Rapport Séminaire Fontevraud

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Rapport Séminaire Fontevraud
 VITOUR LANDSCAPE 5e séminaire technique "La protection des paysages viticoles et leur compétitivité : les outils innovants portés par des politiques régionales” Fontevraud (F), Du 30 novembre au 2 décembre 2010 Participants au séminaire : -­‐
LP: Cinque Terre National park (Liguria/Italy) -­‐
P2: World Heritage Association of Fertő -­‐ Neusiedler See (Burgenland/Austria) -­‐
P3: Mission Val de Loire (Region Centre and Region Pays de la Loire/France) -­‐
P4: Working Group Wachau – Regional development (Lower Austria/Austria) -­‐
P5: World Heritage Association of Tokaj (Eszak-­‐Magyarorszag/Hungary) -­‐
P6: Association for the UNESCO World Heritage “Upper Middle Rhine Valley” (Land Rhineland-­‐Palatinate and Land Hesse/Germany) -­‐
P7: Municipality of Montalcino (Tuscany/Italy) -­‐
P8: North Regional Development and Coordination Commission (Region Nord Portugal/Portugal) -­‐
P10: Intermunicipal commission of Lavaux (Canton of Vaud/Switzerland) Personnes présentes pour Lavaux : -­‐
Emmanuel Estoppey, Site Manager Lavaux Objectifs du séminaire: 1.
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Se familiariser avec une nouvelle région partenaire, vérifier sur le terrain les possibilités qu’un certain type de paysage culturel peut offrir. Présentation du paysage du Patrimoine mondial du Val de Loire. Echanges de bonnes pratiques entre partenaires Vitour sur « la protection des paysages viticoles et leur compétitivité : les outils innovants portés par des politiques régionales ». Présentation au réseau Vitour du réseau de la Charte internationale de Fontevraud. Etude de cas Val de Loire : « La méthode cartographique : Unité Terroir de Base/ Présentation méthodologique par l’Interprofession des vins de Loire et témoignages des syndicats viticoles du Val de Loire » Visites techniques de sites viticoles : AOC Saumur Champigny et AOC Savennières Rapport séminaire Fontevraud -­‐ 2 -­‐ La région du Val de Loire Le Val de Loire est un paysage culturel exceptionnel, comprenant des villes et villages historiques, de grands monuments architecturaux -­‐ les châteaux -­‐ et des terres cultivées, façonnées par des siècles d'interaction entre les populations et leur environnement physique, dont la Loire elle-­‐même. Justification d'inscription Critère (i) : Le Val de Loire est remarquable pour la qualité de son patrimoine architectural, avec ses villes historiques telles que Blois, Chinon, Orléans, Saumur et Tours, mais plus particulièrement pour ses châteaux de renommée mondiale, comme celui de Chambord. Critère (ii) : Le Val de Loire est un paysage culturel exceptionnel le long d’un grand fleuve. Il porte témoignage sur un échange d’influences de valeurs humaines et sur le développement harmonieux d’interactions entre les hommes et leur environnement sur deux mille ans d’histoire. Critère (iv) : Le paysage du Val de Loire, et plus particulièrement ses nombreux monuments culturels, illustre à un degré exceptionnel les idéaux de la Renaissance et du siècle des Lumières sur la pensée et la création de l’Europe occidentale. Pour plus d’informations : http://whc.unesco.org/fr/list/933 Rapport Séminaire Fontevraud -­‐ 3 -­‐ Résumé du séminaire Mardi 30 novembre 2010
Journée sur la Charte de Fontevraud et le réseau ViTour. Introduction par Myriam Laidet : Les engagements de la Charte de Fontevraud : La connaissance des paysages viticoles dans ses dimensions esthétiques, culturelles, historiques et scientifiques, ouvrant sur une lecture avertie de l’organisation paysagère de ces terroirs afin de mieux motiver les décisions d’aménagement, qu’elles soient le fait des collectivités publiques ou professionnelles. L'échange entre les différents métiers et partenaires institutionnels de la filière vitivinicole des territoires concernés, afin de renforcer la capitalisation des savoir-­‐faire et leurs transmissions dans le cadre d’actions de sensibilisation et de formation à la composante paysagère. La préservation des aires viticoles et de leurs patrimoines pour