La société civile africaine lance une campagne contre les APE
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La société civile africaine lance une campagne contre les APE
La société civile africaine lance une campagne contre les APE La Journée mondiale d’Action ‘Arrêter les APE’, organisée par les militants en Afrique, aux Caraïbes, au Pacifique et en Europe qui qualifient les APE de « Accords de libre-échange ». Ghana Des centaines de militants de la société civile ont manifesté au centre-ville d’Accra contre les Accords de Partenariat Économique (APE) en cours de négociation entre l’Union européenne (UE) et les six sous-régions qui composent le Groupe d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) des pays en développement. Les manifestants regroupaient des membres du Congrès des Syndicats du Ghana, l’organisation qui coiffe les principaux syndicats du pays, les réseaux de coopératives paysannes, les syndicats des travailleurs agricoles du Ghana, les étudiants, et les organisations de la société civile intervenant dans le domaine du commerce et de la justice, telles que Third World Network-Africa, Action Aid et Foodspan, un réseau sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence en milieu rural. Au Ghana, les militants ont consacré toute la semaine à l’intensification des activités dans le cadre de la campagne contre les APE. A part la manifestation, il y avait des rassemblements, des séminaires et forums publics, y compris un forum des commerçantes contre les APE et le programme de mondialisation économique néolibérale en général. Les manifestants, munis de pancartes, sur lesquelles étaient inscrites ce qui suit : EPA – European Power over Africa, Arrêter les APE maintenant, EPA – Economic Poverty in Africa, ont remis au ministère du Commerce et de l’Industrie et au Parlement, une Résolution intitulée « Arrêter les Accords de libre-échange ». La résolution dénonçait les revendications de l’UE dans le cadre des APE en matière de règles contraignantes sur l’Investissement, la Politique de Compétition, les Marchés publics et la Libéralisation des Services – les mêmes thèmes des Questions de Singapour et de l’Accord général sur le commerce des Services (AGSC) qui ont été rejetés à l’OMC et ont fait de celui-ci la cible principale du mouvement mondial de la justice. Il est probable que les APE introduisent à nouveau ces thèmes aux niveaux bilatéral et régional et sous des formes qui sont même plus défavorables à la lutte contre la pauvreté et à la promotion du développement. A l’instar de leurs homologues dans tous les pays ACP, et jouissant d’un énorme soutien toujours croissant de la part des organisations des citoyens européens, les militants ghanéens en faveur de la justice commerciale revendiquent également une alternative de coopération commerciale UE/ACP fondée, entre autres, sur la non-réciprocité et le traitement spécial et différencié pour les pays ACP ; et la défense de l’autonomie souveraine des pays ACP de définir de manière démocratique et de poursuivre leurs propres stratégies de développement. Sénégal A Dakar, une coalition de plusieurs organisations importantes venant des mouvements de la société civile africaine et internationale ont lancé une campagne internationale pour dénoncer les Accords de Partenariat Economique (APE) en cours de négociation entre l’Union européenne et les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique). Plusieurs ONG, y compris Oxfam International, Enda Tiers Monde, the African Network for Integrated Development (Radi), International Fair Trade Association (Ifat) et Network of West African Farmers (Roppa), ont lancé une mise en garde contre l’adoption de l’accord économique signé en 2000 dans le cadre de la Convention de Cotonou, affirmant que cet instrument commercial n’est pas dans l’intérêt des pays africains. « Dans son état actuel, les APE constituent une menace grave pour les perspectives de développement des pays ACP, car la mise en œuvre de ces accords aboutira à la baisse sensible des recettes douanières et menacera les moyens d’existence des paysans africains par la libéralisation forcée et l’inondation des marchés internationaux de produits agricoles subventionnés venant des pays riches », a déclaré un représentant d’Oxfam. Lamine Ndiaye a en outre expliqué que, en conséquence du principe du libre-échange convenu entre l’Union européenne et les pays ACP grâce à cet accord commercial, les sociétés multinationales européennes, qui sont plus puissantes que la machine africaine de production, bénéficieront le plus des APE, mettant ainsi en danger la souveraineté des pays africains et l’intégration économique sous-régionale. « Et pourtant, seule la mise en place des marchés sous-régionaux forts et prospères peut favoriser les échanges commerciaux en Afrique sub-saharienne et promouvoir le développement », a ajouté M. Ndiaye. Les organisations de la société civile ont finalement recommandé aux gouvernements des pays africains en général et à la CEDEAO en particulier de saisir l’occasion pour revoir de façon drastique les négociations et de réorienter les débats en vue de permettre de signer