudaili
et que les impies ne
(Soudàylê)
y a une fin pour les souffrances
10 seront pas toujours
mais
sont
dans
le feu et qu'ainsi
suppliciés
qu'ils
purifiés
les démons
eux-mêmes
trouveront
miséricorde
et que tout retournera
à la
nature
de Dieu comme l'a dit Paul
Pour que Dieu soit tout en tout*. Il écrivit un
maître
io rothée
livre
cette opinion
et il l'appela
du nom de lliérothée,
pour fortifier
de saint Denys
du moins beaucoup
pensent que le livre de saint Hiéest de lui.
Éclaircissement
additionnel'.
II
faut
savoir
que
toutes
ces
sectes
que
1. Celte hérésie et les deux précédentes sont des hérésies raonoplnsites. Les Orientaux s'étaient
rendu compte, dès le premier concile d'Éphèsc, qu'elles devaient sortir de la formule « une nature du
Verbe incarnée » mal comprise; ils pouvaient, d'ailleurs, voir déjà à l'ouvre Entaches, l'un des princi2. Écrivain syrien panthéiste du ve au vic siècle, cf. R. Duval,
paux appuis de leurs adversaires.
La littérature syriaque, Paris, 1907,p. 356-8. :i. I Cor., xv, 28. 'i. La suite nous donne le sentiment de Bar Ilébraeus. primat jacobite d'Orient, les
luttes christologiques.
264
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avons énumérées sont des hérésies très pernicieuses, parce qu'elles corrc
rompent les natures (divine et humaine), et qu'elles mêlent des doctrines
les a extirpées
païennes au dogme chrétien aussi Dieu
P*
gloire à sa grâce
pour ainsi dire de fond en comble. Les autres sectes qui brillent aujourd'hui
P(
dîdans le monde, ne se combattent que pour les désignations de l'union, car 5
elles pensent toutes également bien au sujet de la trinité et de la conservael
ti« sans changement ni mélange, des natures dont le Christ est (formé)
tion,
10 xAinsi certains confessent une union en (une) nature et en (une) hypostase, ce
Syr.210
fol.179v°.
sont
SC les Jacobites, syriens, égyptiens, couschites et nubiens; quant aux arméni
niens, bien qu'en quelque chose ils penchent vers les partisans de Julien 10
(d'Halicarnasse), ils ne le font pas entièrement. D'autres disent que l'union
n'est ni en (une) nature ni en (une) hypostase, mais (a lieu) en une personne
(jjrosâpon) seulement. Ce sont tout particulièrement les Nestoriens. D'autres
ont choisi une voie moyenne entre ces deux voies, et disent que l'union est en
(une) hypostase et non en (une) nature. Ce sont les Grecs, les Romains 13
melkites syriens, les Maronites syriens, les Ibères, les Russes et les Alains.
Les Romains, c'est-à-dire les Francs, se distinguent de ces autres parce
qu'ils disent que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils.
Les Maronites sont séparés de tous en ce qu'ils disent une volonté et une
opération pour les deux natures et non deux volontés et deux opérations V
1.Assémania déjà cité, traduitet commentéce passage,BibI. Or., II. 291-2.Il y a montréun
18.
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deux
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de
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ceux
hypostases.
bel exemple de la « survivance
des erreurs
», car les plus grands
des Maroniles
ennemis
doivent
convenir
où écrivait
Bar Ilrbraeus,
qu'au moment
il y avait déjà un siècle que les Maronites
ne les
certainement
aux siècles
professaient
plus. Quant
« Dieu sait mieux ce qu'il en esl »,
précédents,
comme le disent les Musulmans. Il est certain que nous ne trouvons
pas trace de monolliélisme
dans
les lettres échangées
après 591 entre les jacobites
et les moines de Mar Maron, cf. liullelin
de l'association Saint-Louis
des Maronites,
Paris, janvier
et avril 1903. ni dans les œuvres attribuées
à saint
Jean
Maron, cf. Revue de l'Orient
t. IV; cf. f. VI. 117. Il est non moins certain
chrétien,
que leurs
adversaires
les melkites
et les jacobites
accusent
des Maronites
de monolhélismo,
mais qui
.sont ces Maronites?
Quel est leur rapport
avec la nation maronite
du Liban? En quels termes défendaient-ils la doctrine monothélite?
Nous n'avons que des témoignages
d'auteurs
très suspects, car leurs
écrits fourmillent
d'erreurs
et ils se copient les uns les autres,
Bar llébraeus
nous en est un exemple.
Les Maronites
à croire qu'ils n'ont à déplorer
peuvent donc continuer
que dos défaillances
individuelles,
souvent matérielles
et non formelles,
causées par les relations
de voisinage,
aux siècles où tant d'Orientaux, avec ou sans eux, étaient attachés aux formules
hérétiques.
APPENDICE
Dans tout son ouvrage', à l'occasion de chaque partie, Bar Hébraeus
mentionne et réfute les hérésies opposées, mais cette mention est presque
toujours très incidente, ou, tout au plus, ne vise qu'un point et un raisonnement particulier; nulle part ailleurs on ne trouve l'ampleur et l'intérêt des
notices que nous venons de transcrire et de traduire.
Par exemple, à la fin du chapitre v de la théologie, on trouve mentionnées sept hérésies (fol. 76V)sans aucun nom propre. Chaque paragraphe
débute par « Hérésie de ceux qui disent.
»
Plus loin, au chapitre u du XI8 fondement, consacré au libre arbitre,
au destin et à la toute-puissance divine, on trouve encore cinq hérésies
1" des philosophes péripatéticiens;
2° des physiologistes; 3° des astronomes 4° des Manichéens; 5° des Musulmans.
Voici l'hérésie des astronomes qui est
si l'on en juge par le dialogue
des Lois des pays
celle que Bardesane a d'abord partagée et qu'on a continué à lui attribuer, bien qu'il l'ait réfutée
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Troisième hérésie. Des astronomes. Deux parties. Première partie Leurs argumentsde raison. Ils disent que les étoiles et les signes du zodiaque sont les gouverneurs
de ce monde. C'est en eux et par eux que s'accomplissent toutes les opérations accidentelles et essentielles des êtres rationnels et irrationnels 2. C'est ainsi que nous voyons les
fleuvesdéborder lorsque la lune est pleine 3, et que les moelles se complètent (dans les
1. Ms.syriaquede Paris,n°210,cf. supra, p. 58.
libri VIII. «Suntautemsignainfinitaepotestatiset inflaitae
2. Cf. FirmicusMaternus,Matheseos
licentiae,eo quodfata hominumsuae potestatisauctoritatedesignent»,II, 4. 3. Marées?
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267
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1. Firmicus,
toc. cit., IV, 19 « Geniturae
dominum
quem Graeci vocant.
totius geniturae
pos«idot
summam
et ab ipso stellae singulae
decretairi
diligentiam
sortiuntur;
qui si bone fucrit colloca!u< in
his in quibus gaudet signis vel in
vel in domiciliis
quibus oxaltatur,
suis, nec malivolarum
nociva radiatione pulsatus
nec bonivolarum
slellarum
omnia bona pro naturae suae
praesidio desUtutus,
qualilale
decernit.
»
A la naissance
d'un enfant, l'astrologue
cherchait dans quel signe du
zodiaque était ou le
soleil ou la lune (suivant que la naissance
avait lieu de jour ou de nuit). Le maître de la
naissance élail
celle des cinq autres planètes
à laquelle
on avait attribué
soit ce signe du
soit le suivant
zodiaque
Mars, par exemple,
avait pour domicile le Bélier et le
Scorpion;
Firmicus,
ibid., IV, 19 et H 2'
2. « Stellae in altitudinibus
suis constilutae,
maximae felicilatis decernunt
insignia », ibid' II, 3
3« <j
Mars et Saturnus
aliqua radialione
Solem vel si cuiu eo fuerinUrollocali
respexerinl
», iOid. III
268
II.
TEXTES MONOPHYSITES.
[158]
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2. Matth., vi, 24.
3. Hab., i', 13.
4. Ms.om. M-
Leurs arguPremière partie
Quatrième hérésie. Des Manichéens. Deux parties.
Ils disent qu'il y a deux êtres (éternels) la Lumière et les Ténèbres.
ments de raison.
Les bonnes actions sont faites par la lumière et les mauvaises par les Ténèbres, parce
le bien et le mal, il serait
que si un seul être (éternel), c'est-à-dire Dieu, pouvait faire
lui-même ou bon ou mauvais, ce qui n'est pas vrai, parce que le Bon lorsqu'il fait
serait un être bon qui n'est pas bon, ce qui
et le mal n'est pas le bien
le mal
est absurde; le second point n'est pas vrai non plus parce que le mauvais, lorsqu'il
serait un être mauvais qui n'est pas
et le bien n'est pas le mal
fait le bien
évident
par là, disent-ils, que les opérations dans
mauvais, ce qui est absurde. Il est
ce monde ne sont pas gouvernées par une Providence unique et qu'il n'est pas possible
de la contradiction (ivu? bok) je veux
que les libertés l'emportent sur les deux parties
dire le bien et ce qui n'est pas bien.
Nous avons dit que la lumière est un
Deuxième partie. Solution de cet argument.
hasard
fortuit, comment donc pourrait-elle être
accident et possède substance par un
cause du corps et de ses opérations? De même le mal est une privation, comme nous
l'avons montré; comment donc celui qui n'est rien pourrait-il être cause des diverses
Un homme des anciens s'attaquait aux partisans des deux êtres (éternels)
choses?
et les condamnait et disait Lorsqu'un homme dit « J'ai péché », ou il dit vrai ou
il ment. S'il dit vrai, et que la lumière soit cause de ce qu'il dit vrai, il se trouvera que
ce
la lumière est cause du péché qui est un mal, ce qui est absurde; et si (on dit) que
a
dit
il
se
trouvera
vrai,
n'est pas la lumière mais les ténèbres qui sont causes de ce qu'il
ce
est
absurde. S'il ment
est
un
causes
de
la
vérité
bien,
ténèbres
seront
qui
qui
que les
et que la lumière soit cause de son mensonge, il se trouvera que la lumière est cause
les
du mensonge qui est un mal, ce qui est absurde. Si ce n'est pas la lumière mais
être
une
cause
les
ténèbres
se
trouveront
ténèbres qui sont causes de son mensonge,
de justice, qui est un bien, à savoir qu'il dise « j'ai péché » lorsqu'il n'a pas péché,
Nous dirons que cet argument, bien qu'il fortifie notre opinion
ce qui est absurde.
vu
et qu'il renverse l'opinion adverse, ne nous plaît pas, parce qu'il est sophistique,
et dire que le créateur du péché ce sont les
que les Manichéens pourraient répondre
ténèbres et que confesser son péché avec justice est lumière; aussi nous disons que la
première réponse est la principale.
Première partie. Leurs
Hérésie cinquième. De certains musulmans. Deux parties.
Première objection. Ils disent que ,Dieu
gloire à sa grâce
arguments de raison.
[139]
BAR IIÉBRAEUS.
SUR LES
HÉRÉSIES.
209
n'a jamais pu faire les œuvres que l'homme peut faire, parce que l'homme dans
toutes ses actions sert ou Dieu ou le monde, c'est-à-dire
ou la justice ou le péché
comme Dieu n'a pas un autre Dieu à qui il puisse plaire et qu'il ne peut
pas non plus
de ses désirs, à ce monde méprisable et matériel; à cause
plaire, par l'accomplissement
de cela, il est exact, disent-ils, que Dieu ne peut pas faire les actions
que l'homme fait
dans sa liberté. C'est donc l'homme (par lui seul) qui fait tout ce
qu'il fait, soit bien
soit mal, et la Providence divine ne peut rien faire par ses mains. Et un homme, confirmant de lui-même cette objection, disait les paroles mêmes de
Notre- Seigneur
Un serviteur ne peut pas servir deux maîtres; en
conséquence Dieu, puisqu'il n'a pas
d'autre seigneur, ne peut pas faire ce que l'esclave, c'est-à-dire l'homme, fait.
Deuxième objection. Ils disent que tout ce que fait l'homme, soit le bien soit le
mal,
il le fait par sa liberté. Si la Providence faisait aussi les choses
qu'il fait, cette action,
si elle provenait de la Providence, annihilerait la liberté; mais
puisque nous savons de
science certaine que nous avons la liberté qui fait volontairement
ce qui est choisi, nous
savons de science certaine que ce n'est pas la Providence qui fait
quoi que ce soit par nos
mains.
Troisième objection. Ils disent que Dieu ne peut pas faire ce
que l'homme
peut faire, parce que beaucoup des actions de l'homme sont mauvaises et Dieu ne fait
pas le mal, parce que celui qui fait le mal, le fait ou sans le savoir, ou parce qu'il en
a besoin, à savoir pour l'apaisement des passions, et il en retire du
profit; mais Dieu,
dont la science n'a pas de limite, qui est accompli en tout et n'a besoin de rien, ne
peut pas faire le mal, et on conclut de là qu'il ne peut pas faire tout ce que l'homme
fait, mais que c'est la liberté de l'homme qui fait les actions de l'homme. L'un des
nôtres, renforçant cette objection, citait le mot du prophète Habacuc qui dit
Tes yeux
sont trop purs pour voir le mal et tu ne peux pas regarder
l'iniquité.
Bar Hébraeus
réfute
ensuite
ces trois
arguments.
HISTOIRE DE NESTORIUS
d'après
LA LETTRE A COSME
et
L'HYMNE
DE SLIBA
SUR
LES
DOCTEURS
Conjuration
contre
PATR.
OR.
T. XIII.
F. 2.
DE MANSOURYA
de
GRECS
Nestorius
les migraines
13
mamscrits
utilisés
Pour la lettre à Cosme
Vatican, Borg. Siro 82 K. VI, 4 du xix* siècle 'A
Pour 1 hymne de Sliba
Brit. Mus., Or. 7460, du xvne au xvme siècle (A}.
Berlin, Oriental
fol. 619, écrit en 1715 B
Sachau 330, du xvp au xvie siècle iC).
Pour la conjuration
de Nestorius
Paris, syr. n° 347, écrit en 1734.
