16 pages - CRR de Paris

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16 pages - CRR de Paris
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musiqiumeaegnefance
Demandez
le programme !...
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Conservatoire à rayonnement régional de Paris
14, rue de Madrid | 75008 Paris
crr.paris.fr
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Chaque année, au cœur de
sa saison culturelle le CRR
de Paris propose une série
de manifestations sur un thème
choisi par le Conseil pédagogique de l’établissement. On
se souvient de « 1912 – 1913 :
les années modernes », « Les
cent ans de la rue de Madrid »,
« L’improvisation ».
Pour janvier 2014 la proposition
tient en trois mots : « Musique,
Enfance, Image ». Chacun s’en
est emparé et a laissé ces
items lui donner une envie
de rencontre. Le résultat
de cette recherche est
présenté dans ces pages dans
lesquelles se répondent
ciné-concerts, contes musicaux, travaux d’élèves, regards
sur un compositeur, master
classes et spectacles
d’une conception totalement
originale.
On découvre alors au fil
du programme à quel point
le thème de cette année porte
en lui un pouvoir fédérateur
remarquable : il rassemble bien
sûr musiciens, comédiens
et danseurs mais aussi jeunes
élèves et étudiants aguerris,
professeurs et intervenants
extérieurs, artistes à découvrir
et personnalités artistiques
majeures. Il s’inscrit également
dans cet élan qui fait vibrer
notre maison : un esprit
de création.
Xavier Delette
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D.R.
Autour
de l’œuvre
de Federico
Mompou.
Lundi 13 janvier
10h à 13h | Salle Gabriel Fauré
Master classe de piano par
Jean-François Heisser : autour
de l’œuvre de Federico
Monpou, « l’esprit d’enfance »
Lundi 13 janvier
19h | Salle Gabriel Fauré
Concert de restitution de la
master classe de JeanFrançois Heisser par les
étudiants des classes de piano.
Frédéric Mompou (1893-1987),
compositeur-pianiste resté à
l’écart de toutes les révolutions
esthétiques du XXe siècle,
a tracé une voie singulière
à l’héritage chopinien
en délaissant la virtuosité pour
l’amour de la résonance.
Sa quête de simplicité extrême,
l’idéal de dépouillement,
le « primitivisme » auquel
il aspira toute sa vie donnent
une profondeur singulière
à ce que l’on peut appeler
« l’esprit d’enfance » en
musique au-delà des pièces
qu’il a spécialement consacrées
à l’Enfance. Latin enraciné,
contemplatif à la fraîcheur
inspirée, il a atteint à une pureté
formelle dont les recueils
de Canciones y danzas
et Música callada laissent une
trace captivante, revisitée par
de plus en plus de solistes tels
Jean-François Heisser, qui vient
de les enregistrer.
Aki Kuroda
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Aki Kuroda, Béla Bartók,
Jacques Prévert,
Raymond Queneau…
Lundi 13 janvier
10h à 17h30 | Auditorium
Mardi 14 janvier
10h à 18h | Auditorium
Mercredi 15 janvier
9h à 13h | Salle Gabriel Fauré
Restitution du travail des
classes de formation musicale
autour des thèmes « Enfance,
musique, image ».
Le travail des classes de
formation musicale se compose
de plusieurs projets :
— Mise en musique de poèmes
sur l'enfance (Hugo, Nerval,
Queneau, Prévert, Carême,
Haïkaï ...)
— Illustration sonore de
tableaux d'Aki Kuroda
— Transcription instrumentale
d'extraits de For Children de
Béla Bartók élaborées à partir
d'éléments proposés (poèmes,
rythmes, échelles musicales,
tableau d'Aki Kuroda), ces
créativités, exécutées
à plusieurs, sont destinées
à mettre en valeur l'initiative
et l'esprit inventif.
— Arrangements (en trio ou
en quatuor) à partir de diverses
pièces pour piano pour un
travail sur le timbre, l'harmonie,
l'effet sonore ; une sorte de mise
en espace sonore au service
du texte proposé.
