Paradis Latin - les Flâneries Musicales de Reims

Transcription

Paradis Latin - les Flâneries Musicales de Reims
FESTIVAL
23.06 > 12.07
_
CONCERT
PIQUE-NIQUE
23.07
2016
JEUDI 7 JUILLET 2016 • 19h
Parc Mumm
Paradis Latin
Julien Martineau /mandoline
Eric Franceries /guitare
Yann Dubost /contrebasse
LOGOTYPE COULEUR
FOND BLANC
Nº dossier : 20120475E
Date : 15/02/2013
Validation DA/DC :
Validation Client
P7637C
P200C
NOIR
P873C
Raffaele Calace (1863-1934) : Tarantella
Vittorio Monti (1868-1922) : Czardas
Astor Piazzolla (1921-1992) : Histoire du Tango
Bordel 1900
Béla Bartók (1881-1945) : Danses roumaines populaires
Astor Piazzolla : Histoire du Tango
Café 1930 - Night Club 1960
Enrico Marucelli (1877-1907) : Valse fantastique
Raffaele Calace : Mazurka
Carlo Munier (1859-1911) : Capriccio spagnuolo
Entretien avec Julien Martineau /mandoliniste
Mandoliniste renommé sur la scène classique, Julien Martineau ne cesse de
défendre un répertoire encore trop méconnu. Dans une formation en trio, il
présente son dernier album,
(paru chez Naïve), dédié au répertoire
italien et au tango de Piazzolla. Un programme virtuose où les frontières
entre musique savante et musique populaire s’estompent, et qui permet de
découvrir toutes les possibilités sonores de la mandoline.
Pourquoi avez-vous choisi la mandoline
comme instrument ?
Julien Martineau : Il se trouve que le
Conservatoire d’Argenteuil, ma ville natale,
a été le premier en France à proposer
une classe officiellement consacrée à
cet instrument et que mon grand-père
était très ami avec le professeur de
mandoline. Les choses se sont donc
faites assez naturellement. Instrument
à part entière, la mandoline possède un
timbre caractéristique, qui apporte une
couleur ensoleillée, un peu folklorique et
en même temps très classique, proche de
la guitare et du violon.
Vous êtes un des seuls mandolinistes
en France à poursuivre une carrière de
soliste. Comment expliquez-vous cette
rareté ?
J. M. : La mandoline a toujours été très
pratiquée au niveau amateur mais, jusqu’à
une époque récente, il n’y avait quasiment
pas d’enseignement musical au niveau
professionnel. Il existe un répertoire
extraordinaire pour l’instrument et j’ai
commencé à jouer très jeune en tant que
soliste avec l’Orchestre du Théâtre du
Capitole, l’Opéra de Toulouse et l’Opéra
de Paris. Aujourd’hui, heureusement, on
assiste à un renouveau de la mandoline.
J’ai ainsi ouvert en 2005 la première classe
de mandoline dans un CRR en France, à
Toulouse.
Comment avez-vous construit le programme
de l’album
?
J. M. : Lorsque que j’ai commencé à
réfléchir à un programme de disque
pour le label Naïve, je voulais trouver un
équilibre entre des œuvres à la fois grand
public et d’une grande exigence pour les
interprètes. Dans cet esprit, le répertoire
italien et sud-américain, à la frontière
entre musiques savantes et populaires,
s’est imposé rapidement. La première
œuvre à laquelle j’ai pensé était l’
de Piazzolla, un duo concertant
de haut niveau, écrit à l’origine pour flûte
et guitare mais qui trouve une autre
résonance à la mandoline. J’ai ensuite
choisi quelques compositions originales
emblématiques de la mandoline comme
la très célèbre
de Monti dont on
connaît davantage la version au violon
et des musiques extrêmement fraîches,
virtuoses de compositeurs italiens de la
Belle Epoque.
Vous présentez plusieurs pièces de
Raffaele Calace dont vous avez déjà
enregistré l’intégrale des
.
Quelles sont les caractéristiques de ce
compositeur ?
J. M. : Calace est un compositeur central
de l’histoire de la mandoline. Inventeur
d’une vraie polyphonie, il a repoussé très
loin les limites de l’instrument. Auteur des
, sommet de
virtuosité que l’on compare souvent aux
de Paganini, il est aussi considéré
comme le Chopin de la mandoline pour la
beauté de ses mélodies.
Comment s’inscrivent les
de Bartók dans ce programme ?
J. M. : Cet ensemble de danse est
tout à fait emblématique de notre
démarche. Bartók a été l’un des premiers
compositeurs à travailler autour des
musiques populaires pour mêler thèmes
traditionnels d’Europe de l’Est et musique
savante. L’œuvre fonctionne très bien avec
notre trio mandoline-guitare-contrebasse,
une formation très classique et en même
temps un peu folklorique, et illustre
parfaitement ce que l’on fait : jouer un
répertoire savant doublé d’une inspiration
populaire. ;
Quels sont vos projets à venir ?
