Saint-Vincent - Fondation Vincent de Paul

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Saint-Vincent - Fondation Vincent de Paul
LaSaint-Vincent
Lettre
48Décembre 2004
Numéro
B U L L E T I N
D ’ I N F O R M A T I O N
D U
G R O U P E
H O S P I T A L I E R
Deux repères : Fidélité et Créativité
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L’année 2004 nous a apporté, au Groupe Hospitalier Saint-Vincent, quelques lourds dossiers à traiter et des nouveautés à vivre : l’accréditation et la démarche qualité, la T2A, “Béthesda à Sainte
Anne”, les turbulences budgétaires et des mutations en tout genre…
En cette fin d’année, c’est un peu comme si quelques montagnes s’éloignaient à l’horizon… En même
temps, nous le savons bien, d’autres sommets à gravir, déjà, se profilent à l’horizon 2005.
Avec ce billet de fin d’année, je vous invite à élever un peu le regard. Lorsqu’à certaines heures, nous
prenons un peu de distance pour émerger du quotidien, ne nous arrive-t-il pas de guetter un coin de ciel
bleu ? Parfois, il nous est donné que l’horizon s’éclaire et que se dessine mieux la route à prendre.
Il ne s’agit sûrement pas de décoller de ce monde d’aujourd’hui. Nous y vivons, nous y travaillons.
Nous en admirons les avancées ; nous encaissons les chocs ! “J’appartiens à ma civilisation comme
je suis lié à mon corps”, dit Paul Ricoeur. Cependant, il est des jours où nous avons l’impression d’être
menés, ballottés, “soumis aux vents contraires”… Tant de choses bougent, s’écroulent, ou se posent
dans une radicale nouveauté dans nos environnements techniques ou sociaux.
Que reste-t-il, dans nos professions, et parfois dans nos vies, de vraie liberté de choix, de décision,
d’action ? Dans nos chemins personnels, comme dans notre aventure commune au Groupe SaintVincent, comment trouver la direction à prendre ? Quels indicateurs sauront nous aider au seuil de
cette année nouvelle ?
Cet éditorial vous propose deux repères : fidélité et créativité. D’aucuns choisiraient d’autres termes :
tradition et progrès, ou encore mémoire et projet.
Fidélité, tradition, mémoire ! Un retour à l’histoire passée, n’a pas de sens en soi. Il prend sens parce
qu’il éclaire notre présent et notre avenir. Dans le secteur qui est le nôtre, l’histoire de la médecine,
des soins, de l’éducation, ont façonné les évolutions. Nous pouvons observer les traces laissées par des
générations d’éducateurs, de soignants, de sœurs… Cette mémoire est inscrite dans ce qui fait notre
présent et nous prépare, si nous y avons goût, à inventer l’avenir.
Aujourd’hui, se superposent des changements multiples dans nos systèmes de référence. Les bouleversements des systèmes de santé, ou d’éducation, nous amènent à interroger nos pratiques et à ouvrir
de nouvelles créativités. Les réformes en cours nous bousculent et parfois nous perturbent. Elles traversent certes l’hôpital d’aujourd’hui. Elles touchent aussi les secteurs des jeunes et de la personne
âgée. Ne sont-elles pas à mettre en lien plus largement avec les champs de la famille, de la société, et
cela à dimension mondiale ?
Nous le savons, la trame de l’histoire comporte ces moments chauds, ces explosions soudaines.
Comment, alors, être créatif lorsque tout bouge ? Comment poser des choix cohérents lorsque tout
semble éclaté ? Est-il possible d’être en fidélité vivante lorsque le chemin est si peu lisible ?
Pour ma part, c’est au cœur de ce paradoxe que se situe mon espérance. Si notre époque peut nous
placer dans un sentiment de décadence, si elle tente de nous écraser dans la contrainte d’un progrès
inéluctable, nous percevons bien que la personne humaine, mystérieuse et sacrée, est au cœur de
ce combat. C’est elle qui lui donne sens.
C’est bien le souci de l’homme et de sa dignité qui nous laissera attentifs aux chances nouvelles
qu’offre le monde moderne. Les valeurs ont à être recrées du dedans. Saurons-nous guetter ces
valeurs actuelles de quête du sens, du sacré, de l’humain, du divin ?