Avec la participation des classes
de formation musicale
de Danielle Arrigoni, Virginie
Dao, Caroline Sellier, Patrice
Bernard, Jean-Paul Despax
et Rémi Guillard.
D.R.
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Les enfants
terribles.
Mardi 14 janvier
12h30 | Salle Gabriel Fauré
D’un chérubin mozartien
en prise avec la découverte
des sens à « l’enfant pas sage »
de Ravel ou « Pt’it René qui
se met le doigt dans le nez »
de Poulenc, il y a l’enfance
joyeuse, intrépide, révoltée,
amoureuse : les enfants
terribles.
Wolfgang Amadeux Mozart
Le Nozze di Figaro
Airs de Cherubino
« Voi che sapete »
« Non so più cosà son Duo
Suzanna »
Cherubin
« Venite, inginocchiatevi »
Charles Gounod
Faust Air de Siebel
« Faites-lui mes aveux »
Vincenzo Bellini
I Capuleti, i Montecchi
Air de Romeo « Se Romeo
t'uccise un figlio »
Charles Gounod
Romeo et Juliette
Air de Juliette « Je veux vivre »
Jules Massenet
Werther
Air de Sophie « Du gai soleil »
Maurice Ravel
L'enfant et les sortilèges
« Air de l'enfant »
Francis Poulenc
La tragique histoire du P'tit René
Le petit garçon trop bien portant
Avec les étudiants du
département supérieur pour
jeunes chanteurs | le jeune
chœur de paris
Florence Guignolet, coordination
musicale
D.R.
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Le Cuirassé
Potemkine.
Mardi 14 janvier
19h | Salle Pleyel
Le Cuirassé Potemkine,
certainement l’un des plus
grands films de tous les temps,
met en scène la mutinerie des
marins du cuirassé éponyme à
Odessa – mutinerie qui reste
aujourd’hui emblématique de la
révolte de 1905, que l’on
considère comme une
répétition à la révolution
d’octobre 1917. La révolte
s’était alors propagée à toute la
ville, donnant l’occasion à
Eisenstein de filmer une scène
restée célèbre entre toutes,
celle de la fusillade sur les
escaliers monumentaux : les
soldats du Tsar ouvrent le feu
sur la foule, les corps tombent
par dizaines ; un landau lâché
par une mère foudroyée dévale
les degrés dans un traveling en
plongée, tragique et
spectaculaire. À la sortie du
film, un compositeur autrichien,
Edmund Meisel, composa une
musique, fruit d’une
collaboration assez lointaine
avec le cinéaste. Si elle
contribua à la carrière du film,
elle ne s’imposera pas, non
plus que celles des quelques
autres compositeurs qui ont
depuis tenté de relever le défi.
Plus récemment, notamment
pour la publication de l’œuvre
sur divers supports vidéos ou
sa représentation en cinéconcert, on lui préfère ainsi
souvent une partition de Nikolaï
Krioukov (composée en 1950),
ou de Prokofiev – dont la
collaboration avec Eisenstein
a abouti à deux sommets
du genre : Alexandre Nevsky
et Ivan le Terrible – ou encore,
comme pour ce concert
de l’Orchestre Symphonique
du Pôle Supérieur Paris
Boulogne-Billancourt, une
musique de Dmitri
Chostakovitch faite d’extraits
de différentes symphonie.
Le Cuirassé Potemkine,
film de Sergueï Eisenstein,
Musique de Dimitri
Chostakovitch.
Ciné-concert par l’orchestre
symphonique du Pôle supérieur
Paris – Boulogne-Billancourt.
Pierre-Michel Durand, direction.
Entrée payante : 01 42 56 13 13
D.R.
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Ciné-concert :
Betty Boop,
Felix the
Cat...
Mercredi 15 janvier
19h | Salle Gabriel Fauré
L'atelier de création pour
l'image sous la direction de
Stéphane Tsapis nous propose
cette année de plonger dans
l'univers de l'enfance.
Il a travaillé spécifiquement sur
deux courts métrages animés qui
intègrent l'élément musical. Les
étudiants jouent leur création à
l'occasion de ce ciné-concert.
