LETTRE DE L`ICSS n° 21 Juillet - Août 2007
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LETTRE DE L`ICSS n° 21 Juillet - Août 2007
LETTRE DE L'ICSS n° 21 Juillet - Août 2007 Fondée en 1997 – Publication bisannuelle de la Commission Internationale des Etudes Salésiennes (ICSS) des Oblats de Saint François de Sales CELEBRATIONS INTERNATIONALES A TROYES ET A PLANCY DE LA MORT DU P. LOUIS BRISSON, OSFS Le 2 février 1908 à 10h34min du matin, le P. Louis Brisson, fondateur des Sœurs Oblates et des Pères et Frères Oblats de St. François de Sales, mourut dans sa maison à Plancy (France). Pour commémorer ce centenaire de la mort de leur fondateur, les supérieurs majeurs, des délégués des dix provinces et régions et les membres de la Commission Internationale pour les Etudes Salésiennes (ICSS) des De Sales Oblats se sont rassemblés à Troyes (Figure 1) pour participer avec les sœurs oblates et les Visitandines aux célébrations organisées à Plancy et Troyes du 2-5 février 2008 pour marquer cet anniversaire et tenir la rencontre annuelle des supérieurs majeurs. Chaque jour, il y avait une messe solennelle d’action de grâce, à différents lieux liés au P. Brisson, célébrée par Mgr. Marc Stenger, évêque de Troyes en présence de spéciaux amis des oblat(e)s. Il y avait aussi de pèlerinages à ces lieux et d’autres sites, ainsi qu’un atelier sur le ministère et la spiritualité du P. Brisson. Ci-dessous un résumé de chacun de ces jours de grâce au cours desquels tous ressentaient qu’ils marchaient dans des lieux sacrés à la suite du P. Brisson, la Mère Marie de Sales Chappuis, « la Bonne Mère » (1793-1875), St. Léonie Françoise de Sales Aviat (1844-1914), et les premiers oblat(e)s. rentra dans l’éternité de Dieu, en 1908, le jour de la fête de la Présentation du Seigneur, à l’âge de quatre vingt dix ans. Cent ans après, jour pour jour, samedi 2 février 2008, les sœurs, pères et frères oblats du P. Brisson ont fait un pèlerinage à Plancy pour marquer cette étape de l’histoire de notre congrégation. D’autres groupes de pèlerinage – un sous la conduite des sœurs oblates de Childs, Md., et un autre dirigé par les De Sales Oblats de la Hollande – ont aussi participé à ces événements. La journée à Plancy a commencé par avec la visite à la maison du P. Brisson nouvellement restaurée (Figure 2). Là, les pèlerins ont visité la chambre où il est mort. Ils ont prié dans sa chapelle à l’étage et regardé ses biens personnels, ses habits et linges méticuleusement rangés et conservés. Journée de Prière à Plancy pour l’Anniversaire de la Mort du P. Brisson Le P. Brisson était né à Plancy le 23 juin 1817. Baptisé six jours après dans l’église paroissiale dédié à St. Julien, où à l’âge de douze ans il reçu aussi sa première communion, et peu après, alors qu’il y disait sa prière du matin, il ressentit une forte inspiration divine qu’il était appelé à devenir prêtre. Au cours des dernières années de sa vie, le P. Brisson pris sa retraite à Plancy à la suite de l’approbation de la loi du 1901 du parlement français qui bannissait les ordres et les congrégations religieux et confisquaient leurs biens et propriétés. Quelques deux semaines après avoir été diagnostiqué d’une obstruction intestinale incurable, il Figure 1. Carte de la France, avec la ville de Plancy et la ville de Troyes dans la région de Champagne en rond-surlignées. En fin de matinée, les pèlerins se sont rassemblés dans l’église paroissiale (Figure 3) pour prier avec des sièges à l’heure même de la mort du P. Brisson. C’était aussi l’occasion pour “explorer” l’église dans ses details, ex. le ICSS LETTRE font baptismal où le P. Brisson a été baptisé et le banc sur lequel il s’assaillait pour prier les semaines après sa première communion et où il ressentait un fort appel à devenir prêtre, la marche Figure 2. Maison du P. Brisson à Plancy, où il mourut le 2 février 1908. Cette maison était à l’origine la propriété de ses grands parents, avant d’être rachetée par le P. Brisson. Il s’est retiré là en 1904, suite à l’application de la loi de 1901, votée par le Parlement Français, de house in Plancy, qui bannissait les ordres et congrégations religieuses et confisquait leurs biens et propriétés. Avec le temps, la maison était tombée en ruine, mais elle a été récemment restaurée grâce à la générosité des sœurs Oblates, à l’occasion de ce centenaire de la mort du P. Brisson. 2 Dans l’après midi, la première messe solennelle d’action de grâce qui était en même temps la célébration diocésaine de la journée mondiale de la vie consacrée, a été célébrée dans l’église paroissiale, avec Mgr Stenger pour célébrant principal et prédicateur. Ceci a été suivi par une réception de champagne dans le hall de la ville. Avant le retour sur Troyes, nous nous sommes tous rassemblés pour la célébration de la prière du soir à l’église paroissiale. De retour à Troyes, les oblats ont offert un dîner « familial » aux sœurs oblates et tous les pèlerins, à Notre Dame de l’Isle, l’ancien séminaire diocésain où les supérieurs majeurs et les représentants de provinces, régions et de l’ICSS ont été hébergés. C’était alors le tour du P. Michel Tournarde, OSFS, le provincial français et le P. Aldino Kiesel, OSFS, supérieur général des Oblats de St. François de Sales, de souhaiter la bienvenue à tout le monde. Une nouvelle Biographie et Statut du P. Brisson Le dimanche 3 février, au matin, s’ouvrait la rencontre officielle des De Sales Oblats – atelier sur la spiritualité et le ministère du P. Brisson – par l’allocution du P. Kiesel qui expliquait le « caractère spéciale » de ces jours à Troyes : Notre objectif ici n’est pas de débattre des problèmes de nos provinces et régions. Ces jours ici sont des jours de célébration. Nous sommes ici pour célébrer et rendre grâce à Dieu. C’est bon d’être ici, sur les lieux de notre fondation où nous avions commencé comme Oblats de St. François de Sales et d’où nous nous sommes répandus partout dans le monde. C’est une bonne chose de célébrer la vie de notre fondateur, le P. Louis Brisson, et la vie des premiers oblats. C’est une bonne chose de rendre grâce à Dieu pour notre histoire, notre charisme et notre mission dans l’Eglise. C’est une bonne chose de rendre grâce pour notre esprit salésien, le trésor que nous avons reçu de Dieu à travers nos saints fondateurs : St François de Sales, la Bonne Mère et Louis Brisson. C’est une bonne chose de rendre grâce pour le don de notre propre vocation et la vocation de nos confrères oblats de St François de Sales. C’est une bonne de rendre grâce à Dieu pour les nombreuses merveilles dans la vie de l’Eglise grâce au ministère des Oblats. Figure 3. L’intérieure de l’église paroissiale St. Julien à Plancy, où le P. Brisson avait été baptise, reçu sa Première Communion et célébré sa Messe de Prémisse. Plusieurs semaines après sa première communion, alors qu’il faisait sa prière matinale dans cette église, il ressentit fortement comme inspiration divine qu’il était appelé au sacerdoce. Une messe de requiem pour le P. Brisson a été célébrée dans cette église le 5 février 1908. Symboliquement, ces sessions ont eu lieu à Notre Dame en l’Isle au aula magna, qui servait de chapelle pendant que le P. Brisson était étudiant et plus tard membre du staff du séminaire diocésain de Troyes. à travers la ville pour voir la maison où il était né. Cette maison a encore “B” à sa porte d’entrée. Les soeurs oblates nous ont ensuite accueilli dans le hall de la ville pour un déjeuné copieux suivie d’une présentation PowerPoint de la vie du P. Brisson aussi enrichissant que divertissant. Avant que le déjeuné ne soit servi, la Mère Françoise-Bernadette, OSFS, Supérieur Général des sœurs oblates, a présenté ses chaleureux mots de bienvenus aux invités. Le maire de Plancy a aussi participé aux séances de prière et au déjeuné et ainsi souhaité aussi les bienvenus à tous. Là suivie la présentation officielle de la nouvelle biographie, Louis Brisson, par le P. Dirk Koster, OSFS, de la province néerlandaise et membre de l’ICSS. Là aussi s’est tenue la présentation de la nouvelle statue du P. Brisson par le sculpteur Dik Kompier sollicité par les oblats néerlandais. Il y a environ cinq ans, l’ancien supérieur général, le P. Lewis Fiorelli, OSFS, a demandé au P. Koster, dont la biographie sur St François de Sales a été publiée en 2000, d’écrire une biographie de notre fondateur. Dans sa présentation, le P. Koster a détaillé comment il a entrepris la recherche de cette biographie, payant un hommage généreux à tous ceux/celles qui l’ont ICSS LETTRE assisté sur ce chemin. Un DVD de la biographie a été visualisé. Remarques faites par le Père Joseph Chorpenning, OSFS, Président de l’ICSS, qui donnait l’encouragement fraternel et le support financier au projet, et Dr. Jack Dick, un Américain, qui est professeur de Théologie à l’Université Catholique de Louvain (Belgique) et traducteur anglais de la biographie (Louis Brisson est disponible dans une variété de langues en plus de l’Anglais : Hollandais, Français, Allemand, Portugais et Espagnol.) Finalement, avant de présenter de façon formelle cette biographie au Père Kiessel, le Père Koster partageait ce qu’il considérait comme les neuf moments décisifs dans la vie du Père Brisson, présentation illustrée avec des photos. Le nouveau statut du Père Brisson fait par Dik Kompier (Figure 4) attire son sens de mission qui envoyait dans le monde deux congrégations. Les sœurs Oblates sont représentées par la Mère Aviat, avec des enfants réunis autour d’elle. Comme pour les Oblats de St François de Sales, le Père Jean-Baptiste Deshairs (1847-1921), le second Supérieur Général continuait à porter la lumière, entrant dans le monde de l’éducation avec les livres et en promouvant l’enseignement. Pendant que St. Léonie Aviat soit bien connue, le Père Deshairs est une figure oubliée dans l’histoire de la congrégation, lui qui a sauvé la congrégation lors des années de difficultés quand le Père Brisson était en exile à Plancy.1 Ici une vraie place lui est accordée. Un DVD était aussi montré sur le sculpteur et cette statue. 