LETTRE DE L`ICSS n° 21 Juillet - Août 2007

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LETTRE DE L`ICSS n° 21 Juillet - Août 2007
LETTRE DE L'ICSS n° 21 Juillet - Août 2007
Fondée en 1997 – Publication bisannuelle de la Commission Internationale des Etudes Salésiennes (ICSS) des
Oblats de Saint François de Sales
CELEBRATIONS INTERNATIONALES A TROYES ET A PLANCY DE LA
MORT DU P. LOUIS BRISSON, OSFS
Le 2 février 1908 à 10h34min du matin, le P. Louis
Brisson, fondateur des Sœurs Oblates et des Pères et Frères
Oblats de St. François de Sales, mourut dans sa maison à
Plancy (France). Pour commémorer ce centenaire de la
mort de leur fondateur, les supérieurs majeurs, des
délégués des dix provinces et régions et les membres de la
Commission Internationale pour les Etudes Salésiennes
(ICSS) des De Sales Oblats se sont rassemblés à Troyes
(Figure 1) pour participer avec les sœurs oblates et les
Visitandines aux célébrations organisées à Plancy et
Troyes du 2-5 février 2008 pour marquer cet anniversaire
et tenir la rencontre annuelle des supérieurs majeurs.
Chaque jour, il y avait une messe solennelle d’action de
grâce, à différents lieux liés au P. Brisson, célébrée par
Mgr. Marc Stenger, évêque de Troyes en présence de
spéciaux amis des oblat(e)s. Il y avait aussi de pèlerinages
à ces lieux et d’autres sites, ainsi qu’un atelier sur le
ministère et la spiritualité du P. Brisson. Ci-dessous un
résumé de chacun de ces jours de grâce au cours desquels
tous ressentaient qu’ils marchaient dans des lieux sacrés à
la suite du P. Brisson, la Mère Marie de Sales Chappuis,
« la Bonne Mère » (1793-1875), St. Léonie Françoise de
Sales Aviat (1844-1914), et les premiers oblat(e)s.
rentra dans l’éternité de Dieu, en 1908, le jour de la fête de
la Présentation du Seigneur, à l’âge de quatre vingt dix
ans. Cent ans après, jour pour jour, samedi 2 février 2008,
les sœurs, pères et frères oblats du P. Brisson ont fait un
pèlerinage à Plancy pour marquer cette étape de l’histoire
de notre congrégation. D’autres groupes de pèlerinage – un
sous la conduite des sœurs oblates de Childs, Md., et un
autre dirigé par les De Sales Oblats de la Hollande – ont
aussi participé à ces événements. La journée à Plancy a
commencé par avec la visite à la maison du P. Brisson
nouvellement restaurée (Figure 2). Là, les pèlerins ont
visité la chambre où il est mort. Ils ont prié dans sa
chapelle à l’étage et regardé ses biens personnels, ses
habits
et
linges
méticuleusement
rangés
et
conservés.
Journée de Prière à Plancy pour l’Anniversaire de
la Mort du P. Brisson
Le P. Brisson était né à Plancy le 23 juin 1817. Baptisé six
jours après dans l’église paroissiale dédié à St. Julien, où à
l’âge de douze ans il reçu aussi sa première communion, et
peu après, alors qu’il y disait sa prière du matin, il ressentit
une forte inspiration divine qu’il était appelé à devenir
prêtre. Au cours des dernières années de sa vie, le P.
Brisson pris sa retraite à Plancy à la suite de l’approbation
de la loi du 1901 du parlement français qui bannissait les
ordres et les congrégations religieux et confisquaient leurs
biens et propriétés. Quelques deux semaines après avoir
été diagnostiqué d’une obstruction intestinale incurable, il
Figure 1. Carte de la France, avec la ville de Plancy et la ville de
Troyes dans la région de Champagne en rond-surlignées.
En fin de matinée, les pèlerins se sont rassemblés dans
l’église paroissiale (Figure 3) pour prier avec des sièges à
l’heure même de la mort du P. Brisson. C’était aussi
l’occasion pour “explorer” l’église dans ses details, ex. le
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font baptismal où le P. Brisson a été baptisé et le banc sur
lequel il s’assaillait pour prier les semaines après sa
première communion et où il ressentait un fort appel à
devenir
prêtre,
la
marche
Figure 2. Maison du P. Brisson à Plancy, où il mourut le 2 février
1908. Cette maison était à l’origine la propriété de ses grands
parents, avant d’être rachetée par le P. Brisson. Il s’est retiré là en
1904, suite à l’application de la loi de 1901, votée par le Parlement
Français, de house in Plancy, qui bannissait les ordres et
congrégations religieuses et confisquait leurs biens et propriétés.
Avec le temps, la maison était tombée en ruine, mais elle a été
récemment restaurée grâce à la générosité des sœurs Oblates, à
l’occasion de ce centenaire de la mort du P. Brisson.
2
Dans l’après midi, la première messe solennelle d’action
de grâce qui était en même temps la célébration diocésaine
de la journée mondiale de la vie consacrée, a été célébrée
dans l’église paroissiale, avec Mgr Stenger pour célébrant
principal et prédicateur. Ceci a été suivi par une réception
de champagne dans le hall de la ville. Avant le retour sur
Troyes, nous nous sommes tous rassemblés pour la
célébration de la prière du soir à l’église paroissiale. De
retour à Troyes, les oblats ont offert un dîner « familial »
aux sœurs oblates et tous les pèlerins, à Notre Dame de
l’Isle, l’ancien séminaire diocésain où les supérieurs
majeurs et les représentants de provinces, régions et de
l’ICSS ont été hébergés. C’était alors le tour du P. Michel
Tournarde, OSFS, le provincial français et le P. Aldino
Kiesel, OSFS, supérieur général des Oblats de St. François
de Sales, de souhaiter la bienvenue à tout le monde.
Une nouvelle Biographie et Statut du P. Brisson
Le dimanche 3 février, au matin, s’ouvrait la rencontre
officielle des De Sales Oblats – atelier sur la spiritualité et
le ministère du P. Brisson – par l’allocution du P. Kiesel
qui expliquait le « caractère spéciale » de ces jours à
Troyes :
Notre objectif ici n’est pas de débattre des
problèmes de nos provinces et régions. Ces jours
ici sont des jours de célébration. Nous sommes ici
pour célébrer et rendre grâce à Dieu. C’est bon
d’être ici, sur les lieux de notre fondation où nous
avions commencé comme Oblats de St. François
de Sales et d’où nous nous sommes répandus
partout dans le monde. C’est une bonne chose de
célébrer la vie de notre fondateur, le P. Louis
Brisson, et la vie des premiers oblats. C’est une
bonne chose de rendre grâce à Dieu pour notre
histoire, notre charisme et notre mission dans
l’Eglise. C’est une bonne chose de rendre grâce
pour notre esprit salésien, le trésor que nous
avons reçu de Dieu à travers nos saints
fondateurs : St François de Sales, la Bonne Mère
et Louis Brisson. C’est une bonne chose de rendre
grâce pour le don de notre propre vocation et la
vocation de nos confrères oblats de St François de
Sales. C’est une bonne de rendre grâce à Dieu
pour les nombreuses merveilles dans la vie de
l’Eglise grâce au ministère des Oblats.
Figure 3. L’intérieure de l’église paroissiale St. Julien à Plancy, où
le P. Brisson avait été baptise, reçu sa Première Communion et
célébré sa Messe de Prémisse. Plusieurs semaines après sa
première communion, alors qu’il faisait sa prière matinale dans
cette église, il ressentit fortement comme inspiration divine qu’il
était appelé au sacerdoce.
Une messe de requiem pour le P. Brisson a été célébrée dans
cette église le 5 février 1908.
Symboliquement, ces sessions ont eu lieu à Notre Dame en
l’Isle au aula magna, qui servait de chapelle pendant que
le P. Brisson était étudiant et plus tard membre du staff du
séminaire diocésain de Troyes.
à travers la ville pour voir la maison où il était né. Cette
maison a encore “B” à sa porte d’entrée. Les soeurs
oblates nous ont ensuite accueilli dans le hall de la ville
pour un déjeuné copieux suivie d’une présentation
PowerPoint de la vie du P. Brisson aussi enrichissant que
divertissant. Avant que le déjeuné ne soit servi, la Mère
Françoise-Bernadette, OSFS, Supérieur Général des sœurs
oblates, a présenté ses chaleureux mots de bienvenus aux
invités. Le maire de Plancy a aussi participé aux séances
de prière et au déjeuné et ainsi souhaité aussi les bienvenus
à tous.
Là suivie la présentation officielle de la nouvelle
biographie, Louis Brisson, par le P. Dirk Koster, OSFS, de
la province néerlandaise et membre de l’ICSS. Là aussi
s’est tenue la présentation de la nouvelle statue du P.
Brisson par le sculpteur Dik Kompier sollicité par les
oblats néerlandais. Il y a environ cinq ans, l’ancien
supérieur général, le P. Lewis Fiorelli, OSFS, a demandé
au P. Koster, dont la biographie sur St François de Sales a
été publiée en 2000, d’écrire une biographie de notre
fondateur. Dans sa présentation, le P. Koster a détaillé
comment il a entrepris la recherche de cette biographie,
payant un hommage généreux à tous ceux/celles qui l’ont
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assisté sur ce chemin. Un DVD de la biographie a été
visualisé.
Remarques faites par le Père Joseph Chorpenning, OSFS,
Président de l’ICSS, qui donnait l’encouragement fraternel
et le support financier au projet, et Dr. Jack Dick, un
Américain, qui est professeur de Théologie à l’Université
Catholique de Louvain (Belgique) et traducteur anglais de
la biographie (Louis Brisson est disponible dans une
variété de langues en plus de l’Anglais : Hollandais,
Français, Allemand, Portugais et Espagnol.)
Finalement, avant de présenter de façon formelle cette
biographie au Père Kiessel, le Père Koster partageait ce
qu’il considérait comme les neuf moments décisifs dans la
vie du Père Brisson, présentation illustrée avec des photos.
Le nouveau statut du Père Brisson fait par Dik Kompier
(Figure 4) attire son sens de mission qui envoyait dans le
monde deux congrégations. Les sœurs Oblates sont
représentées par la Mère Aviat, avec des enfants réunis
autour d’elle. Comme pour les Oblats de St François de
Sales, le Père Jean-Baptiste Deshairs (1847-1921), le
second Supérieur Général continuait à porter la lumière,
entrant dans le monde de l’éducation avec les livres et en
promouvant l’enseignement.
Pendant que St. Léonie Aviat soit bien connue, le Père
Deshairs est une figure oubliée dans l’histoire de la
congrégation, lui qui a sauvé la congrégation lors des
années de difficultés quand le Père Brisson était en exile à
Plancy.1 Ici une vraie place lui est accordée. Un DVD était
aussi montré sur le sculpteur et cette statue.
3
usines.
Figure 4. Dik Kompier, Père Brisson envoie St. Léonie Aviat et
Père Jean-Baptiste Deshairs sur la Mission dans le monde, 2008,
sculpture.
