Développement et mise en œuvre des programmes de reverse
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Développement et mise en œuvre des programmes de reverse
Logistique & Management Développement et mise en œuvre des programmes de reverse logistics James R. STOCK, Ph. D. Professor, University of South Florida Introduction Toutes les entreprises, quel que soit le secteur industriel, la taille de l’entreprise, le type de produits, ou l’emplacement géographique, peuvent bénéficier de la planification, de la mise en œuvre et de la gestion des activités de reverse logistics (RL). Parmi les quelques exemples d’entreprises et les avantages résultant des divers efforts de RL, citons les suivants : l En 1996, les initiatives de Baxter dans le domaine de la protection de l’environnement ont permis à cette entreprise d’économiser $11 millions ; les efforts de réduction des coûts (par ex., en matières premières, procédés de fabrication, frais d’élimination, emballage) engagés entre 1989 et 1996 ont permis à l’entreprise d’économiser $94 millions. l En 1990, Toyota Motor a mis au point pour ses fournisseurs, dans son unité de production du Kentucky, une norme d’emballage fondée sur l’utilisation d’emballages recyclés et réutilisables. Les économies réalisées atteignent $3,6 millions par an. l Sun Microsystems of California ; fournisseur de stations de travail et de serveurs informatiques, a remis à l’étude ses produits pour réduire les emballages et élaboré un programme destiné à remettre en état/réutiliser les palettes. De 1991 à 1993, l’entreprise a réduit son volume de déchets solides de 61 % par an, ce qui s’est traduit Vol. 7 – N°2, 1999 par des économies sur les frais d’élimination de $25 000 chaque année. l Herman Miller Inc. a réalisé des économies de $0 millions par an, dues en partie à l’utilisation de conditionnements réutilisables ou d’emballages de meubles sans carton. l En 1992, Deere and Company a mis en place un système de conditionnement réutilisable qui s’est traduit par des économies de $107 millions sur les conditionnements et par une réduction de 18 % des stocks. l Sino-American Shanghai Squibb a utilisé le film rétractable au lieu des emballages en carton pour de nombreux envois, éliminant ainsi 100 tonnes de papier et de carton, ce qui lui a fait économiser $100 000 par an. l GENCO Distribution System fournit des services complets de reverse logistics (RL) en approvisionnements extérieurs pour Kmart, y compris le traitement des retours, les opérations de transit, la technologie des logiciels, la gestion des stocks et la récupération des actifs. Le réseau RL géré par GENCO et Kmart (dans le cadre d’un accord de partenariat) a engagé plus de $800 millions au cours de l’année 1997. Pendant la période triennale de 1995 à 1997, plus de $24 millions en actifs ont été récupérés. l Perstorp, fabricant mondial, principalement, de produits chimiques spécialisés et de tensio-actifs, a conçu des programmes destinés à sélectionner les transporteurs, Résumé de l’ouvrage Development and implementation of reverse logistics programs. Oak Book: council of logistics management, 1998, 247 p. 81 Logistique & Management l l pièces, composants et fournitures représentaient des investissements financiers importants qu’il fallait gérer, la logistique entrante est devenue une composante importante reconnue du processus de gestion de la logistique totale. De même, certaines entreprises ont reconnu que la RL était une composante du processus de gestion de la logistique totale dont l’importance allait croissant. Les estimations du niveau de récupération des capitaux investis (IR) résultant de programmes officiels de récupération des capitaux investis peuvent être importantes. Au bas mot, une entreprise ayant pour $10 millions de matériaux « excédentaires » (déchets) pourrait dégager des revenus et des économies de coûts de $7,5 millions au total d’un programme de récupération des capitaux investis(IR). Si l’entreprise dégageait un bénéfice après impôts de 5 %, ce dernier équi-vaudrait à une augmentation du chiffre d’affaires de $150 millions. Dans le présent Livre Blanc, les composants du processus de RL sont examinés isolément et ensemble. Ce processus a été défini comme étant le rôle de la logistique dans les renvois de produits, la réduction des sources, le recyclage, le changement de matériaux, la réutilisation des matériaux, l’élimination des déchets, ainsi que la remise en