Le concert se termine sur le
Rabbi Jacob's medley, suite
adaptée et arrangée par les
étudiants autour de la musique
originale de Vladimir Cosma
écrite pour le fameux film
« Rabbi Jacob ».
Dessins animés mis en musique
par les étudiants :
– Betty Boop / Rhythm on the
reservation (1939, 5'47)
– Felix the cat in the Oceantics
(1930, 6'34)
Rabbi Jacob's medley
Robin Antunes est à la batterie,
aux percussions et au violon,
Yves Marcotte joue la
contrebasse et Joachim
Machado de la guitare
électrique.
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Carte blanche
Aki Kuroda.
Sayaka Shoji,
violon.
Mercredi 15 janvier
20h | Auditorium
Que se cache t’il sous ce titre
énigmatique de « Carte blanche
à Aki Kuroda » ?
Disons d’abord qu’il s’imposait
à nos yeux de donner une
place remarquable aux arts
visuels dans cette thématique «
Musique et Image » et qu’une
complicité avec un très grand
peintre s’est nouée sur cette
idée ; et n’était-il pas logique
de donner une page blanche à
quelqu’un qui fait si
intensément vibrer la couleur ?
Dans l’esprit d’un
Cosmogarden, ces spectacleperformances qu’il développe
depuis 1992 et dans lesquels il
mêle différentes formes
artistiques, Aki Kuroda fait
évoluer sur la scène de
l’auditorium du CRR ses
grandes toiles peintes dans un
fascinant ballet qui est repris
en miroir par les danseurs
contemporains
Aki Kuroda
Remarqué en 1980 pour son
exposition Les Ténèbres à la
Galerie Maeght ainsi qu’à la XIe
Biennale de Paris, Aki Kuroda ne
cesse depuis lors de créer des
œuvres extrêmement
diversifiées, mû par une
inspiration toujours renouvelée.
Artiste aux ressources
profondes, il se fraie des «
passages » entre des mondes
divers : le modernisme et l’art
contemporain, l’Orient et
l’Occident, le corps et le
cosmos, la mythologie et
l’avenir. Ses tableaux comme la
série des monochromes, les
œuvres avec la silhouette de
cariatide ou au motif de
minotaure sont bien connus,
mais sa création s’étend à
d’autres modes d’expression : la
gravure, la sculpture, la fresque,
la photographie, le décor et la
scénographie, les installations
etc. Depuis les années 90 en
particulier, il poursuit une
tentative originale qu’il nomme
Cosmogarden (Jardin du
Cosmos), sorte de spectaclesperformances qu’il crée en
collaboration avec des artistes
travaillant dans des domaines
tels que la danse contemporaine
ou l’architecture.
Sayaka Shoji
Depuis son Premier Prix en 1999
au Concours Paganini – premier
vainqueur japonais et lauréate la
plus jeune de son histoire –,
Sayaka Shoji se produit avec les
chefs les plus prestigieux tels
Vladimir Ashkenazy, Sir Colin
Davis, Charles Dutoit, Mariss
Jansons, Lorin Maazel, Zubin
Mehta, Antonio Pappano, Paavo
Järvi avec les plus grands
orchestres : Philharmonie de
Berlin,le Gewandhausorchester
Leipzig, l’Orchestre
Philharmonique de SaintPétersbourg, le NHK Symphony
Orchestra, l’Orchestre
Philharmonique de Radio
France, l’Orchestra
dell’Accademia Nazionale di
Santa Cecilia et le Cincinnati
Symphony Orchestra, le Sydney
Symphony Orchestra, le
Philharmonia Orchestra, le
Tokyo Metropolitan Symphony
Orchestra, le Wiener
Symphoniker, la Deutsche
Kammerphilharmonie Bremen,
l’Orchestre philharmonique de
Séoul. En dehors de son activité
intensive de soliste avec
orchestre, Sayaka Shoji se
produit régulièrement en récital
et en musique de chambre en
compagnie de collègues comme
Vadim Repin, Lang Lang, Itamar
Golan, Yefim Bronfman,
Gianluca Cascioli ou Steven
Isserlis.