La Cathédrale de Troyes et la Maison mère des
sœurs Oblates
La ville de Troyes qui est la plus familière de l’histoire de
la vie du Père Brisson est celle qui avait reçu d’impact par
la Révolution Industrielle (Figure 5): Troyes … était un
important centre d’affaire et une ville industrielle très forte
avec 90 usines textiles… La plus large partie de la
population … travaillait dans les usines. Les enfants
étaient les mains d’œuvres la moins chère et travaillaient
douze heures par jour veillant sur le fourneau. Les jeunes
filles entre douze et dix-huit étaient les mains d’œuvres
moins chères. Vers 1840, les machines mécaniques étaient
introduites et les usines étaient construites avec de
grandes pipes de fumée et déchargent les pipes pour leurs
déchets industriels. Les travailleurs vivaient à côté de ces
usines. Les égouts ouverts étaient les sources constantes
de germes et de maladie. Fabriquer les sous-vêtements, les
chemises et les robes demandaient les bonnes mains des
femmes. Beaucoup de jeunes filles donc, à la recherche du
travail, se déplaçaient du village pour la ville.2
C’était précisément ces conditions qui conduisaient
l’ouverture, par le Père Brisson, du foyer de jeunes
femmes
qui
travaillaient
dans
les
Figure 5. Avec la Révolution Industrielle, la ville urbaine de Troyes
exposé au-delà de ses frontières originales, circonscrite par les
fortifications médiévales, pour accommoder les usines avec de
hautes pipes à fumée qui fabriquaient des textiles et papiers,
ensemble avec des constructions adiques aux ouvrières.
Les conditions sociale et religieuse qui sont apparues au
moment de ce développement démographique et industriel
ont conduit à l’ouverture de la maison de supervision du
Père Brisson pour les jeunes femmes travaillant dans les
usines et éventuellement à la création des sœurs Oblates
dont la mission étaient de prendre soins de ces jeunes
filles, ensemble avec une formation chrétienne ; celle-ci
donnait un environnement sécurisant et stable.
Au Moyen âge et au début du temps moderne c’est bien
moins connu, Troyes était largement reconnu comme le
centre pour l’art sacré, comme sa richesse en églises
l’atteste : la Cathédrale de Saints Pierre et Paul, la
basilique de St. Urbain (construite 1262-86 par l’ordre du
Pape Urbain IV, un natif de Troyes), et les églises de Ste
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Madeleine, St. Pantaléon, St. Nicolas, St. Rémy et St.
Nizier. L’art sacré de ces sites d’adoration était réalisé par
les ateliers de la ville, qui étaient parmi les meilleurs en
Europe. Par exemple, la triple arche écran (1508-17) est
sculptée par Jean Gailde (active c.1493-d. c.1519), dans
l’église de Ste Madeleine est l’une des plus grandes de son
genre à survivre. Les églises de Troyes sont réputées pour
leur splendide verre teinté (deux volumes du prestigieux
“Corpus Vitrearum France” sont dédiés aux églises de
Troyes), qui était faite entre les 14ème et 17ème siècles par
un tel bien fabricant de verre teinté comme Jehan Soudain
(active 1416-56) et Linard Gontier (1565-c.1642) et leurs
ateliers. Cette tradition d’excellence par les artistes natifs
était continuée au 17ème siècle par les frères Mignard
Nicolas (1606-68) et Pierre (1612-95), qui excellaient dans
le domaine de la peinture religieuse ( les deux ont fait la
peinture de l’épisode biblique de la Visitation pour les
autels principales des monastères de la Visitation
d’Avignon, Orléans, Paris [rue de Bac], et Troyes), et par
François Girardon (1628-1715), qui a fait quelques des
sculptures les plus fines du Grand Siècle, comme le groupe
Apollo et les fontaines spectaculaires à Versailles et la
tombe du Cardinal Richelieu dans la chapelle de la
Sorbonne.3 Parmi les églises de Troyes, la Cathédrale,
construite entre le 13ème et le 17ème siècle, se remarquait
par sa tour impressionnante, proportions remarquables,
jolie chœur et son vaste sanctuaire illuminé par les douces
et intensives couleurs de ses vitraux (Figure 6). Le Père
Brisson était une personne honorable de la cathédrale (il
était nommé le 12 Février 1858), et sa Messe Funèbre était
dite là le 6 Février 1908.
Le dimanche 3 Février 2008après midi, c’était la venue
pour la seconde messe solennelle d’action de grâce pour le
centenaire de la mort du Père Brisson, messe célébrée par
l’Evêque Stenger.
Ceux qui ont assisté avaient été avertis de bien s’habiller
chaudement parce que la température à la cathédrale est
froide si comme il n’en avait pas chauffage interne. Ce
n’était pas une information inutile!
Après la messe à la cathédrale, il y avait une visite à la
maison mère des sœurs Oblates sur la rue des terrasses.
Parmi les grandes visites il y avait la chapelle de la maison
mère, la chapelle du sous sol où le Père Brisson et la
Sainte Léonie Aviat avaient été enterrés, le grand réveil
astrologique que le Père Brisson a fait, et l’impressif
musée que les Sœurs Oblates avaient réuni avec grande
attention et dévotion. La dernière visite donne un privilège
et une intention singulière de la culture matérielle du Père
Brisson et de la mère Aviat. Parmi autres choses, la beauté
extraordinaire et variété des ornements sacerdotaux du
Père Brisson, bien préservés et placés dans ce musée et
dans sa maison à Plancy, montre la solennité et dignité
avec laquelle il aurait célébré la sainte liturgie.
La journée a été clôturée par la prière du soir avec les
sœurs Oblates dans la chapelle de la maison Mère.
La Visitation de Troyes
L’ordre de la Visitation de Ste Marie était co-fondée en
1610 by St. François (1567-1622) et Ste Jeanne Françoise
de Chantal (1572-1641). Le monastère de la Visitation à
Troyes aime la distinction d’avoir été fondé pendant le
temps de Jeanne par la seconde fille de la Visitation,
Marie-Jacqueline Favre (1592-1637). La fondation de
Troyes était faite pendant de grande difficulté venant de
4
l’opposition par les autorités de la municipalité. Cet aspect
de la fondation est mémorisée dans le tableau réalisé par
un artiste Français inconnu du 17ème siècle, La Vierge
Marie et St. Joseph cherchant refuge à Bethléem, qui
donne un autel, porté les reliques de François et de Jeanne,
dans le côté de la chorale du monastère. Ce tableau
réalisait un vœu fait par la Mère Favre et sa petite
communauté de quatre sœurs et deux novices, qui venaient
de Paris en 1631 pour fonder le monastère de Troyes.
Après deux ans d’attente, lorsqu’elles n’étaient pas
toujours pas prêtes d’être admises à Troyes par le conseil
municipal, les sœurs ont fait un vœu d’avoir un tableau de
Marie et de Joseph cherchant refuge à Bethléem pour
commémorer leur longue et frustrée période d’attente. Le
tableau était fait en 1635, lorsque la petite communauté
était finalement installée dans leur monastère. En Avril
1636 le monastère avait le privilège d’être visité par
Jeanne elle-même, qui s’était aussi donnée disponible de
cette opportunité de visiter les sœurs Carmélites à Troyes
pour les remercier pour leur grande assistance aux
Visitandines pour les travaux de leur fondation. A Troyes,
Jeanne rencontrait encore la Mère Marie de la Trinité
d’Hannivel (1579-1647), précédemment du Carmel de
Dijon, dont le conseil sur la vie religieuse qu’elle avait
cherché 30 ans auparavant, et avec qui Jeanne formait une
relation spirituelle endurante.4
Pendant la Révolution Française, les Visitandines de
Troyes étaient chassées de leur couvent ; la chapelle était
pillée, et les bâtiments à
Figure
7.
Sr.
JeanneAugustine
Lusser, OSFS, La Vénérable
Mère Marie de Sales Chappuis,
la “Bonne Mère,” 1937-47,
tableau huileux sur canevas.
La maison Mère des Sœurs
Oblates de St. François de
Sales, Troyes. Ce tableau est
une copie, avec
différente
expérience, du portrait de la
Bonne Mère peint à Paris,
pendant ses six dernières
années
(1838-44)
comme
supérieure
du
second
monastère de la Visitation,
situé sur la rue de Vaugirard.
Elle avait environ 50 ans au moment ou son portrait était fait par
les sœurs, qui se sentaient qu’elles n’auraient pas la grâce de
l’avoir encore comme leur supérieure. Avec l’humilité Salésienne,
elle permettait que le tableau soit peint.
moitié détruit et donc vendus. En 1807, les bâtiments
étaient refaits aux sœurs, qui retournaient pour les
réorganiser. Mais le monastère était vite venu sous
l’interdit ecclésiastique au compte des tendances
jansénistes, et la vie communautaire était en confusion.
Pour stabiliser la communauté et la mettre sur les bonnes
bases, les sœurs demandaient à leur supérieure Marie de
Sales Chappuis (Figure 7), la maîtresse de novice à
Fribourg (Switzerland), qui avait auparavant rétabli le
monastère de la Visitation à Mertz, et qui était renoncée
pour sa profonde compréhension des principes Salésiens
et son abilité de leader non commune. Pour le reste de sa
longue vie, avec l’exception d’un intervalle lorsqu’elle
donnait un leadership pour la Visitation à Paris sur la rue
de Vaugirard (1838-44), elle servait la communauté de
Troyes où elle était reconnue comme “la Bonne Mère.”
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La France en ce moment était en train d’expérimenter une
nouvelle énergie spirituelle — un renforcement de la foi
Catholique et une moisson riche des nouvelles
congrégations. La Bonne Mère avait étudié avec attention
la vie et les écrits de François et de Jeanne, et tôt elle
devenait convaincue que le Seigneur l’appelait à coopérer
dans un grand travail apostolique qui dominerait sa vie : la
fondation de la congrégation des prêtres que St. François
de Sales n’avait pas vécu assez longtemps pour fonder. La
mission de la congrégation serait de faire présent encore et
de faire connaître l’image et l’esprit de François, qui
durant sa vie était perçu par ses contemporains comme
reflétant “le Fils de Dieu comme une image vivante”donc
“en le voyant ils semblent voir notre Seigneur sur terre.”5
C’était à accomplir en vivant et en faisant connaître les
vertus Salésiens primaires d’humilité et de bonté à l’égard
du voisin, donc ouvrant nouvelles voies de grâce en
transformant le monde. Selon les mots de la Bonne Mère,
comme reporté par le Père Brisson dans sa biographie de
sa : Dieu s’est regardé et a décidé d’ouvrir de nouvelles
sources de grâces. Il veut que je sois responsable pour faire
connaître ce qui sera demandé pour communiqué à
l’extérieur les effets de son action.”6 En plus, la Bonne
Mère croyait que le Seigneur la dirigerait au prêtre
spécifique qui fonderait cette nouvelle congrégation, et
cela se passerait à Troyes. En 1843, le Père Brisson était
nommé aumônier du monastère de la Visitation de Troyes.