une meilleure prise en compte de la qualité des paysages de vigne dans des projets d’équipement et de développement des territoires urbains, périurbains et ruraux (mesures incitatives de valorisation paysagère et de réhabilitation du patrimoine, protection réglementaire des paysages). La valorisation de ces paysages : • en optimisant les qualités intrinsèques du paysage (pertinence des systèmes de conduite de la vigne, systématisation des diagnostics paysagers • en favorisant une coopération technique et scientifique mutualisée • en développant une offre de services touristiques d’accueil et de découverte (circuits de compréhension et de valorisation des paysages impliquant les viticulteurs et les collectivités locales). Le réseau Vitour, la charte de Fontevraud et l’OIV : vers la mise en commun de leurs engagements en matière de préservation et valorisation des paysages viticoles remarquables. Animée par Giuliana Biagioli, Chef de file du projet Vitour Landscape Jean-­‐Michel Marchand, Président du Parc Naturel Régional Loire-­‐Anjou-­‐Touraine, a relevé le fait que les paysages viticoles (Bourgueil, Chinon, Saumur, etc.) sont des éléments constitutifs de l’identité du PNR et donc pris en compte dans la charte du PNR. Il existe donc une volonté de les protéger, grâce notamment aux engagements pris par le PNR. Jean-­‐Michel Marchand a également souligné l’intérêt de ces réseaux nationaux et internationaux qui permettent d’enrichir les expertises indispensables à la protection de ces paysages culturels. L’inscription UNESCO engage les sites à privilégier l’excellence dans leurs politiques publiques. A ce titre, ils mobilisent une capacité d’expertise intéressant à valoriser dans les évaluations de demande d’adhésion à la Charte de Fontevraud. Un partenariat est donc proposé au réseau Vitour. Malgré un vif intérêt manifesté par les membres du réseau Vitour, il demeure certaines réserves quant à une adhésion : •
La déclaration des Vignobles du Patrimoine mondial, adoptée par les partenaires du premier projet Vitour, reprend les principes de la Charte de Fontevraud. •
Une nouvelle certification « Charte de Fontevraud » pourrait nuire à la reconnaissance apportée par l’UNESCO (profusion des labels, les autres sites ne sont pas forcément « au même niveau » que les membres Vitour). Il faut conserver la spécificité de la reconnaissance UNESCO. Rapport Séminaire Fontevraud -­‐ 4 -­‐ •
La charte de Fontevraud s’intéresse à la gestion des terroirs viticoles mais n’a pas d’objectif de travail sur la valeur universelle exceptionnelle des paysages, propre aux sites UNESCO, une réflexion qu’il serait peut-­‐être intéressant de développer au sein du réseau Charte de Fontevraud. Des pistes ont cependant été proposées pour rester en contact avec la Charte internationale de Fontevraud : •
La Mission Val de Loire pourrait être le lien entre le réseau Vitour et la Charte internationale de Fontevraud, notamment en tant que représentant du réseau Vitour au sein du Comité International Scientifique de la Charte de Fontevraud. •
Accessibilité de la base de données aux sites extérieurs au réseau Vitour •
Le réseau de la Charte internationale de Fontevraud peut être envisagé comme une « suite » au programme Vitour Mercredi 1er décembre 2010 Neusiedler See – 11 femmes et leur vin Projet Heidi Schröck est une viticultrice appartenant au réseau « 11 femmes et leur vin ». Ce réseau a comme objectif de montrer que de nouveaux modes de dégustation du vin sont appréciés par les consommateurs. Cette initiative totalement privée attire l’attention sur l’identité du lieu, la qualité du Patrimoine comme éléments de dégustation d’un produit culturel. Résultats Chaque année, une manifestation de promotion est organisée à Viennes, réunit environ 350 personnes et participe à la renommée du réseau. Ce réseau cherche à s’élargir à l’échelle européenne. Maurizio Buffi, maire de Montalcino a signalé qu’une initiative équivalente existe dans le Val d’Orcia. Dominique Boutin, professeur à l’Ecole nationale Supérieure du Paysage de Blois, a fait remarquer qu’un réseau social de femmes existait également dans le Bourgueillois. Wachau – Programme de Vinea Wachau : amélioration des techniques vitivinicoles Situation avant projet
