RESPIRE n°20 (décembre 2011)

Transcription

RESPIRE n°20 (décembre 2011)
n°20 décembre 2011
ActuAlités
Mieux connaître l’allergologie
DOssiER
La prévention
BRèvEs
Résultats de l’enquête
de satisfaction 2011
de l’Espace santé
Le journal de la Caisse de Coordination aux Assurances Sociales
PhiLiPPe CoStA
■
Responsable de l’unité PEPS,
président du Conseil
JACqueS MArtinA
d’administration
Directeur de la CCAS
de la CCAS
L’année 2011 s’achève déjà, nous laissant
le souvenir des périodes heureuses et des heures
parfois difficiles pour certains d’entre nous.
n° 20 - décembre 2011
ActuAlités
3 Le fluor au fil de l’âge
En toutes circonstances, il est indispensable que chacun puisse compter sur une
protection sociale de qualité, facile à contacter, rapide à indemniser, capable de
proposer une offre de soins large et qui réponde aux besoins en matière de santé.
Pour tendre vers ce résultat, les efforts des acteurs de l’unité Protection Et Prestations
Sociales (PEPS) n’ont pas faibli cette année, notamment avec :
• Le rattrapage du retard de traitement des décomptes papier pour la CCAS, dont le
délai a été ramené de six semaines à moins de cinq jours en moyenne, de janvier,
date de la bascule informatique de MIAMI, à mai dernier.
• La mise en service avec un an d’avance de deux nouveaux fauteuils dentaires au
centre médical de Championnet, celle du mammographe numérique au centre
médical de Lachambeaudie, ainsi que l’ouverture d’une nouvelle consultation
médicale pour le dépistage des troubles du sommeil et, grande première, une
nouvelle consultation en ostéopathie.
L’avenir immédiat de notre protection sociale passe par le développement de
l’informatique couplée à l’Internet, communément appelée “webitique”.
Pour la CCAS, le changement de système informatique est dans ce domaine
déterminant car, si le nouveau système MIAMI est naturellement plus fiable et plus
performant, il est également évolutif, c’est-à-dire capable d’intégrer les nouvelles
technologies de l’information.
Ainsi, dès le mois de janvier 2011, le site Internet www.ccas-ratp.fr a été accessible
à tous, aux assurés en activité comme aux retraités, afin d’améliorer l’accès à la
communication et d’offrir, grâce à un code personnalisé, de nombreux services en
ligne à chaque ressortissant.
Pour améliorer la rapidité d’accès des assurés à leurs droits et favoriser le
développement durable, les prochaines évolutions informatiques mettront en place
la dématérialisation des documents dans les échanges avec vous.
Par conséquent, pour la gestion des préférences sur le mode de réception des
décomptes, la possibilité sera donnée aux extranautes de les recevoir, soit au format
papier, soit au format électronique.
Le téléservice de consultation des documents envoyés par la CCAS permettra quant
à lui un classement par ordre chronologique, du plus récent au plus ancien
document, ou encore, la dématérialisation des courriers entrants rendra, à terme,
plus accessibles les documents envoyés par les ressortissants.
Ce numéro de RESPIRE présente dans son “Dossier” les actions de prévention
menées par la CCAS. C’est l’occasion de rappeler que la politique de prévention de
la Caisse est principalement définie par son Conseil d’administration tout en
s’inscrivant dans le plan national de communication sur la santé publique tel que le
plan cancer.
Enfin, connaître votre niveau de satisfaction et vos attentes en tant que lecteur de
RESPIRE est à nos yeux essentiel. Aussi, une enquête de satisfaction est en cours
sous la forme d’un questionnaire adressé à un panel d’assurés. C’est pourquoi, si vous
êtes destinataire de ce questionnaire anonyme, vos réponses seront un vecteur
d’amélioration de la qualité de ce journal. Elles nous permettront de dresser, grâce
à votre collaboration, des statistiques qui paraîtront dans le prochain numéro.
Heureuses fêtes de fin d’année pour vous et votre famille.
2
| RESPIRE n° 20 - décembre 2011
(2ème partie)
Que penser de l’obstruction
nasale ?
Mieux connaître
l’allergologie
DOssiER
7 La prévention
PORtRAit
12 La secrétaire médicale
cÔté FAMillE
13 L’inassiduité scolaire
Notification pour
l’allocation familiale
mensuelle
BRèvEs
11 Le double rattachement
14 Résultats de l’’enquête
de satisfaction 2011
de l’Espace santé
Le polygraphe
Quiz
15 Connaissez-vous bien
la prévention ?
inFORMAtiOns PRAtiQuEs
16 De nouveaux praticiens
à l’Espace santé
Don du sang
edité par la Caisse de Coordination
aux Assurances Sociales
responsable de publication :
Jacques Martina
responsable de rédaction :
Geneviève Charpentier
ont contribué à ce numéro :
Agnès Alcaix, Christine Argelier,
Evelyne Caillarec, Daniel Caillaud,
Alexandra Canaval, docteur AnneMarie Cohen-Johnattan, docteur
Wissame El Bakkouri, Catherine Gisquet,
Christophe Gouribon, Alain Jacquin,
Jacques Joyau, docteur Franck Lavergne,
Emilie Leruste, Véronique Lumia, Alain Maoui,
docteur Dominique Mané-Valette.
Conception et réalisation : Pralon Graphic
A ctuAlités
Le fluor au fil de l’âge
(2ème partie)
Mode d’administration : stratégies
actuelles de prévention et nouvelles données
Si, jusqu’à ces dernières années, il était souvent
préconisé de donner du fluor dès le plus jeune
âge, sous forme de comprimés ou de gouttes
dans le biberon, cette pratique n’est plus
d’actualité.
Lorsque l’on comprend le mécanisme d’action
essentiellement local du fluor, on pressent
quelle en sera la bonne utilisation : maintenir
une présence continue de fluor à la surface de
l’émail par apports, en bouche, faibles, mais
réguliers.
Jusqu’à l’éruption des premières dents de lait
(environ 6 mois), la prescription de fluor
est inutile.
Au-delà, seules les applications locales
directement au contact de l’émail sont
maintenant conseillées pour les enfants, les
adolescents, les adultes, sous forme de
dentifrices ou de gel.