J. M. : Le 30 septembre prochain, je
vais créer à Toulouse le
de Karol Beffa avec l’Orchestre
du Capitole, dans le cadre des 130 ans de
l’Orchestre de Mandoline de Toulouse,
un ensemble amateur de 50 musiciens. Il
existe à Toulouse une vraie culture autour
de la mandoline et à l’occasion de cet
anniversaire, plusieurs événements vont
mettre l’instrument à l’honneur.
Et en termes de disque ?
J. M. : Je vais enregistrer le
de Raffaele Calace. C’est
une œuvre très puissante et très virtuose,
l’équivalent pour les mandolinistes du
de Rodrigo pour la
guitare, que j’ai à cœur de faire connaître.
Biographie
Julien Martineau, mandoline
Julien Martineau est l’un des rares mandolinistes en Europe à mener une carrière de
concertiste.
Après des études musicales aux conservatoires d’Argenteuil et de Rueil-Malmaison,
Julien Martineau joue dès l’âge de 16 ans à l’Opéra de Paris ainsi qu’avec le pianiste
Alexandre Tharaud pour quelques concerts privés. Dès lors, il explore le répertoire de
la mandoline, perfectionne l’instrument avec des luthiers et développe de nouvelles
cordes avec Savarez, tout en poursuivant des études de musicologie à la Sorbonne et
au CNSM de Paris. En 1998, il remporte à 19 ans le Prix Giuseppe Anedda au concours
international de Varazze en Italie.
Ses qualités musicales, loin des clichés de la mandoline, font de lui un musicien apprécié
de partenaires renommés, tels Bertrand Chamayou, Jean-François Zygel, Natalie Dessay,
Laurent Naoury, etc. Julien Martineau se produit en soliste dans des salles et des festivals
prestigieux : Théâtre du Châtelet, Théâtre des Champs-Elysées à Paris, Grand Théâtre
d’Aix-en-Provence, Victoria Hall et Grand Théâtre à Genève… En 2013, Julien Martineau a
enregistré l’intégrale des
de Raffaele Calace pour mandoline solo. En novembre
2014, l’Orchestre du Capitole de Toulouse l’invite à jouer les concertos de Vivaldi sous la
direction de Rinaldo Alessandrini. C’est toujours avec l’Orchestre du Capitole qu’il créera
en septembre 2016 le
de Karol Beffa.
www.julienmartineau.com
Biographies
Eric Franceries, guitare
Victoire de la musique 1994, avec Claude Bolling et Jean-Pierre Rampal, Eric Franceries
apparait comme l’un des plus talentueux guitaristes de sa génération. C’est à l’âge
de huit ans qu’il a débuté son apprentissage de la musique. Après avoir pendant un
certain temps mené de front guitare et basson, il obtient pour ces deux instruments
une médaille d’or, au Conservatoire de Toulouse et au Conservatoire de Lyon. C’est
finalement à la guitare qu’il décide de consacrer sa carrière. À vingt ans, il remporte
le Premier Prix du CNSM de Paris, dans la classe d’Alexandre Lagoya, puis plusieurs
Concours Internationaux : Carpentras (1980), Sasari (1982), Radio-France (1983). Il se
produit régulièrement en concert aussi bien en soliste qu’en musique de chambre, du
Japon aux Etats Unis, en passant par tous les pays d’Europe.
Yann Dubost, contrebasse
Yann Dubost est contrebasse solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France
depuis 2011. Formé au conservatoire de Grenoble, au CNSM de Lyon et auprès de
Seiji Ozawa, il est lauréat de la Fondation Cziffra et des concours internationaux de
Wattrelos (France), Haverhill (UK), Valentino Bucchi (Rome) et de l’International Society
of Bassist (USA). Il intègre à 19 ans l’Orchestre de Paris, avant de devenir contrebasse
solo du Philharmonique de Radio France ; il a également été invité comme contrebasse
solo par le London Symphony Orchestra. Chambriste recherché, il a partagé la scène
avec Renaud Capuçon, Bertrand Chamayou, Christophe Coin, Augustin Dumay ou
Christoph Eschenbach, et est régulièrement invité au sein des ensembles Pygmalion,
Les Dissonances, et le Sirba Octet (musique yiddish). Il a fondé avec Yorrick et Daniel
Troman (violon et accordéon) le trio Les Tromano, au répertoire éclectique. Passionné
de musique contemporaine, il est soliste de l’ensemble Itinéraire et a travaillé avec des
compositeurs comme György Kurtag, Henri Dutilleux, Betsy Jolas, Michaël Levinas...
www.yanndubost.com
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SAMEDI 9 JUILLET 2016 • 20h
Cathédrale | 18€
Ensemble Organum
Marcel Pérès /direction
La face cachée de la Renaissance
Ensemble de musique ancienne, musique vocale médiévale :
Chant Byzantin, Plain Chant Renaissance, Chant Corse
© M.Moulin

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