état, la réparation et la refabrication. NKL, coopérative norvégienne à intégration verticale travaillant dans l’agroalimentaire, a mis sur pied un programme de RL dans sa chaîne de l’offre de conditionnements. De concert avec les fabricants, transporteurs, fournisseurs et autres acteurs de la chaîne de l’offre, NKL a pu dégager plus de 500 000 NOK (environ US $65 000) grâce à toutes les économies réalisées (après les dépenses d’investissements), simplement en modifiant la conception d’un seul conditionnement de produits. Du point de vue de la logistique technique, on désigne ce processus comme étant la gestion de reverse logistics (RLM) ; il s’agit d’un modèle de gestion systématique qui applique les meilleures méthodologies de génie logistique et de gestion à tous les niveaux de l’entreprise pour boucler la boucle de façon profitable dans la chaîne de l’offre. Selon un modèle de flux du processus RL, les matières premières sont utilisées en tant qu’intrants dans les processus de fabrication et de logistique. Les matières premières peuvent être des matériaux neufs et/ou recyclés. Dans les parties emballages, produits finis et distribution du modèle de flux, un certain nombre d’activités liées à la logistique aurait lieu. On pourrait supprimer l’emballage ou réduire la proportion d’emballages si l’intégrité des produits était préservée avec moins d’emballages. Le faible poids des produits ou des emballages de taille réduite pourraient générer une réduction des coûts du transport, de la manutention et/ou du stockage. Ryder a consolidé ses services de gestion des déchets en huiles usagées, filtres à huile, solvant de nettoyage des pièces et produits déversés, en réduisant le nombre de prestataires en élimination des déchets, les faisant passer de plus de 200 entreprises locales à trois fournisseurs nationaux et en procédant à une nouvelle rédaction des contrats types de services de sous-traitance. La société y a trouvé plusieurs avantages, y compris des prix contractuels réduits (se traduisant par des économies de $2 millions), des pourcentages de produits recyclés accrus et un temps de travail global du personnel, des frais et une paperasse réduits. Une fois que les produits sont livrés aux clients finals, les éléments (par ex. l’emballage, les matériaux d’emballage, feuilles palettes, pellicule rétractable) qui peuvent être recyclés seront collectés et triés pour être réutilisés ou distribués aux centres de recyclage. L’intérêt pour la RL qui s’est développé au cours des années 1990 est analogue à celui qui est apparu dans le domaine de la logistique entrante. Au fur et à mesure que les logisticiens admettaient que les matières premières, Les matériaux résultant d’une utilisation interne au sein des entreprises pourraient être recyclés en interne ou donnés à des sous-traitants pour être retraités. Les matériaux recyclés peuvent ensuite être utilisés pour créer le l 82 qui tenaient compte des facteurs coûts, services et environnement. Ce programme a abouti à la réduction du nombre de transporteurs auxquels la société faisait appel, à une augmentation des niveaux du service à la clientèle et à la constitution d’un groupe de transporteurs centraux «respectueux de l’environnement». Les conteneurs et palettes consignés pourraient servir à distribuer les produits dans les divers canaux de distribution. Vol. 7 – N°2, 1999 Logistique & Management même produit ou des produits différents. Ces matières premières recyclées ou secondaires doivent impérativement être transportées, manipulées et/ou stockées par la fonction logistique jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à être utilisées par les fabricants ou par d’autres utilisateurs de matériaux recyclés. De même, les fonctions achats et approvisionnements à l’intérieur des entreprises doivent impérativement être impliquées dans le processus. Elles doivent impérativement être convaincues que la structure a intérêt à acheter des matériaux recyclés. Sans le soutien des fonctions Achats et approvisionnements, les entreprises achèteront la plupart du temps des matériaux neufs plutôt que des matériaux recyclés. Une fois que les produits sont arrivés en fin de vie utile, ils doivent pouvoir être refabriqués, remis en état ou réparés, prolongeant ainsi leur durée de vie. Ces options peuvent apporter des avantages importants dans certains cas, en particulier pour les produits présentant des composants modulaires (par ex. les équipements