16 pages - CRR de Paris
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Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page1 musiqiumeaegnefance Demandez le programme !... Entrée libre dans la limite des places disponibles Conservatoire à rayonnement régional de Paris 14, rue de Madrid | 75008 Paris crr.paris.fr Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page2 Chaque année, au cœur de sa saison culturelle le CRR de Paris propose une série de manifestations sur un thème choisi par le Conseil pédagogique de l’établissement. On se souvient de « 1912 – 1913 : les années modernes », « Les cent ans de la rue de Madrid », « L’improvisation ». Pour janvier 2014 la proposition tient en trois mots : « Musique, Enfance, Image ». Chacun s’en est emparé et a laissé ces items lui donner une envie de rencontre. Le résultat de cette recherche est présenté dans ces pages dans lesquelles se répondent ciné-concerts, contes musicaux, travaux d’élèves, regards sur un compositeur, master classes et spectacles d’une conception totalement originale. On découvre alors au fil du programme à quel point le thème de cette année porte en lui un pouvoir fédérateur remarquable : il rassemble bien sûr musiciens, comédiens et danseurs mais aussi jeunes élèves et étudiants aguerris, professeurs et intervenants extérieurs, artistes à découvrir et personnalités artistiques majeures. Il s’inscrit également dans cet élan qui fait vibrer notre maison : un esprit de création. Xavier Delette Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page3 D.R. Autour de l’œuvre de Federico Mompou. Lundi 13 janvier 10h à 13h | Salle Gabriel Fauré Master classe de piano par Jean-François Heisser : autour de l’œuvre de Federico Monpou, « l’esprit d’enfance » Lundi 13 janvier 19h | Salle Gabriel Fauré Concert de restitution de la master classe de JeanFrançois Heisser par les étudiants des classes de piano. Frédéric Mompou (1893-1987), compositeur-pianiste resté à l’écart de toutes les révolutions esthétiques du XXe siècle, a tracé une voie singulière à l’héritage chopinien en délaissant la virtuosité pour l’amour de la résonance. Sa quête de simplicité extrême, l’idéal de dépouillement, le « primitivisme » auquel il aspira toute sa vie donnent une profondeur singulière à ce que l’on peut appeler « l’esprit d’enfance » en musique au-delà des pièces qu’il a spécialement consacrées à l’Enfance. Latin enraciné, contemplatif à la fraîcheur inspirée, il a atteint à une pureté formelle dont les recueils de Canciones y danzas et Música callada laissent une trace captivante, revisitée par de plus en plus de solistes tels Jean-François Heisser, qui vient de les enregistrer. Aki Kuroda Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page4 Aki Kuroda, Béla Bartók, Jacques Prévert, Raymond Queneau… Lundi 13 janvier 10h à 17h30 | Auditorium Mardi 14 janvier 10h à 18h | Auditorium Mercredi 15 janvier 9h à 13h | Salle Gabriel Fauré Restitution du travail des classes de formation musicale autour des thèmes « Enfance, musique, image ». Le travail des classes de formation musicale se compose de plusieurs projets : — Mise en musique de poèmes sur l'enfance (Hugo, Nerval, Queneau, Prévert, Carême, Haïkaï ...) — Illustration sonore de tableaux d'Aki Kuroda — Transcription instrumentale d'extraits de For Children de Béla Bartók élaborées à partir d'éléments proposés (poèmes, rythmes, échelles musicales, tableau d'Aki Kuroda), ces créativités, exécutées à plusieurs, sont destinées à mettre en valeur l'initiative et l'esprit inventif. — Arrangements (en trio ou en quatuor) à partir de diverses pièces pour piano pour un travail sur le timbre, l'harmonie, l'effet sonore ; une sorte de mise en espace sonore au service du texte proposé. Avec la participation des classes de formation musicale de Danielle Arrigoni, Virginie Dao, Caroline Sellier, Patrice Bernard, Jean-Paul Despax et Rémi Guillard. D.R. Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page5 Les enfants terribles. Mardi 14 janvier 12h30 | Salle Gabriel Fauré D’un chérubin mozartien en prise avec la découverte des sens à « l’enfant pas sage » de Ravel ou « Pt’it René qui se met le doigt dans le nez » de Poulenc, il y a l’enfance joyeuse, intrépide, révoltée, amoureuse : les enfants terribles. Wolfgang Amadeux Mozart Le Nozze di Figaro Airs de Cherubino « Voi che sapete » « Non so più cosà son Duo Suzanna » Cherubin « Venite, inginocchiatevi » Charles Gounod Faust Air de Siebel « Faites-lui mes aveux » Vincenzo Bellini I Capuleti, i Montecchi Air de Romeo « Se Romeo t'uccise un figlio » Charles Gounod Romeo et Juliette Air de Juliette « Je veux vivre » Jules Massenet Werther Air de Sophie « Du gai soleil » Maurice Ravel L'enfant et les sortilèges « Air de l'enfant » Francis Poulenc La tragique histoire du P'tit René Le petit garçon trop bien portant Avec les étudiants du département supérieur pour jeunes chanteurs | le jeune chœur de paris Florence Guignolet, coordination musicale D.R. Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page6 Le Cuirassé Potemkine. Mardi 14 janvier 19h | Salle Pleyel Le Cuirassé Potemkine, certainement l’un des plus grands films de tous les temps, met en scène la mutinerie des marins du cuirassé éponyme à Odessa – mutinerie qui reste aujourd’hui emblématique de la révolte de 1905, que l’on considère comme une répétition à la révolution d’octobre 1917. La révolte s’était alors propagée à toute la ville, donnant l’occasion à Eisenstein de filmer une scène restée célèbre entre toutes, celle de la fusillade sur les escaliers monumentaux : les soldats du Tsar ouvrent le feu sur la foule, les corps tombent par dizaines ; un landau lâché par une mère foudroyée dévale les degrés dans un traveling en plongée, tragique et spectaculaire. À la sortie du film, un compositeur autrichien, Edmund Meisel, composa une musique, fruit d’une collaboration assez lointaine avec le cinéaste. Si elle contribua à la carrière du film, elle ne s’imposera pas, non plus que celles des quelques autres compositeurs qui ont depuis tenté de relever le défi. Plus récemment, notamment pour la publication de l’œuvre sur divers supports vidéos ou sa représentation en cinéconcert, on lui préfère ainsi souvent une partition de Nikolaï Krioukov (composée en 1950), ou de Prokofiev – dont la collaboration avec Eisenstein a abouti à deux sommets du genre : Alexandre Nevsky et Ivan le Terrible – ou encore, comme pour ce concert de l’Orchestre Symphonique du Pôle Supérieur Paris Boulogne-Billancourt, une musique de Dmitri Chostakovitch faite d’extraits de différentes symphonie. Le Cuirassé Potemkine, film de Sergueï Eisenstein, Musique de Dimitri Chostakovitch. Ciné-concert par l’orchestre symphonique du Pôle supérieur Paris – Boulogne-Billancourt. Pierre-Michel Durand, direction. Entrée payante : 01 42 56 13 13 D.R. Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page7 Ciné-concert : Betty Boop, Felix the Cat... Mercredi 15 janvier 19h | Salle Gabriel Fauré L'atelier de création pour l'image sous la direction de Stéphane Tsapis nous propose cette année de plonger dans l'univers de l'enfance. Il a travaillé spécifiquement sur deux courts métrages animés qui intègrent l'élément musical. Les étudiants jouent leur création à l'occasion de ce ciné-concert. Le concert se termine sur le Rabbi Jacob's medley, suite adaptée et arrangée par les étudiants autour de la musique originale de Vladimir Cosma écrite pour le fameux film « Rabbi Jacob ». Dessins animés mis en musique par les étudiants : – Betty Boop / Rhythm on the reservation (1939, 5'47) – Felix the cat in the Oceantics (1930, 6'34) Rabbi Jacob's medley Robin Antunes est à la batterie, aux percussions et au violon, Yves Marcotte joue la contrebasse et Joachim Machado de la guitare électrique. Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page8 Carte blanche Aki Kuroda. Sayaka Shoji, violon. Mercredi 15 janvier 20h | Auditorium Que se cache t’il sous ce titre énigmatique de « Carte blanche à Aki Kuroda » ? Disons d’abord qu’il s’imposait à nos yeux de donner une place remarquable aux arts visuels dans cette thématique « Musique et Image » et qu’une complicité avec un très grand peintre s’est nouée sur cette idée ; et n’était-il pas logique de donner une page blanche à quelqu’un qui fait si intensément vibrer la couleur ? Dans l’esprit d’un Cosmogarden, ces spectacleperformances qu’il développe depuis 1992 et dans lesquels il mêle différentes formes artistiques, Aki Kuroda fait évoluer sur la scène de l’auditorium du CRR ses grandes toiles peintes dans un fascinant ballet qui est repris en miroir par les danseurs contemporains Aki Kuroda Remarqué en 1980 pour son exposition Les Ténèbres à la Galerie Maeght ainsi qu’à la XIe Biennale de Paris, Aki Kuroda ne cesse depuis lors de créer des œuvres extrêmement diversifiées, mû par une inspiration toujours renouvelée. Artiste aux ressources profondes, il se fraie des « passages » entre des mondes divers : le modernisme et l’art contemporain, l’Orient et l’Occident, le corps et le cosmos, la mythologie et l’avenir. Ses tableaux comme la série des monochromes, les œuvres avec la silhouette de cariatide ou au motif de minotaure sont bien connus, mais sa création s’étend à d’autres modes d’expression : la gravure, la sculpture, la fresque, la photographie, le décor et la scénographie, les installations etc. Depuis les années 90 en particulier, il poursuit une tentative originale qu’il nomme Cosmogarden (Jardin du Cosmos), sorte de spectaclesperformances qu’il crée en collaboration avec des artistes travaillant dans des domaines tels que la danse contemporaine ou l’architecture. Sayaka Shoji Depuis son Premier Prix en 1999 au Concours Paganini – premier vainqueur japonais et lauréate la plus jeune de son histoire –, Sayaka Shoji se produit avec les chefs les plus prestigieux tels Vladimir Ashkenazy, Sir Colin Davis, Charles Dutoit, Mariss Jansons, Lorin Maazel, Zubin Mehta, Antonio Pappano, Paavo Järvi avec les plus grands orchestres : Philharmonie de Berlin,le Gewandhausorchester Leipzig, l’Orchestre Philharmonique de SaintPétersbourg, le NHK Symphony Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia et le Cincinnati Symphony Orchestra, le Sydney Symphony Orchestra, le Philharmonia Orchestra, le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra, le Wiener Symphoniker, la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, l’Orchestre philharmonique de Séoul. En dehors de son activité intensive de soliste avec orchestre, Sayaka Shoji se produit régulièrement en récital et en musique de chambre en compagnie de collègues comme Vadim Repin, Lang Lang, Itamar Golan, Yefim Bronfman, Gianluca Cascioli ou Steven Isserlis. Elle est l’invitée de festivals prestigieux tels que Verbier, Schleswig-Holstein, Évian, Annecy, les Estate Musicale del Garda, les Fêtes Musicales en Touraine et les Folles Journées de Nantes et de Tokyo. Sayaka Shoji enregistre essentiellement chez Deutsche Grammophon. Son premier disque, consacré à des oeuvres de Paganini, de Chausson et de Waxman avec Zubin Mehta et l’Orchestre Philharmonique d’Israël, a été encensé par la critique. Il a été vite suivi par un enregistrement live de ses débuts en récital à l’Auditorium du Louvre et par un programme Prokofiev/Chostakovitch (accompagnée au piano par Itamar Golan dans les deux cas). Son dernier enregistrement pour la Deutsche Grammophon est un récital de sonates pour violon et piano de Beethoven aux côtés de Gianluca Cascioli. Elle a également édité chez Mirare un album solo d’oeuvres de Bach et de Reger. Depuis l’obtention de son diplôme à la Hochschule für Musik de Cologne en 2004, elle a choisi de s’installer en Europe de façon permanente, elle vit actuellement à Paris. Berio, Duos (Bartok ; Stravinsky ; Schlee ; Bennichi) Shchedrin, Dans le style d’Albeniz Schnittke, Pantomime Stravinsky : Suite de l’Histoire du Soldat Sayaka Shoji, violon. Roustem Saitkoulov, piano. Ensemble instrumental du conservatoire. Xavier Delette, direction. Avec la participation de l’ensemble de Jeunes violonistes du CRR, coordonnées par Jeanne-Marie Conquer. Danseurs préparés par Maxime Rigobert Simon Arson, Kostia Chaix, Amalia Guis, Mathilde Marsan, Morgane Nicol, Esméralda Ortiz, Marie Thevenet Parret, Sarah Baala, Nina Barbe, Pierre Chauvin-Brunet, Camille Legrand, Audrey Merilus, Cloé Pinoteau, Alexandra Blondeau. Sayaka Shoji par Formento & Fromento Aki Kuroda par Philippe Le Faure, 2013 Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page9 D.R. Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page10 Chansons d’enfance : « Un, deux, trois : Soleil !... » Jeudi 16 janvier 19h | Salle Gabriel Fauré Le travail de la classe de chant s’est tourné vers les Fables de la Fontaine traditionnellement apprises à l’école. A partir de ce passage obligé la liberté est donnée et chaque propose une berceuse issue de son pays d’origine : Allemagne, Italie, France, Pologne, Russie, Chine, Japon, Corée… Modeste Moussorgski Les Enfantines, cycle de 7 mélodies pour une voix et piano Avec la nurse ; Dans le coin ; Le Haneton ; Berceuse de la poupée ; Prière du soir ; Sur le dada ; Le Chat matelot. Francis Poulenc La Courte Paille, cycle de 7 mélodies pour voix et piano Le Sommeil ; Quelle aventure ! ; La Reine de cœur ; Ba,be,bi,bo,bu ; Les Anges musiciens ; Le Carafon, Lune d’avril. Manuel Rosenthal Chansons du Monsieur Bleu : Quat’ et trois sept ; L’Eléphant du Jardin des Plantes ; Fido, Fido ; Le Marabout ; Le Naufrage ; Grammaire ; Le petit chat est mort ; Tout l’monde est méchant ; La Souris d’Angleterre ; Le vieux chameau du zoo ; Le Bengali ; L’Orgue de Barbarie. Leonard Bernstein I hate music, cycle de 5 chansons enfantines pour voix et piano My name is Barbara ; Jupiter has seven moons ; I hate music ; A big Indian and a little Indian ; I’m a person too. Berceuses de tous pays… Avec les étudiants de la classe de chant de Fusako Kondo : Martin Candéla, Lia Naviliat Cuncic, Tiziana Piletta, Sayuri Araida, Alessia Berardi, Ellen Giacone, François Joron, Woosang Kim, Runni Lang, Dorothée Voisine, Haliie Weiner, Xiaohan Zhai, Natacha Piletta, Ping Zhang et Tristan Raës au piano. D.R. Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page11 Alice aux Pays des Merveilles Vendredi 17 janvier 19h | Salle Gabriel Fauré Conte musical de Florent Nagel pour piano à quatre mains et 3 comédiens. Florent Nagel a composé cette Alice sur la base de la première traduction française, supervisée par Lewis Carroll dès 1865. Une nouvelle création se situant à mi-chemin entre le concert, le théâtre, le récital, la lecture, la musique de chambre et le conte. « Avec cette pièce, j’ai tenté de montrer combien le sens que l’on donne aux choses peut se construire pendant le spectacle, au-delà de nos origines, de notre âge, dans un tissage de liens entre l’histoire du spectateur, l’histoire d’Alice et celle des interprètes. Car celui qui reçoit est aussi créateur ; grâce à Alice, l’auditeur, l’interprète et le créateur se confondent. » Alice au pays des merveilles sera donnée cette saison également en version pédagogique par les CRR de Boulogne-Billancourt, Rueil-Malmaison, Versailles... Pianiste et compositeur, Florent Nagel donne de nombreux concerts en France et à l’Étranger. Prix des concours internationaux de piano de Claude Kahn, Varallo et St Sebastian, il a étudié la composition avec Claude Ballif, Marcel Bitsch et Allain Gaussin. Avec la participation des classes de piano d’Anne-Lise Gastaldi, David Saudubray et Michaël Ertzscheid (CRR de BoulogneBillancourt) : Julie de Langle, Alice Chartier Kastler, Mai Lan Ngo, Lara Ngo, Isleenn Czernik, Célia Michalakakos, Anthony Nora, Gabriel Farago, Olivier Seuzaret, Constant Quelin, Christophe Madelin, Clara Camacho, Arthur Noël, Tim Russell, Eliora Israelievitch, Simon Echaert, Edlira Braka, Thomas François Dupont. Etudiants en art dramatique, cycle spécialisé du conservatoire : Benoît Peillon, Clémence Miquel, Marie le Gall. D.R. Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page12 Musiques de dessins animés, musiques de film... Lundi 20 janvier 19h | Auditorium Il est dans la nature et le principe même du cinéma de toucher tous les rêveurs, tous les assoiffés de merveilleux et parmi eux, en bonne place, les enfants. S'appropriant les contes, les romans d'aventure et de cape et d'épée, les récits dont les enfants sont les héros, le septième art, dès sa propre enfance, substitua ses propres images à celles intériorisées par l'imaginaire de générations de lecteurs. Le monde du cinéma sut très vite tirer parti de l'association son- image et plus particulièrement musique-image. Ainsi, jusqu'à nos jours, les compositeurs les plus habiles, et souvent les plus grands furent sollicités pour "habiller" de sonorités et mélodies suggestives les histoires en images. A tel point que nombre de ces compositions connaissent une vie propre, indépendante du film qui les a générées et entrent dans les salles de concert. Bruno Coulais Trois chansons tirées de la musique du film Les Choristes, paroles de Christophe Barratier Vois sur ton chemin ; Caresse sur l’océan ; Cerf-volant. Films de Walt Disney Terry Gilkyson The Bare Necessities, chanson tirée de « Le Livre de la jungle » Elton John Can You Feel the Love Tonight, tirée de « Le Roi Lion » Alan Menken et Tim Rice Pot-pourri tiré de « Aladdin » Arabian Nights ; A Whole New World ; Friend Like Me Howard Shore Le Seigneur des Anneaux, suite symphonique tirée du 1er film de la trilogie: « La Compagnie de l'Anneau » Klaus Badelt « Pirates des Caraïbes », suite symphonique tirée du 1er film de la série « La Malédiction du Black Pearl » John Williams « Harry Potter à l'Ecole des Sorciers », Suite symphonique Thème d'Edwige ; La Pierre du sorcier ; Nimbus ; Le Monde merveilleux de Harry Concert de l'orchestre des Benjamins, avec la participation des ensemble vocaux du conservatoire (Christine Morel, chef de choeur) sous la direction de Louis Fima. D.R. Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page13 Piou ou l'histoire de l'oiseau et de son âme Mardi 21 janvier 18h | Salle Gabriel Fauré Qu'est-ce qu'une Trans'Fusion ? Les membres du Bureau des Elèves du CRR de Paris ont initié au mois de juin dernier les « Trans’Fusions ». Il s’agit d’un spectacle, d’une scène ouverte, composée de plusieurs pièces d'une dizaine de minutes chacune. Chaque pièce est libre. Elle peut être une création, ou une adaptation d'une œuvre existante. Mardi 21 janvier 19h | Auditorium Ce projet est un délicieux exemple de transversalité entre la Maîtrise de Paris, représentée par le chœur intermédiaire, son chef Jalila Bennani, les classes de Formation musicale de la Maîtrise de Paris, la classe de harpes de Ghislaine Petit-Volta, la classe d’ondes Martenot du CRR de Boulogne. Des étudiants de la classe de mimes de l’ESAD se joint au projet afin de ponctuer de leurs gestes les principales actions de l’histoire. Conte Musical op. 166 pour chœur d'enfants, soliste, récitant, six harpes, contrebasse « ad libitum » et Ondes Martenot. Musique de Rémi Guillard et texte d'Eléonore Dupret et Irène Jargot. Avec la participation du chœur intermédiaire de la Maîtrise de Paris (Jalila Bennani, chef de chœur) et de Diane Segard, Garance Freomont-Fevres, Eliane Grand-Colas, Elisa Jouvre, Lara Krzysko, Inès Prost (Harpes). Irène Jargot, récitante Ondes Martenot (CRR de Boulogne-Billancourt). Mimes (ESAD) Andrès Angulo-Herrera, Mathieu Duval, Florence Weber, Tom Verschueren. Concert sous la direction musicale de Xavier Delette. Klee, Le Ballon Rouge - Guggenheim (New-York) Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page14 Guy Sacre, l’enfance dans la musique Lercredi 22 janvier 19h | Salle Gabriel Fauré « Parmi les thèmes auxquels ne cesse de revenir, de