La première fois que la Bonne Mère voyait le Père
Brisson, elle connaissait immédiatement qu’il était le
prêtre qui sera le fondateur de la nouvelle congrégation.7
La troisième messe solennelle d’action de grâce pour le
centenaire de la mort du Père Louis Brisson avait lieu dans
la chapelle de la Visitation à Troyes (Figure 8) le Lundi 3
Février 2008 matin. Cette chapelle a de brillantes fenêtres
(les blanches et rouges sont spectaculaires!) de la Nativité
du Seigneur et l’Agonie dans le jardin, un sanctuaire
majestique et un autel principal refait avec des éléments
architecturaux
élégants
et
un
magnifique
Figure 8. Intérieur de la chapelle du monastère de la Visitation,
Troyes. Cette chapelle a des fenêtres brillantes, un sanctuaire
majestique et un autel plein d’éléments architecturaux élégants et
un tableau splendide tableau de la Visitation par Pierre Mignard
(1612-95), et des murs latéraux impressionnants faisant le portrait
de François de Sales présentant la croix de profession aux
premières Visitandines et l’apparition du Cœur-Sacré à Marguerite
Marie Alacoque (1647-90).
tableau de la Visitation par Pierre Mignard, et des murs
latéraux impressionnant qui font le portrait de François
présentant la croix de profession aux premières
Visitandines et l’apparition du Cœur-Sacré à Ste
Marguerite Alacoque (1647-90).
5
Avant la messe, il y avait la visite du monastère qui
commençait avec la chapelle dans le cloître où la Bonne
Mère est enterrée. Après sa mort en 1875, elle était
enterrée dans le cimetière de la communauté. En 1901, le
corps de la Bonne Mère était déterré, trouvé intact, et réenterré dans sa place actuelle.
La visite continuait donc dans la chambre où la Bonne
Mère était morte et celle-ci est préservée intacte (Figure 9).
Sa bible, un double volume, édition folio illustrée avec
gravures par Gustave Doré (1832-83), l’artiste français le
plus populaire de la moitié du 19ème siècle reste sur la table
à côté de son lit de mort. Comme la Bonne Mère était
entrain de mourir, le Seigneur l’a rassuré que lui-même
serait présent pour sauvegarder et protéger le travail qu’il
l’avait confié pour établir une nouvelle congrégation de
prêtres. Au mur opposé au lit s’affiche parmi autres choses
un tableau emblématique illustrant une des pensées
distinctives de la Bonne Mère, Couper court, qui ici a une
nuance mystique: l’âme, symbolisée par un oiseau, qui
vole au-dessus du Christ crucifié, ayant été coupé libre de
ces choses qui le contrayerait.
Le parloir où le Père Brisson et la Bonne Mère
conversaient peut être décrit comme “le lieu de naissance
des Oblats de St François de Sales.” Comme c’est bien
connu, c’est ici que le Père Brisson a vraiment écouté et
résisté pour plusieurs années aux entretients prophétiques
de la Bonne Mère. La visite continuait avec ce parloir où le
Seigneur apparu au Père Brisson au temps de carême 1845
pour confirmer que tout ce que la Bonne Mère lui avait dit
était vrai, et que la nouvelle congrégation qu’elle voulait
qu’il fonde était vraiment la volonté de Dieu. Un signe
marque la place où le Seigneur était debout.
Pendant le cinquième mandate de la Bonne Mère comme
supérieure à Troyes (1847-50), la ville de Troyes
commençait un projet d’un canal qui devait passer dans la
propriété du monastère. Vers fin 1848 ou début 1849, il
commençait par creuser. En tout cas en Mars 1849, la
Bonne Mère a vu Notre Seigneur passé devant elle à
travers la petite porte du monastère de la Visitation de
Troyes et tout au long de la propriété du monastère à
Figure 9. Le lit et la chambre où la Bonne Mère était morte le 7
Octobre 1875, Monastère de la Visitation, Troyes. Sa bible —une
édition de deux volumes illustrée avec des tableaux par Gustave
Doré (1832-83), l’artiste Français le plus populaire au milieu du
ème
siècle – reste sur la table à côté de son lit de mort. Comme
19
la Bonne Mère mourait, le Seigneur l’a rassuré que lui-même
serait présent pour sauvegarder et protéger l’œuvre qu’il lui a
confié pour établir une congrégation de prêtres dédiée à vivre et à
annoncer au monde entier l’esprit et la doctrine de St. François de
Sales.
travers laquelle le canal devait passé, et a reçu son
assurance qu’elle et les sœurs continueraient toujours à
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passer par ce chemin. La visite incluait une promenade à
l’intérieur du monastère et au lieu où ce canal devait être
fait, mais qui n’est jamais réalisé.
Travail sur la spiritualité et le ministère du Père
Brisson
Le travail sur la spiritualité et le ministère du Père Brisson
continuait du lundi 4 Février au mercredi 6 Février 2008,
avec une variété de présentations. Chacune était suivie par
une opportunité pour poser des questions et dans certains
cas par de petites discussions en groupes. La plupart de ces
présentations sont disponibles sur le site du Père Brisson :
www.louisbrisson.org. C’est impossible ici de faire justice
sur la richesse de ces présentations, et par conséquent un
bref résumé sera offert dans l’espoir de satisfaire l’appétit
du lecteur à explorer les textes complets mentionnés dans
le web site.
Le dossier inaugural était présenté en Français par le Père
Roger Balducelli, OSFS, ancien Supérieur Général et
archiviste de la Congrégation ; la traduction simultanée en
Anglais était faite par le Père Sébastien Leitner, OSFS, et
en Allemand par le Père Marcus Kraxberger, OSFS. Le
sujet du Père Balducelli était “Père Brisson, OSFS—de sa
vocation sacerdotale à sa vocation religieuse.” Ce
document reflétait sur comment Dieu était à l’œuvre dans
Brisson le déplaçant au-delà de sa vocation sacerdotale
pour embrasser une vocation religieuse. Ce mouvement
était un long voyage à travers une longue vallée noire
remplie avec plusieurs difficultés et défis, pas des
moindres que le père Brisson dépassait par sa résistance
naturelle aux entretiens prophétiques avec la Bonne Mère
sur la fondation de la nouvelle congrégation des prêtres
dans le moule de St. François de Sales. Même après
l’intervention du Seigneur d’une manière décisive par son
apparition au Père Brisson, il lui a fallu plusieurs années
pour prendre ses dispositions à l’égard de la Bonne Mère
et permettre sa doctrine de trouver son chemin dans sa vie.
Une ample attention dans ce lent et graduel procès de
conversion était donné à la Bonne Mère, qui était
“l’Inspiration” des Oblats de St. François de sales qui en
dehors d’elle venait l’esprit créatif qui animait le Père
Brisson à faire cette création. Elle est la “clé” qui ouvre le
mystère de l’histoire sacrée de la congrégation.
Mr. Jean-Louis Humbert, un historien spécialisé dans
l’histoire urbaine de Troyes, a fait une présentation en
Français sur “Troyes au temps du Père Brisson, OSFS.” Le
Père Leitner offrait encore une traduction simultanée en
Anglais, et le Père Kraxberger, en Allemand. Mr. Humbert
essayait de donner une ample explication sur l’impact de
la Révolution Industrielle sur la ville de Troyes en termes
de frontières géographiques (il s’étendait bien au-delà de
ses frontières originales, marquées par les fortifications
configurées dans une forme de campagne), sa population
(entre 1841 et 1911, la population plus que doublée de
25,000 à 53,000), et l’industrie (la construction de
plusieurs usines qui font non seulement les textiles, mais
aussi les papiers). De 1914, 54% de textiles fabriqués en
France étaient produits à Troyes, faisant ainsi de la ville un
des plus importants centres de textiles en Europe.
Pendant que les conditions étaient difficiles pour les
ouvriers dans la période 1810-70, elles se sont améliorées
entre 1870 et 1914, à cause des efforts des communautés
religieuses comme les Oblates, les femmes des
propriétaires des usines, et les sociétés de l’assistance
6
mutuelle. L’impact désastreux de l’industrialisation sur la
vie familial était aussi réalisé: bas salaires forcés aux les
parents et aux enfants à travailler.
Le journal, “Le Directoire spirituel aujourd’hui,” était
présenté par le Père Lewis S. Fiorelli, OSFS, l’ancien
Supérieur Général et un étudiant Salésien. Le Père Fiorelli
considérait la question : Comment se fait-il que “la sainteté
chrétienne, salésienne et Oblate, reste, au moins pour nous
Oblats, sur les épaules d’une petite préface, dix bref
articles et peu de mots conclusifs de conseils qui
constituent le Directoire Spirituel pour les actions
quotidiennes ”? La spiritualité chrétienne et salésienne ont
toute un et le même but : union avec Dieu, une union qui
est réalisée en suivant ou en vivant Jésus. Pour le
fondateur de la congrégation, le Père Brisson, le Directoire
était central à l’identité de l’Oblat. “L’Inspiration,” de la
congrégation, la Bonne Mère, promet que à travers la
pratique fidèle du Directoire “Jésus sera en nous et dans
nos actions, Il sera encore vu entrain de marcher sur la
terre.” Dans cette lumière, le Directoire “est bien compris
pas comme un livre spiritual mais comme un chemin de
vie ou une stratégie spirituelle pour atteindre un union
continuelle avec Dieu similaire à ce que Jésus lui-même
expérimentait. C’est notre manière de vivre comme Jésus a
vécu et de continuer son œuvre salvifique.” Dans les
essentiels, le Directoire est la distillation de, et a le même
but comme le Traité de l’Amour de Dieu, Livre 9, où
François parle de l’amour comme une “union de volontés.”
La session concluait avec une présentation en deux parties
sur Power Point, “La relation humaine dans notre tradition
salésienne et Brissonienne,” par le Père Michel Tournade,
OSFS, Provincial de la Province Française, un éducateur
respecté et un chercheur salésien, et un ancien membre de
l’ICSS. Ceci à travers une présentation maîtrisée, joyeuse,
engageante qui peut être vu dans le web site:
www.louisbrisson.org. Alors que dans la première partie,
le Père Tournade identifiait les éléments clés, illustrés avec
d’abondantes images visuelles de la théologie/spiritualité
de François de la relation humaine, dans la seconde partie
il soulignait plusieurs points de continuité entre François et
la spiritualité Salésienne que le Père Brisson modelait pour
et renforcer entre les premiers Oblats.
La tuilerie et l’école St. Bernard
Dans l’après midi du mardi 5 Février 2008, il y avait une
excursion à la tuilerie et une session jointe avec les sœurs
Oblates dans leur centre de retraite et de conférence. En
1887, le Père Brisson pourchassait une vielle tuilerie dans
la ville de St. Parres aux Tertres proche de Troyes, avec
l’idée de la transformer en une maison pour les retraites et
relaxation. En 1892, pendant qu’il entrait dans une maison
de cette parcelle, le Père Brisson tombait à travers
quelques planches pourries et atterrissait au bas d’un vieux
four en brique. Il promettait de construire une chapelle sur
le site s’il réussissait à s’en sortir. Donnant un dernier
essai, il se retirait sur une ferme fondation. Par la suite, il
avait un lieu saint dédié à Notre Dame de Pitié (Notre
Dame de Compassion) construit sur place ; c’était béni le
19 Août 1894. Sur l’ancien four en brique sur lequel il
était tombé, il a fait construire un crypt pour la 14ème
station du chemin de croix : une statue de la mort du Christ
(Figure10) gardée par un ange.8
La visite de la chapelle donnait l’opportunité de descendre
sur l’étroit escalier spiral au trou dans lequel le Père
Brisson était tombé et la 14ème station du chemin de croix.
