RESPIRE n°20 (décembre 2011)
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RESPIRE n°20 (décembre 2011)
n°20 décembre 2011 ActuAlités Mieux connaître l’allergologie DOssiER La prévention BRèvEs Résultats de l’enquête de satisfaction 2011 de l’Espace santé Le journal de la Caisse de Coordination aux Assurances Sociales PhiLiPPe CoStA ■ Responsable de l’unité PEPS, président du Conseil JACqueS MArtinA d’administration Directeur de la CCAS de la CCAS L’année 2011 s’achève déjà, nous laissant le souvenir des périodes heureuses et des heures parfois difficiles pour certains d’entre nous. n° 20 - décembre 2011 ActuAlités 3 Le fluor au fil de l’âge En toutes circonstances, il est indispensable que chacun puisse compter sur une protection sociale de qualité, facile à contacter, rapide à indemniser, capable de proposer une offre de soins large et qui réponde aux besoins en matière de santé. Pour tendre vers ce résultat, les efforts des acteurs de l’unité Protection Et Prestations Sociales (PEPS) n’ont pas faibli cette année, notamment avec : • Le rattrapage du retard de traitement des décomptes papier pour la CCAS, dont le délai a été ramené de six semaines à moins de cinq jours en moyenne, de janvier, date de la bascule informatique de MIAMI, à mai dernier. • La mise en service avec un an d’avance de deux nouveaux fauteuils dentaires au centre médical de Championnet, celle du mammographe numérique au centre médical de Lachambeaudie, ainsi que l’ouverture d’une nouvelle consultation médicale pour le dépistage des troubles du sommeil et, grande première, une nouvelle consultation en ostéopathie. L’avenir immédiat de notre protection sociale passe par le développement de l’informatique couplée à l’Internet, communément appelée “webitique”. Pour la CCAS, le changement de système informatique est dans ce domaine déterminant car, si le nouveau système MIAMI est naturellement plus fiable et plus performant, il est également évolutif, c’est-à-dire capable d’intégrer les nouvelles technologies de l’information. Ainsi, dès le mois de janvier 2011, le site Internet www.ccas-ratp.fr a été accessible à tous, aux assurés en activité comme aux retraités, afin d’améliorer l’accès à la communication et d’offrir, grâce à un code personnalisé, de nombreux services en ligne à chaque ressortissant. Pour améliorer la rapidité d’accès des assurés à leurs droits et favoriser le développement durable, les prochaines évolutions informatiques mettront en place la dématérialisation des documents dans les échanges avec vous. Par conséquent, pour la gestion des préférences sur le mode de réception des décomptes, la possibilité sera donnée aux extranautes de les recevoir, soit au format papier, soit au format électronique. Le téléservice de consultation des documents envoyés par la CCAS permettra quant à lui un classement par ordre chronologique, du plus récent au plus ancien document, ou encore, la dématérialisation des courriers entrants rendra, à terme, plus accessibles les documents envoyés par les ressortissants. Ce numéro de RESPIRE présente dans son “Dossier” les actions de prévention menées par la CCAS. C’est l’occasion de rappeler que la politique de prévention de la Caisse est principalement définie par son Conseil d’administration tout en s’inscrivant dans le plan national de communication sur la santé publique tel que le plan cancer. Enfin, connaître votre niveau de satisfaction et vos attentes en tant que lecteur de RESPIRE est à nos yeux essentiel. Aussi, une enquête de satisfaction est en cours sous la forme d’un questionnaire adressé à un panel d’assurés. C’est pourquoi, si vous êtes destinataire de ce questionnaire anonyme, vos réponses seront un vecteur d’amélioration de la qualité de ce journal. Elles nous permettront de dresser, grâce à votre collaboration, des statistiques qui paraîtront dans le prochain numéro. Heureuses fêtes de fin d’année pour vous et votre famille. 2 | RESPIRE n° 20 - décembre 2011 (2ème partie) Que penser de l’obstruction nasale ? Mieux connaître l’allergologie DOssiER 7 La prévention PORtRAit 12 La secrétaire médicale cÔté FAMillE 13 L’inassiduité scolaire Notification pour l’allocation familiale mensuelle BRèvEs 11 Le double rattachement 14 Résultats de l’’enquête de satisfaction 2011 de l’Espace santé Le polygraphe Quiz 15 Connaissez-vous bien la prévention ? inFORMAtiOns PRAtiQuEs 16 De nouveaux praticiens à l’Espace santé Don du sang edité par la Caisse de Coordination aux Assurances Sociales responsable de publication : Jacques Martina responsable de rédaction : Geneviève Charpentier ont contribué à ce numéro : Agnès Alcaix, Christine Argelier, Evelyne Caillarec, Daniel Caillaud, Alexandra Canaval, docteur AnneMarie Cohen-Johnattan, docteur Wissame El Bakkouri, Catherine Gisquet, Christophe Gouribon, Alain Jacquin, Jacques Joyau, docteur Franck Lavergne, Emilie Leruste, Véronique Lumia, Alain Maoui, docteur Dominique Mané-Valette. Conception et réalisation : Pralon Graphic A ctuAlités Le fluor au fil de l’âge (2ème partie) Mode d’administration : stratégies actuelles de prévention et nouvelles données Si, jusqu’à ces dernières années, il était souvent préconisé de donner du fluor dès le plus jeune âge, sous forme de comprimés ou de gouttes dans le biberon, cette pratique n’est plus d’actualité. Lorsque l’on comprend le mécanisme d’action essentiellement local du fluor, on pressent quelle en sera la bonne utilisation : maintenir une présence continue de fluor à la surface de l’émail par apports, en bouche, faibles, mais réguliers. Jusqu’à l’éruption des premières dents de lait (environ 6 mois), la prescription de fluor est inutile. Au-delà, seules les applications locales directement au contact de l’émail sont maintenant conseillées pour les enfants, les adolescents, les adultes, sous forme de dentifrices ou de gel. Dans les vernis, les gels : en restant en contact plus longtemps sur l’émail de la dent, ils permettent de maintenir une concentration plus importante en fluor sur des périodes beaucoup plus longues. Dans les comprimés et gouttes : seul leur effet topique