SÉANCE D`INTRODUCTION

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SÉANCE D`INTRODUCTION
Séminaire « Translatio », équipe PLH – Séance d’introduction, 4 novembre 2008
SÉANCE D’INTRODUCTION - L’ANTIQUITÉ, II
TRADUIRE CHEZ LES LATINS, DE CICÉRON À SAINT JÉRÔME
(Régis Courtray)
I. La littérature latine classique
« La littérature latine a commencé par des traductions », écrivait dans un article
Georges Cuendet1 : « Livius Andronicus a transposé l’Odyssée, et Ennius des tragédies
d’Euripide […]. Plaute et Térence ont démarqué des pièces de Philémon, de Diphile et de
Ménandre2. » Cicéron lui-même a traduit en vers les Phénomènes d’Aratus ; on trouve dans
ses ouvrages de philosophie de nombreuses citations traduites de poètes grecs3 – d’Homère
par exemple –, mais aussi de philosophes ; enfin, il a mis en latin le quart environ du Timée de
Platon4.
Pourquoi traduire ?
Les traductions du grec en latin ont eu comme but premier de permettre aux Romains
de connaître les écrits des Grecs. Toutefois, l’intérêt de l’« exercice » ne s’arrête pas là. On
trouve en effet chez les Latins de nombreux développements sur ce qu’est la traduction.
* Cicéron explique par exemple que non seulement la traduction lui a permis de parer
son travail des meilleurs expressions latines, mais aussi d’enrichir la langue latine de
nouvelles expressions, calquées sur le grec (texte n°1) : « Dans la suite je m’avisai (j’étais
alors un peu plus mûr) de prendre des harangues écrites en grec par de grands orateurs, et de
les traduire librement. Et voici le résultat que j’obtenais : en donnant au texte que j’avais lu
une forme latine, non seulement je pouvais me servir des meilleures expressions, en usage
chez nous celles-là ; mais par analogie avec le grec, j’en frappais de nouvelles, qui n’étaient
pas moins bien accueillies des nôtres, à condition qu’elles fussent appropriées5. »
* De même, Quintilien recommandera l’exercice de la traduction comme outil
permettant la maîtrise de la langue, du vocabulaire et du style (texte n°2) : « Traduire du grec
en latin était, au jugement de nos anciens orateurs, le meilleur exercice […]. Et la raison
d’être de cet exercice se laisse voir aisément. Les auteurs grecs ont une abondance d’idées et
ils ont mis infiniment d’art dans leur éloquence, et quand nous traduisons, il nous est loisible
de nous servir des mots les meilleurs, puisque tous les mots dont nous nous servons sont bien
nos propres mots. Quant aux figures, principal ornement d’un discours, nous sommes forcés
aussi d’en imaginer un grand nombre et de les varier, car la façon de s’exprimer des Romains
diffère en général de celle des Grecs6. »
* Pour Pline le Jeune, la traduction permet de développer l’intelligence et de former le
jugement (texte n°3) : « Il est avantageux avant tout, et on le conseille sans cesse, de traduire
1
J. CUENDET, « Cicéron et saint Jérôme traducteurs », REL 11 (1933), p. 380.
Ibid., p. 380-381.
3
« J’y fais appel tout spécialement aux poètes romains ; toutefois, là où ils font défaut, eh bien ! j’ai traduit du
grec nombre de textes, pour que dans ce genre de leçons aucune parure ne manque à la prose latine » (CICÉRON,
Tusc. II, 11, 26 – trad. J. Humbert, CUF, t. I, 1931, p. 91-92).
4
R. PONCELET, Cicéron traducteur de Platon. L’expression de la pensée complexe en latin classique, Paris,
1957.
5
CICÉRON, De Orat. I, 34, 155 – trad. E. Courbaud, CUF, 1962, p. 55-56.
6
QUINTILIEN, Inst. orat. X, 5, 2-3 – trad. J. Cousin, CUF, t. VI, 1979, p. 126-127.
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du grec en latin et du latin en grec ; ce genre d’exercice donne la propriété et la richesse du
vocabulaire, l’abondance des figures de style, des ressources pour le développement, et de
plus l’imitation d’excellents modèles engendre la facilité d’une invention aussi heureuse. En
même temps des beautés qui auraient échappé au lecteur ne peuvent passer inaperçues du
traducteur. Ainsi s’acquièrent le sens critique et le goût7. »
Comment traduire ?
