NON, dans le Tarn, la rentrée scolaire ne s`est pas bien passée !
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NON, dans le Tarn, la rentrée scolaire ne s`est pas bien passée !
NON, dans le Tarn, la rentrée scolaire ne s’est pas bien passée ! Les 11 200 postes supprimés dans l’Éducation nationale au budget 2008 ont pour conséquences : En école primaire : x Toujours moins d’enfants de 2 ans scolarisés. x Des classes avec 30 élèves ou plus en maternelle et en primaire à Gaillac, Lavaur, Sorèze… x La mise en place du soutien hors temps scolaire e n g e n d r e d e s p r o b l è m e s d’organisation et de transport. x Perte de 2h d’enseignement p a r semaine a v e c des nouveaux programmes p l u s chargés ! En collège : x Des classes toujours plus chargées : Alban : la classe de 6e est à 30 élèves. x Brassac e t Labastide-Rouairoux : d e s classes de 3e à 33 élèves. x Castres : au collège des Cèdres les élèves d’une classe de 5e ont deux enseignants de Français en alternance. En lycée : x Albi : Une classe de 1 e Bac Pro au Lycée Toulouse Lautrec a 41 élèves inscrits, 39 présents en Français et Histoire Géographie. x Castres : à La Borde Basse, les secondes sont à 40 et 41 en Sciences et Vie de la Terre (SVT), les Terminales S sont 39 en cours de SVT (coefficient 6 au bac !). x Mazamet : Au lycée hôtelier les Bac Pro ne bénéficient pas de la langue vivante 2. Comment poursuivre des études en BTS sans deuxième langue vivante ? Ailleurs les élèves en langue vivante 1 et langue vivante 2 sont mélangés. x Il manque des heures d’enseignement obligatoires aux lycées Rascol d’Albi (cours d’Education Civique Juridique et Sociale non assurés dans certaines classes), à La Borde Basse à Castres, Toulouse Lautrec à Albi (Arts Appliqués…)… x Des sections porteuses d’emplois comme les Bac Pro EDPI (dessinateur industriel) au lycée Rascol d’Albi sont fermées. x Contrairement au discours ministériel, les élèves les plus en difficulté ne sont pas x aidés : ainsi l’Aide Individualisée qui fait partie des enseignements obligatoires est au rabais dans les classes de 1e CAP et de seconde générale où seuls 4 élèves par classe vont en bénéficier au lieu des 8 prévus par les textes officiels. Ces mêmes classes, où les élèves en difficultés sont regroupés, ont de lourds effectifs : 27 élèves voire 31 inscrits. L’État ne garantit plus la poursuite d’une formation jusqu’au diplôme dans le même département, après un choix d’orientation : des élèves ont du quitter le Tarn pour finir la formation engagée l’an passé. C’est peut-être votre enfant qui étudie dans ces conditions ? Les enseignants : x Un collègue enseigne le lundi matin à 8 heures au collège de Cordes et à 10 heures au collège Balzac à Albi. x Un autre dispense son enseignement, à la demande expresse du Rectorat, sur trois établissements dans trois villes différentes, l e m ê m e j o u r : Gaillac, Rabastens, Graulhet ! x Une collègue de Mazamet vient d’être nommée à St Affrique sur un congé m a t e r n i t é , f a u t e d e remplaçants dans l’Aveyron : 2h de route, autant de temps en moins à consacrer aux élèves. Qui assurera les remplacements à venir dans le Tarn ? C’est peut-être l’enseignant-e de votre enfant qui travaille dans ces conditions ? Ces quelques exemples parmi d’autres illustrent la rentrée 2008. Si votre enfant n’est pas concerné cette année, il le sera certainement dans un futur proche. En effet, après les 11 200 suppressions de postes à la rentrée 2008, 13 500 postes seront supprimés à la rentrée 2009, pour arriver, au total, en 2012 à la suppression de 80 000 postes pour un nombre d’élèves équivalent.