doit être dorénavant retenu lors du passage dans la cavité buccale. La fluorose : risque de toxicité en cas de surdosage ou d’ingestion massive Elle est due à un surdosage en fluor (≥2mg/j) pendant plusieurs mois ou années au cours de l’édification des dents (du 3ème mois de la vie intra utero à 12 ans environ). Elle se caractérise par des taches disgracieuses et irréversibles, blanchâtres ou marron, avec un aspect altéré de la surface des dents (émail poreux). quel dentifrice choisir ? Avant 3 ans, préférer un dentifrice sans fluor car jusqu’à cet âge l’enfant avale généralement le dentifrice. Entre 3 et 6 ans, utilisez le dentifrice spécial enfant. Après 6 ans, un dentifrice familial peut être utilisé. remarque : L’usage de fluorures, par voie générale (comprimés ou gouttes), sera laissé à l’appréciation stricte du praticien en cas de risque carieux élevé. où trouve-t-on le fluor ? Dans les eaux de boissons (eau du robinet, eau minérale et eau de source). En France, la teneur maximale autorisée des eaux de distribution et des eaux de sources est fixée à 1,5mg/litre, et celle des eaux minérales à 5mg/litre. Dans certains aliments comme les fruits de mer, les poissons, les fruits (abricots, raisin..), les légumes et céréales (riz, blé, pommes de terre…). Dans les sels de cuisine fluorés : la teneur maximale autorisée est de 250mg/kg. Dans les dentifrices et les bains de bouche fluorés : le dentifrice + bain de bouche fournissent régulièrement en fluor la salive et la plaque dentaire. AT T E N TIO N ! Les enfants qui avalent leur dentifrice lors du brossage des dents ou qui mangent le dentifrice peuvent parfois présenter des intoxications au fluor, d’où l’intérêt de bien leur expliquer qu’ils doivent recracher le dentifrice et pourquoi ils doivent le faire ! Ce qu’iL fAut retenir ‣ La carie apparaît au cours d’un déséquilibre déminéralisation / reminéralisation de l’émail. ‣ Le brossage biquotidien des dents, avec un dentifrice fluoré à teneur en fluor adaptée à l’âge de l’individu, est le meilleur rempart contre la carie dentaire. ‣ Le brossage en présence d’un adulte chez les enfants de moins de 6 ans est vivement conseillé. ‣ Le manque ou l’excès de fluor est à éviter, il faut le juste milieu. ‣ Pas d’automédication. ‣ Consulter régulièrement un praticien, même et surtout si tout va bien et ne pas hésiter à lui demander conseil. Concernant un enfant, cette démarche a un intérêt supplémentaire : ne pas avoir peur du praticien. DoCteur DoMinique MAne-VALette ChIRuRGIEN-DENtIStE RESPIRE n° 20 - décembre 2011 | 3 A ctuAlités Mieux connaître l’allergologie Charles Blackley a décrit le “rhume des foins” et l’asthme pollinique depuis 1873. L’anaphylaxie a quant à elle été décrite en 1902 par Richet et Portier, en créant un choc anaphylactique chez un chien lors de la réintroduction dans l’organisme d’une substance parfaitement bien tolérée au premier contact. L’ i m m u n o t h é r a p i e allergénique spécifique, DoCteur Nté à L’ESPACE SA couramment app elée ERGoLoGuE MéDECIN ALL “désensibilisation”, a 100 ans. Initiée par Noon, il s’agissait de la première “vaccination” contre l’allergie pollinique. Depuis cette époque, la pratique de cette immunothérapie a énormément évolué. Les produits sont standardisés, reproductibles. Elle peut se faire, soit par voie sous-cutanée, soit de façon plus récente par voie sublinguale. LES BoNS CoNSEIL S Du AthAn Anne-MArie Jon quand parler d’allergie ? on parle d’allergie, lorsqu’il y a une réaction anormale de l’organisme vis à vis d’une substance habituellement inoffensive, appelée allergène, même à de très petites doses. Il s’agit d’une réponse immunitaire spécifique, qui se produit sur un terrain prédisposé d’hypersensibilité. Il ne s’agit pas d’intolérance, mécanisme qui peut provoquer des symptômes identiques à ceux de l’allergie, dépendant de la dose d’exposition à la substance, mais qui ne fait ni intervenir les cellules immunitaires, ni les anticorps spécifiques de l’allergie, les IgE ou Immunoglobines E. quelle symptomatologie ? L’allergie se retrouve dans les manifestations : respiratoires : la rhinite, l’asthme oculaires : la conjonctivite cutanées : l’eczéma, l’urticaire, l’œdème de Quincke alimentaires médicamenteuses aux venins d’hyménoptères : guêpes, abeilles, frelons… au latex de réactions anaphylactiques graves, pouvant mettre la vie du sujet allergique en danger lorsqu’il est en contact avec la substance allergénique à laquelle il est sensible. 4 | RESPIRE n° 20 - décembre 2011 quels sont les allergènes principaux ? Les plus fréquents sont les allergènes de notre environnement, aéroportés, que l’on appelle les pneumallergènes, qui atteignent les voies respiratoires : Parmi les pollens, les allergisants connus sont : • des graminées : herbes des pelouses, des prairies et les céréales. • des herbacées : “mauvaises herbes”, comme le plantain, l’armoise et l’ambroisie (cette dernière donne des asthmes sévères dans la région Rhône-Alpes). • des arbres : bétulacées (bouleau, aulne, charme, noisetier), oléacées (frêne, olivier, troëne), fagacées (chêne, hêtre, châtaignier), cupressacées (cyprès, juniper). Les bétulacées prédominent dans les régions au nord de la Loire et sont responsables de nombreuses allergies, à la fois respiratoires et alimentaires, par un mécanisme de réactivité croisée. Les acariens, présents dans notre literie, les moquettes, tapis et peluches. Les acariens dits de stockage sont présents dans les lieux humides. Les poils ou phanères d’animaux : chat, chien, lapin, hamster, cobaye, sans compter les nouveaux animaux de compagnie (rat, chinchilla, gerbille, cheval,…). Les moisissures Ces allergies respiratoires ont doublé en 20 ans. D’après l’organisation Mondiale de la Santé (oMS), elles se placent au 4ème rang des maladies chroniques dans le monde. Les allergies alimentaires sont en nette progression, ces dernières années. Elles peuvent provoquer une symptomatologie aussi bien cutanée (surtout chez l’enfant), que respiratoire, ainsi que des chocs anaphylactiques, parfois mortels. Les trophallergènes, ou allergènes