Intense week-end de scrabble classique à l`UIT Le Club de

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Intense week-end de scrabble classique à l`UIT Le Club de
Intense week-end de scrabble classique à l’UIT
Le Club de scrabble de l’Union internationale des télécommunications (UIT) à Genève a organisé les 12
et 13 juin deux tournois. Celui de samedi, en espagnol, avait l’aval de la Federación Internacional de
Scrabble en Español (FISE) pour être considéré comme le premier championnat suisse de scrabble en
espagnol. Six participants ont joué tous contre tous en cinq rondes pour définir le gagnant qui est Joaquín
Berenguer, espagnol résidant à Genève.
Le dimanche c’était le deuxième tournoi de scrabble classique français. En 2009, le podium était Philippe
Budry, Nicolas Bartholdi et Olivier Evrard parmi treize participants. En 2010,le podium est Nicolas
Bartholdi, Francis Niquille et Philippe Budry parmi quinze participants. À part quelques soucis avec le
logiciel de gestion de tournoi classique qui a fait des siennes en s’entêtant à ne pas laisser partir un joueur
en cours de tournoi, mais qui a fini par céder, tout s’est bien passé. Nous avons recueilli quelques
impressions sur le vif que voici.
Nicolas : il y a une super ambiance. J’aime beaucoup ce tournoi avec des très bon choux à la crème au
buffet canadien. Il y a eu quelques jolis coup que je vais exploité dans mes prochains articles. À une
partie j’ai eu des très mauvaises lettres pendant six coups et j’étais mené, soudain ça s’est débloqué et j’ai
gagné. À la fin j’ai gagné toutes mes cinq parties. Le dernier match contre Francis était extrêmement
technique. On se bloquait l’un à l’autre. Enfin j’ai réussi à placer un scrabble et à garder l’avance jusqu’au
bout.
Francis : j’ai eu de la chance dans mes tirages. J’ai commencé à jouer en classique en 1975, puis en 1983
j’ai découvert le duplicate. Maintenant je fais les deux, mais je ne suis pas un accro de la compétition. Je
préfère organiser ou arbitrer. Je ne pense pas que les joueur de classique augmente plus. Il y a ISC qui
permet de jouer en classique et le duplicate par l’Internet. Je trouve que c’est bien qu’il y ait la
cohabitation entre les deux modalités pour populariser les compétitions. Le scrabble est une grande leçon
d’humilité chaque fois qu’on joue. La finale était exceptionnelle, car jouer contre un champion comme
Nicolas c’était non seulement un honneur, mais un redoutable privilège d’essayer de le battre. Il faut de la
chance et de la mémoire pour savoir quelles sont les lettres qui ne sont pas encore sorties. On va peut être
se rencontrer dimanche prochain pour la revanche. Les mots n’étaient pas trop compliqués. C’était du
vocabulaire courant.
Philippe : Roswitha m’a donné du fil à retordre. Elle a eu les deux jokers et a pu scrabbler avant moi. J’ai
dû changer deux D dans un tirage qui m’inspirait peu. En tirant A et T, j’avais TIRAGES mais impossible
à placer. J’ai donc risqué ÉGRISAT en maçonnant sur les trois dernières lettres, ce qui m’a permis de
passer devant. Avec Olivier nous avons eu une partie très ouverte et j’ai gagné surtout parce que j’ai
réussi à faire un quadruple. Quand il a posé TRIQUE j’ai résisté en mettant un E devant avec PÉAGE qui
faisait ÉTRIQUE, puis je l’ai allongé en ÉTRIQUÉE en scrabblant à nouveau. J’ai eu des E au bon
moment pour faire des jolis coups à quarante points.
Maï : c’est très bien de pouvoir jouer contre un champion car on apprend beaucoup. Il a mis le mot DAIL
que c’est faux, mais bien sûr est valable. Il a changé les lettres au premier tirage puis le coup d’après il a
mis AIRÈRENT et m’a fait remarquer que c’est l’anagramme d’ENTERRAIT.
Marie-Claire : c’est très bien ,j’ai gagné plus de parties que l’année dernière.
Sandrine : c’est la première fois que je participe à un tournoi de ce genre. J’ai eu du mal à gérer mon
temps lors des premières parties, mais on apprend vite puisque l’on se rend compte que l’on a le temps de
réfléchir. Mes dernières parties étaient meilleures que les premières. Il me faut du temps pour démarrer.
Roswitha : je suis très contente d’avoir pu jouer avec des très bon joueurs. C’est génial.
Joaquín : Pour jouer en français je préfère le duplicate car en tête en tête c’est plus difficile pour moi. Il
faut avoir de la chance avec les lettres. Je préfère jouer en espagnol.
Nelson : changer les lettres au premier coup est risqué ; ça peut arranger le tirage ou l’empirer. En plus
l’adversaire peut avoir un scrabble s’il joue en premier. Je ne sais pas si c’est pire d’avoir des scrabbles en
main et ne pas pouvoir les placer ou bien d’avoir que des consonnes ou que des voyelles.
Mireille : j’avais que des voyelles à un moment donné. J’ai changé et j’ai eu que des consonnes.
Olivier : il faudra que l’on invite le concepteur du logiciel au prochain tournoi pour comprendre pourquoi
il ne marche pas toujours comme expliqué dans la doc. Finalement, j’aime le deux modalités : classique et
duplicate. Ce sont deux jeux différents et l’ambiance aussi.
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