ICSS LETTRE
Après cela, il y avait de petits partages en groupes avec les
sœurs Oblates réfléchissant sur “le Père Brisson, OSFS,
aujourd’hui,” suivi par l’opportunité de poser des
questions sur le Père Brisson. Il faudrait aussi mentionner
que ceci avait lieu le Mardi Gras, et, en maintenant le
caractère du jour, les sœurs Oblates font fourni un goûter
magnifique. Dans la soirée, la quatrième et la dernière
messe solennelle était célébrée par Mgr Stenger dans la
chapelle de l’école St. Bernard, la première institution
éducationnelle
des
Oblats.
Figure 10. La 14ème Station du chemin de croix, chapelle NotreDame-de-Pitié (Notre Dame de la Compassion), la tuilerie. En
1892, pendant qu’il entrait dans une maison de la parcelle qu’il
pourchassait il y a cinq ans, le Père Brisson tombait sur certaines
planches pourries et atterrissait au bas d’un vieux four en brique. Il
a promis de construire une chapelle sur le site s’il réussissait à
l’avoir. Il l’a eut et il a construit la chapelle de Notre Dame de Pitié.
Sur l’ancien four en brique sur lequel il est tombé, le Père Brisson
a fait construit une crypte pour la 14 ème station du chemin de
croix : une statue de la mort du Christ est gardée.
Immédiatement après la messe, l’Evêque a béni deux
nouveaux bâtiments de l’école (l’école élémentaire et le
cafétéria). Une réception et le diner ont suivi, comme la
célébration de cette joyeuse occasion continuait.
Neuvaine et Ressources pour l’année du Père
Brisson
L’après midi du mercredi des cendres, le rassemblement
des oblats se concluait avec la réunion des Supérieurs
Majeurs. Le mot de fin du Général et la liturgie
eucharistique. Le Père Kiessel annonçait que le Conseil
Général avait approuvé une neuvaine de prière pour cette
année du Père Brisson proposée par le Père Thomas F.
Dailey, OSFS, qui est entrain de coordonner sa
préparation. Selon la coutume de l’Eglise, les occasions
spéciales d’anniversaire sont célébrées avec une “année”
d’attention. Le centenaire de la mort du Père Brisson
permet aux Oblats une unique opportunité de célébrer la
vie et l’héritage de notre fondateur en engageant dans tout
le monde entier une « neuvaine » pour marquer cette
occasion. Cet exercice liturgique n’est pas la promotion
d’un culte (par exemple pour l’intercession du Père
Brisson), mais une prière collective par
notre
congrégation Oblate au nom de la cause de la béatification/
canonisation de notre fondateur (par exemple, la prière
pour le Père Brisson). L’année du Père Brisson incluse
trois éléments majeurs :
(1) l’année commence le 2 Février 2008 avec les
célébrations internationales à Plancy et à Troyes pour le
centenaire de sa mort;
(2) il continue avec une “neuvaine” dans tout le monde
entier par les Oblats le premier vendredi de chaque mois,
de Mars à Novembre 2008;
et (3) il se conclue avec les célébrations locales du
renouvellement des vœux annuel par les Oblats le 21
Novembre 2008.
7
La neuvaine est principalement faite pour les Oblats de St
François de Sales, particulièrement pour leur propre vie et
leur vie communautaire. Les sœurs Oblates sont aussi
invitées à se joindre à nous dans la prière et à participer à
la neuvaine pour notre fondateur commun. La neuvaine
peut être adaptée pour l’utilisation apostolique des Oblats
comme moyen d’inviter les autres dans notre héritage et
spiritualité Salésien-Oblat. (continué à la page 15). Chaque
mois la neuvaine inclue quatre brefs éléments :
(1) L’histoire du Père Brisson; (2) Les mots du Père
Brisson; (3) réflexion sur le Père Brisson ; et (4) prière
pour sa béatification. Elle peut être utilisée sous plusieurs
formes, par exemple, comme exercice de prière
personnelle à la prière commune de l’église du matin ou du
soir comme aussi à l’exposition commune/publique et
bénédiction du Saint Sacrement, ou comme méditation à la
postcommunion pendant la célébration de la sainte messe.
La neuvaine pour chaque mois peut être trouvée sur le web
site: www.louisbrisson.org.
Plusieurs autres sources sont aussi disponibles pour
utilisation dans la célébration de l’année du Père Brisson:
• A Troyes, chaque Supérieur Provincial et Régional avait reçu
pour l’utilisation de sa province/région un CD-ROM, prépare par
le Père Herbert Winklehner, OSFS, de la Province SudAutrichienne Allemande et un membre de l’ICSS. Ce CD incluse
le suivant : une présentation Powerpoint (en Français et en
anglais) donnée par le Père Tournade comme partie de la session
à Troyes ; une présentation Powerpoint (en allemand et en
Anglais) sur la vie du Père Brisson ; des galeries de plus de 100
images du Père Brisson, la Bonne Mère, et St. Léonie Aviat ; et
cinq méditations guidées, qui étaient utilisées par les Oblats
chaque matin pendant l’assemblée à Troyes (2-6 Février 2008).
• Le Père Winklehner distribuait aussi un paquet de presse (en
Allemand) pour l’année du Père Brisson qui inclue des matériels
tires et un CD-ROM.
• Une variété de matériels, incluant des papiers et présentations
de la session sur la spiritualité du Père Brisson et le ministère qui
a eut lieu à Troyes, du 3 au 6 Février 2008, sont disponibles sur
le web site : www.louisbrisson.org.
• La biographie, Louis Brisson, par Dirk Koster, OSFS, est
disponible en langues variées, incluant le Néerlandais, l’Anglais,
le Français, l’Allemand, le Portugais, et l’Espagnol.
• Plus tard cette année, une traduction anglaise d’une version
condensée du Père Louis Brisson: Une biographie documentée,
par le Père Yvon Beaudoin, OMI, de son Positio super virtutibus
pour le Père Brisson (Rome, 1998), soumis à la Congrégation
pour les causes des saints, sera publiée aux Etats Unis. Le Père
Kiesel a saisi aussi cette opportunité pour entreprendre
l’indispensabilité de la recherché originale aux sources
principales de notre patrimoine spirituel Salésien. Il a aussi
mis l’accent sur la nécessité, pour le bénéfice de la
Congrégation et de l’accomplissement de sa mission, à
encourager et à préparer les jeunes Oblats à être des
étudiants Salésiens.
Finalement, des remerciements et prestiges étaient
présentés au Père Tournade et au Père Leitner,
généreusement assistés par le Frère Thierry Marcoz,
OSFS, et le Père Kraxberger, pour leur programme parfait,
organisation, et coordination des célébrations du
centenaire et hospitalité à Troyes pour les Oblats qui ont
fait de ces journées si mémorables et joyeuse pour leurs
confrères qui étaient privilégiés à participer. Ces
célébrations internationales à Plancy et à Troyes du
centenaire de la mort du Père Brisson permettaient une
opportunité singulière de retourner ad fontes de notre
histoire de la Congrégation et du patrimoine spirituel
ICSS LETTRE
salésien-Oblat et de nous plonger nous-mêmes dans la
narration paradigmatique de notre fondation pour trois
raisons :
• rendre grâce au Dieu Tout-Puissant pour ces dons qu’il
nous a confiés;
• pour renouveler et rafraîchir, dans la lumière de cette
histoire et patrimoine, notre identité salésienne-Oblate et
notre engagement pour l’accomplissement de notre unique
mission dans l’Eglise en présence et en annonçant partout
l’image vivante de St. François de Sales par les principales
virtus d’humilité et de bonté ; et,
• pour entrer fraîchement dans cette narration
fondationnelle dans l’intention de réfléchir sur et de
ressortir ses implications pour notre vie oblative et pour
notre ministère d’aujourd’hui dans de tels environnements
importants comme la mission principale de chercher
ensemble la volonté de Dieu, et la collaboration avec l’un
et l’autre, avec les autres membres de la famille salésienne,
et avec les laïcs.
Joseph F. Chorpenning, OSFS
NOTES
1. Les dernières années du Père Brisson étaient très difficiles, à cause
de l’annulation de la loi des ordres religieux et congrégations en
France. Cependant, comme le notait le Père Kiesel dans son mot
d’ouverture, “Mais pendant que les portes étaient entrain de se fermer
d’un côté, d’autres portes étaient entrain de s’ouvrir.” C’était
précisément les évènements en France qui encourageaient
l’expansion des Oblats dans d’autres pays en Europe, aux Etats Unis,
et dans les missions en Afrique du Sud, au Brésil, et en Uruguay.
2. D. Koster, OSFS, Louis Brisson (Noorden: Bert Post, 2008), 8990.
3. The Green Guide Alsace Lorraine Champagne (Greenville, S.C.:
Michelin Maps and Guides, 2007), 420-22; D. Minoism, Le vitrail à
Troyes: Les chantiers et les hommes (1480-1560), Corpus Vitrearum
France (Paris: Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2005); E.
Pastan,
S. Bacon, and C. Lautier, Les vitraux du chœur de la cathédrale de
Troyes,
Corpus Vitrearum France (Paris: Comité des Travaux Scientifiques et
8
Historiques, 2006); A. Regond, “La commande artistique de l’ordre
la Visitation en France au XVIIe siècle,” in Visitation et Visitandines
aux XVIIe et XVIIIe siècles (Publications de l’Université de SaintÉtienne, 2001), 381-408, esp. 385-86, 396.
4. E. Bougaud, St. Chantal and the Foundation of the Visitation, 2
vols. trans. De la 11ème edition Française par une Visitandine (New
York: Benziger Bros., 1895), 2:221-22, 313-14; and B. Diefendorf,
From Penitence to Charity: Pious Women and the Catholic
Reformation in Paris (Les femmes pieuses et la Reformation
Catholique à Paris) (New York: Oxford Univ. Press, 2004), 158,
258, 287 (note 44). Je suis reconnaissant à la Sr. Alice- Thérèse,
OSFS, Archiviste à la Maison Mère des Sœurs Oblates à Troyes,
pour la provenance des tableaux ex voto, La Vierge Marie et St
Joseph cherchant où s’héberger à Bethléem, aussi pour les
informations qu’elle nous généreusement fournies sur la vie et
l’iconographie de la Bonne Mère.
5. Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, “Lettre 639, À dom Jean de
Saint-François, 26 Décembre 1623,” dans la Correspondance, II
(1622-25), ed. M.-P. Burns, VHM (Paris: Éditions du Cerf, 1987),
303-310, at 310.
6. Traduit et cite par R. Balducelli, OSFS, “Sur l’histoire Sacrée de
la Congrégation: commentaires du Père Brisson sur la
compréhension de comment la congrégation est venue en existence,”
dans La Vraie Compréhension de la Congrégation selon le Père
Brisson (Rome: OSFS Généralat, 1989), 137-51, à 147.
7. Voir Y. Beaudoin, OMI, Biographie Documentée, in Trecen.
Beatificationis et canonizationis servi Dei Aloisii Brisson, Sacerdotis
et fundatoris Oblatorum et Oblatarum S. Francisci Salesii (18171908), Positio super virtutibus (Rome, 1998), 193-95; and W.
Wright, Le cœur parle au cœur: La tradition Salésienne, Les
traditions de la Spiritualité chrétienne en Séries (Maryknoll, N.Y.:
Orbis Books, 2004), 138-41, 147-48.
8. Beaudoin, 513; and Koster, 193-94.
ICSS LETTRE
9
ÉTUDES SALÉSIENNES DANS LE MONDE
La cause du Père Brisson
A la réunion d’Octobre 2007, la Congrégation pour les
causes des Saints demandait plus d’informations,
concernant précisément la relation entre le Père Brisson et
l’Evêque Cortet, avant de prendre une décision sur sa
cause.