près ou de loin, ma musique (le souvenir, la joie fragile de l’instant, l’exercice de la solitude, la pensée de la mort), celui de l’enfance me semble être le plus récurrent, sans doute parce qu’il les contient tous et les résume. Je ne dirais pas que ce soient là, en dépit des apparences, des pages destinées aux enfants : elles peignent moins leur monde que son regret ; elles supposent une vie vécue à rebours, au gré d’une inlassable mémoire. Si je devais leur choisir une épigraphe, ce serait le vers tremblant d’Apollinaire : « Ô douceur d’autrefois, lenteur immémoriale… » Maurice Ravel Rêves Guy Sacre Chansons enfantines : Nathan Boyer Demouy (I) Madoka Okada (II) Mai Yamada (III) Luana Kaslin (IV, V, VI) Pierre-Henri Santelli (VII, VIII) Guy Sacre L’Album de Poil de Carotte (textes de Jules Renard), extraits : Poil de Carotte, Madame Lepic, Parrain, Ernestine et Félix, Les préférences, Monsieur Lepic, Le cheval de bois Federico Mompou Jeux 1, 2, 3 (extraits des Scènes d’enfants) Guy Sacre Nouvelles Chansons enfantines pour piano : Mai Yamada (I) Kojiro Okada (II, III) Zéphyrin Causin (IV, V,VI) Jérémie Moreau (VII, VIII) Guy Sacre Cinq Poésies de Georges Schehadé : D’abord derrière les roses À l’enfant qui court Il y a des jardins Pour retrouver le corps et l’âme Quand tout dormait Avec Alicia Haté (mezzo) François Joron (baryton) et Qiaochu Li et Benjamin Brunet en alternance au piano. D.R. Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page15 « Bambi » d’Andrei Golovine Jeudi 23 janvier 19h | Auditorium Bambi, composé entre 1980 et 1992, est une suite de quinze petites images musicales inspirées d’un conte de F. Zalten. Andrei Golovine parvient à créer pour chaque tableau un décor, une atmosphère, avec simplicité er délicatesse ; il lui suffit parfois de quelques notes, un trille aigu de violon, un trémolo de cordes graves, pour illuminer ou assombrir sa toile. L’émotion est partout présente , grâce à un véritable don mélodique, un choix instrumental toujours approprié (comme celui de la flûte pour la Naissance de Bambi) ; l’harmonie est mystérieuse dans sa transparence, sa modalité très dépouillée. On pense peut-être par instants à Debussy, au Ravel de Ma mère l’Oye, mais pour revenir aussitôt vers la Russie, ses grandes étendues neigeuses où e temps est comme suspendu. Habitée par la nature, miroir sensible, l’œuvre traverse les saisons, et résume le parcours d’une vie de faon, de l’enfance – ses joies, son innocence – ses doutes, ses souvenirs, à l’âge adulte, et le devoir d’assumer sa vie. Cette musique pure et rêveuse connaît aussi des instants d’effroi, de douleur, toujours dominés par la poésie et un sens aigu de la beauté. (Anthony Girard). André Golovine est en Russie en 1950. Il a étudié la composition à Moscou et l’orchestration au Conservatoire de Moscou avec Evgeny Golubev et Yuri Fotunatov, classes dans lesquelles il a obtient les plus hautes disctinctions. André Golovine a écrit un nombre important de compositions symphoniques et concertantes, dont la 3ème symphonique et le « Canto d’Attesa » pour violon et orchestre, un opéra, « Premier amour », d’après Tourgueniev, de la musique chorale, de la musique de chambre et quelques partitions pour le cinéma. Sa musique est jouée en Russie par des orchestres prestigieux et par des chefs et des solistes de renom comme Vladimir Fedoseyev, Yuri Bashmet et Maxim Fedotov… La musique d’André Golovine est jouée aussi en Allemagne, en Finlande, en France, en Italie et aux Etats-Unis, et a fait l’objet de plusieurs enregistrements discographiques. André Golovine vit à Moscou et enseigne la composition à l’Académie Gnesin. Les élèves de CM1 et CM2 ont travaillé sur le texte de pièce musicale Bambi dans le cadre du projet commun avec le Conservatoire. Ils ont construit avec l’aide d’un metteur en scène, un projet pédagogique : construction de dialogues à partir du texte d’origine de Salten (1923) – Apprendre le contexte et les