alimentaires, le plus fréquemment rencontrés sont : • Chez le petit enfant : le lait de vache, la farine de blé, l’œuf, puis, plus tard, l’arachide et les fruits à coque, l’œuf, le poisson, la moutarde, la crevette, le soja. • Chez l’adulte : les aliments en cause sont plus variés, avec l’arachide, les fruits à coque, le blanc d’œuf, la farine de blé, le sésame, etc., ainsi que les allergies croisées avec le latex et les pollens (il s’agit de sensibilisation à une molécule semblable dans un pollen et un fruit, par exemple, pomme et pollen de bouleau). Comment faire le diagnostic ? L’allergologue, par un interrogatoire minutieux et poussé, décidera des examens à effectuer chez un patient ayant des manifestations allergiques. on recherchera “l’unité de lieu, l’unité de temps, l’unité d’action” de survenue des symptômes et leur chronologie. Les tests cutanés • S’il s’agit de manifestations respiratoires ou d’allergies alimentaires, médicamenteuses, au latex ou aux venins, d’apparition rapide après le contact avec l’allergène, l’allergologue fera des Prick-tests : ce sont des tests qui se font, soit avec les extraits fournis par les fabricants d’allergènes pour les pneumallergènes usuels et le latex, soit avec des aliments natifs suspectés. Ces tests sont lus 20 minutes après avoir été effectués. Ils recherchent la libération d’histamine par les cellules cutanées. Il faut donc arrêter le traitement antihistaminique, et lui seul, 5 jours avant les tests. Si leur positivité concorde avec la clinique, on parlera de test pertinent et l’on pourra donner des conseils au patient pour son environnement, pour les exclusions, le traitement médicamenteux, et, éventuellement, déboucher sur un traitement d’immunothérapie spécifique. Si le test est douteux ou négatif, non concordant avec la clinique, des examens biologiques pourront être demandés. • S’il s’agit de manifestations cutanées, à type d’eczéma, des tests épicutanés ou Patch-tests seront effectués, guidés par l’interrogatoire. Ces patch-tests recherchent un contact déclenchant, qu’il faudra exclure, lors de la positivité d’un test. Ils sont lus à 48 et 72 heures. Ces tests nous aident beaucoup, particulièrement lors de pathologie professionnelle, pour mettre en évidence non seulement un composant déclenchant des allergies de contact, mais également la responsabilité d’un produit d’hygiène ou cosmétique. Les tests biologiques Ils viennent en complément des tests cutanés, ou si le patient ne peut pas arrêter ses antihistaminiques. • Le dosage d’IgE totales n’apporte pas beaucoup de renseignements. • Le dosage d’IgE mutiallergènes comme le Phadiatop* ou le CLA 30* est peu fiable. Il faut le considérer comme un test d’orientation vers l’allergologue. • Le dosage d’IgE spécifiques, orienté par le contexte clinique, lorsque les tests cutanés sont discordants ou impossibles à interpréter, nous permet d’orienter le diagnostic. Ceci est valable pour les pneumallergènes et les trophallergènes (allergènes respiratoires et alimentaires). Comment traiter l’allergie ? Suivant la symptomatologie, un traitement symptomatique doit être mis en route, en même temps que l’éviction de l’allergène, si elle est possible. Dans le cas des allergies respiratoires, (rhinite, conjonctivite, asthme) une “désensibilisation” ou immunothérapie spécifique peut être mise en œuvre : c’est la seule thérapeutique curative. Elle se fait sous forme injectable, ou par voie sublinguale (gouttes et comprimés : ces derniers uniquement pour les pollens de graminées), toujours sous le contrôle de l’allergologue. Elle sera débutée, chez l’asthmatique, uniquement quand l’asthme sera équilibré par un traitement symptomatique, que l’on pourra diminuer progressivement, parallèlement à l’efficacité du traitement de désensibilisation. les s pu aborder tous Nous n’avons pa us vo nt do rgologie, domaines de l’alle ns cet article. avez un aperçu da us contacter N’hésitez pas à no estions. qu si vous avez des RESPIRE n° 20 - décembre 2011 | 5 A ctuAlités Que penser de l’obstruction nasale ? L’“obstruction nasale”, communément nommée “nez bouché”, est un symptôme très fréquent, presque banal, mais qui peut gêner le patient au point de l’amener à consulter en ORL. Les causes d’obstruction nasale sont multiples et souvent identifiables grâce à l’interrogatoire et l’examen clinique du patient. Parfois un scanner des sinus est nécessaire pour établir la cause. Les traitements sont médicaux et/ou chirurgicaux. Scanner normal Image anormale dans le sinus maxillaire droit Lorsque l’obstruction touche un seul côté des fosses nasales, les causes peuvent être une déviation de la cloison nasale ou un polype. Dans les deux cas, un traitement chirurgical est proposé. S’il s’agit d’un polype, une analyse en anatomopathologie sera réalisée. Lorsque l’obstruction nasale touche les deux fosses nasales et a fortiori si elle s’accompagne d’autres signes (baisse de l’odorat, éternuements, écoulement nasal, maux de tête, …), il s’agit le plus souvent d’un problème de rhinite allergique ou non allergique ou de polypose naso-sinusienne. Dans ces cas, il est nécessaire de réaliser un bilan pneumologique à la recherche d’un asthme associé et un bilan allergologique à la recherche d’une allergie aux pollens, graminées,… Le traitement proposé est médical et se compose de lavages de nez au sérum physiologique, de corticoïdes inhalés, du traitement d’un éventuel asthme ou allergie retrouvé. Dans le cas de la polypose naso-sinusienne, lorsque l’obstruction nasale ou les troubles de l’odorat persistent malgré un traitement médical bien mené par le patient, le chirurgien oRL peut proposer une chirurgie des sinus qui vise à retirer les polypes obstructifs. Le SAViez VouS ? La survenue récente d’un saignement de nez (épistaxis) provenant d’une fosse nasale mérite une consultation auprès de l’oRL. Si elle s’accompagne d’une sensation de nez bouché du même côté, l’oRL réalisera une nasofibroscopie pour éliminer une lésion. Image de polypose naso-sinusienne Si l’obstruction nasale est récente et qu’elle ne touche qu’un côté des fosses nasales, elle