Le pèlerinage Salésien pour la jeunesse (Juin 2008)
Le Chapitre Général des Oblats de St François de Sales de
2006 chargeait le Supérieur Général et son conseil de
préparer un plan international pour développer les
programmes qui faciliteront le partage des ressources par
les apostolats éducationnels de la Congrégation pour
promouvoir les objectifs communs de faire connaître le
charisme salésien. Une réaction initiale de cet effort est le
pèlerinage Salésien pour la jeunesse, programmé du
Dimanche 15 Juin au Vendredi 20 Juin 2008, à Annecy
(France). Ce programme rassemblera une représentation
les élèves adolescents des apostolats éducationnels des
différentes provinces d’Oblat, et sera aussi une bonne
opportunité pour les oblats qui sont dans ce ministère de
travailler ensemble et de coopérer à un niveau
international. Les provinces qui n’ont pas une école, mais
qui ont un programme actif pour la jeunesse sont aussi
invitées à participer à ce pèlerinage. Le pèlerinage est
planifié et coordonné par le Père William McCandless,
OSFS, et le Frère Edward Ogden, OSFS, de la province de
Wilmington-Philadelphie, et le Père Bruno Lecoin, OSFS,
et le Père Jean Gayet, OSFS, de la Province Française.
L’école Salesianum et la Province WilmingtonPhiladelphie financeront le démarrage de ce programme,
pendant que le Lycée Saint Michel d’ Annecy et la
Province Française accueilleront et coordonneront le
séjour des élèves étrangers dans les locaux des élèves de
Saint Michel. Chaque jour du pèlerinage aura trois
composantes : un exercice spirituel, une activité
éducationnelle, et une activité sociale. Le pèlerinage
commencera avec une visite, “Marche sur les pas de Saint
François de Sales,” avec des visites à la Maison et
Chapelle de la Galerie, la maison de Madame de
Chamoisy, la maison d’Antoine Favre, la cathédrale de St.
Pierre, l’église de St. Maurice, l’église de St. François de
Sales, et la basilique et monastère de la Visitation. Les
pèlerins visiteront aussi les Allinges, qui la maison de
François pendant son apostolat missionnaire dans le
Chablais comme aux Talloires et l’église de St. Germain,
qui était souvent visitée par St. François de Sales et c’était
où notre Saint espérait passer ces derniers jours de sa vie
en prière et solitude. Finalement, les pèlerins visiteront la
ville de Thorens, Le lieu de naissance et d’enfance de
François. Tout Oblat intéressé à envoyer ses élèves
participer au pèlerinage Salésien pour la jeunesse pourrait
contacter le Père McCandless par email le plus tôt que
possible à: [email protected].
En mémoire: Père Rory (Roderic) O’Sullivan,
OSFS (1918-2007)
Le 15 Juin 2007, le Père Rory (Roderic) O’Sullivan,
OSFS, un révéré et membre aimé de la Province Française
mourait, un mois timide de ses 99 ème anniversaire de
naissance. Un sujet Britannique d’extraction Irlandaise, le
Père Rory a passé sa vie religieuse entière (il a fait ses
premiers vœux en 1926, et était ordonné prêtre en 1931),
avec l’exception de sa période de service militaire comme
aumônier des militaires pendant la Seconde Guerre
Mondiale, au Lycée Saint Michel à Annecy (France). Il
était lui-même un doyen de saint Michel, où il enseignait
l’anglais aux générations d’élèves, même au provincial
actuel de la Province Française, le Père Michel Tournade,
OSFS, qui prêchait à sa messe funèbre à l’église St.
Maurice à Annecy le 19 Juin 2007. Le Père Rory est venu
en France des Nazis à son pays natif l’Angleterre, ICSS
NEWSLETTER 9 survivant (après une semaine à la mer dans
une vie maritime) du convoi des enfants s’enfuyant de
Londres qui lui était confiés lorsqu’il était sur sa route
pour le Canada, et son service comme aumônier dans le
navire Royal Britannique est la substance des romans. Une
serie de version de son temps d’aventure de guerre
apparaissait en Français dans le Bulletin l’association des
anciens élèves de Saint Michel d’Annecy (1982-87), et
était plus tard fait disponible dans la traduction anglaise
par Caroline Beaumont (2001). Les visiteurs à Annecy se
rappellent bien de la gracieuse hospitalité du Père Rory.
Plusieurs Oblats visiteurs avaient le privilège de recevoir
“le tour complet d’Annecy” par le Père Rory. Pendant
plusieurs années, il servait comme traducteur, d’anglais en
français et de français en anglais, aux réunions
internationales et Chapitres Généraux des Oblats. Le Père
Rory a donné une majeure contribution pour les Etudes
Salésiennes en traduisant en anglais E-J. la biographie
monumentale intellectuelle de Lajeunie, St. Francis de
Sales: The Man, the Thinker, His Influence (1966), (St.
François de Sales: L’homme, le Penseur, Son Influence
(1966), publié en deux volumes par S.F.S. Les
publications à Bangalore, en Inde (1986-87), faisant ceci
une ressource indispensable accessible à la plus large
audience. Dans ces années de crépuscule, le Père Rory
avait une grande attention pour ses confrères Oblats à St.
Michel, plus précisément au Père Jean Gayet, OSFS. Nous
faisons nôtre ces mots de conclusion de l’homélie du Père
Tournade aux obsèques du Père Rory : “Merci Père Rory
O’Sullivan, pour tout ce que tu as donné pendant ces
plusieurs années à ta famille, à la Communauté des Oblats
de St. François de Sales, à tes plusieurs étudiants, à tes
plusieurs amis, et à l’Eglise.”
LETTRE DE L’ICSS
10
Juillet 2007:Réunion des Supérieurs Majeurs des
Oblats de St. François de Sales
Le centre Salésien pour la Foi et Culture, l’Université De
Sales, le Centre Valley, était le lieu où se tenait la réunion
des Supérieurs Majeurs des Oblats de St. François de Sales
en Juillet 2007. La réunion se focalisait sur la vie
religieuse Oblate, particulièrement sur l’éducation et la
formation. Les présentations majeures étaient suivies par
une discussion dans de petits groupes compris de
supérieurs majeurs et de formateurs des provinces et
régions variées. Trois présentations formelles étaient
données par le Père Peter Ryan, SJ, de la Faculté
théologique du séminaire St. Marie, Emmitsburg, Md. Ses
propos étaient accompagnés d’explications Salésiennes
par les Oblats suivants : le Père Alexander Pocetto, “Une
vision salésienne de la sainteté : Une spiritualité pour
l’imparfait”; le Père Thomas Dailey, “Le huitième
sacrement’ comme une clé pour la formation Oblate ”; et
le Père Lewis Fiorelli, “Discerné la Volonté Divine.” Les
textes de ces présentations sont disponibles à
http://www4.desales.edu/SCFC/NEWSITE/ OSFS_Conf0807.htm. Le Père Aldino Kiesel, OSFS, Supérieur
Général, résumait ses impressions de la réunion de la
manière suivante : “Les rapports écrits, les partages en
groupes, et les assemblées plénières ont montré clairement
qu’il y a, en général, un grand effort de la part de la
congrégation d’offrir une formation effective [avec] assez
de créativité et de persistance en aidant les candidats que
nous avons reçu dans nos maisons de formation.”
Cependant, il notait que “étonnantes différences” dans ces
programmes aidaient les participants à réaliser le besoin de
chercher plus d’unité dans notre formation” en formulant
des lignes d’action commune. Pour coordonner la
procédure de formuler ces lignes d’action, le Conseil
Général a crée la nouvelle position du Coordinateur
Général de Formation, et a nommé le Père Lewis Fiorelli,
l’ancien Supérieur Général immédiat, à ce poste. Pour plus
de détails, voir les Nouvelles du Généralat, N° 3
(Septembre 2007) dans http://www.osfs-asia.net/.
Afrique
BENIN
Les deux conférences de Sr. Claudette Delemée, une
Salésienne de la Visitation du Congo, sur “François de
Sales, accompagnateur spirituel” (Francis de Sales,
Spiritual Companion), donné à la Session Salésienne du
Bénin en Juillet 2006, ont été publiées dans la plus récente
La Lettre RES [=Recherches et Études Salésiennes], no. 13
(Août 2007): 73-74. La Sr. Claudette montrait très
clairement et de façon convaincante les traits d’un
“compagnon spirituel” dans la spiritualité de St. François
de Sales. C’est plus encourageant de voir comment la
Spiritualité Salésienne se donne dans certains secteurs de
l’Afrique Centrale et comment c’est utilisé dans les
programmes de formation de variés ordres religieux.
Les Régions de l’Afrique du Sud et de la Namibie
En Décembre 2007, les 125 ans de présence missionnaire
des Oblats de St. François de Sales sur le sol Africain était
célébré à Pella. Fondé en 1882, Pella était la première
station de mission des Oblats qui était connu comme
Namaqualand. Un des premiers missionnaires envoyé là
bas par le Père Brisson était le Père Jean-Marie Simon,
plus tard devenu le premier Evêque Oblat, qui est mort en
1932 et est enterré dans la cathédrale de Pella, qu’il a aidé
à construire. Le Père Aldino Kiesel disait : “La graine
semée avec beaucoup de sacrifice … a germé et
aujourd’hui s’étend” dans les diocèses de KeimoesUpington en Afrique du Sud et à Keetmanshoop en
Namibie. Le 8 Décembre 2007, une spéciale liturgie
eucharistique était célébrée en présence de l’Archevêque
James Green, le Nonce Apostolique en Afrique du Sud et
Namibie ; le Père Kiesel, et les Oblats et Oblates des deux
régions avaient aussi participé.
Asie
Les Philippines
Après une longue procédure de discernement, le Conseil
Général a décidé d’arrêter la présence des Oblats aux
Philippines à cause du manque de ressources humaines
demandé pour un tel projet à long terme. Cependant, cette
décision n’exclue pas la possibilité d’une fondation aux
Philippines dans un certain temps dans le futur. En
annonçant cette décision à la Congrégation, le Père Aldino
Kiesel, OSFS, le 10 ICSS NEWSLETTER Supérieur Général,
exprimait sa “gratitude aux confrères qui ont fait
d’innombrables efforts en se dédiant à être Oblats de St.
François de Sales aux Philippines pour une certaine
période de temps,” spécialement au feu Père Anthony
Ceresko, au Père Joseph Költringer, et au Père Bruzily
Abraham Vettuallamkuzhvil, leur demandant de nous
donner “un exemple de confrères avec un esprit et une
vision missionnaire.”
INDE
Le Père Matthew Mukkah, OSFS, a été nommé comme
Supérieur Délégué de la mission en Asie, succédant au
Père Sébastien Leitner, OSFS, qui est retourné dans sa
province d’origine, la Province Sud Autrichienne
Allemande. Dans la lettre de mission d’Octobre 2007, le
Père Matthew a fait l’éloge de son prédécesseur en
reconnaissant la grande dette de gratitude qu’il devait au
Père Leitner pour tout ce qu’il a fait pendant les sept
années de missions en Inde. “Nous avons travaillé
ensemble, grandi ensemble de plusieurs manières, célébré
ensemble,” remarquait le Père Matthew. “Il y avait des
temps de joie et de difficultés, et il nous a aide à tenir. Il
s’est rassuré que nous sommes outillés à travailler et
grandir ensemble. Il nous a été une figure paternelle sur
qui nous pouvions dépendre et regarder.”