Saurons-nous “faire corps” pour ensemble “arroser” ces plantes fragiles ? N’est-ce pas le message qui nous
vient en ce temps de Noël de l’enfant Dieu de Bethléem ?
Peut-être que l’entrée dans l’année 2005 nous offrira le temps et l’envie de prendre un peu de hauteur et
de goûter ensemble le sens de notre engagement au Groupe Hospitalier Saint-Vincent ?
Avec ces souhaits, bonne et sainte fête de Noël à chacun de vous et à tous les vôtres.
Sœur Denise BAUMANN
Joyeux Noël
GROUPE
HOSPITALIER
SAINT-VINCENT
Fidélité
Créativité
Ensemble
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Au cœur du Système d’Information :
2006 – 2010 :
Un projet d’établissement
au long court !
LE PATIENT
La mise en place du nouveau système de gestion
Le paradoxe est évident : de la même manière que le projet 2006 – 2010
s’inscrira dans la continuité du projet 2000 – 2005, la tâche à laquelle nous
allons nous atteler au début de l’année prochaine consistera à, aussi, penser
au-delà des 5 ans à venir.
On ne bâtit pas pour 5 ans, les inflexions institutionnelles portent leurs effets
bien au-delà d’un quinquennat et lorsque, par surcroît, on édifie un pôle
hospitalier de l’ampleur du rapprochement Bethesda/Sainte-Anne, c’est à
vingt ou vingt-cinq ans qu’il faut songer. C’est la raison pour laquelle le plan
directeur que nous avons adopté s’appuie sur les principes de polyvalence, de
modularité et d’extensions possibles.
Un projet d’établissement, c’est d’abord un projet médical qui doit intégrer
l’existant, les évolutions souhaitées par le corps médical, l’environnement
sanitaire (le SROS – Schéma Régional d’Organisation Sanitaire – et la complémentarité avec les autres établissements ou la concurrence), mais aussi les
modifications engendrées par les progrès de la science : l’exercice est difficile, les choses vont vite, mais ne pas s’y risquer peut conduire à rater des marches qu’ensuite il est impossible de gravir.
Le projet médical qui a été lancé dans ses grandes lignes par notre Présidente,
Sœur Denise BAUMANN, le 17 septembre, se déroulera tout au long de l’année 2005. Il s’appuiera, en terme de conduite, sur de nombreux allers-retours
entre le bureau de la CME, la CME et le comité de direction du Groupe
Hospitalier Saint Vincent. A chaque grande étape, il sera validé par le Conseil
de la Fondation. Il pourra s’adjoindre, sur tel ou tel sujet, les services d’un
regard extérieur, mais la CME et le comité de direction ont toute légitimité et
compétence pour mener ce projet à terme. Une personne est amenée à jouer
un rôle central dans cette construction : notre médecin DIM, Madame le
Docteur BOUCHEZ. En effet, les évolutions du système de pilotage de l’hôpital dans notre pays font que, de plus en plus, il convient de s’appuyer sur des
indicateurs médico-économiques pour construire un projet médical et, de ce
point de vue, les services du DIM sont essentiels comme ceux d’ailleurs de la
pharmacie centrale qui autour du circuit du médicament, structurent en partie la prise en charge.
Un projet d’établissement, c’est un projet médical, mais aussi un projet informatique, un projet financier et un projet de management. Mais il est un
aspect sur lequel je voudrais m’attarder un instant. Il s’agit du projet de soins.
Il est extrêmement lié au projet médical, l’organisation des soins étant la clé
de la prise en charge. Le circuit ambulatoire, la planification des blocs opératoires, la qualité et la gestion des risques, le soulagement de la douleur, sont
autant de lieux où les soignants ont un rôle central. Quand les infirmiers et
aide-soignants représentent près de 420 personnes, soit 50 % de l’effectif global, quant on sait que les services de soins doivent former avec le corps médical de véritables équipes et que c’est l’une des clés de la qualité de la prise en
charge du patient, on voit d’emblée l’enjeu du projet de soins.
