La maison spirituelle - Ministère de l`Epouse Glorieuse de Christ

La maison spirituelle
Par Richard Schwéry, 2010
Cette méditation est le complément à celle conduite par le Seigneur de
Matthieu 10.
La reconstruction du temple au temps d’Aggée peut être considérée
comme celle de la reconstruction de la maison spirituelle dans notre
temps.
Le livre d’Aggée concernait une époque bien précise, environ 600
ans avant Jésus-Christ, cependant il concerne également notre temps. Ce
livre est aussi un livre prophétique et les allusions au retour de JésusChrist sont plus qu’évidentes. D’où un intérêt pour nous à ouvrir nos yeux
spirituels.
Le livre commence par des reproches que l’Eternel adresse au
peuple d’Israël. En effet, le peuple était plus concerné par son quotidien
que par l’Eternel et sa maison. Au verset 2, Dieu dit : « Ce peuple dit :
le temps n’est pas venu, le temps de rebâtir la maison de
l’Eternel ». Il apparaît clairement ici que les préoccupations du peuple
étaient ailleurs. C’était la recherche du confort personnel, symbolisé par
les demeures lambrissées ; signe de richesses. Verset 4 : « Est-ce le
temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées, quand cette
maison est détruite ? ». Il fait bien entendu référence ici au temple. Si
le temple est détruit, cela veut dire simplement que les services ne
peuvent pas avoir lieu. Donc, Israël vivait dans son pays, sans se soucier
de Dieu. Quelle similitude avec ce qui se passe aujourd’hui dans la
chrétienté moderne. N’est-ce pas ? Aujourd’hui, il ne s’agit pas du temple,
mais de la maison spirituelle. Car les chrétiens sont supposés constituer
une maison spirituelle. 1 Pierre 2 :5 « Et vous-mêmes, comme des
pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle,
un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables
à Dieu par Jésus-Christ ». Ainsi, considérons notre état aujourd’hui.
Honnêtement, sans fard. Notre maison spirituelle n’est-elle pas détruite, à
l’image du temple au temps d’Aggée ? Les chrétiens ne sont-ils pas, d’une
manière générale préoccupés par le matériel ? Par les soucis de cet âge
perverti ? Est-ce que le reproche qu’adresse l’Eternel au peuple au temps
d’Aggée peut être balayé d’un revers de mains à notre époque ?
Personnellement, je crois que c’est le même reproche qui nous est
adressé. D’ailleurs, le parallèle entre les deux époques est saisissant tout
au long du livre. Nous allons le voir et le comprendre.
Après avoir fait son reproche, l’Eternel demande au peuple de
considérer attentivement ses voies. Il nous le demande aussi aujourd’hui.
Ne faisons pas comme si cela concernait uniquement le peuple au temps
d’Aggée, mais prenons la chose au sérieux et considérons nos voies avec
soin. Verset 5 : « Ainsi parle maintenant l’Eternel des armées :
considérez attentivement vos voies ! Vous semez beaucoup, et
vous recueillez peu, vous mangez, et vous n’êtes pas rassasiés,
vous buvez, et vous n’êtes pas désaltérés ; vous êtes vêtus, et
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vous n’avez pas chaud ; le salaire de celui qui est à gages tombe
dans un sac percé ». De toute évidence, ce texte fait ressortir un
manque. Un grand manque. Il y a quelque chose qui cloche. Il y a quelque
chose qui ne fonctionne pas : On sème beaucoup et on récolte peu, on
mange mais on a toujours faim, on boit et on a toujours soif, on a le
vêtement, mais on a froid, on gagne un salaire, mais il ne reste rien. Oui,
il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Il y a de la frustration. Cette
frustration, ces manques sont l’immédiate conséquence de l’abandon de
l’Eternel. Elles sont l’immédiate conséquence de ce que l’homme fait
passer ses propres préoccupations et ses propres désirs avant l’Eternel.