Dans les vernis, les gels : en
restant en contact plus
longtemps sur l’émail de
la dent, ils permettent
de maintenir une
concentration plus
importante en fluor
sur des périodes
beaucoup plus longues.
Dans les comprimés et gouttes : seul
leur effet topique doit être dorénavant
retenu lors du passage dans la cavité buccale.
La fluorose : risque de toxicité en cas de
surdosage ou d’ingestion massive
Elle est due à un surdosage en fluor (≥2mg/j)
pendant plusieurs mois ou années au cours de
l’édification des dents (du 3ème mois de la vie
intra utero à 12 ans environ). Elle se caractérise
par des taches disgracieuses et irréversibles,
blanchâtres ou marron, avec un aspect altéré
de la surface des dents (émail poreux).
quel dentifrice choisir ?
Avant 3 ans, préférer un dentifrice sans fluor
car jusqu’à cet âge l’enfant avale généralement
le dentifrice.
Entre 3 et 6 ans, utilisez le dentifrice spécial
enfant.
Après 6 ans, un dentifrice familial peut être
utilisé.
remarque : L’usage de fluorures, par voie
générale (comprimés ou gouttes), sera laissé
à l’appréciation stricte du praticien en cas
de risque carieux élevé.
où trouve-t-on le fluor ?
Dans les eaux de boissons (eau du robinet,
eau minérale et eau de source).
En France, la teneur maximale autorisée des
eaux de distribution et des eaux de sources
est fixée à 1,5mg/litre, et celle des eaux
minérales à 5mg/litre.
Dans certains aliments comme les fruits
de mer, les poissons, les fruits (abricots,
raisin..), les légumes et céréales (riz, blé,
pommes de terre…).
Dans les sels de cuisine fluorés : la teneur
maximale autorisée est de 250mg/kg.
Dans les dentifrices et les bains de bouche
fluorés : le dentifrice + bain de bouche
fournissent régulièrement en fluor la salive
et la plaque dentaire.
AT T E N
TIO N
!
Les enfants qui avalent leur
dentifrice lors du brossage des dents
ou qui mangent le dentifrice
peuvent parfois présenter des
intoxications au fluor, d’où l’intérêt
de bien leur expliquer qu’ils doivent
recracher le dentifrice et pourquoi ils
doivent le faire !
Ce qu’iL fAut retenir
‣ La
carie apparaît au cours d’un déséquilibre
déminéralisation / reminéralisation de l’émail.
‣ Le brossage biquotidien des dents, avec un dentifrice
fluoré à teneur en fluor adaptée à l’âge de l’individu,
est le meilleur rempart contre la carie dentaire.
‣ Le brossage en présence d’un adulte chez les
enfants de moins de 6 ans est vivement conseillé.
‣ Le manque ou l’excès de fluor est à éviter, il faut
le juste milieu.
‣ Pas d’automédication.
‣ Consulter régulièrement un praticien, même et
surtout si tout va bien et ne pas hésiter à lui
demander conseil. Concernant un enfant, cette
démarche a un intérêt supplémentaire : ne pas avoir
peur du praticien.
DoCteur DoMinique MAne-VALette
ChIRuRGIEN-DENtIStE
RESPIRE n° 20 - décembre 2011 |
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A ctuAlités
Mieux connaître l’allergologie
Charles Blackley a décrit le “rhume des foins” et l’asthme
pollinique depuis 1873. L’anaphylaxie a quant à elle été
décrite en 1902 par Richet et Portier, en créant un choc
anaphylactique chez un chien lors de la réintroduction
dans l’organisme d’une substance parfaitement bien tolérée
au premier contact.
L’ i m m u n o t h é r a p i e
allergénique spécifique,
DoCteur
Nté
à L’ESPACE SA
couramment app elée
ERGoLoGuE
MéDECIN ALL
“désensibilisation”, a
100 ans. Initiée par Noon,
il s’agissait de la première “vaccination”
contre l’allergie pollinique. Depuis cette
époque, la pratique de cette immunothérapie
a énormément évolué. Les produits sont
standardisés, reproductibles. Elle peut se faire,
soit par voie sous-cutanée, soit de façon plus
récente par voie sublinguale.
LES BoNS CoNSEIL
S Du
AthAn
Anne-MArie Jon
quand parler d’allergie ?
on parle d’allergie, lorsqu’il y a une réaction
anormale de l’organisme vis à vis d’une
substance habituellement inoffensive, appelée
allergène, même à de très petites doses. Il
s’agit d’une réponse immunitaire spécifique,
qui se produit sur un terrain prédisposé
d’hypersensibilité.
Il ne s’agit pas d’intolérance, mécanisme qui
peut provoquer des symptômes identiques à
ceux de l’allergie, dépendant de la dose
d’exposition à la substance, mais qui ne fait
ni intervenir les cellules immunitaires, ni les
anticorps spécifiques de l’allergie, les IgE ou
Immunoglobines E.
quelle symptomatologie ?
L’allergie se retrouve dans les manifestations :
respiratoires : la rhinite, l’asthme
oculaires : la conjonctivite
cutanées : l’eczéma, l’urticaire, l’œdème
de Quincke
alimentaires
médicamenteuses
aux venins d’hyménoptères : guêpes, abeilles,
frelons…
au latex
de réactions anaphylactiques graves, pouvant
mettre la vie du sujet allergique en danger
lorsqu’il est en contact avec la substance
allergénique à laquelle il est sensible.
4
| RESPIRE n° 20 - décembre 2011
quels sont les allergènes principaux ?
Les plus fréquents sont les allergènes de notre
environnement, aéroportés, que l’on appelle
les pneumallergènes, qui atteignent les voies
respiratoires :
Parmi les pollens, les allergisants connus
sont :
• des graminées : herbes des pelouses, des
prairies et les céréales.
• des herbacées : “mauvaises herbes”, comme
le plantain, l’armoise et l’ambroisie (cette
dernière donne des asthmes sévères dans la
région Rhône-Alpes).
• des arbres : bétulacées (bouleau, aulne,
charme, noisetier), oléacées (frêne, olivier,
troëne), fagacées (chêne, hêtre, châtaignier),
cupressacées (cyprès, juniper).
Les bétulacées prédominent dans les régions
au nord de la Loire et sont responsables de
nombreuses allergies, à la fois respiratoires
et alimentaires, par un mécanisme de
réactivité croisée.