Simplement, les mutations dues tant aux facteurs de progrès technique, de
réflexions sur les organisations qu’aux problématiques économiques, font
que l’on ne peut plus penser un service comme avant. Il y a donc un travail
passionnant à mener en terme de projet de soins, travail qui doit aussi s’articuler avec un projet social, notamment autour de la formation, de la promotion professionnelle et d’une réflexion sur ce qu’aujourd’hui ces métiers
requièrent comme pré-requis, sur les attentes des salariés au travail, sur les
valeurs qui président à nos actions.
J’aurai l’occasion, tout au long de l’année 2005, de revenir sur l’avancée de
nos travaux. D’ores et déjà, ils s’annoncent plein de richesses : ils seront le
socle du Groupe Hospitalier Saint-Vincent pour longtemps.
Jacques-Yves BELLAY
administrative patient, de gestion économique et
financière et de saisie des actes médicaux présentée
dans la lettre Saint-Vincent de septembre 2004 touche
à son terme.
L’utilisation de ces nouveaux outils (développés par
AXYA-Systèmes) a pour objectif de positionner le
patient au cœur du système d’information du Groupe
Saint-Vincent. La première étape est de constituer un
dossier administratif fiable qui suivra le patient dans
toutes les étapes de son séjour, avec en particulier le
suivi de ses mouvements entre les différents unités
médicales du Groupe Saint-Vincent. Cela permettra
notamment la saisie des actes médicaux. Dans un
second temps, un dossier médical informatisé se greffera sur ce dossier administratif.
C’est dans ce cadre que deux autres modules vont
être déployés dans les semaines à venir :
• le module de saisie décentralisée des mouvements
patients,
• le module de saisie des actes médicaux répondant
à la classification CCAM.
Pourquoi ce changement ?
Pour répondre aux nouvelles réglementations du secteur hospitalier qui sont entrées en vigueur en 2004 en
ce qui concerne la tarification à l'activité (T2A) et à la
nouvelle classification commune des actes médicaux
(CCAM) annoncée comme tarifiante par le ministère
au 1er mars 2005 (après de nombreux reports).
Qu'apportent ces nouveautés ?
• Partager en temps réel la localisation du patient
• Fiabiliser les informations par une saisie à la source
• Faciliter la gestion des lits
• Réduire les flux papier
• Améliorer la traçabilité du parcours patient
au sein du groupe
• Permettre la facturation des actes médicaux et
la génération des honoraires médecins sans ressaisie
d’information lorsque la CCAM sera tarifiante.
Quel planning et quels supports ?
Les formations des médecins à l’outil CCAM ont été
réalisées durant la seconde quinzaine de novembre.
Un support documentaire leur a été transmis comprenant le thésaurus de la spécialité et un guide d’utilisation de l’outil de saisie. Les modalités de démarrage
seront communiquées par courrier interne à l’ensemble
des praticiens du Groupe Saint-Vincent.
Les formations à l’outil de gestion des mouvements
décentralisée ont été dispensées aux cadres des services
de soin durant la même période. Quelques petits aménagements au niveau de l’outil ont rendu nécessaire
une modification du planning initial. Pendant la phase
de démarrage et de rodage, un accompagnement sur
site sera réalisé par la DSIO (Direction du Système
d’Information et d’Organisation). Un support documentaire sera mis à proximité du poste de saisie.
Concernant l’outil de gestion des mouvements, la
feuille de mouvements sera maintenue en parallèle
pour une période de rodage pouvant aller jusqu'à
fin décembre si nécessaire et selon les services.
Les responsables d'admissions des sites ont pour rôle
d'assurer un support fonctionnel de proximité p e ndant cette période: n'hésitez pas à les solliciter si vous
avez des questions quant à l'utilisation du nouvel outil.
Pour la saisie des actes médicaux, la feuille de RUM
(résumé d’unités médicales) sera maintenue car la
description du diagnostic reste nécessaire.
Pour l’enregistrement de l’activité, celle-ci s’effectue sous
2 formes par les médecins : les actes sont saisis sur l’outil informatique et les RUM papier seront renseignés avec
les diagnostics. Le DIM (Département d’Informations
Médicales) centralise les 2 types d’information.
