TP : Pluies acides

TP : Pluies acides On appelle « pluie acide » toute forme de précipitation acide (pluie, neige, brouillard…). Les pluies acides ont un impact important sur la flore. Deux types de polluants, le dioxyde de soufre et les oxydes d’azote en sont les principaux responsables : on les retrouve parfois à des milliers de km de leur point d’émission. Comment déterminer la quantité d’acide présent dans un échantillon d’eau de pluie ? Répondez à la question posée en expliquant comment une pluie devient acide, rédigeant un protocole expérimental, en appliquant celui-­‐ci et en concluant à l’aide de vos observations et vos mesures. Document n°1 Document n°2 Les pluies acides endommagent les forêts et empoisonnent sols, lacs et rivières. Dans un premier temps, si le pouvoir tampon des eaux qui reçoivent ces pluies est suffisant, les ions carbonate et hydrogénocarbonate qu’elles renferment neutralisent l’apport acide sans que leur acidité naturelle ne varie. Mais si les apports acides sont trop importants ou que leur pouvoir tampon est trop faible, leur acidité peut augmenter brutalement. Lorsqu’elle est suffisante (pH<5), l’acidification des eaux met en solution des sels d’aluminium contenus dans des silicates, comme les argiles, et dont la solubilité croît rapidement avec l’acidité du milieu. Or, très toxiques, ces sels perturbent la photosynthèse des végétaux et la biologie des organismes aquatiques. D’autres métaux toxiques, comme le cadmium et le plomb, jusque-­‐là bloqués dans les sédiments, sont également libérés. Si l’acidité augmente encore (pH<4), les vertébrés et la plupart des invertébrés et des micro-­‐organismes sont détruits. Seules quelques algues et quelques bactéries survivent. Pour exemple, en 1979, le pH des précipitations tombées à Wheeling, en Virginie, est mesuré à 1,5. Document n°3 Matériel à votre disposition : Tube à essais Pipettes jaugées, pH-­‐mètre Solution de « pluie acide » Burette, béchers, Agitateur magnétique Document n°4 Fiche dosage pH-­‐métrique