Les acariens, présents dans notre literie, les
moquettes, tapis et peluches. Les acariens
dits de stockage sont présents dans les lieux
humides.
Les poils ou phanères d’animaux : chat,
chien, lapin, hamster, cobaye, sans compter
les nouveaux animaux de compagnie (rat,
chinchilla, gerbille, cheval,…).
Les moisissures
Ces allergies respiratoires ont doublé en
20 ans. D’après l’organisation Mondiale de la
Santé (oMS), elles se placent au 4ème rang des
maladies chroniques dans le monde.
Les allergies alimentaires sont en nette
progression, ces dernières années. Elles
peuvent provoquer une symptomatologie
aussi bien cutanée (surtout chez l’enfant),
que respiratoire, ainsi que des chocs
anaphylactiques, parfois mortels.
Les trophallergènes, ou allergènes alimentaires,
le plus fréquemment rencontrés sont :
• Chez le petit enfant : le lait de vache, la
farine de blé, l’œuf, puis, plus tard, l’arachide
et les fruits à coque, l’œuf, le poisson, la
moutarde, la crevette, le soja.
• Chez l’adulte : les aliments en cause sont
plus variés, avec l’arachide, les fruits à
coque, le blanc d’œuf, la farine de blé, le
sésame, etc., ainsi que les allergies croisées
avec le latex et les pollens (il s’agit de
sensibilisation à une molécule semblable
dans un pollen et un fruit, par exemple,
pomme et pollen de bouleau).
Comment faire le diagnostic ?
L’allergologue, par un interrogatoire minutieux
et poussé, décidera des examens à effectuer
chez un patient ayant des manifestations
allergiques. on recherchera “l’unité de lieu,
l’unité de temps, l’unité d’action” de survenue
des symptômes et leur chronologie.
Les tests cutanés
• S’il s’agit de manifestations respiratoires ou
d’allergies alimentaires, médicamenteuses,
au latex ou aux venins, d’apparition rapide
après le contact avec l’allergène, l’allergologue
fera des Prick-tests : ce sont des tests qui se
font, soit avec les extraits fournis par les
fabricants d’allergènes pour les pneumallergènes usuels et le latex, soit avec des
aliments natifs suspectés. Ces tests sont lus
20 minutes après avoir été effectués. Ils
recherchent la libération d’histamine par les
cellules cutanées. Il faut donc arrêter le
traitement antihistaminique, et lui seul,
5 jours avant les tests.
Si leur positivité concorde avec la clinique,
on parlera de test pertinent et l’on pourra
donner des conseils au patient pour son
environnement, pour les exclusions, le
traitement médicamenteux, et, éventuellement, déboucher sur un traitement
d’immunothérapie spécifique.
Si le test est douteux ou négatif, non
concordant avec la clinique, des examens
biologiques pourront être demandés.
• S’il s’agit de manifestations cutanées, à
type d’eczéma, des tests épicutanés ou
Patch-tests seront effectués, guidés par
l’interrogatoire. Ces patch-tests recherchent
un contact déclenchant, qu’il faudra exclure,
lors de la positivité d’un test. Ils sont lus à
48 et 72 heures. Ces tests nous aident
beaucoup, particulièrement lors de pathologie
professionnelle, pour mettre en évidence
non seulement un composant déclenchant
des allergies de contact, mais également la
responsabilité d’un produit d’hygiène ou
cosmétique.
Les tests biologiques
Ils viennent en complément des tests cutanés,
ou si le patient ne peut pas arrêter ses
antihistaminiques.
• Le dosage d’IgE totales n’apporte pas
beaucoup de renseignements.
• Le dosage d’IgE mutiallergènes comme
le Phadiatop* ou le CLA 30* est peu
fiable. Il faut le considérer comme un
test d’orientation vers l’allergologue.
• Le dosage d’IgE spécifiques, orienté par
le contexte clinique, lorsque les tests
cutanés sont discordants ou impossibles
à interpréter, nous permet d’orienter le
diagnostic. Ceci est valable pour les
pneumallergènes et les trophallergènes
(allergènes respiratoires et alimentaires).
Comment traiter l’allergie ?
Suivant la symptomatologie, un traitement symptomatique doit être mis en
route, en même temps que l’éviction de
l’allergène, si elle est possible.
Dans le cas des allergies respiratoires, (rhinite, conjonctivite,
asthme) une “désensibilisation” ou immunothérapie
spécifique peut être mise
en œuvre : c’est la seule
thérapeutique curative.
Elle se fait sous forme injectable, ou par voie
sublinguale (gouttes et comprimés : ces derniers
uniquement pour les pollens de graminées),
toujours sous le contrôle de l’allergologue.
Elle sera débutée, chez l’asthmatique,
uniquement quand l’asthme sera équilibré
par un traitement symptomatique, que
l’on pourra diminuer progressivement,
parallèlement à l’efficacité du traitement
de désensibilisation.
les
s pu aborder tous
Nous n’avons pa
us
vo
nt
do
rgologie,
domaines de l’alle ns cet article.
avez un aperçu da
us contacter
N’hésitez pas à no estions.
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si vous avez des
RESPIRE n° 20 - décembre 2011 |
5
A ctuAlités
Que penser de l’obstruction nasale ?
L’“obstruction nasale”, communément nommée “nez bouché”, est un
symptôme très fréquent, presque banal, mais qui peut gêner le patient
au point de l’amener à consulter en ORL.
Les causes d’obstruction nasale sont multiples et souvent
identifiables grâce à l’interrogatoire et l’examen clinique du
patient. Parfois un scanner des sinus est nécessaire pour
établir la cause. Les traitements sont médicaux et/ou
chirurgicaux.
Scanner normal
Image anormale dans le sinus
maxillaire droit
Lorsque l’obstruction touche un seul côté des fosses nasales,
les causes peuvent être une déviation de la cloison nasale
ou un polype. Dans les deux cas, un traitement chirurgical
est proposé. S’il s’agit d’un polype, une analyse en anatomopathologie sera réalisée. Lorsque l’obstruction nasale touche
les deux fosses nasales et a fortiori si elle s’accompagne
d’autres signes (baisse de l’odorat, éternuements,
écoulement nasal, maux de tête, …), il s’agit le plus souvent
d’un problème de rhinite allergique ou non allergique ou de
polypose naso-sinusienne. Dans ces cas, il est nécessaire de
réaliser un bilan pneumologique à la recherche d’un asthme
associé et un bilan allergologique à la recherche d’une
allergie aux pollens, graminées,… Le traitement proposé est
médical et se compose de lavages de nez au sérum
physiologique, de corticoïdes inhalés, du traitement d’un
éventuel asthme ou allergie retrouvé. Dans le cas de la
polypose naso-sinusienne, lorsque l’obstruction nasale ou
les troubles de l’odorat persistent malgré un traitement
médical bien mené par le patient, le chirurgien oRL peut
proposer une chirurgie des sinus qui vise à retirer les
polypes obstructifs.