I
LA LETTRE A COSME
INTRODUCTION
Cette lettre se trouve, en syriaque, dans un recueil de canons,
de synodes et d'écrits canoniques nestoriens, apporté par MgrDavid
(mort archevêque syrien catholique de Damas), et conservé maintenant au Vatican'. Elle a été éditée et traduite en allemand par M. Oscar
Braun dans la Zeitscitrift der Deutschen Morgenïàndischen
Gesellschaft, t. LIV (1900), p. 378 à 395. Nous l'avons traduite en français
dans Le livre d'Hëraclide, Paris, 1910, p. 362-6.
La lettre est certainement traduite du grec, d'après la facture de
certaines phrases (surtout des premières) et les nombreux mots grecs
qui ont été simplement transcrits dans le syriaque. Nous reproduirons
ces mots grecs en note.
M81"Graffin a bien voulu prendre la peine
de collationner le manuscrit.
M. Braun suppose qu'elle est formée de deux parties, l'une (1 à 10)
serait la lettre écrite de Constantinople du vivant de Nestorius,
cf. 10; l'autre (miracles de Nestorius) aurait été ajoutée après coup,
car elle suppose toujours que Nestorius est mort. La première partie
pourrait avoir été écrite peu après 435, la seconde partie serait postérieure à 451. La lettre a cependant une certaine unité, car c'est
le moine Elle, mentionné dans le titre, qui est censé être venu d'Égypte
à Constantinople pour raconter les miracles de Nestorius, cf. 12. Si
l'on admet'le récit de l'auteur, Elie, arrivé à Constantinople -après la
1. BorgianoSiro 82 (K, VI, 4). Voir la descriptionde ce manuscritdans Synodicon
Orientale,Paris, 1902(Noticeset extraits des mss., t. XXXVII),p 3 à 11.
274
INTRODUCTION.
[164]
mort de Nestorius, c est-a-dire sous le patriarche Anatoims [v+y a-fioo.,
aurait dû attendre la mort d'Anatolius pour vulgariser les miracles
de Nestorius (cf. 12) et la présente lettre aurait été écrite après 458.
Enfin la finale (15) se rapporte à toute la lettre. On peut donc supposer
qu'une lettre (1 à 10 et 15), écrite en grec après 435, lorsque Nestorius
était à l'Oasis (l'édit qui l'envoyait d'Antioche à Pétra est de 436), aurait
été interpolée après 458.
Il est remarquable que Barhadbesabba, P. O., IX, fasc. 5, ne
connaît que la première partie de la lettre et le miracle déjà vulgarisé
par Évagrius. Il ignore les paragraphes 11, 12 et 14. Il est donc
possible que la lettre n'ait pas été complétée avant le vne siècle et que
ces additions soient dues à des Orientaux, sinon Barhadbesabba, qui
reproduit tous les récits favorables à Nestorius, n'aurait pas manqué
de résumer les miracles de l'aveugle guéri (11-12) et du mort ressuscité
(14), s'ils avaient été vulgarisés à son époque (fin du vie siècle). Nous
reproduisons cette lettre comme texte de comparaison avec P. O., IX,
fasc. 5.
Cosme nous est connu par le catalogue d'Ébedjésus, qui attribue
à Nestorius « une lettre à Cosme »\ Il s'ensuit que Nestorius aurait
écrit au destinataire de la présente lettre, ou mieux, comme le suppose
M. Braun, que la présente lettre est celle qui est visée par Ébedjésus;
cet auteur aurait seulement voulu dire qu'elle est consacrée à Nestorius et qu'elle avait été traduite, vers 539 (au moins la première
a été utilisée
partie), en même temps que le livre d'Méraclide, elle
de la légende
plus tard en particulier par Barhadbesabba, par l'auteur
syriaque de Nestorius, cf. Revue de VOrient chrétien, 1910, p. 1-25,
et par tous les historiens (Mari, Amr, Sliba de Man.ourya) qui ont
utilisé les mêmes sources.
F. NAU.
1.Cf. Assémani,Bibl. Or.t III, 1, p. 36.
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~~5.o~
Borg.
Siro 82,
p. 650.
A = Borg. Siro82;B = édition Braun.
A. Dansle livred'IIéraclide>«»wo^û»est aussiécrit.
1. «*;A. 2. **t*eaa A3. u*où&cxj»q
note2.
4. 0*0^0*0 A. 5. ^ilo A. On trouve
cf.
éd.
rarement*^a«;
Bedjan,p. 14,
A. UmSoMfîB. 7. \*»+ A.
aussi^4>il pour Ariston,P. 0., X, p. 20,ligne9. 6. 1*~3O?UJ?
8. B add. o. y. ^m3o»L»N-
LETTRE
TRADUITE
DU
GREC
L'HISTOIRE
EN
SYRIAQUE,
DE
Mar
DANS
LAQUELLE
SE
TROUVE
NESTORIUS.
1. A l'honorable, au saint et pur élu choisi du Christ, Cosme, chef des
fidèles qui sont à Antioche d'Orient, (de la part de) Candidianus comte
5 d'Élie stratélate2, de Sophronius comte', d'Élie et de Paul moines, d'Artémon
de Pierre archidiacre, de Parthéparamonarios 3 de l'église de l'Anastasie4,
nius trésorier5, et du reste des frères qui participent au mystère de la véritable orthodoxie, que votre paix soit grande° 1
2. Un ouragan 7 a soufflé sur le navire de notre ville et a frappé aveu10 glément la pierre solide; les rames et les gouvernails qui la dirigeaient ont
été brisés l'ancre dont dépendait son salut a été coupée et elle est demeurée
construitepar
1. xôtm;. 2. errparriXàTYiç.
3. Portier ouGardien. 4. Église de Constantinople
au lieudu syriaque
Pierreest aussiappeléàpxiSiàxovoç,
saintGrégoirede Nazianze. 5. KeijiviXtapxoî.
ià.rfi-j\te(n.7. Litt. « un ouragandu nordrich mesamsonê. 6. Cf.I Pierre,1,2 û|iîv. etp^vv)
est (eùpoxX-jôwv)
».
p. 650.
270
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3. u^^xi^ A.
ta
le
mal
fraternité
dans
ta lettre
et peu après
mais sa demeure
plus ni l'un ni l'autre,
nous avions négligé
(jusqu'ici)
de cet homme
que le souvenir
la vérité,
et
qui aiment
de son nom était
l'usage
v^i.i/j
yO Vy ft I )K^9O^0L^^0L^
Uy-i
il n'est
barbares
Kiir
JL~CLAO;OfJL~O n\~0;
au fond sans
connaissance
de l'orthodoxie;
nous
même
ne le dirions
pas. Tu demandais
sur Nestorius
fut
qui
jadis votre concitoyen1
maintenant
Jooi
^Kjl*^
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DE NESTORIUS.
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Ot~J~s~O
HISTOIRE
contre
de te donner
se
perdait
sait
cela
à être
notre
est
quand
renseigné
évêque
dans le pays
Mais
réponse.
chez les fidèles
5
lui
au point
grandissait
que
l'on
conduisait
de
nouveau
au
supprimé,
que
bapun autre nom à ceux qui avaient reçu de ses mains
que
et que l'on donnait
le signe
du baptême
et qui étaient
de son nom2;
(nous avons vu)
appelés
racontés
contre
lui par les moines
de chez Dalmace
trouque les songes
blaient
le cœur des sages3,
du parti
de Cyrille
avec
que les anathèmes
l'ordre
troublaient
même
ceux
étaient
affermis
dans
la
impérial
foi, et
qui
de chez Pulchérie4
racontaient
toutes
sortes
de choses
à
que les moniales
1. A Anliochc, Noslorius avait ôlé ûtudianl el moine du couvent d'Euprépios. Il écrit même qu'il
y est né, P. 0., IX, 526. 2. D'après un document jacobite copte « le roi (Théodose) ordonna qu'on
détruisît le nom de Nestorius de dessus la terre. et le roi ordonna que ceux qu'on trouverait s'appelant N. parmi 1rs chrétiens fussent sujets à la peine de mort », Amélineau, Mémoires de la mission
archéol. française au Caire, t. III, p. 134. C'est sans doute encore pour faire disparaître ce nom
que l'empereur ordonna d'appeler les partisans de Nestorius non pas nestoriens mais simoniens.
Labbe, Conciles, t. III, col. 1210. 3. Nestorius fait allusion à ces récits, dans le Livre d'Héroclidc.
trad., p. 240. 4. Peut-être les cubiculaires Marcella et Droseria, mentionnées dans la lettre d'Épiphanc. Lupus, Ad Ephesinum concilium variorum Palrum epistolae, Louvain, 1682 (reproduit Mansi.
Conciles,l. V et Migne,
6' t. LXXXIV, col. 549-86'i).n. 292. p. 418.
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1.
[167]
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1. ^30». A 2. A om. 6>*t*o^.Bpropose de comblercette lacune par^> k»W<"a',mais û-Uo3
figure P. 0., IX, 528,, • 3. B.
son sujet; pour le dire en un mot
(nous avons vu) que son souvenir disparaissait comme il a disparu lui-même
aussi nous, dont les noms sont écrits
dans ta seconde lettre
plus haut, parce que tu nous conjurais beaucoup
le porteur
pour apprendre le mode de sa déposition, et parce qu'Eutychès,
5 de ta lettre, nous priait aussi à ce sujet, nous avons jugé bon de donner
réponse à ta lettre d'un avis commun, pour faire connaître à ta piété quelques
reproches
qui furent adressés à Nestorius.
3. Voici le premier
Dès qu'il entra dans la ville, il la trouva pleine de
au sujet de la foi
les clercs s'arrogeaient
de l'autorité2 dans
dérèglement
10 l'église;
les moines sortaient,
sur- les places publiques {;
sans prudence,
les Borboriens osaient entrer dans les églises avec les chrétiens;
en un mot,
la ville était pleine de tout désordre. Certains, du parti d'Arius, songèrent
à bâtir de force un oratoire dans la ville, grâce à l'appui de l'empereur;
Nestorius le brûla et il y eut dans la ville trouble et effusion de sang sans
1. ZTQTïjfia.2. Litt. « marchaientavec autorité (aûÔEvtc'a)
». 3. D'aprèsMari, traduction de H.
Gismondi,Rome, 1899p. 30, « (Nestorius)anathématisales moinesqui avaient coutumede se montrer sur les places publiques et de passer la nuit en dehors de leur monastère. » Cf. P. 0., IX, 528529.
[t. 651.
278
111. HISTOIRE
DENRSTOKTUS.
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A.
A- 2.uaoato»iû*As
fin; tout murmuraitcontre Nestorius l'affairefut presque en péril-, car
le partidesAriensétait puissantparcequ'ils étaientécuyersde l'empereur.
4. De plus, des clercs d'Alexandrievinrent près de l'empereur et se
plaignirent d'avoir été censurés illégalementpar leur évêque; Nestorius
les aida dans le jugementdevant l'empereur,et cela l'avait mis en grand 3
péril4.
5. De plus, l'impératrice5Pulchérie,moniale,et ses monialesdînaient
le dimancheau palaisépiscopal6,après avoir reçu la communion;Nestorius
nel'admitpas, et il en résultaun grandbruit contrelui de la part desclercs
et detoutela cour
10
6. De plus, Nestoriusfit effacerl'image de Pulchérie8qui était peinte
au-dessusde l'autel; celale fit presquechasserde l'église0.
7. De plus, Nestoriusfit enleverl'étole (VroV/f)
dePulchérie,laquelletantôt était étenduesur l'autel au momentde la communionet tantôt était
portéepar elle.
15
1.Cf.Socrate,
3. ajtaÔâptoi.
VII,29. 2. xtvSuvo;.
Cf.P. 0.,IX,529-531.4.xc'vôuvo;.
Cf.
Livred'Héraclide,
etP.0.,IX,536-7.Nestorius
avaitsemblé
p.92-93,
aussiprendre
ladéfense
des
clercsromains
condamnés
«reginadomina
parsaintCélestin.5. paotXtffaa
xupi'a,
»,oupeut-être
«reinevierge
». 6.i7rtOEyo7rCov.
7.D'après
Mari(p.30) « (Pulchérie)
xôpr),
avaitcoutume,
le
dimanche
demanger
avectoutesasuitechezle patriarche.
» 8. Letexte
aprèslacommunion,
donne
encore
àPulchérie
dexupta
ouxdpï).9.Cefaitestmentionné
l'épithète
parMari
(p.30)et
deNestorius.
M.Brière,
loc.cil.,p.20.Cf.P. 0.,IX,565.
parlalégende
syriaque
LA
1.
[169]
LETTRE
279
A COSMK.
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p. 65-2.
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pas
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à la
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Nesto-
saints,
lui
des
Saint
mais
cela,
Pierre
du
porte
communion
pas
Saint
de
même
(le
la
n'admit
le
coutume
désira
l'archidiacre
signifiait;
lui
contre
lui
»;
et
trouver
dit
« Ce
il
la
sœur,
d'avoir
de
et
lieu
n'ai-je
tiré
de
et
et
lui
ne
pas
chassa
l'empereur
ma
près
elle
Nestorius
coutume
Pourquoi
vie,
et
rencontra
irritée
il
dit
avait
Pulchérie
exposa
saints
et
d'entrer.
fut
alla
irritée,
«
.ôiS.
l'empereur
saints;
saints.
sa
la
pas
» Mais
lui
des
cela
il
permit
enfanté
cesserai
plus
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Elle
dit
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il ne
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demanda
la
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le
l'évêque
le
Nestorius
l'arrêta
«
se
et
chose
selon
dans
dans
qu'elle
la
fête
grande
convainquit
l'empereur
5 un
la
communion
privilège),
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vengeance
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lui
dit
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doit
être
foulé
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Dieu!
du
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couronne
de
la
qui
lui.
que
»
des
chose.
est
Depuis
les
par
» II lui
Saint
raconta
entrer
dit
p. 652.
saints3.
L'empe-
sur
ta
tête,
ce jour
il
l'empereur.
1. Prédécesseur
de Nestorius,
mort le 24 déc. 427.
2. Cf. Livre d'HérccUdc,
p. :î63, note 1-J.
3. Cette anecdote
a passé dans Mari. Les auteurs
avait péché
et
jacobites
prétendent
que Pulchérie
Nestorius
el P. 0., IX,
{Livre d'Héraclide,
p. 89) semble le dire aussi. Cf. Suida*, au mot Pulchérie
5<i5.
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HISTOIRE DE NESTORIUS.
