HauTe ÉpoQue cuRiosités

Transcription

HauTe ÉpoQue
cuRiosités
1
HAUTE ÉPOQUE
CURIOSITÉS
Vendredi 21 janvier 2011 à 14h15
Drouot Richelieu, salles 5 et 6
9, rue Drouot 75009 Paris
Tel : +33 (0)1 48 00 20 05
Exposition partielle :
Du mardi 11 au mardi 18 janvier 2011
De 9h à 13h et de 14h à 18h
2e étage
Exposition publique :
Drouot Richelieu, salles 5 et 6 :
Jeudi 20 janvier de 11h à 18h
Vendredi 21 janvier de 11h à 12h
Expert :
Laurence Fligny
Expert agréé par le Conseil des Ventes
Meubles et objets d’art
Moyen-Âge / Renaissance / XVIIe siècle
Alexis VELLIET
Henri-Pierre TEISSÈDRE
Delphine de COURTRY
Commissaires-priseurs
PIASA
ESTIMATIONS GRATUITES
ET CONFIDENTIELLES
SANS RENDEZ-VOUS
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10
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Ventes volontaires aux enchères publiques - agrément n° 2001-020
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Les lots indiqués par le symbole • figureront au procès-verbal de Me Alexis VELLIET,
commissaire-priseur judiciaire, 5 rue Drouot 75009 Paris en association avec
la SCP Bruno HIRET-François NUGUES, commissaires-priseurs judiciaires à Laval.
Pour ces lots, les frais en sus des enchères seront de 14,352 % TTC.
4
Partie de remplage en pierre calcaire
sculptée ; frise ornée de feuilles de
chênes découpées.
Époque gothique
250 / 300 €
7
5
1
Lot composé de deux balustres
et d’une colonne octogonale brisée
en pierre calcaire.
80 / 100 €
2
Paire de pinacles à quatre pans en pierre
calcaire sculptée à décor d’arcatures
à la pointe étirée et meublées d’une
mouchette.
Époque gothique
(fragments)
300 / 400 €
3
Fleuron en pierre calcaire sculptée
à deux rangs de feuillages.
Époque gothique
(fragment, manques)
200 / 300 €
Chapiteau d’angle en pierre calcaire
sculptée en méplat. Chapiteau faisant
corps avec le haut de la colonne ; corbeille
ornée sur une face d’un lion passant
vers la gauche, le corps de profil et la tête
de face ; tête ronde aux grands yeux et
à la bouche souriante ; à l’arrière, crinière
traitée en lignes parallèles descendant
jusqu’au dos telle une chevelure ; queue
passant entre ses pattes postérieures
pour se relever contre le flanc, l’extrémité
retournée vers l’arrière ; sur l’autre
face, motif d’entrelacs terminé par des
demi-palmettes ; tailloir orné d’une suite
d’entrelacs quadrilobés aux boucles
aigues et dont le centre est creusé
d’un trou ; astragale en tore. Les angles
visibles du chapiteau sont abattus,
le médian porte une palmette stylisée.
Périgord, église Saint-Pierre de Cadiot,
canton de Carlux (Dordogne),
fin du XIe/début du XIIe siècle
Hauteur : 43,3 cm - Largeur : 32 cm Profondeur : 29,2 cm
Gargouille en pierre sculptée
représentant un avant-train de lion,
en deux parties. Yeux larges, moustaches
stylisées, gueule ouverte et crinière
formant une couronne tout autour
de la tête.
Espagne ?, XIIIe siècle
Hauteur : 67,5 cm - Largeur : 77 cm
4 000 / 6 000 €
6
Saint personnage en chêne sculpté.
Dos plat. Debout, le corps droit, revêtu
d’une robe ceinturée, le saint tient un
livre dans sa main gauche ; tête ovale
à la chevelure mi-longue présentant
des traits stylisés avec yeux saillants
et bouche aux lèvres minces.
XIIIe siècle
Hauteur : 57 cm
(manques, érosion)
1 000 / 1 200 €
5
L’église de Cadiot fut abandonnée vers
la fin du XVII e siècle ; il n’en reste plus
aujourd’hui que des ruines envahies par
la végétation. Ce chapiteau orné d’un lion
fut trouvé avec un autre lors de fouilles
effectuées sur le site en 1906 par le comte
de Montméja, propriétaire du château de
Rouffilhac proche de Cadiot. Il n’avait pas
quitté depuis cette propriété. Le marquis
de Fayolle y faisait allusion dès l’année
suivante dans un article paru dans un
bulletin d’une société savante ; il a été
également cité il y a quelques années dans
un Mémoire de Maîtrise en Histoire de
l’Art Médiéval sur les chapiteaux romans à
figures des églises du sud-est du Périgord.
Le caractère du chapiteau qui n’est pas
indépendant de sa colonne, la sculpture
en méplat, le style du motif d’entrelacs
et les angles abattus placent sa réalisation
très tôt dans le XII e siècle, si ce n’est à la
fin du siècle précédent.
Bibliographie :
Fayolle Marquis de, « Ancienne église
romane de Cadiot » dans Bull. Soc. Hist.
Arch. du Périgord, 1907, XXXIV, pp. 343-346 ;
J. Secret, « Églises en Dordogne relevant de
l’ancien diocèse de Cahors » dans Bull. Soc.
Hist. Arch. du Périgord, 1949, LXXVI, p. 177 ;
G. Remark, Recherches sur les chapiteaux
à figures et les chapiteaux historiés
romans des églises du Sud-est du Périgord ,
Mémoire de Maîtrise de l’Art Médiéval,
Université Bordeaux III, année 2002-2003
2
3
4
4 000 / 6 000 €
6
2
3
3
7
10 (détail)
10 •
8
8
Chapiteau en pierre calcaire sculptée.
Corbeille circulaire à la base qui s’évase
légèrement pour former un carré
supportant l’abaque fortement échancré
avec un dé saillant au milieu de chaque
face ; angles sculptés d’un personnage
assis, les jambes écartées, les pieds
reposant sur le tore de l’astragale, les
mains sur les genoux, l’abdomen arrondi
et la tête penchée vers l’avant ; ils sont
revêtus d’une tunique qui forme un
pli médian triangulaire tombant entre
les jambes à partir de la taille ; la tête
que seul un des quatre personnages a
conservée présente des yeux écarquillés
aux pupilles creusées et une bouche
ouverte avec la langue légèrement sortie ;
au-dessus des têtes, une volute se
terminant en crosse dont une seule
est encore intacte ; deux dès présentent
un décor de crosses et de feuillages.
Périgord ?, XIIe siècle
Hauteur : 34 cm Diamètre inférieur : 29 cm
(accidents et manques)
Chapiteau en pierre calcaire sculptée
toutes faces sur une colonne avec base.
Chapiteau orné aux quatre angles de
larges feuilles se terminant par des têtes
encapuchonnées, têtes de moines ?, aux
bouches et aux yeux saillants ; au registre
inférieur, feuilles d’eau avec nervure
centrale et extrémité recourbée. Fût lisse
et base circulaire moulurée avec griffes
en forme de boules sur un socle carré.
Région de Toulouse, XIIe siècle
Colonne et base d’époque postérieure
Chapiteau : Hauteur : 22,5 cm Largeur : 25,5 cm
Hauteur totale : 142,5 cm
Provenance : ancienne collection Huc
4 000 / 6 000 €
Frais en sus des enchères : 14,352 %
10 (détail)
1 800 / 2 000 €
9•
Chapiteau d’angle en pierre calcaire
sculptée. Lions affrontés, debout sur leurs
pattes tendues, dont la tête commune
forme l’angle de la corbeille ; corps
stylisés avec la queue passant sous le
ventre et redressée le long du flanc.
Normandie, XIe/XIIe siècles
Hauteur : 24,5 cm - Longueur : 40,5 cm Largeur : 24,5 cm
3 000 / 4 000 €
9
10 (chapiteau)
4
5
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11
Exceptionnel bassin de fontaine
de forme demi-sphérique en pierre
marbrière Nembro. Pourtour sculpté
en haut relief de quatre têtes dont
les bouches ouvertes font office de
déversoirs. Ces têtes, toutes différentes
et expressives, représentent le Christ,
un masque grimaçant à cornes de bélier,
un guerrier barbu au casque orné d’une
croix ancrée et une femme guerrière
coiffée d’un casque à calotte sphérique.
Italie du Nord, fin du XIIe/premier tiers
du XIIIe siècle
Hauteur : 30 cm - Largeur : 70 cm
(quelques épaufrures, éclat recollé,
couche de plomb au fond)
25 000 / 35 000 €
Provenant des monts de Lombardie,
la pierre marbrière Nembro, aux nuances
jaune et nacrée, a été très utilisée au
Moyen-Âge dans les cathédrales, églises
et couvents de l’Italie du nord. Plusieurs
bassins du même modèle sont visibles en
Italie et ont été réalisés durant
le XIIIe jusqu’au début du XIVe siècle.
Cette vasque devait appartenir à une
fontaine de cloître mais elle pouvait
également faire partie d’un monument
funéraire. Elle reposait vraisemblablement
sur une colonne et surplombait un large
bassin sensé recueillir l’eau de pluie
déversée par les bouches ouvertes des
personnages. À l’exemple de la fontaine
Orsini, légèrement plus tardive, conservée
dans une collection privée de Spolète,
ou celle du cloître de Saint-Jean de Latran
à Rome, cette vasque devait posséder
à l’origine un couvercle en pierre de forme
tronconique qui venait la protéger.
C’est ainsi que ses bords n’ont pas été
érodés par les intempéries à la différence
de la partie supérieure des têtes. N’étant
munie d’aucune arrivée d’eau, elle devait
donc jouer un rôle ornemental.
Les têtes sculptées ont à l’évidence
une signification symbolique que l’on
peut mettre en relation avec l’histoire
mouvementée de l’Italie du nord durant les
deux siècles suivant le premier millénaire
chrétien. Si l’on prend comme lecture le
Signe de la Croix, la tête du Christ doit
être mise en relation avec la tête opposée,
celle du guerrier âgé portant un casque
marqué d’une croix ancrée, probablement
un «Crociato», soulignant ainsi les liens
entre l’Eglise et les rois chrétiens des
Croisades. De même, la tête de la jeune
guerrière coiffée d’un casque germanique
correspond en ligne médiane au masque
grimaçant symbolisant le Mal.
On peut penser que cette fontaine a été
réalisée pour rappeler la victoire d’un
roi longobard sur une reine germanique,
évoquant ainsi le combat victorieux des
puissances de la Chrétienté romaine sur
celle des Germaniques qui incarnaient
encore alors la brutalité et la cruauté.
On retrouve d’ailleurs dans les sculptures
et bas-reliefs de plusieurs cathédrales,
églises et monuments de la Vallée du Pô,
le thème des alliances et des combats
de cette région, terrain traditionnel
d’affrontements entre l’Empire chrétien
romain et l’Empire chrétien germanique.
Bibliographie comparative :
Vittoria Garibaldi et Bruno Toscano, Arnolfo
di Cambio, Milan, 2005, pp. 236-239
11
10
6
7
12
Christ en noyer sculpté avec restes de
polychromie. Tête légèrement inclinée
vers la gauche ceinte d’une couronne
entrelacée ; visage aux yeux clos ;
chevelure s’écartant du visage, traitée
en mèches plates et ondulées s’achevant
par une boucle en crochet ; anatomie
archaïque avec pectoraux en bourrelet
et abdomen proéminent ; périzonium
dissymétrique avec chutes latérales aux
plis étagés. Jambes osseuses aux genoux
et tibias anguleux ; pieds superposés
en forte rotation interne.
Rhin supérieur, dernier tiers du XIVe siècle
Hauteur : 104 cm
(petits accidents et manques, bras absents)
6 000 / 8 000 €
15 •
Vierge à l’Enfant en pierre calcaire
sculptée avec traces de polychromie.
La Vierge couronnée porte l’Enfant assis
sur son bras gauche. Elle présente une
tête juvénile avec un visage rond aux
yeux en amande et à la bouche menue ;
chevelure ondulée encadrant le visage,
une mèche retombant sur son épaule
droite ; elle est revêtue d’une robe
ceinturée à l’encolure carrée et d’un
manteau ouvert formant des plis souples
et profonds sur les côtés ; les pans du
voile sont disposés d’une façon originale ,
l’un revenant sur le haut de la poitrine et
l’autre entourant une mèche de cheveux ;
l’Enfant est entièrement nu avec un
visage aux formes pleines à l’expression
souriante.
Lorraine, fin du XIVe siècle
Hauteur : 66 cm
(quelques manques et restaurations dont
les têtes cassées et recollées)
13
Christ en argent fondu. Tête ceinte d‘une
couronne inclinée vers son épaule droite ;
cheveux tombant en longues mèches
sur les épaules ; périzonium mi-long
avec nœud sur la hanche droite ; jambes
parallèles avec pieds superposés en
rotation interne.
Dans le style gothico-renaissance,
XIXe siècle
Hauteur : 11 cm
600 / 800 €
14
Christ en bronze. Tête inclinée vers
son épaule droite ; bras en V ouvert ;
long périzonium avec chutes latérales ;
jambes croisées avec pieds superposés
dans le prolongement.
XIVe siècle
Hauteur : 10,5 cm
13
12
7 000 / 8 000 €
600 / 800 €
14
15 (détail)
8
9
15
16 •
Saint Crespin en pierre calcaire sculptée
avec traces de polychromie. Le saint
patron des cordonniers est représenté
debout derrière son établi coupant une
peau à l’aide d’un grand tranchoir qu’il
tient dans sa main droite ; tête ronde
avec des joues légèrement creusées,
des yeux proéminents bordés d’épaisses
paupières, une bouche aux lèvres serrées
et aux commissures creusées ; chevelure
disposée en boucles régulières autour
de la tête ; il est revêtu d’une robe
à l’encolure arrondie et d’un tablier
de cuir ; l’établi est orné en façade
et sur les côtés de panneaux verticaux
en tas de sable ainsi que d’une arcature
en accolade aux écoinçons meublés
de feuillages stylisés.
Italie du nord, seconde moitié du XIVe/
début du XVe siècle
Hauteur : 84 cm - Largeur : 29,5 cm Profondeur : 20 cm
17 •
Sainte Marguerite en pierre calcaire
sculptée en ronde-bosse avec traces
de polychromie. La jeune sainte est
représentée, les mains jointes, sortant
du dos du dragon, le bas de son corps
disparaissant à partir des cuisses. Visage
ovale au haut front large et dégagé, aux
yeux en amande, au nez légèrement
épaté et à la bouche aimable ; chevelure
aux mèches ondulées encadrant le
visage. Elle est revêtue d’un justaucorps
à l’encolure arrondie et aux manches
portant une longue rangée de boutons ;
la robe est plissée à partie de la taille,
basse et soulignée par une ceinture ornée
de cabochons. Le dragon aux proportions
ramassées, de profil, est accroupi sur des
pattes griffues et frangées de poils, sa
queue revenant sur le dos ; sa gueule aux
oreilles pointues retient encore entre ses
crocs un pan du vêtement de la sainte.
Champagne, fin du XIVe siècle
(légers accidents, tête cassée et recollée)
10 000 / 12 000 €
16
16 (détail)
17 (détail)
10
11
Une analyse de la pierre a été réalisée
par Annie Blanc, géologue. Il s’agit
d’un calcaire blanc et fin, homogène,
avec quelques petits cristaux de calcite
cristalline, disséminés dans la calcite
micritique. Ce type de calcaire pourrait
provenir des anciennes carrières du
Tonnerrois dont était extraite la « pierre
de Tonnerre ». Cette pierre, très appréciée
des sculpteurs, a été recherchée dès
le XIVe siècle par les chantiers troyens
puis diffusée jusqu’en Île-de-France
pour les statues d’intérieur, non exposées
aux intempéries.
15 000 / 20 000 €
17 (détail)
17
18
Grand diptyque en ivoire sculpté avec
restes de polychromie et de dorure
représentant les scènes de la Passion.
Trois registres par feuillet, lecture de bas
en haut sur le feuillet de gauche puis de
haut en bas sur le feuillet de droite :
la Tentation de Judas et le Christ bafoué,
la Flagellation et la Montée au Calvaire,
la Crucifixion, la Descente de croix,
la Mise au tombeau et la Descente aux
Limbes.
Les scènes sont surmontées de quatre
arcatures trilobées pleines et de demiarcatures à chaque extrémité.
La Tentation de Judas et le Christ bafoué :
à gauche, Judas tenant la bourse que
vient de lui remettre un prêtre ; à droite,
le Christ, les mains liées, entouré de trois
tortionnaires, l’un, un couteau à la ceinture, un autre le saisissant et le menaçant
d’une massue un troisième le soufflète.
La Flagellation et la Montée au Calvaire :
le Christ, derrière une fine colonnette
à laquelle il est attaché, est encadré
de deux bourreaux armés de fouets ;
sur la droite, le Christ, la croix sur une
épaule, entre deux soldats.
La Crucifixion : le Christ en croix,
aux genoux très fléchis, entre Longin
accroupi en prière et Stéphaton
brandissant d’une main l’éponge,
tenant de l’autre un seau ; à gauche,
la Vierge entre deux Saintes Femmes ;
à droite, saint Jean avec derrière lui
un personnage coiffé d’un bonnet juif.
La Descente de croix : Joseph d’Arimathie
entoure de ses bras le corps du Christ
tandis qu’un personnage bossu et courbé,
muni de tenailles, retire les clous ;
à gauche, la Vierge et, derrière elle,
Marie-Madeleine et une sainte femme ;
à droite, saint Jean tenant un livre et
un personnage coiffé d’un bonnet juif
s’appuyant sur un bâton.
Ce diptyque mettant en scène la Passion semble inédit jusqu’à aujourd’hui. Il est d’une
facture fort originale qui n’est pas celle que l’on observe sur les œuvres des traditionnels
ateliers parisiens du XIVe siècle : vivacité dans les attitudes, omniprésence de la dorure
et de la polychromie, typologie particulière des têtes et des chevelures.
La Mise au Tombeau : le Christ est étendu
sur le suaire dont les extrémités sont
tenues par deux vieillards aux longues
barbes ; Nicodème se penche, un linge
dans une main, pour procéder à l’onction ;
derrière, la Vierge, Jean et deux saintes
femmes.
La Descente aux Limbes : sur la gauche,
le Christ devant saint Jean-Baptiste
le Précurseur délivre Adam et Eve séparés
du monde souterrain par une porte munie
d’une vertevelle et sur laquelle repose
un démon ; les Limbes sont symbolisés
par une tête monstrueuse, la gueule de
Léviathan, posée à l’envers emprisonnant
les Justes non baptisés.
La facture est assez libre, les attitudes
souples et mouvementées avec certaines
presque acrobatiques. Malgré un nombre
important d’acteurs, les scènes restent
lisibles et chaque personnage a sa
gestuelle qui lui est propre. La polychromie
et les rehauts d’or en partie encore
visibles contribuaient autrefois à faire
paraître ces représentations très vivantes
et en souligner leur véracité.