Le SAViez VouS ?
La survenue récente d’un saignement de nez (épistaxis)
provenant d’une fosse nasale mérite une consultation
auprès de l’oRL. Si elle s’accompagne d’une sensation de
nez bouché du même côté, l’oRL réalisera une
nasofibroscopie pour éliminer une lésion.
Image de polypose naso-sinusienne
Si l’obstruction nasale est récente et qu’elle ne touche qu’un
côté des fosses nasales, elle doit amener le patient à
consulter rapidement l’oRL.
Lorsque l’obstruction nasale est accompagnée d’une odeur
nauséabonde (le patient sent lui-même une odeur
désagréable dans son nez), il faut également consulter car il
peut s’agir d’une sinusite d’origine dentaire. Dans ce cas, il
convient de soigner le sinus malade et la dent responsable
de l’infection.
Déviation de la cloison nasale
6
| RESPIRE n° 20 - décembre 2011
DoCteur WiSSAMe eL BAkkouri
ChIRuRGIEN
oRL
D O SS I E R
La santé est un capital précieux.
Sa préservation, c’est aussi
votre participation !
I
La politique
de prévention
de la CCAS a pour
objectif d’améliorer
l’état de santé
de ses assuré(e)s
en développant
des actions visant
à éviter l’apparition,
le développement
ou l’aggravation
des maladies
et à favoriser
des comportements
individuels et/ou
collectifs pouvant
contribuer à réduire
les risques.
l s’agit de donner les moyens à chacun
d’entre nous de protéger et d’améliorer sa
santé, autant que faire se peut, en adoptant
des pratiques préventives. pour cela, la Caisse
vous propose des actions d’information et
d’éducation à la santé, des programmes de
vaccination, de dépistage ou encore la réalisation de bilans de santé à
visée préventive.
1 Le dépIstage des cancers
Le dépistage organisé des cancers s’inscrit dans le plan National
Cancer. il s’est mis en place progressivement depuis une dizaine
d’années car le cancer reste en France la première cause de décès
avant 65 ans. La CCAs relaie les campagnes de communication
“ Octobre rose ” et “ Mars bleu ”, et met en œuvre le dépistage
organisé pour les 3 cancers les plus fréquents :
Le cancer du sein
premier cancer chez la femme par sa fréquence, son dépistage
s’est généralisé depuis 2003 à l’ensemble du territoire. il concerne
toutes les femmes âgées de 50 à Budget consacré au dépistage organisé
des cancers
74 ans inclus à qui une mammographie est
proposée tous les deux ans.
32 961,80 €
Le cancer colorectal
Le nombre de nouveaux cas augmente
significativement à partir de 50 ans et la
gravité de ce cancer tient au diagnostic
souvent trop tardif. C’est pourquoi, son
dépistage est proposé à tous les hommes
et les femmes âgés de 50 à 74 ans inclus. il
s’agit de détecter la présence de sang dans
les selles grâce au test Hémoccult ii®.
24 058,04 €
13 371,45 €
9 390,81 €
2010
2009
2007
2008
Le cancer du col de l’utérus
proposé depuis mars 2010 et limité pour le moment à 13 départements,
il s’adresse aux femmes âgées de 25 à 65 ans n’ayant pas réalisé de
frottis depuis 3 ans.
en plus du plan National Cancer, la CCAs est à l’initiative d’actions
d’information et de sensibilisation afin d’inciter ses assurés à discuter,
à l’occasion d’une consultation chez le médecin traitant, de
l’opportunité d’effectuer un examen de dépistage individuel. Cette
incitation est faite auprès des assurés relevant de populations à risque
pour lesquelles le dépistage national n’est pas organisé. C’est
notamment le cas des hommes âgés de 45 à 65 ans qui reçoivent à cet
effet un Cdrom d’information sur les pathologies de la prostate, et des
femmes âgées de moins de 50 ans qui peuvent bénéficier d’une
mamographie prise en charge par la Caisse.
respire n° 20 - décembre 2011 |
7
D
D O SS I E R
Budget consacré
à la prévention bucco-dentaire
2 La préventIon Bucco-dentaIre
selon la Haute Autorité de santé (HAs), la carie dentaire, et ses
complications médicales, reste très fréquente et constitue un
véritable enjeu de santé publique. Les dépenses de santé
dentaires ne cessent de croître mais la majorité est consacrée à la
réparation et à la restauration plutôt qu’à la prévention et au
traitement. Cela a bien entendu des répercussions sur la santé en
général et sur les maladies chroniques en particulier. C’est
pourquoi, la CCAs développe une politique de prévention buccodentaire auprès des enfants et des adultes.
117 895,30 €
85 292,91 €
27 865,09 €
21 640,56 €
2010
2007
2008
2009
répartition des interventions selon
les secteurs d'activités de la ratp
Maintenance
29 %
Tertiaire
26 %
Cre
11 %
Ferré
3%
Routier
31 %
Budget consacré à la prévention
du tabagisme et l’incitation au sevrage
85 182,24 €
2010
54 812,86 €
2009
8
2008
La prévention en faveur des agents en activité
La CCAs se déplace, à la demande de l’encadrement local, sur les lieux
de travail, avec une unité mobile de prévention et réalise
des campagnes d’information et des examens de dépistage gratuits
en coopération avec l’espace santé, la Mutuelle, le
département MrB et la cellule épidémiologique
Avoir de belles dents,
du service de santé au Travail. Cette coopération
ce n’est pas qu’une question
a permis de réaliser à ce jour 79 journées
de chance ou d’âge !
de prévention sur 29 sites de l’entreprise.
Actuellement, une réflexion est en
cours afin de préparer l'évolution de
cette action.