un accord commercial qui garantit le développement des pays africains. Kenya Les membres du Forum des Petits Exploitants Agricoles du Kenya ont remis une déclaration au représentant commercial de la CE, demandant l’arrêt des APE. La déclaration des Exploitants agricoles demandait que « la CE accorde aux gouvernements africains l’espace et le droit de protéger les petits exploitants agricoles grâce à l’usage de tarifs et que ces tarifs ne soient démantelés par un Accord de libre-échange signé avec l’UE, comme le prévoit l’Accord de Partenariat Economique actuel ». La déclaration des petits exploitants agricoles du Kenya a signalé que la menace que posent déjà le lait en poudre et d’autres produits laitiers venant de l’UE aux 600.000 petits exploitants laitiers au Kenya sera exacerbée si les APE sont signés. Remarquant que le gouvernement a revu à la hausse les tarifs imposés aux produits laitiers de 35% à 60% en vue de protéger les moyens d’existence des producteurs laitiers, ils ont souligné que les APE vont limiter de tels efforts déployés par le gouvernement en vue de la protection des cultures destinées à la sécurité alimentaire et des industries naissantes comme c’est la cas à l’heure actuelle. En ce qui concerne les exportations, la déclaration des pays a aussi exposé les restrictions sérieuses, en notant que « là où les petits exploitants agricoles ont tenté d’avoir accès au marché européen par l’exportation de mangues et de doliques, nous nous sommes trouvés face aux normes SPS et aux obstacles non-tarifaires qui ont empêché l’accès de cette culture au marché européen. Il est invraisemblable que tous avantages éventuels qui découlent d’un APE, tels que les règles d’origine améliorées, les revendications en matière de SPS ou l’investissement dans l’agro-industrie, soient appréciés par les petits exploitants agricoles, mais plutôt par les agro-industries plus riches. De plus, dans une région rudement touchée par la sécheresse, comme l’Afrique de l’est, « les APE ne donnent aucune assurance que les cultures qui garantissent la sécurité alimentaire seront protégées, ceci parce que en imposant une restriction au niveau de la protection que l’on peut offrir dans le cadre d’un APE (conformément aux règles de l’OMC), nos négociateurs sont obligés d’opérer un choix entre les intérêts concurrentiels des industries manufacturières, les recettes publiques, les emplois et l’agriculture en faveur de ces produits protégés », ont-ils ajouté. Dans l’intervalle, à Nairobi, les organisations non-gouvernementales, dont EcoNews Africa, Oxfam et ACCORD, ont mis en exergue avec succès leurs préoccupations dans les médias nationaux ». L’UE doit accorder à notre gouvernement l’espace qui lui permettra de formuler une politique d’intérêt national », a dit aux journalistes à Nairobi le responsable des programmes d’EcoNews Africa, John Ochola. Les organisations ont demandé à l’UE de saisir l’occasion offerte par la révision formelle du processus des APE pendant les mois à venir pour réorienter les négociations vers une nouvelle voie. La société civile de l’Afrique de l’est et australe accentue la pression sur la position prise par UE sur les APE Plus de 15 pays de l’Afrique de l’est et australe se sont récemment rassemblés à Lusaka, en Zambie, en vue de faire le bilan des négociations de l’APE et d’examiner l’impact de celui-ci sur les possibilités d’affaires et de développement des pays de la région, écrit *Stephen Mvula et Mildred Mpundu. Le Dialogue régional sur les Accords de Partenariat Economique (APE) dans les pays de l’Afrique de l’est et australe (AEA) a défini les préoccupations spécifiques de développement des APE et les difficultés qui confrontent les gouvernements et les acteurs privés au niveau du processus de négociations. Parmi les questions qui ont fait l’objet de discussion figuraient le processus formel de révision des APE, comme prévu dans l’Accord de Cotonou, et le degagement d’un consensus entre les principaux acteurs sur l’évaluation, d’un commun accord, d’un composant de développement et la cohérence d’une politique sur les APE aux niveaux national et régional. La réunion a aussi examiné la question du renforcement des capacités des acteurs privés et des négociateurs commerciaux pour leur permettre d’établir les liens entre le commerce, le développement et la réduction de la pauvreté. Le Consumer Unity and Trust Society Africa Resource Centre (CUTS-ARC) qui a abrité la réunion a dit que l’objectif de celle-ci était d’assurer un forum capable de débattre et de contribuer au composant de développement de l’APE proposé, étant donné que les négociations ont atteint une phase critique. Développement Le Coordinateur du CUTS-ARC du Projet APE, Vladimir Chilinya, a dit que la question du développement doit être soigneusement intégrée dans le cadre de l’accord, comme indiqué par les pays de l’AEA, si un accord sur les APE est à réaliser. « La Société Civile, comme de nombreux gouvernements, ne dit pas non à l’APE ; toutefois, ils disent simplement que les Etats d’Afrique ne peuvent pas faire le commerce avec l’UE sur un pied d’égalité », a expliqué Chilinya. Le Secrétaire-Général