électroniques, ordinateurs) qui peuvent être remplacés, perfectionnés, et/ou remis en état. La valeur des éléments qui sont refabriqués ou remis « à neuf » sera normalement inférieur à celle des mêmes produits fabriqués pour la première fois, mais leur valeur sera beaucoup plus élevée que celle des articles vendus pour être mis au rebut, récupérés ou recyclés. – – – Discuter des rapports entre les concepts suivants et la prise de décisions en reverse logistics : – les décisions de «choix entre fabrication et achat» (c’est-à-dire les programmes d’approvisionnement à l’extérieur, en interne), – la méthode des coûts par activités, – évaluation du cycle de vie/analyse du cycle de vie, Approche de la recherche Une procédure de recherche simultanée en deux phases a été adoptée. La première phase consiste à identifier et à obtenir diverses sources originales secondaires, comprenant : des sites Internet (il y a littéralement des l milliers de sites sur la reverse logistics qui fournissent un certain type d’informations ; on trouvera en Annexe C une présentation générale de ces sites), l des livres, rapports, monographies et articles publiés (revues commerciales/professionnelles, de conseil et universitaires), l les matériels des entreprises et de l’industrie (documents publiés à l’extérieur et documents internes à l’entreprise), l documents de l’État fédéral – Environmental Protection Agency (EPA – Agence pour la Protection de l’Environnement, États-Unis) et autres agences de protection de l’environnement d’Europe et d’Amérique du Nord. Objectifs de ces recherches Ce projet de recherche a fourni des informations concernant les objectifs suivants : 1 Décrire le processus de reverse logistics et ses composants. 2 Identifier les principaux éléments du processus et leurs implications pour : – les fabricants, – les distributeurs, – les prestataires de services logistiques. 3 Présenter certaines activités de reverse logistics spécifiques et générales des entreprises, des industries et/ou gouvernements (à l’échelon national et international). 4 Identifier et débattre sur les composants du programme de reverse logistics et les problèmes de mise en œuvre des programmes : – retours et reprises de produits, réduction des sources, recyclage, remplacement, réutilisation et élimination des déchets, – les problèmes d’enseignement et de formation (par ex., employés, dirigeants, fournisseurs, clients), Vol. 7 – N°2, 1999 les évolutions nécessaires ou recommandées dans les processus (processus global ou partiel), les changements fonctionnels dans un environnement de reverse logistics (par ex. dans le transport, l’entreposage, les approvisionnements, autres), les problèmes d’évaluation et de contrôle des programmes. La deuxième approche ou procédure a utilisé des entretiens en tête-à-tête ou conversations téléphoniques de personnes morales, qu’il s’agissent de sociétés, d’entreprises industrielles et/ou d’organismes d’État. L’objet était de recueillir des informations et des documents concernant les diverses activités de reverse logistics des différentes entreprises, groupements d’entreprises et/ou associations industrielles. Les entreprises représentant le plus fort pourcentage de membres de CLM ont été ciblées (bien que les entreprises contactées n’apparte- 83 Logistique & Management naient pas toutes au CLM). Les informations provenant de ces entreprises ont fourni la majorité des informations figurant dans ce Livre Blanc, une documentation supplémentaire provenant des sources secondaires publiées. Environ la moitié des illustrations et exemples figurant dans ce Livre Blanc proviennent d’entreprises non nord-américaines. Résultats Un certain nombre de résultats proviennent de l’analyse des données recueillies par des entretiens d’entreprises, de sources secondaires et de sites web Internet. Nombre de ces résultats concernent des questions qui ne sont pas abordées dans le Livre Blanc de 1992. Parmi ces nouveaux résultats, citons : 1 Le fait de suivre attentivement la reverse logistics peut se traduire par d’importantes réductions des coûts pour l’entreprise et/ou par de la valeur ajoutée pour le client. 2 L’état de développement de la reverse logistics (RL) est analogue à celui de la logistique en amont d’il y a 10 à 20 ans. 3 Le processus de reverse logistics n’a pas été mis en correspondance dans la plupart des entreprises, ce qui rendait difficile pour les entreprises la planification, la mise en œuvre et le contrôle corrects du processus. 