Si nous comprenons ce texte de manière spirituelle, il exprime un
déséquilibre : beaucoup d’activités charnelles, mais peu de récoltes
spirituelles. Peu de nourriture spirituelle, les âmes ne sont pas nourries,
idem pour la boisson et le vêtement. Spirituellement, c’est la nudité,
comme mentionné dans la malheureuse église de Laodicée. Il ne reste
rien du salaire gagné, des efforts consentis. Nous pouvons prendre ce
texte sur deux plans, le premier étant la marche dans la vie mondaine :
elle amène toutes ces frustrations. L’homme aujourd’hui vit sans Dieu.
C’est la recherche de l’argent dans les activités professionnelles, la
recherche des loisirs, la recherche des plaisirs. Mais la bible dit que tout
cela est passager, alors nécessairement, cela provoque des frustrations et
des manques. Le second plan est le plan religieux : l’activisme religieux.
On multiplie les activités, les programmes, les grandes réunions, les
campagnes d’évangélisation, les grands séminaires de guérison, mais à la
manière des hommes. Alors, à part l’autosatisfaction, le résultat est
maigre, quasi nul. C’est cela que dit l’Ecriture. Il ne reste rien. A la fin,
c’est la désillusion.
Pourtant, en 2010, il n’y a jamais eu autant d’églises sur la terre, de
grandes églises. Des programmes mondiaux. Et pourtant, quel est le
résultat ? Même chez les chrétiens, l’argent compte beaucoup, les loisirs
comptent plus que la prière, les plaisirs plus que les jeûnes, l’activisme
plus que la méditation. Oui, il y a quelque chose qui ne fonctionne plus en
nos milieux. Il y a quelque chose qui cloche dans le Corps de Christ, tout
comme au temps d’Aggée. Au temps d’Aggée, il y avait bien les
sacrificateurs et tout le reste, mais cela ne fonctionnait plus. Comme
aujourd’hui. Alors, après avoir brossé le tableau de la situation l’Eternel
donne une parole de sagesse. Verset 7- 8 « Considérez attentivement
vos voies ! Montez à la montagne, apportez du bois et bâtissez la
maison : j’en aurai de la joie, et je serai glorifié, dit l’Eternel ».
C’est la deuxième fois qu’il demande au peuple de considérer
attentivement ses voies. Pourquoi ? Pour attirer l’attention et parce qu’Il
sait que beaucoup ne prennent pas la peine d’examiner attentivement
leurs voies. Oui, ce message n’est pas pour tout le monde. Ce message
est uniquement pour ceux qui prennent au sérieux l’injonction de notre
Seigneur. La première des choses à remarquer dans ce verset, c’est que le
Seigneur nous demande d’aller à la montagne. A la montagne. Cela veut
dire, hors de la ville, là-haut, loin de la pollution, de la ville et de ses
attraits. A la retraite. Comment peut-on aller à la montagne en ces temps
de la fin ? Il ne s’agit pas physiquement d’aller à la montagne. C’est bien
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si on peut y aller, mais ce n’est pas nécessaire. Aller à la montagne
aujourd’hui, en ce moment précis, c’est rechercher le Seigneur
spirituellement avec ceux qui veulent bien entrer dans ce processus. Le
Seigneur veut que nous allions à la montagne. Abraham est allé à la
montagne, Moïse est allé à la montagne. Et ils ont tous deux rencontré
Dieu. C’est ce que Dieu veut pour nous en ces temps de la fin.
Pour chacun de ceux qui veulent entrer dans le processus. Les
autres ne sont pas concernés par ce message. Ils ne le sont pas car ils
sont des insensés et seront surpris au jour du malheur. Aussi, le Seigneur
veut que nous allions à la montagne. Je veux, moi aller à la montagne.
Oui, je veux aller à la montagne. Ensuite,
il
demande
que
nous
apportions le bois pour la construction. Le bois, c’est le matériel.
Spirituellement, le bois représente nos prières, nos méditations, nos
jeûnes, nos louanges, notre communion fraternelle avec ceux qui veulent
construire la maison spirituelle. La maison spirituelle est constituée de
pierres vivantes. Nous sommes des pierres vivantes. Et une pierre
vivante, cela prie, cela médite, cela jeûne, cela loue et cela communie
fraternellement. Oui, une pierre vivante fait cela et pas seulement une
fois, mais en abondance. En abondance. Plus une pierre vivante fait
ces choses, plus l’édifice devient solide. Et le Seigneur dit qu’Il
aura de la joie et qu’Il sera glorifié.