Elle est l’invitée de festivals
prestigieux tels que Verbier,
Schleswig-Holstein, Évian,
Annecy, les Estate Musicale del
Garda, les Fêtes Musicales en
Touraine et les Folles Journées
de Nantes et de Tokyo.
Sayaka Shoji enregistre
essentiellement chez Deutsche
Grammophon. Son premier
disque, consacré à des oeuvres
de Paganini, de Chausson et de
Waxman avec Zubin Mehta et
l’Orchestre Philharmonique
d’Israël, a été encensé par la
critique. Il a été vite suivi par un
enregistrement live de ses
débuts en récital à l’Auditorium
du Louvre et par un programme
Prokofiev/Chostakovitch
(accompagnée au piano par
Itamar Golan dans les deux cas).
Son dernier enregistrement pour
la Deutsche Grammophon est
un récital de sonates pour violon
et piano de Beethoven aux
côtés de Gianluca Cascioli.
Elle a également édité chez
Mirare un album solo d’oeuvres
de Bach et de Reger. Depuis
l’obtention de son diplôme à la
Hochschule für Musik de
Cologne en 2004, elle a choisi
de s’installer en Europe de
façon permanente, elle vit
actuellement à Paris.
Berio, Duos (Bartok ; Stravinsky ;
Schlee ; Bennichi)
Shchedrin, Dans le style
d’Albeniz
Schnittke, Pantomime
Stravinsky : Suite de l’Histoire
du Soldat
Sayaka Shoji, violon. Roustem
Saitkoulov, piano. Ensemble
instrumental du conservatoire.
Xavier Delette, direction.
Avec la participation de
l’ensemble de Jeunes
violonistes du CRR, coordonnées par Jeanne-Marie Conquer.
Danseurs préparés
par Maxime Rigobert
Simon Arson, Kostia Chaix,
Amalia Guis, Mathilde Marsan,
Morgane Nicol, Esméralda Ortiz,
Marie Thevenet Parret,
Sarah Baala, Nina Barbe,
Pierre Chauvin-Brunet,
Camille Legrand,
Audrey Merilus, Cloé Pinoteau,
Alexandra Blondeau.
Sayaka Shoji par Formento & Fromento
Aki Kuroda par Philippe Le Faure, 2013
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D.R.
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Chansons d’enfance :
« Un, deux, trois : Soleil !... »
Jeudi 16 janvier
19h | Salle Gabriel Fauré
Le travail de la classe de chant
s’est tourné vers les Fables
de la Fontaine traditionnellement apprises à l’école.
A partir de ce passage obligé
la liberté est donnée et chaque
propose une berceuse issue
de son pays d’origine :
Allemagne, Italie, France,
Pologne, Russie, Chine, Japon,
Corée…
Modeste Moussorgski
Les Enfantines, cycle de 7
mélodies pour une voix et piano
Avec la nurse ; Dans le coin ;
Le Haneton ; Berceuse de la
poupée ; Prière du soir ;
Sur le dada ;
Le Chat matelot.
Francis Poulenc
La Courte Paille, cycle de 7
mélodies pour voix et piano
Le Sommeil ;
Quelle aventure ! ; La Reine de
cœur ; Ba,be,bi,bo,bu ;
Les Anges musiciens ;
Le Carafon, Lune d’avril.
Manuel Rosenthal
Chansons du Monsieur Bleu :
Quat’ et trois sept ; L’Eléphant
du Jardin des Plantes ;
Fido, Fido ; Le Marabout ;
Le Naufrage ; Grammaire ;
Le petit chat est mort ;
Tout l’monde est méchant ;
La Souris d’Angleterre ;
Le vieux chameau du zoo ;
Le Bengali ;
L’Orgue de Barbarie.
Leonard Bernstein
I hate music,
cycle de 5 chansons enfantines
pour voix et piano
My name is Barbara ;
Jupiter has seven moons ;
I hate music ;
A big Indian and a little Indian ;
I’m a person too.