Europe
Province Autrichienne Allemagne-Sud
Du 5 au 6 Octobre 2007, le groupe travaillant pour les
Etudes Salésiennes s’est réuni au Salesianum, Eichstätt,
Bavaria. A cette rencontre, le Père Thomas Günther,
OSFS, était élu président remplaçant le Père Franz Wehrl,
OSFS, avec le Père Johannes Haas retenu comme
président assistant et Raymind Fobes choisi comme
secrétaire. Un des sujets principaux discutés était l’édition
de la traduction Allemande de la correspondance de Ste
Jeanne de Chantal. Ce travail est maintenant entré dans sa
phase finale après plusieurs années de travaux sur la
traduction. A l’occasion du centenaire de la mort du Père
Louis Brisson, des séries d’évènements ont été planifiées.
Le 26 Janvier 2008, un cours et une présentation de la
nouvelle biographie, Louis Brisson, par le Père Dirk
Koster, OSFS, avaient lieu au Salesianum Eichstätt,
Bavaria. Le jour suivant, il y avait une liturgie
LETTRE DE L’ICSS
11
eucharistique pour la solennité de St. François de Sales,
avec une insistance sur le centenaire. Le 3 Février 2008,
une Eucharistie solennelle était célébrée à la paroisse de
Glanzing, à Vienne, commémorant la mort du Père
Brisson. Le Père Herbert Winklehner, OSFS, a donné un
exposé sur “Les Oblats de St. François de Sales et leur
Fondateur, le Père Louis Brisson” à la paroisse de Krim, à
Vienne, le 26 Février 2008. Le centenaire de la mort du
Père Brisson sera aussi rappelé pendant la “Longue nuit
des Eglises”, un évènement spécial de l’Archidiocèse de
Vienne le 30 Mai (voir www.langenachtderkirchen.at).
Comme ressource pour tous ses évènements marquant le
centenaire de la mort du Père Brisson, le Père Winklehner
a préparé un équipement médiatique avec information et
matériels sur le Père Brisson et son œuvre, les Sœurs
Oblates, et les Oblats de St. François de Sales. Cet
équipement donne aussi des suggestions pour la liturgie et
une présentation PowerPoint sur la vie et l’œuvre du Père
Brisson. Ces matériels, aussi bien qu’une galerie d’images,
ont été mis sur un CD-ROM, lequel est dans l’équipement
médiatique. Les informations détaillées sur le Père Brisson
peuvent être trouvées dans : www.louisbrisson.org.
En 2008, le magazine Salésien Lumière mettra l’accent sur
deux anniversaires. Le premier est le centenaire de la mort
de Louis Brisson qui sera marqué par une série d’articles
sur sa vie et ministère. Le second anniversaire est lié à St.
François de Sales. A la fin de 1608, il y a 400 ans passes,
sa célèbre Introduction à la vie dévote était envoyée à
l’imprimerie. Pour commémorer cet évènement, les
thèmes principaux des six éditions de LUMIERE en 2008
traiteront la cinquième partie de l’Introduction: “Exercices
et Instructions pour renouveler l’âme et la confirmer dans
la Dévotion.” En somme, Franz Sales Verlag publiera le
livre, Fromm – und trozdem normal. Die Franz von
Sales Method (Devot et encore sain. La méthode de St.
François de Sales), par Josef Dimbeck, un écrivain
Autrichien bien connu. Les hommes de 18 ans et plus, qui
sont intéressés aux Oblats de St. François de Sales et à la
spiritualité de St. François de Sales et qui veulent discerner
leur vocation, sont invités à un weekend avec les Oblats de
St. François de Sales au Salesianum Eichstätt, Bavaria,
commençant le Vendredi 7 Mars au soir et finissant le
dimanche 9 Mars 2008. Marita Doleschal, une laïque
théologienne qui est parvenue à connaître les Oblats de St.
François de Sales à travers son mari, un enseignant à
l’école des Oblats de St. François de Sales à Fockenfeld,
Bavaria, a donné un exposé sur St. François de Sales dans
son village à Immenreuth, Bavaria, parlant sur St. François
de Sales comme l’Homme Saint qui était proche des gens
ordinaires.
Les Sœurs Oblates de St. François de Sales
Comme une préparation pour le centenaire de leur
fondateur Louis Brisson, le Père Winklehner a donné une
présentation, le 24 Novembre 2008, sur la vie et l’œuvre
du Père Brisson aux enseignants et le personnel de l’école
des Sœurs Oblates à Linz, en haut de l’Autriche. La
journée s’est achevée avec une liturgie Eucharistique au
cours de laquelle les sœurs ont renouvelé leurs vœux.
Les sœurs de la Visitation
Début Novembre 2007, une réunion des sœurs, en-dessous
de 55 ans, de la Visitation a eut lieu au monastère de la
Visitation de Zangberg, qui est au sud de Munich, à
Bavaria. Ensemble avec le Père Winklehner, les sœurs ont
réfléchi sur les éléments essentiels de l’Ordre de la
Visitation et ce que ceux-ci signifient pour le présent et le
futur dans la Fédération Allemande de l’Ordre. Au début
de sa visite en Autriche, du 7 au 9 Septembre 2007, le
Pape Benoît XVI a aussi visité le monastère de la
Visitation à Vienne, Autriche. C’était un moment très
spécial et un don dans la vie des sœurs. Le Pape Bénédict a
signé le livre de visite et a béni tous les membres des
monastères de la Visitation à travers le monde entier.
Les Filles de St. François de Sales
Du 2 au 4 Novembre 2007, il y avait une réunion des Filles
de St. François de Sales, avec 28 membres présents. Le
sujet de la réunion était: “L’Islam en Allemagne: Un défis
pour l’Eglise et la Société.” La réunion se focalisait sur les
différences et les similarités entre le Catholicisme et
l’Islam. Le groupe concluait que pour une paisible et
réussite coopération l’image Salésien de Dieu comme
Amour est essentiel.
FRANCE
La Lettre RES [=Recherches et Études Salésiennes], no. 13
(August 2007), contient un nombre d’articles intéressants.
Dans “Saint-Cyr et la Visitation: Un Chemin ouvert à la
dévotion selon saint François de Sales", Dr. Hélène Bordes
démontre l’influence de la spiritualité Salésienne à travers
la Visitation de Chaillot sur Saint-Cyr, l’école achevée
fondée par Madame de Maintenon pour les nobles jeunes
filles des familles démunies. Autres articles sur le sujet
sont : Sr. Thérèse Dominique Poignant, OSFS, “Pèlerins
d’Amour du quotidien à l’éternité: chemins de vie”; JeanLuc Leroux, OSFS, “En chemin de sainteté avec saint
François de Sales: Marie Brulart”; Sr. Marie-Espérance
Charlier, OSFS, “Le Directoire Spirituel: chemin de vie”;
Philippe Legros, “Introduction à la vie dévote I, 4: Le
Livre de Tobie comme modèle de direction spirituelle”; Sr.
Jeannine Harvengt, “Lecture salésienne de l’encyclique de
Benoît XVI, Dieu est amour”; et le Père Benoît Goubau,
PSFS, “Les vertus – Chemin de vie”. Ce sujet contient
aussi une liste compréhensible des contenus de tous les
sujets précédents de La Lettre RES et note qu’ils seront
tous republiés et disponible pour achat à l’Association
RES, 118 avenue Pierre Dumond, F-69290 Craponne,
France.
SUISSE
Le Père John Sankatharil, OSFS, qui travaille actuellement
un doctorat sur St. François de Sales à l’Université de
Fribourg, a écrit un sujet sur sa vocation chez les Oblats
qui était publié dans le Journal Catholique, Pfarreblat
Berne. C’est titré “Erzähl mir von deinem Ordensleben” et
est
disponible
sur
la
ligne
à
http://www.kathbern.ch/index.php?na=111,1,0,83370,d.
Etats Unis
La Province de TOLEDO-DETROIT
Après vingt ans comme éditeur de Bondings, la newsletter
de la Province, le Père Jack Loughran, OSFS, a cédé les
rênes à Shaun Lowery, OSFS. Le sujet de la Chute 2007
contient un article sur l’Assemblée de la Province à
laquelle le Père Dave Whalen était réélu Provincial. A
cette convocation, le Père Aldino Kiesel s’adressait aux
Oblats sur quelques principes clés sur l’Oblat Salésien,
parmi lesquels, l’attention missionnaire que le Père
LETTRE DE L’ICSS
12
Brisson nous a léguée. Le Père Aldino l’exprime en ces
termes : “Notre dimension missionnaire intrinsèque nous
fait se sentir défiés: défis à une ouverture constante aux
besoins de l’Eglise et du monde actuel ; défis à être prêts
continuellement à nous reformer, à prendre de nouvelles
horizons, à partir pour le nouveau Aréopages. Pour
concrétiser ceci, ça demande une procédure continuelle
d’ouverture personnelle et de discernement de la volonté
de Dieu. Cette procédure nous touche profondément parce
qu’elle nous conduit à sentir dans notre propre chair ce qui
signifie faire totalement confiance en Dieu.” Ce même
sujet note avec grande joie la bienvenue de quatre
postulants et de trois novices qui professaient leurs
premiers vœux lors de l’Assemblée, et suivait le lendemain
l’ordination sacerdotale du Père Alan Zobler, OSFS.
Originellement de cette Province, le Père Michael Moore,
le premier Provincial de la récente Province SudAméricaine, est projeteur dans ce sujet. Il croit que “notre
héritage Salésien … a un rôle spécial à jouer dans l’Eglise
d’aujourd’hui au Sud de l’Amérique.”
Le 25ème an Joseph F. Power, OSFS, Conférence sur la
Spiritualité de St. François de sales et de St. Jeanne de
Chantal, sponsorisé par De Sales Ressources & Ministères,
avait lieu à l’école de la Visitation en Mendota Heights,
Mn., du 2 au 5 Août 2007. En addition aux trois excellents
discours présentés par le Père Joseph Boenzi, SDB, Sr.
Mary Greenan, FMA, et le Père Kevin Nadolski, OSFS, et
un nombre de petits ateliers, il y avait deux évènements
récréatifs et multimédia créatifs. Le premier était intitulé,
“Un rêve Salésien de la nuit à mi-été ou L’excellent
aventure de François et de Jeanne.” Il consistait du Père
John Graden, OSFS, et de la Sr. Marie Thérèse Ruthmann,
VHM, habillés sur le podium pour et lisaient
respectivement les rôles de François et de Jeanne et en
dehors du podium par les participants lisant d’un écrit
préparé les rôles des variés fondateurs de plusieurs
Salésiens inspirés des congrégations religieuses, comme
des diapositives appropriés qu’on montrait à l’audience.
Le Père Don Heet, OSFS, était le créateur de cette
présentation. Le soir du samedi, le Père Michael Murray,
OSFS, directeur du centre de spiritualité des Oblats de St.
François de Sales de la Province de WilmingtonPhiladelphie, assisté par Dusan Gardner, présentait
“François de Sales va au cinéma.” Ils montraient des
extraits de plusieurs cinémas et commentaient sur
comment ces extraits exposaient variés aspects de la
spiritualité salésienne.