[170]
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9. Dès lors toutes les calamités tombèrent sur cet homme, son âme faiblit
et son corps (prosépon) languit
II était jeune, roux, avec de grands yeux
et un beau visage, on aurait dit un second David; le timbre aussi de sa voix
était agréable'.
Il disait diverses choses au moment de la communion et
venaient
à l'église ne le faisaient que pour entendre le son de »
beaucoup qui
sa voix. C'était un homme excellent et jalousé, qui n'avait pas l'expérience
des affaires du monde et qui manquait de ce qu'on appelle amabilité.
10. Sur ces entrefaites,
Eusèbe, évêque de Dorylée2, s'éleva contre lui
désirait
la
ville
parce qu'il
impériale, ainsi que Memnon d'Éphèse et Cyrille
d'Alexandrie,
parce que celui-ci aussi désirait le siège (épiscopal) de notre i«
Célestin de Rome, homme peu
ville3, et il mettait aussi en mouvement
Ils
contre
un
concile
à Ephèse (soi-disant)
instruit.
réunirent,
lui,
pour
la
et
il
est
maintenant
au
des
dans
une
île
foi,
Couschites,
venger
pays
qui
est proche du neuve le Nil s.
11. Moi Élie°, j'ai souvent été là et j'ai vu Nestorius
parler avec les 10
1. Ci".Sociale, VII, 29, et Denys bar Salibi, édité et traduit P. 0., VIII, 162-3. 2. Le texte porte
« de Zilôdôlôn», mais on sait qu'Eusèbe de Doryléefut l'un des premierset des principauxaccusateurs de Nestorius. Cf. Ilévaclide,p. 2îM>. 3. Mêmeimputationdans llérailide, p. 92. 4. On trouvera plus loin « à l'Oasis y. 3. Cf. P. 0., IX, ÔG6-7. 6. Élic est sans doute le moine qui figure
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anges, et son désert lui plaisait plus que la cour impériale. Après sa mort,
j'allai à Alexandrie avec mon frère Léontius, à cause d'une maladie des yeux
car il était aveugle. Je le conduisis aux médecins et
qui lui était survenue,
ils ne purent pas le guérir.
5
12. H y avait près d'Alexandrie
un monastère,
nommé de Abba Qiàrà*, 1
et j'appris
Léontius mon1
que les hommes y étaient guéris. J'y conduisis
frère et je le jetai sur le tombeau d'Abba
la
nuit
s'avançait,
p. 653.
Qiôrâ. Comme
il vint un homme habillé comme un médecin qui lui dit
« Veux-tu voir? »)
II lui répondit
« Oui. » Celui qui lui était apparu lui dit
« Est-ce quei
10 les trois flambeaux qui sont en Cilicie2 2 ne te suffisent pas? » C'est ainsi i
que Léontius me le raconta et me le confirma par serment. Je pris Léontius
mon frère et j'entrai au pays des Mauritaniens,
à cause de la renommée d'un 1
médecin habile dans son art. Lorsque j'y arrivai, ce médecin était mort et
je fus très peiné à cause de la fatigue du chemin que j'avais endurée sans
10 profit. Comme je m'en retournais
pour revenir, je désirai voir Nestorius,
dans le titre. La suite a été ajoutée postérieurementdans le corps de la présente lettre (11 a M).
avantla finale(15),car ici Nestoriusest mort.
1. Peut-être « Cyr » qui a donné son nom à Abou-Kir. i. Diodore.évèquede Tarse, Théodore
de Mopsuesleet Nestorius,élève de ce dernier.
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car je l'aimais. Parce qu'il habitait près du fleuve, je me détournai pour le
sur le fleuve. Lorsque j'arrivai à sar cellule, je
voir, car nous naviguions
trouvai qu'il avait quitté la vie et j'eus douleur sur douleur. Dans sa cellule
même, je trouvai un vieillard à cheveux blancs, je lui demandai son tom3
beau et il me l'indiqua. J'y allai et je tombai sur son tombeau en pleurant.
« Tu aimais donc ainsi
Quand j'y fus resté une heure, ce vieillard me dit
Nestorius! Ne pleure pas, seigneur, car Nestorius vit près de son maître. »
et le mis sur le tombeau.
A cause de sa
Je lis venir mon frère Léontius
et s'endormit
sur le
souffrance et de la fatigue de la route, il s'assoupit
tombeau durant près d'une heure. Lorsqu'il se réveilla, il se leva en voyant, 10
« Mon frère Élie, aide-moi! je ne sais
et il cria à haute voix en disant
»
ce
m'est
si
vois
réellement
ou si c'est une hallucination.
arrivé,
pas
qui
je
et vu que ses yeux s'étaient
réelLorsque nous eûmes attendu longtemps
lement ouverts,
nous fîmes connaître à ce vieillard ce qui était arrivé et
« Ne vous ai-je pas dit que Nestorius vit? » et is
il nous dit plein de joie
il nous disait diverses choses sur la foi des deux natures. Nous partîmes de
et je racontai l'événement
devant
là avec joie et nous vînmes à Alexandrie,
les uns crurent et confessèrent
des hommes d'Alexandrie;
que Nestorius
1. Le syriaque porle ici « Léon».
1.
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mort.
avec
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Aussitôt
emmené
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en
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marchaient
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chose
Nestorius
violente
dit
de là
ensuite
était
et
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moquèrent
1. Le présent prodige ligure P. 0., IX, 584-5, dans une rédaction indépendante
in interiori eremo.
3. xtv5-jvoç.
fréquente dans les Apophthegmes
cution
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et
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LA LETTRE A COSME.
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284
III.
HISTOIRE DE XESTORIUS,
[174]
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effrayer quelqu'un des captifs, car ils craignaient
beaucoup Nestorius, parce
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était
avec.
lui.
Seigneur
qu'ils voyaient que
14. De plus, comme on le raconte, il ressuscita
un mort du tombeau.
Voici comment la chose arriva
Deux marchands
sur le
qui voyageaient
5
fleuve, vinrent par hasard pour passer la nuit dans cette île. Lorsqu'ils
eurent partagé (le fruit de) leur négoce, Satan, en l'un d'eux, fut jaloux
il se
la
nuit
contre
son
le
lui
leva durant
tua,
compagnon,
prit son gain et alla
Il accusait Jean', celui qui gardait la cellule de Nestorius, (et
à Alexandrie.
c C'est lui qui a tué mon camarade et qui a pris son gain, voilà que
disait)
le cadavre est encore près de son habitation,
car je n'ai pas osé l'ensevelir
10
de crainte qu'il ne me tuât aussi; voilà que le corps gît dans les roseaux
s'émut et envoya en cet
qui sont près du fleuve. » Le préfet2 d'Alexandrie
endroit près de cinquante
cavaliers romains pour lui amener le vieillard
p. 655. Jean1. Lorsqu'ils arrivèrent* près de sa cellule, deux d'entre eux, hommes
sans miséricorde,
entrèrent, et comme ils le faisaient sortir de sa- demeure, 15
« Qu'est-ce que cela signifie, seigneurs? » II pensait que cela
il leur dit
« 0 profanateur
lui arrivait en haine de Nestorius. Ils lui dirent avec dureté
1. Johannes.
2. (mapxo;.
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LA LETTRE
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et le mirent
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c'est
Et il jurait
5 le cadavre
à côté
toi
et tu
du cadavre,
as fait
qui
dites. » Alors
mets
cela ? »
« Je ne sais pas ce que vous
ils tirèrent
(en disant)
des joncs sous lesquels
il était et
ce chef" lui dit
« Croismaintenant
tes
on
bien
tu,
encore
dans ton
que
yeux voient,
porsistes-tu
Jean'
vit
ce
dont
il
il
« ,1c
dit
à
ce
chef
impudence?
Lorsque
s'agissait,
suis donc responsable,
du sang du mort, mais, parce que le temps
seigneur,
est mauvais
et que la chaleur
entrons
dans le monastère
brûle,
ce
jusqu'à
1(1
la
de
midi
se
refroidisse.
Voilà
suis
entre
vos
mains,
que
température
que je
faites-moi
souffraient
Jean
leur
ce
bon à vos yeux.. » Ils le crurent
paraîtra
parce
qu'ils
et ils entrèrent
dans le monastère
en portant
le mort.
demanda
de mettre
le cadavre
sur le tombeau
de Nestorius,
et
qui
aussi,
ils le placèrent
15
mangeaient,
ressuscita
où il le disait,
Nôtre-Seigneur,
le mort et délivra
n'en
ai pas été témoin
oculaire
du reste.
1. Cf. Pruv., xxni. 28.
puis ils s'assirent
à qui tout est
pour
facile,
Tandis qu'ils
manger.
visita
son serviteur.
l'opprimé
(de la main') '¡ de ses oppresseurs.
Je
oculaire,
car je l'ai entendu
dire. Mais j'ai été témoin
2. £=xap7/j:.û chefde dix hommes ».
3. Jolmnnes.
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HISTOIRE DE XESTORIUS.
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p. 656.
15. Nous ne voulions pas que ces choses fussent connues, parce qu'il
n'y avait personne qui pensât à cet homme; mais maintenant que tu t'enquiers de ces choses, voilà que nous avons annoncé à ta sainteté une partie
de ce qui est arrivé. Bien que la parole soit impuissante à raconter les choses 3
telles qu'elles sont, cependant, à cause de ta précieuse prière et d'Eutychès
porteur de ta lettre, nous avons écrit à ta sainteté une partie de ce que
nous avons vu et entendu; d'abord pour répondre à l'instance de ta demande,
et ensuite parce que de telles choses nous sont précieuses aussi, lorsque
nous les consignons dans notre lettre par la règle de l'amitié. Sois et reste 10
en bonne santé, ainsi que toute ta maison, dans Notre-Seigneur. Amen.
Fin de la lettre.
II
SLIBA 1E MANSOURYA
HYMNE SUR LES DOCTEURS GRECS
i
INTRODUCTION
Sliba, fils de David, vivait dans la première moitié du xvie siècle,
comme M*1Addaï Scher l'a montré d'après la date de plusieurs de
ses poésies, Revue de l'Orient chrétien, t. XI (1906), p. 30. Il était
de la ville de Mansourya, près de la ville de Djézireh
Nous éditons son hymne sur les docteurs grecs d'après le manuscrit du British Museum Or. 7460 (A), fol. 48V%et les deux manuscrits
de Berlin Or. fol. 619 (B), fol. 87V et Sachau 330 (C), fol. 14V
Cette pièce figure dans le plus grand nombre des exemplaires du
livre d'offices nommé Warda5.
1. La position exacte de Mansourya nous est donnée dans le colophon du ni s. add. 1975 de Cambridge, écrit en 1586
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Volume écrit par le prêtre Joseph, fils du prêtre défunt David, fils du réis (chef) Jlanâ du village
béni de Mansouryah, bâti sur la rive du Tigre, au-dessus de Gozarta Zabdaïla, et il est sur la route
de Phenk dans le voisinage des deux illustres monastères de Mar Aha et de Mar Jean.
De ce village était originaire le jacobite Basile, maphrien do l'est, surnommé UJ>ç^j5^, cf. ms. de
Cambridge, add. 2887, fol. 53 a.
2. Ms. in-4°, sur papier, écriture nestorienne, 256 feuillets, du xvn* au xvnr siècle. Ce manuscrit,
incomplet au commencement et à la fin, contient les hymnes de Georges Warda; nous avons noté
fol. 8, sur les prophètes; fol. 11, sur la Nativité de la Sainte Vierge; fol. 32, sur la Nativité du Christ;
fol. 40, sur Pierre et Paul, etc. Le papier a noirci, l'encre: rouge a souvent disparu.
3. Ms. de 248 feuillets, sur papier, reliure orientale. Du fol. 117 au fol. 242, toutes les pages portent
un trou où le papier semble s'être crevassé et être tombé en poussière. On a comblé ces trous avec
du papier sur lequel on a raccordé les mots. Le titre du ms., fol. lv, est « Le livre des !&£•*». (hymnes)
de Warda. » II a été terminé le 19 mars 1715 au village de Derbend (j13»») dans le pays de Targahour
(ioo^U).
4. Ms. de 232 feuillets, sur papier, du xv. au xvr siècle, écrit par Sabriso', évêque de Hasan Két
et Arzoun (>plW» IUJ© W*~y lâoomâ? -^a*»).
Le manuscrit semble avoir été mouillé. Il y a des
taches et des mots usés le long des marges intérieures; quelques pages semblent avoir été collées
ensemble, par exemple 128, 194. Pour la description et le contenu de ces deux derniers manuscrits,.
voir le catalogue des manuscrits syriaques de Berlin.
5. Le ms. add. 1980 de Cambridge, écrit en 1723, renferme, fol. 208', la commémoraison des docteurs
PATR.
OR.
T. XIII.
F.
2.
19
288
INTRODUCTION.
[178]
MKrScher a édité deux opuscules
de Sliba. Le premier raconte
la destruction
de Djézireh (Gozarta) et des villages environnants,
durant les années 1510 à 1513, par les Persans, les Kurdes et les
en Orient
roitelets des environs, avec la finale accoutumée
« La
ville fut brûlée. Musulmans,
Syriens, Juifs qui avaient échappé au
furent emmenés en captivité
est
» le second opuscule
carnage,
l'histoire de Khezmo, martyrisé par les Musulmans en 1523. Journal
Xc série, t. XV (1910), p. 123-127. Un poème de Sliba
asiatique,
conservé dans un manuscrit de l'église d'Alkosche
porte en marge
« L'auteur a composé son poème depuis le commencevers le milieu
ment jusqu'ici en l'an 1824 des Grecs (15J3) et, depuis ici jusqu'à la fin,
en 1842 (1531) 1 ». Sliba a encore écrit quelques poèmes sur la pénichrétien,
tence, sur la croix, sur les défunts, cf. Revue de l'Orient
Xe série, t. X (1907), manust. XI (1906), p. 30 et Journal asiatique,
crits de Diarbékir nos 46, 79 à 84, 88, 90, 94, 95, 112.
nous a paru intéressante
parce
L'hymne sur les docteurs grecs
de
de
la
Nestorius
éditée
est
une
versification
légende
par
qu'elle
M. Maurice Brière dans la Revue de l'Orient
chrétien, t. XV (1910)
de l'histoire de Nestorius éditée
p. 1-25 2. Nous y verrons un résumé
P. O., IX, fasc. 5, et surtout un specimen de la métrique syriaque.
tous quatre
La strophe (^i) comprend quatre vers qui se terminent
sur la même assonance (rime); chaque vers a sept pieds 3 deux vers
forment un édifice (it^). Pour aider le lecteur, nous ajoutons les voyelles
pas toujours exactement aux voyelles
jacobites qui ne correspondent
mais qui aideront à saisir la mesure et la
orientales (nestoriennes),
rime.