France, Espagne ou Allemagne,
première moitié du XIVe siècle
Hauteur : 20,3 cm Largeur ouvert : 21,8 cm Largeur d’un feuillet : 10,6 cm
(quelques fentes et petits accidents,
charnières en argent remplacées
au XVIIIe siècle)
Provenance : dans une même famille de la
noblesse bretonne depuis le XVIII e siècle
20 000 / 30 000 €
fig. a
Certaines postures sont en effet accusées parfois avec outrance comme chez
les flagellateurs, les tortionnaires autour du Christ, les personnages de la Descente
de croix ou ceux de la Mise au tombeau, jusqu’à l’étonnant pas de danse qu’exécutent
Adam et Eve à leur sortie des Limbes, avançant une jambe loin devant, l’autre rejetée vers
l’arrière. L’imagier a eu recours plusieurs fois à ce croisement particulier des jambes en
ciseaux, que ce soit pour Stéphaton, un flagellateur, le souffleteur ou encore le bossu aux
tenailles de la Descente de croix. Bien qu’en partie effacées, la polychromie et la dorure
étaient visiblement abondantes sur ce diptyque. Les fonds des arcatures étaient rehaussés
de bleu et de rouge, couleurs que l’on retrouve au revers de certains vêtements.
Les carnations étaient relevées de rose comme en témoignent les restes sur les corps
d’Adam et Eve, avec des points noirs pour les yeux et du rouge pour les lèvres.
L’or quant à lui était largement utilisé, notamment pour la croix et les habits. Les fonds
étaient exempts de couleurs et contribuaient ainsi à mettre en valeur les nombreux
acteurs des saynètes et à rendre encore plus saisissant l’aspect dramatique de cette
Passion. Enfin, la manière du sculpteur s’éloigne des canons adoptés par les ateliers
parisiens. Outre cette sorte d’« agitation » qui anime les personnages, assez éloignée
des scènes habituellement codifiées de cette époque, le style caractéristique des têtes
est à souligner. Les visages sont souvent anguleux, parfois triangulaires ou même
en lame de couteau, et les yeux particulièrement étirés. Les têtes de certains hommes
barbus sont ainsi très typées, celles du Christ et de saint Jean-Baptiste notamment
dans la dernière scène ou celle de la Mise au Tombeau. Les barbes sont également
remarquables, Joseph d’Arimathie ou Nicodème arborant des barbes élégantes
aux très longues mèches fortement ondulées.
Bien que d’un style original, ce diptyque doit être cependant étroitement rapproché
de celui de la Vie et de la Passion du Christ de l’ancienne collection Babouin, à présent
au musée des Beaux-Arts de Montréal (fig.a). Vraisemblablement réalisés dans le même
atelier, ils partagent de nombreux points communs et deux scènes sont pour ainsi dire
identiques, comme celles de la Descente aux Limbes ou de la Mise au Tombeau.
L’historien d’art Richard Randall dans son ouvrage sur les ivoires gothiques des collections
nord-américaines établit une relation entre ce diptyque du musée de Montréal et plusieurs
œuvres réunies autour du grand diptyque conservé en Espagne au Palais de l’Escurial
(fig.b). Bien qu’appartenant au groupe dit des diptyques à décor de roses, cet ivoire
présente en effet une abondante polychromie rehaussée d’or, ici bien conservée, qui
rappelle celle encore lisible sur le diptyque présenté à la vente : les motifs identiques
de quatre-feuilles et d’arcatures ornant le sarcophage ainsi que les chausses à traits
parallèles portées par les bourreaux. La tête du prêtre barbu dans l’angle supérieur
gauche comme la « forme presque triangulaire » des visages relevée par Koechlin
participent également du même type physique. Randall situe le diptyque de Montréal
au premier quart du XIVe siècle à la différence de Koechlin qui y voit une production
tardive de la fin du siècle. Ils ne s’accordent pas non plus sur l’origine géographique,
l’un suggérant une « imitation germanique », Randall le pensant probablement espagnol.
Raymond Koechlin, Les ivoires gothiques français , éd. Auguste Picard réimp. 1967,
T Pl. LXVII, n°258 et CXLVI, n° 823 bis, T II, pp. 112-113 et 302-303 ;
Richard H. Randall, The Golden Age of Ivory – Gothic carvings in North American
collections, New York, 1993, pp. 64-65, n°53
fig. b
12
18 (détail)
18 (dos)
18 (détail)
14
15
19 •
Saint Jean-Baptiste en pierre calcaire
sculptée avec quelques traces de
polychromie. Dos ébauché. Le saint
prêcheur est représenté debout portant
dans sa main gauche un livre tenu
sur la tranche ; un agneau dressé, les
pattes postérieures posées sur le livre,
appuie ses antérieurs sur la poitrine
du saint pointant le museau vers son
visage ; belle tête au visage long avec
des arcades sourcilières marquées, des
yeux en amandes aux lourdes paupières
supérieures, des pommettes saillantes,
un long nez droit, une bouche bien
dessinée aux lèvres charnues ; chevelure
tombant en boucles terminées en crocs
sur les côtés du visage et formant deux
boucles sur le haut du front ; barbe
fournie en mèches ondulées disposées
d’une façon symétrique. Le saint est
revêtu d’une tunique courte ceinturée
en peau de chameau dont on voit la tête
entre ses deux pieds nus ; par-dessus,
un manteau drape le corps en tombant
sur le devant en plis profonds, épais et
anguleux. Base à pans moulurée.
Bourgogne, première moitié du XVe siècle
Hauteur : 119 cm
(restaurations et manques, une cassure
au niveau des jambes est consolidée au
dos par la pose d’un fer vertical)
20 •
Saint Yves en tilleul sculpté en partie
polychromé. Dos évidé. Coiffé d’un
bonnet carré d’avocat, le saint patron
des magistrats, est debout tenant dans
sa main droite un livre ouvert ; visage
aux grands yeux étirés en longueur dont
les pupilles sont dessinées ; réalisme
du rendu des chairs avec sillons nasolabiaux marqués et amollissement des
joues ; plis dissymétriques de la toge
formant sur un côté des plis froissés et
tuyautés de l’autre ; terrasse circulaire
gravée de hachures.
Allemagne du sud, entre Munich et
Salzbourg, fin du XVe/début du XVIe siècle
Hauteur : 94 cm
(petit manque au pouce de la main droite)
8 000 / 10 000 €
8 000 / 10 000 €
19
19 (détail)
16
20 (détail)
17
20
22
21
Important Christ en tilleul sculpté avec
restes de polychromie. Tête très allongée
avec chevelure aux volumes schématisés
formant comme un casque au-dessus
du crâne et tombant en mèches aux
ondulations anguleuses de part et d’autre
du visage et sur les épaules ; traits du
visage simplifiés avec yeux fendus, long
nez droit et bouche aux commissures
tombantes ; bras en V ouvert aux doigts
tendus ; ample périzonium s’arrêtant
au-dessus du genou droit et laissant
l’abdomen découvert ; drapés en plis à
becs étagés sur le devant et sur le côté
droit ; nœud volumineux sur la hanche
droite avec chute en zigzag ; jambes aux
tibias anguleux avec pieds superposés
en très légère rotation interne.
Souabe, vers 1360/70
Hauteur : 130 cm
(manques aux doigts)
Important lion en pierre calcaire sculptée
en ronde-bosse, ayant conservé des
traces de polychromie. De proportion
haute et étroite, le lion est assis, levant
sa patte antérieure droite et s’appuyant
sur l’autre tendue ; il porte au cou, retenu
par une courroie, un écu de gueules plein
correspondant au blason des premiers
sires d’Albret ; sa queue passe sur son
flanc droit et se relève dans le dos ; face
large à la gueule ouverte ; abondante
crinière aux boucles ondulées se
terminant par de petites volutes.
Guyenne ?, XVe siècle
Hauteur : 93 cm - Largeur : 31 cm Profondeur : 49 cm
(érosion, quelques accidents et manques
dont la patte droite)
7 000 / 9 000 €
Le style de ce Christ est très proche
d’un groupe d’apôtres conservés au
musée de Rottweil (Bade-Wurtemberg)
qui proviennent d’un cloître bénédictin
détruit de la ville de Sant Georgen en Forêt
Noire. On y retrouve une élongation des
figures, une identique schématisation des
modelés des visages ainsi que les plis
creusés et anguleux des vêtements. D’un
maître non identifié, ces œuvres dégagent
un sentiment d’une grande sérénité
spirituelle.
W. Stähle, Schwäbische Bidschnitzkunst I ,
Rottweil, 1983, 10-15, pp 32-47.
21
13 000 / 15 000 €
22 (détail)
18
19
22
23
Importante lanterne en fer et fonte de
fer copiée sur les célèbres lanternes
du Palais Strozzi à Florence, œuvres du
ferronnier de Laurent de Médicis, Nicolo
Grosso dit le Caparra. Fidèle réplique en
une taille plus modeste de ces lanternes
de la fin du XVe siècle fortement inspirées
de l’antiquité romaine.
XIXe siècle
Hauteur : 95,5 cm
(accidents et manques)
2 000 / 2 500 €
24
Vierge à l’Enfant en terre de pipe
polychromée et dorée. La tête ceinte
d’une haute couronne, elle porte l’Enfant
sur son côté droit. Base moulurée à
arcatures.
Pays-Bas du nord, Utrecht, vers 1500
Hauteur : 20,2 cm
(fente, manque à la base)
Le modèle primitif de cette statuette
date du milieu du XVe siècle et a connu
une grande popularité par la suite.
La ville d’Utrecht s’était fait une spécialité
dans la reproduction en terre de pipe de
ces petites figures de dévotion.
Cette Vierge à l’Enfant est très semblable
à celle conservée dans les collections
du Metropolitan de New York (1982.54)
et a été vraisemblablement réalisée
au tournant des XVe et XVI e siècles (voir
W.D. Wixom, Mirror of the Medieval World ,
The Metropolitan Museum of Art, New
York, 1999, p. 192-193).
28
300 / 400 €
27
25
Enluminure sur vélin polychrome et or
représentant « La Mise en croix » dans un
encadrement cintré et orné d’entrelacs. Le
Christ est cloué sur la croix posée à terre
avec, auprès de lui, sa Mère soutenue par
Jean et une Sainte Femme ; au premier
plan et à l’arrière, les spectateurs,
prêtres, cavaliers, soldats et peuple
de Jérusalem ; au fond, paysage avec
arbres et rocher. Marge avec feuillages
découpés, fleurs et volatiles sur fond or.
Feuillet du Livre de prières de Charles le
Téméraire par Philippe de Mazerolles
dit le Maître de la Conquête de la Toison
d’or,
fin du XVe siècle
Hauteur : 11,5 cm - Largeur : 8,4 cm
Dans un sous verre
(légers manques)
Tête de Vierge couronnée en pierre
calcaire sculptée ; visage ovale avec un
haut front dégagé et des yeux en amande.
Socle en pierre circulaire moulurée.
XVe/XVIe siècles
Hauteur totale : 47 cm
(érosion)
600 / 800 €
26
Beau Christ en bronze à patine brune.
Fonte creuse. Tête couronnée d’épines
à la barbe et la chevelure ciselées ;
visage apaisé, aux yeux clos et aux lèvres
desserrées ; bras dissymétriques avec le
droit légèrement plus haut ; périzonium
court drapé autour des hanches avec
chute latérale ; jambes aux tibias
anguleux avec pieds en rotation interne
superposés.
Auvergne, Le Puy, XVe siècle
Hauteur : 18 cm
(accidents à deux doigts de la main
gauche)
1 000 / 1 200 €
24
23
25
Bibliographie :
P. Durrieu, « Livre de prières peint pour
Charles le Téméraire par son enlumineur
Philippe de Mazerolles » dans Monuments
et Mémoires de l’Académie des
Inscriptions et Belles Lettres , tome XXII,
ill. p. 39, Paris, 1916
1 200 / 1 500 €
26
27
20
21
Ensemble de marges de feuillets de
livres d’Heures présenté dans un sousverre. Provenant de différents ouvrages, à
décor végétal de branches et de rinceaux
feuillagés et de belle qualité d’exécution.
XVe siècle (montage du XIXe dans un
sous-verre moderne)
Sous- verre : Hauteur : 53 cm Largeur : 70,5 cm
800 / 1 200 €
30
29
Même lot que le précédent
800 / 1 200 €
30
Suite de trois panneaux de plafond
peints sur bois de résineux. De forme
carrée, ils représentent trois personnages
en buste de profil droit : tête d’homme
à l’antique, imberbe et ceinte d’une
couronne de laurier, tête de femme sous
une arcature, la chevelure relevée en
chignon et entourée d’un turban, tête
d’homme barbu entourée d’une capuche.
Italie, Toscane, XVe siècle
Environ : 33 x 33 cm
Dans un encadrement en bois mouluré
moderne
(quelques restaurations et petits
accidents)
5 500 / 6 500 €
28 (détail)
30
30
32
35
34
31
31
Partie d’orfroi, brocatelle de soie et
fils d’or, représentant L’Assomption de
la Vierge dans une mandorle or sur fond
rouge. La Vierge est assise, les bords de
la mandorle dans laquelle elle est inscrite
tenus par deux anges ; en-dessous, trois
têtes d’anges à trois paires d’ailes ;
tombeau ouvert à la partie inférieure.
Fixé sur un velours de soie bleu portant
une frange.
Italie, Florence, fin du XVe/début du XVIe s.
Hauteur totale : 51 cm - Largeur : 27 cm
Coffre en chêne sculpté à décor de plis
de parchemin. Les quatre panneaux
de façade et les deux sur chaque face
latérale présentent des plis larges avec
retour des ailes ; serrure à moraillon
en fer forgé avec palastre fixé par des
crampons moulurés ; un des côtés
a conservé sa poignée en fer forgé fixée
sur la traverse inférieure.
Fin du XVe/début du XVIe siècle
(quelques restaurations dont une
planche du plateau)
1 800 / 2 500 €
34
S. Desrosiers, Soieries et autres textiles de
l’Antiquité au XVIe siècle, Musée National
du Moyen-Âge - Thermes de Cluny, Paris,
1904, pp. 389-391
500 / 800 €
32
Broderie avec fils métalliques dorés
sur velours bleu. Décor de rinceaux
symétriques avec feuilles et fleurs
stylisées dans un encadrement.
Italie, fin du XVe/début du XVIe siècle
(usures)
200 / 300 €
33
Paire de landiers en fonte de fer.
Montants à décor en haut relief de
personnages tenant l’écu de France
aux trois fleurs de lys surmonté d’une
couronne ; pieds avec protomés de lions.
XVe siècle
Hauteur : 48,3 cm - Largeur : 21,5 cm Profondeur : 46 cm
33
2 500 / 3 000 €
22
23
Saint archer en bois sculpté
en ronde-bosse et polychromé.
Debout, il porte dans sa main droite
un livre fermé ; visage juvénile aux joues
pleines et au petit menton rond ; il est
revêtu d’une armure de plates de la fin
du Moyen-Âge avec salade d’archer,
plastron, braconnière, tassettes et
genouillères ; un manteau, accroché
sur le haut de la poitrine, tombe dans
son dos jusqu’au sol.
Italie du Nord, dernier tiers du XVe siècle
Hauteur : 63 cm
(quelques reprises à la polychromie
et vermoulures au dos)
Provenance :
ancienne collection Bresset, Paris
Bibliographie :
Jacqueline Boccador, Edouard Bresset,
Statuaire médiévale de collection,
éd. Les clefs du temps, 1972, T.II,
pp. 332-333, fig. 350 couleur.
8 000 / 10 000 €
35
38
Rare psaltérion, appelé tympanon,
instrument de musique sur table de la
famille des cithares. Caisse en noyer
avec cadre de forme trapézoïdale ;
dix-sept cordes métalliques, groupées
par deux ou trois, tendues sur des
chevalets et montées tête-bêche ; table
percée de deux rosaces composées de
sept évidements circulaires ; caisse
polychromée rouge, jaune et noir avec
décor de rinceaux faits d’enroulements
de feuilles de lierre sur les tranches ;
fond composé de trois planches de noyer
assemblées ; les petits côtés étaient
munis d’anneaux dont un seul est
conservé.
36
37
Coffret à mailles dit de messager
à âme en bois recouverte de plaques
en fer forgé, ciselé et repercé. Couvercle
légèrement bombé compartimenté
en trois bandes ; décor de remplages
composé d’une résille de mouchettes ;
serrure à double moraillon en forme de
pinacles avec feuillage stylisé au centre ;
passants en anneaux sur les faces
latérales.
Fin du XVe siècle
(petit manque)
Grand coffret à mailles dit de messager
à âme en chêne recouverte de plaques
en fer forgé, ciselé, gravé et repercé ;
couvercle à cinq compartiments ; décor
de remplages composé d’une résille de
mouchettes ; serrure à double moraillon
en forme de pinacles avec feuillage stylisé
au centre ; passants en anneaux sur les
faces latérales.
Fin du XVe siècle
(manques dans les remplages du
couvercle)
3 000 / 4 000 €
Italie, XVe/XVIe siècles
Longueur : 88 cm - Largeur : 40 cm Profondeur : 6,5 cm
(caisse voilée avec torsion, accidents,
réparations et manques)
On s’accorde à appeler tympanon, ou
également doulcemelle au Moyen-Âge, un
psaltérion dont on frappe les cordes à l’aide
de petits marteaux de bois. Le psaltérion,
comme l’indique son nom du grec « psallo »,
pincer puis relâcher une corde, possédait
des cordes fines que l’on pouvait pincer
avec les doigts ou à l’aide d’un plectre, en
ivoire, écaille, ou pointe de plume.
Celui présenté ici, de par ses dimensions,
était vraisemblablement posé à
l’horizontale et non porté contre la poitrine
comme les psaltérions dits en groin de
porc, avec les petits côtés incurvés vers
l’intérieur, très usités à partir du XIVe
siècle. Initialement en boyaux, les cordes
sont par la suite devenues métalliques ;
groupées par deux ou par trois, elles
devaient être frappées à l’aide de petites
mailloches donnant des sons assez doux
et harmonieux, d’où le nom de l’instrument
en vieux français « doulce melle » signifiant
douce mélodie. La figuration de tympanons
est moins répandue que celle du psaltérion
classique aux cordes pincées.
Une tapisserie (fig. a) et une peinture
de Lo Zoppo (fig. b) conservées au musée
du Louvre, ainsi qu’une miniature (fig. c)
nous donnent cependant une idée de la
manière dont on en jouait, posé sur un
pupitre ou une table ou plus simplement
sur les genoux.
À notre connaissance, les seuls tympanons
conservés dans les musées sont tardifs et
datent du XVIIIe siècle. Ce psaltérion italien
est donc un des rares témoins que l’on
peut encore rattacher par son style et son
décor polychromé à la fin du Moyen-Âge.
10 000 / 15 000 €
3 800 / 4 000 €
38
36
détail de polychromie
37
24
25
fig. a (détail)
fig. b (détail)
fig. c
Cette statuette, au style caractéristique, est à rapprocher de plusieurs autres dispersées dans
différents musées ou collections privées. Depuis leur apparition sur le marché de l’art, elles ont
suscité l’intérêt de nombreux historiens d’art et conservateurs de musées. Viviane Huchard,
ancienne conservatrice du musée national du Moyen Age, en avait dressé l’inventaire et s’était
employée à en faire l’historique dans un article paru en 20071.