La province WILMINGTON-PHILADELPHIE
L’Université De Sales a institué une nouvelle initiative, le
Centre pour discernement, sous la direction du Père
Christopher Hudgin, OSFS. La raison d’être de ce centre
est de donner un environnement pour renforcer les
vocations religieuses, avec l’assistance de “programmes de
discernement variés, tous basés sur des principes de la
spiritualité salésienne du cœur.” C’est prévu pour les
élèves d’âge traditionnel, qui vivront ensemble dans un
internat réservé pour eux et obtenir
ICSS NEWSLETTER 11
“une conduite et expérience compréhensible pour mener la
vie chrétienne d’une manière proportionnée avec la
meilleure que les traditions intellectuelle et spirituelle
Catholique ont offert.” Le recrutement pour ce programme
a commencé avec la classe de 2012. Plus d’informations
disponibles à www.desales.edu/discernment.
Le sujet de l’A.D. Times, du 4 Octobre 2007 dans le
journal du Diocèse d’Allentown, mettait en valeur une
histoire avec plusieurs photos du 25ème anniversaire de la
fondation de la paroisse St. François de Sales à Robesonia,
Pa. Une messe anniversaire était concélébrée dans
l’auditorium du public local de la grande école avec le
Père Joseph Jocco, OSFS, l’actuel pasteur, comme le
célébrant principal, et le Père William Nessel, OSFS, le le
pasteur fondateur, et le Père David Devlin, OSFS, un
ancien pasteur, comme concélébrants. Dans son homélie,
le Père Jocco notait qu’initialement la communauté
paroissiale était “littéralement une des pierres vivantes
avec aucune construction, aucune structure visible, mais
un puissant ‘tour de foi’ . . . une vibrante nouvelle foi
communautaire,” qui a maintenant atteint au moins 600
familles. Le Père Kevin Nadolski, OSFS, Directeur de
Vocation de la Province Wilmington-Philadelphie, a
complètement refait le web site de la Province. Le thème
“Les piliers de la force humaine” a été intégré dans les
milliers de pages du site. L’objectif principal du web site
est de mieux assister et supporter les Oblats dans leurs
ministères variés. Certaines des nouvelles caractéristiques
sont l’homélie du dimanche donné hebdomadairement le
premier lundi par le Père Michael Murray, OSFS, directeur
du Centre de la spiritualité des Oblats de St. François de
Sales ; un Oblat de la semaine, caractérisant un oblat
différent chaque semaine ; et la publicité d’évènements. Il
y a aussi une section accessible seulement pour les Oblats
par une Identité spéciale et mot de passe. Vous pouvez
visiter ce site à www.oblates.org.
La conférence annuelle Ruggiero sur l’Education
Catholique, sponsorisée par le Centre Salésien pour la Foi
et Culture, était délivrée en Septembre 2007, à l’Université
de Sales par la Sr. Mary Berchmans, VHM, ancienne
présidente et actuellement Directrice de Mission et
Ministère à l’école préparatoire de la Visitation à
Georgetown. La Sr. Berchmans parlait sur comment le
Network de la Visitation Salésienne promeut les grandes
clés de la spiritualité Salésienne, comme vivre en la
présence de Dieu, l’humilité et la bonté, la liberté d’esprit,
et une relation aimante. Elle citait un nombre de manière
pratiques d’incorporer les principes salésiens dans les
écoles Catholiques. Un nombre d’élèves qui assistaient
était particulièrement touché de la manière la Sr.
Berchmans caractérisait la spiritualité Salésienne, en
adoptant l’expression d’Elisabeth Stopp, comme
“un sens commun inspiré.”
Le forum des femmes de Chantal
Ce forum cherche à assister les femmes de tout âge, de
tout appel et de tout état de vie en explorant la dignité, la
vocation, et la dévotion authentique de la féminité. Sous le
patronage de St. Jeanne de Chantal et de St. François de
Sales, le forum essaie d’enrichir leur relation personnelle
avec Jésus Christ et de développer une spiritualité
enracinée dans l’évangile et dans la plénitude de la foi
catholique. Pour plus d’informations, contactez Angela
McClellan, Corpus Christi Parish, 900 Sumneytown Pike,
Lansdale, Pa., tel. 215-855-1311, ext. 122; e-mail:
[email protected].
13
Institut Séculier de St. François de Sales
Les représentants de l’institut de l’Allemagne, Autriche,
les Etats Unis, du Brésil, et de la Namibie se sont
rencontrés en Augsburg, Allemagne, du 1 au 7 Juillet
2007, pour l’Assemblée Générale qu’ils tiennent tous les
quatre ans. Angela Hauche de la Cologne était réélue
Directrice Générale pour une durée de quatre ans. Les
Conseillers suivants étaient élus : Ulrike Perlitius
(Overbach, Allemagne), Ursula Hecht (Overbach),
Margarida Haunauer (Porto Alegre, Brésil), Joan Liles
(Roswell, Georgie), and Ottilie Kutenda (Keetmanshoop,
Namibie). L’assemblée a vote unanimement pour
demander au St. Père les statuts pontificaux. C’est
actuellement sous la juridiction du Cardinal-Archevêque
de Vienne. Le model diocésain n’est plus adéquat pour
cette large institution. Plusieurs membres ont visité en
Eichstätt, Allemagne la tombe du Père Franz Reisinger,
OSFS, qui a fondé l’Institut en 1943. Les premiers
membres Américains et associés ont joint l’Institut dans
les années 1970 à Wilmington, De. Pendant plusieurs
années, le Père John Conmy, OSFS, servait comme
directeur spirituel, avec le titre “Directeur Assistant
National.” Le Père William Nessel, OSFS, sert
actuellement en cette capacité de directeur assistant
national. Les membres de l’Institut font les vœux de
pauvreté, chasteté et d’obéissance, mais ils ne vivent pas
en communauté. Les associés peuvent être hommes ou
femmes, font des promesses annuelles, et mènent la vie du
Directeur spirituel. L’institut est fondé sur la base du
message de St. François de Sales qui dit que « Les gens
dans chaque état de vie sont appelés à la sainteté ».
SALESIENS DE DON BOSCO
L’Institut Salésien d’Etudes à l’Union Théologique de
Berkeley, Ca., a offert trios petits cours en Janvier 2008.
Ce sont les suivants : Accompagnement Salésien des
Jeunes, La Collaboration Laïque Salésienne, et le Système
Préventif Salésien aujourd’hui. Plus de détails sont
disponibles
à:
http://www.boscohall.org/dbh_house/bosco_hall_info/inter
session2008/intersession2008.htm.
Publications
LIVRES/MONOGRAPHES (Voir aussi ci-dessous P. 16)
Ressources De Sales & Ministères, Stella Niagara, N.Y., a
republié la traduction des deux volumes de J. K. Ryan sur
Le Traité de l’Amour de Dieu, avec une nouvelle
couverture illustrée par le Père Tom Ribits, OSFS. Il a
aussi Kathleen Brown and David Orr, Les Compagnons de
la route: Le don de la relation spirituelle ; John F. Fink,
Les Lettres de St. François de Sales : La plus part sur la
prière; et Émile 12 ICSS NEWSLETTER Bougaud, La vie de
St. Marguerite Marie Alacoque. Ceux-ci peuvent être
commandés
dans
le
Centre
du
web
site:
http://www.desalesresource.org/.
Lettres à une femme et maman, François de Sales (La
vraie Société Catholique) est un livret qui est une
collection de lettres de et à Madame Madeleine de la
Fléchère, la cousine du saint.
Mediaspaul a publié une édition pochette de l’Introduction
à la vie dévote en Français et aussi (Une pensée
journalière avec François de Sales).
Un monde à aimer (A World To Be Loved), par Fr. Michel
Tournade, OSFS, a été republié dans édition à bon prix.
LETTRE DE L’ICSS
John F. Harvey, OSFS, L’Homosexualité et l’Eglise
Catholique: Réponses claires aux questions difficiles
(West Chester, Pa.: Ascension
Presse, 2007). Le chapitre sur “La Direction Spirituelle”
est basée sur les principes énumérés dans l’Introduction à
la vie dévote.
Jahrbuch für salesianische Studien (Le Livre de l’année
sur les Etudes Salésiennes), vol. 38 (Eichstätt: Franz Sales
Verlag, 2007). Ce volume incluse les Etudes sur
l’humanisme chrétien et St. François de Sales,
l’explication salésienne du livre Cantiques des Cantiques,
et le nouveau idéal d’être un évêque aussi inspiré par St.
François de Sales.
Il y a aussi des articles sur le 400ème anniversaire de la
fondation de l’Académie Florimontane et le centenaire de
la fondation du Magazine Lumière.
Reinhard Kürzinger, Bernhard Sill, Das grofle Buch der
Gebete. Über 800 alte und neue Gebetstexte für jeden
Anlass (Le grand livre de prières. Plus de 800 anciennes et
nouvelles prières pour chaque occasion) (Erfstadt: Hohe
Verlag, 2007). Ce travail contient une section de prières de
vingt pages de St. François de Sales.
Manfred Lütz, Gott. Eine kleine Geschichte des Gröflten
(Dieu. Une petite histoire sur le plus grand) (München:
Pattloch Verlag, 2007). Ce travail traite avec la question de
Dieu des points de vues théologique, philosophique,
psychologique, et scientifique. St. François de Sales est
caractérisé comme un “maître de la vie spirituelle dont le
travail est digne à lire aujourd’hui.”
Monique Parent, Usage grammatical dans l’Introduction à
la vie dévote; Chantal Rooz, L’image de Dieu maternel
dans l’œuvre de saint François de Sales. Ceux-ci sont les
nos. 1 and 2, respectivement dans les séries “Les dossiers
de RES,” publié par l’Association des Recherches et
Etudes Salésiennes (118 avenue Pierre Dumond, F-69290
Craponne, France).
Michael Plattig, Prüft alles, behaltet das Gute! (Essaie
toute chose et maintiens le bon!) (Münsterschwarzach:
Vier Türme Verlag, 2006). L’auteur, un Carmélite et un
membre du groupe de travail des Etudes Salésienne),
assemble et interprète “ les citations importantes sur le
discernement des esprits,” utilisant les textes comme Les
Instructions pour Confesseurs de St. François de Sales.
Franz von Sales Schmidt, Spuren des Heiligen Franz von
Sales (Les traces de St. François de Sales) (Augsburg,
2008). Ce livre de 400 pages est illustré avec une
collection intensive remplie d’images en couleur de / et ou
relié à François de Sales, Jeanne de Chantal, Marguerite
Marie Alacoque, et l’Ordre de la Visitation des sites
Salésiens en France, aussi bien des monastères de la
Visitation en Italie, Espagne, Allemagne et Autriche. C’est
publié en quatre langues (Allemand, Italien, Français et
Espagnol), vendu approximativement à 20 Euros, et peut
être commandé auprès du Père Herbert Winklehner, OSFS,
Franz Sales Verlag, Rosental 1, 85072 Eichstätt, Tel.
08421/93489-30; Fax 08421/93489-35; e-mail:
[email protected] [email protected]. Toutes les
commandes doivent être reçues au plus tard le 15 Février
2008.