F. Nau.
Babaï sur le même sujet; fol. 229v-235, l'hymne de Sliba de Mansourya
"recs- fol. 210% uni! hymne de
Le ms. add. 1982 de Cambridge,
écrit en 1697,
des docteurs
fol. 236*, la commémoraison
syriens
fol. 48, l'hymne
de Sliba sur le même sujet; fol. 56, les
renferme
grecs;
aussi, fol. 46, les docteurs
contenait
de Sliba sur les docteurs
n° 184 du Vatican
l'hymne
docteurs
syriens. Le ms. syriaque
le fol. 49) sans doute par Joseph I", patriarche
onze
feuillets
furent
mais
ses
arrachés
(après
grecs,
t. III, p. 389.
Catalogue,
chaldéen,
d'après Assémani,
(Bibl. Or., III, i, 463)
1. Ces faits ont permis à M?p Scher de fixer la date exacte de Sliba qu'Assémani
Liber thesauri,
Grand (780-823). Le Père Cardahi,
tort
sous
Timothée
le
Rome, 1875, p. 57,
à
plaçait
admettait
la date donnée par Assémani.
2.Jeanbar Penkayé,qui écrivaità la finduvir siècle,exposeaussil'histoiredu conciled'Éphèse
encorequele résumédonnépar M'r Scher,
maisnousn'enconnaissons
commel'a faitBarhadbesabba,
173-4.
X
O
t.
1907,
Journalasiatique, série, X,
p.
3. Exceptéles quatrepremièresstrophesoùles versont septet huit pieds.
\£j!*J* v* 3|^j \Um£ 2*O*Y^J-i-fe-5\LÂJ^i V&n jfe-{i
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.) n~~rr)\Qi)m~
1. ^*jûs.oel B. 2. ^3»»A- 3. G ndd.Hû^»PoO- 4. ABorn »*o» l*»*ûp>. 5. vû=N
l^so^soo. C (1.<<>CL§mi)
u»*i|û*.Ce mot, en partie
U-»»o
C. 6. B add. U»a^»
Màt^so»)>V9of3'
gratté,est encorerécritau bas de la page. 7. x^ C (enrouge). 8. &oLB. 9. o supra lin.
C. 11. <9oy.3
A. 12.W-- C.
rec.manuB. 10. M»<^»
Autre (hymne) en mémoire^des docteurs grecs, composéepar le prêtre Saliba
(Sliba), fils du. prêtre David, fils du prêtre Méqbél, du village béni de Mansouryah, qui est dans le pays de Gezirtâ; il l'a composée d'après l'histoire de Mar
Nestorius.
Sur Iyon (eu)lak 'oubâ.
Nous dirons ô vous qui scrutez le dogme et
qui étudiez la foi
laquelle comprend en vérité une nature en trois substances, car le Père est la cause et ceux qu'il a causés sont l'Esprit et le
Verbe qui a reposé dans le sein de la Vierge, qui a pris corps en elle sans
rapports (conjugaux) et qui est né sans mélange, en deux natures sans
de l'assomp10 confusion, et de même en substance, en une personne (irpôffwxov)
les
deux
natures
venez, écoutez et
tion, une personne qui s'approprie
entendez l'histoire, pleine de tristesse et de tous gémissements, de ce qui
a été fait avec astuce par les théopaschites.
Ecoutez, ô hommes stu5
C fol. 15.
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V,loi. 88
III.
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HISTOIRE DE NESÏORTUS.
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1. Les deuxvers précédentsfigurenten marge du ms. de Kalilaet Dimnade M«'Graffin,cf.
lieruede l'Orientchrétien,t. XVI,1911,p. 202. 2. «-oiok-ÊC*
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H. 5. B intervertitles deuxvers précédents. 6. C barre ces deux mots et met en
marge
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dieux (<jxo>a<rrixo£),
ce qu'ont fait les hérétiques contre le pur et le chef des
et l'illustre parmi tous les vaillants.
Voyez (ces gens) dignes de tout tourment, comment ils ont persécuté le
juste et ont introduit la fraude et le schisme dans l'économie salvatrice.
Voyez les prêtres rebelles, qui ont donné des satisfactions aux Satans et ont 5
offert des sacrifices aux démons dans l'espoir de vaincre le chef des hommes
illustres. Ils l'avaient assiégé de toutes les ruses, ils lui avaient caché tous
les pièges, ils avaient creusé sous lui tous les souterrains et ils avaient
ouvert toutes les fosses. Pour lui,
comme une tour solidement fondée et
comme un mur qui soutient les constructions, dont les maisons
(Sapas) sont 10
il ne s'émut
posées par l'artiste sur le fondement du fils de la colombe,
pas de leurs tyrannies (rjpawo;), ne fut pas effrayé par leurs assauts, ne
craignit pas leurs menaces, et ne s'associa pas à leurs blasphèmes. C'est
notre père glorieux, le chef de tous les sublimes, qui fit de son âme un
temple au Seigneur, Mar Ne.storius le Grec'.
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1.Lems. C (deBerlin)gratte Xestoriuset le remplacepar Jean (Ghrysostome?).
ici et plus haut.
Il loi. 88. justes,
A fol.
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2.
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Cet élu était du pays de Germanicie, de la ville qui est appelée Mar'as en
devant ce conlangue syriaque1, et il fut élevé 4ans les écoles (<y^o>,xç),
docteur Théodore, l'interprète du Testament (Iiaôw,).
templatif (0ea>p«Ttîufc)
Il nous faut rapporter en peu de mots les prodiges que fit celui-là, Théodore
l'interprète, maître du juste Nestorius. Cet homme remarquable était du pays
même de Syrie, de près de la ville à'Antioehe, fils de princes illustres2. Ses
parents étaient des hommes connus, ils étaient païens et même mauvais, et
ils le conduisirent, dans leur ignorance, à l'école des choses impures et
fétides. Durant quinze ans, après qu'il fut devenu jeune homme, il fut instruit
10 dans la science païenne. des livres remplis de futilités. Il les étudia en plénitude, s'y instruisit au possible, les médita en suffisance et y apprit l'éloquence (fr/mop).La pensée lui vint ensuite et le désir naquit dans son cœur
C'estce quia fait croirequela présenterédactionétaitfaite« d'aprèsl'histoiredeJean (barPenkayé)
».
Cf.P. 0., IX, p. 501.C'est inexact.Unscribea seulementvouludémarquerla pièceentièreet remplacer« Nestorius» par« Jean (Ghrysostome)
», autre « docteurgrec».
1.C'est la traditioncommune,cf.P. 0., VIII, 162-163;
maisNestoriussembledire « qu'il est né
et qu'ila grandià Antioche
», P. 0., IX, 526,cf. p. 517. 2.Cf.P. 0., IX, 501.
292
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111.
HISTOIRE
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IIl y avait en ce lieu un monastère, à côté de la ville àWntioche, où il v avait
cdes hommes admirables faisant des prodiges et des signes. Il se leva aussitôt
(et alla près d'eux, il leur en indiqua
aussi la cause, il les supplia encore,
il
(et
leur demanda de lui permettre de demeurer près d'eux. Ils remirent sa 5
(demande
à une année
et n'agréèrent
pas sa requête, d'abord à cause de
ses concitoyens,
ensuite pour l'éprouver.
Ils répondirent
et dirent au bienîo. 1heureux
« Nous n'avons pas la coutume
de dépasser le nombre auquel
]nous
sommes aujourd'hui.
» Lorsqu'ils
virent que (cet homme) comblé de
n'abandonnait
1
grâce
pas son désir, ils le reçurent avec grande joie et lui 10
donnèrent
l'ordination
sacerdotale. Il demeura là vingt et un ans, comme on
l'écrit à son sujet, s'instruisant
dans tous les livres, et leur faisant des commentaires.
Le peuple mauvais et égaré des malheureux Macédoniens tomba
dans l'envie; ils disent que le Saint-Esprit
est une créature2, qu'il a été fait
1.Cf. /'• 0., IX: 505.
Cf. Il. O.,IX, 50C.
2.
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et qu'il n'est pas éternel. Ils causèrent un grand tumulte, ils excitèrent des
troubles et des controverses contre le peuple chrétien et contre les orthodoxes fils du lit nuptial. Le saint parti répondit et dit à ce peuple agité
« Nous avons chez nous un prêtre qui discutera avec nous. » Alors les fils de
5 l'erreur s'écrièrent
« Nous n'admettons pas en justice que celui qui possède
le degré du sacerdoce dispute avec les Pères. » Cette nuit même, les
hommes probes se levèrent et firent de ce chef des docteurs un évoque, chef
des prêtres, contre les Macédoniens. Au matin de ce jour, ils le firent
asseoir sur un siège élevé et il disputa contre ce dogme (cfoyjxa)impur des
10 Macédoniens Il combattit vaillamment avec eux et il les vainquit promptement;
il les fit bientôt rougir et ils s'enfuyaient vaincus' Les Pères réfléchirent et
donnèrent un troupeau à notre père, 'à savoir la ville de Mopsueste qui était
pleine de toute erreur. Lorsque Théodore arriva à Mopsueste, il vit que toute
h Voirle résuméde celledispute, (').,IX, <i35
à 667.
A loi.
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204
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HISTOIRE DE XESTORICS.
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la pensée de ramener toute la ville de cette grande erreur à la vérité
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de
« Levons-nous en hâte,
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avant
qu'il ne nous fasse honorer la croix, pour lui faire adorer le démon
lMopsus. » Et le peuple rebelle prit l'image du malfaisant Mopsuset il alla à côté
5
de l'autel et il le cacha dans le mur de l'autel. Lorsque notre père glorieux
entrait dans l'église de Mopsueste pour se prosterner devant la croix vivante,
il vit que la muraille se fendait. Et la petite idole en sortit et elle tomba
devant le bienheureux. Les soldats de Satan furent saisis de crainte,
après
qu'ils eurent vu ce prodige. Ceux qui avaient fait cette action vinrent et con- 10
fessèrent cette folie ils dépouillèrent toute impureté et reçurent le signe du
baptême.
Il y avait dans cette ville un juif chef de la
synagogue quand il vit ce
prodige, il s'approcha de la foi 2. Il admirait sa doctrine et il lui demanda
1.Cf.P. ().,IX, 508. 2.ItritL
2.
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de le baptiser;
et notre père le fit un peu attendre et il lui dit
ces paroles
« Lorsque je te verrai ferme, je te baptiserai, je te ferai entrer
à l'église et je te ferai participer aux mystères. » Et tous les jours il venait
près de lui et il se complaisait à le voir; il admirait sa science et il était
5 enflammé de son amour. Après quelques jours, Théodore attendit qu'il vint
et il ne vint pas il en fit demander
la cause et il apprit que la mort l'avait
enlevé. Ce juste excellent fut rempli d'une amère douleur, à cause de la mort
de cet homme, et il s'informa de son tombeau. Il appela le prêtre et il lui dit
« Le Christ me réclamera cet homme au jour de sa venue, parce qu'il me l'a
tu demandé et que je ne l'ai pas baptisé. » Et il se leva avec l'archidiacre,
et
ils allèrent tous deux près du tombeau, en ne prenant avec eux que de l'eau
simple, et les (saints) mystères et l'huile dans leurs mains. Le juste fit une
prière et le sépulchre s'ouvrit à cette heure, et le mort en sortit au bout de
trois jours. Et après qu'il l'eut ressuscité, il prit l'huile sainte et il le signa,
A fol. 1.
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C fol. 17.
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HISTOIRE DE NESTOKIUS.
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1. RUlî. 2. «^ AC. a. o{A. 4. (1. o./) fOû^,B. 5. |t^o^ B. 6.Les troisvers
précédentssontcitésen margedu ms.de Kalilaet Dimnade MgrGraffin,cf. Re-iyie
de l'Orientchrélien, I. XVI (1911).
p. 203. 7. 13add. et eradit©va-
A
51
fol.
r°.
il sanctifia encore l'eau et il le baptisa
il le fit participer aux mystères
adorables. Alors le saint lui demanda
« Que désires-tu, ô homme? Ou de
ici
ou
de
revenir
au
monde
de
reposer
fatigue? » L'(homme) étonnant répondit
et dit « 11me plaît de demeurer ici. » Et ensuite il l'embrassa et lui donna
la paix, et il ensevelit ce baptisé (et)
signé. 0 homme prodigieux! ô thau- 5
ta
les
maturge Que
prière soit, pour
Églises, un mur à tout heure.
Nous avons raconté cela en peu de mots et nous l'avons
consigné en
quelques lignes, d'après l'histoire de l'homme prodigieux, interprète du
Nouveau et de l'Ancien (Testament). C'est le précepteur de Mar Nestorius, son
maître, son sophiste, son instructeur, son pédagogue et son chef. (Nestorius) 10
était diacre de l'église de la célèbre ville d' Antioche- il abondait en toutes
connaissances et il était rempli de toutes sciences. A cette
époque mourait le
second catholique (après) 'Mar Jean le bienheureux, qui avait été chassé de
1. Les phrasessuivantesmanquentP. 0., IX, 50'.),maisfigurentdans la Légendede
Nestorius,
Reçuedel'Orientchrétien,t. XV(l'Jlo),p. 18. 2.Cf. O., IX, 518.
2.
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son siège. Throdose le Jeune entendit la renommée de cet homme il
lui envoya un courrier et le fit venir avec grand honneur. Comme il était en
route, il approcha de la ville de son maître (Théodore), il y entra, fut! béni
par lui et demeura deux jours près de lui. Lorsqu'il e mit en route pour le
Théodore sortit avec lui jusqu'au
quitter,
martyrium (de sainte Thècle). il
l'embrassa
et
lui
dit
adieu
selon
sa coutume. Ils entrèrent au
Faccompagna.