Toutes ces statuettes proviennent d’un même retable démembré qui se situait, selon
la tradition, à l’abbaye cistercienne de Theuley (Haute-Saône) vendue puis détruite après
la Révolution. On peut voir ainsi dans les collections publiques à Paris, un apôtre, un diacre
et un saint Etienne conservés au musée du Louvre (RF 1885, 1886, 1371), une sainte Claire,
un saint Jean-Baptiste, un saint Evêque2 et un saint François au musée de Cluny (Cl. 23761,
23762, 23784, Bibliothèque du Saulchoir). Trois autres sont visibles en province, un saint Louis
de Toulouse au musée des Beaux-Arts de Dijon, Côte d’Or (G92) et le groupe du Couronnement
de la Vierge au musée d’Art religieux de Gray, Haute-Saône (D 978-6-1, 978-6-2).
39
Apôtre en noyer sculpté en ronde-bosse,
doré et polychromé. Debout, le saint
apôtre tient de ses deux mains devant
lui un livre ouvert et épais à la couverture
munie de fermoirs ; visage avec des
sourcils froncés, des yeux fendus, un nez
droit et fin, des pommettes saillantes
et une bouche aux lèvres minces et
serrées. Corps entièrement couvert de
vêtements ne laissant apparaître que les
mains ; robe qui descend jusqu’au sol
en recouvrant les pieds ; manteau posé
sur la tête et encadrant le visage comme
un voile ; celui-ci revient sur le devant
du corps, un pan retenu par l’avant-bras
gauche formant un amas au-dessus du
poignet ; plis volumineux et souples
tombant en cascade sur le côté droit ;
mains aux longs doigts fins ; base en
forme de semelle à la surface ondée
percée au-dessous d’un trou de fixation.
Ancienne étiquette de collection.
Bourgogne, Dijon ?, vers 1420/30
Hauteur : 49,5 cm
(partie vermoulue à un angle du livre,
petit doigt de la main droite manquant)
40 000 / 60 000 €
Ces dernières années, trois autres statuettes sont passées sur le marché de l’art, un saint
Pierre à présent dans le commerce londonien3, un saint Paul (?) et un apôtre dans une galerie
parisienne4. On a connaissance également de la Vierge de l’Annonciation, conservée dans une
collection zurichoise, et de trois autres apôtres dont on a perdu aujourd’hui la trace. L’apôtre
présenté ici était inédit jusqu’à ce jour ; il a été acquis en 1982 auprès de la galerie Bresset,
Paris, qui n’a pu nous fournir des informations sur sa provenance ; il est resté depuis dans
la collection de l’actuel propriétaire.
Toutes ces petites statues ont en commun d’avoir été réalisées en noyer, de présenter une taille
s’échelonnant entre 44,5 cm et 54 cm, d’être d’une belle qualité d’exécution et d’appartenir
à l’école de sculpture bourguignonne. Leurs caractères stylistiques sont en effet typiques et
sont à placer dans le rayonnement des chantiers des ducs de Bourgogne avec cette ampleur
et abondance des drapés alliées aux physionomies sévères des visages, larges et charpentés.
Elles sont cependant d’une facture qui leur est bien propre avec cette crispation particulière
des traits et un plissé plus dense des vêtements tombant avec moins de souplesse et de
douceur que sur les fameux pleurants des tombeaux. C’est pour ces raisons qu’il parait risqué
d’attribuer à un Claus de Werve, un Antoine le Moiturier ou tout autre ciseau réputé de l’âge
d’or de la sculpture bourguignonne la paternité de ce remarquable ensemble de statuettes
ayant appartenu à ce retable de renom.
À l’occasion de l’exposition sur les retables organisée en 2009 par le musée du Louvre5,
il a été proposé une disposition initiale des sculptures conservées dans les collections
publiques en s’inspirant d’œuvres comme le retable d’Hakendover (Brabant), légèrement
antérieur. Elles étaient vraisemblablement disposées sur deux registres, sous des dais, dans
une caisse encadrée de volets. Au registre supérieur, Le Couronnement de la Vierge entouré
des douze apôtres avec, par exemple, deux apôtres de chaque côté dans la caisse et quatre
apôtres sur chaque volet. Au registre inférieur, L’Annonciation qui aurait été flanquée de douze
statuettes de saints et de saintes agencées de même. La circonstance aujourd’hui possible de
proposer à la vente ce nouvel apôtre de Theuley nous donne l’occasion d’imaginer une nouvelle
disposition en incluant, outres les sculptures des collections publiques, celles également en
mains privées, celles détenues par le commerce et celles enfin qui ne sont plus localisables.
1
Viviane Huchard, «Colligite fragmenta ne
pereant …» dans La Sculpture en Occident.
Etudes offertes à Jean-René Gaborit,
Genevièce Bresc-Bautier, François Baron,
Pierre-Yves Le Pogam (dir.), éd. Faton,
Dijon, 2007, pp. 78-87
2
Elisabeth Taburet-Delahaye (dir.), Thermes
et hôtel de Cluny, musée national du
Moyen-Âge - Œuvres nouvelles, 1995-2005,
éd. RMN, Paris, pp. 52-56
3
Vente Dijon, 21 octobre 2007, Sadde SVV,
Mme Fligny, lot 1 ; Medieval Art and the
Contemporary Spirit, octobre 2009/février
2010, Sam Fogg, Londres, n°7
4
Marie-Amélie Carlier, « Art Mediéval »,
exposition à l’occasion du centenaire
de Brimo de Laroussilhe, 14 novembre 200816 janvier 2009, Paris, n°36
5
Pierre-Yves Le Pogam (dir.), Les premiers
retables (XIIe-début du XVe siècle) Une mise
en scène du sacré, Paris, musée du Louvre,
2009, pp. 178-183
26
39 (dos)
39 (détail)
39 (détail)
39 (détail)
39 (détail)
39 (détail)
94
28
41 •
40 •
Grand panneau en bois polychromé
et sculpté en très haut relief représentant
saint Martin à cheval partageant son
manteau. Interprétation originale
du sujet avec le cheval cabré de profil,
sa tête de trois-quarts, et le soldat romain
au buste de face fortement incliné
sur la droite, tenant d’une main le bord
de son manteau, un couteau de l’autre ;
le mendiant à la jambe de bois, de petite
taille, saisit au vol un long pan qui forme
comme une traîne tandis que l’autre pan
s’envole dans le dos du saint ;
Saint Vincent en tilleul sculpté avec
restes de polychromie et de dorure. Dos
évidé. Le saint patron des vignerons est
debout, coiffé d’un bonnet de docteur,
tenant dans sa main droite un tonnelet ;
il est revêtu d’une robe de moine dont
la capuche relevée encadre la tête ;
visage aux traits légèrement accusés
avec rides au-dessus du nez, grands
yeux étirés aux extrémités affaissées,
narines pincées et bouche sensuelle ;
plis dissymétriques et étagés de la robe
sur le devant.
Alsace, premier quart du XVIe siècle
(main gauche manquante)
Hauteur : 102 cm
beau visage du légionnaire aux traits
réguliers et portant un collier de barbe
bouclée. Scène pittoresque par
l’impression de mouvement qui
s’en dégage.
Espagne, Galice, seconde moitié
du XVIe siècle
(lame du glaive manquante)
8 000 / 10 000 €
8 000 / 10 000 €
40
41
30
31
42
Important bas-relief, partie de retable,
en pierre calcaire sculptée représentant
deux scènes séparées par un pilastre
mouluré à chapiteau corinthien :
à gauche, Le Portement de croix, à droite,
La Pâmoison de la Vierge.
Compositions animées de nombreux
acteurs avec détails pittoresques ; elles
sont traitées en plusieurs plans, des
personnages principaux figurés en fort
relief jusqu’aux fonds avec paysages et
armes d’hast délicatement modelés.
L’ensemble donne une forte impression
de tumulte et de vie.
Le Portement de croix : le Christ à genoux
est encadré par deux bourreaux levant
sur lui leurs fouets ; l’un d’eux le tient par
l’épaule et prend appui de son pied sur la
jambe de Jésus ; à gauche on devine saint
Jean et la Vierge dont les visages ne sont
plus lisibles ; derrière, des soldats qui
entourent l’un des larrons, certains
tenant des clous ou des cordages ;
au fond, au-dessus des têtes, des
hallebardes, un couteau de brèche,
une pertuisane, des lances, des piques,
une échelle ; dans l’angle gauche,
un arbre accroché à une butte et des
architectures étagées symbolisant
Jérusalem.
La Pâmoison de la Vierge : au centre
de la composition, Marie-Madeleine
embrassant le pied de la croix ; au
premier plan, sur la gauche, la Vierge
assise, les mains jointes, soutenue par
Jean, sur la droite, un soldat tenant à la
main un seau à eau bénite ; au second
plan, les saintes femmes, des soldats
et des prêtres dont deux spectateurs à
cheval ; au fond, des hampes d’armes
d’hast et, à gauche, des arbres sur une
colline.
Haute-Normandie, vers 1540
(quelques accidents et manques)
Ce bas-relief est à rapprocher d’un groupe
de sculptures appartenant à une aire
géographique qui semble se limiter à la
Haute-Normandie, les actuels départements
de la Seine-Maritime et de l’Eure. On
compte au sein de ce groupe La Vierge
de Pitié de la cathédrale d’Evreux, celle très
proche conservée au Musée des Antiquités
de Rouen (n°inv.89.22) (fig.a), mais aussi le
retable en terre cuite de Touffreville-Esteville
(Seine-Maritime) ou encore celui en pierre
calcaire représentant La Mort de la Vierge
visible dans l’église de Nojeon-en-Vexin
(Eure) (fig.b).
Toutes ces œuvres ont en commun de
nombreuses similitudes stylistiques que
l’on observe également sur cette partie
de retable : allongement des figures,
poses affectées de certains personnages,
envolées circulaires des vêtements,
chevelures agitées par le vent telles
celles de Jean et de l’un des soldats
du panneau de gauche. Ce courant
artistique, marqué par l’école de
Fontainebleau et le pittoresque flamand,
caractérise ce que l’on peut appeler
le maniérisme normand auquel il convient
de rattacher à présent cet exceptionnel
bas-relief de la Passion du Christ.
18 000 / 20 000 €
fig. a
42 (détail)
42 (détail)
fig. b
42 (détail)
42 (détail)
32
33
43
Ange en adoration en bronze doré et
ciselé. Statuette d’angle. Un genou
à terre, il croise ses bras sur la poitrine,
le regard vers le ciel.
Italie, XVIe siècle
Hauteur : 7,8 cm
(léger manque à une aile)
1 000 / 1 200 €
44
Buste de saint tonsuré en tilleul
sculpté avec restes de polychromie.
Beau visage aux traits émaciés avec yeux
creusés, pommettes saillantes, sillons
naso-labiaux prononcés et bouche aux
commissures tombantes. Etiquettes de
collection.
Allemagne du sud, fin du XVIe siècle
Hauteur : 32 cm
Sur un socle en velours vert
(quelques accidents et vermoulures)
700 / 800 €
45
Baiser de paix en bronze orné en
bas-relief d’un Christ de Pitié dans un
encadrement architecturé ; fleuron à la
partie inférieure. Poignée en fer forgé avec
volutes. Inscription.
Italie du nord, début du XVIe siècle
(manque fleuron sommital, usure)
46
Plaque de baiser de paix de forme
cintrée en émail peint polychrome avec
rehauts d’or représentant Le Trône de
Grâce. Dieu le Père est assis de face,
enveloppé dans un important manteau
bleu, présentant le corps de son Fils
attaché à la croix. La colombe du SaintEsprit plane entre son visage et la tête du
Christ. La scène se détache sur un fond
rayonnant entouré de nuées. Contre-émail
saumoné.
Limoges, entourage de Pierre Reymond,
vers 1560
Dans un cadre en bois sculpté et doré de
style Renaissance
(petits manques en bordure et aux
angles)
Le sujet du Trône de Grâce semble
jusqu’ici inédit dans l’œuvre de Limoges.
La représentation de cette Trinité verticale
serait apparue dans l’art sacré vers
le XIIe siècle ; elle avait l’avantage de
faire figurer les trois personnes divines
étroitement unies tout en étant distinctes
et dissemblables.
600 / 800 €
43
47
48
Groupe en chêne sculpté représentant
Le Martyre de sainte Agathe. La jeune
sainte, adossée à un arbre, les mains
derrière le dos, se fait tenailler et brûler
les seins par deux bourreaux encouragés
par un prêtre ; à droite, assis dans une
chaire à haut dossier, le préfet Quintien
assiste à la scène.
Normandie, école rouennaise,
milieu du XVIe siècle
(quelques manques)
Grand Christ en bois sculpté, polychromé
et doré. Tête inclinée sur la poitrine et
inclinée sur la gauche ; visage allongé à
l’expression sereine bordé d’une barbe
bifide ; anatomie naturaliste ; périzonium
court avec chute sur la hanche droite ;
jambes dissymétriques légèrement
fléchies et déportées vers la droite avec
pieds superposés.
Italie, Toscane, XVIe siècle
(manques aux pieds et aux mains)
1 000 / 1 200 €
3 000 / 5 000 €
4 000 / 5 000 €
47
44
45
46
47 (détail)
34
35
48
50
49
Bénitier en pierre calcaire sculptée.
Pied tourné en forme de balustre sculpté
de têtes de putti encadrées de draperies
et de feuilles d’acanthe ; vasque
godronnée et moulurée ; base circulaire
moulurée.
(composite, base postérieure)
Importante tête de Christ ou de saint
Jean-Baptiste en pierre calcaire sculptée
avec restes de polychromie. Yeux en
amande aux paupières débordantes
et aux pupilles et caroncules lacrymales
creusées ; bouche aux lèvres desserrées ;
moustaches et barbes courtes ; chevelure
encadrant le visage aux boucles souples
rejetées vers l’arrière.
Italie du sud ou Espagne, XVIe siècle
Hauteur : 30,5 cm
Socle en marbre gris veiné
1 000 / 1 500 €
4 000 / 6 000 €
51
Adoration des Mages en tilleul sculpté
en bas-relief et polychromé. La Vierge est
assise à droite présentant l’Enfant qu’elle
tient sur ses genoux ; Melchior agenouillé
offre l’or dans une coupe godronnée,
derrière lui, Balthazar la myrrhe dans
un hanap et Gaspard l’encens dans une
corne d’abondance.
Souabe, vers 1525/30
(petits accidents et manques)
49
8 000 / 10 000 €
50
36
37
51
54
52
Vierge à l’Enfant dite Poupée de
Malines en bois de résineux polychromé
et doré. Dos plat. Marie présente une
poire à Jésus assis sur son bras droit ;
celui-ci tient un livre ouvert devant lui.
Dans le style du XVIe siècle
Hauteur : 36,8 cm
(légers accidents)
400 / 600 €
53
Christ en bois sculpté en ronde-bosse
avec restes de polychromie. Debout sur
un socle à pans mouluré.
Colonies hispaniques, XVIIe/XVIIIe siècles
Hauteur : 26,5 cm
(bras manquants)
Christ en bois de résineux sculpté.
Traits du visage et morphologie du thorax
stylisés.
XVIe siècle
Hauteur : 30,5 cm
Présenté dans un sous-verre
(bras manquants)
57
700 / 800 €
55
Vierge à l’Enfant assise couronnée
par des anges en ivoire sculpté en
ronde-bosse avec traces de polychromie.
La Vierge tient l’Enfant serré contre elle
tout en saisissant son bras droit ; les
anges, placés sur les épaules de la Vierge,
posent la couronne sur le haut de sa tête.
XIXe siècle, dans le style du Moyen-Âge
Hauteur : 37 cm
Socle en bois
150 / 200 €
1 500 / 2 000 €
58
56
Christ en buis sculpté avec traces de
polychromie. Corps longiligne avec
jambes légèrement déportées sur la
droite ; tête inclinée vers l’épaule gauche
avec visage aux yeux clos.
(bras refaits)
700 / 800 €
57
57
Paire de bandeaux de velours rouge
avec frises brodées de fils de soie et
d’or ornées de rinceaux feuillagés
s’entrelaçant avec une tige interrompue
de cercles meublés d’une fleurette à
quatre pétales ; bordés de galons.
Longueur : 164 cm - Largeur : 20,5 cm
59
600 / 800 €
58
Ensemble de quatre bandeaux verticaux
de velours rouge brodés de fil de soie et
d’or à décor de figures religieuses dans
des cartouches ovales et de rinceaux
de feuillages disposés en arabesques
symétriques ; bordés de galons.
Hauteur : environ 247 cm Largeur : environ 21 cm
(usures, manques et restaurations)
58
59
59
1 000 / 1 500 €
59
52
55
Ensemble composé de deux bandeaux
hauts de portes et de quatre bandeaux,
trois horizontaux et un vertical, en velours
vert brodés de fils de soie et d’argent
à décor de bustes de saints dans des
médaillons et de rinceaux avec cornes
d’abondance, dauphins, grotesques et
bouquets fleuris.
Hauts de portes :
Bandeaux :
Longueur : 234 cm - Largeur : 20,5 cm
(quelques accidents et usures)
59
58
1 000 /1 500 €
59
58
60
Broderie en fils de soie et d’or sur fond
de soie rouge représentant une tête
d’angelot dans un médaillon avec, de part
et d’autre, des rinceaux de feuilles et de
fleurs disposés en symétrie.
Dans un sous-verre
(usures)
54
56
59
300 / 400 €
38
39
60
61 •
Tapisserie en laine et soie « Bestiaire
dans un jardin ». Au centre de la
composition, une fine colonne supporte
un nid avec une colombe donnant la
becquée à un oisillon. La composition se
partage en trois plans. Au premier plan,
pieds de différentes fleurs (giroflées,
pissenlits, silènes, fraisiers, primevères,
marguerites) animés d’un lévrier dressé
sur ses pattes arrières, d’un lapin et d’un
chat au pelage tacheté ; au dessus, le
hortus closus, délimité par un plessis,
dans lequel se tiennent des biches
et deux paons dont un fait la roue ;
légèrement déportée sur la gauche, une
fontaine s’écoule par un jet «fléché»
dans un cours d’eau ; empruntant une
symbolique aujourd’hui obscure, un
autre jet «fléché» retombant dans le
bassin s’échappe de l’oreille d’une biche
placée au-dessus de lui ; à l’arrière plan,
des scènes de chasse se déroulent sur
fond vallonné ponctué d’églises et de
châteaux. Bordures de fleurs, de fruits
et de feuilles.
Vraisemblablement Tournai, vers 1520
(quelques restaurations, recoupée,
bordures rapportées)
35 000 / 50 000 €
61 (détail)
61
40
62
Importante tapisserie au petit point de
forme rectangulaire illustrant le Paradis
terrestre. De très nombreux animaux et
volatiles y sont représentés dans des
attitudes très variées. On reconnait un
éléphant, un dromadaire, un paon, une
licorne, des cerfs et des biches, un âne,
une perdrix, un singe, des lapins et des
lièvres, un taureau, un lion, une martre,
des grues, un perroquet, un escargot, un
serpent, un lézard, un chat, un renard,
une libellule … Tous ces animaux se
détachent sur un fond d’herbe ponctué
de fleurs ; à l’arrière plan, suite d’arbres
dont des fruitiers.
Angleterre ?, fin du XVIe/début du XVIIe s.