3 usines. Figure 4. Dik Kompier, Père Brisson envoie St. Léonie Aviat et Père Jean-Baptiste Deshairs sur la Mission dans le monde, 2008, sculpture. La Cathédrale de Troyes et la Maison mère des sœurs Oblates La ville de Troyes qui est la plus familière de l’histoire de la vie du Père Brisson est celle qui avait reçu d’impact par la Révolution Industrielle (Figure 5): Troyes … était un important centre d’affaire et une ville industrielle très forte avec 90 usines textiles… La plus large partie de la population … travaillait dans les usines. Les enfants étaient les mains d’œuvres la moins chère et travaillaient douze heures par jour veillant sur le fourneau. Les jeunes filles entre douze et dix-huit étaient les mains d’œuvres moins chères. Vers 1840, les machines mécaniques étaient introduites et les usines étaient construites avec de grandes pipes de fumée et déchargent les pipes pour leurs déchets industriels. Les travailleurs vivaient à côté de ces usines. Les égouts ouverts étaient les sources constantes de germes et de maladie. Fabriquer les sous-vêtements, les chemises et les robes demandaient les bonnes mains des femmes. Beaucoup de jeunes filles donc, à la recherche du travail, se déplaçaient du village pour la ville.2 C’était précisément ces conditions qui conduisaient l’ouverture, par le Père Brisson, du foyer de jeunes femmes qui travaillaient dans les Figure 5. Avec la Révolution Industrielle, la ville urbaine de Troyes exposé au-delà de ses frontières originales, circonscrite par les fortifications médiévales, pour accommoder les usines avec de hautes pipes à fumée qui fabriquaient des textiles et papiers, ensemble avec des constructions adiques aux ouvrières. Les conditions sociale et religieuse qui sont apparues au moment de ce développement démographique et industriel ont conduit à l’ouverture de la maison de supervision du Père Brisson pour les jeunes femmes travaillant dans les usines et éventuellement à la création des sœurs Oblates dont la mission étaient de prendre soins de ces jeunes filles, ensemble avec une formation chrétienne ; celle-ci donnait un environnement sécurisant et stable. Au Moyen âge et au début du temps moderne c’est bien moins connu, Troyes était largement reconnu comme le centre pour l’art sacré, comme sa richesse en églises l’atteste : la Cathédrale de Saints Pierre et Paul, la basilique de St. Urbain (construite 1262-86 par l’ordre du Pape Urbain IV, un natif de Troyes), et les églises de Ste ICSS LETTRE Madeleine, St. Pantaléon, St. Nicolas, St. Rémy et St. Nizier. L’art sacré de ces sites d’adoration était réalisé par les ateliers de la ville, qui étaient parmi les meilleurs en Europe. Par exemple, la triple arche écran (1508-17) est sculptée par Jean Gailde (active c.1493-d. c.1519), dans l’église de Ste Madeleine est l’une des plus grandes de son genre à survivre. Les églises de Troyes sont réputées pour leur splendide verre teinté (deux volumes du prestigieux “Corpus Vitrearum France” sont dédiés aux églises de Troyes), qui était faite entre les 14ème et 17ème siècles par un tel bien fabricant de verre teinté comme Jehan Soudain (active 1416-56) et Linard Gontier (1565-c.1642) et leurs ateliers. Cette tradition d’excellence par les artistes natifs était continuée au 17ème siècle par les frères Mignard Nicolas (1606-68) et Pierre (1612-95), qui excellaient dans le domaine de la peinture religieuse ( les deux ont fait la peinture de l’épisode biblique de la Visitation pour les autels principales des monastères de la Visitation d’Avignon, Orléans, Paris [rue de Bac], et Troyes), et par François Girardon (1628-1715), qui a fait quelques des sculptures les plus fines du Grand Siècle, comme le groupe Apollo et les fontaines spectaculaires à Versailles et la tombe du Cardinal Richelieu dans la chapelle de la Sorbonne.3 Parmi les églises de Troyes, la Cathédrale, construite entre le 13ème et le 17ème siècle, se remarquait par sa tour impressionnante, proportions remarquables, jolie chœur et son vaste sanctuaire illuminé par les douces et intensives couleurs de ses vitraux (Figure 6). Le Père Brisson était une personne honorable de la cathédrale (il était nommé le 12 Février 1858), et sa Messe Funèbre était dite là le 6 Février 1908. Le dimanche 3 Février 2008après midi, c’était la venue pour la seconde messe solennelle d’action de grâce pour le centenaire de la mort du Père Brisson, messe célébrée par l’Evêque Stenger. Ceux qui ont assisté avaient été avertis de bien s’habiller chaudement parce que la température à la cathédrale est froide si comme il n’en avait pas chauffage interne. Ce n’était pas une information inutile! Après la messe à la cathédrale, il y avait une visite à la maison mère des sœurs Oblates sur la rue des terrasses. Parmi les grandes visites il y avait la chapelle de la maison mère, la chapelle du sous sol où le Père Brisson et la Sainte Léonie Aviat avaient été enterrés, le grand réveil astrologique que le Père Brisson a fait, et l’impressif musée que les Sœurs Oblates avaient réuni avec grande attention et dévotion. La dernière visite donne un privilège et une intention singulière de la culture matérielle du Père Brisson et de la mère Aviat. Parmi autres choses, la beauté extraordinaire et variété des ornements sacerdotaux du Père Brisson, bien préservés et placés dans ce musée et dans sa maison à Plancy, montre la solennité et dignité avec laquelle il aurait célébré la sainte liturgie. La journée a été clôturée par la prière du soir avec les sœurs Oblates dans la chapelle de la maison Mère. La Visitation de Troyes L’ordre de la Visitation de Ste Marie était co-fondée en 1610 by St. François (1567-1622) et Ste Jeanne Françoise de Chantal (1572-1641). Le monastère de la Visitation à Troyes aime la distinction d’avoir été fondé pendant le temps de Jeanne par la seconde fille de la Visitation, Marie-Jacqueline Favre (1592-1637). La fondation de Troyes était faite pendant de grande difficulté venant de 4 l’opposition par les autorités de la municipalité. Cet aspect de la fondation est mémorisée dans le tableau réalisé par un artiste Français inconnu du 17ème siècle, La Vierge Marie et St. Joseph cherchant refuge à Bethléem, qui donne un autel, porté les reliques de François et de Jeanne, dans le côté de la chorale du monastère. Ce tableau réalisait un vœu fait par la Mère Favre et sa petite communauté de quatre sœurs et deux novices, qui venaient de Paris en 1631 pour fonder le monastère de Troyes. Après deux ans d’attente, lorsqu’elles n’étaient pas toujours pas prêtes d’être admises à Troyes par le conseil municipal, les sœurs ont fait un vœu d’avoir un tableau de Marie et de Joseph cherchant refuge à Bethléem pour commémorer leur longue et frustrée période d’attente. Le tableau était fait en 1635, lorsque la petite communauté était finalement installée dans leur monastère. En Avril 1636 le monastère avait le privilège d’être visité par Jeanne elle-même, qui s’était aussi donnée disponible de cette opportunité de visiter les sœurs Carmélites à Troyes pour les remercier pour leur grande assistance aux Visitandines pour les travaux de leur fondation. A Troyes, Jeanne rencontrait encore la Mère Marie de la Trinité d’Hannivel (1579-1647), précédemment du Carmel de Dijon, dont le conseil sur la vie religieuse qu’elle avait cherché 30 ans auparavant, et avec qui Jeanne formait une relation spirituelle endurante.4 Pendant la Révolution Française, les Visitandines de Troyes étaient chassées de leur couvent ; la chapelle était pillée, et les bâtiments à Figure 7. Sr. JeanneAugustine Lusser, OSFS, La Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis, la “Bonne Mère,” 1937-47, tableau huileux sur canevas. La maison Mère des Sœurs Oblates de St. François de Sales, Troyes. Ce tableau est une copie, avec différente expérience, du portrait de la Bonne Mère peint à Paris, pendant ses six dernières années (1838-44) comme supérieure du second monastère de la Visitation, situé sur la rue de Vaugirard. Elle avait environ 50 ans au moment ou son portrait était fait par les sœurs, qui se sentaient qu’elles n’auraient pas la grâce de l’avoir encore comme leur supérieure. Avec l’humilité Salésienne, elle permettait que le tableau soit peint. moitié détruit et donc vendus. En 1807, les bâtiments étaient refaits aux sœurs, qui retournaient pour les réorganiser. Mais le monastère était vite venu sous l’interdit ecclésiastique au compte des tendances jansénistes, et la vie communautaire était en confusion. Pour stabiliser la communauté et la mettre sur les bonnes bases, les sœurs demandaient à leur supérieure Marie de Sales Chappuis (Figure 7), la maîtresse de novice à Fribourg (Switzerland), qui avait auparavant rétabli le monastère de la Visitation à Mertz, et qui était renoncée pour sa profonde compréhension des principes Salésiens et son abilité de leader non commune. Pour le reste de sa longue vie, avec l’exception d’un intervalle lorsqu’elle donnait un leadership pour la Visitation à Paris sur la rue de Vaugirard (1838-44), elle servait la communauté de Troyes où elle était reconnue comme “la Bonne Mère.” ICSS LETTRE La France en ce moment était en train d’expérimenter une nouvelle énergie spirituelle — un renforcement de la foi Catholique et une moisson riche des nouvelles congrégations. La Bonne Mère avait étudié avec attention la vie et les écrits de François et de Jeanne, et tôt elle devenait convaincue que le Seigneur l’appelait à coopérer dans un grand travail apostolique qui dominerait sa vie : la fondation de la congrégation des prêtres que St. François de Sales n’avait pas vécu assez longtemps pour fonder. La mission de la congrégation serait de faire présent encore et de faire connaître l’image et l’esprit de François, qui durant sa vie était perçu par ses contemporains comme reflétant “le Fils de Dieu comme une image vivante”donc “en le voyant ils semblent voir notre Seigneur sur terre.”5 C’était à accomplir en vivant et en faisant connaître les vertus Salésiens primaires d’humilité et de bonté à l’égard du voisin, donc ouvrant nouvelles voies de grâce en transformant le monde. Selon les mots de la Bonne Mère, comme reporté par le Père Brisson dans sa biographie de sa : Dieu s’est regardé et a décidé d’ouvrir de nouvelles sources de grâces. Il veut que je sois responsable pour faire connaître ce qui sera demandé pour communiqué à l’extérieur les effets de son action.”6 En plus, la Bonne Mère croyait que le Seigneur la dirigerait au prêtre spécifique qui fonderait cette nouvelle congrégation, et cela se passerait à Troyes. En 1843, le Père Brisson était nommé aumônier du monastère de la Visitation de Troyes. La première fois que la Bonne Mère voyait le Père Brisson, elle connaissait immédiatement qu’il était le prêtre qui sera le fondateur de la nouvelle congrégation.7 La troisième messe solennelle d’action de grâce pour le centenaire de la mort du Père Louis Brisson avait lieu dans la chapelle de la Visitation à Troyes (Figure 8) le Lundi 3 Février 2008 matin. Cette chapelle a de brillantes fenêtres (les blanches et rouges sont spectaculaires!) de la Nativité du Seigneur et l’Agonie dans le jardin, un sanctuaire majestique et un autel principal refait avec des éléments architecturaux élégants et un magnifique Figure 8. Intérieur de la chapelle du monastère de la Visitation, Troyes. Cette chapelle a des fenêtres brillantes, un sanctuaire majestique et un autel plein d’éléments architecturaux élégants et un tableau splendide tableau de la Visitation par Pierre Mignard (1612-95), et des murs latéraux impressionnants faisant le portrait de François de Sales présentant la croix de profession aux premières Visitandines et l’apparition du Cœur-Sacré à Marguerite Marie Alacoque (1647-90). tableau de la Visitation par Pierre Mignard, et des murs latéraux impressionnant qui font le portrait de François présentant la croix de profession aux premières Visitandines et l’apparition du Cœur-Sacré à Ste Marguerite Alacoque (1647-90). 