doit amener le patient à consulter rapidement l’oRL. Lorsque l’obstruction nasale est accompagnée d’une odeur nauséabonde (le patient sent lui-même une odeur désagréable dans son nez), il faut également consulter car il peut s’agir d’une sinusite d’origine dentaire. Dans ce cas, il convient de soigner le sinus malade et la dent responsable de l’infection. Déviation de la cloison nasale 6 | RESPIRE n° 20 - décembre 2011 DoCteur WiSSAMe eL BAkkouri ChIRuRGIEN oRL D O SS I E R La santé est un capital précieux. Sa préservation, c’est aussi votre participation ! I La politique de prévention de la CCAS a pour objectif d’améliorer l’état de santé de ses assuré(e)s en développant des actions visant à éviter l’apparition, le développement ou l’aggravation des maladies et à favoriser des comportements individuels et/ou collectifs pouvant contribuer à réduire les risques. l s’agit de donner les moyens à chacun d’entre nous de protéger et d’améliorer sa santé, autant que faire se peut, en adoptant des pratiques préventives. pour cela, la Caisse vous propose des actions d’information et d’éducation à la santé, des programmes de vaccination, de dépistage ou encore la réalisation de bilans de santé à visée préventive. 1 Le dépIstage des cancers Le dépistage organisé des cancers s’inscrit dans le plan National Cancer. il s’est mis en place progressivement depuis une dizaine d’années car le cancer reste en France la première cause de décès avant 65 ans. La CCAs relaie les campagnes de communication “ Octobre rose ” et “ Mars bleu ”, et met en œuvre le dépistage organisé pour les 3 cancers les plus fréquents : Le cancer du sein premier cancer chez la femme par sa fréquence, son dépistage s’est généralisé depuis 2003 à l’ensemble du territoire. il concerne toutes les femmes âgées de 50 à Budget consacré au dépistage organisé des cancers 74 ans inclus à qui une mammographie est proposée tous les deux ans. 32 961,80 € Le cancer colorectal Le nombre de nouveaux cas augmente significativement à partir de 50 ans et la gravité de ce cancer tient au diagnostic souvent trop tardif. C’est pourquoi, son dépistage est proposé à tous les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans inclus. il s’agit de détecter la présence de sang dans les selles grâce au test Hémoccult ii®. 24 058,04 € 13 371,45 € 9 390,81 € 2010 2009 2007 2008 Le cancer du col de l’utérus proposé depuis mars 2010 et limité pour le moment à 13 départements, il s’adresse aux femmes âgées de 25 à 65 ans n’ayant pas réalisé de frottis depuis 3 ans. en plus du plan National Cancer, la CCAs est à l’initiative d’actions d’information et de sensibilisation afin d’inciter ses assurés à discuter, à l’occasion d’une consultation chez le médecin traitant, de l’opportunité d’effectuer un examen de dépistage individuel. Cette incitation est faite auprès des assurés relevant de populations à risque pour lesquelles le dépistage national n’est pas organisé. C’est notamment le cas des hommes âgés de 45 à 65 ans qui reçoivent à cet effet un Cdrom d’information sur les pathologies de la prostate, et des femmes âgées de moins de 50 ans qui peuvent bénéficier d’une mamographie prise en charge par la Caisse. respire n° 20 - décembre 2011 | 7 D D O SS I E R Budget consacré à la prévention bucco-dentaire 2 La préventIon Bucco-dentaIre selon la Haute Autorité de santé (HAs), la carie dentaire, et ses complications médicales, reste très fréquente et constitue un véritable enjeu de santé publique. Les dépenses de santé dentaires ne cessent de croître mais la majorité est consacrée à la réparation et à la restauration plutôt qu’à la prévention et au traitement. Cela a bien entendu des répercussions sur la santé en général et sur les maladies chroniques en particulier. C’est pourquoi, la CCAs développe une politique de prévention buccodentaire auprès des enfants et des adultes. 117 895,30 € 85 292,91 € 27 865,09 € 21 640,56 € 2010 2007 2008 2009 répartition des interventions selon les secteurs d'activités de la ratp Maintenance 29 % Tertiaire 26 % Cre 11 % Ferré 3% Routier 31 % Budget consacré à la prévention du tabagisme et l’incitation au sevrage 85 182,24 € 2010 54 812,86 € 2009 8 2008 La prévention en faveur des agents en activité La CCAs se déplace, à la demande de l’encadrement local, sur les lieux de travail, avec une unité mobile de prévention et réalise des campagnes d’information et des examens de dépistage gratuits en coopération avec l’espace santé, la Mutuelle, le département MrB et la cellule épidémiologique Avoir de belles dents, du service de santé au Travail. Cette coopération ce n’est pas qu’une question a permis de réaliser à ce jour 79 journées de chance ou d’âge ! de prévention sur 29 sites de l’entreprise. Actuellement, une réflexion est en cours afin de préparer l'évolution de cette action. La prévention à destination des personnes âgées de 60 ans Cette action expérimentale est limitée à 12 mois afin de vérifier l’adéquation des messages et supports. il s’agit d’inciter les personnes à se rendre chez leur dentiste afin de réduire la survenue des risques bucco-dentaires liés au vieillissement en proposant une consultation de prévention totalement prise en charge par la CCAs. Cette campagne a vocation à être étendue à d’autres âges, et ce, d’autant plus que les premiers résultats de ce test ont permis de constater les besoins des participants : • 86 % ont besoin d’un détartrage, • 45 % ont besoin d’un traitement prothétique, • 20 % ont besoin d’un traitement parodontal. 3 La préventIon du taBagIsMe et L’IncItatIon au sevrage 72 351,88 € 51 338,10 € La prévention infantile Depuis 2007, la CCAs met en œuvre la campagne nationale “ M’t dents ” et complète le bilan bucco-dentaire par un bilan orthodontique pris en charge à 100 %. il s’agit d’aider les enfants et adolescents âgés de 6, 9, 12, 15 et 18 ans à acquérir le plus tôt possible les bons réflexes (brossage, alimentation, ...) et à instaurer l’habitude de consulter régulièrement un chirurgien-dentiste. 