Présentée dans un sous-verre encadré
d’une baguette en bois doré et sculpté
XVIIIe siècle
(quelques usures et manques)
2 000 / 3 000 €
63 •
Exceptionnelle et importante table
d’apparat à rallonges à l’italienne en
noyer et chêne. Pieds en éventail sculptés
en ronde-bosse avec mascaron grimaçant
à cornes de bélier à la partie supérieure ;
aux angles, femmes au buste nu portant
au-dessus de leur tête, les bras levés, une
corbeille de fruits et de fleurs ; leur corps
émergent d’une gaine feuillagée dont une
volute forme un enroulement derrière leur
dos ; fût cannelé couronné d’un opulent
groupe de fruits et de fleurs, reposant
sur un dé orné de grecques ;
63
62 (détail)
62
42
pieds patins dessinant une accolade
à enroulements rehaussée de palmettes
feuillagées ; barre d’entretoise fortement
moulurée surmontée de quatre colonnes
à balustres évasés et cannelés, la partie
renflée ornée de palmettes ; balustres
surmontés d’arcatures aux écoinçons
meublés de palmettes ; ceinture à décor
de rosaces dans un entrelacs.
Lyonnais, vers 1560/1580
Hauteur : 93 cm - Longueur : 168 cm Longueur ouverte : 314 cm Largeur ouverte : 108 cm
(quelques restaurations)
Cette table à l’ornementation opulente
est un des rares meubles dont le piètement
soit étroitement inspiré d’une gravure de
l’architecte ornemaniste Jacques-Androuet
Du Cerceau (voir fig. page suivante).
Elle est ainsi un précieux témoignage
de ce qu’a pu être l’apport des projets
de ce grand inventeur de formes et de
leurs possibilités de transposition dans
la réalité.
50 000 / 80 000 €
63 (détail)
63 (détail)
63 (détail)
fig.
63 (côté)
63 (détail)
63 (détail)
44
45
63 (détail)
63 (détail)
63 (détail)
66
64
Terme en chêne sculpté avec gaine
ornée d’une chute de feuilles et de fruits.
Nord de la France, fin du XVIe/début
du XVIIe siècle
Hauteur : 43 cm
100 / 150 €
65
Coffret à couvercle bombé en fer forgé
avec rivets en cuivre orné toutes faces
de fausses pentures à fleurs de lys ;
couvercle sans charnières s’emboitant ;
poignées latérales. Modèle rare.
XVIe siècle
Hauteur : 16,2 cm - Largeur : 26,2 cm Profondeur : 17,5 cm
Banc-coffre en noyer abondamment
sculpté. Façade à trois panneaux, le
médian orné d’un blason avec de part
et d’autre des allégories féminines nues
allongées dans des cartouches, dans
un encadrement de rinceaux ; dossier
également à trois panneaux avec, au
centre, l’allégorie de la Prudence et, à
droite et à gauche, des armoiries dans
un cartouche feuillagé ; encadrement
avec rameaux de lierre ; accotoirs à
enroulements partant d’un masque
grimaçant ; pieds antérieurs sculptés de
têtes accostées de volutes ; montants du
dossier s’achevant par des mufles de lion.
Italie du nord, fin du XVIe siècle
Hauteur : 146 cm - Largeur : 182,6 cm Profondeur : 61,5 cm
(restaurations notamment aux côtés,
au dessus et aux frises)
600 / 800 €
64
3 000 / 3 500 €
65
70
68
67
Haut-relief en albâtre représentant
Diane en buste sur un fond trilobé bordé
de croissants ; inscription sur la bordure
de sa chemise DIANA NON …
Dans le style de la Renaissance italienne,
XIXe siècle
(cassé et recollé, léger manque)
1 200 / 1 500 €
Credenza en noyer ouvrant à
deux vantaux et un tiroir. De forme
trapézoïdale, elle présente des
encadrements moulurés et des boutons
de tirage tournés en bronze ; base
moulurée reposant sur une plinthe
découpée en façade.
Italie, fin du XVIe siècle
(quelques restaurations dont le tiroir
refait anciennement)
69
Grande table en noyer. Pieds découpés
en forme de lyre reposant sur des
volutes ; tranches des pieds ornées de
coups de gouge, de rosaces et de petites
palmettes ; entretoises sinueuses en fer
forgé reliant les pieds au plateau.
Italie ou Espagne, XVIe siècle
Hauteur : 76 cm - Longueur : 199,5 cm Largeur : 78 cm
(légères restaurations)
300 / 500 €
1 800 / 2 500 €
67
Table en noyer sculpté, mouluré et en
partie noirci. Pieds en éventail composés
de deux chimères, ailées et griffues,
adossées à un montant orné d’une
tresse ; pieds patins à décor de palmettes
feuillagées et de branches de laurier ;
entretoise haute et moulurée supportant
quatre colonnettes baguées ; ceinture
décaissée avec pampilles aux angles ;
dessus à encadrement mouluré en bec
de corbin.
Vers 1580
Hauteur : 83 cm - Longueur : 137 cm Largeur : 77 cm
(quelques restaurations dont le plateau
remanié dont on a supprimé les
rallonges)
5 000 / 7 000 €
71
Cabinet en placage et marqueterie de
bois indigènes reposant sur des pieds
boules. Abattant découvrant de nombreux
tiroirs et une petite porte centrale à décor
de paysages composés de petites
maisons avec animal au premier plan
et agrémentés de volutes de cuir
enroulé ; rangée supérieure formée de
faux tiroirs cachant un coffre dont le
couvercle est constitué par le dessus,
orné intérieurement d’un petit panneau
reprenant le même thème ; face interne
de l’abattant à décor d’un grand panneau
de marqueterie figurant une vanité
représentant un enfant endormi,
accoudé à un crâne, un sablier à ses
pieds, sur fond de paysage avec maisons
et oiseau ; encadrements avec volutes de
cuirs découpés, croix et motifs végétaux ;
caisse à panneaux et cartouches
à ressauts meublés de fleurons ;
ferronnerie avec traces de dorure.
Allemagne du sud, fin du XVIe siècle
Hauteur : 57,5 cm - Largeur : 70 cm Profondeur : 36 cm
(accidents et manques dont la serrure de
l’abattant)
2 000 / 4 000 €
69
71 (détail)
70
71
68
66
66 (détail)
46
47
75
72
Plaque en bronze ajouré représentant la
Vierge à l’Enfant debout sur un croissant
et sur un fond rayonnant ; encadrement
cintré avec fleurons.
Allemagne, première moitié du XVIe siècle
(légère usure et manque)
74
73
Plaque en bronze en forme d’écu d…,
au chef d… chargé de neuf mouchetures
d’hermines.
XIVe/XVe siècles
(petits accidents)
120 / 150 €
Plaque en bronze ajouré et doré
représentant La Crucifixion avec la Vierge
et saint Jean sous un arc surbaissé ;
encadrement à pinacles et amortissement
avec vases et dauphins affrontés.
Premier tiers du XVIe siècle
150 / 300 €
400 / 600 €
Paire de chenets en fer forgé dont les
montants sont ornés de vases tournés en
bronze ; hautes bases en accolade avec
motifs intérieurs en forme de mouchettes.
XVIe siècle
800 / 1 000 €
76
Paire de chenets en fer forgé et bronze.
Montants unis avec crochets en forme de
feuille stylisée et têtes en boules aplaties.
XVIe/XVIIe siècles
Hauteur : 51 cm - Profondeur : 43 cm
(réparations)
400 / 500 €
77
Paire de chenets dits aux marmousets
en bronze et fer. Décor de bustes aux
têtes couronnées surmontés de vases.
XVIIe siècle
Hauteur : 28,5 cm - Profondeur : 49 cm
300 / 400 €
78
72
73
Paire de landiers en fer forgé. Hautes
bases à double accolade ; montants
droits à crémaillère munis de deux
crochets et d’un anneau ; boules
sommitales à pans.
XVIe siècle
74
80 (détail)
600 / 800 €
79
Plaque en fonte de fer représentant en
relief Bacchus enfant. Debout, le jeune
dieu lève une coupe de sa main droite et
tient une grappe de raisin de l’autre. Deux
trous de fixation à la partie supérieure.
Allemagne du sud, Nuremberg ?,
XVIe/XVIIe siècles
200 / 300 €
80
Rare diptyque en argent fondu et ciselé.
Volets de forme cintrée représentant,
à gauche, La Crucifixion et, à droite,
La Lamentation au pied de la croix.
La Crucifixion : le Christ encadré des deux
larrons, les bras presque à l’horizontale,
porte un long périzonium, jambes
dissymétriques aux pieds croisés ;
au pied de la croix, Marie-Madeleine,
la Vierge et saint Jean ainsi que trois
prêtres et les saintes Femmes.
La Lamentation : la Vierge, assise au pied
de la croix, porte son Fils sur ses genoux
tandis qu’elle est réconfortée par Jean
et une sainte Femme ; scène complétée
par trois autres personnages.
Ces tableaux aux fonds quadrillés
s’inscrivent dans des encadrements
composés de colonnettes torsadées
sur lesquelles s’appuient des arcs ornés
de perles ; pourtour souligné par un
cordon torsadé. Poinçons « à la pomme
de pin » (?) et « au lion rampant tourné
vers la droite » d’un Maître orfèvre
non identifié au dos de l’un des volets.
Poinçons d’importation.
Allemagne du sud, Augsbourg (?),
premier tiers du XVIe siècle
Hauteur : 9,5 cm Largeur ouvert : 14,4 cm
Poids : 201 g
80
Aucune autre pièce d’orfèvrerie n’a pu
être mise en relation avec ce diptyque.
Seules des comparaisons avec des œuvres
en ivoire peuvent être établies. Les fonds
quadrillés et les arcs cintrés se retrouvent
ainsi sur certains volets, baisers de paix
ou plaquettes conservés dans les musées
et que l’on attribue généralement à des
ateliers flamands ou germaniques de la fin
du XVe siècle ou du début du XVIe siècle.
On y constate également la même facture
assez fruste, mais simple et attachante,
inhérente à cette production tardive
de la fin du Moyen-Âge.
2 000 / 3 000 €
81
Paire de landiers en fonte de fer. Pieds
ornés de branches de laurier et montants
d’armoiries surmontées d’une couronne ;
hauts de montants en boules aplaties.
Première moitié du XVIe siècle
76
77
78
1 000 / 1 500 €
79
48
49
81
82
Tête d’homme en terre cuite avec traces
de polychromie. Beau visage allongé
aux traits émaciés avec barbe bifide ;
chevelure aux mèches traitées au naturel.
Maine ?, fin du XVIe/début du XVIIe siècle
Hauteur : 17,8 cm
Soclée
(manque à l’arrière de la chevelure)
800 / 1 000 €
82
85
83
Tête d’homme en chêne sculpté en
applique portant une coiffure aux bords
festonnés ; traits du visage puissants et
bien dessinés. Belle qualité d’exécution.
Allemagne, XVIe siècle
1 200 / 1 500 €
84
Tête d’homme casqué en pierre calcaire
sculpté en ronde-bosse. Jeune, imberbe,
le personnage est coiffé d’un casque
bombé vers l’arrière lui protégeant la
nuque, casque bordé sur le devant d’un
bandeau vertical qui forme comme un
diadème autour du visage et se termine
en enroulements à la hauteur des
oreilles.
XVIe siècle
Hauteur : 19 cm
Socle en bois noirci
(érosion, épaufrure au nez)
83
87
87
87
87
500 / 600 €
85
Chapiteau d’angle de pilastre en
marbre rose. Corbeille rectangulaire
ornée de feuilles d’acanthe avec volutes
en crosses aux angles ; abaque en arc
de cercle avec rosace.
XVIe siècle
(quelques accidents)
87
Suite de quatre importants modillons
en basalte sculpté à décor de têtes
grotesques avec quelques traces de
polychromie. Toutes les têtes sont
différentes et présentent des traits
accusés : arcades sourcilières en
bourrelets, lèvres lippues, bouches
grimaçantes ; certaines portent des
coiffes d’indiens.
Seconde Renaissance, dernier quart
du XVIe siècle
Hauteur : de 42 cm à 52,5 cm Largeur : de 36 cm à 25 cm Profondeur : de 39 cm à 34 cm
800 / 1 000 €
86
Colonne et chapiteau
Chapiteau et base en pierre calcaire
sculptée et colonne en marbre rose ;
chapiteau dorique surmonté d’un abaque
mouluré.
XVIe siècle
(remontage ?)
84
86
500 / 600 €
5 000 / 6 000 €
50
51
88
Bougeoir en bronze ; fût à renflement
strié en forme de poire ; base circulaire
creusée et moulurée.
Flandres, XVIe siècle
Hauteur : 19,7 cm
(petit accident et restauration)
300 / 400 €
89
90
Bougeoir en bronze ; fût en colonne ;
binet et base circulaire moulurés.
Fin du XVIe siècle
Hauteur : 22,2 cm
(petite déformation et égrenure)
Bougeoir en bronze à fût tronconique,
binet et base circulaire moulurés.
Fin du XVIe siècle
Hauteur : 17,8 cm
(trace de soudure)
300 / 400 €
100 / 150 €
96
91
Deux bougeoirs en bronze pouvant
former paire ; fûts en colonnes
tronconiques, binets moulurés et bases
creusées et moulurées. Marque SE de
propriétaire sur chacun.
Fin du XVIe siècle
Hauteurs : 22,5 cm et 23 cm
600 / 800 €
Plat d’offrandes en laiton à décor de
grenades stylisées entourées d’une frise
d’inscriptions ; marli godronné et ailes
ornée de motifs poinçonnés de fleurons
et de fleurs ; attache en cuivre.
Flandres, XVIe siècle
Diamètre : 40,3 cm
(petits accidents et usures)
Reproduction page 52
500 / 600 €
92
Mortier en bronze à six contreforts en
balustres alternés d’étoiles sur deux
registres avec son pilon.
Espagne, XVIe/XVIIe siècles
Hauteur : 8 cm
(fissure)
97
Tête de saint Jean-Baptiste
en bois sculpté et polychromé. Yeux en
verre. Visage ascétique aux pommettes
saillantes et à la bouche entrouverte
laissant voir la denture et la langue ;
traitement réaliste des chairs et du cou
sectionné. A l’origine cette tête était fixée
sur un plat conformément à la légende du
plat que Salomé apporte lors du banquet
d’Hérode.
Espagne, XVIIe siècle
Hauteur : 20 cm
(fente au dos)
200 / 300 €
93
Mortier en fonte de fer. Corps cintré
et mouluré muni de deux prises.
XVIe siècle
Hauteur : 11 cm
(accident à une prise)
89
90
Paire de pique-cierge en bronze. Larges
bases circulaires moulurées, fûts tournés
en colonne, vase et balustre, grandes
bobèches en cuvettes.
1 000 / 1 200 €
95
Plat d’offrandes en laiton à décor
repoussé et poinçonné. Fond orné d’une
couronne de godrons spiralés entourée
d’une frise portant une inscription ; aile
à décor d’étoiles et de couronnes.
Allemagne du sud, XVIe siècle
Diamètre : 45,4 cm
Croix processionnelle en laiton
fondu, repoussé et argenté. Branches
cylindriques se terminant par des
sphères et des boutons tournés ; décor
de frises fleuronnées ; de face, Christ
entouré des quadrilobes avec les
symboles des Evangélistes, titulus ;
au revers, Vierge de l’Assomption sous
un dais surmontant une tête d’angelot,
entourée également des symboles des
Evangélistes ; nœud godronné
à cabochons losangés et gravés.
Vers 1600
(quelques restaurations et manques)
97
100
98
101
600 / 800 €
99
400 / 600 €
94
1 500 / 2 000 €
98
94
91
Important crucifix avec croix en fer
forgé et Christ en bronze. Extrémités des
branches ornées de cœurs enflammés ;
Christ vivant à la tête inclinée sur son
bras droit ; visage implorant à la bouche
entrouverte ; titulus en tôle de fer.
XVIIe siècle
Christ : Hauteur totale : 49 cm
(petit accident)
1 000 / 1 200 €
150 / 200 €
88
101
Christ en bois polychromé et sculpté
en ronde-bosse.
Colonies Hispaniques, XVIIe/XVIIIe siècles
Hauteur : 26 cm
(manques)
300 / 400 €
100
Buste de Christ en noyer sculpté.
Tête ceinte d’une couronne d’épines
entrelacée ; beau visage aux yeux clos
présentant des traits apaisés ; mèche
de la chevelure tombant sur l’épaule
gauche.
XVIIe siècle
Socle en bois
93
95
1 500 / 2 000 €
96
52
53
103
102
Plaque en plomb de forme cintrée
représentant La Résurrection.
Allemagne du sud, troisième quart du
XVIe siècle
(petit manque)
100 / 200 €
Plaque en cuivre doré figurant en fort
relief la ville d’Anvers personnifiée
par une femme couronnant le dieu
Neptune. Elle-même couronnée par un
ange présentant une couronne de fleurs
au-dessus de sa tête, l’allégorie d’Anvers
tient de la main droite le blason de la
ville « De gueules au château à trois tours
ouvertes crénelées en argent, ajourées
et maçonnées de sable, la tour du milieu
accompagnée en chef de deux mains
appaumées, celle à dextre en bande,
celle à senestre en barre, toutes
les deux en argent » et place, de l’autre,
une couronne de laurier au-dessus
de la tête de Neptune assis avec son
trident et appuyé à un coquillage ;
à l’arrière plan, la ville, à gauche,
la mer avec trois-mâts et quelques
embarcations, au premier plan,
dauphin et poisson dans les vagues.
Flandres, XVIIe siècle
Diamètre : 15,6 cm
Dans un cadre en bois noirci
(trou de suspension)
600 / 800 €
106
Christ ressuscité en bronze doré et
ciselé. Debout et déhanché, il devait
tenir dans sa main droite la croix de la
Résurrection ; il porte sur ses épaules
un long manteau tombant en plis
souples dans le dos dont la surface
est entièrement brettelée.
Italie, XVIIe siècle
Hauteur : 12,3 cm
Socle en marbre et bronze
104
102
103
1 000 / 1 200 €
Belle plaque en bronze patiné de forme
circulaire représentant en fort relief
saint Jérôme au désert. Le pénitent, au
corps athlétique, est agenouillé, la tête
tournée vers le ciel ; il tient la pierre
de sa mortification de son bras droit
tendu vers l’arrière ; tête au visage large
à l’abondante barbe bouclée ; devant
lui, un grand crucifix et son lion familier
couché.
Diamètre : 16 cm
107
108
Saint Jean-Baptiste en bronze doré.
Faisant partie d’un groupe représentant
Le Baptême du Christ, le prophète est
debout, revêtu de la mélote entièrement
ciselée de granulations, versant l’eau de
son bras droit levé ; l’autre main devait
tenir la croix de roseau aujourd’hui
disparue.
Espagne ou Italie, XVIIe siècle
Hauteur : 19 cm
Sur un socle en marbre rouge
(petit accident au pied gauche)
Vierge à l’Enfant en bronze à fonte
pleine. Marie, la tête tournée sur
la gauche, porte Jésus assis contre
elle ; elle est revêtue d’une longue robe
ceinturée et d’un ample manteau qui
revient sur le devant en formant des
plis volumineux ; l’Enfant tient un globe
dans une de ses mains. Petite terrasse
rectangulaire. Belle reparure.
Allemagne, XVIIe siècle
Hauteur : 19,5 cm
(angles de la terrasse recourbés)
1 800 / 2 000 €
1 500 / 2 000 €
3 000 / 4 000 €
105
Bronze d’applique, élément décoratif
de malle, représentant un cavalier
chargeant.
XVIIe siècle
100 / 150 €
104
105
106
54
55
107
108
109
Christ en bois sculpté et polychromé.
Tête inclinée sur la gauche avec visage
aux traits fins.