5 Avant la messe, il y avait la visite du monastère qui commençait avec la chapelle dans le cloître où la Bonne Mère est enterrée. Après sa mort en 1875, elle était enterrée dans le cimetière de la communauté. En 1901, le corps de la Bonne Mère était déterré, trouvé intact, et réenterré dans sa place actuelle. La visite continuait donc dans la chambre où la Bonne Mère était morte et celle-ci est préservée intacte (Figure 9). Sa bible, un double volume, édition folio illustrée avec gravures par Gustave Doré (1832-83), l’artiste français le plus populaire de la moitié du 19ème siècle reste sur la table à côté de son lit de mort. Comme la Bonne Mère était entrain de mourir, le Seigneur l’a rassuré que lui-même serait présent pour sauvegarder et protéger le travail qu’il l’avait confié pour établir une nouvelle congrégation de prêtres. Au mur opposé au lit s’affiche parmi autres choses un tableau emblématique illustrant une des pensées distinctives de la Bonne Mère, Couper court, qui ici a une nuance mystique: l’âme, symbolisée par un oiseau, qui vole au-dessus du Christ crucifié, ayant été coupé libre de ces choses qui le contrayerait. Le parloir où le Père Brisson et la Bonne Mère conversaient peut être décrit comme “le lieu de naissance des Oblats de St François de Sales.” Comme c’est bien connu, c’est ici que le Père Brisson a vraiment écouté et résisté pour plusieurs années aux entretients prophétiques de la Bonne Mère. La visite continuait avec ce parloir où le Seigneur apparu au Père Brisson au temps de carême 1845 pour confirmer que tout ce que la Bonne Mère lui avait dit était vrai, et que la nouvelle congrégation qu’elle voulait qu’il fonde était vraiment la volonté de Dieu. Un signe marque la place où le Seigneur était debout. Pendant le cinquième mandate de la Bonne Mère comme supérieure à Troyes (1847-50), la ville de Troyes commençait un projet d’un canal qui devait passer dans la propriété du monastère. Vers fin 1848 ou début 1849, il commençait par creuser. En tout cas en Mars 1849, la Bonne Mère a vu Notre Seigneur passé devant elle à travers la petite porte du monastère de la Visitation de Troyes et tout au long de la propriété du monastère à Figure 9. Le lit et la chambre où la Bonne Mère était morte le 7 Octobre 1875, Monastère de la Visitation, Troyes. Sa bible —une édition de deux volumes illustrée avec des tableaux par Gustave Doré (1832-83), l’artiste Français le plus populaire au milieu du ème siècle – reste sur la table à côté de son lit de mort. Comme 19 la Bonne Mère mourait, le Seigneur l’a rassuré que lui-même serait présent pour sauvegarder et protéger l’œuvre qu’il lui a confié pour établir une congrégation de prêtres dédiée à vivre et à annoncer au monde entier l’esprit et la doctrine de St. François de Sales. travers laquelle le canal devait passé, et a reçu son assurance qu’elle et les sœurs continueraient toujours à ICSS LETTRE passer par ce chemin. La visite incluait une promenade à l’intérieur du monastère et au lieu où ce canal devait être fait, mais qui n’est jamais réalisé. Travail sur la spiritualité et le ministère du Père Brisson Le travail sur la spiritualité et le ministère du Père Brisson continuait du lundi 4 Février au mercredi 6 Février 2008, avec une variété de présentations. Chacune était suivie par une opportunité pour poser des questions et dans certains cas par de petites discussions en groupes. La plupart de ces présentations sont disponibles sur le site du Père Brisson : www.louisbrisson.org. C’est impossible ici de faire justice sur la richesse de ces présentations, et par conséquent un bref résumé sera offert dans l’espoir de satisfaire l’appétit du lecteur à explorer les textes complets mentionnés dans le web site. Le dossier inaugural était présenté en Français par le Père Roger Balducelli, OSFS, ancien Supérieur Général et archiviste de la Congrégation ; la traduction simultanée en Anglais était faite par le Père Sébastien Leitner, OSFS, et en Allemand par le Père Marcus Kraxberger, OSFS. Le sujet du Père Balducelli était “Père Brisson, OSFS—de sa vocation sacerdotale à sa vocation religieuse.” Ce document reflétait sur comment Dieu était à l’œuvre dans Brisson le déplaçant au-delà de sa vocation sacerdotale pour embrasser une vocation religieuse. Ce mouvement était un long voyage à travers une longue vallée noire remplie avec plusieurs difficultés et défis, pas des moindres que le père Brisson dépassait par sa résistance naturelle aux entretiens prophétiques avec la Bonne Mère sur la fondation de la nouvelle congrégation des prêtres dans le moule de St. François de Sales. Même après l’intervention du Seigneur d’une manière décisive par son apparition au Père Brisson, il lui a fallu plusieurs années pour prendre ses dispositions à l’égard de la Bonne Mère et permettre sa doctrine de trouver son chemin dans sa vie. Une ample attention dans ce lent et graduel procès de conversion était donné à la Bonne Mère, qui était “l’Inspiration” des Oblats de St. François de sales qui en dehors d’elle venait l’esprit créatif qui animait le Père Brisson à faire cette création. Elle est la “clé” qui ouvre le mystère de l’histoire sacrée de la congrégation. Mr. Jean-Louis Humbert, un historien spécialisé dans l’histoire urbaine de Troyes, a fait une présentation en Français sur “Troyes au temps du Père Brisson, OSFS.” Le Père Leitner offrait encore une traduction simultanée en Anglais, et le Père Kraxberger, en Allemand. Mr. Humbert essayait de donner une ample explication sur l’impact de la Révolution Industrielle sur la ville de Troyes en termes de frontières géographiques (il s’étendait bien au-delà de ses frontières originales, marquées par les fortifications configurées dans une forme de campagne), sa population (entre 1841 et 1911, la population plus que doublée de 25,000 à 53,000), et l’industrie (la construction de plusieurs usines qui font non seulement les textiles, mais aussi les papiers). De 1914, 54% de textiles fabriqués en France étaient produits à Troyes, faisant ainsi de la ville un des plus importants centres de textiles en Europe. Pendant que les conditions étaient difficiles pour les ouvriers dans la période 1810-70, elles se sont améliorées entre 1870 et 1914, à cause des efforts des communautés religieuses comme les Oblates, les femmes des propriétaires des usines, et les sociétés de l’assistance 6 mutuelle. L’impact désastreux de l’industrialisation sur la vie familial était aussi réalisé: bas salaires forcés aux les parents et aux enfants à travailler. Le journal, “Le Directoire spirituel aujourd’hui,” était présenté par le Père Lewis S. Fiorelli, OSFS, l’ancien Supérieur Général et un étudiant Salésien. Le Père Fiorelli considérait la question : Comment se fait-il que “la sainteté chrétienne, salésienne et Oblate, reste, au moins pour nous Oblats, sur les épaules d’une petite préface, dix bref articles et peu de mots conclusifs de conseils qui constituent le Directoire Spirituel pour les actions quotidiennes ”? La spiritualité chrétienne et salésienne ont toute un et le même but : union avec Dieu, une union qui est réalisée en suivant ou en vivant Jésus. Pour le fondateur de la congrégation, le Père Brisson, le Directoire était central à l’identité de l’Oblat. “L’Inspiration,” de la congrégation, la Bonne Mère, promet que à travers la pratique fidèle du Directoire “Jésus sera en nous et dans nos actions, Il sera encore vu entrain de marcher sur la terre.” Dans cette lumière, le Directoire “est bien compris pas comme un livre spiritual mais comme un chemin de vie ou une stratégie spirituelle pour atteindre un union continuelle avec Dieu similaire à ce que Jésus lui-même expérimentait. C’est notre manière de vivre comme Jésus a vécu et de continuer son œuvre salvifique.” Dans les essentiels, le Directoire est la distillation de, et a le même but comme le Traité de l’Amour de Dieu, Livre 9, où François parle de l’amour comme une “union de volontés.” La session concluait avec une présentation en deux parties sur Power Point, “La relation humaine dans notre tradition salésienne et Brissonienne,” par le Père Michel Tournade, OSFS, Provincial de la Province Française, un éducateur respecté et un chercheur salésien, et un ancien membre de l’ICSS. Ceci à travers une présentation maîtrisée, joyeuse, engageante qui peut être vu dans le web site: www.louisbrisson.org. Alors que dans la première partie, le Père Tournade identifiait les éléments clés, illustrés avec d’abondantes images visuelles de la théologie/spiritualité de François de la relation humaine, dans la seconde partie il soulignait plusieurs points de continuité entre François et la spiritualité Salésienne que le Père Brisson modelait pour et renforcer entre les premiers Oblats. La tuilerie et l’école St. Bernard Dans l’après midi du mardi 5 Février 2008, il y avait une excursion à la tuilerie et une session jointe avec les sœurs Oblates dans leur centre de retraite et de conférence. En 1887, le Père Brisson pourchassait une vielle tuilerie dans la ville de St. Parres aux Tertres proche de Troyes, avec l’idée de la transformer en une maison pour les retraites et relaxation. En 1892, pendant qu’il entrait dans une maison de cette parcelle, le Père Brisson tombait à travers quelques planches pourries et atterrissait au bas d’un vieux four en brique. Il promettait de construire une chapelle sur le site s’il réussissait à s’en sortir. Donnant un dernier essai, il se retirait sur une ferme fondation. Par la suite, il avait un lieu saint dédié à Notre Dame de Pitié (Notre Dame de Compassion) construit sur place ; c’était