événements historiques de cette période très trouble (montée de la crise économique de l’Allemagne et du nazisme) – Se mettre en scène – Dire et jouer des textes – Création d’images et de photos pour les décors Orchestre des jeunes du CRR sous la direction de Xavier Delette et travail sur le conte avec les élèves de CM1-CM2 de la classe d’Odile Vendemini. La mise en scène est d’Anne Carrard. Projet9_16 pages 27/12/2013 12:01 Page16 La nuit du troisième jour Lundi 27 janvier 19h | Auditorium Ce conte musical d’Anthony Girard s’inspire largement des écrits de Dennis Boyes et de Marie-Louise von Franz sur l’interprétation des contes de fées. Les symboles y sont décrits comme des forces destinées à initier l’enfant à la vie et à la découverte de luimême. Il est d’usage de réciter des contes aux enfants avant qu’ils ne s’endorment. La musique n’a-t-elle pas le pouvoir des rêves, en offrant à chacun une fuite hors du monde ? Pendant la musique, comme dans le sommeil, les images du récit dévoilent à l’enfant leur signification et travaillent dans les profondeurs de son être, y effectuant les métamorphosent qui l’aideront non seulement à affronter, comprendre et surmonter les difficultés présentes et futures, mais aussi à emmagasiner les forces nécessaires à l’éclosion de son évolution intérieure. Le récit reprend et agence librement certains éléments de la trame du conte traditionnel. À un moment donné de sa vie, l’homme se rend compte d’une immense lassitude, à l’image de ce Roi malade. L’explication d’un tel malaise pourrait être la suivante : l’âme - notre âme (la Princesse) serait en quelque sorte prisonnière de désirs inconscients (le Dragon, dans les souterrains du château du Roi). Mais nous avons peur de voir la réalité en face. Un jour, s’éveille en nous la faculté de discernement (le jeune Prince). Avant d’affronter les épreuves, elle doit s’efforcer d’accéder à la Connaissance (située symboliquement en haut d’une montagne escarpée, sur l’autel d’une ancienne chapelle) et se libérer de la peur, sans quoi nous restons éternellement dépendants des soucis et des désirs. L’amitié qui se révèle pour finir entre le Dragon et le jeune Prince indique la nécessité de réconcilier en soi les forces que la morale courante présente comme antagoniste. Le mariage du Prince et de la Princesse se déroule symboliquement la nuit du troisième jour, lorsque l’être, à la fois libéré et unifié, renaît à une vie nouvelle. Anthony Girard Né en 1959 à New York, a suivi des études au Conservatoire National de Musique de Paris, où il obtient de 1980 à 1986 cinq Premiers Prix (harmonie, contrepoint, analyse, orchestration, et composition), et à l’Université de la Sorbonne (DEA d’Histoire de la musique en 1985). Ses premières compositions lui ouvrent les portes de la Casa de Velàsquez, où il séjourne de 1986 à 1988. Lauréat du Concours International de Besançon en 1988, le Prix Paul Belmondo de l’Académie des Beaux-Arts lui est décerné en 1992, et en 2001 il reçoit le Grand Prix Lycéen des compositeurs. Ses œuvres pour orchestre ont fait l’objet de deux enregistrements monographiques par l’Orchestre Bernard Calmel en 1997 et en 2000. Il a collaboré avec de nombreux orchestres, chœurs, et ensembles : l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, direction Kyrill Karabits l’Orchestre Colonne, l’Orchestre National de Lille, le chœur et l’orchestre du Théâtre des Arts de Rouen, l’orchestre symphonique de Voronej, le chœur Vittoria d’Ile de France, L’Orchestre des Gardiens de la Paix, l’Orchestre Bernard Calmel, l’orchestre Musica viva de Moscou, l’ensemble Carpe Diem, l’Ensemble Musicatreize, l’Ensemble Phœnix, l’Orchestre de chambre de Toulouse, l’Orchestre Symphonique Français, Sextuor Opus 62, le quatuor Arpeggione et le trio Cappa. Conte musical pour récitant et neuf instrumentistes (1991) avec la participation des classes d’instrument et d’art dramatique du conservatoire sous la direction de Jacques Saint-Yves.