La prévention à destination des personnes âgées de 60 ans
Cette action expérimentale est limitée à 12 mois afin de vérifier
l’adéquation des messages et supports. il s’agit d’inciter les
personnes à se rendre chez leur dentiste afin de réduire la
survenue des risques bucco-dentaires liés au vieillissement en
proposant une consultation de prévention totalement prise en
charge par la CCAs. Cette campagne a vocation à être étendue à
d’autres âges, et ce, d’autant plus que les premiers résultats de ce
test ont permis de constater les besoins des participants :
• 86 % ont besoin d’un détartrage,
• 45 % ont besoin d’un traitement prothétique,
• 20 % ont besoin d’un traitement parodontal.
3 La préventIon du taBagIsMe
et L’IncItatIon au sevrage
72 351,88 €
51 338,10 €
La prévention infantile
Depuis 2007, la CCAs met en œuvre la
campagne nationale “ M’t dents ” et complète
le bilan bucco-dentaire par un bilan orthodontique
pris en charge à 100 %. il s’agit d’aider les
enfants et adolescents âgés de 6, 9, 12, 15 et
18 ans à acquérir le plus tôt possible les bons
réflexes (brossage, alimentation, ...) et à instaurer l’habitude
de consulter régulièrement un chirurgien-dentiste.
2007
| respire n° 20 - décembre 2011
en 2010, l’Organisation Mondiale de la santé (OMs) estime que
le tabac est la principale cause de décès lié au cancer dans le
monde ainsi qu’en France. Cependant, de nombreuses autres
pathologies sont imputables directement ou indirectement au
tabac telles que des maladies cardiovasculaires, respiratoires, etc.
Or, 29,5 % des 18-75 ans déclarent fumer tous les jours ou
occasionnellement (baromètre santé environnement 2007) et les
ventes de tabac ont connu une hausse de 2 % en 2009. Face à ce
constat, la CCAs poursuit sans relâche sa politique de prévention
et d’incitation au sevrage tabagique en développant des actions
sur le terrain et en prenant en charge une partie des substituts
nicotiniques destinés à favoriser l’arrêt.
La campagne sur les lieux de travail
A la demande de l’encadrement local, la CCAs a ainsi organisé
depuis 2005, en partenariat avec l’Office Français de prévention
du Tabagisme (OFT), 30 campagnes. il s’agit d’informer les agents
sur les méfaits du tabagisme, d’initier ou de renforcer une
motivation naissante chez les fumeurs, de les inciter à entreprendre
une démarche de sevrage et de les orienter vers les consultations.
répartition des campagnes selon
secteursselon
d'activité
depuis
2007
lescampagnes
tition des
les secteurs
d'activité
depuis 2007
Tertiaire
11 %
Ferré
26 %
La prise en charge des substituts nicotiniques
Depuis février 2007, la Caisse propose le remboursement des
substituts nicotiniques à
nombre de bénéficiaires
100 % dans la limite de
1 021
50 € par année civile et par
871
personne sur prescription
772
755
médicale, s’ils sont achetés
chez le pharmacien (patchs,
gommes ou comprimés).
Ce forfait vient d’être
porté à 150 € / an pour les
2010
2007
2008
2009
bénéficiaires de la CMU-C.
Maintenance
11 %
Routier
52 %
4 La préventIon gynécoLogIque
Même en bonne santé, un examen gynécologique annuel est
conseillé, dès la puberté et tout au long de la vie. il permet de
dialoguer avec le médecin à chaque étape de la vie d’une femme
et de prévenir ou de dépister le plus tôt possible des maladies
féminines telles que le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus,
d’éventuelles infections, etc.
Dans cette perspective, la CCAs adresse des brochures
d’information réactualisées chaque année, relatives à la santé des
femmes ciblées sur 3 classes d’âge (13-23 ans, 24-50 ans, 51 ans
et plus). elle prend en charge, une fois par an, le dépassement
d’honoraires demandé lors d’une consultation pour un suivi
gynécologique, qu’il soit réalisé par un généraliste ou par un
gynécologue, dans la limite de 15 €/an.
evolution de la répartition sur 4 ans
266 158
58
26 026
255 958
95
2010
2009
2008
2007
60 058,84 €
35
26 035
4 218
4 184
(16,21 %) (16,12 %)
Nombre de prises en charge envoyées
4 359
(16,74 %)
Bénéficiaires du forfait
4 357
(16,7 %)
58 725,74 €
59 396,25 €
57 650,80 €
Montant
respire n° 20 - décembre 2011 |
9
D O SS I E R
Budget et prises en charge consacrés
au suivi post-professionnel
2010
2007
2008
2009
6 145,74 €
5 745,44 €
5 171,05 €
4 529,40 €
Dépenses
Dé
136
118
137
6 Les caMpagnes de vaccInatIon
Rubéole, oreillons, rougeole et grippe)
dépenses pour les vaccinations
facultatives*
72 078,16 €
44 368,84 €
40 050,01 €
39 764,95 €
2008
2007
2008
2009
*Rubéole, oreillons, rougeole et grippe
Budget consacré au bilan de santé
27 925,43 €
25 275,12 €
2008
18 350,27 €
13 924,39 €
2010
10
2009
2008
La surveillance médicale des salariés ayant été exposés à un
produit ou procédé cancérogène, assurée par les médecins du
travail, cesse au moment de la retraite. Or, certaines pathologies
peuvent apparaître longtemps après la cessation de l’exposition.
C’est pourquoi, tout salarié, lorsqu’il quitte l’entreprise, se voit
délivrer une attestation d’exposition s’il a été exposé à un produit
ou procédé cancérogène au cours de sa vie professionnelle. La
CCAs délivre, sur présentation de ce document, des prises en
charge à 100 %, avec dispense d’avance de frais, pour réaliser des
examens de surveillance en faveur d’un diagnostic précoce.
163
Prises en charge
2010
5 Le suIvI post-professIonneL
2007
| respire n° 20 - décembre 2011
Un calendrier national regroupe toutes les vaccinations
recommandées par le ministère de la santé pour chaque individu,
en fonction de son âge et tout au long de sa vie. Certaines d’entre
elles sont obligatoires comme la diphtérie ou la poliomyélite,
d’autres sont facultatives et recommandées comme la vaccination
contre la grippe ou la rougeole.