Dans les versets suivants, le Seigneur explique qu’Il nous a avertis
en nous refusant ce que nous désirions et pourquoi. Parce que Sa maison
était détruite. Que nous puissions bien réfléchir à cela. Versets 9 à 11
« Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez peu ; vous
l’avez rentré chez vous, mais j’ai soufflé dessus. Pourquoi ? dit
l’Eternel des armées. A cause de ma maison qui est détruite,
tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison. C’est
pourquoi les cieux vous ont refusé la rosée, et la terre a refusé ses
produits. J’ai appelé la sècheresse sur le pays et sur les
montagnes, sur le blé, sur le moût, sur l’huile, sur ce que la terre
peut rapporter, sur les hommes et sur les bêtes et sur tout le
travail de ses mains ». Qu’en est-il en 2010 ? Il y a beaucoup de
malédictions sur nous aujourd’hui, comme au temps d’Aggée. Des temps
d’incertitude. Le travail des mains, l’argent, beaucoup d’argent a été
perdu durant la crise ou les crises successives. Il y a des famines, des
maladies. Toutes sortes de malédictions. Spirituellement, nous pouvons
voir aussi la sècheresse spirituelle. C’est la sècheresse spirituelle. Les
hommes se languissent des œuvres de Dieu. Tout est creux, artificiel. Le
résultat de tous les programmes marketing religieux, les grands
rassemblements chrétiens sont toujours spectaculaires. Mais est-ce que
les vies sont changées ? Non ! Est-ce que les ténèbres reculent ? Non.
Frustration. Pourquoi, parce que ce les hommes ne se soucient pas de
Dieu, pas plus les mondains que les chrétiens. Il y a sècheresse spirituelle
parce qu’il y a endormissement, assoupissement et sommeil parmi les
chrétiens. Pourquoi ? Parce que le péché et le compromis sont dans le
Corps de Christ. Que celui qui dise le contraire se lève et montre les
œuvres de Dieu telles qu’elles étaient dans l’Eglise primitive. Oui, ces
temps d’assoupissement ont fait que les hommes se sont éloignés de
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Dieu. Même les milieux chrétiens se sont éloignés de Dieu, préoccupés par
leurs propres pensées, allant dans leurs propres voies ; négligeant la
construction de l’édifice spirituel. La prière, les jeûnes, la méditation ont
été remplacés par les activités, les programmes marketing. Le monde est
entré dans les églises, les méthodes du monde sont entrées dans les
églises et cela a provoqué l’assoupissement. Toutes les vierges se sont
endormies. Toutes les vierges se sont endormies. Matthieu 25 : 5
« Comme l’Epoux tardait, toutes s’assoupirent, s’endormirent ».
Pendant que l’on dort, on ne travaille pas. Et si on ne travaille pas, il n’y a
pas de fruits, n’est-ce pas ? Considérons attentivement nos voies,
honnêtement, sans fard.
Que s’est-il passé ces dernières quarante années ? Les ténèbres ont
envahi la terre, l’occultisme a gagné le terrain. L’argent a régné en maître
absolu. L’égoïsme et l’individualisme ont émergé. Les ténèbres ont pris le
pas sur la lumière. Le sel de la terre a perdu sa saveur et la lumière a été
mise sous le boisseau. Pourquoi ? Parce que nous avons négligé Matthieu
6 : 33 «Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ;
et toutes ces choses vous seront données par-dessus ». Le
reconnaître amène à la repentance et la repentance nous amène à la
montagne et la montagne nous amène à rencontrer Dieu. Amen. Moi, je
veux le reconnaître et me repentir, aller à la montagne et rencontrer Dieu.
Et j’espère que de nombreux frères et sœurs entreront aussi dans ce
processus afin que nous puissions le louer ensemble et communier
ensemble.