Une traduction doit, pour Cicéron, respecter la pensée et le ton de l’original, comme il
l’explique dans son ouvrage sur le meilleur genre d’orateurs (texte n°4) : « J’ai cru devoir
entreprendre un travail utile aux curieux, bien qu’à moi-même il ne fût point nécessaire. J’ai
en effet traduit des deux plus éloquents des Attiques, Eschine et Démosthène, les deux
discours les plus célèbres et qui se répondent ; et je les ai traduits, non en interprète, mais en
orateur, avec la même présentation des idées et des figures, en adaptant les mots à notre
propre langue. Pour ceux-ci je n’ai pas jugé nécessaire de les rendre mot pour mot, mais j’ai
conservé dans son entier le genre des expressions et leur valeur. Je n’ai pas cru en effet que je
dusse en rendre au lecteur le nombre, mais en quelque sorte le poids8. » À la fin de ce même
discours, il dit encore (texte n°5) : « Si comme je l’espère j’ai rendu leurs discours en utilisant
tout ce qui en fait les mérites, c’est-à-dire les idées, leurs figures et l’ordre des
développements, en nous attachant aux mots dans la mesure où ils ne s’éloignent pas de notre
usage (si tous ne sont pas la traduction littérale des mots grecs, nous nous sommes pourtant
appliqué à ce qu’ils soient du même style), nous aurons une règle sur laquelle pourront
s’aligner les discours de ceux qui voudront parler en Attique9. » Il s’agit donc de rendre une
idée pour une idée et non un mot par un mot. Au contraire, traduire chaque mot grec par un
mot latin calqué sur lui, c’est faire comme « les traducteurs à court d’expression10. » Horace
condamnait d’ailleurs la traduction du mot par le mot dans son Art poétique (texte n°6) : « …
vous ne vous appliquerez pas à rendre, traducteur trop fidèle, le mot par le mot11. »
*
*
*
II. Un bon exemple de traducteur: saint Jérôme (env. 347-419)
Jérôme est considéré comme le patron des traducteurs, tant par son œuvre de traduction en
latin d’œuvres grecques12 (par exemple des commentaires d’Origène) que pour sa traduction
latine de la Bible.
Nous sommes renseignés sur l’art de traduire selon Jérôme principalement par sa Lettre 57
adressée à Pammachius sur « la meilleure méthode de traduction ». Il s’y défend avec énergie
contre les attaques de son ennemi Rufin qui l’accusait d’avoir faussé volontairement la
traduction d’un document. Jérôme fait d’abord remarquer qu’il a dicté cette traduction très
hâtivement pour l’usage personnel de son correspondant Eusèbe de Crémone qui ignorait le
grec (on retrouve là la fonction première de la traduction : rendre accessible un texte à qui ne
7
PLINE LE JEUNE, Ep. VII, 9, 2 – trad. A.-M. Guillemin, CUF, t. III, 1928, p. 9.
CICÉRON, Du meilleur genre d’orateurs 5, 13-14 – trad. A. Yon, CUF, 1964, p. 114.
9
Ibid., 7, 23, p. 117.
10
CICÉRON, De Fin. III, 4, 15 – trad. J. Martha, CUF, t. II, 1930, p. 14.
11
HORACE, Ars poetica 133 – trad. F. Villeneuve, CUF, 1934, p. 209.
12
Sur Jérôme traducteur du grec, voir P. Courcelle, Les Lettres grecques en Occident de Macrobe à Cassiodore,
Paris, 1943, p. 42-47.
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connaît pas le grec) ; il ne destinait pas ce travail au public. Il ajoute que cette traduction, pour
être peu littérale, n’en est pas moins fidèle au texte. Il se réclame hautement en cela des
principes de traduction de Cicéron et d’Horace ; il faut, sans souci du mot à mot, rendre le
sens (texte n°7) : « Oui, quant à moi, non seulement je le confesse, mais je le professe sans
gêne tout haut: quand je traduis les Grecs – sauf dans les saintes Écritures, où l’ordre des mots
est aussi un mystère – ce n’est pas un mot par un mot, mais une idée par une idée que
j’exprime13. » L’argumentation se poursuit avec un appel à l’autorité des Anciens,
particulièrement Cicéron, Horace, Térence et Plaute (texte n°8) : « S’attachent-ils aux mots,
n’est-ce pas plutôt le charme et l’élégance de l’original que leurs traductions nous conservent?