Hauteur : 14,6 cm
(manques)
114
111
100 / 150 €
100 / 150 €
113
110
112
Petit Christ en buis. Tête inclinée sur
l’épaule gauche avec visage aux yeux clos
finement sculpté.
XVIIe siècle
Hauteur : 13,5 cm
(manques)
Christ vivant en bronze ciselé. Tête
tournée vers le ciel au visage implorant ;
perizonium retenu par une cordelette et
laissant découverte la jambe droite.
XVIIe siècle
80 / 100 €
Christ en bronze à patine brune
translucide. Fonte creuse. Tête sans
couronne inclinée sur l’épaule droite ;
yeux clos saillants ; bras légèrement
au-dessus de l’horizontale avec pouces
en adduction ; jambes fléchies avec pieds
superposés et en prolongement.
XVIe siècle
Hauteur : 17 cm
Petite Vierge à l’Enfant en bois sculpté
et peint.
XVIIe siècle
Hauteur : 19,2 cm
(manques)
400 / 600 €
Vierge à l’Enfant en peuplier sculpté en
ronde-bosse avec traces de polychromie.
Sud de la France, XVIIe siècle
Hauteur : 37,3 cm
Socle en bois mouluré
(petits accidents, main droite de la Vierge
refaite)
300 / 400 €
121
119
Vierge à l’Enfant en noyer sculpté, doré
et polychromé. Dos ébauché. De canon
longiligne, elle porte l’Enfant contre elle
sur son côté gauche ; son manteau, posé
sur le haut de la tête, revient sur le devant
en plis froissés ; attitude vivante de Jésus
qui croise ses jambes de profil, le buste
de face.
Hauteur : 38,7 cm
(manques)
700 / 900 €
115
Vierge ou Sainte en bois sculpté
avec traces de polychromie.
Hauteur : 24,5 cm
(manques)
1 500 / 2 000 €
120
Christ méditant avant son supplice,
en bois polychromé, doré et sculpté
en ronde-bosse. Assis sur un rocher,
la jambe gauche avancée, il est accoudé
sur son genou droit surélevé ; le visage
douloureux appuyé sur une main et la tête
ceinte d’une lourde couronne entrelacée.
700 / 900 €
Crucifix en bois noirci avec Christ,
titulus et crâne en ivoire. Christ vivant,
à la tête tournée vers le ciel avec bouche
expirante ; bras en V ; périzonium court
retenu par une fine cordelette ; jambes
et pieds parallèles reposant sur un
suppedaneum.
XVIIe siècle
Largeur totale : 35,6 cm
Christ : Hauteur : 32 cm - Largeur : 16,5 cm
(un index manquant)
1 800 / 2 000 €
150 / 200 €
116
Christ vivant en étain. Visage tourné vers
le ciel ; membres marqués de réseaux
veineux ; périzonium court noué autour
des hanches ; jambes parallèles très
légèrement fléchies.
XVIIe siècle
120 / 150 €
117
Christ en bronze à patine légère.
Fonte pleine. Tête tournée vers l’épaule
droite ; musculature fluide ; jambes
fléchies légèrement déportées aux pieds
superposés.
Début du XVIIe siècle
Hauteur : 18,5 cm
700 / 800 €
118
109
110
113
Christ vivant en ivoire sculpté. Tête
tournée vers le ciel au visage implorant,
la bouche entrouverte ; jambes parallèles
légèrement dissymétriques.
XVIIe siècle
Hauteur : 20 cm
Sur fond de tissu dans un encadrement
mouluré en noyer
(petits accidents à la couronne
et aux doigts)
119
200 / 300 €
112
117
118
120
56
57
121
123 •
122 •
Saint Antoine en bois polychromé, doré
et sculpté en ronde-bosse. Le saint ermite
accompagné de son cochon est debout
tenant un livre dans sa main gauche ; sa
robe de bure est marquée du tau sur la
poitrine.
Espagne, fin du XVIe siècle
Hauteur : 69,5 cm
(quelques manques et parties
vermoulues)
Saint Roch en tilleul sculpté en
ronde-bosse avec une petite partie
polychromée. Le saint est coiffé du
chapeau aux larges bords du pèlerin et
porte la besace en bandoulière ; visage
expressif d’un réalisme accusé avec
sourcils foncés, yeux bordés de plis,
pommettes saillantes, joues creusées,
bouche aux lèvres ouvertes laissant voir
les dents ; il lève le bras gauche et retient
de sa main droite le bord de sa tunique
pour découvrir sa jambe.
Allemagne, fin du XVIe/début
du XVIIe siècle
Hauteur : 60 cm
(manque la main gauche)
3 000 / 4 000 €
122
5 000 / 6 000 €
58
59
123
126
125
124
Panneau en bois sculpté en bas-relief
et polychromé représentant l’Enfant Jésus
debout, couronné et tenant le globe.
Colonies Hispaniques, XVIIIe siècle
Hauteur : 43 cm
150 / 200 €
Vierge à l’Enfant en bois à patine
sombre. Yeux en verre. Marie est
représentée jeune portant l’Enfant assis
sur son côté gauche ; elle est revêtue
d’une longue robe ceinturée et d’un
manteau tombant dans le dos.
Hauteur : 69 cm
(restaurations aux bras et aux jambes)
1 200 / 1 500 €
Ce lot figurera au procès-verbal
de la SVV EVE, 25 rue Drouot 75009 Paris Tél. : +33 (0)1 53 34 04 04
130
128
« Christ bénissant »
Huile sur cuivre
Italie ou Flandres, vers 1600/20
20,1 x 15,2 cm
Cadre en bois mouluré et doré
Tête d’angelot en bois sculpté en haut
relief, polychromé et doré.
XVIIe siècle
Hauteur : 23 cm - Largeur : 25 cm Profondeur : 15,5 cm
Paire de bustes d’angelots en bois
sculpté avec traces de polychromie.
XVIIe/XVIIIe siècles
Hauteur : 18,5 cm
(avant-bras manquants)
400 / 600 €
300 / 400 €
800 / 1 000 €
131
129
127
Christ vivant en bois sculpté avec restes
de polychromie. Longue mèche bouclée
tombant devant les oreilles, périzonium
court, drapé avec chute médiane, jambes
fléchies avec pieds superposés.
Hauteur : 39,7 cm
(petits accidents, bras manquants)
500 / 800 €
Ange céroféraire en bois doré,
polychromé et sculpté en ronde-bosse. Le
genou gauche à terre, il est revêtu d’une
longue tunique ceinturée par un nœud
sous la poitrine ; visage juvénile aux
grands yeux et à la bouche menue.
Hauteur : 57,5 cm
(quelques reprises à la dorure et à la
polychromie)
Saint Victor de Marseille en bois doré,
polychromé et sculpté en ronde-bosse.
Le jeune saint est représenté en soldat
romain, debout, levant le bras droit.
Inscription de son nom sur la terrasse
peinte en faux marbre.
Midi de la France, XVIIe siècle
Hauteur : 73 cm
600 / 800 €
700 / 1 000 €
132
Paire d’angelots en bois polychromé,
doré et sculpté en ronde-bosse. Assis, ils
tiennent une guirlande de feuilles
et de fleurs.
Fin du XVIIe/première moitié
du XVIIIe siècle
Hauteur : 62 cm
1 500 / 2 000 €
133
Paire d’enfants nus en chêne sculpté.
Dos ébauchés. Debout sur de hautes
terrasses, ils tiennent chacun une
banderole passant derrière leurs dos.
3 500 / 4 000 €
124
126
128
130
132
125
127
129
131
133
60
61
134 (détail)
Le thème des enfants était très prisé à l’époque de Leonhard Kern et lui-même, auteur
d’une abondante progéniture – il en a eu en effet quatorze ! -, semble avoir pris un réel
plaisir à en décliner les jeux. Représentés quelquefois seuls mais aussi par deux, ces
jeunes garçons – on ne connait pas de filles – forment un thème récurrent dans l’œuvre
du sculpteur allemand. Réalisés en bois - buis ou fruitier - en ivoire ou encore en bronze,
l’enfant de Kern possède des caractères définis, à l’image des canons typiques de ses
nudités féminines. L’enfant présente ainsi un corps grassouillet au ventre arrondi. Son
visage est généralement rond et joufflu avec un nez et un front aux traits encore infantiles
sans être pour autant ceux d’un bébé. Les cheveux sont courts et les mèches détachées,
souvent en boucles (fig.a).
134 (détail)
134 (détail)
Grand observateur, Leonhard Kern prend un soin particulier à restituer avec justesse les
attitudes des corps et à communiquer une impression réelle de vie et de mobilité à ses
statuettes d’enfants. Ce groupe en offre un exemple particulièrement réussi. De belle
taille – la hauteur de ces enfants n’excédant généralement pas en effet la dizaine de
centimètres – il a été conçu pour être regardé sous tous les angles, notamment celui qui
montre, l’un sous l’autre, le dos et le postérieur des deux garçonnets. Kern s’est amusé
à les représenter en restituant mouvement des muscles et amollissement des chairs
à la perfection jusqu’aux plantes de pieds dont la souplesse témoigne de sa grande
virtuosité. Cette qualité d’exécution comme le réalisme évocateur des morphologies des
deux jeunes garçons permettent en effet d’attribuer au grand Leonhardt Kern ce groupe
de jeu d’enfants. Il est une variante des «Huckepackgruppe» exécutés en ivoire, bronze
ou bois que l’on situe durant le deuxième quart du XVII e siècle. On pense notamment au
groupe ayant appartenu à Goethe, aujourd’hui visible à Weimar, dans lequel le poète et
philosophe allemand reconnaissait une signification symbolique «de l’enfant en soi»
(fig.b). Il faut aussi replacer cette œuvre dans son époque et y voir une réaction à la misère
et à la violence qui habitaient cette période de la guerre de Trente ans. L’art profane
contribuait ainsi à égayer un peu les esprits en leur apportant plaisir et joie de vivre.
Harald Siebenmorgen (Hrsg.), Leonhard Kern (1588-1662) : Meisterwerke des Bildhauerei für die
Kunstkammern Europas, E. Grünenwald, Sigmaringen, [Schwäbisch Hall, Hällisch-Fränkischen
Museum, 1988] ;
W. Rössler, V. Schneider et Dr. W-G Fleck, Die Künstlerfamilie Kern 1529-1691, Sigmaringen, 1998
fig.a Enfant faisant un pas vers l’avant, Leonhard Kern, vers 1640, musée d’Art et d’Arts
appliqués, Hambourg
134 (détail)
134 (profil)
fig.b Groupe d’enfants, l’un portant l’autre sur son dos, buis, Hauteur : 14,8 cm,
Leonhard Kern, vers 1635-45, Weimar, Fondation nationale pour la recherche et le souvenir
de la littérature allemande classique
fig.a
134
Rare groupe de deux enfants en
bois fruitier sculpté et patiné, l’un à
califourchon sur l’autre. Sur une terrasse
rectangulaire marquée d’une encoche sur
un côté, un jeune garçon se tient à quatre
pattes tandis qu’un autre, à cheval sur
son dos, lui tire une mèche de cheveux
d’une main et de l’autre brandit une
badine ou un fouet, aujourd’hui disparu.
Le porteur qui relève la tête sur le côté
présente un visage à la physionomie
souriante, aux joues pleines marquées
de fossettes. Le fouetteur, également
joufflu, montre un visage très expressif
aux sourcils froncés et à la bouche grande
ouverte, découvrant sa langue et les
dents du devant, qui semble pousser un
cri d’excitation.
La morphologie des deux enfants est
admirablement bien rendue avec les
bourrelets de chair à la hauteur des
poignets ou des cous-de-pied, les creux
sur les dos des menottes ou encore
les plis souples des plantes des pieds.
La main et le pied droits du garçonnet
à quatre pattes s’appuient sur l’angle de
la terrasse dans une position saisissante
de naturel.
Allemagne, attribué à Leonhard Kern
(1588-1662), vers 1635/45
Hauteur : 23 cm - Largeur : 19,5 cm
(Petits accidents et restaurations)
10 000 / 20 000 €
fig.b
62
63
143
Mortier en marbre gris à quatre prises
dont une servant de bec verseur.
XVIIe siècle
140
136
135
Buste de Marc Aurèle en bronze
à patine vert antique sur piédouche.
Socle en marbre.
Style du XVIIe siècle
Hauteur : 14,7 cm
500 / 600 €
Petite boîte de forme ovale en laiton
ajouré et gravé à décor de rinceaux
feuillagés. Ame en velours rouge. Poignée
ciselée pivotante sur le couvercle.
Pays germaniques, XVII/XVIIIe siècles
150 / 200 €
137
Tableau reliquaire avec cadre en bois
doré à ressauts, aux montants ornés de
colonnettes torsadées et portant des
armoiries à la partie inférieure. Reliquaire
avec petite Vierge à l’Enfant entourée de
paperoles en forme de vase fleuri avec
pampres.
Époque Louis XIV
135
Mortier en bronze avec pilon. Panse
droite à huit fins contreforts ; base
soulignée d’une moulure.
XVIe siècle
Hauteur : 8,9 cm
(fond bombé)
600 / 800 €
136
138
Grand plat d’offrandes en laiton uni et
orné de plusieurs filets avec ombilic en
relief ; armoiries gravées au revers avec
couronne ducale accompagnées de la
devise DIONISO CRISPOLTI.
Diamètre : 53,6 cm
300 / 600 €
500 / 700 €
144
250 / 450 €
141
Mortier en bronze à cinq contreforts
fortement crantés et cinq bustes
de femmes.
Puy-en-Velay, XVIe/XVIIe siècles
Hauteur : 7,2 cm
500 / 700 €
145
150 / 200 €
139
Bras de lumière en fer forgé orné de
rosaces et de feuilles en tôle découpée ;
extrémité filetée.
XVIIe siècle
(coupelle et pique manquantes)
142
Mortier en bronze avec pilon. Panse
ornée de douze fleurs de lys par groupes
de trois ; col arrondi et uni.
Paris ou Rouen, XVIIe siècle
Hauteur : 10 cm
Grand mortier en bronze. Col garni
de fleurs de lys inclinées sur la gauche ;
panse à six contreforts avec billettes
rainurées ; champs ornés de bustes
d’hommes barbus et de bustes de
femmes ; prises rainurées.
Le Puy-en-Velay, XVIIe siècle
Hauteur : 13,5 cm
(légers fêles, une prise manquante)
300 / 400 €
50 / 60 €
140
137
Important mortier en gaïac. Corps
tourné, légèrement évasé, creusé de deux
moulures.
XVIIe siècle
Hauteur : 30,7 cm - Diamètre : 29,4 cm
138
64
65
146
Mortier en bronze à quatre contreforts
et quatre têtes d’angelots.
Hauteur : 9,8 cm
(fond légèrement bombé)
300 / 400 €
147
Mortier en bronze. Col garni de fleurs de
lys ; panse à cinq contreforts en forme de
termes sans bras alternant, sur champ de
fleurs de lys, avec deux têtes grotesques
grimaçantes de profil, deux médaillons
représentant l’un, Hercule capturant le
cerf d’Arcadie et l’autre, une sainte Cécile.
Modèle peu courant.
Le Puy-en-Velay, XVIIe siècle
Hauteur : 10,5 cm
(légère égrenure en bordure)
300 / 400 €
141
143
148
Mortier en bronze à quatre ailettes
et têtes d’angelots.
Hauteur : 7 cm
(accident)
30 / 60 €
149
Petit mortier en bronze avec son pilon,
dit mortier à poison. Corps légèrement
évasé à décor de rinceaux de feuilles
sur deux registres.
XVIIe siècle
Hauteur : 4,4 cm
150 / 200 €
150
Fourche Fière, arme d’hast paysanne,
à pique de section carrée avec nœud
aplati à la base.
Hauteur : 69,8 cm
400 / 500 €
142
145
144
148
400 / 500 €
146
147
149
152
151
Plaque en albâtre sculptée en bas-relief
avec rehauts d’or représentant l’allégorie
de la Vue : sur fond d’architecture, une
jeune femme allongée, un aigle à ses
pieds, tient un miroir dans sa main droite.
Cadre mouluré avec décor alla pastilla
d’entrelacs et de cabochons. Cartouche
portant un monogramme.
Malines, atelier d’Isaak Tissenaken,
vers 1615/40
151
Hauteur totale : 19,2 cm Largeur totale : 22,8 cm
(dorure usée au cadre, quelques fentes
et petites restaurations)
Cette plaque fait partie de la suite des
allégories des Cinq Sens, un des rares
sujets profanes dans la production des
albâtres de Malines.
600 / 800 €
Jésus Bon Pasteur en ivoire sculpté
en ronde-bosse. L’Enfant Jésus est assis
endormi, les jambes croisées, la tête
appuyée sur sa main droite ; une gourde
à sa ceinture, il porte un agneau couché
sur son épaule gauche, un autre sur ses
genoux. Sur le rocher servant de base, sont
figurés la Fontaine de vie jaillissant d’un
mascaron, des brebis et, dans une grotte,
Marie-Madeleine allongée et lisant.
Indo-portugais, XVIIe siècle
(manque au pied droit, fentes au dos,
quelques restaurations)
1 800 / 2 000 €
153
Plaque en albâtre sculptée en bas-relief
représentant La Nativité. Sur la droite,
la Vierge agenouillée et les mains jointes
avec, derrière elle, un berger penché
qui retient un pan de son manteau ;
sur la gauche, un ange agenouillé et, au
second plan, Joseph qui tenait à l’origine
un cierge ; détail pittoresque de l’âne,
se désintéressant de la scène, qui broute
à la mangeoire. Cadre en chêne mouluré.
Malines, vers 1600/1620
(fentes, manques au cadre)
500 / 600 €
153
154
Calice en argent. Fût tourné en balustre,
base circulaire moulurée, petite coupe
soulignée d’une moulure saillante.
Hauteur : 22 cm
Poids : 559 g
600 / 700 €
155
Coffret à couvercle bombé en écaille
blonde avec monture en argent fondu et
repoussé. Riche décor de rosaces, volutes
et fleurons ; serrure à bosse ; poignée
sommitale ; pieds en forme de griffes
enserrant une sphère.
Colonies hispaniques, XVIIe siècle
154
1 500 / 2 000 €
156
Paire de marteaux de porte en bronze
à décor gravé. Mufles de lions tenant
dans la gueule le heurtoir en forme de
poignée ornée de feuilles d’acanthe ;
têtes léonines aux joues saillantes, aux
arcades sourcilières froncées dessinant
des accolades ; platines chantournées
gravées de rinceaux feuillagés ;
mâchoires inférieures retenant l’anneau
qui joue le rôle de fixation.
Allemagne du sud, XVIIe siècle
Sur fonds de velours rouge
(tête de l’un des clous manquante)
152
5 000 / 6 000 €
155
66
67
156
157
Gourde coloquinte à décor finement
gravé. Sur la panse, trois médaillons aux
sujets pittoresques mettant en scène
des chats ; tout autour, paniers, motifs
floraux et végétaux, oiseau, lièvre et
personnage assis tenant une lance ; sur
le col, représentations stylisées de villes
accompagnées des inscriptions SIENA,
MOGAZ., VARAD. ; sur le fond, fleuron à
quatre pétales avec monogramme F G et
date 1690.
Europe centrale, 1690
Hauteur : 15,3cm
(taches, petite partie du col rongée)
300 / 400 €
158
Blason en marbre blanc sculpté. Ecu d…
au gonfanon d… , timbré d’un casque taré
de trois-quarts assorti de lambrequins
et soutenu par des serpents au corps
entouré d’un ruban.