2007 | respire n° 20 - décembre 2011 en 2010, l’Organisation Mondiale de la santé (OMs) estime que le tabac est la principale cause de décès lié au cancer dans le monde ainsi qu’en France. Cependant, de nombreuses autres pathologies sont imputables directement ou indirectement au tabac telles que des maladies cardiovasculaires, respiratoires, etc. Or, 29,5 % des 18-75 ans déclarent fumer tous les jours ou occasionnellement (baromètre santé environnement 2007) et les ventes de tabac ont connu une hausse de 2 % en 2009. Face à ce constat, la CCAs poursuit sans relâche sa politique de prévention et d’incitation au sevrage tabagique en développant des actions sur le terrain et en prenant en charge une partie des substituts nicotiniques destinés à favoriser l’arrêt. La campagne sur les lieux de travail A la demande de l’encadrement local, la CCAs a ainsi organisé depuis 2005, en partenariat avec l’Office Français de prévention du Tabagisme (OFT), 30 campagnes. il s’agit d’informer les agents sur les méfaits du tabagisme, d’initier ou de renforcer une motivation naissante chez les fumeurs, de les inciter à entreprendre une démarche de sevrage et de les orienter vers les consultations. répartition des campagnes selon secteursselon d'activité depuis 2007 lescampagnes tition des les secteurs d'activité depuis 2007 Tertiaire 11 % Ferré 26 % La prise en charge des substituts nicotiniques Depuis février 2007, la Caisse propose le remboursement des substituts nicotiniques à nombre de bénéficiaires 100 % dans la limite de 1 021 50 € par année civile et par 871 personne sur prescription 772 755 médicale, s’ils sont achetés chez le pharmacien (patchs, gommes ou comprimés). Ce forfait vient d’être porté à 150 € / an pour les 2010 2007 2008 2009 bénéficiaires de la CMU-C. Maintenance 11 % Routier 52 % 4 La préventIon gynécoLogIque Même en bonne santé, un examen gynécologique annuel est conseillé, dès la puberté et tout au long de la vie. il permet de dialoguer avec le médecin à chaque étape de la vie d’une femme et de prévenir ou de dépister le plus tôt possible des maladies féminines telles que le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus, d’éventuelles infections, etc. Dans cette perspective, la CCAs adresse des brochures d’information réactualisées chaque année, relatives à la santé des femmes ciblées sur 3 classes d’âge (13-23 ans, 24-50 ans, 51 ans et plus). elle prend en charge, une fois par an, le dépassement d’honoraires demandé lors d’une consultation pour un suivi gynécologique, qu’il soit réalisé par un généraliste ou par un gynécologue, dans la limite de 15 €/an. evolution de la répartition sur 4 ans 266 158 58 26 026 255 958 95 2010 2009 2008 2007 60 058,84 € 35 26 035 4 218 4 184 (16,21 %) (16,12 %) Nombre de prises en charge envoyées 4 359 (16,74 %) Bénéficiaires du forfait 4 357 (16,7 %) 58 725,74 € 59 396,25 € 57 650,80 € Montant respire n° 20 - décembre 2011 | 9 D O SS I E R Budget et prises en charge consacrés au suivi post-professionnel 2010 2007 2008 2009 6 145,74 € 5 745,44 € 5 171,05 € 4 529,40 € Dépenses Dé 136 118 137 6 Les caMpagnes de vaccInatIon Rubéole, oreillons, rougeole et grippe) dépenses pour les vaccinations facultatives* 72 078,16 € 44 368,84 € 40 050,01 € 39 764,95 € 2008 2007 2008 2009 *Rubéole, oreillons, rougeole et grippe Budget consacré au bilan de santé 27 925,43 € 25 275,12 € 2008 18 350,27 € 13 924,39 € 2010 10 2009 2008 La surveillance médicale des salariés ayant été exposés à un produit ou procédé cancérogène, assurée par les médecins du travail, cesse au moment de la retraite. Or, certaines pathologies peuvent apparaître longtemps après la cessation de l’exposition. C’est pourquoi, tout salarié, lorsqu’il quitte l’entreprise, se voit délivrer une attestation d’exposition s’il a été exposé à un produit ou procédé cancérogène au cours de sa vie professionnelle. La CCAs délivre, sur présentation de ce document, des prises en charge à 100 %, avec dispense d’avance de frais, pour réaliser des examens de surveillance en faveur d’un diagnostic précoce. 163 Prises en charge 2010 5 Le suIvI post-professIonneL 2007 | respire n° 20 - décembre 2011 Un calendrier national regroupe toutes les vaccinations recommandées par le ministère de la santé pour chaque individu, en fonction de son âge et tout au long de sa vie. Certaines d’entre elles sont obligatoires comme la diphtérie ou la poliomyélite, d’autres sont facultatives et recommandées comme la vaccination contre la grippe ou la rougeole. Devant la recrudescence de la rougeole (plus de 22 000 cas déclarés entre janvier 2008 et août 2011), cette vaccination fait l’objet d’une priorité nationale car une couverture vaccinale de 95 % doit être atteinte pour permettre l’arrêt de la propagation de ce virus. C’est dans le cadre de la promotion de la vaccination contre la rubéole-Oreillons-rougeole (rOr), qu’est mise en place cette action, à destination des enfants âgés de 16 et 26 mois et des adolescents âgés de 16 ans afin d’augmenter la couverture vaccinale. A compter du 1er janvier 2012, les personnes répondant aux critères de sélection de la campagne seront conviées par courrier à se faire vacciner. Le vaccin est pris en charge à 100 % par la Caisse. La campagne de vaccination antigrippale se déroule quant à elle chaque année. elle consiste à inviter des populations dites “ à risque ” à se faire vacciner avant le début de l’hiver (assurés âgés de 65 ans et plus, femmes enceintes et personnes atteintes de certaines pathologies). Toutes reçoivent une prise en charge à 100 % de la CCAs. Le régime spécial organise également des campagnes de vaccination gratuite sur les lieux de travail et dans les centres médicaux de l’espace santé. 