Le premier chapitre d’Aggée se termine sur un acte merveilleux de
Dieu. Oui, un acte merveilleux de Dieu et qui se répète aujourd’hui en
2010. Verset 14 « L’Eternel réveilla l’esprit de Zorobabel, fils de
Schealthiel, gouverneur de Juda, et l’esprit de Josué, fils de
Jotsadak, le souverain sacrificateur, et l’esprit de tout le reste du
peuple. Ils vinrent et ils se mirent à l’œuvre dans la maison de
l’Eternel des armées, leur Dieu ». Amen. C’est l’Esprit de Dieu qui
amène ce réveil. Ce réveil au temps d’Aggée et ce réveil aujourd’hui pour
les vierges endormies. Dans ce réveil, il y a un leader. Un leader, c’est
celui qui a la vision de ce qui doit être fait. Dans ce réveil, il y a des chefs
qui savent quoi faire et il y a un peuple qui obéit et se met au travail.
Chacun a une place. Dans un réveil, chacun a sa place. Donc, après que
les hommes aient échoué - je parle ici des chrétiens, de ceux qui
connaissent Dieu – Dieu décide de prendre les choses en mains. Et cela
fonctionne. Lorsque l’homme laisse Dieu prendre les choses en mains et
se laissent conduire par l’Esprit, cela fonctionne. Le Saint-Esprit, c’est
notre leader. C’est cela que Dieu nous demande aujourd’hui.
Laissons Dieu prendre les choses en mains et laissons-nous
conduire par Son Esprit.
En résumé de ce premier chapitre, nous avons compris que les
hommes, les chrétiens se sont éloignés de Dieu. Ils se sont laissés
prendre par la mondanité. Ils ont voulu conduire leurs affaires selon leurs
propres voies et cela a échoué. Le témoignage a échoué. L’homme n’a pas
considéré ses voies et n’a pas entendu les avertissements que Dieu lui a
adressés. Alors l’échec a été total. Le sel a perdu sa saveur, la lumière a
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été mise sous le boisseau et les ténèbres ont dominé la terre. Mais nous
voyons, à la fin de ce chapitre que Dieu prend les choses en mains. Amen.
Aggée 2 : 3 « Quel est parmi vous le survivant qui ait vu cette
maison dans sa gloire première ? Et comment la voyez-vous
maintenant ? ». Le réveil commence par la prise de conscience. Tous les
réveils commencent par la prise de conscience. Dans les temps de la fin,
c’est la même chose. Celui qui prend conscience se réveille. L’autre
continue à dormir, à ronfler. Et il ne sait même pas qu’il ronfle ! Donc, le
réveil commence par la prise de conscience. Une fois que le chrétien a pris
conscience, l’Esprit va le fortifier. Il peut entrer en action. L’Esprit entre en
action. Aggée 2 :4 « Maintenant fortifie-toi, Zorobabel ! Dit
l’Eternel. Fortifie-toi, Josué, fils de Jotsadak, souverain
sacrificateur ! Fortifie-toi peuple entier du pays ! dit l’Eternel ! Car
je suis avec vous, dit l’Eternel des armées ». Tous peuvent être
fortifiés car ils peuvent compter sur le soutien, l’appui, le secours de
l’Eternel. C’est aussi valable pour nous ! Réveillons-nous et soyons
fortifiés. C’est le même ordre qui nous est donné aujourd’hui. Fortifier,
veut aussi dire prendre courage. Cet ordre c’est pour les courageux, pas
pour les peureux. Les peureux peuvent continuer à dormir ! Le Seigneur
nous demande du courage parce que les temps sont mauvais et que des
jugements sévères vont venir sur la terre. C’est pourquoi Il nous demande
aussi de ne point craindre. Nous pouvons voir ceci avec les versets 5 à
7 « Je reste fidèle à l’alliance que j’ai faite avec vous quand vous
sortîtes de l’Egypte, et mon Esprit est au milieu de vous. Ne
craignez pas ! Car ainsi parle l’Eternel des armées : encore un peu
de temps et j’ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sec ;
j’ébranlerai toutes les nations ». Des choses très sérieuses sont sur le
point de se passer. Elles ont déjà commencé même. Ceux qui dorment
seront surpris. Ceux qui dorment seront surpris dans leur sommeil. Ceux
qui seront réveillés seront en sécurité car ils sont le temple du Seigneur,
des pierres vivantes qui ne peuvent ni être déplacées, ni brisées, ni
renversées. Non. Les pierres vivantes sont indestructibles car le Seigneur
est au milieu d’elles. Le Seigneur est en elles. Oui, le Seigneur est en
elles ! C’est pourquoi, nous devons prendre conscience de la situation,
nous repentir et commencer la reconstruction de la maison spirituelle.