161
159
Bouteille saint Nicolas de Bari à
décor peint. Corps hexagonal aux arêtes
soulignées alternativement de filets
incolores et filets bleus ; col évasé à
collerette. Sujets peints polychromes :
icône de saint Nicolas, voilier, pêcheur
et pèlerin agenouillé.
Venise, XVIIe siècle
Hauteur : 13,7 cm
(petits accidents à la base dont un pied
manquant et un remplacé)
300 / 500 €
160
Fragment de cuir polychrome, gaufré
avec motifs estampés représentant un
perroquet entouré de feuilles, de fleurs
et de fruits.
Pays-Bas méridionaux, XVIIe siècle
1 500 / 2 000 €
Fragment de cuir repoussé et
polychromé. Décor d’un mascaron à tête
d’indien entouré de rinceaux symétriques
avec fleurs et rubans bruns sur fond
rouge.
Première moitié du XVIIe siècle
(accidents)
200 / 300 €
162
Calice en argent en partie doré. Décor
de quadrilobes avec scènes religieuses
et de fleurons ; base polylobée et
inscription sur le nœud du pied. Petite
croix émaillée bleue sur la base. Poinçon
d’exportation et poinçon de Maître non
identifié.
XIXe, dans le style médiéval
Hauteur : 23,5 cm
Poids : 512 g
200 / 300 €
163
Calice en argent et vermeil à décor gravé
et découpé. Base ornée d’une croix,
de branches de feuilles et de fleurs ;
balustre du pied avec guirlande de fleurs
et nœuds avec entrelacs ; base du calice
à palmettes dressées surmontées d’une
guirlande feuillagée. Sans poinçon.
Première moitié du XIXe siècle
Hauteur : 28,2 cm
300 / 400 €
100 / 150 €
165
164
Cabinet en placage d’ébène et ivoire
gravé, rehaussé de filets d’ivoire et os
reposant sur des pieds tournés. Il ouvre
par une porte centrale et seize tiroirs ;
porte à décor de pilastres cannelés, d’un
médaillon losangé à tête de guerrier et de
chouettes dans les écoinçons supérieurs ;
caisse à décor géométrique.
Italie du nord, XVIIe siècle
(manque l’abattant, pieds postérieurs,
petit accident)
157
157 (détail)
159
3 000 / 4 000 €
162
164
160
158
161
163
68
Bacchus en bois doré et sculpté en
ronde-bosse. La tête couronnée de
pampres, le jeune dieu est représenté nu,
le corps ceint d’une draperie ; il prend
appui sur sa jambe droite, la gauche
rejetée vers l’arrière ; sa tête se tourne
vers une coupe que lève son bras droit
tandis qu’il tient une grappe de raisins
dans sa main gauche ; un tronc entouré
de pampres se trouve derrière sa jambe
droite.
Époque Louis XIV
Hauteur : 71,5 cm
(légers accidents)
5 000 / 6 000 €
165
166
Ensemble de neuf vitraux réunis
en un tableau muni d’un éclairage.
Il comprend : - deux polychromes, l’un daté 1639
représentant « Moïse sauvé des eaux »,
l’autre deux lansquenets, avec autour
diverses scènes, des paysages, des
armoiries et des angelots ; inscriptions.
Pays alémaniques, première moitié
du XVIIe siècle
Hauteur : 30,5 cm - Largeur : 20 ,5 cm
et Hauteur : 31 cm - Largeur : 20,8 cm
- deux rondels en grisaille et jaune
d’argent, l’un représentant « La Crucifixion » entre la Vierge et saint Jean,
l’autre une « Vierge de Pitié ».
Ateliers troyens, vers 1530
Diamètre : 19 cm
166
166
166
166
166
166
- un rectangulaire polychrome, daté 1714,
représentant une scène pittoresque ;
inscriptions.
Pays alémaniques, premier quart
du XVIIIe siècle
- deux rondels polychromes,
l’un représentant « Hercule à la croisée
des chemins ou le Choix d’Hercule » ;
inscriptions, l’autre daté 1649 représentant « Le Sacrifice d’Abraham » ;
inscriptions.
Pays alémaniques, milieu du XVIIe siècle
Diamètre 14,6 cm
167
Tapisserie en laine et soie représentant
Diane entourée de ses chiens ; elle est
accompagnée d’une nymphe qui lui
apporte son arc et d’une autre tenant
une javeline ; tout autour, verdure
composée de différents feuillages ;
bordures latérales ornées de colonnes
salomoniques et bordure supérieure
à décor de guirlandes de fruits avec
cartouche central bordé de cuirs enroulés.
Flandres, première moitié du XVIIe siècle
(restaurations, bordure inférieure
manquante)
- deux petits rondels polychromes
représentant des armoiries avec les noms
de leurs propriétaires, l’un daté 1675 ;
inscriptions.
Pays alémaniques, seconde moitié
du XVIIe siècle
Diamètre : 12,5 cm
Présentation dans un emboîtage réalisée
il y a une cinquantaine d’années par
l’artiste maître-verrier et décorateur
Max Ingrand (1908-1969)
(quelques restaurations et plombs
de casse)
4 000 / 6 000 €
167 (détail)
1 000 / 1 500 €
166
167
166
166
70
71
168 •
Tapisserie en laine et soie « Scène
de Cour avec lutteurs ». Dans l’angle
supérieur gauche, un roi est assis tenant
un sceptre, son épouse à ses côtés ;
il regarde un couple de lutteurs à la
stature imposante qui s’empoignent
violemment ; sur la gauche, une harpiste
et, au premier plan, un couple s’enlaçant
accompagné d’un chien ; au fond, des
femmes élégantes dont une porte un
enfant, et des soldats ; sol parsemé d’une
multitude de fleurs. Bordures verticales
de fruits, de feuilles et de fleurs.
Audenarde, vers 1600
(fragment, restaurations)
7 000 / 8 000 €
168 (détail)
168 (détail)
168
72
169
Seau à eau bénite en bronze. Corps à
plan trapézoïdal fortement mouluré ;
anse cintrée à redents.
Flandres, XVIIIe/XIXe siècles dans le style
de la fin du Moyen-Âge
Hauteur totale avec anse : 18,3 cm
150 / 200 €
170
Marmite tripode en bronze. Corps
souligné de filets et anse en fer forgé.
XVIe/XVIIe siècles
Hauteur totale avec anse : 23,5 cm
350 / 450 €
171
Paire de chenets en bronze à décor
de dauphins aux queues entrelacées
surmontés de vases tournés en balustre.
XVIIe siècle
600 / 800 €
169
171
172
Puisette en bronze à deux becs
verseurs en forme de têtes d’animal ;
corps globulaire avec attaches de l’anse
figurant des têtes humaines ; anse en
bronze munie d’un crochet et d’une
chaine.
Flandres, XVIIe/XVIIIe siècle
500 / 800 €
173
Ponne à linge en terre de couleur grise ;
panse marquée de rainures horizontales
dans sa partie basse puis verticales
jusqu’au rebord ; bord extérieur gravé
d’une ligne ondulée ; trous d’évacuation
à la base.
Poitou, XIXe siècle
Hauteur : 71,5 cm - Diamètre : 97 cm
(fêle)
150 / 200 €
170
172
173
173 bis
Triptyque en ivoire représentant
le Baptême du Christ, partie supérieure
en gâble.
Style du Moyen-Âge
Hauteur : 16,1 cm Largeur ouvert : 10,7 cm
400 / 500 €
174
«Kaiserteller» de Ferdinand II en métal
(fer ?) argenté. Au centre, l’empereur à
cheval, sur l’aile, les représentations des
électeurs dans des cartouches bordés
de masques et de motifs auriculaires.
Monogramme KB.
Nuremberg, modèle de 1630, XVIIe siècle ?
Diamètre : 18,8 cm
177
179
Suite de sept chaises à hauts dossiers
en noyer. Piètements tournés en balustre
avec pieds arrière droits.
XVIIe siècle
Hauteur : 100 cm - Largeur : 52 cm Profondeur : 45,5 cm
(quelques accidents, restaurations
et renforts)
Important miroir avec fronton en placage
de noyer et baguettes moulurées en bois
noirci. Riche décor en cuivre repoussé et
doré figurant des fleurs, des vases, des
bouquets, des feuilles et des dauphins.
XVIIe siècle
Hauteur totale : 106,5 cm Largeur : 69,5 cm
(quelques restaurations dont le bois du
fronton refait et le miroir remplacé)
700 / 1 000 €
175
Mortier à tabac à priser en bois
tourné muni d’une prise sphérique.
XVIIIe siècle
Hauteur : 16,8 cm
Table en noyer au piètement entièrement
torsadé et nervuré reposant sur des pieds
en boules aplaties ; importante toupie
sur le dé central de la barre d’entretoise ;
tiroir en ceinture.
Saintonge, fin du XVIIe siècle
Hauteur : 73 cm - Largeur : 92,5 cm Largeur : 64 cm
(tiroir refait, quelques piqûres)
300 / 400 €
176
Pot à feu en bronze de forme
tronconique, muni d’une poignée,
portant en fort relief les lettres PRA.
XVIIe siècle
Hauteur : 13,6 cm
300 / 400 €
3 000 / 4 000 €
178 •
2 000 / 3 000 €
60 / 80 €
173 bis
180
Belle console en bois sculpté et doré
représentant Apollon assis sur une volute
et jouant de la lyre ; il est encadré de deux
têtes féminines portant un diadème ;
cartouche découpé dont les enroulements
retiennent une guirlande fleurie.
Époque Louis XIV
(très légers accidents)
1 500 / 2 500 €
179
177
174
178
74
75
180
183
Important lustre en bronze à deux rangs
de six bras de lumière ; fût tourné en
balustre, disque et vases se terminant
par une sphère avec anneau ; branches
en volutes avec coupelles et binets
moulurés. A la partie supérieure, guerrier
barbu, en armure et casqué, brandissant
un glaive et tenant un écu découpé
portant une cloche accompagnée de
l’inscription IACOB IVCKEMA – BORGEM
RŸSTER ENDE KERKVOCHT et la date 1632.
Pays-Bas, 1632
Hauteur totale : 83 cm - Largeur : 79 cm
(quelques accidents, restaurations)
182
181 •
Important miroir à fronton à décor
de marqueterie de motifs végétaux :
rinceaux de feuillages, tulipes, œillets
et anémones.
Languedoc, XVIIe siècle
6 000 / 8 000 €
Exceptionnelles et importantes pelle
d’âtre et pincettes assorties en fer forgé
avec extrémités des manches en bronze
en forme de bustes. Manche de la pelle et
branches des pincettes interrompus par
des nœuds moulurés ovoïdes. Départ de
la spatule de la pelle orné de volutes et
d’une feuille nervurée en fer repoussé ;
fleuron avec volutes et terminaison
pyriforme à l’intérieur des branches
des pincettes qui se terminent par des
mâchoires évoquant des palmettes ;
bustes fondus et ciselés avec traces de
dorure représentant Cérès et Bacchus.
Val de Loire, XVIIe siècle
Hauteurs : 106 cm et 103 cm
(légers accidents)
6 000 / 8 000 €
5 000 / 7 000 €
184
182 (détail)
Grande table de réfectoire de couvent
en noyer. Piètement à six pieds en forme
de lyre avec des traverses découpées en
accolade et reposant sur des volutes ;
entretoises sinueuses en fer forgé reliant
les pieds au plateau. Superbe plateau
d’un seul tenant.
Espagne, Castille, XVIIe siècle
Hauteur : 77,5 cm - Longueur : 283 cm Largeur : 72 cm
(restaurations d’usage, suppression
de la ceinture)
182 (détail)
Bibliographie comparative : Luis Feduchi,
Spanish Furniture, New York, 1969, p. 113,
ill. 86
183
184
181
182
76
77
8 000 / 10 000 €
187
185
Chaise à bras en noyer au piètement et
accotoirs tournés en chapelet ; entretoise
en ceinture ; siège en bois destiné à
recevoir une galette.
Époque Louis XIII
(un pied arrière enté, vermoulures
et usures)
400 / 500 €
186
Table en merisier avec pieds tournés
en balustre et annelés dans leur
partie inférieure ; ils sont reliés par
une entretoise en H aux traverses
chantournées ; tiroir en bout ; plateau
bordé d’un bec de corbin.
Fin du XVIIe siècle
Hauteur : 69 cm - Longueur : 74 cm Largeur : 45 cm
Suite de huit chaises à bras en chêne ;
piètements et accotoirs tournés en
chapelet ; pieds postérieurs droits ;
entretoises en ceinture ; sièges en bois
destinés à recevoir une galette.
Style Louis XIII
(garnitures usées)
800 / 1 000 €
187
190
Paire de chaises à hauts dossiers en
chêne. Piètements tournés en balustre
avec pieds antérieurs droits.
XVIIe siècle
Fauteuil de malade en noyer. Piètement
tourné en balustre ; supports d’accotoirs
et accotoirs droits ; pieds arrière obliques.
Il possède ses tirettes et ses crémaillères
en fer forgé d’origine.
XVIIe siècle
191
Suite de six chaises en chêne ; dossiers
bas et piètements tournés.
De style Louis XIII
180 / 250 €
800 / 1 000 €
1 000 / 1 500 €
188
Lot de trois chaises à haut dossier en
noyer pour l’une, en chêne et frêne pour
les deux autres. Tournages en balustre
et pieds arrière droits.
XVIIe siècle
(petits accidents)
193
192
100 / 200 €
Table en chêne au piètement entièrement
tourné en balustre ; entretoise en H ;
plateau aux angles abattus recouvert d’un
tapis ancien et bordé par une baguette.
Hauteur : 68,5 cm - Longueur : 78 cm Largeur : 50 cm
(baguette postérieure, vermoulures
sous le plateau)
189
Montant médian de meuble en noyer
sculpté en bas-relief d’un buste d’enfant
tenant un masque grimaçant et une chute
de feuilles et de fruits.
Première moitié du XVIIe siècle
Hauteur : 73,5 cm
1 000 / 1 500 €
185
195
150 / 200 €
186
188
850 / 900 €
189
Stalle en chêne. Dossier orné d’un
cartouche de cuir enroulé ; jouées
sculptées de feuilles stylisées avec
volutes à la partie supérieure et appuimain en forme de feuille recourbée ;
pieds découpés en console reposant sur
une base moulurée formant terrasse.
XVIIe siècle
(terrasse d’époque postérieure)
500 / 800 €
190
192
191
193
78
79
194
Armoire en noyer ouvrant à deux
vantaux. Trois panneaux par porte, à
décor de losanges et de croisillons ; frise
sculptée d’une coquille d’où partent des
rinceaux de feuillages et de fleurs ; côtés
avec panneaux à ressauts et losangés ;
corniche moulurée à denticules.
Auvergne, seconde moitié du XVIIe siècle
Hauteur : 203 cm - Profondeur : 62 cm
(petits accidents)
500 / 800 €
195
194
197
196
Paire de chaises « William III » en noyer,
pouvant faire suite avec les suivantes.
Pieds antérieurs galbés reliés aux
pieds postérieurs par une entretoise
en H tournée en colonnettes renflées ;
ceinture chantournée en accolade et
soulignée par un bourrelet ; hauts
dossiers à encadrement violoné avec
montant médian plat et découpé ; partie
supérieure des dossiers sculptée de
volutes et d’une coquille.
Angleterre, fin du XVIIe/ début du XVIIIe s.
400 / 600 €
Suite de six chaises « William III »
en noyer. Pieds antérieurs galbés reliés
aux pieds postérieurs par une entretoise
en H tournée en colonnettes renflées ;
ceinture chantournée soulignée par
un bourrelet ; hauts dossiers en forme
de lyre avec montant médian plat et
découpé ; partie supérieure des dossiers
à ressauts avec volute tournée vers
l’arrière.
Angleterres, fin du XVIIe/début du XVIIIe
siècle
(quelques restaurations)
198
Rare table de cellule en noyer.
Piètement avec entretoise en H tourné
en sphères et fins balustres ; le plateau
se soulève découvrant un coffre avec
éclipette sous la ceinture ; entrée
de serrure en fer forgé.
XVIIe siècle
Hauteur : 65 cm - Largeur : 55,5 cm Largeur : 45,5 cm
(quelques accidents et petite
restauration)
2 000 / 3 000 €
1 500 / 2 000 €
91
196
198
199
199
Ensemble de six chaises à haut dossier
en noyer composé d’une suite de quatre
chaises, d’une légèrement différente et
d’une autre en complément. Piètements
tournés en balustre, poires et boules
avec pieds antérieurs reposant sur des
sphères aplaties ; pieds postérieurs
droits et chanfreinés. Elles sont
recouvertes de tapisseries anciennes.
XVIIe siècle
Hauteur : environ 112 cm Largeur : environ 52 cm Profondeur : environ 46,5 cm
(vermoulures, quelques accidents
et manques)
2 000 / 3 000 €
200
Suite de quatre fauteuils en noyer aux
piètements en os de mouton recouverts
de tapisseries anciennes ; dossiers à
ressauts. Tapisseries à décor floral et
d’allégories féminines.
(petites restaurations, usures aux
tapisseries)
3 000 / 4 000 €
197
80
81
200
203
Fauteuil en noyer à haut dossier
chantourné. Piètement tourné en balustre
avec pieds arrière droits ; accotoirs à
crosse. XVIIe siècle
(quelques vermoulures, pieds boule refaits)
Chaise en noyer recouverte de tapisserie
au petit point. Rare modèle au piètement
tourné de renflements avec nœud médian
à petits balustres pour les traverses
horizontales ; traverse en bandeau mais
également sur les côtés ; entretoise en H.
Époque Louis XIII
(raves manquantes, tapisserie postérieure)
600 / 800 €
202
Cabinet à deux portes et deux tiroirs en
noyer sculpté et mouluré. Panneaux des
portes à écoinçons ; frise et montants de la
partie supérieure et de la ceinture à décor
de pennes stylisées ; façades des tiroirs à
panneaux ressortis avec ressauts ; corniche
à denticules et modillons ; côtés à cinq
panneaux avec ressauts.
Anjou, fin du XVIIe/début du XVIIIe siècle
(rebouchages, corniche inférieure refaite)
201
600 / 800 €
203
202
208
201
Oratoire en noyer. Pupitre avec plateau
ouvrant reposant sur quatre colonnes
tournées en balustre ; soubassement
avec agenouilloir formant coffre et
reposant sur une plinthe moulurée.
Val-de-Loire, XVIIe siècle
(petit accident)
150 / 200 €
600 / 700 €
204
206
Sellette en noyer avec bagues noircies ;
fût tourné en balustre, poire et sphères ;
dessus octogonal avec moulure en cercle ;
base ronde et moulurée reposant sur
trois raves.
XVIIe siècle
Hauteur : 88 cm
(quelques vermoulures, petite pièce
à la base)
Buffet en chêne mouluré ouvrant à deux
vantaux et deux tiroirs ; chacune des
portes présente deux panneaux aux bords
supérieurs chantournés ; poignées et
bouton de tirage en laiton.
Angleterre, XVIIe siècle
(transformations)
500 / 800 €
204
Armoire basse en chêne ouvrant à deux
vantaux et reposant sur des pieds patins ;
décor de ferronnerie avec pentures,
entrée de serrure et têtes de clous
ouvragées.