7 Le BILan de santé Le but d’un bilan de santé est de repérer un éventuel risque pour mieux le combattre ou pour s’informer sur les mesures à prendre pour rester en forme. son contenu est adapté à chaque personne en fonction de son âge, de son sexe, des facteurs de risque liés à son environnement social et professionnel, à ses habitudes de vie. C’est aussi un moment d’échanges avec des professionnels de santé, une écoute et, si nécessaire, un accompagnement dans la démarche d’accès aux soins et à la santé. Ce bilan est accessible à tous les ressortissants de la CCAs qui souhaitent faire le point sur leur santé. C’est un examen totalement pris en charge par la Caisse, avec dispense d’avance de frais s’il est réalisé dans un centre agréé par la CCAs ou dans un centre médical de l’espace santé de la rATp.. en plus du bilan de santé “classique”, la Caisse propose des bilans spécifiques pour prévenir ou pallier la perte d’autonomie liée à une maladie chronique, un handicap ou à l’âge et favoriser le maintien à domicile. Ces bilans, réalisés par Fil soutien CCAs, sont gratuits et permettent d’appréhender la personne dans sa globalité et son environnement. L’assuré a, dans ce cas, le choix d’opter pour l’un des trois thèmes : le bilan autonomie à domicile, le bilan mémoire, le bilan / accompagnement de l’incontinence. ZooM Bilans spécifiques 80 2010 2007 2008 2009 38 57 22 7 13 9 Autonomie domicile (Total : 51) 23 14 1 10 Mémoire (Total : 47) Incontinence (Total : 175) sur Le passeport santé ccas récemment créé par la CCAs, le passeport santé est répartition par sexe destiné à vous aider à conserver ou à retrouver votre dynamisme, votre forme physique malgré une Affection de Longue Durée ou une perte d’autonomie liée à l’âge. 52 % Les effets positifs et durables de l’activité physique sur la santé 48 % sont prouvés depuis longtemps. L’activité physique améliore en effet la santé et le bien-être en général, en agissant sur le moral et en favorisant un regain d’énergie. Ce programme a donc pour objectif global la prévention par l’activité physique adaptée répartition géographique pour des personnes devenues vulnérables du fait de l’âge, d’un handicap ou d’une maladie. sept Affections de Longue Durée ouvrent droit au passeport santé : la maladie Nord Ile-de-France de parkinson, l’Accident vasculaire 2% Centre 34 % 20 % Cérébral (AvC), la paraplégie, la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, la polyarthrite rhumatoïde évolutive et la spondylarthrite ankylosante. Lancé en mars 2011 auprès des personnes Sud âgées de plus de 60 ans – accessible Ouest 10 % 34 % depuis fin septembre aux assurés âgés Le passeport tre de moins de 60 ans et pris en charge au santé, c’est vo titre d’une Affection de Longue Durée – e dynamism le passeport santé remporte retrouvé ! répartition critère d'attribution * Répartition parpar critère d'attribution * d’ores et déjà un vif succès. Nombre ARDH en effet, au 31 octobre 2011, 4% 70 personnes nous ont sollicités Nombre ALD 36 % pour obtenir des informations et 50 assurés bénéficient actuellement du programme. Nombre Gir 4 Celui-ci est réalisé à domicile et encadré par des 32 % professionnels, titulaires d’une licence de sciences et Techniques des Activités physiques et sportives (sTAps), Nombre Gir 6 ayant bénéficié d’une formation spécifique aux différentes Nombre Gir 5 8% 20 % pathologies qu’ils sont susceptibles de rencontrer. eveLyne caILLarec respONsABLe iNgéNierie De préveNTiON eT D’ACTiON sOCiALe * ARDH : Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation Gir 4, 5 ou 6 : niveau de perte d'autonomie ALD : Affection de Longue Durée respire n° 20 - décembre 2011 | 11 P ORTRAIT EmiliE lERuSTE – Secrétaire médicale Fille de machiniste, Emilie Leruste est titulaire du Baccalauréat de sciences médico-sociales. Dès l’acquisition du diplôme, elle souhaite approfondir ses connaissances en terminologie médicale et mieux maîtriser la bureautique. A ussi, elle obtient, à l’issue d’une année de formation, le Certificat de secrétaire médico-sociale. Cette formation, alternant cours théoriques et stages pratiques en milieu hospitalier, lui permet d’intégrer rapidement l’espace santé de la RAtP. en effet, son arrivée en 2003 sur le marché du travail coïncide avec la création du poste de secrétaire médicale à l’espace santé, poste qui était assuré auparavant par les infirmières. emilie Leruste exerce son métier au centre médical de Championnet. La particularité de ce centre est de permettre à la secrétaire médicale d’alterner son temps à raison d’une semaine en radiologie, la suivante à l’accueil physique ou téléphonique des patients. Son travail est très diversifié. Il consiste à gérer les plannings des médecins en fixant des rendez-vous aux patients, à saisir les comptes rendus d’examen du médecin prescripteur ainsi que les comptes rendus radiologiques, à répondre au téléphone, à préparer au plan administratif les cabinets des médecins, à archiver les dossiers médicaux. et ce qu’elle apprécie le plus au quotidien, c’est la dimension sociale, le contact humain, le travail d’équipe solidaire avec ses collègues, les infirmières, les médecins, les hôpitaux. La curiosité d’emilie est telle qu’elle apprécierait de connaître d’autres services de l’entreprise et pouvoir prétendre à d’autres postes comme celui de secrétaire administrative. Dans cette attente, elle préfèrerait se consacrer pleinement au service de radiologie du centre médical de Lachambeaudie qui est le seul à fonctionner en journée (Championnet fonctionne en matinée). Pour l’heure, son objectif est de bien recevoir le patient, de l’écouter, de faire en sorte que les consultations se déroulent au mieux, de bien gérer les urgences lorsque le planning est déjà rempli. emilie aime son métier et le conseille à toute personne ayant une attirance pour le relationnel et la santé médico-sociale. C’est une branche certes féminine qui n’est pas saturée et qui a l’avantage de permettre une vie de famille après 17h. L’espace santé compte 14 secrétaires médicales. B RÈVE s à la CCAS. ment e h c a tt parents assuré ra x u le de b x signé u u o a d és Le ent rempli et re rattach nts peuvent êt °1445*01 dûm enfa cerfa N es. Désormais, les e le formulaire ss ai C la à atives demandé ic er if it par ss st u re j ad es d’ èc it pi Il suff é des par l’accueil, so it gn so pa , m de co an ac m , ts de ren sur simple par les deux pa mis ou envoyé re t es r u le e ir iel. Le formula ement r, soit par courr ie Attention : rr u co r double rattach pa au t a oi s er e, èd on oc pr ph e e