béni le 19 Août 1894. Sur l’ancien four en brique sur lequel il était tombé, il a fait construire un crypt pour la 14ème station du chemin de croix : une statue de la mort du Christ (Figure10) gardée par un ange.8 La visite de la chapelle donnait l’opportunité de descendre sur l’étroit escalier spiral au trou dans lequel le Père Brisson était tombé et la 14ème station du chemin de croix. ICSS LETTRE Après cela, il y avait de petits partages en groupes avec les sœurs Oblates réfléchissant sur “le Père Brisson, OSFS, aujourd’hui,” suivi par l’opportunité de poser des questions sur le Père Brisson. Il faudrait aussi mentionner que ceci avait lieu le Mardi Gras, et, en maintenant le caractère du jour, les sœurs Oblates font fourni un goûter magnifique. Dans la soirée, la quatrième et la dernière messe solennelle était célébrée par Mgr Stenger dans la chapelle de l’école St. Bernard, la première institution éducationnelle des Oblats. Figure 10. La 14ème Station du chemin de croix, chapelle NotreDame-de-Pitié (Notre Dame de la Compassion), la tuilerie. En 1892, pendant qu’il entrait dans une maison de la parcelle qu’il pourchassait il y a cinq ans, le Père Brisson tombait sur certaines planches pourries et atterrissait au bas d’un vieux four en brique. Il a promis de construire une chapelle sur le site s’il réussissait à l’avoir. Il l’a eut et il a construit la chapelle de Notre Dame de Pitié. Sur l’ancien four en brique sur lequel il est tombé, le Père Brisson a fait construit une crypte pour la 14 ème station du chemin de croix : une statue de la mort du Christ est gardée. Immédiatement après la messe, l’Evêque a béni deux nouveaux bâtiments de l’école (l’école élémentaire et le cafétéria). Une réception et le diner ont suivi, comme la célébration de cette joyeuse occasion continuait. Neuvaine et Ressources pour l’année du Père Brisson L’après midi du mercredi des cendres, le rassemblement des oblats se concluait avec la réunion des Supérieurs Majeurs. Le mot de fin du Général et la liturgie eucharistique. Le Père Kiessel annonçait que le Conseil Général avait approuvé une neuvaine de prière pour cette année du Père Brisson proposée par le Père Thomas F. Dailey, OSFS, qui est entrain de coordonner sa préparation. Selon la coutume de l’Eglise, les occasions spéciales d’anniversaire sont célébrées avec une “année” d’attention. Le centenaire de la mort du Père Brisson permet aux Oblats une unique opportunité de célébrer la vie et l’héritage de notre fondateur en engageant dans tout le monde entier une « neuvaine » pour marquer cette occasion. Cet exercice liturgique n’est pas la promotion d’un culte (par exemple pour l’intercession du Père Brisson), mais une prière collective par notre congrégation Oblate au nom de la cause de la béatification/ canonisation de notre fondateur (par exemple, la prière pour le Père Brisson). L’année du Père Brisson incluse trois éléments majeurs : (1) l’année commence le 2 Février 2008 avec les célébrations internationales à Plancy et à Troyes pour le centenaire de sa mort; (2) il continue avec une “neuvaine” dans tout le monde entier par les Oblats le premier vendredi de chaque mois, de Mars à Novembre 2008; et (3) il se conclue avec les célébrations locales du renouvellement des vœux annuel par les Oblats le 21 Novembre 2008. 7 La neuvaine est principalement faite pour les Oblats de St François de Sales, particulièrement pour leur propre vie et leur vie communautaire. Les sœurs Oblates sont aussi invitées à se joindre à nous dans la prière et à participer à la neuvaine pour notre fondateur commun. La neuvaine peut être adaptée pour l’utilisation apostolique des Oblats comme moyen d’inviter les autres dans notre héritage et spiritualité Salésien-Oblat. (continué à la page 15). Chaque mois la neuvaine inclue quatre brefs éléments : (1) L’histoire du Père Brisson; (2) Les mots du Père Brisson; (3) réflexion sur le Père Brisson ; et (4) prière pour sa béatification. Elle peut être utilisée sous plusieurs formes, par exemple, comme exercice de prière personnelle à la prière commune de l’église du matin ou du soir comme aussi à l’exposition commune/publique et bénédiction du Saint Sacrement, ou comme méditation à la postcommunion pendant la célébration de la sainte messe. La neuvaine pour chaque mois peut être trouvée sur le web site: www.louisbrisson.org. Plusieurs autres sources sont aussi disponibles pour utilisation dans la célébration de l’année du Père Brisson: • A Troyes, chaque Supérieur Provincial et Régional avait reçu pour l’utilisation de sa province/région un CD-ROM, prépare par le Père Herbert Winklehner, OSFS, de la Province SudAutrichienne Allemande et un membre de l’ICSS. Ce CD incluse le suivant : une présentation Powerpoint (en Français et en anglais) donnée par le Père Tournade comme partie de la session à Troyes ; une présentation Powerpoint (en allemand et en Anglais) sur la vie du Père Brisson ; des galeries de plus de 100 images du Père Brisson, la Bonne Mère, et St. Léonie Aviat ; et cinq méditations guidées, qui étaient utilisées par les Oblats chaque matin pendant l’assemblée à Troyes (2-6 Février 2008). • Le Père Winklehner distribuait aussi un paquet de presse (en Allemand) pour l’année du Père Brisson qui inclue des matériels tires et un CD-ROM. • Une variété de matériels, incluant des papiers et présentations de la session sur la spiritualité du Père Brisson et le ministère qui a eut lieu à Troyes, du 3 au 6 Février 2008, sont disponibles sur le web site : www.louisbrisson.org. • La biographie, Louis Brisson, par Dirk Koster, OSFS, est disponible en langues variées, incluant le Néerlandais, l’Anglais, le Français, l’Allemand, le Portugais, et l’Espagnol. • Plus tard cette année, une traduction anglaise d’une version condensée du Père Louis Brisson: Une biographie documentée, par le Père Yvon Beaudoin, OMI, de son Positio super virtutibus pour le Père Brisson (Rome, 1998), soumis à la Congrégation pour les causes des saints, sera publiée aux Etats Unis. Le Père Kiesel a saisi aussi cette opportunité pour entreprendre l’indispensabilité de la recherché originale aux sources principales de notre patrimoine spirituel Salésien. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité, pour le bénéfice de la Congrégation et de l’accomplissement de sa mission, à encourager et à préparer les jeunes Oblats à être des étudiants Salésiens. Finalement, des remerciements et prestiges étaient présentés au Père Tournade et au Père Leitner, généreusement assistés par le Frère Thierry Marcoz, OSFS, et le Père Kraxberger, pour leur programme parfait, organisation, et coordination des célébrations du centenaire et hospitalité à Troyes pour les Oblats qui ont fait de ces journées si mémorables et joyeuse pour leurs confrères qui étaient privilégiés à participer. Ces célébrations internationales à Plancy et à Troyes du centenaire de la mort du Père Brisson permettaient une opportunité singulière de retourner ad fontes de notre histoire de la Congrégation et du patrimoine spirituel ICSS LETTRE salésien-Oblat et de nous plonger nous-mêmes dans la narration paradigmatique de notre fondation pour trois raisons : • rendre grâce au Dieu Tout-Puissant pour ces dons qu’il nous a confiés; • pour renouveler et rafraîchir, dans la lumière de cette histoire et patrimoine, notre identité salésienne-Oblate et notre engagement pour l’accomplissement de notre unique mission dans l’Eglise en présence et en annonçant partout l’image vivante de St. François de Sales par les principales virtus d’humilité et de bonté ; et, • pour entrer fraîchement dans cette narration fondationnelle dans l’intention de réfléchir sur et de ressortir ses implications pour notre vie oblative et pour notre ministère d’aujourd’hui dans de tels environnements importants comme la mission principale de chercher ensemble la volonté de Dieu, et la collaboration avec l’un et l’autre, avec les autres membres de la famille salésienne, et avec les laïcs. Joseph F. Chorpenning, OSFS NOTES 1. Les dernières années du Père Brisson étaient très difficiles, à cause de l’annulation de la loi des ordres religieux et congrégations en France. Cependant, comme le notait le Père Kiesel dans son mot d’ouverture, “Mais pendant que les portes étaient entrain de se fermer d’un côté, d’autres portes étaient entrain de s’ouvrir.” C’était précisément les évènements en France qui encourageaient l’expansion des Oblats dans d’autres pays en Europe, aux Etats Unis, et dans les missions en Afrique du Sud, au Brésil, et en Uruguay. 2. D. Koster, OSFS, Louis Brisson (Noorden: Bert Post, 2008), 8990. 3. The Green Guide Alsace Lorraine Champagne (Greenville, S.C.: Michelin Maps and Guides, 2007), 420-22; D. Minoism, Le vitrail à Troyes: Les chantiers et les hommes (1480-1560), Corpus Vitrearum France (Paris: Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2005); E. Pastan, S. Bacon, and C. Lautier, Les vitraux du chœur de la cathédrale de Troyes, Corpus Vitrearum France (Paris: Comité des Travaux Scientifiques et 8 Historiques, 2006); A. Regond, “La commande artistique de l’ordre la Visitation en France au XVIIe siècle,” in Visitation et Visitandines aux XVIIe et XVIIIe siècles (Publications de l’Université de SaintÉtienne, 2001), 381-408, esp. 385-86, 396. 4. E. Bougaud, St. Chantal and the Foundation of the Visitation, 2 vols. trans. De la 11ème edition Française par une Visitandine (New York: Benziger Bros., 1895), 2:221-22, 313-14; and B. Diefendorf, From Penitence to Charity: Pious Women and the Catholic Reformation in Paris (Les femmes pieuses et la Reformation Catholique à Paris) (New York: Oxford Univ. Press, 2004), 158, 258, 287 (note 44). Je suis reconnaissant à la Sr. Alice- Thérèse, OSFS, Archiviste à la Maison Mère des Sœurs Oblates à Troyes, pour la provenance des tableaux ex voto, La Vierge Marie et St Joseph cherchant où s’héberger à Bethléem, aussi pour les informations qu’elle nous généreusement fournies sur la vie et l’iconographie de la Bonne Mère. 5. Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, “Lettre 639, À dom Jean de Saint-François, 26 Décembre 1623,” dans la Correspondance, II (1622-25), ed. M.-P. Burns, VHM (Paris: Éditions du Cerf, 1987), 303-310, at 310. 6. Traduit et cite par R. Balducelli, OSFS, “Sur l’histoire Sacrée de la Congrégation: commentaires du Père Brisson sur la compréhension de comment la congrégation est venue en existence,” dans La Vraie Compréhension de la Congrégation selon le Père Brisson (Rome: OSFS Généralat, 1989), 137-51, à 147. 