Espagne, Castille, XVIIe siècle
(restaurations)
205
500 / 700 €
207
Fauteuil à sel en noyer muni d’un coffre
s’ouvrant par une petite porte à l’arrière
du siège ; pieds antérieurs tournés en
colonnettes et supports d’accotoirs en
balustre fuselés ; accotoirs droits et
chanfreinés ; dossier en forme de fronton
découpé ; panneaux latéraux à écoinçons
et à plate-bande pour le vantail fermé par
une targette en fer forgé.
Auvergne, XVIIe siècle
(quelques restaurations dont un accotoir)
209
Coffre en cyprès monté à queues
d’aronde. Façade sculptée en méplat de
motifs rayonnants dans des panneaux
à écoinçons, d’un fronton, d’une suite
d’arcatures, de rosaces et de cyprès
dans un encadrement.
Espagne du sud, Art populaire,
400 / 500 €
600 / 800 €
205
500 / 600 €
207
206
82
83
210
Petite armoire à poser en chêne sculpté
ouvrant à trois portes décorées de
losanges et de fleurons ; porte médiane
avec arcature ; montants ornés de pennes
et de rosaces ; fin plateau mouluré.
Flandres, XVIIe siècle
(restaurations et légers manques)
150 / 200 €
211
Table en chêne au piètement entièrement
tourné en balustre ; entretoise en H ;
plateau bordé d’un bec de corbin.
Normandie, XVIIe siècle
Hauteur : 71,3 cm - Longueur : 79 cm
Largeur : 51,5 cm
(plateau et tiroir d’époque postérieure)
400 / 500 €
212
Table en chêne ouvrant à un tiroir en
ceinture. Pieds tournés en colonnes ;
entretoise en H moulurée ; traverse de
façade de la ceinture chantournée ;
plateau aux angles abattus.
Hauteur : 71,2 cm - Largeur : 94,5 cm Largeur : 60,5 cm
(pièce à la façade du tiroir, pieds refaits)
500 / 600 €
208
211
209
212
217
Christ à la jupe en bronze d’applique,
dit Christ de Burgos. Tête inclinée sur
l’épaule gauche ; périzonium descendant
sous les genoux formant une jupe ; pieds
croisés surmontant un cœur.
Espagne, XVIIIe siècle
Hauteur : 13,3 cm
213
Vierge en adoration en noyer sculpté
avec traces de polychromie. Dos ébauché.
Tête à la chevelure relevée légèrement
inclinée ; robe drapant son corps et
manteau revenant sur le devant.
XVIIIe siècle
(légers manques)
600 / 800 €
50 / 60 €
215
Croix reliquaire en argent à décor gravé
et orné de pendentifs sphériques ; dans
un entourage guilloché, instruments
de la Passion avec, sur une face, le
monogramme du Christ et, au revers,
celui de Marie.
Espagne ou Colonies hispaniques,
XVIIIe siècle
Hauteur totale : 13 cm - Largeur : 5,8 cm
300 / 400 €
214
Christ en bois de résineux. Corps
longiligne aux pieds superposés ;
périzonium retenu par une cordelette
avec chute latérale ; tête ceinte d’une
couronne et inclinée sur l’épaule gauche.
Italie, XVIIIe siècle
Hauteur : 51,5 cm
(quelques manques)
216
Broderie de soie rehaussée de gouache
représentant un saint en prière devant un
crucifix. Cadre en bois doré et sculpté.
XVIIIe siècle
Hauteur totale : 25 cm Largeur totale : 21,5 cm
700 / 800 €v
100/150 €
218
Saint Thomas d’Aquin (?) en bois
sculpté. Dos ébauché. Debout sur un haut
socle mouluré à pans, il porte une étoile
sur son habit de dominicain et tient un
livre de la main gauche.
Allemagne du sud, XVIIIe siècle
(petits accidents)
500 / 600 €
219
Vierge à l’Enfant en bois doré,
polychromé et sculpté en ronde-bosse.
Midi de la France, XVIIIe/XIXe siècles
Hauteur : 49,2 cm
(petit accident)
400 / 600 €
213
215
218
214
216
219
220
224
226
Statuette en bois sculpté.
Colonies Hispaniques, XVIIIe siècle
Hauteur : 14,6 cm
(bras manquants)
Table en chêne et en bois fruitier ouvrant
à un tiroir en ceinture. Montants tournés
en balustre reliés par une entretoise
plate en H avec toupie et traverses
chantournées ; plateau à encadrement.
Première moitié du XVIIIe siècle
(vermoulures)
Hauteur : 70 cm - Largeur : 85 cm Largeur : 51,5 cm
Couvert de voyage pliant de trois
pièces dans un écrin en cuir bouilli à
décor de motifs floraux et végétaux.
Cuiller à cuilleron en argent, fourchette à
trois dents et couteau à la lame en acier
poinçonnée ; manches en fer gravé, doré
et bleui ornés de rinceaux et de cornes
d’abondance.
Allemagne du sud ou Suisse, vers 1730
Étui : Hauteur : 12,5 cm - Largeur : 5,8 cm
60 / 80 €
221
Croix de procession, bâton de
pénitent ?, en fer forgé avec rehauts d’or
et de peinture. En haut d’une hampe,
la croix est formée par un grand disque
avec des branches à double renflements
s’intercalant avec des fleurons à petits
disques au pourtour cranté et volutes ;
inscription en partie effacée sur un côté
et monogramme du Christ de l’autre.
Espagne, XVIIIe siècle
(réparation)
222
223
Grande coupe couverte en verre à décor
émaillé blanc et noir avec rehauts d’or
reposant sur trois pieds en volutes.
Scène de chasse au sanglier avec
gentilhomme à cheval dans un paysage
avec château et arbre. Couvercle et base
de la coupe ornés de points en relief.
Porte la date 1692.
Allemagne, XIXe siècle
Hauteur : 36,5 cm
Mendiant et son enfant en bois et
os sculptés en ronde-bosse. La tête
entourée d’une capuche, l’homme porte
une besace sur le ventre et un sac dans
le dos ; le jeune garçon porte quant à lui
un bonnet et une hotte ; leurs vêtements
déchirés laissent voir leurs corps.
Allemagne du sud, suite des Tröger,
fin du XVIIIe siècle
Hauteur : 37 cm - Largeur : 18,2 cm
300 / 400 €
600 / 800 €
600 / 800 €
222
224
84
85
400 / 600 €
225
Fauteuil d’âtre en bois fruitier au
piètement en os de mouton. Assise basse
et accotoirs à crosse avec supports en
retrait.
Première moitié du XVIIIe siècle
300 / 500 €
1 000 / 1 200 €
227
Paire de bottes de postillon en cuir.
Bouts carrés, tiges hautes avec renforts
ornés de motifs cousus, éperons.
XVIIIe siècle
Hauteur : 58 cm
(quelques manques)
600 / 800 €
223
226
225
227
228
Vierge en adoration en terre cuite
émaillée blanc, bleu, vert avec des traces
d’émail noir ou rouge. Agenouillée sur
une terrasse moulurée, elle tient les
mains jointes, le regard baissé ; sa tête
est recouverte d’un voile et elle porte
un manteau sur ses épaules.
Dans le style des Della Robbia,
milieu du XVIIIe siècle (d’après
un test de thermoluminescence)
(légers manques d’émaux)
Provenance :
ancienne collection Marcel Puech, Avignon
230
2 000 / 3 000 €
229 •
Miroir en bois doré et sculpté à motif
de soleil rayonnant. Décor baroque avec
volutes en forme de C, feuillages
et mascaron à la partie supérieure.
Allemagne, début du XVIIIe siècle
(léger manque)
1 500 / 2 000 €
228
230
Marie-Madeleine en verre filé. La sainte,
debout sur un piédouche, tient un crucifix
dans sa main droite, un crâne posé à ses
pieds.
Nevers, XVIIIe siècle
Hauteur : 15,3 cm
(légers accidents)
500 / 600 €
231
Oratoire de salon en bois de résineux
sculpté, polychromé et doré. Construit
comme un maître-autel miniature
baroque, il se compose d’une colonnade
avec niche centrale, d’un fronton avec
dais et d’un soubassement chantourné
à gradins devant lequel est placé un
autel avec tabernacle. Polychromie en
faux marbre rehaussée de guirlandes,
chapiteaux et rocailles dorés. Vierge à
l’Enfant dans la niche centrale encadrée
de saint Jean-Baptiste et d’un saint
religieux sur les côtés et surmontée d’une
sainte en prière dans la niche du fronton.
Italie ou Europe centrale, XVIIIe siècle
Hauteur totale : 77,5 cm - Largeur : 53 cm
2 000 / 3 000 €
232
Important lutrin en chêne sculpté. Portelivre en forme d’aigle aux ailes déployées
et à la tête tournée vers la gauche ; fût à
décor de pilastres cannelés et de feuilles ;
base tripode reposant sur des pieds
griffes et ornée sur les trois faces du
triangle nimbé symbolisant Dieu le Père.
XVIIIe siècle
(petits accidents et restaurations)
229
5 000 / 6 000 €
231
86
87
232
233
Orgue positif dit organetto. Buffet
en forme d’armoire ouvrant à deux portes
à révolution ; décor peint polychrome et
doré à la mecca : cartouches et rinceaux
rocaille sur les côtés et les vantaux,
guirlandes de fleurs sur les frises et
les montants intérieurs ; ornementation
de motifs rocaille et de feuillages en bois
sculpté, ajouré et doré. Piètement tourné
en bois noirci.
233
233 (détail)
Un orgue positif doit son nom au fait
qu’on devait le poser à la différence
des orgues portatifs plus légers.
L’instrument présenté ici possède un
clavier de 45 touches avec des registres
actionnés par des tirettes. Les tuyaux
visibles, uniquement décoratifs, sont
une réfection moderne ; les tubes
intérieurs ont quant à eux disparu,
subsiste cependant le sommier d’origine
avec ses planches percées de trous de
différentes tailles indiquant le nombre,
la place et les diamètres exacts des
tubes primitifs ; la partie inférieure
conserve le soufflet et les tiges en
bambou qui conduisaient l’air.
Toute la mécanique semble en état
de fonctionner et une restauration
demeure tout à fait envisageable à
l’image de celui de l’église San Antonio
de Deliceto (région des Pouilles)
récemment restauré, fabriqué à Naples
en 1775 par le facteur d’orgue réputé
Domenico Antonio Rossi.
Sud de l’Italie, Naples,
milieu du XVIIIe siècle
Piètement d’époque postérieure
Hauteur totale avec piètement : 227,2 cm
(restaurations et manques)
15 000 / 20 000 €
233
88
241
Lot de neuf clefs dont deux à la
vénitienne aux anneaux ajourés et deux
autres avec anneaux ciselés de rinceaux
affrontés ou d’entrelacs.
Du XVIe siècle au XVIIIe siècle
235
234
« Saint Paul »
Huile sur toile
29,3 x 24,3 cm
Colonies hispaniques, XIXe siècle
Cadre en acajou avec filet de laiton
Peinture sous verre polychrome et or
représentant « Le Christ portant la croix ».
Cadre en acajou.
Espagne, XIXe siècle
Hauteur totale : 41,33 cm Largeur totale : 33 cm
300 / 400 €
300 / 400 €
236
Deux peintures sur bois d’une même
suite illustrant des épisodes d’une
histoire ancienne ou d’un poème épique
avec de nombreux personnages. On voit
sur l’une un chevalier en armure devant
un groupe de femmes, sur l’autre une
scène de l’Antiquité romaine devant une
ville. Signatures et inscriptions en italien.
Encadrées de baguettes.
Sicile, XVIIIe siècle
Hauteur : environ 36,7 cm Largeur : environ 49,2 cm
(fentes et légers accidents)
242
237
Deux planches à gâteaux en bois
sculpté en creux de différents motifs
floraux, d’une rosace et d’une inscription.
Colonies Hispaniques, XVIII/XIXe siècles
Longueurs : 32,3 cm et 30,1 cm
200 / 300 €
238
Lampe à huile à crochet de suspension
en fer forgé ; réservoir de forme circulaire
avec prise du bouchon
en forme de coq.
XVIIIe/XIXe siècles
Plaque en bronze de forme carrée,
partie centrale d’un triptyque, avec
amortissement en accolade et traces
d’émaux blanc et bleu représentant un
saint orthodoxe.
Russie, XVIIe/XVIIIe siècles
200 / 300 €
243
Serrure de porte avec sa clef en fer
forgé ; clef bénarde avec panneton
à rouets et anneau ovalisé.
XVIIIe siècle
Palastre :
300 / 400 €
240
244
246
Coffret en fer à dessus bombé muni d’un
moraillon ; passants latéraux. Ouverture
du moraillon actionnée par un secret.
XVIIe siècle
(clef postérieure)
Lot de huit clefs dont sept clefs de
chambellan à poussoir, pour système
« à la capucine » aux pannetons évidés.
XVIIIe siècle
1 000 / 1 200 €
245
Lot de sept clefs dont une romanogothique, Italie, deux clefs à deux
pannetons et anneau coulissant et une
clef d’arquebuse (?).
Du Moyen Age au XVIIIe siècle
100 / 200 €
Pendentif en nacre de forme ovale
sculpté représentant La Nativité entourée
d’une guirlande.
Palestine, XIXe siècle
15 / 20 €
239
Lot de cinq clefs d’armoire dont deux
aux pannetons ouvragés et repercés.
XVIIIe siècle
239
237
800 / 1 000 €
234
235
1 000 / 1 500 €
400 / 500 €
300 / 400 €
247
Lot de sept clefs dont une grande avec
anneau constitué de deux C affrontés, tige
forée tournée en sphères aplaties et en
disques, section du panneton en forme
de S et de triangle, une autre avec tige
forée de section triangulaire et une clef
articulée de fabrication belge.
Du XVIIe au XIXe siècle
400 / 500 €
245
150 / 200 €
240
236
236
90
91
241
242
246
243
244
247
252
248
Paire de pique-cierges d’autel en
bronze. Fûts tournés en balustre et vase,
coupelles godronnées, bases tripodes
sur pieds griffe.
XVIIIe siècle
Hauteur : 53 cm
250
Lot de deux bougeoirs en bronze à
bases carrées reposant sur des pieds
griffe, fût à trois sphères aplaties pour
l’un et à balustre pour l’autre.
300 / 400 €
120 / 150 €
249
Lot de deux bougeoirs en bronze,
fûts à pans et bases octogonales
moulurées.
XVIIIe siècle
(petit accident et restauration)
251
Lot de deux bougeoirs en bronze, fûts
à balustre à pans et bases octogonales.
XVIIIe siècle
Hauteurs : 18,2 cm et 18,4 cm
50 / 80 €
Lot d’un chandelier et d’un bougeoir
en bronze. Grand chandelier à haut fût
tourné à deux balustres surmonté d’une
coupelle ; bougeoir avec fût à balustre,
bobèche et base octogonale.
XVIIIe/XIXe siècles
Hauteurs : 39 cm et 19 cm
coNdiTions GénÉraLeS de veNTe
256
Lot de trois bougeoirs en bronze, deux
à balustres à pans, bases octogonales
moulurées.
XVIIIe siècle
Hauteurs : 18,2 cm ; 18,7 cm ; 19 cm
(accidents et usures)
100 / 120 €
50 / 80 €
253
257
Paire de bougeoirs en bronze.
Fûts à balustre piriformes à pans, bases
octogonales moulurées, hauts binets
moulurés.
Hauteur : 20,7 cm
Lot de trois bougeoirs en bronze,
deux à balustres à pans et un à balustre
pyriforme, les trois à bases octogonales
moulurées dont une aux bords
chantournés.
XVIIIe siècle
Hauteurs : 16,7 cm ; 18,5 cm ; 21,2 cm
100 / 150 €
100 / 150 €
254
Paire de chandeliers en bronze cuivré ;
balustre à pans et bases circulaires
chantournées.
XVIIIe siècle
Hauteurs : 26,8 cm
(ancienne réparation de fonte
à l’un d’eux)
100 / 120 €
258
Deux bougeoirs en bronze pouvant
former paire ; fûts avec nœud aplati ;
binets en forme de tulipe ; bases
circulaires moulurées.
XVIIIe siècle
Hauteur : 13,9 cm
150 / 200 €
248
80 / 100 €
Les acquéreurs sont invités à examiner les biens pouvant
les intéresser et à constater leur état avant la vente aux
enchères, notamment pendant les expositions. Piasa se
tient à leur disposition pour leur fournir des rapports sur
l’état des lots. En conséquence, aucune réclamation ne sera
recevable dès l’adjudication prononcée.
1
les meubles, tableaux et objets volumineux
adjugés qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs
le lendemain de la vente, avant 10 heures, en salle à
Drouot Richelieu seront entreposés au 3e sous-sol de l’hôtel
Drouot où ils pourront être retirés aux horaires suivants :
8 h - 10 h / 12 h - 13 h / 15 h - 17 h 30 du lundi au vendredi
8 h - 12 h le samedi
magasinage :
6 bis, rue Rossini - 75009 Paris - Tél. : 33 (0)1 48 00 20 56
Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en
vigueur devront être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot
avant enlèvement des lots et sur présentation du bordereau
acquitté.
2
255
259
Paire de chandeliers en bronze ;
balustres à facettes, bases octogonales
aux bords chantournés et bobèches.
XVIIIe siècle
Hauteur : 27,3 cm
Bougeoir en bronze, fût à petit balustre
mouluré, haut binet mouluré et base
octogonale moulurée avec cuvette.
Milieu du XVIIe siècle
Hauteur : 15,7 cm
120 / 150 €
200 / 300 €
250
AVIS IMPORTANT AUX ACHETEURS.
STOCKAGE ET ENLÈVEMENT DES ACHATS.
les achats de petit volume seront transportés chez
PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze
jours. Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par
les acquéreurs au tarif de 3 € HT par jour calendaire et par lot.
3
assurance
Dès l’adjudication prononcée, les objets adjugés sont placés
sous l’entière responsabilité de l’acheteur. Il lui appartiendra de faire assurer les lots dès l’adjudication. Les biens
non retirés seront entreposés aux frais, risques et périls de
l’acheteur. PIASA ne sera tenue d’aucune garantie concernant ces dépôts.
Estimations
Dans le catalogue, le prix de vente estimé figure à la suite de Les lots dont le no est précédé par le symbole ƒ sont soumis à
chaque lot. Il ne s’agit que d’une indication, le prix d’adjudi- des frais additionnels de 5,5 % HT, soit 6,578 % TTC du prix de
cation pouvant varier.
l’adjudication. Les lots dont le no est précédé par le symbole •
sont soumis à des frais additionnels de 19,6 % HT, soit 23,44 %.
Conditions de vente
TTC du prix d’adjudication.
L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur,
Dans certains cas, ces frais additionnels peuvent faire l’objet
et aura pour obligation de remettre ses nom et adresse.
d’un remboursement à l’acheteur. Pour de plus amples renAucun lot ne sera remis aux acquéreurs avant acquittement
seignements, veuillez contacter notre service comptabilité au :
de l’intégralité des sommes dues.
+33 (0)1 53 34 10 17.
En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance
En cas de contestation au moment des adjudications, c’estdes objets pourra être différée jusqu’à l’encaissement.