Ce qu’il vous plaît d’appeler exactitude de la traduction, les gens instruits l’appellent mauvais
goût14. » Il évoque encore les écueils dans lesquels tombe nécessairement une traduction
littérale (texte n°9) : « Il est malaisé, quand on suit les lignes tracées par un autre, de ne pas
s’en écarter en quelque endroit; il est difficile que ce qui a été bien dit dans une autre langue
garde le même éclat dans une traduction. Une idée est-elle indiquée par un seul mot propre,
mais je n’ai pas à ma disposition de quoi l’exprimer? alors, pour chercher à rendre
complètement le sens, je parviens malaisément, et par un long détour, à couvrir la distance
d’un chemin qui est bien brève en réalité. Ajoutez les écueils des hyperbates, les différences
de cas, les variantes des figures, enfin, le génie de la langue lui-même, qui lui est propre et,
pour ainsi dire, de son cru. Si je traduis mot à mot, cela rend un son absurde; si, par nécessité,
je modifie si peu que ce soit la construction ou le style, j’aurai l’air de déserter le devoir du
traducteur. [...] Si quelqu’un ne voit pas que le charme d’une langue est altéré par la
traduction, qu’il rende mot pour mot Homère en latin; – je vais aller plus loin: que dans sa
propre langue, mais en vocabulaire prosaïque, il traduise le même auteur: il verra que le style
devient ridicule et que le plus éloquent des poètes manque presque d’élocution15. »
Mais Jérôme a surtout été rendu célèbre pour sa traduction de la Bible en latin. Voici d’abord
un bref rappel des principales étapes de sa carrière de traduction :
1. La révision des évangiles. – À l’initiative du pape Damase, Jérôme a d’abord révisé sur les
manuscrits grecs les exemplaires latins des évangiles alors en circulation (qu’on appelle les
Vieilles Latines, c’est-à-dire les premières traductions latines de la Bible). Il y a pour lui
nécessité à retrouver le texte original, la graeca ueritas, car « ce qui fait l’objet de variations
ne peut être vrai16. » Aussi dénonce-t-il en philologue les causes de ces variations imputables
aux aléas de la transmission des textes : erreurs de traduction, corrections intempestives,
distraction des copistes.
2. Les révisions de l’Ancien Testament sur le grec. – Après ce premier travail, il entreprend
de corriger, en commençant par le psautier, la traduction latine en usage, sur l’édition des
Septante établie par Origène. La Septante avait en effet reçu des traductions latines vers le
milieu du IIe s., d’abord en Afrique ; tout autant que le texte des évangiles, ces traductions
latines méritaient une révision. Le soin et l’exactitude qu’il apporte à ce travail est illustré par
le recours aux signes diacritiques utilisés par Origène dans ses Hexaples17 : obèles signalant
les additions du grec par rapport à l’hébreu, astérisques marquant les passages absents du grec
et rétablis de l’hébreu dans la version de Théodotion. Mais une autre entreprise allait le
solliciter, qui lui fit laisser inachevée la révision en cours.
13
JÉRÔME, Ep. 57, 5 – trad. J. Labourt, CUF, t. III, 1953, p. 59.
Ibid., p. 60.
15
Ibid., p. 60-61: cf. Chron. Praef., PL 22, 35A.
16
Préface au texte révisé des évangiles – trad. P. Jay, Jérôme lecteur de l’Écriture. La Vulgate, Cahiers Évangile
Supplément n° 104, Le Cerf, 1998, p. 20.
17
Les Hexaples sont une synopse de six colonnes (d’où son nom d’ « Hexaples ») ; elle comprenait de gauche à
droite : le texte hébreu en caractères hébraïques, sa transcription en caractères grecs, la révision grecque
d’Aquila, celle de Symmaque, l’édition de la Septante et la révision de Théodotion.
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3. Les traductions de l’Ancien Testament sur l’hébreu. – Jérôme décida en effet d’en
revenir au texte hébreu, l’hebraica ueritas, pour l’ensemble de la Bible hébraïque. Après donc
s’être formé à l’hébreu et à l’araméen durant de longues années auprès de maîtres hébreux, il
traduisit une grande partie de l’Ancien Testament directement à partir de l’original. Jérôme
justifiait un tel travail par les nécessités de la polémique avec les Juifs et les païens et par les
exigences de la science scripturaire. Dans cette traduction sur l’hébreu, Jérôme modifie le
texte en profondeur : il part de la source même sans sacrifier à l’élégance latine.
Pourtant, Jérôme ne fut pas sans détracteurs : prendre le risque de modifier un texte qui
fondait la foi de l’Église et qu’on disait inspiré, c’était inévitablement ébranler l’autorité de la
version traditionnelle. Son ennemi Rufin l’accusa d’avoir « changé toutes les Écritures18 ».
Quant à Augustin, il mettra du temps à surmonter ses réticences, avant d’en venir à
reconnaître dans les deux textes une même inspiration divine19.
L’avenir allait donner raison à la qualité des traductions hiéronymiennes en assurant, avec le
triomphe de la Vulgate, leur suprématie sur les anciennes versions latines.
Document : La traduction de la Bible par Jérôme : quelques repères chronologiques
( document sur l’exemplier, à ne pas commenter)
env. 382
(À Rome ou Constantinople ?) consultation des Hexaples d’Origène (Epist. 18B)
382
Convocation au concile de Rome ; Jérôme devient secrétaire du pape Damase
384
Révision des Évangiles, sur l’invitation de Damase
Révision sur la LXX du psautier latin (le « psautier romain »)
Travaux sur Aquila à l’aide de rouleaux de la synagogue qu’un Juif lui empruntait
clandestinement, et collation avec la version d’Aquila (Epist. 36, 1, 2)
385
Retour en Orient et établissement définitif
env.