Devant la recrudescence de la rougeole (plus de 22 000 cas déclarés
entre janvier 2008 et août 2011), cette vaccination fait l’objet d’une
priorité nationale car une couverture vaccinale de 95 % doit être
atteinte pour permettre l’arrêt de la propagation de ce virus.
C’est dans le cadre de la promotion de la vaccination contre la
rubéole-Oreillons-rougeole (rOr), qu’est mise en place cette
action, à destination des enfants âgés de 16 et 26 mois et des
adolescents âgés de 16 ans afin d’augmenter la couverture vaccinale.
A compter du 1er janvier 2012, les personnes répondant
aux critères de sélection de la campagne seront conviées par
courrier à se faire vacciner. Le vaccin est pris en charge à 100 %
par la Caisse.
La campagne de vaccination antigrippale se déroule quant à elle
chaque année. elle consiste à inviter des populations dites
“ à risque ” à se faire vacciner avant le début de l’hiver (assurés
âgés de 65 ans et plus, femmes enceintes et personnes atteintes
de certaines pathologies). Toutes reçoivent une prise en charge à
100 % de la CCAs. Le régime spécial organise également des
campagnes de vaccination gratuite sur les lieux de travail et dans
les centres médicaux de l’espace santé.
7 Le BILan de santé
Le but d’un bilan de santé est de repérer un éventuel risque pour
mieux le combattre ou pour s’informer sur les mesures à prendre
pour rester en forme. son contenu est adapté à chaque personne
en fonction de son âge, de son sexe, des facteurs de risque liés à
son environnement social et professionnel, à ses habitudes de vie.
C’est aussi un moment d’échanges avec des professionnels de
santé, une écoute et, si nécessaire, un accompagnement dans la
démarche d’accès aux soins et à la santé. Ce bilan est accessible à
tous les ressortissants de la CCAs qui souhaitent faire le point sur
leur santé. C’est un examen totalement pris en charge par la
Caisse, avec dispense d’avance de frais s’il est réalisé dans un
centre agréé par la CCAs ou dans un centre médical de l’espace
santé de la rATp..
en plus du bilan de santé “classique”,
la Caisse propose des bilans spécifiques
pour prévenir ou pallier la perte
d’autonomie liée à une maladie
chronique, un handicap ou à l’âge et
favoriser le maintien à domicile.
Ces bilans, réalisés par Fil soutien
CCAs, sont gratuits et permettent
d’appréhender la personne dans sa
globalité et son environnement.
L’assuré a, dans ce cas, le choix d’opter
pour l’un des trois thèmes : le bilan
autonomie à domicile, le bilan
mémoire, le bilan / accompagnement
de l’incontinence.
ZooM
Bilans spécifiques
80
2010
2007
2008
2009
38
57
22
7
13
9
Autonomie domicile
(Total : 51)
23
14
1
10
Mémoire
(Total : 47)
Incontinence
(Total : 175)
sur Le passeport santé ccas
récemment créé par la CCAs, le passeport santé est
répartition par sexe
destiné à vous aider à conserver ou à retrouver votre dynamisme,
votre forme physique malgré une Affection de Longue Durée ou
une perte d’autonomie liée à l’âge.
52 %
Les effets positifs et durables de l’activité physique sur la santé
48 %
sont prouvés depuis longtemps. L’activité physique améliore en
effet la santé et le bien-être en général, en agissant sur le moral
et en favorisant un regain d’énergie. Ce programme a donc pour
objectif global la prévention par l’activité physique adaptée
répartition géographique
pour des personnes devenues vulnérables du fait de
l’âge, d’un handicap ou d’une maladie.
sept Affections de Longue Durée ouvrent
droit au passeport santé : la maladie
Nord
Ile-de-France
de parkinson, l’Accident vasculaire
2%
Centre
34 %
20 %
Cérébral (AvC), la paraplégie,
la sclérose en plaques, la maladie
d’Alzheimer, la polyarthrite rhumatoïde
évolutive et la spondylarthrite ankylosante.
Lancé en mars 2011 auprès des personnes
Sud
âgées de plus de 60 ans – accessible
Ouest
10
%
34 %
depuis fin septembre aux assurés âgés
Le passeport
tre
de moins de 60 ans et pris en charge au
santé, c’est vo
titre d’une Affection de Longue Durée –
e
dynamism
le passeport santé remporte
retrouvé !
répartition
critère
d'attribution
*
Répartition parpar
critère
d'attribution
*
d’ores et déjà un vif succès.
Nombre ARDH
en effet, au 31 octobre 2011,
4%
70 personnes nous ont sollicités Nombre ALD
36 %
pour obtenir des informations et 50 assurés bénéficient
actuellement du programme.
Nombre Gir 4
Celui-ci est réalisé à domicile et encadré par des
32 %
professionnels, titulaires d’une licence de sciences et
Techniques des Activités physiques et sportives (sTAps),
Nombre Gir 6
ayant bénéficié d’une formation spécifique aux différentes
Nombre Gir 5
8%
20 %
pathologies qu’ils sont susceptibles de rencontrer.
eveLyne caILLarec
respONsABLe iNgéNierie De préveNTiON eT D’ACTiON sOCiALe
* ARDH : Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation
Gir 4, 5 ou 6 : niveau de perte d'autonomie
ALD : Affection de Longue Durée
respire n° 20 - décembre 2011 |
11
P ORTRAIT
EmiliE lERuSTE – Secrétaire médicale
Fille de machiniste, Emilie Leruste est titulaire
du Baccalauréat de sciences médico-sociales. Dès
l’acquisition du diplôme, elle souhaite approfondir
ses connaissances en terminologie médicale
et mieux maîtriser la bureautique.