à-dire s’il est établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ont
Les frais de dépôt sont, en ce cas, à la charge de l’adjudicasimultanément porté une enchère équivalente, soit à haute
taire. Il devra acquitter, en sus du montant de l’enchère, par
voix, soit par signe, et réclament en même temps cet objet après
lot, les frais et taxes suivants :
le prononcé du mot « adjugé », le dit objet sera immédiatement remis en adjudication au prix proposé par les enchérisFrais de vente
27,508 % TTC sur les premiers 15 000 € (23 % HT + TVA 19,6 %) seurs et tout le public présent sera admis à enchérir à nouveau.
puis 23,92 % TTC de 15 001 € à 600 000 € (20 % HT + TVA 19,6 %) Les éventuelles modifications aux conditions de vente ou aux
et 14,352 % TTC au-delà de 600 000 € (12 % HT + TVA 19,6 %) descriptions du catalogue seront annoncées verbalement
pendant la vente et notées sur le procès-verbal.
Pour les livres :
24,265 % TTC sur les premiers 15 000 € (23 % HT + TVA 5,5 %)
Paiement
puis 21,10 % TTC de 15 001 € à 600 000 € (20 % HT + TVA 5,5 %)
1 la vente sera conduite en Euros. Le règlement des objets,
et 12,660 % TTC au-delà de 600 000 € (12 % HT + TVA 5,5 %)
ainsi que celui des taxes s’y appliquant, sera effectué dans
la même monnaie.
2 le paiement doit être effectué immédiatement après la vente.
3 l’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants :
- Par carte bancaire en salle : VISA et MASTERCARD.
- Par chèque bancaire certifié en euros avec présentation obligatoire d’une pièce d’identité en cours de validité.
- Par virement bancaire en euros :
Code SWIFT :
BNPPARB Paris A CENTRALE FR
Numéro de compte international (IBAN) :
76 3 000 4008 2800 0105 9294 176
BIC (Bank identiﬁcation Code) :
BNPAFRPPPAC
PIASA SA DEPOT CLIENT :
16 boulevard des Italiens 75009 Paris
SVV ART L 321 6 CC
Code banque
3 0004
Numéro de compte
00010592941
piasa en ligne
251
256
Si vous souhaitez recevoir
gratuitement par e-mail
nos catalogues ainsi que
les informations sur nos ventes
en préparation, veuillez
nous adresser par e-mail à :
[email protected]
vos nom, adresse et numéro
de téléphone en mentionnant
les spécialités qui retiennent
particulièrement
votre attention.
Vous pouvez aussi imprimer
vos ordres d’achat, consulter
nos catalogues ainsi que
les résultats complets
de nos ventes sur notre site :
www. piasa.fr
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Clé
76
4 les chèques tirés sur une banque étrangère ne seront autorisés qu’après l’accord préalable de PIASA, pour cela, il est
conseillé aux acheteurs d’obtenir, avant la vente, une lettre
accréditrive de leur banque pour une valeur avoisinant leur
intention d’achat, qu’il transmettront à PIASA.
5 en espèces :
- jusqu’à 3 000 € frais et taxes comprises lorsque le débiteur
a son domicile fiscal en France ou agit pour les besoins d’une
activité professionnelle.
- jusqu’à 15 000 € frais et taxes comprises lorsque le débiteur
justifie qu’il n’a pas son domicile fiscal en France et n’agit pas
pour les besoins d’une activité professionnelle.
258
249
Code guichet
00828
Piasa-Comptabilité Acheteurs est ouverte aux jours ouvrables
de 9 h à 18 h sans interruption : (Tél. +33 (0)1 53 34 10 17)
Ordres d’achat
Un enchérisseur ne pouvant assister à la vente devra remplir le formulaire d’ordre d’achat
inclus dans ce catalogue.
PIASA agira pour le compte de l’enchérisseur, selon les instructions contenues dans le formulaire
d’ordre d’achat, et au mieux des intérêts de ce dernier.
Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA,
ni ses employés ne pourront être tenus pour responsables en cas d’erreurs éventuelles
ou omissions dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci.
Lorsque deux ordres d’achat sont identiques, la priorité revient au premier ordre reçu.
Il ne sera accepté aucune enchère téléphonique pour les lots
dont l’estimation est inférieure à 300 €.
v
coNdiTionS of sALe
IMPORTANT NOTICE TO BUYERS ON
STORAGE & COLLECTION OF PURCHASES
Estimates
An estimate in euros of the likely sale price is published after
each lot. This is provided for indication only. The hammer price
may of course be above or below this estimate.
Conditions of sale
The highest and final bidder is deemed to be the purchaser,
and must provide his / her name and address.
No lot will be transferred to the purchaser before it has been
paid for in full.
In the event of payment by cheque or bank transfer, property
may be withheld until payment has been cleared. Any storage
costs that may result are to be paid by the purchaser.
In addition to the amount of the winning bid, the following
premium per lot is also due :
Buyer’s premium
Lots preceded by the symbol ƒ are subject to an additional
premium of 5.5% + VAT (6.578 % inc. VAT) on the hammer price. Lots preceded by the symbol • are subject to an
additional premium of 19.6 % + VAT (23.44 % inc. VAT) on
the hammer price. In some instances these additional costs
may be reimbursed. For further information, please call our
accounts department on +33 (0)1 53 34 10 17.
In the event of a dispute at the fall of the hammer, i.e. if two
or more bidders simultaneously make the same bid, either vocally or by sign, and claim title to the lot after the word « adjugé »has been pronounced, the said lot shall be immediately
reoffered for sale, at the price of the final bid, and all those
present may take part in the bidding.
Any changes to the conditions of sale or to the descriptions in
the catalogue shall be announced verbally during the sale, and
appended to the official sale record (procès-verbal).
27.508 % inc. tax, up to 15 000 € (23 % + VAT 19.6 %)
23.92 % inc. tax, from 15 001 € to 600 000 € (20 % + VAT 19.6 %)
14.352 % inc. tax, above 600 000 € (12 % + VAT 19.6 %)
For books :
24.265 % inc. tax, up to 15 000 € (23 % + VAT 5.5 %)
Payment
21.10 % inc. tax, from 15 001 € to 600 000 € (20 % + VAT 5.5 %)
1 the sale shall be conducted in euros. All payments must be
12.660 % inc. tax, above 600 000 € (12 % + VAT 5.5 %)
effected in the same currency.
2 payment is due immediately after the sale.
3 property may be paid for in the following ways :
- by credit card in the saleroom (VISA or MASTERCARD)
- by crossed cheque in euros, upon presentation of valid proof
of identity
- by bank transfer in euros :
Code SWIFT :
BNPPARB Paris A CENTRALE FR
Numéro de compte international (IBAN) :
76 3 000 4008 2800 0105 9294 176
BIC (Bank identiﬁcation Code) :
BNPAFRPPPAC
PIASA SA DEPOT CLIENT :
16 boulevard des Italiens 75009 Paris
SVV ART L 321 6 CC
Code banque
3 0004
Numéro de compte
00010592941
Code guichet
00828
Potential purchasers are invited to examine and assess the
condition of items they may wish to buy before the auction,
notably during the pre-sale viewing.
PIASA is happy to provide condition reports for individual
lots upon request. No claims will therefore be entertained
after the fall of the hammer.
1
bulky items (furniture, pictures & objects)
purchased at auction, and not collected from the saleroom by
10am the day after the sale, will be stored in Basement Level
3 at the Hôtel Drouot, and can be collected at the following
times :
Monday - Friday :
8 - 10am / 12 noon - 1pm / 3 - 5:30pm
Saturday : 8am -12 noon
warehouse :
6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tel. : +33 (0)1 48 00 20 56
The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment,
must be presented when property is collected. Storage costs
are due at the current rate.
2
small items purchased at auction and not collected after
the sale will be transported to the PIASA offices and kept free
of charge for a fortnight.
Thereafter the purchaser will be charged storage costs at the
rate of € 3 + tax, per day and per lot.
3
insurance
At the fall of the hammer the title of property shall be transferred to the purchaser, who assumes immediate responsibility for insurance. Uncollected property will be stored at the
buyer’s risk and expense.
PIASA declines liability for lots placed in storage.
Clé
76
4 wherever payment is made by cheque from a foreign bank
account, the purchase will not be delivered until Piasa receives
the bank agreement.
5 in cash :
- up to € 3 000 (inc. premium) for French citizens or professionnal activities
- up to € 15 000 (inc. premium) for foreign non professionnal
citizens upon presentation of valid proof of identity.
PIASA’s Buyers’ Accounts Department is open weekdays
9am - 6pm. (tel +33 (0)1 53 34 10 17)
Absentee bids
Bidders unable to attend the sale must complete the absentee bid form in this catalogue.
PIASA will act on behalf of the bidder, in accordance with the instructions contained in the
absentee bid form, and try to purchase the lot(s) at the lowest possible price, in no circumstances
exceeding the maximum amount stipulated by the bidder.
Written absentee bids and telephone bidding are services provided for clients. PIASA and its
employees decline responsibility for any errors or omissions that may occur.
Should two written bids be identical, the first one shall take precedence.
Telephone bids are not accepted for lots estimated less than 300 €.
Haute éPoque
1
vendredi 21 janvier 2011 / Friday 21 January 2011
les meubles, tableaux et objets volumineux
PIASA - Drouot Richelieu - salles 5 et 6 / rooms 5 & 6
adjugés qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs
le lendemain de la vente, avant 10 heures, en salle à Drouot
Richelieu seront entreposés au 3e sous-sol de l’hôtel Drouot
où ils pourront être retirés aux horaires suivants :
8 h - 10 h / 12 h - 13 h / 15 h - 17 h 30 du lundi au vendredi
8 h - 12 h le samedi
magasinage :
6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tél. : +33 (0)1 48 00 20 56
Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en
vigueur devront être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot
avant enlèvement des lots et sur présentation du bordereau
acquitté.
Portable / Cellphone :
bulky items (furniture, pictures & objects)
Téléphone pendant la vente / Telephone during the sale :
ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID
ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE / BIDDING BY TELEPHONE
PIASA - 5, rue Drouot - 75009 Paris - Fax : +33 (0)1 53 34 10 11
Nom et prénom / Surname & First Name :
Adresse / Address :
Téléphone / Telephone :
purchased at auction, and not collected from the saleroom
by 10am the day after the sale, will be stored in Basement
Level 3 at the Hôtel Drouot, and can be collected at the
following
times :
Monday - Friday :
8 - 10am / 12 noon - 1pm / 3 - 5 :30pm
Saturday : 8am -12 noon
warehouse :
6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tel. : +33 (0)1 48 00 20 56
The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment,
must be presented when property is collected. Storage costs
are due at the current rate.
E-mail / Fax :
Banque / Bank :
Personne à contacter / Person to contact :
Adresse / Address :
Téléphone / Telephone :
Numéro du compte / Account number :
Code banque / Bank code :
Code guichet / Branch code :
Joindre obligatoirement un RIB ainsi qu’une copie d’une pièce d’identité (passeport ou carte nationale d’identité).
Please enclose your bank details and a copy of your identity card or your passport.
2
les achats de petit volume seront transportés chez
PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze
jours. Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par
les acquéreurs au tarif de 3 € HT par jour calendaire et par lot.
small items purchased at auction and not collected after
the sale will be transported to the PIASA offices and kept free
of charge for a fortnight.
Thereafter the purchaser will be charged storage costs at the
rate of € 3 + tax, per day and per lot.
Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne
pourront être tenus responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non
exécution de ceux-ci. Absentee and telephone bidding are services offered to clients. Neither PIASA nor its staff can accept
liability for any errors or omissions that may occur in carrying out these services.
LOT no
DESCRIPTION DU LOT / LOT DESCRIPTION
LIMITE EN € / LIMIT IN €
les ordres d’achat doivent être reçus
au moins 24 heures avant la vente VOUS POUVEZ AUSSI IMPRIMER
VOS ORDRES D’ACHAT EN LIGNE SUR :
www.piasa.fr
Absentee Bid Forms must be received
at least 24 hours before the sale ABSENTEE BID FORMS MAY ALSO
BE PRINTED FROM OUR WEBSITE :
www.piasa.fr
piasa on line
If you wish to receive
information about our
sales, please contact :
[email protected]
quoting your name,
address, telephone number, and fields
of interest.
To print out absentee bid
forms and consult our
catalogues and auction
results, please visit
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Tel. : +33 (0)1 53 34 10 10
Fax : +33 (0)1 53 34 10 11
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www.piasa.fr
94
95
J’ai pris connaissance des conditions générales, informations et avis imprimés dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur contenu ainsi
que par toute modication pouvant leur être apportée, soit par avis affiché dans la salle de vente, soit par annonce faite avant ou pendant la
vente.
Je vous prie d’acquérir pour mon compte personnel, aux limites en euros, les lots que j’ai désignés ci-contre (les limites ne comprenant pas les
frais à la charge de l’acheteur).
I have read the terms and conditions of sale as printed in the catalogue and agree to be bound by their contents as well as by any modifications
that may be made to them, indicated either by notice in the saleroom or as announced before or during the sale. Please bid on my behalf up to
the limit stipulated in euros, for the lot(s) designated opposite (exclusive of buyer’s premium).
DATE :
Signature obligatoire /
Signature (obligatory) :
1er semestre 2011
5, rue Drouot - 75009 Paris
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10
Fax : +33 (0)1 53 34 10 11
[email protected]
www.piasa.fr
Piasa SA
Ventes volontaires aux enchères publiques agrément no 2001-020
INVENTAIRES
Alexis Velliet, Henri-Pierre Teissèdre,
Delphine de Courtry, les directeurs,
sont à votre disposition
pour estimer vos œuvres ou collections
en vue de vente, partage, dation ou assurance.
Pour tout renseignement ou rendez-vous,
merci de contacter : Laurence Dussart
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 87
[email protected]
CALENDRIER DES VENTES
SPÉCIALITÉS ET SERVICES
ART CONTEMPORAIN
vendredi 8 avril 2011
LETTRES ET MANUSCRITS
AUTOGRAPHES
CÉRAMIQUE
BIJOUX ET ARGENTERIE
BANDE DESSINÉE
VENTE CLASSIQUE
NOTRE RÉSEAU EN PROVINCE
VENTE CLASSIQUE
mardi 19 janvier 2011
TABLEAUX ANCIENS
DESSINS ANCIENS
VINS FINS ET SPIRITUEUX Stéphanie Trifaud
Émilie Grandin
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 15
[email protected]
COMPTABILITÉ
ACHETEURS : TABLEAUX, DESSINS
ET SCULPTURES
Gaëlle Le Dréau DES XIXe ET XXe SIÈCLES
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 17
[email protected] ESTAMPES
VENDEURS : Anne-Sophie Pujolle
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 80
Odile de Coudenhove [email protected]
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 85
[email protected] MOBILIER ET OBJETS D’ART
PHOTOGRAPHIES
CHASSE ET ART
Du lundi au vendredi
ANIMALIER
de 9h à 18h
ARMES ET SOUVENIRS
DÉPÔTS :
HISTORIQUES
MAGASINS
Benoît Bertrand
Pascale Humbert
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89
[email protected] Tél. : +33 (0)1 53 34 10 19
[email protected]
RETRAIT DES ACHATS :
Luc Le Viguelloux ART CONTEMPORAIN
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 14
Julie Ceccaldi
[email protected]
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 06
[email protected]
ABONNEMENT CATALOGUES Geoffroy Jossaume
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 Tél. : +33 (0)1 53 34 10 02
[email protected] [email protected]
HAUTE ÉPOQUE
vendredi 21 janvier 2011
VENTE CLASSIQUE
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 13
[email protected]
LIVRES ANCIENS
ET MODERNES
ART D’ASIE
Marie-Amélie Pignal
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 16
[email protected]
ART ISLAMIQUE
ARCHÉOLOGIE
MODE ET JOUETS ANCIENS
HAUTE-ÉPOQUE
Benoît Bertrand
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89
[email protected]
VENTES GÉNÉRALISTES
Carole Siméons
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 39
[email protected]
LIVRES ANCIENS ET MODERNES
mardi 3 mai 2011
MOBILIER ET OBJETS D’ART
mercredi 4 mai 2011
vendredi 28 janvier 2011
ESTAMPES ANCIENNES ET MODERNES
GEORGES GAUTIER
PHOTOGRAPHIES ANCIENNES,
MODERNES ET CONTEMPORAINES
VENTE CLASSIQUE
3, place Graslin - 44000 Nantes
Tél. : +33 (0)2 28 09 09 19
vendredi 4 février 2011
vendredi 13 mai 2011
VENTE CLASSIQUE
MODE - HAUTE COUTURE
27, rue des Arènes - 49000 Angers
Tél. : +33 (0)2 41 42 04 04
Port. : +33 (0)6 08 69 81 07
[email protected]
mercredi 9 février 2011
jeudi 19 mai 2011
VENTE CLASSIQUE
BANDE DESSINÉE
mercredi 2 mars 2011
TABACOLOGIE
CÉRAMIQUE
mercrdi 9 mars 2011
mercredi 25 mai 2011
DESSINS, TABLEAUX ET SCULPTURES
DES XIXe ET XXe SIÈCLES
VENTE CLASSIQUE
NANTES & ANGERS
ART NOUVEAU - ART DÉCO
DESIGN
Maxime Grail
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10
[email protected]
vendredi 29 avril 2011
MARSEILLE & LYON
JEAN-BAPTISTE RENART
jeudi 5 mai 2011
VINS ET SPIRITUEUX
vendredi 25 mars 2011
mercredi 1er juin 2011
PHOTOGRAPHIE SOVIÉTIQUE
HAUTE ÉPOQUE
lundi 28 mars 2011
mercredi 8 juin 2011
ART D’ASIE
ESTAMPES H. M. PETIET
jeudi 9 juin 2011
NOTRE CORRESPONDANT EN BELGIQUE
DESSINS ANCIENS ET MODERNES
ART D’ASIE
MICHEL WITTAMER
jeudi 31 mars 2011
vendredi 10 juin 2011
379, avenue Louise
Boîte 6 - 1050 Bruxelles
Tél. : +32 (0) 474 010 010
[email protected]
ARTS DÉCORATIFS DU XXE SIÈCLE
145, rue Breteuil - 13006 Marseille
Tél. : +33 (0)4 91 02 00 45
21, rue Gasparin - 69002 Lyon
Tél. : +33 (0)4 72 40 23 09
Port. : +33 (0)6 37 15 22 73
[email protected]
vendredi 1er avril 2011
MOBILIER ET OBJETS D’ART
DESSINS, TABLEAUX ET SCULPTURES
DES XIXe ET XXe SIÈCLES
MANUSCRITS
MANUSCRITS
mercredi 6 avril 2011
Première de couverture : lot 11 (détail), deuxième de couverture : lot 168, quatrième de couverture : lot 39 (détail)
Photographies : Xavier Defaix, Antoine Mercier
Responsable éditoriale ; coordination et réalisation du catalogue : Lucie-Éléonore Riveron
Impression : Telliez Communication - Tél. : +33 (0)3 44 20 21 50
jeudi 7 avril 2011
97
mercredi 15 juin 2011
vendredi 17 juin 2011
lundi 20 et mardi 21 juin 2011
Alexis VELLIET
Henri-Pierre TEISSÈDRE
Delphine de COURTRY
Commissaires-priseurs
Tél. : 33 (0) 1 53 34 10 10
Fax : 33 (0) 1 53 34 10 11
[email protected] — www.piasa.fr
PIASA SA — Ventes volontaires
aux enchères publiques
agrément n° 2001-020

HauTe ÉpoQue cuRiosités

Transcription

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