du Marché Commun de l’Afrique de l’est et australe (COMESA), Dr. Erastus Mwencha, a exposé les craintes de la société civile selon lesquelles l’UE use de ‘subterfuge’ au niveau des négociations, en insistant sur le fait que le Fonds de Développement Economique (FDE) suffit pour le développement dans les pays de l’AEA. « Le FDE tire à sa fin, alors pourquoi doit y avoir un lien entre celui-ci et l’APE », a-t-il demandé. Accès au marché Dr. Mwencha a conseillé vivement à l’UE d’accorder aux pays de l’AEA un accès réel et sûr grâce à l’APE et d’assurer que la question du développement reste au centre des négociations. D’autres participants ont aussi exprimé leur préoccupation selon laquelle les procédures d’aide accordée par l’UE sont « floues » et « fastidieuses » et ne répondent pas aux défis posés par l’APE et que l’UE envisage actuellement que l’APE fera concurrence avec l’aide destinée au développement social. Toutefois, le représentant de la délégation européenne à Lusaka, Francesa Di Maoro, a expliqué que l’UE accordera l’aide pour soutenir les pays africains dans le renforcement de leurs capacités en matière de commerce et pour tirer parti des possibilités offertes par l’APE. Dr. Moses Tekere du COMESA a dit que l’Afrique ne pouvait pas ouvrir à la hâte ses marchés à l’UE. L’Afrique a besoin d’une période de transition de 25 ans, a ajouté Dr. Tekere. Un communiqué de presse publié par les participants à l’issue de la réunion a exprimé la préoccupation à l’égard de la résistance de l’UE aux revendications de l’AEA d’accorder la priorité aux questions de développement au cours de la première réunion de négociations sur la base de documents, qui a eu lieu récemment à Mombasa. « Nous soutenons fermement la position prise par les négociateurs de l’AEA d’accorder la priorité à ces questions et affirmons le rôle capital que doivent jouer les acteurs privés dans la communication des réalités économiques et sociales qui confrontent les ressortissants de nos pays et sur lesquelles les positions de négociation de l’APE doivent être fondées », a indiqué en partie le communiqué de presse. Les participants ont aussi demandé que le prochain processus de révision de l’APE soit exhaustif, englobant tous les acteurs en vue d’accorder une vraie occasion de réflexion sur le caractère et la forme de l’APE. La réunion qui s’est tenue du 19 au 21 octobre a réuni les participants tirés de la société civile, des responsables politiques et des opérateurs du secteur privé. *Stephen Mvula et Mildred Mpundu sont journalistes basés à Lusaka, en Zambie. Les IFI bafouent le droit au développement et intensifient la pauvreté Pour la majorité des groupes de la société civile, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international constituent un obstacle aux efforts de développement déployés par les pays en développement, écrit * Kanaga Raja. « Nous pensons que la Banque mondiale et le FMI sont à l’origine des politiques et actions qui mènent à l’intensification de la pauvreté et la privation, à la violation des droits humains fondamentaux, à la limitation des libertés politiques et civiles fondamentales, à la mise en danger de la souveraineté nationale et de la gouvernance démocratique et au déni du droit au développement », ont déclaré les organisateurs du Forum International du Peuple sur la Banque mondiale-Fonds monétaire international. Dans un communiqué de presse publié à la fin de leur réunion qui s’est tenue à Batam, en Indonésie, les organisateurs du Forum International du Peuple ont aussi avancé plusieurs revendications en ce qui concerne les politiques et les pratiques de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que les restrictions imposées au Forum. La déclaration a aussi loué l’issue heureuse de la réunion du Forum sur la Banque mondiale et le FMI, malgré les nombreux obstacles qui ont jonché la voie des organisateurs et des participants au niveau de l’organisation et du déplacement au lieu du Forum. Le Forum International du Peuple contre la BM-FMI a été organisé à Batam en prévision des réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI à Singapour. Le rassemblement de la société civile a du se tenir sur l’île indonésienne, un trajet de 30 minutes par le bateau de Singapour, après que le pays d’accueil de la réunion BM-FMI a refusé d’autoriser la tenue de la réunion du Forum sur son territoire. Des rapports médiatiques en provenance de Singapour avaient aussi exposé plusieurs incidents au cours desquels des militants qui ont atterri à l’aéroport international de Singapour en route pour Batam ont été détenus et interrogés pendant plusieurs heures par le service d’immigration de Singapour avant d’être expulsés. Dans leur communiqué de presse, les organisateurs du Forum International du Peuple (FIP) ont déclaré que plus de 500 Indonésiens, ainsi que 200 individus venant de 25 pays représentant au moins 100 organisations, ont pris part au Forum. Le FIP, à l’instar d’autres forums semblables, a réussi à démontrer au monde que plusieurs organisations de la société civile et mouvements sociaux d’origines diverses peuvent se réunir en paix et en harmonie, et