Sous l’impulsion de l’association Vinea Wachau et financé à 66% par l’Etat, la Région et l’Union Européenne, les viticulteurs de la Région de la Wachau ont participé à un programme sur les techniques vitivinicoles. Solution Ce programme avait pour but d’améliorer la qualité des vins, d’optimiser leur production de vin (maintien des cultures en terrasse), de comprendre les particularités de chaque vendange, d’utiliser de nouvelles technologies. Ce projet, intitulé « Qualitätsoffensive Wachau », a été lancé en 2002 et mettait en place : des séminaires et excursions (6 à 10 par an), la diffusion de bonnes pratiques, la collection d’idées pour de nouvelles initiatives. Conclusion Ce projet a abouti à l’amélioration de la qualité des vins de la Wachau, de la réputation de l’association Vinea Wachau, de la connaissance de nouvelles technologies et la mise en place d’une plateforme d’échange de bonnes pratiques entre les viticulteurs. Ce projet a également participé à la réduction de l’exode rural grâce au renforcement des structures viticoles et à la création de nouveaux emplois. Rapport Séminaire Fontevraud -­‐ 5 -­‐ Ce projet, initialement prévu pour 5 ans (2002 – 2008) est toujours fonctionnel. Cependant, les viticulteurs présents à ces séminaires étaient déjà les meilleurs viticulteurs avant le programme. La gestion de son entreprise est le principal facteur de réussite. Les représentants des sites du Val d’Orcia et de Fertö Neusiedler See ont signalé que des initiatives semblables ont été mises en place sur leur site. Wachau – Les coopératives d’irrigation dans la Vallée de la Wachau Situation avant le projet Les terrasses de la vallée de la Wachau permettent de produire des vins de qualité, cependant elles sont sensibles à la chaleur et la sécheresse pendant l’été. Il n’existe pas de techniques autres que l’irrigation pour dessécher ces sols. Irriguer ces terrasses a pour objectifs : d’améliorer les apports en eau des sols, de rendre constantes les productions annuelles de raisin, d’améliorer la qualité des raisins et la rendre constante, de stabiliser les revenus des viticulteurs. Solution Le système d’irrigation est branché principalement sur le Danube et sur certains endroits sur le réseau d’eau potable. Des trous dans les tuyaux d’irrigation situés tous les 80 cm libèrent de l’eau au goutte à goutte. Ce système est souvent installé à mi-­‐hauteur afin de simplifier l’entretien de la vigne et des tuyaux. Pour bénéficier de ce système, les viticulteurs doivent se manifester avant la construction du réseau. Ils entrent alors dans une coopérative. Un membre est assigné à la comptabilité et les autres ont en charge les aspects techniques. Il y a généralement une coopérative par coteau, l’irrigation se fait sur toutes les vignes rattachées à la coopérative (pas possible d’irriguer séparément les parcelles). L’irrigation se fait de manière empirique et est décidée par le président de la coopérative. Ce système est financé entre 50 % et 80 % par l’Etat, le restant étant à la charge des membres de la coopérative. L’utilisation et la maintenance d’1 ha de vigne irriguée coûtent environ 580 €/an. Conclusion Ce système est utilisé par presque tous les viticulteurs et est indispensable pour maintenir une viticulture économiquement viable sur les terrasses sèches. Il fonctionne depuis plus de 30 ans. Val de Loire -­‐ La caractérisation et la cartographie des terroirs viticoles Projet La cellule terroir viticole a mis en place un outil cartographique de caractérisation des terroirs viticoles soutenu de façon expérimental par la Région Pays de la Loire depuis 10 ans. Jusqu’en 2007, cette structure était financée (180 000 € / an) par les Régions, l‘Etat et l’interprofession des vins de Loire. Aujourd’hui, la cellule est payée directement par les syndicats demandeurs d’études terroirs, qui reçoivent des subventions de la part des Régions et de l’Etat pour financer ces études. Cet outil contribue à la prise en compte des paysages