7. Voir Y. Beaudoin, OMI, Biographie Documentée, in Trecen. Beatificationis et canonizationis servi Dei Aloisii Brisson, Sacerdotis et fundatoris Oblatorum et Oblatarum S. Francisci Salesii (18171908), Positio super virtutibus (Rome, 1998), 193-95; and W. Wright, Le cœur parle au cœur: La tradition Salésienne, Les traditions de la Spiritualité chrétienne en Séries (Maryknoll, N.Y.: Orbis Books, 2004), 138-41, 147-48. 8. Beaudoin, 513; and Koster, 193-94. ICSS LETTRE 9 ÉTUDES SALÉSIENNES DANS LE MONDE La cause du Père Brisson A la réunion d’Octobre 2007, la Congrégation pour les causes des Saints demandait plus d’informations, concernant précisément la relation entre le Père Brisson et l’Evêque Cortet, avant de prendre une décision sur sa cause. Le pèlerinage Salésien pour la jeunesse (Juin 2008) Le Chapitre Général des Oblats de St François de Sales de 2006 chargeait le Supérieur Général et son conseil de préparer un plan international pour développer les programmes qui faciliteront le partage des ressources par les apostolats éducationnels de la Congrégation pour promouvoir les objectifs communs de faire connaître le charisme salésien. Une réaction initiale de cet effort est le pèlerinage Salésien pour la jeunesse, programmé du Dimanche 15 Juin au Vendredi 20 Juin 2008, à Annecy (France). Ce programme rassemblera une représentation les élèves adolescents des apostolats éducationnels des différentes provinces d’Oblat, et sera aussi une bonne opportunité pour les oblats qui sont dans ce ministère de travailler ensemble et de coopérer à un niveau international. Les provinces qui n’ont pas une école, mais qui ont un programme actif pour la jeunesse sont aussi invitées à participer à ce pèlerinage. Le pèlerinage est planifié et coordonné par le Père William McCandless, OSFS, et le Frère Edward Ogden, OSFS, de la province de Wilmington-Philadelphie, et le Père Bruno Lecoin, OSFS, et le Père Jean Gayet, OSFS, de la Province Française. L’école Salesianum et la Province WilmingtonPhiladelphie financeront le démarrage de ce programme, pendant que le Lycée Saint Michel d’ Annecy et la Province Française accueilleront et coordonneront le séjour des élèves étrangers dans les locaux des élèves de Saint Michel. Chaque jour du pèlerinage aura trois composantes : un exercice spirituel, une activité éducationnelle, et une activité sociale. Le pèlerinage commencera avec une visite, “Marche sur les pas de Saint François de Sales,” avec des visites à la Maison et Chapelle de la Galerie, la maison de Madame de Chamoisy, la maison d’Antoine Favre, la cathédrale de St. Pierre, l’église de St. Maurice, l’église de St. François de Sales, et la basilique et monastère de la Visitation. Les pèlerins visiteront aussi les Allinges, qui la maison de François pendant son apostolat missionnaire dans le Chablais comme aux Talloires et l’église de St. Germain, qui était souvent visitée par St. François de Sales et c’était où notre Saint espérait passer ces derniers jours de sa vie en prière et solitude. Finalement, les pèlerins visiteront la ville de Thorens, Le lieu de naissance et d’enfance de François. Tout Oblat intéressé à envoyer ses élèves participer au pèlerinage Salésien pour la jeunesse pourrait contacter le Père McCandless par email le plus tôt que possible à: [email protected]. En mémoire: Père Rory (Roderic) O’Sullivan, OSFS (1918-2007) Le 15 Juin 2007, le Père Rory (Roderic) O’Sullivan, OSFS, un révéré et membre aimé de la Province Française mourait, un mois timide de ses 99 ème anniversaire de naissance. Un sujet Britannique d’extraction Irlandaise, le Père Rory a passé sa vie religieuse entière (il a fait ses premiers vœux en 1926, et était ordonné prêtre en 1931), avec l’exception de sa période de service militaire comme aumônier des militaires pendant la Seconde Guerre Mondiale, au Lycée Saint Michel à Annecy (France). Il était lui-même un doyen de saint Michel, où il enseignait l’anglais aux générations d’élèves, même au provincial actuel de la Province Française, le Père Michel Tournade, OSFS, qui prêchait à sa messe funèbre à l’église St. Maurice à Annecy le 19 Juin 2007. Le Père Rory est venu en France des Nazis à son pays natif l’Angleterre, ICSS NEWSLETTER 9 survivant (après une semaine à la mer dans une vie maritime) du convoi des enfants s’enfuyant de Londres qui lui était confiés lorsqu’il était sur sa route pour le Canada, et son service comme aumônier dans le navire Royal Britannique est la substance des romans. Une serie de version de son temps d’aventure de guerre apparaissait en Français dans le Bulletin l’association des anciens élèves de Saint Michel d’Annecy (1982-87), et était plus tard fait disponible dans la traduction anglaise par Caroline Beaumont (2001). Les visiteurs à Annecy se rappellent bien de la gracieuse hospitalité du Père Rory. Plusieurs Oblats visiteurs avaient le privilège de recevoir “le tour complet d’Annecy” par le Père Rory. Pendant plusieurs années, il servait comme traducteur, d’anglais en français et de français en anglais, aux réunions internationales et Chapitres Généraux des Oblats. Le Père Rory a donné une majeure contribution pour les Etudes Salésiennes en traduisant en anglais E-J. la biographie monumentale intellectuelle de Lajeunie, St. Francis de Sales: The Man, the Thinker, His Influence (1966), (St. François de Sales: L’homme, le Penseur, Son Influence (1966), publié en deux volumes par S.F.S. Les publications à Bangalore, en Inde (1986-87), faisant ceci une ressource indispensable accessible à la plus large audience. Dans ces années de crépuscule, le Père Rory avait une grande attention pour ses confrères Oblats à St. Michel, plus précisément au Père Jean Gayet, OSFS. Nous faisons nôtre ces mots de conclusion de l’homélie du Père Tournade aux obsèques du Père Rory : “Merci Père Rory O’Sullivan, pour tout ce que tu as donné pendant ces plusieurs années à ta famille, à la Communauté des Oblats de St. François de Sales, à tes plusieurs étudiants, à tes plusieurs amis, et à l’Eglise.” LETTRE DE L’ICSS 10 Juillet 2007:Réunion des Supérieurs Majeurs des Oblats de St. François de Sales Le centre Salésien pour la Foi et Culture, l’Université De Sales, le Centre Valley, était le lieu où se tenait la réunion des Supérieurs Majeurs des Oblats de St. François de Sales en Juillet 2007. La réunion se focalisait sur la vie religieuse Oblate, particulièrement sur l’éducation et la formation. Les présentations majeures étaient suivies par une discussion dans de petits groupes compris de supérieurs majeurs et de formateurs des provinces et régions variées. Trois présentations formelles étaient données par le Père Peter Ryan, SJ, de la Faculté théologique du séminaire St. Marie, Emmitsburg, Md. Ses propos étaient accompagnés d’explications Salésiennes par les Oblats suivants : le Père Alexander Pocetto, “Une vision salésienne de la sainteté : Une spiritualité pour l’imparfait”; le Père Thomas Dailey, “Le huitième sacrement’ comme une clé pour la formation Oblate ”; et le Père Lewis Fiorelli, “Discerné la Volonté Divine.” Les textes de ces présentations sont disponibles à http://www4.desales.edu/SCFC/NEWSITE/ OSFS_Conf0807.htm. Le Père Aldino Kiesel, OSFS, Supérieur Général, résumait ses impressions de la réunion de la manière suivante : “Les rapports écrits, les partages en groupes, et les assemblées plénières ont montré clairement qu’il y a, en général, un grand effort de la part de la congrégation d’offrir une formation effective [avec] assez de créativité et de persistance en aidant les candidats que nous avons reçu dans nos maisons de formation.” Cependant, il notait que “étonnantes différences” dans ces programmes aidaient les participants à réaliser le besoin de chercher plus d’unité dans notre formation” en formulant des lignes d’action commune. Pour coordonner la procédure de formuler ces lignes d’action, le Conseil Général a crée la nouvelle position du Coordinateur Général de Formation, et a nommé le Père Lewis Fiorelli, l’ancien Supérieur Général immédiat, à ce poste. Pour plus de détails, voir les Nouvelles du Généralat, N° 3 (Septembre 2007) dans http://www.osfs-asia.net/. Afrique BENIN Les deux conférences de Sr. Claudette Delemée, une Salésienne de la Visitation du Congo, sur “François de Sales, accompagnateur spirituel” (Francis de Sales, Spiritual Companion), donné à la Session Salésienne du Bénin en Juillet 2006, ont été publiées dans la plus récente La Lettre RES [=Recherches et Études Salésiennes], no. 13 (Août 2007): 73-74. La Sr. Claudette montrait très clairement et de façon convaincante les traits d’un “compagnon spirituel” dans la spiritualité de St. François de Sales. C’est plus encourageant de voir comment la Spiritualité Salésienne se donne dans certains secteurs de l’Afrique Centrale et comment c’est utilisé dans les programmes de formation de variés ordres religieux. Les Régions de l’Afrique du Sud et de la Namibie En Décembre 2007, les 125 ans de présence missionnaire des Oblats de St. François de Sales sur le sol Africain était célébré à Pella. Fondé en 1882, Pella était la première station de mission des Oblats qui était connu comme Namaqualand. Un des premiers missionnaires envoyé là bas par le Père Brisson était le Père Jean-Marie Simon, plus tard devenu le premier Evêque Oblat, qui est mort en 1932 et est enterré dans la cathédrale de Pella, qu’il a aidé à construire. Le Père Aldino Kiesel disait : “La graine semée avec beaucoup de sacrifice … a germé et aujourd’hui s’étend” dans les diocèses de KeimoesUpington en Afrique du Sud et à Keetmanshoop en Namibie. Le 8 Décembre 2007, une spéciale liturgie eucharistique était célébrée en présence de l’Archevêque James Green, le Nonce Apostolique en Afrique du Sud et Namibie ; le Père Kiesel, et les Oblats et Oblates des deux régions avaient aussi participé. Asie Les Philippines Après une longue procédure de discernement, le Conseil Général a décidé d’arrêter la présence des Oblats aux Philippines à cause du manque de ressources humaines demandé pour un tel projet à long terme. Cependant, cette décision n’exclue pas la possibilité d’une fondation aux Philippines dans un certain temps dans le futur. En annonçant cette décision à la Congrégation, le Père Aldino Kiesel, OSFS, le 10 ICSS NEWSLETTER Supérieur Général, exprimait sa “gratitude aux confrères qui ont fait d’innombrables efforts en se dédiant à être Oblats de St. François de Sales aux Philippines pour une certaine période de temps,” spécialement au feu Père Anthony Ceresko, au Père Joseph Költringer, et au Père Bruzily Abraham