387
386- Étude de l’Écriture sainte avec Baranina (à Jérusalem et Bethléem ; Epist. 84, 3, 2) et d’autres
Hébreux (In Eccl., PL 23, 1022B ; CCSL 72, p. 260)
386 ?
Étude et transcription (?) des Hexaples à la bibliothèque de Césarée
386
Livre des noms hébreux ; Livre des noms de lieux (« dictionnaires bibliques »)
Révision des LXX en latin : Cantique, Proverbes, Sagesse, Ecclésiaste, Paralipomènes, Psaumes,
Job (révisions de l’Ancien Testament inachevées)
391
Traduction sur l’hébreu de tous les prophètes, des Psaumes, des Livres des Règnes, de Job :
l’hebraica ueritas
déb. 394
Révision d’Esdras et de Néhémie sur l’hébreu
396
Révision des Paralipomènes sur l’hébreu
été 398
Traduction sur l’hébreu : Cantique, Proverbes, l’Ecclésiaste
398-405
Traduction sur l’hébreu de l’Octateuque
405
Traduction sur l’hébreu d’Esther, de Tobie et de Judith
18
19
Rufin, Apologie contre Jérôme II, 40.
Augustin, Cité de Dieu, 18, 44.
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Quelques principes de la traduction selon Jérôme
Dans la lettre que Jérôme adressa à Pammachius sur « la meilleure méthode de traduction »,
une réserve était faite, on l’a vu, pour la traduction de l’Écriture, « où l’ordre des mots est
aussi un mystère » et où le traducteur doit être très fidèle. De fait, Jérôme lui-même se vante
très fréquemment d’avoir reproduit avec fidélité le texte grec du Nouveau Testament20.
Pourtant, il ne préconise pas, même pour les textes sacrés, une traduction littérale ; dans sa
Lettre 106, adressée à Sunnia et Fretela, qui aborde la question des traductions bibliques,
Jérôme écrit que (texte n°10) « c’est la règle d’un bon interprète d’exprimer les idiotismes
d’une langue par les expressions propres de la sienne21 » ; il se réfère ici encore aux exemples
des Anciens et blâme le « zèle fâcheux pour l’exactitude de l’interprétation » qui laisse de
côté « tout le charme de la traduction22. »
L’essentiel est de conserver le sens du texte traduit et de respecter la langue dans laquelle on
le traduit (texte n°11) : « Il faut suivre la règle de traduction que nous avons souvent
indiquée: là où le sens ne subit aucun dommage, que l’on conserve l’euphonie et la propriété
des termes dans la langue où l’on traduit23. »
On le voit, même en ce qui concerne les Écritures où la plus grande fidélité au texte est
nécessaire, Jérôme n’a donc pas abandonné son principe qui va contre un littéralisme aveugle.
Cela ne l’empêche toutefois pas de majorer parfois une interprétation dogmatique ou
messianique des textes, et le traducteur se double alors chez lui d’un interprète de l’Écriture.
BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE
P.-M. BOGAERT, « La Bible latine des origines au moyen âge. Aperçu historique, état des
questions », Revue théologique de Louvain, 19 (1988), p. 137-159.
P. COURCELLE, Les Lettres grecques en Occident de Macrobe à Cassiodore, Paris, 1943.
P. JAY, Jérôme lecteur de l’Écriture. La Vulgate, Cahiers Évangile Supplément n° 104, Le
Cerf, 1998.
R. COURTRAY, « Jérôme, traducteur du Livre de Daniel », Pallas 75 (2007), p. 105-124.
R. COURTRAY, « La traduction de Daniel-Vulgate face à la Néovulgate ». À paraître dans
Anabases.
J. CUENDET, « Cicéron et saint Jérôme traducteurs », REL 11 (1933), p. 380-400.
P. GANDIL, « La Bible latine : de la Vetus latina à la Néo-Vulgate », Résurrection, p. 99-100.
R. PONCELET, Cicéron traducteur de Platon. L’expression de la pensée complexe en latin
classique, Paris, 1957.
C. RICO, « L’art de la traduction chez saint Jérôme. La Vulgate à l’aune de la Néovulgate :
l’exemple du quatrième Evangile », Revue des Etudes Latines, 83 (2005), p. 194-218.
20
« Pour le Nouveau Testament, je l’ai rajusté au texte grec » (Ep. 71, 5 – trad. J. Labourt, CUF, t. IV, 1954, p.
13).
21
Ep. 106, 3 – trad. J. Labourt, CUF, t. V, 1955, p. 106.
22
Ibid.
23
Ep. 106, 55, ibid., p. 131.
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