ss télé ai êm C m a Seul le parent qui , l de ts documen celle -ci fasse A réception des PGR afin que cotise à la MPGR M le el tu u m a la et en informer s percevra les éventuels de rès l’envoi rs. s semaines ap oi dans ses fichie tr s à forfaits ou remboursements er pt m co effectif, à la foi ire de it sa so es t éc en n em t h du reste à charge, et cela, es Il rattac que le double r ou p ts en quel que soit le parent m docu elle MPGR. tu u m a l à et demandeur. S la CCA NAtuRe ReStAtIoNS eN AlAin JAcquin 12 ReSPoNSAbLe De L’eNtIté | ReSPIRe n° 20 - décembre 2011 P D C Ô T É FA M I L L E L’inassiduité scolaire loi n° 2010-1127 du 28 septembre 2010 visant à lutter contre l’absentéisme scolaire Cette loi renforce, par la suspension des allocations familiales, les sanctions contre les parents d’enfants absents de l’école sans justification. Cette suspension n’est pas une nouvelle sanction. La loi du 31 mars 2006 permettait déjà aux présidents des conseils généraux de le faire. La nouvelle loi veut rendre ces sanctions plus systématiques. que prévoit la loi ? La loi prévoit une modification de l’article L.131-8 du code de l’éducation qui fixe les obligations d’assiduité auxquelles les enfants scolarisés sont astreints. La procédure en est modifiée ainsi que les sanctions administratives. la loi en détail* Lorsque le chef d’établissement constate l’absence de l’élève (au moins quatre demijournées d’absence non justifiées sur un mois), il le signale à l’inspecteur d’académie afin que celui-ci adresse à la personne responsable de l’enfant, ou son représentant, un avertissement. Cet avertissement lui rappelle les sanctions administratives et pénales applicables et l’informe sur les dispositifs d’accompagnement parental auxquels il peut avoir recours. en parallèle, l’inspecteur d’académie saisit le président du Conseil Général afin de mettre éventuellement en place un Contrat de Responsabilité Parentale (CRP)**. Si au cours de la même année scolaire, l’absence de l’élève était à nouveau constatée (selon le même critère d’au moins quatre demi-journées d’absence non justifiées sur un mois), l’inspecteur d’académie demandera alors aux parents de justifier ces absences et saisira, le cas échéant, le directeur de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Ce dernier suspendra immédiatement le versement des allocations familiales (uniquement la part des aides due pour l’enfant absent) et informera alors les parents de cette décision, ainsi que l’inspecteur d’académie et le président du Conseil Général. le calcul des allocations supprimées Ce calcul est précisé par le décret n° 2011-89 du 21 janvier 2011. Reprise du versement des allocations ou nouvelles sanctions Reprise du versement des allocations La reprise du versement n’intervient que si l’inspecteur d’académie constate que l’élève est à nouveau assidu pendant une durée d’au moins un mois de scolarisation (hors vacances scolaires), à compter de la prise d’effet de la suspension. Le rétablissement des droits étant rétroactif, la totalité des prestations concernées par la suspension sera restituée. nouvelles sanctions Lors du constat d’une nouvelle absence, l’inspecteur d’académie pourra demander la suppression de la part d’allocation jusqu’au retour assidu de l’enfant en classe. Ces mois d’allocations ne seront pas versés rétroactivement, ils seront donc perdus. AlAin mAoui ReSPoNSAbLe De LA RéGLeMeNtAtIoN DeS PReStAtIoNS FAMILIALeS *En application de l’article L.131-8 du Code de l’Education. **Créé en 2006, le CRP consiste en un texte co-signé par les parents et le président du Conseil Général. Il précise les engagements, les mesures d’accompagnement, les sanctions dont font l’objet les parents dans leur travail éducatif. Notification pour l’allocation familiale mensuelle A compter du 1er janvier 2012, seuls les avis de paiement qui comporteront une modification du montant des prestations familiales seront adressés aux allocataires. Ces nouvelles dispositions permettront au secteur des Prestations familiales, d’une part de répondre aux attentes de nombre d’entre vous, d’autre part de contribuer au développement durable. Vous pourrez toutefois vous adresser à nos services pour obtenir tout justificatif destiné aux organismes demandeurs. ReSPIRe n° 20 - décembre 2011 | 13 D B RÈVES Résultats de l’enquête de satisfaction 2011 de l’ Le mois de juin est désormais synonyme d’enquête de satisfaction au sein des centres médicaux de l’espace santé. Ce rendez-vous annuel permet d’évaluer la qualité des prestations offertes et de fixer des objectifs et des priorités en vue d’une amélioration continue. cette année encore, les agents qui consultent la médecine de soins de l’entreprise soulignent au travers de l’enquête leur satisfaction du service rendu. • Nombre de consultants sur la période du 24 juin au 1er juillet : 7 652 • Nombre de questionnaires recueillis : 3 284 • taux de participation à l’enquête : 42,92 % l’accueil téléphonique • L’espace santé est facilement joignable (96,28 %). Son numéro unique est mémorisé (73,90 %). Vous y trouvez un accueil courtois (97,47 %) et des réponses claires (96,89 %). l’information et la communication Les informations affichées sont claires et suffisantes (92,69 %), et vous les recueillez surtout grâce au support informatique (65,77 % via le site de la CCAS et urban Web.) l’accueil physique • Vous notez la courtoisie du personnel paramédical (98,11 %), sa réactivité et son efficacité (97,08 %). Focus sur le profil d’un patient de l’Espace santé la consultation du médecin généraliste et du spécialiste • Vous remarquez le respect de l’horaire de rendez-vous (84,53 %), appréciez le déroulement de la consultation (90,37 %), la confidentialité (93,43 %) et le respect des règles d’hygiène (84,17 %). la consultation du chirurgien dentiste • Vous appréciez le respect de l’horaire de rendez-vous (87,98 %), le déroulement du soin (92,65 %), la confidentialité (93,54 %) et le respect des règles d’hygiène (96,88 %). • Le dentiste vous a clairement expliqué votre état bucco-dentaire (87,31 %) et il vous a remis un plan de traitement (44,77 %). les actes paramédicaux (soins infirmiers, radiographies, prises de sang, …) • Votre satisfaction porte sur leur dérou lement (91,78 %) et sur le respect des règles d’hygiène (92,61 %). C’est plutôt un homme (71,86 %), âgé de 35 à 49 ans (41,87 %), de catégorie professionnelle opérateur (49,54 %). quelques chiffres Les retraités ont représenté 15,38 % des répondants à cette enquête. Le plus jeune consultant a 19 ans, le plus âgé a 90 ans ! 