Katharina Seidel, Fenster für das Licht des Himmels. Das
Lesebuch über Heilige und Glaubenszeugen (Les fenêtres
pour la Lumière du ciel. Un lecteur sur les saints et les
témoins chrétiens) (Stuttgart: Katholisches Bibelwerk,
2007). Après une introduction de St. François de Sales, ce
LETTRE DE L’ICSS
14
livre caractérise quarante cinq homes et femmes de tout le
monde entier et de toutes les ères de l’histoire de l’Eglise.
Franz Wehrl, OSFS, 100 Jahre Oblaten des hl. Franz von
Sales in Artstetten. 1907–2007 (100 ans des Oblats de
Sales à Artstetten) (Eichstätt-Artstetten, 2007). A
l’occasion du centenaire de ministère pastoral des Oblats
de St. François de Sales à la paroisse de Artstetten, le Père
Wehrl a publié cette histoire brève des Oblats de St.
François de Sales sur cette paroisse, où l’Archi-Duke
Franz Ferdinand d’Autriche est enterré, et dont l’assassinat
à Sarajevo était le catalyseur pour la première guerre
mondiale. Le Père Wehrl identifie plusieurs
caractéristiques de travail pastoral dans la tradition
Salésienne, comme l’ouverture à la collaboration avec les
laïcs et le point de vue Salésien spécifique de Dieu et de
l’homme, qui est construit par l’amour et la relation. Franz
Wehrl, OSFS, Nachschlagewerk zur Biographie und den
Schriften des hl. Franz von Sales. Namen – Orte – Begriffe
(Livre de référence pour les biographies et travaux de St.
François de Sales. Noms – Lieux – Articles) (Eichstätt:
Salesianisches Institut, 2007). Ce livre contient près de
1800 mots clés de St. François de Sales et de la spiritualité
Salésienne, qui sont expliqués brièvement et de façon
concise.
Josef Weismayer, Leben aus dem Geist Jesu. Grundzüge
christlicher Spiritualität (Vivant dans l’Esprit de Jésus
Christ. Les caractéristiques principales de la Spiritualité
chrétienne) (Kevelaer: Topos plus, 2007). L’auteur est
professeur émérite de Dogmes à l’Université de Vienne et
un expert bien connu sur la Spiritualité chrétienne le
monde Allemand. Entre autres choses, il présente St.
François de Sales en relation à l’importance et à la
nécessité d’un directeur spirituel et sa méthode de
méditation, spécialement le “bouquet spirituel.”
Le 25 Janvier 2008, l’école Dominicaine de Philosophie et
de Théologie avait eut une célébration de lancement des
deux premiers volumes de la biographie de Don Bosco
écrit par le Père Arthur Lenti, SDB.
ICSS NEWSLETTER 13
14 ICSS NEWSLETTER
ARTICLES
Joseph Chorpenning, OSFS, “François de Sales et la
Tradition emblématique: Le palmier comme une allégorie
des vertus de St. Joseph,” dans in l’Emblème Sacré:
Rhétorique et herméneutique du discours sacré dans la
littérature en images, éd.
Ralph Dekoninck et Agnès Guiderdoni-Bruslé, Etudes de
l’Image Figurée, vol. 7 (Turnhout, Belgium: Brepols
Publishers, 2007), 333-47. Cette étude offre une lecture
proche du sermon de St. François de Sales sur St. Joseph,
délivré aux Visitandines à Annecy en la fête de St. Joseph
(19 March) en 1622, avec une attention particulière à
l’image du palmier et sa connexion avec la tradition
emblématique.
Thomas Curran, OSFS, “15 Minutes de laisser Dieu
conduire: Marché avec François de Sales et Ignace de
Loyola,” Amérique (15 Oct. 2007): 27-28
Fr. David Morand-Wirth, “L’esprit salésien propre aux
ADB-ADBS,” à: www.sdb.org/Exallievi/FR/Documenti/
2006/_4_4_6_36_.htm Mark Plaushin, OSFS, “Spiritualité
Salésienne le combat enrayé,” Revu pour Religieux 66
(2007): 358-75.
Livre revu
Simon McKeown revoit Elizabeth Stopp, Le Livre
Emblème d’Adrien Gambart: La vie de St. François de
Sales en symboles, éd.
Terence O’Reilly (Philadelphia: Saint Joseph’s University
Press, 2006) in Print Quarterly 27 (2007): 206-07. Il note:
“L’attractive de Gambart . . . le livre emblème reçoit un
traitement somptueux dans cette édition; la couverture est
imprimée en couleur posée sur papier, offrant au lecteur un
sens de l’original en impression et apparence. En cela
seul, le livre pose de nouveaux standards dans la
reproduction des premiers livres emblèmes.”
Publication future
Francis X. Clooney, SJ, Beyond Compare: St. François de
Sales et Vedanta Desika sur l’amour rendu à Dieu. En
évaluant le manuscrit pour Georgetown University Press,
le Père Alexander Pocetto, OSFS, écrivait: “Les étudiants
salésiens trouveraient certainement ce travail riche et
récompensant, spécialement dans le roman et de voie
fraîche dans laquelle le Traité de l’amour de Dieu est écrit
et reflétait sur la lumière d’un travail d’étudiant reconnu
dans une tradition entièrement différente. De plus, les
théologiens et philosophes intéressés à continuer le débat
et le dialogue entre la foi et la raison ou la religion et la
raison régnaient récemment par la brillante conférence
donnée par Benoît XVI à Regensburg réjouiront les
observations et les lumières de l’auteur pour démontrer de
façon engageante les deux la force et les limites d’un
raison ‘non disciplinée’ et comment utiliser les mots de
Benoît XVI, ‘la foi libère la raison de son aveuglement’
(Deus Caritas est, n. 28). En somme, ceux-ci engageaient
en dialogue inter religieux, spécialement entre les
Chrétiens et les Hindous, apprécieraient et bénéficieraient
de la méthodologie de l’auteur en renforçant et en
approfondissant cette conversation.”
L’ICSS NEWSLETTER a été créé en 1997 et est une publication
biannuelle de la Commission Internationale pour les Etudes
Salésiennes (ICSS) des Oblats de St. François de Sales (Joseph F.
Chorpenning, OSFS, Président; Valdir Formentini, OSFS; Dirk
Koster, OSFS; Herbert Winklehner, OSFS). Son objectif premier
est la diffusion à une échelle mondiale d’informations relatives
aux études salésiennes (St. François de Sales ; Ste Jeanne de
Chantal ; P. Louis Brisson ; fondateur des oblats de St. François
de Sales ; les Oblats de St. François de Sales ; les Sœurs Oblates
de St. François de Sales ; La Visitation Sainte Marie ; les Instituts
Laïcs et autres groupe religieux membres de la Famille
Salésienne).
Editeur: Joseph F. Chorpenning, OSFS (Saint Joseph’s
University Press, 5600 City Avenue, Philadelphia, PA 191311395, USA; email: [email protected])
Publication: Alexander T. Pocetto, OSFS. Les articles pour
prochaines publications devront être envoyés au P. Pocetto par email ([email protected] ), fax (610/282-2059), ou
par courrier à (De Sales University, 2755 Station Avenue, Center
Valley, PA 18034-9568, USA).
Dessein, mise en page, et tirage à Printing Office of Saint
Joseph’s University Press, 5600 City Avenue, Philadelphia, PA
19131-1395, USA.
LETTRE DE L’ICSS
15
Références sur Internet
Nouvelles Resources Salésiennes Essentielles
2007-2008 prouve être une belle année pour les études Salésiennes. Ces nouveaux articles donnés sont des ressources
essentielles pour quiconque intéressé à la Spiritualité Salésienne.
La rencontre humaine dans la tradition salésienne: Essais réunis commémorant le 4ème
centenaire de la rencontre initiale de St. François de Sales et St. Jeanne de Chantal.
Rome: La Commission Internationale pour les Etudes Salésiennes, 2007. Information sur panneau.
436 pp.
19 illustrations. ISBN 978-0-9800371-0-4.
La relation humaine et la rencontre sont premières dans la spiritualité salésienne. Dans ce livre,
vingt étudiants Salésiens de la Belgique, France, Allemagne, Netherlands, et des Etats Unis examinent les différentes facettes
du thème de la rencontre humaine dans la tradition salésienne. Au cœur du livre il y a un groupe d’essais qui considère la
pragmatique rencontre initiale et l’amitié ultérieure de François et de Jeanne qui donnent naissance à la tradition spirituelle
salésienne. Ils sont complémentaires par l’examination des essais reliés aux sujets et aux variétés de rencontre : la Bible et les
fondations chrétiennes humanistes de la rencontre humaine ; les rencontres de François avec ses dirigés et correspondants,
aussi bien avec ses contemporains comme Thérèse d’Avila et Cartésiens ; la rencontre de François et Jeanne avec le média
visuel de leur temps, et les implications de l’approche de François à la rencontre humaine pour la pastorale contemporaine et
l’œcuménisme.
Viviane Mellinghoff-Bourgerie et Frieder Mellinghoff. François de Sales. Bibliographie des écrivains français, no. 30.
Paris/Rome: Éditions Memini, 2007. Papier. 747 pp. ISBN 978-88-86609-49-4.
Cette biographie monumentale est une contribution majeure aux études Salésiennes: 747 pages, avec plus de 3120 entrées
bibliographiques annotées groupées en quinze divisions d’actualité, par exemples, les études biographiques, histoire des idées
et de la pensée religieuse, dévotion et la vie séculier (Introduction à la vie dévote), expression
littéraire d’une vision théologique (Traité de l’amour de Dieu), correspondance et direction
spirituelle, ministère épiscopal et pastoral, etc. C’est impossible d’exagérer sur l’importance
de cette ressource ; c’est indispensable et d’une consultation obligatoire pour tout étudiant
recherchant sur les études salésiennes. Ce travail est un chef d’œuvre qui accorde à St.
François sa place normale comme une figure majeure dans la littérature Française.
Dirk Koster, OSFS. Louis Brisson. Noorden: Bert Post, 2008. Papier. 256 pp.
ISBN 978-90-70376-61-1 (Anglais).
16
LETTRE DE L’ICSS
Publié comme partie de la commémoration du centenaire de la mort de Louis Brisson, fondateur des Oblates et des Oblats de
St. François de Sales, cette biographie situe clairement le Père Brisson et la Bonne Mère dans le large contexte du 19ème siècle
du renouveau spirituel en France, aussi bien de ce qu’on appelle “Pentecôte salésien” qui évolue, s’épanouit et fleuri pendant
cette période. Une attention est donnée à la vie dynamique de Louis Brisson, particulièrement sa relation donnée et reçue avec
la Bonne Mère, qui était “l’Inspiration” des Oblats, et de l’apparition du Seigneur à lui comme le moment défini de sa vie.
Louis Brisson est abondamment illustré avec des photos, qui ne sont pas simplement décoratives mais s’ouvrant aux riches de
la culture matérielle du Père Brisson et de ses contemporains. Ce livre est disponible en plusieurs langues, incluant l’Anglais,
le Dutch, le Français, l’Allemand, le Portugais, et l’Espagnol.
La rencontre humaine dans la tradition salésienne et Louis Brisson sont distribués par De Sales Resources & Ministries
(www.desalesresource.org) and Franz Sales Verlag (www.franz-sales-verlag.de). François de Sales est distribué par Honoré
Champion Editeur (www.honorechampion.com: sélectionner “Search the Catalogue,” puis allez à “Publisher” et sélectionner le
mot de passe “Memini”).