Berceuses de tous pays…
Avec les étudiants de la classe
de chant de Fusako Kondo :
Martin Candéla, Lia Naviliat
Cuncic, Tiziana Piletta,
Sayuri Araida, Alessia Berardi,
Ellen Giacone, François Joron,
Woosang Kim, Runni Lang,
Dorothée Voisine, Haliie Weiner,
Xiaohan Zhai, Natacha Piletta,
Ping Zhang et Tristan Raës
au piano.
D.R.
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Alice aux Pays des Merveilles
Vendredi 17 janvier
19h | Salle Gabriel Fauré
Conte musical de Florent Nagel
pour piano à quatre mains
et 3 comédiens.
Florent Nagel a composé cette
Alice sur la base de la première
traduction française, supervisée
par Lewis Carroll dès 1865.
Une nouvelle création se situant
à mi-chemin entre le concert,
le théâtre, le récital, la lecture,
la musique de chambre
et le conte. « Avec cette pièce,
j’ai tenté de montrer combien le
sens que l’on donne aux choses
peut se construire pendant le
spectacle, au-delà de nos
origines, de notre âge, dans un
tissage de liens entre l’histoire
du spectateur, l’histoire d’Alice
et celle des interprètes. Car celui
qui reçoit est aussi créateur ;
grâce à Alice, l’auditeur,
l’interprète et le créateur
se confondent. » Alice au pays
des merveilles sera donnée
cette saison également en
version pédagogique par les
CRR de Boulogne-Billancourt,
Rueil-Malmaison, Versailles...
Pianiste et compositeur,
Florent Nagel donne
de nombreux concerts en
France et à l’Étranger. Prix des
concours internationaux de
piano de Claude Kahn, Varallo
et St Sebastian, il a étudié la
composition avec Claude Ballif,
Marcel Bitsch et Allain Gaussin.
Avec la participation des classes
de piano d’Anne-Lise Gastaldi,
David Saudubray et Michaël
Ertzscheid (CRR de BoulogneBillancourt) :
Julie de Langle, Alice Chartier
Kastler, Mai Lan Ngo, Lara Ngo,
Isleenn Czernik,
Célia Michalakakos,
Anthony Nora, Gabriel Farago,
Olivier Seuzaret,
Constant Quelin,
Christophe Madelin,
Clara Camacho, Arthur Noël,
Tim Russell, Eliora Israelievitch,
Simon Echaert, Edlira Braka,
Thomas François Dupont.
Etudiants en art dramatique,
cycle spécialisé du
conservatoire : Benoît Peillon,
Clémence Miquel, Marie le Gall.
D.R.
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Musiques de dessins animés,
musiques de film...
Lundi 20 janvier
19h | Auditorium
Il est dans la nature et
le principe même du cinéma de
toucher tous les rêveurs, tous
les assoiffés de merveilleux et
parmi eux, en bonne place, les
enfants. S'appropriant les
contes, les romans d'aventure
et de cape et d'épée, les récits
dont les enfants sont les héros,
le septième art, dès sa propre
enfance, substitua ses propres
images à celles intériorisées
par l'imaginaire de générations
de lecteurs. Le monde
du cinéma sut très vite tirer
parti de l'association son-
image et plus particulièrement
musique-image. Ainsi, jusqu'à
nos jours, les compositeurs les
plus habiles, et souvent les
plus grands furent sollicités
pour "habiller" de sonorités
et mélodies suggestives
les histoires en images.
A tel point que nombre de ces
compositions connaissent
une vie propre, indépendante
du film qui les a générées
et entrent dans les salles
de concert.
Bruno Coulais
Trois chansons tirées de la
musique du film Les Choristes,
paroles de Christophe Barratier
Vois sur ton chemin ; Caresse
sur l’océan ; Cerf-volant.