94 % des consultants conseilleraient l’espace santé à un collègue. 8,59/10 est la note attribuée à l’espace santé. les évolutions par rapport à 2010 gloBAlEmEnT 69,55 % 61,80 % en 2010 23,29 % 28,13 % en 2010 2,24 % 5,05 % en 2010 1,36 % 2,30 % en 2010 3,56 % sans réponse en dentaire : 67,04 % en médecine, spécialités, laboratoire, radiologie : 90,87 % Même s’il est vrai que des attentes subsistent, on note une amélioration significative sur la perception des délais de rendez-vous (+1,37 point en médecine-spécialités et + 23,84 % en dentaire). en revanche, l’information en cas de retard est encore pointée du doigt, même si l’horaire du rendez-vous est respecté dans plus de 84 % des cas. les locaux Ils sont propres (97,96 %), agréables et accueillants (97,38 %). Merci à tous ceux qui ont répondu à l’enquête. Pour retrouver les résultats détaillés, consultez l’affichage dans nos salles d’attente ou sur urban Web. Avec des délais de rendez-vous satisfaisants chRiSTinE ARgEliER 14 | ReSPIRe n° 20 - décembre 2011 ReSPoNSAbLe De PôLe et ReSPoNSAbLe QuALIté De L’eSPACe SANté Le polygraphe L’Espace Santé se dote d’un appareil d’enregistrement ambulatoire pour dépister les troubles respiratoires du sommeil. Le Syndrome d’Apnée du Sommeil (SAS) est une pathologie fréquente (3 à 5 % de la population, avec une prédominance masculine). elle a non seulement un impact sur la santé, augmentant ainsi les risques cardio-vasculaires, mais également sur la qualité de vie et la vigilance. La demande va croissant depuis des années pour la recherche chez des patients suivis pour des pathologies cardio-vasculaires, comme l’Hyper tension Artérielle, et/ou des patients ayant un poste “ de sécurité ” (machiniste, conducteur de ReR). Dans ce contexte, l’espace santé offre dorénavant la possibilité aux prescripteurs de faire réaliser un enregistrement respiratoire nocturne lorsque l’hypothèse d’un SAS est envisagée. L’appareil (polygraphe) est disponible 4 jours/semaine. Les capteurs sont mis en place au centre médical de Lachambeaudie (3ème étage), sur rendez-vous. Le patient repart avec le matériel, dort à son domicile avec les capteurs et ramène le matériel le lendemain matin. Ceci se déroule après une consultation préalable auprès d’un pneumologue qui aura pu déterminer si cet examen est indiqué et si c’est le plus adéquat. Dans certains cas en effet des examens plus complets, réalisés en milieu hospitalier, sont d’emblée nécessaires. DocTEuR FRAnck lAvERgnE PNeuMoLoGue QUIZ de quel 1 A partirêtre effectué ? oreillons-Rub éole n? 5 :A 6 :C 7 :b âge etre la Rougeol le vaccin con n la préventio doit-il 24 mois : 12 mois c : A : 6 mois B ccin ? ppel de ce va s c : 24 mois el âge ? 2 Et le raoi oi m 12 : à partir de qu t ui at A : 6 m s B gr t en m ippe est notam in contre la gr c : 65 ans cc va icotiniques, le 3 ans s substituts n 60 de : r B ou p ns an a r 55 pa A: ment de 50€ un rembourse édicale ? d’ r ie ic éf n bé 4 Pour n fournir une prescription m doit-o prostate ? B : non le cancer de la r su le el tA : oui eS vous inform el âge la ccA ns qu ur de ir rt pa ment en fave 5 A ans B : 55 ans c : 65 a e leur engage e nationale bl m se en t A : 45 en affich mpagn pelle cette ca l’Espace santé P, la ccAS et ncer du sein. comment s’ap AT R la 6 ntre le ca de la lutte co e ? c : octobre Ros al post de prévention B : Juillet Rose un suivi médic ées ? d’ e t os n R ie s ic ar éf M n : bé A cern és à l’amiante ersonnes con i ont été expos r la ccAS. qui sont les p ise c : les agents actifs qu ts en ag s 7 le sionnel pris en charge pa salariés quittant l’entrepr us les profes etraités B : to A : les agents r 1 :b 2 :C 3 :b 4 :A us bie connaissez-vo Réponses ReSPIRe n° 20 - décembre 2011 | 15 à l’ s n ie c ti a r p x u a e De nouv uis RL, titulaire dep a Torbey, o chambeaudie. Le docteur mon e médical de La tr en c au 1 01 juin 2 hiatre, titulaire ian Ferreri, psyc or Fl ur te oc d Le édical de 011 au centre m 2 et ill ju is pu de e. ok, Lachambeaudi ammed mouff Le docteur moh 2011 ût laire depuis ao radiologue, titu de e agerie médical au Service d’im Championnet. a de Abreu, Le docteur lidi laire depuis chirurgien, titu ical au centre méd septembre 2011 die de Lachambeau Le docteur Bernard girand est décédé brutalement le 25 juin dernier après avoir exercé durant 27 ans comme médecin généraliste au sein de l’espace santé. Nous renouvelons toutes nos condoléances à sa famille. Don du sang collEcTE DE SAng RATP chAmPionnET jeudi 2 février 2012 de 9h à 15h, salle Clignancourt mAiSon DE lA RATP mardi 7 février 2012 de 9h à 15h, LIPS salle 7 RATP vAl DE FonTEnAY jeudi 9 février 2012 de 9h à 15h, Salle Polyvalente CoNtACtS Catherine Gisquet 01 58 78 47 02 ADSb-RAtP : 01 58 78 18 59 CH34 LAC CG01 30, rue Championnet 75887 Paris Cedex 18 www.ccas-ratp.fr courriel : [email protected] iane Pélissier, Le docteur Sylv itulaire depuis dermatologue, t ical au centre méd septembre 2011 die. de Lachambeau ginie Simon, Le docteur vir itulaire depuis rhumatologue, t ical au centre méd septembre 2011 t. de Championne and, le coursaut-Dur Le docteur Joël laire depuis radiologue, titu au Service septembre 2011 icale de d’imagerie méd Championnet. A noTER lE DéPART DES… • docteur nicolas mercier, chirurgien au centre médical de Lachambeaudie • docteur Bernard Pericchi, chirurgien dentiste au centre médical de Denfert • docteur malika khelil, chirurgien dentiste au centre médical de Lachambeaudie • docteur valérie nahon, radiologue au Service d’imagerie médicale de Lachambeaudie • docteur marie-Pascale manet-chopin, rhumatologue aux centres médicaux de Lachambeaudie et Championnet