Vettuallamkuzhvil, leur demandant de nous donner “un exemple de confrères avec un esprit et une vision missionnaire.” INDE Le Père Matthew Mukkah, OSFS, a été nommé comme Supérieur Délégué de la mission en Asie, succédant au Père Sébastien Leitner, OSFS, qui est retourné dans sa province d’origine, la Province Sud Autrichienne Allemande. Dans la lettre de mission d’Octobre 2007, le Père Matthew a fait l’éloge de son prédécesseur en reconnaissant la grande dette de gratitude qu’il devait au Père Leitner pour tout ce qu’il a fait pendant les sept années de missions en Inde. “Nous avons travaillé ensemble, grandi ensemble de plusieurs manières, célébré ensemble,” remarquait le Père Matthew. “Il y avait des temps de joie et de difficultés, et il nous a aide à tenir. Il s’est rassuré que nous sommes outillés à travailler et grandir ensemble. Il nous a été une figure paternelle sur qui nous pouvions dépendre et regarder.” Europe Province Autrichienne Allemagne-Sud Du 5 au 6 Octobre 2007, le groupe travaillant pour les Etudes Salésiennes s’est réuni au Salesianum, Eichstätt, Bavaria. A cette rencontre, le Père Thomas Günther, OSFS, était élu président remplaçant le Père Franz Wehrl, OSFS, avec le Père Johannes Haas retenu comme président assistant et Raymind Fobes choisi comme secrétaire. Un des sujets principaux discutés était l’édition de la traduction Allemande de la correspondance de Ste Jeanne de Chantal. Ce travail est maintenant entré dans sa phase finale après plusieurs années de travaux sur la traduction. A l’occasion du centenaire de la mort du Père Louis Brisson, des séries d’évènements ont été planifiées. Le 26 Janvier 2008, un cours et une présentation de la nouvelle biographie, Louis Brisson, par le Père Dirk Koster, OSFS, avaient lieu au Salesianum Eichstätt, Bavaria. Le jour suivant, il y avait une liturgie LETTRE DE L’ICSS 11 eucharistique pour la solennité de St. François de Sales, avec une insistance sur le centenaire. Le 3 Février 2008, une Eucharistie solennelle était célébrée à la paroisse de Glanzing, à Vienne, commémorant la mort du Père Brisson. Le Père Herbert Winklehner, OSFS, a donné un exposé sur “Les Oblats de St. François de Sales et leur Fondateur, le Père Louis Brisson” à la paroisse de Krim, à Vienne, le 26 Février 2008. Le centenaire de la mort du Père Brisson sera aussi rappelé pendant la “Longue nuit des Eglises”, un évènement spécial de l’Archidiocèse de Vienne le 30 Mai (voir www.langenachtderkirchen.at). Comme ressource pour tous ses évènements marquant le centenaire de la mort du Père Brisson, le Père Winklehner a préparé un équipement médiatique avec information et matériels sur le Père Brisson et son œuvre, les Sœurs Oblates, et les Oblats de St. François de Sales. Cet équipement donne aussi des suggestions pour la liturgie et une présentation PowerPoint sur la vie et l’œuvre du Père Brisson. Ces matériels, aussi bien qu’une galerie d’images, ont été mis sur un CD-ROM, lequel est dans l’équipement médiatique. Les informations détaillées sur le Père Brisson peuvent être trouvées dans : www.louisbrisson.org. En 2008, le magazine Salésien Lumière mettra l’accent sur deux anniversaires. Le premier est le centenaire de la mort de Louis Brisson qui sera marqué par une série d’articles sur sa vie et ministère. Le second anniversaire est lié à St. François de Sales. A la fin de 1608, il y a 400 ans passes, sa célèbre Introduction à la vie dévote était envoyée à l’imprimerie. Pour commémorer cet évènement, les thèmes principaux des six éditions de LUMIERE en 2008 traiteront la cinquième partie de l’Introduction: “Exercices et Instructions pour renouveler l’âme et la confirmer dans la Dévotion.” En somme, Franz Sales Verlag publiera le livre, Fromm – und trozdem normal. Die Franz von Sales Method (Devot et encore sain. La méthode de St. François de Sales), par Josef Dimbeck, un écrivain Autrichien bien connu. Les hommes de 18 ans et plus, qui sont intéressés aux Oblats de St. François de Sales et à la spiritualité de St. François de Sales et qui veulent discerner leur vocation, sont invités à un weekend avec les Oblats de St. François de Sales au Salesianum Eichstätt, Bavaria, commençant le Vendredi 7 Mars au soir et finissant le dimanche 9 Mars 2008. Marita Doleschal, une laïque théologienne qui est parvenue à connaître les Oblats de St. François de Sales à travers son mari, un enseignant à l’école des Oblats de St. François de Sales à Fockenfeld, Bavaria, a donné un exposé sur St. François de Sales dans son village à Immenreuth, Bavaria, parlant sur St. François de Sales comme l’Homme Saint qui était proche des gens ordinaires. Les Sœurs Oblates de St. François de Sales Comme une préparation pour le centenaire de leur fondateur Louis Brisson, le Père Winklehner a donné une présentation, le 24 Novembre 2008, sur la vie et l’œuvre du Père Brisson aux enseignants et le personnel de l’école des Sœurs Oblates à Linz, en haut de l’Autriche. La journée s’est achevée avec une liturgie Eucharistique au cours de laquelle les sœurs ont renouvelé leurs vœux. Les sœurs de la Visitation Début Novembre 2007, une réunion des sœurs, en-dessous de 55 ans, de la Visitation a eut lieu au monastère de la Visitation de Zangberg, qui est au sud de Munich, à Bavaria. Ensemble avec le Père Winklehner, les sœurs ont réfléchi sur les éléments essentiels de l’Ordre de la Visitation et ce que ceux-ci signifient pour le présent et le futur dans la Fédération Allemande de l’Ordre. Au début de sa visite en Autriche, du 7 au 9 Septembre 2007, le Pape Benoît XVI a aussi visité le monastère de la Visitation à Vienne, Autriche. C’était un moment très spécial et un don dans la vie des sœurs. Le Pape Bénédict a signé le livre de visite et a béni tous les membres des monastères de la Visitation à travers le monde entier. Les Filles de St. François de Sales Du 2 au 4 Novembre 2007, il y avait une réunion des Filles de St. François de Sales, avec 28 membres présents. Le sujet de la réunion était: “L’Islam en Allemagne: Un défis pour l’Eglise et la Société.” La réunion se focalisait sur les différences et les similarités entre le Catholicisme et l’Islam. Le groupe concluait que pour une paisible et réussite coopération l’image Salésien de Dieu comme Amour est essentiel. FRANCE La Lettre RES [=Recherches et Études Salésiennes], no. 13 (August 2007), contient un nombre d’articles intéressants. Dans “Saint-Cyr et la Visitation: Un Chemin ouvert à la dévotion selon saint François de Sales", Dr. Hélène Bordes démontre l’influence de la spiritualité Salésienne à travers la Visitation de Chaillot sur Saint-Cyr, l’école achevée fondée par Madame de Maintenon pour les nobles jeunes filles des familles démunies. Autres articles sur le sujet sont : Sr. Thérèse Dominique Poignant, OSFS, “Pèlerins d’Amour du quotidien à l’éternité: chemins de vie”; JeanLuc Leroux, OSFS, “En chemin de sainteté avec saint François de Sales: Marie Brulart”; Sr. Marie-Espérance Charlier, OSFS, “Le Directoire Spirituel: chemin de vie”; Philippe Legros, “Introduction à la vie dévote I, 4: Le Livre de Tobie comme modèle de direction spirituelle”; Sr. Jeannine Harvengt, “Lecture salésienne de l’encyclique de Benoît XVI, Dieu est amour”; et le Père Benoît Goubau, PSFS, “Les vertus – Chemin de vie”. Ce sujet contient aussi une liste compréhensible des contenus de tous les sujets précédents de La Lettre RES et note qu’ils seront tous republiés et disponible pour achat à l’Association RES, 118 avenue Pierre Dumond, F-69290 Craponne, France. SUISSE Le Père John Sankatharil, OSFS, qui travaille actuellement un doctorat sur St. François de Sales à l’Université de Fribourg, a écrit un sujet sur sa vocation chez les Oblats qui était publié dans le Journal Catholique, Pfarreblat Berne. C’est titré “Erzähl mir von deinem Ordensleben” et est disponible sur la ligne à http://www.kathbern.ch/index.php?na=111,1,0,83370,d. Etats Unis La Province de TOLEDO-DETROIT Après vingt ans comme éditeur de Bondings, la newsletter de la Province, le Père Jack Loughran, OSFS, a cédé les rênes à Shaun Lowery, OSFS. Le sujet de la Chute 2007 contient un article sur l’Assemblée de la Province à laquelle le Père Dave Whalen était réélu Provincial. A cette convocation, le Père Aldino Kiesel s’adressait aux Oblats sur quelques principes clés sur l’Oblat Salésien, parmi lesquels, l’attention missionnaire que le Père LETTRE DE L’ICSS 12 Brisson nous a léguée. Le Père Aldino l’exprime en ces termes : “Notre dimension missionnaire intrinsèque nous fait se sentir défiés: défis à une ouverture constante aux besoins de l’Eglise et du monde actuel ; défis à être prêts continuellement à nous reformer, à prendre de nouvelles horizons, à partir pour le nouveau Aréopages. Pour concrétiser ceci, ça demande une procédure continuelle d’ouverture personnelle et de discernement de la volonté de Dieu. Cette procédure nous touche profondément parce qu’elle nous conduit à sentir dans notre propre chair ce qui signifie faire totalement confiance en Dieu.” Ce même sujet note avec grande joie la bienvenue de quatre postulants et de trois novices qui professaient leurs premiers vœux lors de l’Assemblée, et suivait le lendemain l’ordination sacerdotale du Père Alan Zobler, OSFS. Originellement de cette Province, le Père Michael Moore, le premier Provincial de la récente Province SudAméricaine, est projeteur dans ce sujet. Il croit que “notre héritage Salésien … a un rôle spécial à jouer dans l’Eglise d’aujourd’hui au Sud de l’Amérique.” Le 25ème an Joseph F. Power, OSFS, Conférence sur la Spiritualité de St. François de sales et de St. Jeanne de Chantal, sponsorisé par De Sales Ressources & Ministères, avait lieu à l’école de la Visitation en Mendota Heights, Mn., du 2 au 5 Août 2007. En addition aux trois excellents discours présentés par le Père Joseph Boenzi, SDB, Sr. Mary Greenan, FMA, et le Père Kevin Nadolski, OSFS, et un nombre de petits ateliers, il y avait deux évènements récréatifs et multimédia créatifs. Le premier était intitulé, “Un rêve Salésien de la nuit à mi-été ou L’excellent aventure de François et de Jeanne.” Il consistait du Père John Graden, OSFS, et de la Sr. Marie Thérèse Ruthmann, VHM, habillés sur le podium pour et lisaient respectivement les rôles de François et de Jeanne et en dehors du podium par les participants lisant d’un écrit préparé les rôles des variés fondateurs de plusieurs Salésiens inspirés des congrégations religieuses, comme des diapositives appropriés qu’on montrait à l’audience. Le Père Don Heet, OSFS, était le créateur de cette présentation. Le