vidéo auto bandit-guerre (no vidéo)
Transcription
vidéo auto bandit-guerre (no vidéo)
L’automobile entre les mains des bandits et des militaires de 1911 à 1918 L’automobile au service du crime: La bande à Bonnot en 1911-1912 Vidéo de l’INA sur la Bande à Bonnot http://www.ina.fr/video/I12089830/la-bande-a-bonnot.fr.html Durant la Belle Epoque, les bandits ne tardent pas à déceler les avantages proposés par l’automobile en matière de criminalité. Ainsi, en 1911, la Bande à Bonnot s’illustre sous l’appellation des « bandits à auto » après avoir effectué le 1er braquage de banque (la Société Générale de Chantilly) en automobile, au volant d’une De Dion-Bouton volée. Jules Bonnot est considéré comme le « cerveau » de la bande, certainement du fait que sa formation de mécanicien chez Peugeot et Berliet, lui assure des compétences rares en matière de pilotage et de maintenance automobiles. La police réagit: La création des brigades du Tigre en 1907 Vidéo sur les buts des brigades du Tigre http://youtu.be/XUMyQbfN23c Vidéo sur les aspects des brigades du Tigre (bande annonce) http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces=46082.html La police ne tarde pas à réagir face à la montée d’une délinquance s’appuyant sur les innovations. Sous l’impulsion du ministre de l’Intérieur Georges Clemenceau surnommé le « Tigre », elle troque ses semelles, ses bicyclettes et ses chevaux pour des automobiles qui rejoignent les toute nouvelles brigades mobiles. Fortes de leurs nouveaux moyens de locomotion, des techniques d’anthropométrie, de policiers hors pairs à l’exemple du commissaire Valentin, les brigades du Tigre remportent de beaux succès. En quelques mois, la Bande à Bonnot est éliminée, dont son chef Jules, après le siège de son repaire mené par l’armée équipée d’une automitrailleuse ! L’automobile entre en guerre: Les taxis de la Marne en septembre 1914 Vidéo sur les taxis de la Marne http://www.dailymotion.com/video/xnonc8_requisition-des-taxis-de-la-marne_auto La mobilisation et le déploiement des armées se sont faits, en 1914, selon les possibilités offertes par le chemin de fer dans un souci de rapidité. Dans la panique occasionnée par l’avancée allemande qui menace la capitale au début de septembre, le Gouverneur de Paris, le général Gallieni, a l’idée audacieuse de dépêcher rapidement des renforts sur la Marne à l’aide des taxis Renault parisiens. Payés au « prix de la course » par l’Etat-major, les vaillantes automobiles transportent quelques milliers de soldats qui surprennent l’aile droite allemande imprudemment avancée (victoire de la Marne des 6 au 9 septembre) ! Dans l’improvisation, l’automobile a pris sa place dans l’aventure guerrière. Le camion en renfort : La voie sacrée pour sauver Verdun en 1916 Vidéo sur les camions durant la bataille de Verdun http://www.dailymotion.com/video/x7u4fy_1914-1918-mourir-a-verdun-3_tech A partir du 21 février 1916, les Allemands déclenchent leur offensive sur Verdun. Très rapidement, des millions d’obus dévastent les positions françaises et le chemin de fer qui permettait de ravitailler la zone en hommes et en munitions. Le général Pétain décide d’organiser sur la route de Bar-le-Duc à Verdun, une rotation continue de camions (dont certains ne sont pas encore pourvus de pneus mais de bandages en caoutchouc !) afin de faire monter au front de plus en plus de troupes fraîches et de matériel. A raison de 3 500 camions circulant sur cet axe; se suivant toutes les 5 secondes en moyenne; roulant jour et nuit; ce véhicule automobile donne à la petite route stratégique ses lettres de noblesse sous l’appellation de « voie sacrée ». Plus tard, lors des grandes offensives allemandes de printemps 1918, et selon les dires d’un éminent historien allemand, les Allemands manqueront la victoire finale d’un rien… faute de camions et d’essence pour alimenter leur percée des lignes alliées ! Le véhicule automobile devient une arme: Les chars anglais durant la bataille de Cambrai en 1917 Vidéo sur l’usage des chars par les Anglais en 1917 http://youtu.be/ECb9mjE9Wh0 Le mémorial de chars situé à Berry-au-bac rend hommage à l’un des tout premiers engagements importants de chars d’assaut de la Première Guerre mondiale. En avril 1917, à la droite du dispositif d’attaque mis en place par le général Nivelle dans le cadre de la désastreuse offensive du Chemin des Dames, un groupement de chars est « lancé » à l’assaut. Lourds, peu maniables et lents, ils sont une proie facile pour l’artillerie allemande et beaucoup seront détruits sans résultat. Par contre, les Britanniques sont fiers de leur victoire obtenue à Cambrai en novembre 1917, grâce à l’intervention de leurs « tanks » qui ont, paraît-il, terrorisé les Allemands et permis une percée de plusieurs kilomètres ! Gloire soit rendue donc aux inventeurs de cette nouvelle arme ! La production industrielle de chars durant la Première Guerre mondiale: Les chars légers Renault Vidéo muette sur la démonstration des capacités du char léger Renault http://youtu.be/Yr1vJWjRQ5Y A partir de 1918, les Français se lancent dans la production industrielle des chars d’assaut. Les ateliers de Saint-Chamond ou de Schneider font des modèles lourds, à l’exemple des tanks britanniques, tandis que Renault conçoit des modèles plus légers. Le char léger Renault 1917 fait preuve de sa rapidité, de sa maniabilité, de sa capacité toutterrain, de sa puissance de feu à l’aide d’un canon monté sur une tourelle pivotante (partiellement). Il est servi par un équipage de 2 hommes (le pilote et l’artilleur). Bizarrement, les Allemands ne croient pas dans cette nouvelle arme blindée et investissent peu… Ils retiendront, malheureusement pour l’armée française, la leçon en mai-juin 1940 !