avoir des discussions en profondeur sur les politiques et pratiques des Institutions Financières Internationales (IFI). Obstacles « Malgré les nombreux obstacles auxquels les organisateurs et les participants ont dû faire face au niveau de l’organisation et du déplacement au lieu du Forum, nous nous sommes réunis dans un esprit de solidarité et de coopération en vue de partager les informations, perspectives et stratégies sur les questions cruciales qui confrontent les communautés et les peuples touchés par les activités de la Banque mondiale et du FMI », a dit la déclaration. Dans leur déclaration, les organisateurs ont attiré l’attention sur les nombreux obstacles auxquels ils ont dû faire face dans leurs préparatifs pour la tenue du Forum, obstacles qui les ont obligés à annuler les manifestations prévues au grand air et ont fait perdre la participation à au moins 100 individus internationaux. Les rapports indiquent qu’au moins 54 individus venant de 17 organisations étaient soit interdits d’entrer à Singapour, détenus à l’aéroport de Singapour sans explication, soit soumis à un interrogatoire ; certains d’entre eux étaient même expulsés. « Par ailleurs, plusieurs participants continuent à avoir des problèmes d’accès à Singapour et de retour chez eux. Nous n’avons pas encore reçu une explication de la part soit du gouvernement de Singapour soit de la Banque mondiale et du FMI à propos de ce qui se passe », a dit la déclaration. Les organisateurs ont pris à partie la Banque mondiale et le FMI pour n’avoir pas pu tenir leurs promesses de s’engager respectueusement et ouvertement avec les organisations de la société civile. La crédibilité de ces promesses a été sérieusement entachée depuis que la Banque mondiale et le FMI ont été informés des restrictions que Singapour imposerait à la liberté de rassemblement de la société civile pendant les réunions annuelles. « Après avoir appris que Singapour ne permettrait pas que le Forum se tienne sur son territoire, nous avons décidé de le tenir à Batam, en Indonésie. Nous promettons notre solidarité à ceux qui se sont engagés à construire une société civile dynamique dans les Etats qui limitent les droits fondamentaux, tels que la liberté d’expression, et nous louons le gouvernement indonésien de nous avoir permis d’organiser le Forum à Batam », ont dit les organisateurs du Forum. En guise de réaction à l’interdiction et au mauvais traitement de nos collègues, nous avons boycotté le rendez-vous officiel prévu entre la Banque mondiale et le FMI et la Société civile pendant les réunions annuelles. Après que l’interdiction imposée aux individus ait été levée, nous avons réaffirmé le boycott et qualifié les actions du gouvernement singapourien de ‘trop insignifiantes, trop tard’, ont-ils ajouté. Chaque organisation participante réexaminera maintenant et à l’avenir et de façon critique ses relations vis-à-vis de la Banque mondiale et du FMI et de nos engagements futurs, tout en tenant ces institutions responsables des impacts négatifs que l’on associe à leurs activités. Revendications A la suite de leurs analyses des actions de la Banque mondiale et du FMI et tirant des leçons des expériences acquises au cours de ces dernières semaines, les organisateurs du Forum ont formulé plusieurs revendications. D’abord, concernant les politiques et les pratiques de la Banque mondiale et du FMI, ils ont renouvelé « L’Appel mondial à l’Action contre les IFI ». Ils ont en particulier souligné la nécessité urgente d’annuler à cent pour cent les dettes multilatérales ; les audits externes ouverts, transparents et participatifs des prêts et politiques des IFI ; l’arrêt de l’imposition de conditions politiques qui compromettent la souveraineté économique et exacerbent les crises dans les domaines de la santé publique et de l’éducation ; l’arrêt de la privatisation des services publics ; et la fin de l’implication des IFI dans les projets qui détruisent l’environnement. En deuxième lieu, en guise de réponse aux restrictions imposées à l’initiative IPF : - - Nous exigeons de la part de la Banque mondiale et du FMI une explication quant au choix de Singapour comme lieu des réunions annuelles lorsqu’il est devenu évident plusieurs mois avant les réunions que des restrictions allaient être imposées aux manifestations de la société civile. Nous demandons que toutes les informations sur la participation de la société civile soient dévoilées, y compris le Protocole d’Accord entre la Banque mondiale et le gouvernement de Singapour et les listes officielles et officieuses des soi-disant individus dont l’accès a été refusé. En troisième lieu, pour assurer que les IFI rendent compte et font preuve de transparence vis-à-vis des populations et communautés touchées par les opérations des IFI : - Nous demandons aux gouvernements qui sont membres des Conseils des Administrateurs de la Banque mondiale et du FMI de veiller à ce que ces institutions soient pleinement responsables de leurs impacts sur les droits humains, l’équité et la pérennité du développement. *Kanaga Raja écrit au nom de SUNS et l’article était initialement publié dans SUNS le 18 septembre 2006.