soir du samedi, le Père Michael Murray, OSFS, directeur du centre de spiritualité des Oblats de St. François de Sales de la Province de WilmingtonPhiladelphie, assisté par Dusan Gardner, présentait “François de Sales va au cinéma.” Ils montraient des extraits de plusieurs cinémas et commentaient sur comment ces extraits exposaient variés aspects de la spiritualité salésienne. La province WILMINGTON-PHILADELPHIE L’Université De Sales a institué une nouvelle initiative, le Centre pour discernement, sous la direction du Père Christopher Hudgin, OSFS. La raison d’être de ce centre est de donner un environnement pour renforcer les vocations religieuses, avec l’assistance de “programmes de discernement variés, tous basés sur des principes de la spiritualité salésienne du cœur.” C’est prévu pour les élèves d’âge traditionnel, qui vivront ensemble dans un internat réservé pour eux et obtenir ICSS NEWSLETTER 11 “une conduite et expérience compréhensible pour mener la vie chrétienne d’une manière proportionnée avec la meilleure que les traditions intellectuelle et spirituelle Catholique ont offert.” Le recrutement pour ce programme a commencé avec la classe de 2012. Plus d’informations disponibles à www.desales.edu/discernment. Le sujet de l’A.D. Times, du 4 Octobre 2007 dans le journal du Diocèse d’Allentown, mettait en valeur une histoire avec plusieurs photos du 25ème anniversaire de la fondation de la paroisse St. François de Sales à Robesonia, Pa. Une messe anniversaire était concélébrée dans l’auditorium du public local de la grande école avec le Père Joseph Jocco, OSFS, l’actuel pasteur, comme le célébrant principal, et le Père William Nessel, OSFS, le le pasteur fondateur, et le Père David Devlin, OSFS, un ancien pasteur, comme concélébrants. Dans son homélie, le Père Jocco notait qu’initialement la communauté paroissiale était “littéralement une des pierres vivantes avec aucune construction, aucune structure visible, mais un puissant ‘tour de foi’ . . . une vibrante nouvelle foi communautaire,” qui a maintenant atteint au moins 600 familles. Le Père Kevin Nadolski, OSFS, Directeur de Vocation de la Province Wilmington-Philadelphie, a complètement refait le web site de la Province. Le thème “Les piliers de la force humaine” a été intégré dans les milliers de pages du site. L’objectif principal du web site est de mieux assister et supporter les Oblats dans leurs ministères variés. Certaines des nouvelles caractéristiques sont l’homélie du dimanche donné hebdomadairement le premier lundi par le Père Michael Murray, OSFS, directeur du Centre de la spiritualité des Oblats de St. François de Sales ; un Oblat de la semaine, caractérisant un oblat différent chaque semaine ; et la publicité d’évènements. Il y a aussi une section accessible seulement pour les Oblats par une Identité spéciale et mot de passe. Vous pouvez visiter ce site à www.oblates.org. La conférence annuelle Ruggiero sur l’Education Catholique, sponsorisée par le Centre Salésien pour la Foi et Culture, était délivrée en Septembre 2007, à l’Université de Sales par la Sr. Mary Berchmans, VHM, ancienne présidente et actuellement Directrice de Mission et Ministère à l’école préparatoire de la Visitation à Georgetown. La Sr. Berchmans parlait sur comment le Network de la Visitation Salésienne promeut les grandes clés de la spiritualité Salésienne, comme vivre en la présence de Dieu, l’humilité et la bonté, la liberté d’esprit, et une relation aimante. Elle citait un nombre de manière pratiques d’incorporer les principes salésiens dans les écoles Catholiques. Un nombre d’élèves qui assistaient était particulièrement touché de la manière la Sr. Berchmans caractérisait la spiritualité Salésienne, en adoptant l’expression d’Elisabeth Stopp, comme “un sens commun inspiré.” Le forum des femmes de Chantal Ce forum cherche à assister les femmes de tout âge, de tout appel et de tout état de vie en explorant la dignité, la vocation, et la dévotion authentique de la féminité. Sous le patronage de St. Jeanne de Chantal et de St. François de Sales, le forum essaie d’enrichir leur relation personnelle avec Jésus Christ et de développer une spiritualité enracinée dans l’évangile et dans la plénitude de la foi catholique. Pour plus d’informations, contactez Angela McClellan, Corpus Christi Parish, 900 Sumneytown Pike, Lansdale, Pa., tel. 215-855-1311, ext. 122; e-mail: [email protected]. 13 Institut Séculier de St. François de Sales Les représentants de l’institut de l’Allemagne, Autriche, les Etats Unis, du Brésil, et de la Namibie se sont rencontrés en Augsburg, Allemagne, du 1 au 7 Juillet 2007, pour l’Assemblée Générale qu’ils tiennent tous les quatre ans. Angela Hauche de la Cologne était réélue Directrice Générale pour une durée de quatre ans. Les Conseillers suivants étaient élus : Ulrike Perlitius (Overbach, Allemagne), Ursula Hecht (Overbach), Margarida Haunauer (Porto Alegre, Brésil), Joan Liles (Roswell, Georgie), and Ottilie Kutenda (Keetmanshoop, Namibie). L’assemblée a vote unanimement pour demander au St. Père les statuts pontificaux. C’est actuellement sous la juridiction du Cardinal-Archevêque de Vienne. Le model diocésain n’est plus adéquat pour cette large institution. Plusieurs membres ont visité en Eichstätt, Allemagne la tombe du Père Franz Reisinger, OSFS, qui a fondé l’Institut en 1943. Les premiers membres Américains et associés ont joint l’Institut dans les années 1970 à Wilmington, De. Pendant plusieurs années, le Père John Conmy, OSFS, servait comme directeur spirituel, avec le titre “Directeur Assistant National.” Le Père William Nessel, OSFS, sert actuellement en cette capacité de directeur assistant national. Les membres de l’Institut font les vœux de pauvreté, chasteté et d’obéissance, mais ils ne vivent pas en communauté. Les associés peuvent être hommes ou femmes, font des promesses annuelles, et mènent la vie du Directeur spirituel. L’institut est fondé sur la base du message de St. François de Sales qui dit que « Les gens dans chaque état de vie sont appelés à la sainteté ». SALESIENS DE DON BOSCO L’Institut Salésien d’Etudes à l’Union Théologique de Berkeley, Ca., a offert trios petits cours en Janvier 2008. Ce sont les suivants : Accompagnement Salésien des Jeunes, La Collaboration Laïque Salésienne, et le Système Préventif Salésien aujourd’hui. Plus de détails sont disponibles à: http://www.boscohall.org/dbh_house/bosco_hall_info/inter session2008/intersession2008.htm. Publications LIVRES/MONOGRAPHES (Voir aussi ci-dessous P. 16) Ressources De Sales & Ministères, Stella Niagara, N.Y., a republié la traduction des deux volumes de J. K. Ryan sur Le Traité de l’Amour de Dieu, avec une nouvelle couverture illustrée par le Père Tom Ribits, OSFS. Il a aussi Kathleen Brown and David Orr, Les Compagnons de la route: Le don de la relation spirituelle ; John F. Fink, Les Lettres de St. François de Sales : La plus part sur la prière; et Émile 12 ICSS NEWSLETTER Bougaud, La vie de St. Marguerite Marie Alacoque. Ceux-ci peuvent être commandés dans le Centre du web site: http://www.desalesresource.org/. Lettres à une femme et maman, François de Sales (La vraie Société Catholique) est un livret qui est une collection de lettres de et à Madame Madeleine de la Fléchère, la cousine du saint. Mediaspaul a publié une édition pochette de l’Introduction à la vie dévote en Français et aussi (Une pensée journalière avec François de Sales). Un monde à aimer (A World To Be Loved), par Fr. Michel Tournade, OSFS, a été republié dans édition à bon prix. LETTRE DE L’ICSS John F. Harvey, OSFS, L’Homosexualité et l’Eglise Catholique: Réponses claires aux questions difficiles (West Chester, Pa.: Ascension Presse, 2007). Le chapitre sur “La Direction Spirituelle” est basée sur les principes énumérés dans l’Introduction à la vie dévote. Jahrbuch für salesianische Studien (Le Livre de l’année sur les Etudes Salésiennes), vol. 38 (Eichstätt: Franz Sales Verlag, 2007). Ce volume incluse les Etudes sur l’humanisme chrétien et St. François de Sales, l’explication salésienne du livre Cantiques des Cantiques, et le nouveau idéal d’être un évêque aussi inspiré par St. François de Sales. Il y a aussi des articles sur le 400ème anniversaire de la fondation de l’Académie Florimontane et le centenaire de la fondation du Magazine Lumière. Reinhard Kürzinger, Bernhard Sill, Das grofle Buch der Gebete. Über 800 alte und neue Gebetstexte für jeden Anlass (Le grand livre de prières. Plus de 800 anciennes et nouvelles prières pour chaque occasion) (Erfstadt: Hohe Verlag, 2007). Ce travail contient une section de prières de vingt pages de St. François de Sales. Manfred Lütz, Gott. Eine kleine Geschichte des Gröflten (Dieu. Une petite histoire sur le plus grand) (München: Pattloch Verlag, 2007). Ce travail traite avec la question de Dieu des points de vues théologique, philosophique, psychologique, et scientifique. St. François de Sales est caractérisé comme un “maître de la vie spirituelle dont le travail est digne à lire aujourd’hui.” Monique Parent, Usage grammatical dans l’Introduction à la vie dévote; Chantal Rooz, L’image de Dieu maternel dans l’œuvre de saint François de Sales. Ceux-ci sont les nos. 1 and 2, respectivement dans les séries “Les dossiers de RES,” publié par l’Association des Recherches et Etudes Salésiennes (118 avenue Pierre Dumond, F-69290 Craponne, France). Michael Plattig, Prüft alles, behaltet das Gute! (Essaie toute chose et maintiens le bon!) (Münsterschwarzach: Vier Türme Verlag, 2006). L’auteur, un Carmélite et un membre du groupe de travail des Etudes Salésienne), assemble et interprète “ les citations importantes sur le discernement des esprits,” utilisant les textes comme Les Instructions pour Confesseurs de St. François de Sales. Franz von Sales Schmidt, Spuren des Heiligen Franz von Sales (Les traces de St. François de Sales) (Augsburg, 2008). Ce livre de 400 pages est illustré avec une collection intensive remplie d’images en couleur de / et ou relié à François de Sales, Jeanne de Chantal, Marguerite Marie Alacoque, et l’Ordre de la Visitation des sites Salésiens en France, aussi bien des monastères de la Visitation en Italie, Espagne, Allemagne et Autriche. C’est publié en quatre langues (Allemand, Italien, Français et Espagnol), vendu approximativement à 20 Euros, et peut être commandé auprès du Père Herbert Winklehner, OSFS, Franz Sales Verlag, Rosental 1, 85072 Eichstätt, Tel. 08421/93489-30; Fax 08421/93489-35; e-mail: [email protected] [email protected]. Toutes les commandes doivent être reçues au plus tard le 15 Février 2008. Katharina Seidel, Fenster für das Licht des Himmels. Das Lesebuch über Heilige und Glaubenszeugen (Les fenêtres pour la Lumière du ciel. Un lecteur sur les saints et les témoins chrétiens) (Stuttgart: Katholisches Bibelwerk, 2007). Après une introduction de St. François de Sales, ce LETTRE DE L’ICSS 14 livre caractérise quarante cinq homes et femmes de tout le monde entier et de toutes les ères de l’histoire de l’Eglise. Franz Wehrl, OSFS, 100 Jahre Oblaten des hl. Franz von Sales in Artstetten. 