Films de Walt Disney
Terry Gilkyson
The Bare Necessities, chanson
tirée de « Le Livre de la jungle »
Elton John
Can You Feel the Love Tonight,
tirée de « Le Roi Lion »
Alan Menken et Tim Rice
Pot-pourri tiré de « Aladdin »
Arabian Nights ; A Whole New
World ; Friend Like Me
Howard Shore
Le Seigneur des Anneaux, suite
symphonique tirée du 1er film
de la trilogie: « La Compagnie
de l'Anneau »
Klaus Badelt
« Pirates des Caraïbes », suite
symphonique tirée du 1er film
de la série « La Malédiction
du Black Pearl »
John Williams
« Harry Potter à l'Ecole des
Sorciers », Suite symphonique
Thème d'Edwige ; La Pierre
du sorcier ; Nimbus ; Le Monde
merveilleux de Harry
Concert de l'orchestre des
Benjamins, avec la participation
des ensemble vocaux
du conservatoire (Christine
Morel, chef de choeur) sous
la direction de Louis Fima.
D.R.
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Piou ou l'histoire de l'oiseau et de son âme
Mardi 21 janvier
18h | Salle Gabriel Fauré
Qu'est-ce qu'une Trans'Fusion ?
Les membres du Bureau des
Elèves du CRR de Paris ont
initié au mois de juin dernier les
« Trans’Fusions ». Il s’agit d’un
spectacle, d’une scène
ouverte, composée
de plusieurs pièces d'une
dizaine de minutes chacune.
Chaque pièce est libre.
Elle peut être une création,
ou une adaptation d'une
œuvre existante.
Mardi 21 janvier
19h | Auditorium
Ce projet est un délicieux
exemple de transversalité entre
la Maîtrise de Paris, représentée
par le chœur intermédiaire,
son chef Jalila Bennani,
les classes de Formation
musicale de la Maîtrise de Paris,
la classe de harpes de Ghislaine
Petit-Volta, la classe d’ondes
Martenot du CRR de Boulogne.
Des étudiants de la classe
de mimes de l’ESAD se joint
au projet afin de ponctuer
de leurs gestes les principales
actions de l’histoire.
Conte Musical op. 166 pour
chœur d'enfants, soliste,
récitant, six harpes, contrebasse
« ad libitum » et Ondes
Martenot. Musique de Rémi
Guillard et texte d'Eléonore
Dupret et Irène Jargot.
Avec la participation du chœur
intermédiaire de la Maîtrise
de Paris (Jalila Bennani, chef
de chœur) et de Diane Segard,
Garance Freomont-Fevres,
Eliane Grand-Colas,
Elisa Jouvre, Lara Krzysko,
Inès Prost (Harpes).
Irène Jargot, récitante
Ondes Martenot (CRR
de Boulogne-Billancourt).
Mimes (ESAD)
Andrès Angulo-Herrera,
Mathieu Duval, Florence Weber,
Tom Verschueren.
Concert sous la direction
musicale de Xavier Delette.
Klee, Le Ballon Rouge - Guggenheim (New-York)
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Guy Sacre, l’enfance dans la musique
Lercredi 22 janvier
19h | Salle Gabriel Fauré
« Parmi les thèmes auxquels ne
cesse de revenir, de près ou de
loin, ma musique (le souvenir,
la joie fragile de l’instant,
l’exercice de la solitude, la
pensée de la mort), celui de
l’enfance me semble être le
plus récurrent, sans doute
parce qu’il les contient tous et
les résume. Je ne dirais pas
que ce soient là, en dépit des
apparences, des pages
destinées aux enfants : elles
peignent moins leur monde que
son regret ; elles supposent
une vie vécue à rebours, au gré
d’une inlassable mémoire. Si je
devais leur choisir une
épigraphe, ce serait le vers
tremblant d’Apollinaire :
« Ô douceur d’autrefois,
lenteur immémoriale… »
Maurice Ravel
Rêves
Guy Sacre
Chansons enfantines :
Nathan Boyer Demouy (I)
Madoka Okada (II)
Mai Yamada (III)
Luana Kaslin (IV, V, VI)
Pierre-Henri Santelli (VII, VIII)
Guy Sacre
L’Album de Poil de Carotte
(textes de Jules Renard), extraits :
Poil de Carotte, Madame Lepic,
Parrain, Ernestine et Félix,
Les préférences, Monsieur
Lepic, Le cheval de bois
Federico Mompou
Jeux 1, 2, 3
(extraits des Scènes
d’enfants)
Guy Sacre
Nouvelles Chansons enfantines
pour piano :
Mai Yamada (I)
Kojiro Okada (II, III)
Zéphyrin Causin (IV, V,VI)
Jérémie Moreau (VII, VIII)
Guy Sacre
Cinq Poésies de Georges
Schehadé :
D’abord derrière les roses
À l’enfant qui court
Il y a des jardins
Pour retrouver le corps et l’âme
Quand tout dormait
Avec Alicia Haté (mezzo)
François Joron (baryton)
et Qiaochu Li et Benjamin
Brunet en alternance au piano.