« Je sais que la
martyrium de sainte Thècle, et là il lui tint (ce) discours
douleur t'atteindra
de la part des méchants, fils de l'iniquité; je sais en eilVt
qu'aucun mortel n'est aussi zélé que toi, et il t'arrivera du mal de la part des
n hommes fils de perdition. Mais sois vigilant en ton
esprit et en ton âme ett
en ton intelligence
modère un peu ton zèle
contre la personne ^sdato-ov) de)
ton ennemi1. » Après les nombreuses
recommandations
qu'il lui fit, il se mitt
en route et il arriva et parvint avec joie à la ville de Byzance. Et dès
que le
L. Cf. P. <).,IX, bl'J et IJgciï'le 'h'.Xesloiïiis.Inc.ci! p. lu.
fol. nu.
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l'ordre porté par l'empereur. Dès que saint Mar Nestorius fut nommé patriarche, il persuada Théocloseet fit revenir les os de Jean1. Le jour suivant, il
monta pour faire l'allocution et s'assit sur le grand pvîfAa.L'homme juste
parla ainsi « Donne-moi, ô glorieux empereur, ton royaume débarrassé des »
odieux hérétiques (aipcTixot),et je te donnerai le royaume du ciel. Toi certes,
donne-moi pouvoir sur les hérétiques, avec puissance, et je te soumettrai
A fol.
51 v".
les Perses, pour qu'ils te servent en tout temps2. » Le cinquième jour il
ordonna et fit mettre le feu aux églises des Ariminites (Ariens), et, dans cet
incendie, de nombreuses maisons périrent. Saint Mar Nestorius supprima 10
et le théâtre de toute hérésie (afpe<jtç).
C foi. 18. aussi, à Constantinople, le cirque (x(pxoç),
A cause de la suppression de la danse et du théâtre, et de l'incendie des
maisons et des églises, ils concevaient de la haine contre lui. Et parce qu'ils
1.Cf.P. 0., IX,562. 2. Cf.P. 0., IX: 521.
2.
[189]
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beaucoup, ils jetaient leurs biens dans la mer' et quand on leur
demandait pourquoi ils le faisaient, ils disaient que c'était à cause de Nestorius. Tandis que ceux-là le haïssaient et ne voulaient
pas le regarder,
lui était attaché et l'affectionnait
et il l'honorait
bien davantage.
l'empereur
5
le
séditieux
vit
ramener
les
os
de
saint
Jean (Chrysostome)
Lorsque
Cyrille
avait
été
douloureusement
chassé
le
méchant
il fut frappé
qui
par
Théophile
d'une amère jalousie (comme un) chien immonde et enragé, et il commença
à corrompre toutes les homélies et (tous) les écrits que l'excellent (Nestorius)
avait composés. Il était surtout rempli d'envie et de haine à cause de la place
10 de Bijzance la grande,
et parce que (Nestorius) était honoré par la cour.
Partout où cet homme impur voyait « Dieu et l'homme » en une seule
locution, il enlevait le nom de Dieu Très-Haut et il écrivait l'homme simple 3.
1. Il faut peut-être entendre « qu'ils envoyaientleurs biens par mer » dans d'autres pays. Autre
version dans P. 0., IX, 523. 2. Cf.P. 0., IX, 562. 3. Cf.P. 0., IX. 538-539. « (Cyrille)se mit à
fausserlesécrits et les homéliesque le bienheureuxavait faits partout où il trouvait, dans son enseignement, « Dieuet homme», il enlevaitle mot « Dieu » et il mettait le mot ( homme afin de pouvoir par là l'accuserd'avoirles mêmesidées que Paul de Satnosate; il écrivit une lettre à Célestin.
évèque de Rome, et il lui envoya les homélies qu'il avait faussées,en disant Nestorius affirme que
Notre-Seigneurle Christ est un hommeordinaire », cf. Li'-geiuU'de Xestoriùs.loc. cil., p. 19-^0.
300
III.
HISTOIRE DE NESTORIUS.
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son esprit par fraude, afin qu'il se fît son aide. Il lui envoya aussi des lettres
avait corromet des écrits pernicieux, que lui-même
rempli de rage
la
sainteté. Le trompeur fit savoir
et qui avaient été faits par le chef de
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àà Célestin de Rome que (Nestorius) confessait, dans le Christ Seigneur, un
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simple et ordinaire. Et Célestin, corrompu, envoya aussitôt une lettre
à notre père « J'apprends que tu penses, au sujet du Christ un, comme
(pensait) Paul le maudit. Tu confesses comme Paul de Samosa.te. Reviens sans
»
tarder, sinon, le dixième jour, je te retrancherai de l'Église
Lorsque notre père lut la lettre, il comprit aussitôt que Cyrille, dans sa 10
« Voici que
folie, avait excité ce trouble. Il fit aussitôt savoir à l'empereur
Cyrille, plein de perfidie, et Célestin, ont formé le projet de me chasser
d'ici. Maintenant, sans attendre, convoque ceux du parti de Cyrille; que
l'on étudie nos deux paroles et que l'on rejette celui qui sera reconnu
1.Cf.P. 0., IX,539.
2.
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« Je chasserai moi-même le Romain, et
je mettrai fin à son pouvoir. » Notre
bienheureux
« Je ne ferai pas cela,
père répondit et il dit aussi à l'empereur
si ce n'est dans un juste jugement.
»
5
ordonna
de
réunir
un concile, et que tous vinssent à
(L'empereur)
Éplièse,
près des ossements du Théologien (esoXo'yo;),de Jean l'apôtre
(àwoVroXoç).Et
l'empereur ordonna que Mar Jean le juste, (évoque) dWiitiôcfw, serait le
juge
et Candidianus le modérateur.
Mar Nestorius (y) vint et le chien
Cyrille (y)
arriva, en amenant
avec lui toute une foule (ô»;),
semblable à celle qui
10 vint contre le juste
(joucto'). C'était alors le mauvais temps, et Jean (en) était
retardé et, comme il était près de venir, il le leur fit savoir t. Il leur écrivit
« A cause de la rigueur du temps,
j'ai été retardé; mais voici que je suis
et
proche
je me joins aussitôt à vous. » Lorsque le malheureux Cyrille
apprit
le
que
juge approchait de manière inéluctable
il apparut par l'événement
1. Cf. P. 0., IX, S43.
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commencèrent par déposer saint Nestorius. Lorsque les juges
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ordres, et
Candidianus
arrivèrent
qu'on
transgressé
ils furent irrités. Tous furent d'avis d'une 5
en hommes pleins de zèle
suppression 2, et ils frappèrent de déposition et d'anathème l'impur Cyrille
et l'injuste Memnon (Amnon).
Et Théodose apprit que cette sédition (axxaic,)avait eu lieu et il dit
« Envoyons un homme pacifique, qui les apaise et les persuade. » Or il y
avait un tribun (tribunus), ennemi du juste Nestorius, qui dit « J'y irai, et je io
les pacifierai dans l'amitié3. » Lorsque celui-ci, privé de charité, s'en alla,
il fit courir le bruit, à Éphèse, que Nestorius, le grand prêtre, avait été
ils firent
déposé de tout côté. Lorsque les gens de Candidianus le virent,
connaître à l'empereur ce qu'avaient fait ces maudits, contre Nestorius et ses
1. Cf.P. 0., IX, 5W
2.LUI. «abscissio».
3.Cf.1*.0., IX. 551.
2.
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nom, pour que sept de chaque parti vinssent et pour qu'il fût lui-même le
réviseur de leur jugement'
ses
Cyrille, chef des audacieux, monta avec
mauvais compagnons, et de notre parti, des justes, Jean avec six autres. Le
5 malheureux Cyrille courut, et entra le
premier dans la ville, et il fit des
du
ne
présents aux gens
palais pour
pas laisser entrer les élus. La sœur de
l'insensée Pulchérie, seconde Jézabel et Athalie,
l'empereur victorieux,
prêta la main à cette folie. Cette (femme) à l'âme impure avait donné un
vêtement à l'autel, pour y consacrer l'Eucharistie, et le saint l'avait enlevé
10 et jeté. Elle avait une image peinte à l'intérieur de l'église à la manière
d'une idole, et le juste illustre l'avait fait recouvrir toute entière de couleur
noire3. Et lorsque le martyr vit que Pulchérie le haïssait et le calomniait, il
écrivit à l'empereur et il lui demanda de le laisser aller à son monastère4
Candidianus, promptement, fit connaître à Tempereur la sédition que
1.Cf.P. 0., IX,554,563. 2. Cyrille,commeNestorius,restaà Éphèse 3.Cf.P. 0., IX,565.
4. Cf.P. 0., IX, 555.
PATR.
OR.
T. XIII.
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2.
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III.
HISTOIRE DE XESTORIUS.
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Cyrille avait machinée en secret dans ce concile contre Nestorius. Il fut enflammé de colère et de courroux et fut rempli de zèle, et il ordonna que
(l'homme à l'esprit) plein de contention fût rejeté jusqu'aux confins de la
création. Tandis qu'il confirmait la lettre (sacra) par sa signature et par son.
nom, suivant l'usage, pour que l'abominable Cyrille fût rejeté, la lettre de 5
l'homme modeste lui arriva. Lorsque l'empereur lut la lettre, il souffrit
douleur et angoisse, il déchira le papier avec colère et il brisa la plume et
l'encrier. Et l'empereur dit « Je lui ai assuré d'abord et lui ai dit qu'un
concile ne lui était pas nécessaire et il n'a pas écouté ma voix et ne l'a pas
suivie. Et maintenant que je veux venger sa cause et perdre complètement io
celui qui le couvre de honte, voilà que de sa volonté il le refuse qu'il aille où
il demande (d'aller)! » L'empereur ordonna de donner avec honneur à notre
père une bête de somme avec une litière (Xsxtiîc.ov)et un courrier pour aller
honorablement à son monastère
II demeura quatre ans au monastère. Comme les habitants d'Antioche 15
1.Cf.P. U.,IX, 556et 563,note1.
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l'écoutaient, et qu'ils sortaient tous les jours près de lui, pour se délecter
de son enseignement,
Jean fut poussé par la colère et fit dire à la cour
« Pour qu'il n'y ait pas deux hommes pour une femme, comimpériale
mande de me donner une (autre) place
» Alors l'empereur, à la demande de
5 Pulchérie, porta un décret, et ils jetèrent le juste paisible au désert aride de
l'Oasis. C'est sur le conseil de cette Pulchérie insensée, seconde Jézabel, que
ce second Êlie 2 fut jeté en exil (!$opia).Comme le juste lui-même en témoigne « Nous habitons dans un pays ardu, avec les fils de Claam, peuple
oppresseur, qui n'a pas l'organe de l'odorat 8. »
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Et lorsque le maudit Cyrille
membre retranché (de l'Église, et) odieux
•– vit que le zélé Nestorkis avait été
jeté au désert et qu'il n'avait souffert
aucun mal, il envoya un philosophe et lui donna de l'argent en récompense
Cet insensé vint et l'injuria et lui dit avec audace « Tu es le chien Nestorius,
chef de toutes les hérésies (oupéceiç); c'est toi qui as excité toute sédition
1. Cf. P.O., IX, 566.– 2.€f. Journ. as., Xesérie, t. X (1907),
p. 173(d'aprèsJean bar Penkayé).
3. C'est-à-dire« peuplequi n'a pas denez». 4. Cf.P. 0., IX, 579.
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(cT<kaiq)dans le royaume de Théodose. » Nestorius répondit et dit « Tu as
bien fait en vérité de m'appeler chien, parce que le chien flatte ce qui est à
son maître et jappe en hurlant contre l'étranger. Selon la comparaison que
tu as faite, j'imite le chien, parce que je cherche à plaire à mon maître
et je jappe contre Cyrille. » Et lorsque le furieux Cyrille vit que son messager
5
revenait avec honte, il fit venir du désert quatre cents hommes, à prix
d'argent. 11leur donna une grande récompense, et il leur envoya des pièces
d'argent pour les moines et pour leur directeur, et il leur commanda et leur
dit a Si vous tuez Nestorius, le Seigneur agréera votre peine plus que vos
jeûnes, vos veilles et vos offrandes. » Quand ils allèrent et parvinrent à son 10
monastère, ils l'appelèrent et frappèrent à sa porte; il sortit près d'eux et ils
parlèrent avec lui; ils l'interrogèrent sur Nestorius. « Il va venir », leur dit-il,
il les fit entrer- dans le monastère
quand il apprit la cause de leur venue
et il commença à les instruire. Il leur dit la doctrine sur la nature de la
1.Cf.P. 0., IX, 580.
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litigieux. Il les fit mettre en prières il fit faire aux moines des inclinations, et
de ferventes adorations avec continuité. Quand ils eurent terminé l'office,
ils lui demandèrent pourquoi (Nestorius) n*était pas venu et le fils de la jus5 tice leur répondit
« Voilà qu'il vient avec promptitude. » II ouvrit sa bouche
lui qui était une mer de doctrine
et il expliqua l'inpleine de grâce
carnation du Sauveur de toutes les créatures, tandis que tous le regardaient,
se complaisaient en sa vue, admiraient son enseignement- et étaient confirmésdans sa doctrine. Ils se levèrent et dirent en prières une autre section (des
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10 psaumes), il les fatigua de génuflexions1 et, quand ils eurent terminé, le
juste leur dit « C'est moi Nestorius; c'est moi que vous cherchez et que vous
êtes venus pour mettre à mort. Faites maintenant votre volonté et le désir de
celui qui vous a envoyés. » Lorsqu'ils entendirent cela de sa bouche, tous se
prosternèrent et l'adorèrent; ils l'imploraient avec larmes et ils lui criaient
1.Lire ou
1^»©»^,P. 0., IX,580,ligne7.
308
III.
HISTOIRE DE NESTORIUS.
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« Aie pitié de nous! » Et toute cette foule cria à haute voix, prosternée
ddevant le saint « Nous sommes dès maintenant confirmés dans la foi sans
ta Et pour que tu saches que nous sommes confirmés dans ta foi, toi avec
tache.
nnous, consacre-nous les mystères, le pain et le vin, et communie-nous avec
eeux. » Notre père se leva aussitôt, il consacra et leur donna la communion;
5
ils la reçurent avec pureté d'esprit et ils quittèrent le saint. Il appela le chef
il
Cfol. 20.(]de cette troupe et il le retint une heure auprès de lui, il lui fit des recomnmandations au sujet de nombreuses choses et il lui dit en prophétie
« Voilà
nmaintenant que tu pars et que tu vas arriver au fleuve; tu verras
que tes
l'ont
traversé
et
tu
resteras
et
aussitôt
une
seul;
(1
compagnons
barque se 10
détachera de ce côté et viendra près de toi et elle te fera traverser le fleuve
des eaux sans secours humain. » Quand il eut parlé avec lui et lui eut fait
de nombreuses recommandations, qu'il l'eut prémuni contre toute œuvre
mauvaise, il le bénit et l'envoya près de ses compagnons. Et quand ce
directeur, chef de monastère, partit et arriva au fleuve, il vit que la troupe 15
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2.