4 Il y a un important besoin en données concernant la reverse logistics, en particulier les informations sur les coûts découlant du système d’établissement des prix de revient basées sur les activités. 5 Les processus de reverse logistics, lorsqu’ils sont gérés, sont presque toujours gérés dans le cadre d’une seule et même société ou entre quelques sociétés, mais ils sont rarement gérés à travers les chaînes de l’offre. 6 Pour réussir sur de nombreux points de la reverse logistics (par ex. le recyclage, la refabrication), il faut des volumes de matières suffisants (c’est-à-dire des économies d’échelle importantes). 7 D’un point de vue financier, la plupart des entreprises ne saisissent pas les coûts avec précision ni rapidement, elles n’évaluent pas correctement non plus les éléments d’actif récupérés à travers les activités de reverse logistics. 8 Pour l’essentiel, la fonction Logistique est plus souvent celle qui « réagit à », plutôt que celle qui « a l’initiative » des programmes de reverse logistics (RL) ; c’est-à-dire 84 qu’elle élabore des programmes de RL à la suite de la prise de la décision par un autre groupe ou service de l’entreprise. 9 La logistique doit impérativement agir de concert avec les autres secteurs fonctionnels de la société si l’on veut mettre en œuvre des stratégies et programmes optimum de reverse logistics (RL). Les efforts de RL les plus couronnés de succès impliquent tous les grands secteurs de l’entreprise, parmi lesquels la production, le marketing, les finances, la logistique, les systèmes d’information, et les ressources humaines. 1 Les entreprises qui assurent la livraison et l’installation de leurs produits sur les sites des clients (par ex. les ordinateurs, le matériel électronique, le mobilier de bureau) 10 assument également la responsabilité de l’enlèvement et la gestion des activités de reverse logistics visant les équipements usagés. 1 Un nombre croissant d’entreprises font des recherches sur la possibilité d’utiliser des conteneurs consignés/réutilisables, et nombre d’entre elles ont de moins en moins 11 recours aux emballages perdus. 1 Certains transporteurs utilisent la notion de « tarif à la palette » (c’est-à-dire les tarifs par palette) plutôt que la méthode de tarification traditionnelle « au quintal » 12 (c’est-à-dire des tarifs au poids) pour déplacer les produits recyclables et les matériaux récupérés. 1 Les décisions logistiques prises pour des raisons of rentabilité et/ou d’efficacité du service peuvent également avoir des effets positifs pour l’environnement. 13 1 Si les volumes sont suffisamment importants, les entreprises ont tendance à faire appel à des « centres de redistribution » distincts où les activités centralisées de recy14 clage, de refabrication, de tri à la source, de remise à neuf, de réparations et autres activités de reverse logistics sont effectuées. Conclusions Facteurs de réussite essentiels de la Reverse Logistics Il existe un certain nombre de facteurs essentiels pouvant entraîner la réussite ou l’échec des programmes de reverse logistics : la gestion et le contrôle, la mesure et le financement. Plus précisément, ces facteurs sont : Vol. 7 – N°2, 1999 Logistique & Management Gestion et Contrôle l l l l l Une mise en correspondance ou diagramme des flux du processus de reverse logistics doit être réalisé pour bien comprendre les différents éléments et les rapports existant entre eux. Un système de gestion de l’environnement (EMS) doit être en place ou en cours d’élaboration. Il faut mettre en place des programmes de formation à destination des clients, employés, fournisseurs, vendeurs et autres intervenants de la chaîne des approvisionnements de l’entreprise. Les économies d’échelle (c’est-à-dire en volumes) sont importantes pour rendre plus viables certains programmes de reverse logistics et de protection de l’environnement (conduits par les différentes entreprises, par des partenariats avec d’autres entreprises ou avec des tiers). Du fait que de multiples structures doivent impérativement être impliquées dans les programmes de reverse logistics et de protection de l’environnement, des accords de partenariat ou des alliances sont nécessaires pour obtenir des résultats optimum. Mesure l Il faut que les structures adoptent les approches des activités de reverse logistics par l’analyse du cycle de vie/l’évaluation du coût du cycle de vie (LCA/LCC). l