D.R.
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« Bambi »
d’Andrei
Golovine
Jeudi 23 janvier
19h | Auditorium
Bambi, composé entre 1980
et 1992, est une suite de quinze
petites images musicales
inspirées d’un conte
de F. Zalten.
Andrei Golovine parvient à créer
pour chaque tableau un décor,
une atmosphère, avec simplicité
er délicatesse ; il lui suffit parfois
de quelques notes, un trille aigu
de violon, un trémolo de cordes
graves, pour illuminer ou
assombrir sa toile. L’émotion est
partout présente , grâce à un
véritable don mélodique, un
choix instrumental toujours
approprié (comme celui de la
flûte pour la Naissance de
Bambi) ; l’harmonie est
mystérieuse dans sa
transparence, sa modalité très
dépouillée. On pense peut-être
par instants à Debussy, au Ravel
de Ma mère l’Oye, mais pour
revenir aussitôt vers la Russie,
ses grandes étendues
neigeuses où e temps est
comme suspendu. Habitée par
la nature, miroir sensible,
l’œuvre traverse les saisons, et
résume le parcours d’une vie de
faon, de l’enfance – ses joies,
son innocence – ses doutes, ses
souvenirs, à l’âge adulte, et le
devoir d’assumer sa vie. Cette
musique pure et rêveuse connaît
aussi des instants d’effroi, de
douleur, toujours dominés par la
poésie et un sens aigu de la
beauté. (Anthony Girard).
André Golovine est en Russie
en 1950. Il a étudié la
composition à Moscou et
l’orchestration au Conservatoire
de Moscou avec Evgeny
Golubev et Yuri Fotunatov,
classes dans lesquelles il a
obtient les plus hautes
disctinctions. André Golovine a
écrit un nombre important de
compositions symphoniques et
concertantes, dont la 3ème
symphonique et le « Canto
d’Attesa » pour violon et
orchestre, un opéra, « Premier
amour », d’après Tourgueniev,
de la musique chorale, de la
musique de chambre et
quelques partitions pour le
cinéma. Sa musique est jouée
en Russie par des orchestres
prestigieux et par des chefs et
des solistes de renom comme
Vladimir Fedoseyev, Yuri
Bashmet et Maxim Fedotov…
La musique d’André Golovine
est jouée aussi en Allemagne, en
Finlande, en France, en Italie et
aux Etats-Unis, et a fait l’objet
de plusieurs enregistrements
discographiques. André
Golovine vit à Moscou et
enseigne la composition à
l’Académie Gnesin.
Les élèves de CM1 et CM2 ont
travaillé sur le texte de pièce
musicale Bambi dans le cadre
du projet commun avec le
Conservatoire.
Ils ont construit avec l’aide d’un
metteur en scène, un projet
pédagogique : construction de
dialogues à partir du texte
d’origine de Salten (1923)
– Apprendre le contexte et les
événements historiques de cette
période très trouble (montée de
la crise économique de
l’Allemagne et du nazisme)
– Se mettre en scène
– Dire et jouer des textes
– Création d’images et de
photos pour les décors
Orchestre des jeunes du CRR
sous la direction de Xavier
Delette et travail sur le conte
avec les élèves de CM1-CM2
de la classe d’Odile Vendemini.
La mise en scène est
d’Anne Carrard.