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barque se détacha, et elle vint près de lui avec rapidité et elle le fit passer
en un clin d'œil, comme le pape (patriarche) l'avait prophétisé. Et ils retournèrent avec joie à leur monastère, confirmés dans la foi; eux qui étaient
5 venus comme des loups, retournèrent changés en brebis et en agneaux.
11arriva qu'à cette époque des barbares, avec leur roi tyran, vinrent faire
un butin innombrable et emmenèrent aussi le bienheureux K Et ils allaient
dans un désert aride où il n'y avait pas de pluie ni d'eau; ils furent saisis par
la soif et tombèrent tous, les pillards et les captifs. On fit savoir au roi
10 misérable qu'il y avait parmi ses captifs un élu qui honorait le Dieu vivant
et dont la prière était aussitôt exaucée. Et le roi appela le saint et il lui dit
« Lève-toi et demande pour nous maintenant, à ton maître qui aime les
hommes, d'apaiser nos souffrances. » Le bienheureux répondit et lui dit
« Si tu me demandes de prier, sois miséricordieux pour tes prisonniers
15 et tu trouveras les miséricordes et la grâce. » Le roi impur répondit et dit au
1. Cf..P. O.,IX, 584.
A fol.
54 r°.
B fol. 93.
JfA fol.
54 r°.
III.
310
HISTOIRE DE NESTORIUS.
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juste chéri « Je remets entre tes mains tout ce peuple que j'ai
Ensuite notre père glorieux pria, et aussitôt jaillit subitement un grand
fleuve d'eau, et les captifs et leurs maîtres reposèrent.
Il arriva encore, un jour, qu'un catholique (chef) voyageant par mer
il était 5
approcha aussi de la région où était cet homme excellent'. Comme
dans le navire, il s'éleva un vent violent et le navire commença à être enaussitôt ils le tirèrent sur la terre ferme avec vigueur. Cet
dommagé
homme illustre sortit du navire et marcha comme pour se distraire il arriva
la porte. Nes(ainsi) à la demeure de Mar Nestorius le Voyant. Il frappa à
et
commença à 10
torius se leva, lui ouvrit, le fit entrer dans sa petite demeure,
et sur la paix
parlep avec lui et à l'interroger. 11 l'interrogea sur l'empire
des Pères et sur la tranquillité des Églises et sur les ordres du sacerdoce. Et
ce catholique lui répondit
« Depuis que le perturbateur Nestorius a été
1.Cf.P. 0., IX, 581.
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l'esprit humble 1 son zèle ne s'éveilla pas, ses pensées ne furent pas troublées
et la colère ne monta pas dans son cœur. Mais il lui répondit avec joie « Béni
soit le Seigneur Christ, puisque, par la perte de ce perturbateur, il y a
5 eu paix et repos pour les églises. » Alors il le fit asseoir près de lui, et il
commença à parler avec lui et il expliqua la venue de Notre-Seigneur et son
ouvrit la bouche et lui expliqua le (Nouéconomie. Le Chrysostome(^puffocTojxoç)
depuis l'annonciation de l'archange jusqu'à Constanveau) Testament (^laôvîsHi),
la prise (du corps), l'union, la naissance,
tin. Il lui raconta successivement
10 le baptême, les apôtres et l'évangélisation. Il lui dit combien il était odieux,
et quel mal insensé, indigne et inconvenant c'était, de porter la souffrance
sur la nature divine' Le saint lui dit combien il était impudent et mauvais
qu'un homme osât rapporter à la nature impassible les accidents et la souf1.Cf.P. 0., IX,582 « lanaturede ladivinitéest au-dessusde lasouffrance». D'aprèsBarhadbesabbaet Sliba,Nestoriuscombattaitles monophysites.
A fol,
5* V.
312
III.
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HISTOIRE DE NESTORIUS.
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france. Après l'avoir entendu, le catholique admira sa science; ensuite il se
leva, l'embrassa et lui souhaita la paix, puis il alla vers ses compagnons. Il
Cfol. 21.
1.leur dit « Notre embarras n'a pas été inutile, car j'ai vu aujourd'hui un
homme excellent, dont l'esprit est brillant comme l'éclair. Il m'a fait entendre
5
aujourd'hui des paroles qui font mon admiration et que je n'avais entendues
d'aucun autre, sinon de Simon bar-Jona. » Ceux qui étaient là lui dirent
« Si tu le connaissais, ou si nous te révélions son nom, tu t'écarterais sans
doute de lui. » Il leur répondit et dit
« Quiconque a honte de lui, renie
Jésus-Christ et est destiné à la Géhenne. » Et tous ceux qui montaient le
navire répondirent à ce pape (patriarche)
« C'est le pur Nestorius, qui a 10
été chassé dans ce désert. » Quand il entendit et comprit, il couvrit aussitôt
sa tête de cendre il alla et courut près du juste il se prosterna et tomba à
ses pieds. Et il criait: « 0 Seigneur, pardonne-moi! écris-moi une lettre pour
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Dorothéeque j'ai expulsé, afin qu'il me pardonne comme tu m'as pardonné. »
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des trois strophes suivantes qui sont encadrées entre des points supplémentaires. 'i. I»*»5*
5. ^a^o B.
« Tu n'as pas besoin de lettre. car
Le prophète lui répondit et lui dit
» 11 le pressa
tu ne le trouveras pas vivant avant le jour de sa sépulture.
et il lui écrivit une lettre, et il lui dit en prophétie
«. Tu iras à la ville.
un mort; demande-lui
le pardon et dis-lui
et tu verras qu'ils emportent
» Aussitôt celui-ci,
dans
une
moi
aussi
le
5 encore que,
heure,
je
précéderai.
il était envoyé, il monta
abandonna
l'affaire pour laquelle
sans retard,
un cheval de courrier et se rendit aussitôt à ce pays. Quand le patriarche
arriva au pays de Marcianopolis, il vit Dorothée au cercueil, comme Xestorius
le lui avait dit'. Aussitôt notre père béni donna ordre de déposer ce mort
10 vénéré, il se jeta sur sa poitrine et pleura et il l'implora
avec humilité
ami
« Mar Dorothée, pardonne-moi,
comme ton
m'a aussi pardonné;
et
il a dit
Voilà que je vais devant toi au pays que j'ai aimé pour moi. »
un superbe tombeau
Ensuite le juste excellent donna ordre de construire
1. On lit en marge, du ms. C « Les trois strophes à partir d'ici et à la suite ont été faites par
RabbanAbrahamde Séleucie. Et voicique nous mettonstrois croix pour distinguer ces strophes. »
B fol. f»'i.
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III.
HISTOIRE DE NESTORIUS.
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Un jour que (Nestorius) était en prières', ses lèvres s'arrêtèrent et son
visage était troublé et ses prunelles laissaient couler des larmes. Ses
a Pourquoi ce trouble à cette heure ?» Et il répondisciples lui demandèrent
dit a J'ai appris par révélation que le blasphémateur Cyrille est mort. » 5
Ses disciples écrivirent l'heure, et (lorsque) des courriers passèrent en cet
endroit, ils les interrogèrent à ce sujet et tout s'était ainsi passé en vérité.
Et, comme le saint à l'esprit pur, qui le voyait et le savait, l'avait montré
et indiqué, il quitta ce monde une heure avant Dorothée2. Il le quitta et alla
vers son maître, tandis que les gouttes de sa sueur coulaient encore à cause 10
de ses efforts et de son continuel combat. Il combattit le bon combat (ày<ov);
il termina sa course avec justice, il conserva bien sa foi et il reçut la couronne de
sa victoire*. C'est la mer des sagesses et l'océan de toutes les sciences, qui a
élevé l'essence de la nature (divine) au-dessus des souffrances et des atteintes.
1. Cf.P. 0., IX, 585. 2. Cf.P. 0., IX, 583. 3. Cf.II Tim.,iv, 7.
2.
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Bienheureux es-tu, ô saint père, qui as vaincu dans la dispute toute cette
foule mauvaise des partisans du magicien Cyrille. Bienheureux es-tu, ô grand
parmi les athlètes (àôXimfe)et illustre parmi les lutteurs (àycovKjTvfç),
qui as
combattu avec les archontes (j^, (avec) Cyrille et ses maudits compagnons.
s Bienheureux es-tu, colonnade lumière comme de l'or
pur et éprouvé, tu as
scruté et examiné la vérité, et tu as vaincu le furieux Cyrille. Bienheureux
es-tu, notre illustre père, qui as supporté, à l'exemple de l'apôtre Paul, les
persécutions et l'opprobre, de la part de ce peuple rebelle. Bienheureux
es-tu, ô notre glorieux père, qui as fait sortir les eaux de la terre aride et
10 qui as désaltéré un peuple barbare et délivré les
1
captifs. Bienheureux es-tu!
Que tes perfections doivent être grandes et que tes belles actions doivent
être étonnantes, pour que tu aies (pu) racheter les dépouilles de tes voisins
à l'aide de l'eau dont tu as abreuvé les pillards. Bienheureux le
thaumaturge!
bienheureux le révélateur des choses cachées! Bienheureux seras-tu à la
15 venue de Jésus, seigneur des créatures! Bienheureux seras-tu en ce dernier
jour, lorsque le Seigneur Jésus se manifestera et te placera une belle cou-
G fol. 22.
316
HISTOIRE DE
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2. On trouve,lignes3,4, 5, quatreversde huitsyllabes.
ronne et te fera hériter le royaume du ciel Ta prière sera un mur élevé, pour
tous ceux qui fêtent ta mémoire et pour tous ceux qui marchent sur tes
traces. Que tes défenseurs (cuvyjyopia)
trouvent miséricorde et que le malheureux plus que tous qui a composé ton poème soit jugé digne de pitié, grâce à
tes prières!
5
III
CONJURATION DE NESTORIUS CONTRE LES MIGRAINES
INTRODUCTION
Les hommes, à toute époque, se sont préoccupés de trouver des formules
pour se préserver de divers maux, pour nuire à leurs ennemis et pour se
procurer des biens. C'est l'objet de la magie proscrite par les évèques et
surtout chez ceux qu'ils
poursuivie par eux chez beaucoup d'hérétiques,
nommaient Manichéens. Il faut distinguer cependant les formules nuisible*
à autrui des simples prières destinées à écarter le mal. Les premières, comme
celles de Beyrout qui permettaient « de commettre n'importe quelle action
criminelle' », ont disparu de l'Orient chrétien mais sont peut-être encore en
usage chez les Musulmans2. Les secondes, fort inoffensives, analogues par
endroit à des prières de rituels, existent encore dans d'assez nombreux manuscrits syriaques nestoriens3 et ne mettent en cause que la crédulité de leurs
détenteurs. Tel est le petit manuscrit syriaque n" 347 de Paris (8 cm. sur 6)
qui renferme surtout des prières le Pater, le commencement de l'Évangile
de saint Jean, avec les conjurations (^#-) ou prières des Pères, de saint
Georges, de saint Paul, de Mar 'Abdiso', de tous les martyrs, de Mar Saliba,
du prophète Daniel. On y trouve cependant aussi quelques talismans (i^mv^
formés de lettres ou de mots qui n'ont pas de sens'. Au point de vue
graphique, on y trouve quelquefois le F retourné en usage dans le syro-palestinien et quelques lettres mandéennes. Nous en détachons (fol. 56Và 59) la
conjuration (formule), au nom de Nestorius, « pour guérir les migraines x>,
comme complément aux prodiges qui lui sont prêtés ci-dessus.
1.P. 0., I, 58,f>2. 2. Cf.Carrade Vaux,Talismanset conjurationsarabes.dansJournalasiatique. Xe série, t. IX (1907),p. 529-537. 3. M.H. Gollancza analysédeux de cesmanuscrits
Asélectionof CharmsfrontsyriacManuscripls,dansActesdu XIe congrèsinternational(1897)des
orientalistes,quatrièmesection,Paris,1898,p. 77-97;il lesa éditésdepuis TheHnokof Protection.
Unautremanuscrit,écrit en 1792.est analysé,partiellementtraduit et commentépar M.F. Mackr,
de l'Orient
de
l'Oi-ieizt
dans Revue
dans
Ret~iie
dedel'histoire
l'histoii,edes
des religions,
t. LVIII
Foi-mules
(,'Iii@étien,
Chrétien,
il908\
Formules
magiques
i)zagiqiies
p. 9-33. Deux
sont d'origine
1779 et 1800, sont
autres, des années
nestorienne.
4. 69 feuillets, écrit par
5.
l^twL
vj^,»/), en l'année 2045 des Grecs (1734).
t.
XX
364.
Voir
aussi
les
études
(1907),
Grecques,
p.
de Khouabir,
Paris, 1898, et James A. Montgomery,
delphie,
1913.
conservés
à Berlin
sous les n1! 107 et 345. Tous
du village Artùn inférieure
Gagô (°^^),
(|k*fo **>
Voir les carrés magiques de la Renie des Études
de II. Pognon, Inscriptions
mandaïtes
des coupes
Aramaic
incantation
Texls front Xippur,
Phila-
~)-L~0
~!O
j.& J~J!
)-<
(~~)
fol.57. K^d
JoO| p&^? ©01Jt »<ft jljOld sfl&*9Q^>4&J
t*p09 OtloàtâO Otlo^wS
J*ocbo{o JKi^d J^oVo JK~oS>j ^oo
)ot^ ^e i±*Z Ajo )^eu? )iV>^
^aoo J*9 ^£; [ >n n i; ^Lij ^9o 2)ioJLboo-a>o JK >"Njp jL*î; )K^\jO
4t*O9>oiV-i^uao ) to V>9 oiv£a**d yoo»^ )jî-»/ .)– soV-D;JK^i>po-s yooiS>
foi.58. 7
6v^.A 5^*àj09 vQJOid yoo^ Ur&l *\Oâc^ji9 ot^Ap^do :J^\v>
)Lft-flD{
.8)oiSs Kt»tn «ju^jd t*^û
>X^S» JJo jK^JSk«9)L«O9
1. t^gn^U^*X9o
Ms.La conjuration
fol. 53-56,
est « contrele mauvaisœil».
précédente,
2.1 &oa£M«»e
Ms. 3.^> Ms. 4.#»*o»
Ms. 5. ^*>oMs. 6. uiOi.Ms. 7. **»»*{
Ms. 8.Cf.