A
ussi, elle obtient, à l’issue d’une année de
formation, le Certificat de secrétaire
médico-sociale. Cette formation, alternant
cours théoriques et stages pratiques en milieu
hospitalier, lui permet d’intégrer rapidement
l’espace santé de la RAtP. en effet, son
arrivée en 2003 sur le marché du travail
coïncide avec la création du poste de
secrétaire médicale à l’espace santé, poste qui
était assuré auparavant par les infirmières. emilie Leruste exerce son métier au centre
médical de Championnet. La particularité de
ce centre est de permettre à la secrétaire
médicale d’alterner son temps à raison d’une
semaine en radiologie, la suivante à l’accueil
physique ou téléphonique des patients. Son travail est très diversifié. Il consiste à gérer
les plannings des médecins en fixant des
rendez-vous aux patients, à saisir les comptes
rendus d’examen du médecin prescripteur
ainsi que les comptes rendus radiologiques, à
répondre au téléphone, à préparer au plan
administratif les cabinets des médecins, à
archiver les dossiers médicaux. et ce qu’elle
apprécie le plus au quotidien, c’est la
dimension sociale, le contact humain, le
travail d’équipe solidaire avec ses collègues,
les infirmières, les médecins, les hôpitaux. La
curiosité d’emilie est telle qu’elle apprécierait
de connaître d’autres services de l’entreprise
et pouvoir prétendre à d’autres postes comme
celui de secrétaire administrative. Dans cette
attente, elle préfèrerait se consacrer
pleinement au service de radiologie du centre
médical de Lachambeaudie qui est le seul à
fonctionner en journée (Championnet
fonctionne en matinée).
Pour l’heure, son objectif est de bien recevoir
le patient, de l’écouter, de faire en sorte que
les consultations se déroulent au mieux, de
bien gérer les urgences lorsque le planning est
déjà rempli. emilie aime son métier et le conseille à toute
personne ayant une attirance pour le
relationnel et la santé médico-sociale. C’est
une branche certes féminine qui n’est pas
saturée et qui a l’avantage de permettre une
vie de famille après 17h. L’espace santé compte 14 secrétaires
médicales.
B RÈVE
s à la CCAS.
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ReStAtIoNS eN
AlAin JAcquin
12
ReSPoNSAbLe
De L’eNtIté
| ReSPIRe n° 20 - décembre 2011
P
D
C Ô T É FA M I L L E
L’inassiduité scolaire
loi n° 2010-1127 du 28 septembre 2010
visant à lutter contre l’absentéisme
scolaire
Cette loi renforce, par la suspension des
allocations familiales, les sanctions contre les
parents d’enfants absents de l’école sans
justification. Cette suspension n’est pas une
nouvelle sanction. La loi du 31 mars 2006
permettait déjà aux présidents des conseils
généraux de le faire. La nouvelle loi veut rendre
ces sanctions plus systématiques. que prévoit la loi ?
La loi prévoit une modification de l’article
L.131-8 du code de l’éducation qui fixe les
obligations d’assiduité auxquelles les enfants
scolarisés sont astreints. La procédure en est
modifiée ainsi que les sanctions administratives.
la loi en détail*
Lorsque le chef d’établissement constate
l’absence de l’élève (au moins quatre demijournées d’absence non justifiées
sur un mois), il le signale à
l’inspecteur d’académie afin que
celui-ci adresse à la personne
responsable de l’enfant, ou son
représentant, un avertissement.
Cet avertissement lui rappelle les
sanctions administratives et pénales
applicables et l’informe sur les dispositifs
d’accompagnement parental auxquels il peut
avoir recours. en parallèle, l’inspecteur d’académie saisit le
président du Conseil Général afin de mettre
éventuellement en place un Contrat de
Responsabilité Parentale (CRP)**. Si au cours de
la même année scolaire, l’absence de l’élève était
à nouveau constatée (selon le même critère
d’au moins quatre demi-journées d’absence non
justifiées sur un mois), l’inspecteur d’académie
demandera alors aux parents de justifier ces
absences et saisira, le cas échéant, le directeur de
la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Ce
dernier suspendra immédiatement le versement
des allocations familiales (uniquement la part
des aides due pour l’enfant absent) et informera
alors les parents de cette décision, ainsi que
l’inspecteur d’académie et le président du
Conseil Général.
le calcul des allocations supprimées
Ce calcul est précisé par le décret n° 2011-89 du
21 janvier 2011. Reprise du versement des allocations
ou nouvelles sanctions
Reprise du versement des allocations
La reprise du versement n’intervient que si
l’inspecteur d’académie constate que l’élève
est à nouveau assidu pendant une durée
d’au moins un mois de scolarisation
(hors vacances scolaires), à compter de
la prise d’effet de la suspension. Le
rétablissement des droits étant rétroactif,
la totalité des prestations concernées
par la suspension sera restituée.
nouvelles sanctions
Lors du constat d’une nouvelle
absence, l’inspecteur d’académie pourra
demander la suppression de la part d’allocation
jusqu’au retour assidu de l’enfant en classe.
Ces mois d’allocations ne seront pas versés
rétroactivement, ils seront donc perdus.
AlAin mAoui
ReSPoNSAbLe De LA RéGLeMeNtAtIoN DeS PReStAtIoNS FAMILIALeS
*En application de l’article L.131-8 du Code de l’Education.
**Créé en 2006, le CRP consiste en un texte co-signé par les parents et le président du Conseil Général. Il précise les
engagements, les mesures d’accompagnement, les sanctions dont font l’objet les parents dans leur travail éducatif.
Notification pour l’allocation familiale mensuelle
A compter du 1er janvier 2012, seuls les avis de paiement qui comporteront une modification du
montant des prestations familiales seront adressés aux allocataires. Ces nouvelles dispositions
permettront au secteur des Prestations familiales, d’une part de répondre aux attentes de nombre
d’entre vous, d’autre part de contribuer au développement durable. Vous pourrez toutefois vous
adresser à nos services pour obtenir tout justificatif destiné aux organismes demandeurs.
ReSPIRe n° 20 - décembre 2011 | 13
D
B RÈVES
Résultats de l’enquête de satisfaction 2011
de l’
Le mois de juin est désormais synonyme d’enquête de satisfaction au sein des centres
médicaux de l’espace santé. Ce rendez-vous annuel permet d’évaluer la qualité des
prestations offertes et de fixer des objectifs et des priorités en vue d’une amélioration continue.
cette année encore, les agents qui consultent la médecine de soins de l’entreprise soulignent
au travers de l’enquête leur satisfaction du service rendu.
• Nombre de consultants sur la période du 24 juin au 1er juillet : 7 652
• Nombre de questionnaires recueillis : 3 284
• taux de participation à l’enquête : 42,92 %
l’accueil téléphonique
• L’espace santé est facilement joignable (96,28 %).
Son numéro unique est mémorisé (73,90 %).