Au verset 9 il est dit « La gloire de cette dernière maison sera
plus grande que celle de la première ». Spirituellement, il est parlé
d’une première maison et d’une dernière maison. Cela est à mettre en
relation avec la pluie de la première saison et la pluie de l’arrièresaison. C’est la pluie de l’arrière-saison qui parachèvera l’édifice spirituel
des pierres vivantes. Amen. Alleluia ! Alleluia ! Oui, c’est la pluie de
l’arrière-saison. La pluie de l’arrière-saison, c’est notre Pentecôte ! La
Pentecôte pour notre temps. C’est cette Pentecôte qui vient juste avant la
moisson de la fin des temps et qui introduit le ministère de l’Epouse de
Jésus-Christ. Ce ministère puissant qui fera les mêmes œuvres que JésusChrist et même de plus grandes. Amen. Pourquoi ? Parce que Dieu Luimême vivra dans chaque pierre vivante. Dans chaque pierre vivante.
Amen. Cela sera glorieux. C’est le dernier réveil, le réveil des vierges
sages qui vont à la rencontre de l’Epoux. L’Epouse sans tâche ni ride. Car
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pour le mariage, l’Epouse doit être sans tâche ni ride et c’est sur cette
terre, avant d’aller dans les noces de l’Agneau. Amen !
La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la
première. C’est ce à quoi nous aspirons, ce à quoi j’aspire. Je reconnais
que j’ai dormi, que mes œuvres étaient charnelles, destinées à me flatter,
à m’enorgueillir. Oui, je le reconnais. Mais maintenant, j’ai pris
conscience, je me suis repenti. Oui, je me suis repenti. J’ai crié à Dieu. Et
Dieu a entendu mon cri et Il m’a réveillé. Et Il m’équipe, Il me nettoie, Il
me prépare. Amen. Rien ne peut ôter cela de mon cœur. RIEN.
Ce message n’est rien d’autre qu’une exhortation à se réveiller, à
écouter la voix de Celui qui crie. Jean criait dans le désert, Aggée criait
dans son temps. Dieu crie dans ce temps. Il crie. Nous entrons dans un
temps de purification divine. Un temps de purification divine. Sans
purification divine, pas de bénédiction divine. C’est une loi spirituelle. La
purification divine consiste à la séparation d’avec ce qui est souillé. La
séparation du profane et du sacré. La séparation d’avec le monde. Le
Seigneur nous met en garde, en 2010, tout comme Il a mis en garde le
peuple sous Aggée, 600 ans avant la venue de Christ. Dieu nous montre
qu’Il n’accepte pas les choses souillées dans ses parvis. Il n’accepte pas
les mélanges dans ses parvis. Rien de tout cela dans Ses pierres vivantes.
Non, rien de tout cela. Que chacun se le tienne pour dit. Ce n’est pas moi
qui le dis, mais la Parole. C’est Dieu. Je le prends pour moi, que chacun le
prenne pour soi. C’est un avertissement solennel de notre Dieu.