Actesdu onzième
l
oc.
79.Le
ms.ometlovS\9.
Le
ms. porte
Gollancz,
cit.y
congrès,
p.
~0)~0 I~J J-o;!f!J.u:O'
Autre (conjuration) du mal de tête et des yeux et du front.
Par la prière et par l'intercession de Mar Nestorius, saint prêtre, qui
demeurait parmi les îles de kf mer i et qui pria et implora Dieu pour la
migraine, et les esprits mauvais et noirs et pour le mal de tête, et les
migraines et les rougeurs, et pour tout genre de plaies sur la tête, comme 5
des yeux et des sourcils et des tempes et des dents de celui qui porte ces
lettres je les lie par le char des chérubins je les lie par le bâton de Moyse
et par la harpe du roi David et par l'anneau de Salomon; je les lie par ceux
qui crient nuit et jour Saint, saint, saint est Dieu2; je te lie, esprit de la
migraine, et il ne t'est pas possible de t'attaquer à la tête de celui qui porte 10
1.Lalettreà Cosme
a étéexilé«dansuneîlequiest prochedufleuvelé Nil»,
portequeNestorius
doute
influencé
le
280.
E
llea
sans
del'aveugleLéonprésentécrit.C'estencorela guérison
supra,p.
danslalettreà Cosme,
Nestorius
tius,racontée
supra,p.281-3,quiauradonnél'idéed'implorer
pour
les mauxd'yeuxet,en général,pourtouslesmauxdetête. 2.Cf.Apoc.,iv, 8.
3.
[209]
CONJURATION
CONTRE LES MIGRAINES.
319
fui. 59.
°^
JjcL,
3
)K»
5
5^»V^/?
l)jî^&
:w*j-fiL»/o
\j\
1.
«<fvv>
>«iv
J^JtA.
2.
avec
et
horizontalement,
écrit
gnon.
sur
ces
Au
nom
celui
sont
qui
secours
chez
1.
(magiques)
disent
«
de
Telia,
comptés
etc.
les
criquets
doivent
être
ces
entendre
runt
et
nes),
le
ut
vincit
sit
re
ligatus.
PATR.
OR.
les
que
\T)\
>ft(v>O
ou
plus
le
mot
suivant
M*au
fol.
par
M.
Po-
d'une
aiguilles
écrit
figure
édités
montre.
et
apôtres
les
de
par
(Nestorius)
notre
Seigneur,
des
Dieu
morts
et
et
en
mauvaises,
pensées
ma
Amen.
lie
seigneur
cité
cf.
de
canons
des
faveur
dans
des
cruce,
F.
2.
53.
p.
Christ.,
non
et
du
ceux
bétail;
Leipzig,
t.
neve
ex
des
certains
57-59.
VIII,
vinciat.
ne
cet
sans
p.
256-7
si
humiliandi
aussi
p.
53-60,
la
menaces
sens
qu'il
Apostoli
ipse
grêle
envoûtements
aux
ce
Sancti
et
pas
Jean
chasser
en
autem
peuvent
endroit,
aux
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les
formules
Rabbonla,
pour
recourent
qui
proscrites
des
de
en
sa
condamne
prêtres
présages,
et
de
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écrivent
recouraient
C'est
cupidilale
sans
canoniques
condamnées
p.
et
ces
gloire,
exaucé
siècle)
et
Jacques,
trouve
a
(vae
de
pas
ma
m'a
les
amulettes
amulettes
anathemate,
expleat
des
résolutions
55-56;
ibid.,
il
d'Édesse
D'après
les
On
et
gens
ibid.,
animant
».
et
des
matériels,
Oriens
ut
p.
sorts,
font-
elle
n'as
et
et
mais
oppresseurs
Tu
soutien
Seigneur,
liens,
tête
âme
mon
Jacques
des
1906,
biens
es
au
mes
que
mon
analogues,
Les
des
à
tu
crié
maux
homicides,
edacet
XIII.
qui
nestorienne.
les
sujet
des
Seigneur,
disent
incantations
maladies
les
quaerens
T.
I
Notre-Seigneur.
je
Saint-Esprit.
j'ai
Paris,
au
populum
ipse
texte
des
de
des
Seigneur,
»,
Nau,
procurer
injusta,
croix
des
et
créatures
attachent
et
F.
par
suivant
O|
Khouabir
mouvement
saints
et
l'église
chrétiens
comme
se
texte
superior
in
les
bien
punis
pour
du
Saint-Esprit,
ceux
des
faire
superstitions,
aussi
d'anathèmes
aussi
incantations,
traduits
de
beaucoup
inverse
Le
ôiX
concentriques,
en
de
coupes
^CLJUS
:»t°>i\
cercles
mots
3.
des
les
du
du
voix,
inflammations
parmi
douze
deux
Notre
toi,
ma
le
pu
des
les
pour
être
Mais
connu
n'a
et
sont
De
a
que
K^X
*v^Jl99
prophètes
les
Fils
Dieu.
tête.
jacobite
« qui
prêtres
et
ton
L'église
sens
JLôf
lettres.
du
Père,
ma
sévèrement
plus
ces
G^2^
58',
textes
astucieux
Nombreux
relèves
centre,
tous
et
toutes
j'^O
J-ûdïq-S
Ms.
de
Fils
artifices
porte
du
fol.
au
Jésus-Christ
des
nombreux!
tu
du
au
saints
et
Christ,
seigneur
nom
en
Om.
)~mO9O
verticalement.
les
des
de
loin
tourne
6.
Notre-Seigneur'
vivants
Au
et
prières
Père,
écrit
Ufcl,
Ms.
du-
du
roi
de
les
et,
comme
centre
<»3
mère
de
notre
du
5.
par
Marie,
semble
qui
jaune
Jlx*j«
v>
)^>PO^
ensuite,
et
concentriques,
part
mots',
l'ami
mot
Ms.
u^
dame
îo
un
:K^O
porte
rouge
sliL.v>
j-Loio3
m>I1\O
manuscrit
)K
.JLA9OA9
,3oj\jLs
^O
couleurs
cercles
L'inscription
4jû^v
5
des
Le
des
jLpO
l*O
£sj{o
0190^
Ms.
distants,
59V,
JLpo
.JJU.^
Noc»^3
moins
Q-»
:4^jâL^v
>.a
faut
dixe-
anathematizat
subjiciendi
(homi-
21
320
HISTOIRE DE NESTORIUS.
III.
4Jà&bùL9
jAC^ào
^a^
)^c^j>
o&
).
3^aou
Us
JLaj{
)<M .«
)joV^o )j.s
f^ào
^JLd
.2J.r^.iJJL/o
yooi^oo
VxdJKj
[210]
.^Aoi
);cL»
1JLjLào»o
»-^>»4
°*^
.~j.~l,aj~o..
1. ^a»«» Ms.
2. Ps. III, 1-5. Il manque trois mots au verset 1.
3. Om. Ms.
5. On trouve ensuite « le lien des langues des rois et des émirs et des chefs. ».
sainte.
montagne
les
hommes
lettres.
lettres.
Le
Je
mauvais
roi2 impie,
Amen.
1. Ps. III, 1-5.
titre.
me suis
couché
donneront
mauvais,
et j'ai
des
dormi
et je
me
paroles
pacifiques
sera
lié envers
rebelle,
2. Ceci peut se rapporter
suis
4. Jsa^a*» Ms.
Et
tous
porte
ces
porte
ces
éveillé
à celui
celui
qui
qui
à la suite, mais nous avons poussé jusqu'au
nouveau
1
DES
TABLE
CITATIONS
(Nousrenvoyonsà la pagination mise entre crochets.)
ANCIEN TESTAMENT
Ili,
Il
t,6,9.
12 xvi, 19
14
19
1
3.
17.
xxxvnr,27.
Exode
vu, 10-12
xxnï,l-2.101
3-7
xxxn.
XXXIV,28-30
Deutéronome
1,
17
1 Rois
xvl, 7
II Rois
xxtv.
Proverbes
Job
-Genèse
35
34
101
Psaumes
III, 210
viii,
5-7
6.
lO2 XVIII,
5
13 XLVIII, 13, 21
16 L, 3
LXVII,
LXXII, 3,
102
elll, 22-23.
cv,
17
98
cx!n,3.
cxxxvin, 21-22.
14
28.
175
xxm,28.
Ecclésiastique
30
30
x,
9.
xi, 19-20.
43
10
104
45
22.
32
107
9
45
63
107
22
Isaïe
62
vu, 14.
ix,
6
XLI, 4
59,62
42
Jérémie
111
VI, 14
ix,38.102
xn,l-5.
30
Malachie
n,
6,7.
102
~.46,
NOUVEAU TESTAMENT
Matthieu
20
-23
n,l,18.
–6.
-13
16.
17
IV, 3.
iv
4.
6
7
20
62 –8.
20
9
21
10
21
–19.
19 v, 11-12'
13 VI, 19
11,
13 vu, 15, 16
14,22, 38
22, 23
24, 26, 38
34
25, 36, 40
37
27
136
39
103, 111
tx,9.
xi, 28
xn, 29
32.
xvt,18.112
XVIII, 7
21
21.
XIX,
xx, 25
xxll,
2
40
46
13, 17
105
78,
77,
10~t
91
39
39
90
322
TABLE DES CITATIONS
32
42 xx, 29-31
17 xxv, 16.
xxvll,
53.
XXVIII, 18
20
18
60
67
18
18
18
18
19
40
107, 111
40
n,9-12.
14
29
VII,
38.
XIX, 40.
xxnt,42.
Actes
103
135
Jean
19
20.
10
14
17-18.
Philip.
v,20.
vin, 18, 35.135
X, 10
xi,
33
98
29
109
136
13, 42, 43
90
Col.
1!,16.
42
1 Tim.
1 Cor.
1
15 4.
15 .v,l.102
103
26
]
153 1-5
1[v,7.204
8.
vï,13.
vu~8.
xi, 19
xiv,'22
xv, 28.
XI, 14-15.
xn,9.
128
II Tim.
103
100
36
29
Hébr.
46
114
29
2.
Gal.
104
64 1, 8-9
63 iv, 4.
104
vt,14.
27
XI,
11
--48.
XIV, 27
XVI, 2
33
16
16
45 17.
II Cor.
i,
x,
1~,12.
13-16
Rom.
Luc
1,28-33.
-35
37
42
76
[2121
6
68,
137 Kii,
112
26
iv,
9
1 Jean
134
3
Eph.
IV,
5.
8.
114
32
Apoc.
[v,8.
208
AUTRES CITATIONS
Abraham de Séleucie.
Alexandre de Mabboug.
Concile de Chalcédoine.
Saint Cyrille
Diodore.
Dorothée (lettre à Marcien).
Saint Félix
Saint Grégoire de Nazianze.
203
70-71
108-126
87-90
73-74
71-72
126
151
]
129-131
Hénotique.
J
Jean
78-79
d'Égée.
1,
Saint
Léon
73-74
1
Nestor
ius
121-124
75; 77-78; 90-92;
J
Paul
de Samosate.
76-77
Théodore de MopsuesLe.
75, 76
Théodoret.
80-81
II
TABLE DES NOMS PROPRES SYRIAQUES
.,m..io-.t
^^»^J
P^ioisf
F*
\^|V^/
7811 797
911 "3-5-6 145 310 323-6 438 14<3 1485
It^aoy*
_y>}/ 387
959 963.4 1172 131, 1382 15210
855.u
imm«f,o{
1673
u»o|l.
863
usso^aoojo/
us\
l'Oasis
.,rr>OL.>->|fr>o/152,4
ppo.-xDof
,m.->mO;
|->oi>o{v*j/
10810
pjaio/
22J2
^ol^Xjlîo/
^*>o(
146.
vaiào/
1453
83O 1051 1278 1434
Euthérius
de
wœa,iioj
13310
u»oi-)/ OU wcdoj;/ 138U
15412
Thyane
86.
Memnon
de
I
fr 'x
u»o-co)»/
vcoo}jcoo;â
56
vpj»;
5812
l yo^jf village
^»<^J/
va^cu^,>/
372 165.
1393 14813 167n
205.
^rcoiw^ujjîj
d'Éphèse
i922
jais»/
201g
42t
593 60g 706
udqjEo»/
61,
(.^j^ioj
82W 838
)
ra~£o/
1818 1822 18(313194J/(
31)2
^o/
was-j|<x.J
417 1468
<mn^ii)o-/
1713
oroajlï/
frère
Anatolius,
.rr.frmi;
évêque
de Jérusalem
20u
102,
188,2
qxodojLV/ 73.
v^Do^la-/
Timothée
p^
1-^tieV/ 1548
593 60,,
134-
«.CDO^vCQ-pu^j/
139g
ou
(.j
l^j^soï/
-i«^of 1654
J^js-^sj/
P;.m.°>;
177 n.
2074
^»o|to»/
et
82U
>no| 89|2
Poo^o/
M^vj/
995.9 100,3
1168 11712 1304
Constantinople
)i ««f» m «\o fco l 07(
<i~m.L~j~
Wl4
^u>i
l^mjoaï/
154,
23, 3V7-9
lli3
)j-.V/ 1681
)^3a^.J
u,a./
8515 94U 96,2 97,
jc^c
PU*, 154,,
^4JL*S^ 18B 669
"<•>)20^.
m«i^.?of
1132 1162
d'Alexandrie
physites
JJL.U»/ 165e
">«
^dojobI
I 1 « ^.«\ao; tixof 72.,
70g
9210 9^ 10414 108j
1341O 1683 1712-4 17212.t3 174M
Liste
des
monoévêques
vcDaAoovi£Do/ 1525
(lljovxo)
aBovLcaâ&v
^i,ima\\
no7
787 1387 151,,
7815
1367 170u 1915 19212
16ô4
13214
^â^oj
152U
de Dorylée
Élie,
284
P^
,mamr
1737 195.