Des systèmes de mesure doivent impérativement être élaborés et mis en œuvre pour établir si les performances du programme sont acceptables. l Les questions de protection de l’environnement dans la gestion du transport (Perstorp). l L’évaluation des avantages des programmes d’emballages consignés/réutilisables (ORBIS/Menasha Corporation). l L’évaluation des coûts et avantages du recyclage (Jefferson Smurfit Corporation). l Élaboration d’un programme de récupération des investissements en matériaux (Investment Recovery Management, Inc.). l Faut-il externaliser la Reverse Logistics ? (GENCO Distribution System). l Élaboration et mise en œuvre de programmes de formation des salariés à la protection de l’environnement (Ryder System ; Skanska). l Rédaction d’un rapport d’entreprise sur la protection de l’environnement (FEEM). l Réalisation d’un audit sur la protection de l’environnement et la Reverse Logistics (Electrolux). l La Reverse Logistics à tous les niveaux de la chaîne de l’offre – La chaîne d’emballage appliquée principalement à l’industrie agro-alimentaire (NKL). Ces illustrations pratiques permettent d’identifier les principaux composants de chaque composante de l’activité ou du processus de RL. Dans certains cas, une approche d’ensemble est prévue ; d’autres fois, un détail plus particulier est présenté. Toutefois, quelle que soit l’approche retenue, des informations suffisantes sont fournies pour permettre aux lecteurs d’élaborer des stratégies et des programmes de RL spécifiques dans leurs propres entreprises. Moyens financiers l Des ressources suffisantes doivent impérativement être affectées aux initiatives de reverse logistics et de protection de l’environnement. Les Meilleures Pratiques en Reverse Logistics : Quels enseignements peut-on tirer ? Des exemples et études de cas pratiques (sur le mode « Comment faire pour… ») sont présentés tout au long du Livre Blanc, et plus en détail dans l’Annexe A. Au total, ce sont dix activités de reverse logistics qui sont présentées ; il s’agit des activités suivantes : l Élaboration de stratégies de réduction et de réutilisation des sources de biens durables (Volvo Car Corporation). Vol. 7 – N°2, 1999 Plan du livre blanc Le Livre Blanc est divisé en quatre chapitres et une annexe. Le chapitre 1 est l’« Introduction ». Le chapitre 2 présente les « Concepts, Approches et Méthodologies relatives à la Reverse Logistics (RL) » et examine particulièrement l’évaluation des coûts par activités (ABC), la mise en correspondance des processus, l’évaluation/analyse du cycle de vie (LCA), le processus de mise au point de nouveaux produits, et la responsabilité commerciale du cycle de vie. Le chapitre 3 expose les « Résultats ». Parmi les sujets abordés, citons une discussion sur les pratiques et stratégies dans les composants du processus de RL (par ex. l’acquisition des 85 Logistique & Management matériaux, les activités de logistique, les programmes de fin de vie), les étapes de la mise au point et de la mise en œuvre de la RL (par ex. les besoins en ressources des programmes, l’approvisionnement extérieur, l’enseignement et la formation, l’évaluation et le contrôle des programmes, la rédaction de rapports sur la protection de l’environnement, le processus de vérification). En outre, les résultats consignés dans le Livre Blanc de 1992 sur la Reverse Logistics sont mis à jour et les nouveaux résultats de l’étude de 1998 sont présentés. Le chapitre 4 présente les « Conclusions ». Il comporte une discussion sur les facteurs critiques (par ex. la gestion et le contrôle, les mesures, les aspects financiers) des stratégies et programmes de RL réussis, et aborde la question de savoir « Quels enseignements peut-on tirer ? » en se penchant sur les 86 meilleures pratiques de RL des entreprises du monde entier. L’« annexe » est divisée en trois sections. L’annexe A compte dix exemples pratiques de diverses stratégies et programmes de RL exposés sur le mode « Comment faire pour… ». L’annexe B présente brièvement un certain nombre de programmes de certification de conformité aux normes environnementales, aux directives, aux réglementations — en particulier ISO 14000, la norme britannique BS 7750, le Plan d’Éco-Gestion et d’Audit (EMAS) – et aux politiques de protection de l’environnement de l’entreprise en partant d’une large section des industries. L’Annexe C comporte un énoncé bref des sources Internet sur les questions de RL. Vol. 7 – N°2, 1999