viticoles et est utilisé dans les politiques de développement des espaces urbains. Il permet de : géo-­‐localiser le potentiel des sols et des contraintes des vignes à l’échelle des parcelles à l’aide d’une carte géo-­‐pédologique et prenant en compte le méso-­‐climat, adapter les pratiques aux potentiels de culture décrits dans les cartes, promouvoir et communiquer objectivement sur la diversité des vignes et leur potentiel, préserver et gérer le capital viticole d’une vigne face à l’urbanisation. Cet atlas des terroirs est disponible en format papier et numérique et présente différentes données : cartographie des variables environnementales observées (UTB, nature des sols, profondeur, drainage, etc.), cartographie des potentiels viticoles (absorption de l’eau, vigueur, précocité, etc.) et des contraintes agronomiques (érosion, contraintes en eau, etc.), cartographie générique pour l’adaptation des techniques en fonction des terroirs (sélection des pieds de vignes, pratiques agro-­‐viticoles, etc.). Rapport Séminaire Fontevraud -­‐ 6 -­‐ Conclusion L’étude de cas exposé à Savennières apportera des témoignages supplémentaires quant à l’utilisation de cet outil. Vallée du Haut-­‐Rhin moyen -­‐ Revitalisation des vignes d’Oelsberg, Oberwesel Situation avant projet En 2002, la Deutsche Bahn fait des travaux importants pour prévenir des chutes de pierre sur son réseau dans le secteur d’Oberwesel. A cause de l'impact environnemental de ces travaux, la DB doit mettre en place des mesures de compensation. Solution Les mesures de compensation sont les suivantes : restauration de l’Oelsberg, ancien vignoble emblématique (ancien vignoble de 2 000 ha), création de circuits touristiques, replantage de vignes, création de pâtures pour l’élevage, création de chemins de randonnées et développement de la marque « Oelsberg ». Conclusion Pour répondre à ces objectifs, les collectivités territoriales, l’Etat et l’Union Européenne se sont associés à la DB pour une dépense totale de 2 000 000 €. Environ 12 hectares ont été aménagés. Cinque Terre -­‐ Les paysages agricoles en Ligurie : les outils et les projets d’aménagement Situation avant projet Depuis les années 1990, les terres agricoles abandonnées sont transformées en forêt. Aujourd’hui, seulement 16% des sols sont des terres agricoles pour presque 80% de forêt. Cependant l’agriculture joue un rôle majeur dans la conservation des paysages ruraux traditionnels. Solution En 1990, la Région met en place un outil de planification : le Piano Territoriale di Coordinamento Paesistico, premier outil prenant en compte la dimension paysagère dans la gestion des territoires. Le PTCP divise le territoire régional en 100 espaces et propose à chacun un plan de développement. Le « Piano Territoriale Regionale » (PTR) est un outil d’aménagement du territoire complétant le PTCP. Il s’appuie sur les lois du code de l’urbanisme régional 36/1997. Le Codice dei Beni Culturali (2004) propose des lois de développement des espaces ruraux. Le plan de développement rural (RDF) 2007 – 2013 cherche à limiter les couts de récolte des olives et du raisin et à participer au développement de l’agriculture biologique (amélioration de la qualité de l’eau, réduction de la contamination de sols, protection de la biodiversité). La mesure 227 apporte un soutien aux investissements à but non lucratifs d‘aménagement des forêts (60% du territoire) comme la diversification des espèces plantées, la création de chemin, de haies protectrices. La mesure 323 concerne la valorisation du patrimoine naturel et culturel dans les espaces ruraux : • Plans de gestion des zones Natura 2000 et assimilées •
Restauration de sites naturels •