1458
1012_3 1030 113,
prophète
8a,
astro-
des
15G-7
>xcu;i^\oqt
second
^i^i^^oD/
1513
3
Hérésie
va>ct.^ui>a3/
1957
1387
wcojooajo/
1,k3~
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vCDQ-i_«XaS/
152n
172g
1&0.
Nestorius,
^rrruufrAf
{ 152U
l-îo/
moine
p^
t-Ls~
l^tol
15312
144O
8s1
~Q).œ!
nomes
97n
Poosof
,m"xcv(
^»aseuov^i»(
| ^tn»/ 138j 1407
de Léontius
j^ssv frère
1275
M^o/ 81,,
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t~t~o~!
/.io.m.
1278
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2010 217.(J
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1^4/ï^jf
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^>miVxij,o;
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139 146 212 124j
Hiérothée
mn
^»o|i|^i
^ou;o^/
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Wl
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n ..m 1/ 28^
2713 462 712
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284 1938 195,,
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143,
y^l
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97 note.
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56
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|.ai
59? 62.
cr.[
po^/
i .r.e>j
iôi,.?
p;N>( 14 14 143U 145
147,, 150.,
4.
324
TABLE DES NOMS PROPRES SYRIAQUES.
uodo>o;ci<;
«a
'ff,
.cc~
735 854 1380
mesTflpf! l jn ,? ibiï.,
|>oji£Da<;
142g9
\~65~
éprouvé
jvam..
124 142, 1503 voir
N-o 12,,
.nfi^aaV;
p^»
96,4 ioo4
rooi.friNo
8'.?¡,
jx»»; 177 n.
3.
C!3
««-M
ai 446
|J-O)
vai.»3 N_fcj 28,
^CDQ^âoot
855
U>°**
20,2 162.7^ 44,
27,,
56
empereur
ojuîa^v^
167g
^W> 1663
1996
uojoio,
209 21fô
tft^ïo,
864
oa*4»0)
1385 1455
P^oJo,
1282_g
17Vio
udo^/}
I736-.o
^u.^
78,, 797 80,0
d'Antioche
xi-o.
*JXL.tt>Un18,2 216
vaoonm.m->
1871i884
1475
85fâ
| « m n\^ 146Q
66,
7o8 i9i7.
j-o-,
apôtre
134. i9i«
t-< ti"°'
72, 935
Jean
^u.a-
1007
44~7
(Baptiste)
i87.8 192
\]OfS>>^x^o^ 86,
^iooj^sde Nisibe i38,0
.iKii.nmw
vi..Oi
I
.[T>fiv\^rr>moya
1089
155&
vi.^a^
17,3
1 m«\o^>1 « f)« 1 ft. nr><if>; ^u.o^
» mni
ft» i\o 143g
.fnni«».f)>i\o
pu^eu
13~
6714
207
Pud,
1
J.*x^o,
!8
nfiV^mi^
142O
Dorylée
(?) i7o,4
>xDa^Qi>o)l. vcoQ-ja^
1509
Oi
147,
Germanicie
i8it
ajoftj-.
|N^aj
laï97 102 1852210283 32, 432 452.3 712.3
de
Cham
pu. 19,
les
païens
i959
p.*d3
262 429 448
U'r-664
1242 14412 1524 1702 2086
1547 17012
poyrùo
104^ 105^,3
Poj^^d
74,2
754^O
761-4 7813 804 84^
S3,, 952 994 100U^ 101,
1474
de Marcianopolis 7i7720
vflsouïo»
20216
203)0.,3
204,0
l^àJlio;
aj«n ^ovx&t^;
^ooior;
73^
)~
154,7
158
prophète
Ja- 14^ 1505
^a- les fils
kAAfio;
193
>s>o^. 205,. 206, voir
|«v»
v.ajL. 76,
voir
|>jyi
;.M»»an
t~o~82~
roj
Vfîcu
U3OÛ3-
^oa^ia^'t^
82O
202.4.8 217 283 1432
-<f>n\t 282
~~J 188
v*oa*»^*»<^ °°6
Umio^
152J4
154,, 1534
^oa.
843
VQ\o.<is-j
ojxijp;
36a
|.i<i^on<x.
1792
|l^^
1348
Ps^^dl-i.NNft.
348 675
note
4
743.8
98 352 1428
144,,
9, 41g
826
^miAii,
182
a^
pi, ^L-a.
1088
.«
^J^
i924 1934
1952
86,
|-joNj
Juif
J-;d.
^ooxaâ{;
1441O
19,,
Pjoom
u»o «\ i ao
**»
N*j
l)o^
1534
jn-j|Q-. Chrysostome
1896
JSoo 144JO_14
V^N^>282
~a
1444
^^f4
I»ooi-. patriarche
1668
PVÔ©^ N*j> 26]3
joiio
io8,
98,,
d'Alexandrie
J
j^o; Dul> 42^
^.ïop
862
\y*± wpO 1^C3J )^J 86,
\>JLa 1464
yj
d'Alexandrie
évêque
note
97
1653 198B 2056
^Elure
^J|>so^
OXXlfiD^ 61,
^D»oAi*v.j
187151890
)HL^oBahira=choisi,
oajisoou^
^do^
d'Alexandrie
ioiu
U*~65,o
U^jjû*
l*
862
jMiMa-î
[214]
•V
118g 1268 1272-9 M13
1052 1082.4.9
M2 131,132,133,g
1369 1395
vioni^f,
^oio^
1449
1453
-a>o)N*.>(,
929 1094 128, 131. 133,,
px»p2086
rfK»v>ofc-.rr>otT)oV3
201g
P^^«ïa
132,2 1397 1474 1679
TABLE DES NOMS PROPRES SYRIAQUES.
[215]
,0
J
Ji»o|xe d'Antioche
92
^ojuva^»
vA^ViO1812
Jaiao
vop 1810 13312
71M0 735_8.]2 84,2 95,O 96fl 98,
vop pape
Vis 117i3 127n 1312 1322
vop
pOUr
,tn.frja\
^°J^JO2>>
M»\
hérésiarque
<
v<uûpo
43. 1332 143W
acni.opo
empereur
172.
i438
7i7 72,
993
\>
i445
HoLa-i. 10612
5^ 743-4'
<«»<»1 1 .•^nry*142r
<
vco^-ioac
vcoou>j^saxo
(.ïcvod
1382 147J2 1489
6215
6716 7013
~a.:ûo
14°7
Ua^»
18M 20,, 446
tk.lt y^O13
|V
l~jjio
785
872^
k^»92138175_7.12195.,2207.,2210224
87,0 895-O
2313 243-10-12 252-fi-7 ^3
9Vn
œ4-li V7-.K
"a
'«Wii
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«%*
10*3*
1I2C-0 1142 1177-,4 119i0 1204-9-.O mm
(-»*i^ yaiouLiD 1422 4
1222-3 1233-4 1247 1255 120,-2 128i, 12î)0
^3Qf»(n»^/
1307 1323.,4 133,.2.14 1343.I2
|ia£a..f
poot; ^è^Xi
vOûo>Ois;
À.
]^r^.
t£CL4«|_3p 154?
437 664
uxs-.top
v-a-
151,
\^|o^jj
^Uaào
348
>ffim «vi .mvic
jd^oj
>û^
voJka2»j» 76tf
u»^;a^mi
1554
1
^laiiai.
18 602
62.. 96.
1702
UJO^(13^
953 1134 130, 1325
J
pas
722_0 757.s 773 80y 81^
n^^ I i« 142,
^•jlOx^o 157
« c'est-à-dire
aj-ïa.£vottj
1
qui
ov-'Oj-i-io 1792
disent
deux
ceux
natures
»
pas
65O-7-8
o
16S4-7-O-l2 16V,-5
"0,3
jfio,
107^^
17I12 1724,V..
J73I-SWJ*111742-7-13 17511 "»3 1aV« 181«
182,4 1838_10
180,,nVyl892,9.9]921.3.1().|:H5194,
).A.jo-fio 155;,
lœH-«
P^ïclcd
203,0 2032
(^uov-io 154j2
ILo-po 42|2
^n..v^au
1902-.0-13197,2 aOûit-^o
94g 1108 1164 117,.(
115, 116j 1204 1222 124n
00
145g 1471O
>jon«\>^m
>»««^o
vCDd^XaJjoo 1522
^o--r>= 12210
147(.
430 768
1G6,O168(._9_,0169,.?
19:Vi3 1954-o
2«2,2
4I.2 0î* ^1
39.M
ll«:i «Mo "110 1^.4
137, liïJ1(J 10.x 2058
p;jJLCÛ.^v; J^3
82n
82]() Cf.
pL^XJL.»J \rfr& 82.
\^>a^^lt
|^3
^aojyaî/
vcoo^â
ii72
Pierre
des
évêques
ses
contemporains
^oqj..q^9
pape
de
95o-i2 9Vio
50
1G5(.169.
apôtre
>jaoo^3
-mai>3
(.^oljl^o; oviof ^o->V^> 209,
Samosate
1394 1479 1907
et U^aç,
P^a^aa
l_Ȕ wcoo^.9
1910 20, 62,.a 671Q 704 726 76O
Wb 13912 1432_
de
154 Jft, 2fi. 290.8_,o;i5l;i*i4
70^ 900 92, 950 90, 97/( 113,
'll0a 1181 121^, 1-SB 1*»4 i:tii
105, 10612127j 1299 134,
d'É-
monophysite
56
Paul
1274 135,4 1368 154y
vca.5a^.cQj
^^BomâM 184,
1002
évoque
plièse
835-9 879 904 917 U63 124I3 1!i89 1052
pL.Vo^CQJ 155.
171)8
177 note
a
piiaj
.œ~
1^
^-tio, jviioas. 177note
147r
J.j^^«724
><^po
-vioo
t-ààaoa. 1423
1485
1452
1309 13
t^
t£Da*v£>»fioaj J08f)
150.
|»oM ^oî\ij
|ov"S>.Iji-
«^o
jy^.
j-»ai. 150 note
140,2
O)j->|i
8913
M-io-^io
de
657.9 1«,
i49g 150 note
^o».
^a*»|i
1473
42,
^o
82.J
867
1457 2080
V^
169.,
148.
1,-ai. monastère
»VlO 283 324 349 356-7*9
I-îojjlso
fi«^
<«
40,Q
17110
.C~Om9(f
«.moi .m..a>
» )«.f>o\«> 85,.
147,O 149,3 152,3 15*4 185n 2014 202,o
18314.15184g
|x*£uo¥oào
^'J-^
KE^
1362-,1 138,O 1395-0-7 1432-5-10 1447-«2
\ee>yn wloo
145,
|i.fr.N.v>
38V8-U 39U-13 4O1 413-7
1699 1745 1804 184,,
2093
p^flcarûâopis
Jjl<iio
31O-.O
^J-S-U 3310 :M2-3-5-C-7-9-10354-7-10-12-13
1163
^oa^joio
28U
flOwhIO 913-4-.l 93!-8-14 949-!3 952 9G2
10612
pL-JyiO
165.
154_,
114-5 381O70,, 714.5 728732 7ô,M1.,2
7-l« 1054-5-12 10fi10 1072-4 1()9l-C-7 ^Vo
^}^
d'Ar-
pays
enn mi oa^o 83,,
76.0-H "«H
134W
56 57 84,5.,
évêquedu
177 n. 4
zoun
>rf>«\f>qi"ifcf>^e 203g
évangéliste
|a^X
^coovao
106^8 108g U07
1712-5-8-9
325
Liste
Monge.
monophysites
50
i25,0
Constantinople
97(i 98o w,
U7,.12 ua.,
32G
TABLE DES NOMS PROPRES SYRIAQUES.
P^è^s
^>qj>
1341O
^mim^jia
^xa
111g 1275
J
177 note
1
Ijoaa
10, U3 323 45, 1442
*roa\^oV3
U^iVS
jîq^û
)l«nmya
^j-j-lo
1452
vo;^
<m.)t.~9
1C5.,
vjoaj-.r.rxa)
i« 165.
ix
143?
vrpotvi .;o 1433
/.m~o; Lip.~o
7110 838 9Gg 1002 1132 11G,3 127,,
1313
272 85, 1322 «">
U»Q^» p-oî
l^oooji» vJ3qjl».£vcq.\|_o l!:i.;
y*-T°
^o;
17'
l;333 209
1374 139,2
1405 1478.^ 149^3
^'•H
l^iooï 154,,
^ïocd p^£uo
mnn [<•» n HX)_
Jut
) I V>Voy^O
(_i'
aVkio
I .Xi\ fvwyr^J[.
^oooï
^ofi
.i^co-o
11212113tf 115iO m2
74U 78, 854 1389
^5o;o|L
138g
pu^ w^û^îojo|L
)-ooo¥ 154,,
n « ^moi 131g.8 133,,
v£Doi>o|L 753
«x>
aodS-ai>
);
(^oo)L 82J.
juso)l
709 723 85C 878 90,3 94, 1132
116a 16(î9 17O9
^ojjk
283
Pl^\o*422
76? 78,, 80,0 812 831
(^oo)L 82.
|>
vxoo>o0 82.
155.
^oa>ux>:o|L 106?
82.
9, 59. 82() 9:>u 'JT^
i8i9
993 110,31872-C 1834 19I1 19G1
v£DQ^v^>OJO/180,
155,
)-l*xju.»
9S,0 99g
^oo»o;o|l
J^Jtoll
-m.\n^i
9613
854
151,_2.5 152O 155, 182,.J
o»1)j3 140,3
~o!IL
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v£D>O«|L78,5
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U^oocï
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vcdq^oj)1.
|.ioo3)J
\D
1812
vOjiicui 663
1
179,
vcuoûa
191g 1924 u
v
Muulo ^i^j
936 9'12
i8913 i904^j.,3
170,Q
193,5
m vo n .mnt
145,
j.3~~CU)
(et
32,, 76,2 113fl1444
^6
~1~
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voi.V3 .T57.8.9
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t^-&« 15£>c
v<i*x\* roi 2087
et iïq^us Cyr?
595_,3
^a^
1926 1933-5 W413ô
1039
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65J0
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l^o-^
19Vl5
195,O19CWj 205.
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19Vl2-H
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Mtu;V3
^.p.»
)iiaj>
[216J
îook^U
d'Alexandrie
177 n.
i896
3 Jlt 826
^oJl-86,
Imprime
par Brepols S.A.
Turnhout
Belgique

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