1907–2007 (100 ans des Oblats de Sales à Artstetten) (Eichstätt-Artstetten, 2007). A l’occasion du centenaire de ministère pastoral des Oblats de St. François de Sales à la paroisse de Artstetten, le Père Wehrl a publié cette histoire brève des Oblats de St. François de Sales sur cette paroisse, où l’Archi-Duke Franz Ferdinand d’Autriche est enterré, et dont l’assassinat à Sarajevo était le catalyseur pour la première guerre mondiale. Le Père Wehrl identifie plusieurs caractéristiques de travail pastoral dans la tradition Salésienne, comme l’ouverture à la collaboration avec les laïcs et le point de vue Salésien spécifique de Dieu et de l’homme, qui est construit par l’amour et la relation. Franz Wehrl, OSFS, Nachschlagewerk zur Biographie und den Schriften des hl. Franz von Sales. Namen – Orte – Begriffe (Livre de référence pour les biographies et travaux de St. François de Sales. Noms – Lieux – Articles) (Eichstätt: Salesianisches Institut, 2007). Ce livre contient près de 1800 mots clés de St. François de Sales et de la spiritualité Salésienne, qui sont expliqués brièvement et de façon concise. Josef Weismayer, Leben aus dem Geist Jesu. Grundzüge christlicher Spiritualität (Vivant dans l’Esprit de Jésus Christ. Les caractéristiques principales de la Spiritualité chrétienne) (Kevelaer: Topos plus, 2007). L’auteur est professeur émérite de Dogmes à l’Université de Vienne et un expert bien connu sur la Spiritualité chrétienne le monde Allemand. Entre autres choses, il présente St. François de Sales en relation à l’importance et à la nécessité d’un directeur spirituel et sa méthode de méditation, spécialement le “bouquet spirituel.” Le 25 Janvier 2008, l’école Dominicaine de Philosophie et de Théologie avait eut une célébration de lancement des deux premiers volumes de la biographie de Don Bosco écrit par le Père Arthur Lenti, SDB. ICSS NEWSLETTER 13 14 ICSS NEWSLETTER ARTICLES Joseph Chorpenning, OSFS, “François de Sales et la Tradition emblématique: Le palmier comme une allégorie des vertus de St. Joseph,” dans in l’Emblème Sacré: Rhétorique et herméneutique du discours sacré dans la littérature en images, éd. Ralph Dekoninck et Agnès Guiderdoni-Bruslé, Etudes de l’Image Figurée, vol. 7 (Turnhout, Belgium: Brepols Publishers, 2007), 333-47. Cette étude offre une lecture proche du sermon de St. François de Sales sur St. Joseph, délivré aux Visitandines à Annecy en la fête de St. Joseph (19 March) en 1622, avec une attention particulière à l’image du palmier et sa connexion avec la tradition emblématique. Thomas Curran, OSFS, “15 Minutes de laisser Dieu conduire: Marché avec François de Sales et Ignace de Loyola,” Amérique (15 Oct. 2007): 27-28 Fr. David Morand-Wirth, “L’esprit salésien propre aux ADB-ADBS,” à: www.sdb.org/Exallievi/FR/Documenti/ 2006/_4_4_6_36_.htm Mark Plaushin, OSFS, “Spiritualité Salésienne le combat enrayé,” Revu pour Religieux 66 (2007): 358-75. Livre revu Simon McKeown revoit Elizabeth Stopp, Le Livre Emblème d’Adrien Gambart: La vie de St. François de Sales en symboles, éd. Terence O’Reilly (Philadelphia: Saint Joseph’s University Press, 2006) in Print Quarterly 27 (2007): 206-07. Il note: “L’attractive de Gambart . . . le livre emblème reçoit un traitement somptueux dans cette édition; la couverture est imprimée en couleur posée sur papier, offrant au lecteur un sens de l’original en impression et apparence. En cela seul, le livre pose de nouveaux standards dans la reproduction des premiers livres emblèmes.” Publication future Francis X. Clooney, SJ, Beyond Compare: St. François de Sales et Vedanta Desika sur l’amour rendu à Dieu. En évaluant le manuscrit pour Georgetown University Press, le Père Alexander Pocetto, OSFS, écrivait: “Les étudiants salésiens trouveraient certainement ce travail riche et récompensant, spécialement dans le roman et de voie fraîche dans laquelle le Traité de l’amour de Dieu est écrit et reflétait sur la lumière d’un travail d’étudiant reconnu dans une tradition entièrement différente. De plus, les théologiens et philosophes intéressés à continuer le débat et le dialogue entre la foi et la raison ou la religion et la raison régnaient récemment par la brillante conférence donnée par Benoît XVI à Regensburg réjouiront les observations et les lumières de l’auteur pour démontrer de façon engageante les deux la force et les limites d’un raison ‘non disciplinée’ et comment utiliser les mots de Benoît XVI, ‘la foi libère la raison de son aveuglement’ (Deus Caritas est, n. 28). En somme, ceux-ci engageaient en dialogue inter religieux, spécialement entre les Chrétiens et les Hindous, apprécieraient et bénéficieraient de la méthodologie de l’auteur en renforçant et en approfondissant cette conversation.” L’ICSS NEWSLETTER a été créé en 1997 et est une publication biannuelle de la Commission Internationale pour les Etudes Salésiennes (ICSS) des Oblats de St. François de Sales (Joseph F. Chorpenning, OSFS, Président; Valdir Formentini, OSFS; Dirk Koster, OSFS; Herbert Winklehner, OSFS). Son objectif premier est la diffusion à une échelle mondiale d’informations relatives aux études salésiennes (St. François de Sales ; Ste Jeanne de Chantal ; P. Louis Brisson ; fondateur des oblats de St. François de Sales ; les Oblats de St. François de Sales ; les Sœurs Oblates de St. François de Sales ; La Visitation Sainte Marie ; les Instituts Laïcs et autres groupe religieux membres de la Famille Salésienne). Editeur: Joseph F. Chorpenning, OSFS (Saint Joseph’s University Press, 5600 City Avenue, Philadelphia, PA 191311395, USA; email: [email protected]) Publication: Alexander T. Pocetto, OSFS. Les articles pour prochaines publications devront être envoyés au P. Pocetto par email ([email protected] ), fax (610/282-2059), ou par courrier à (De Sales University, 2755 Station Avenue, Center Valley, PA 18034-9568, USA). Dessein, mise en page, et tirage à Printing Office of Saint Joseph’s University Press, 5600 City Avenue, Philadelphia, PA 19131-1395, USA. LETTRE DE L’ICSS 15 Références sur Internet Nouvelles Resources Salésiennes Essentielles 2007-2008 prouve être une belle année pour les études Salésiennes. Ces nouveaux articles donnés sont des ressources essentielles pour quiconque intéressé à la Spiritualité Salésienne. La rencontre humaine dans la tradition salésienne: Essais réunis commémorant le 4ème centenaire de la rencontre initiale de St. François de Sales et St. Jeanne de Chantal. Rome: La Commission Internationale pour les Etudes Salésiennes, 2007. Information sur panneau. 436 pp. 19 illustrations. ISBN 978-0-9800371-0-4. La relation humaine et la rencontre sont premières dans la spiritualité salésienne. Dans ce livre, vingt étudiants Salésiens de la Belgique, France, Allemagne, Netherlands, et des Etats Unis examinent les différentes facettes du thème de la rencontre humaine dans la tradition salésienne. Au cœur du livre il y a un groupe d’essais qui considère la pragmatique rencontre initiale et l’amitié ultérieure de François et de Jeanne qui donnent naissance à la tradition spirituelle salésienne. Ils sont complémentaires par l’examination des essais reliés aux sujets et aux variétés de rencontre : la Bible et les fondations chrétiennes humanistes de la rencontre humaine ; les rencontres de François avec ses dirigés et correspondants, aussi bien avec ses contemporains comme Thérèse d’Avila et Cartésiens ; la rencontre de François et Jeanne avec le média visuel de leur temps, et les implications de l’approche de François à la rencontre humaine pour la pastorale contemporaine et l’œcuménisme. Viviane Mellinghoff-Bourgerie et Frieder Mellinghoff. François de Sales. Bibliographie des écrivains français, no. 30. Paris/Rome: Éditions Memini, 2007. Papier. 747 pp. ISBN 978-88-86609-49-4. Cette biographie monumentale est une contribution majeure aux études Salésiennes: 747 pages, avec plus de 3120 entrées bibliographiques annotées groupées en quinze divisions d’actualité, par exemples, les études biographiques, histoire des idées et de la pensée religieuse, dévotion et la vie séculier (Introduction à la vie dévote), expression littéraire d’une vision théologique (Traité de l’amour de Dieu), correspondance et direction spirituelle, ministère épiscopal et pastoral, etc. C’est impossible d’exagérer sur l’importance de cette ressource ; c’est indispensable et d’une consultation obligatoire pour tout étudiant recherchant sur les études salésiennes. Ce travail est un chef d’œuvre qui accorde à St. François sa place normale comme une figure majeure dans la littérature Française. Dirk Koster, OSFS. Louis Brisson. Noorden: Bert Post, 2008. Papier. 256 pp. ISBN 978-90-70376-61-1 (Anglais). 16 LETTRE DE L’ICSS Publié comme partie de la commémoration du centenaire de la mort de Louis Brisson, fondateur des Oblates et des Oblats de St. François de Sales, cette biographie situe clairement le Père Brisson et la Bonne Mère dans le large contexte du 19ème siècle du renouveau spirituel en France, aussi bien de ce qu’on appelle “Pentecôte salésien” qui évolue, s’épanouit et fleuri pendant cette période. Une attention est donnée à la vie dynamique de Louis Brisson, particulièrement sa relation donnée et reçue avec la Bonne Mère, qui était “l’Inspiration” des Oblats, et de l’apparition du Seigneur à lui comme le moment défini de sa vie. Louis Brisson est abondamment illustré avec des photos, qui ne sont pas simplement décoratives mais s’ouvrant aux riches de la culture matérielle du Père Brisson et de ses contemporains. Ce livre est disponible en plusieurs langues, incluant l’Anglais, le Dutch, le Français, l’Allemand, le Portugais, et l’Espagnol. La rencontre humaine dans la tradition salésienne et Louis Brisson sont distribués par De Sales Resources & Ministries (www.desalesresource.org) and Franz Sales Verlag (www.franz-sales-verlag.de). François de Sales est distribué par Honoré Champion Editeur (www.honorechampion.com: sélectionner “Search the Catalogue,” puis allez à “Publisher” et sélectionner le mot de passe “Memini”).