Vous y trouvez un accueil courtois (97,47 %)
et des réponses claires (96,89 %).
l’information et la communication
Les informations affichées sont claires et
suffisantes (92,69 %), et vous les recueillez
surtout grâce au support informatique
(65,77 % via le site de la CCAS et urban Web.) l’accueil physique
• Vous notez la courtoisie du personnel
paramédical (98,11 %), sa réactivité et son
efficacité (97,08 %).
Focus sur le profil d’un patient
de l’Espace santé
la consultation du médecin généraliste
et du spécialiste
• Vous remarquez le respect de l’horaire
de rendez-vous (84,53 %), appréciez le
déroulement de la consultation (90,37 %),
la confidentialité (93,43 %) et le respect
des règles d’hygiène (84,17 %).
la consultation du chirurgien dentiste
• Vous appréciez le respect de l’horaire de
rendez-vous (87,98 %), le déroulement du
soin (92,65 %), la confidentialité (93,54 %)
et le respect des règles d’hygiène (96,88 %).
• Le dentiste vous a clairement expliqué votre
état bucco-dentaire (87,31 %) et il vous a
remis un plan de traitement (44,77 %).
les actes paramédicaux (soins infirmiers,
radiographies, prises de sang, …)
• Votre satisfaction porte sur leur dérou lement (91,78 %) et sur le respect des règles
d’hygiène (92,61 %).
C’est plutôt un homme (71,86 %), âgé de 35 à
49 ans (41,87 %), de catégorie professionnelle
opérateur (49,54 %). quelques chiffres
Les retraités ont représenté 15,38 % des
répondants à cette enquête. Le plus jeune consultant a 19 ans, le plus
âgé a 90 ans ! 94 % des consultants conseilleraient l’espace
santé à un collègue.
8,59/10 est la note attribuée à l’espace santé.
les évolutions par rapport à 2010
gloBAlEmEnT
69,55 %
61,80 % en 2010
23,29 %
28,13 % en 2010
2,24 %
5,05 % en 2010
1,36 %
2,30 % en 2010
3,56 % sans réponse
en dentaire : 67,04 %
en médecine, spécialités, laboratoire,
radiologie : 90,87 %
Même s’il est vrai que des attentes subsistent,
on note une amélioration significative sur
la perception des délais de rendez-vous
(+1,37 point en médecine-spécialités et
+ 23,84 % en dentaire).
en revanche, l’information en cas de retard est
encore pointée du doigt, même si l’horaire du
rendez-vous est respecté dans plus de 84 % des cas. les locaux
Ils sont propres (97,96 %), agréables et
accueillants (97,38 %).
Merci à tous ceux qui ont répondu à l’enquête.
Pour retrouver les résultats détaillés, consultez
l’affichage dans nos salles d’attente ou sur
urban Web. Avec des délais de rendez-vous satisfaisants
chRiSTinE ARgEliER
14
| ReSPIRe n° 20 - décembre 2011 ReSPoNSAbLe De PôLe et ReSPoNSAbLe
QuALIté De L’eSPACe SANté
Le polygraphe
L’Espace Santé se dote d’un appareil
d’enregistrement ambulatoire pour
dépister les troubles respiratoires
du sommeil.
Le Syndrome d’Apnée du Sommeil (SAS) est
une pathologie fréquente (3 à 5 % de la
population, avec une prédominance masculine). elle a non seulement un impact sur la santé,
augmentant ainsi les risques cardio-vasculaires,
mais également sur la qualité de vie et la vigilance.
La demande va croissant depuis des années
pour la recherche chez des patients suivis pour
des pathologies cardio-vasculaires, comme
l’Hyper tension Artérielle, et/ou des patients
ayant un poste “ de sécurité ” (machiniste,
conducteur de ReR).
Dans ce contexte, l’espace santé offre
dorénavant la possibilité aux prescripteurs de
faire réaliser un enregistrement respiratoire
nocturne lorsque l’hypothèse d’un SAS
est envisagée. L’appareil (polygraphe) est
disponible 4 jours/semaine. Les capteurs
sont mis en place au centre médical de
Lachambeaudie (3ème étage), sur rendez-vous.
Le patient repart avec le matériel, dort à son
domicile avec les capteurs et ramène le
matériel le lendemain matin.
Ceci se déroule après une consultation
préalable auprès d’un pneumologue qui aura
pu déterminer si cet examen est indiqué et si
c’est le plus adéquat.
Dans certains cas en effet des examens plus
complets, réalisés en milieu hospitalier, sont
d’emblée nécessaires. DocTEuR FRAnck lAvERgnE
PNeuMoLoGue
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Le docteur Bernard girand est décédé brutalement le
25 juin dernier après avoir exercé durant 27 ans comme
médecin généraliste au sein de l’espace santé. Nous
renouvelons toutes nos condoléances à sa famille.
Don du sang
collEcTE DE SAng
RATP chAmPionnET
jeudi 2 février 2012 de 9h à 15h, salle Clignancourt
mAiSon DE lA RATP
mardi 7 février 2012 de 9h à 15h, LIPS salle 7
RATP vAl DE FonTEnAY
jeudi 9 février 2012 de 9h à 15h, Salle Polyvalente
CoNtACtS Catherine Gisquet 01 58 78 47 02
ADSb-RAtP : 01 58 78 18 59
CH34 LAC CG01
30, rue Championnet 75887 Paris Cedex 18 www.ccas-ratp.fr
courriel : [email protected]
iane Pélissier,
Le docteur Sylv
itulaire depuis
dermatologue, t
ical
au centre méd
septembre 2011
die. de Lachambeau
ginie Simon,
Le docteur vir
itulaire depuis
rhumatologue, t
ical
au centre méd
septembre 2011
t. de Championne
and,
le coursaut-Dur
Le docteur Joël
laire depuis
radiologue, titu
au Service
septembre 2011
icale de
d’imagerie méd
Championnet.
A noTER lE DéPART DES…
• docteur nicolas mercier, chirurgien au centre médical
de Lachambeaudie
• docteur Bernard Pericchi, chirurgien dentiste au centre
médical de Denfert
• docteur malika khelil, chirurgien dentiste au centre
médical de Lachambeaudie
• docteur valérie nahon, radiologue au Service d’imagerie
médicale de Lachambeaudie
• docteur marie-Pascale manet-chopin, rhumatologue
aux centres médicaux de Lachambeaudie et Championnet

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