Lisons. Aggée 2 : 12 « Si quelqu’un porte dans le pan de son
vêtement de la chair consacrée, et qu’il touche avec son vêtement
du pain, des mets, du vin, de l’huile, ou un aliment quelconque, ces
choses seront-elles sanctifiées ? Les sacrificateurs répondirent :
non ! ». Qu’est-ce que cela veut dire. Cela veut dire spirituellement que
la pureté morale ne pouvait se transmettre. Nous ne pouvons pas
sanctifier quelque chose d’impur avec quelque chose de pur. Les choses
pures que nous faisons ne peuvent pas sanctifier les choses impures que
nous faisons. Pour mieux comprendre, il nous faut aussi lire le verset
13 « Et Aggée dit : Si quelqu’un souillé par le con tact d’un
cadavre touche toutes ces choses, seront-elles souillées ? Les
sacrificateurs répondirent : elles seront souillées ». Nous voyons
bien ici spirituellement que des choses impures peuvent souiller des
choses pures. C’est une loi. Pour nous, cela signifie que ce que nous
faisons d’impur souille tout le reste. Cela veut aussi dire qu’un frère qui vit
dans l’impureté morale souille toute l’assemblée. C’est profond. C’est très
profond. C’est le syndrome d’Akan. Toute l’assemblée est souillée et elle
en paie le prix. C’est profond. Nous voyons ici quel est le degré de
sainteté que le Seigneur exige. Ananias et Saphira ont perdu la vie à
cause de cela. Donc, aujourd’hui, Dieu exige, tout comme au temps
d’Aggée, la sanctification de toute chose. Il n’accepte pas des offrandes
souillées. Nous allons le lire au verset 14 « Alors Aggée, reprenant la
parole dit : tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, dit
l’Eternel, telles sont toutes les œuvres de leurs mains ; ce qu’ils
m’offrent est souillé ». Tout ce qu’ils m’offrent est souillé ! En 2010,
qu’est-ce qui souille les offrandes ? On va au culte, on prie, on loue et on
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charrie avec nous les films de cinéma ou de télévision que nous avons
vus : adultère, meurtre, lesbianisme, tricherie, mensonges. Des hommes
prient et lèvent les mains souillées de pornographie. Des femmes, avec
des adultères dans le cœur ; des enfants avec des envies malsaines et des
jalousies. Toutes ces choses mondaines qui sont dans le cœur du croyant.
On prend la Sainte Cène tous les dimanches sans s’examiner. Oui, ce sont
ces souillures qui sont en horreur à l’Eternel. On vient au culte sans avoir
médité, sans avoir prié la semaine ; le cœur encore rempli de mauvaise
nourriture, de mauvais désirs, de cupidité. C’est cela que le Seigneur dit
ici.
Oui, je m’humilie, car j’ai fait cela. Oui, je l’ai fait. J’ai été léger, très
léger. J’ai été un plaisantin avec la Parole. Un plaisantin. Je me suis abusé
moi-même. Mais je rends grâce à Dieu qu’Il ne m’ait pas pesé sur la
balance ; que mon heure n’était pas encore arrivée. Je rends grâce à Dieu
qu’Il a ôté un voile de mes yeux et qu’Il m’a montré qui j’étais. Oui, je
rends grâce à Dieu parce qu’Il a touché ma conscience afin que je puisse
me repentir et revenir à Lui. Revenir à Lui. C’est ce qu’Il veut pour chacun
d’entre nous.
Pour terminer, examinons encore la fin du verset 18 et le verset
19 « Considérez-le attentivement ! Y avait-il encore de la semence
dans les greniers ? Même la vigne, le figuier, le grenadier et
l’olivier n’ont rien rapporté. Mais dès ce jour, je répandrai la
bénédiction ». Rappelons-nous que Jésus avait maudit le figuier qui
n’avait pas produit de fruits. Dans Joël, il est aussi dit que la vigne est
confuse et que le figuier est languissant. Cela représente exactement
notre situation aujourd’hui. Le monde chrétien est confus et parce qu’il est
confus, il ne peut pas porter le fruit escompté. Heureusement que Dieu
dans Sa bonté n’applique pas la règle que Jésus a appliquée au figuier.
Heureusement ! Il nous promet la bénédiction. Oui, mais cette bénédiction
est pour ceux qui se laissent réveiller. Pour ceux qui vont à la montagne.
Pour ceux qui se repentent, s’humilient, entrent dans les jeûnes, les
prières, la méditation et la communion fraternelle. Oui, pour eux. Ce sont
les vierges sages. Voulons-nous être une vierge sage ? Oui, je le veux et
je crois que le Seigneur a le pouvoir de me transformer complètement dès
lors que je Lui donne le contrôle totalement de ma vie et que je
m’abandonne complètement à Sa volonté.
Que Dieu nous aide à comprendre ces choses et à y entrer. Que
Dieu nous bénisse richement.
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