Restauration du patrimoine vernaculaire Conclusion Suite à cette présentation, Ricardo Magalhaes, gestionnaire du site du Haut Douro a signalé que la conservation du patrimoine paysager et la modernisation du matériel de production peuvent s’opposer. L’utilisation d’un outil d’observation de l’évolution des paysages permet d’accompagner les décisions politiques et l’arbitrage entre conservation et développement. Une complémentarité d’approche est constatée avec l’outil présenté par le Val de Loire. Rapport Séminaire Fontevraud -­‐ 7 -­‐ Val d’Orcia – Les politiques locales, régionales et de l’Etat italien de protection des paysages Situation avant le projet Les pratiques d’agriculture et de viticulture ont considérablement changé (mécanisation uniformisation, simplification du parcellaire, monoculture) et modifient le paysage toscan. Solution Une politique régionale a été mise en place afin de protéger le paysage patrimonial du Val d’Orcia car il apporte une valeur ajoutée aux activités locales (tourisme, marketing territorial, promotion des activités liées à la viticulture). La protection de ces paysages est vue comme une mesure de développement économique. Deux plans de développement ont été mis en place : le Plan territorial et paysager (PIT) et le Plan de développement régional (PRS). Ces deux plans sont liés grâce à la politique régionale associant les outils d’aménagement du territoire et les plans de développement socio-­‐économique. La région et les collectivités locales concernées ont mis en place un outil SIG (atlas des paysages) présentant la topographie, la mosaïque agricole, l’urbanisation, les risques naturels, la nature et l’utilisation des sols, etc. Cet outil permet donc d’identifier les caractéristiques des différents paysages. Les communautés et acteurs locaux ont été mobilisés afin de réaliser cet outil et d’identifier les disparités territoriales : Position ultra-­‐dominante de la viticulture, différences de position entre les habitants (protection du patrimoine) et les viticulteurs (développement des activités). Conclusion Cet outil est désormais utilisé pour suivre l’utilisation des sols, mettre en valeur les aménagements de protection des territoires et facilite le dialogue entre les autorités locales et les acteurs viticoles. Tokaj – Les mesures de soutien régionale à l’économie vitivivinicole Situation avant le projet La Hongrie est un pays très centralisé, toutes les administrations compétentes se trouvent à Budapest. L’Etat a mis en place un plan national d’occupation de sols qui concerne notamment les domaines environnementaux et culturels. Deux problèmes majeurs polluent le paysage de Tokaj : • La route 37, qui traverse toute la région viticole, accueille de gros flux constants de camions et automobiles : problème majeur pour les viticulteurs et les résidents •
Le projet de création d’une centrale électrique à paille de 50 MW (consommation de 30 tonnes de paille par heure) Solution La mise en place de la centrale n’a pas fait l’objet de mesures d’intégration dans le paysage. La population et les viticulteurs se mobilisent pour empêcher son implantation (des investisseurs japonais se sont déjà retirés). Cependant le permis de construire a déjà été délivré par le maire malgré le risque de détérioration de la VUE du site. L’association Tokaj Renaissance se mobilise pour empêcher ce type de projet, faire évoluer les lois de protection du patrimoine et mettre en place un développement durable sur le site (éviter tourisme de masse, etc.). Douro -­‐ Les techniques de plantation des vignes (érosion des sols) Situation avant le projet Le site du Haut-­‐Douro est un vignoble en terrasses, datant parfois de plus de 200 ans. Ce vignoble nécessite un lourd entretien et la construction de nouvelles terrasses. Le facteur principal à prendre en compte est l’érosion due à la pluie et à l’inclinaison des pentes. Rapport Séminaire Fontevraud -­‐ 8 -­‐ Solution Le paysage du Haut-­‐Douro est géré par : • Ministère de la culture : il doit autoriser toutes les modifications et est le premier à instruire les dossiers •
Ministère de l'agriculture •
Ministère de l'aménagement •
Ministère du tourisme •
Mairies Mise en place de nouvelles techniques d’aménagement des terrasses : • Vignes plantées dans le sens de la pente afin de réduire l’érosion des pentes •
Rangs en courbes de niveau •
Petites terrasses horizontales (un seul rang de vigne) •
Enherbement des murs •
Aménagement de voies de circulation pour les tracteurs et la maintenance des murs Rapport Séminaire Fontevraud