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La nuit du troisième jour
Lundi 27 janvier
19h | Auditorium
Ce conte musical d’Anthony
Girard s’inspire largement des
écrits de Dennis Boyes et de
Marie-Louise von Franz sur
l’interprétation des contes de
fées. Les symboles y sont
décrits comme des forces
destinées à initier l’enfant à la
vie et à la découverte de luimême.
Il est d’usage de réciter des
contes aux enfants avant qu’ils
ne s’endorment. La musique
n’a-t-elle pas le pouvoir des
rêves, en offrant à chacun une
fuite hors du monde ? Pendant
la musique, comme dans
le sommeil, les images du récit
dévoilent à l’enfant leur
signification et travaillent dans
les profondeurs de son être,
y effectuant les métamorphosent qui l’aideront non
seulement à affronter,
comprendre et surmonter
les difficultés présentes
et futures, mais aussi
à emmagasiner les forces
nécessaires à l’éclosion
de son évolution intérieure.
Le récit reprend et agence
librement certains éléments de
la trame du conte traditionnel.
À un moment donné de sa vie,
l’homme se rend compte d’une
immense lassitude, à l’image
de ce Roi malade. L’explication
d’un tel malaise pourrait être
la suivante : l’âme - notre âme (la Princesse) serait en quelque
sorte prisonnière de désirs
inconscients (le Dragon, dans
les souterrains du château
du Roi). Mais nous avons peur
de voir la réalité en face. Un jour,
s’éveille en nous la faculté de
discernement (le jeune Prince).
Avant d’affronter les épreuves,
elle doit s’efforcer d’accéder
à la Connaissance (située
symboliquement en haut d’une
montagne escarpée, sur l’autel
d’une ancienne chapelle) et
se libérer de la peur, sans quoi
nous restons éternellement
dépendants des soucis et des
désirs. L’amitié qui se révèle
pour finir entre le Dragon et le
jeune Prince indique la nécessité
de réconcilier en soi les forces
que la morale courante présente
comme antagoniste. Le mariage
du Prince et de la Princesse
se déroule symboliquement la
nuit du troisième jour, lorsque
l’être, à la fois libéré et unifié,
renaît à une vie nouvelle.
Anthony Girard
Né en 1959 à New York, a suivi
des études au Conservatoire
National de Musique de Paris,
où il obtient de 1980 à 1986
cinq Premiers Prix (harmonie,
contrepoint, analyse,
orchestration, et composition),
et à l’Université de la Sorbonne
(DEA d’Histoire de la musique
en 1985). Ses premières
compositions lui ouvrent les
portes de la Casa de Velàsquez,
où il séjourne de 1986 à 1988.
Lauréat du Concours
International de Besançon
en 1988, le Prix Paul Belmondo
de l’Académie des Beaux-Arts
lui est décerné en 1992,
et en 2001 il reçoit le Grand Prix
Lycéen des compositeurs.
Ses œuvres pour orchestre ont
fait l’objet de deux
enregistrements monographiques par l’Orchestre Bernard
Calmel en 1997 et en 2000.
Il a collaboré avec de nombreux
orchestres, chœurs,
et ensembles : l’Ensemble
Orchestral de Paris, l’Orchestre
Philharmonique de Radio
France, direction Kyrill Karabits
l’Orchestre Colonne, l’Orchestre
National de Lille, le chœur
et l’orchestre du Théâtre des
Arts de Rouen, l’orchestre
symphonique de Voronej,
le chœur Vittoria d’Ile de France,
L’Orchestre des Gardiens
de la Paix, l’Orchestre Bernard
Calmel, l’orchestre Musica viva
de Moscou, l’ensemble Carpe
Diem, l’Ensemble Musicatreize,
l’Ensemble Phœnix, l’Orchestre
de chambre de Toulouse,
l’Orchestre Symphonique
Français, Sextuor Opus 62,
le quatuor Arpeggione
et le trio Cappa.
Conte musical pour récitant
et neuf instrumentistes (1991)
avec la participation des classes
d’instrument et d’art dramatique
du conservatoire sous
la direction de Jacques
Saint-Yves.

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