Ce nouveau système d’information repose ainsi sur
l’ensemble des acteurs (médecins, soignants, administratifs) pour le bien du patient. Il s’agit bien dès
lors d’une chaîne solidaire, dans laquelle tout retard
de saisie sera source de dysfonctionnement.
Docteur Véronique BOUCHEZ,
Vincent BRUNETTTA
De quoi s'agit-il ?
Le secteur privé sanitaire et
social en difficulté financière…
La Fehap rappelle l’Etat à ses responsabilités financières.
Le mois de novembre a vu paraître dans la presse, nombre d’articles relevant l’inquiétude de la FEHAP face aux difficultés budgétaires des hôpitaux privés à but
non lucratif, France entière.
Lors d’une conférence de presse le 17 novembre 2004, le directeur général de la FEHAP,
Monsieur RIFFARD, tirait la sonnette d’alarme et réclamait des crédits pour remettre à
flot les 600 établissements PSPH de France. Il revenait également sur la réduction du
temps de travail, inapplicable en l’état par les médecins exerçant en secteur PSPH.
En effet, la situation est problématique, car les établissements PSPH seront
confrontés en 2005 à deux défis :la fin des allégements de charges liés à la réduction du temps de travail, et les demandes pressantes de déblocage des salaires
après 3 années de gel. Pour Monsieur RIFFARD, si aucune mesure n’est prise par
le gouvernement, des emplois sont menacés. En concluant : “on demande simplement la parité avec la fonction publique”.
Dernière conséquence de cette situation alarmiste, le 13 novembre dernier, “Le républicain lorrain” titrait dans sa rubrique santé : “Belle-Isle : le manque d’argent compromet les admissions.” En effet, l’hôpital PSPH de Belle-Isle à Metz, en déficit de
800 000 euros pour 2004, annonçait la fermeture de l’établissement tout le mois de
décembre, si l’Etat n’apportait pas son aide pour éponger le déficit financier. Devant
cet état de fait, direction et médecins sont solidaires.
À suivre…
Synthèse de revue de presse de novembre 2004
Les mouvements patients inscrits jusqu'à ce jour sur
des feuilles de mouvements et saisis par les admissions le lendemain seront désormais saisis à la source
par les services de soins.
Pour ce faire des postes informatiques ont été installés dans les services de soins. Une trentaine de terminaux ont été déployés dans les salles de soins sur
l'ensemble des 5 sites du Groupe, avec le réseau
informatique et électrique que cela suppose.
Sur le même principe de saisie à la source, les actes
médicaux CCAM seront codés et saisis par les praticiens. La saisie de ces actes se fera sur les terminaux
installés sur les lieux de production des actes ainsi
que dans les bureaux des médecins. La complexité de
la classification commune des actes médicaux rend
son utilisation quasiment impossible sans l’aide de
l’outil informatique. C’est pourquoi, l’outil qui est mis
en place permet la gestion de thésaurus (liste d’actes)
de spécialités et de listes d’actes favoris.
Cette nouvelle organisation avec saisie à la source pour
les acteurs ayant la responsabilité des actes ou des
mouvements rend accessible en temps réel, les informations des patients et séjours en assurant une totale
confidentialité, selon des règles clairement établies.
L’informatisation : un changement de culture obligé.
• En 3 ans, entre 2002 et 2004, 140 postes informatiques
ont été déployés au sein du Groupe Saint-Vincent.
• En 2004, 354 formations ont été faites à la bureautique
et à l’outil lié à l’informatique, tel que AXYA, CHRONOS…
(159 administratifs, 80 soignants et encadrement soignant,
115 médecins salariés et libéraux).
Une première étape est ainsi franchie, sans que nous n’en mesurions
encore toutes les conséquences sur nos pratiques professionnelles
et pour l’amélioration de la prise en charge du patient.
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BETHESDA ET SAINTE-ANNE 2009 :
NEPHROLOGIE – DIALYSE :
• Le plan est en cours de finalisation avec la construction du nouveau bâtiment adjacent. Au rez-de-jardin, sera positionné le Centre Lourd (24 postes
dont deux lits de réa, soit 3 unités de 8 postes avec des boxes fermés) et la logistique attenante ainsi que les espaces personnels et médicaux. Au rez-de-chaussée, sera positionné l’AURAL et (peut-être) les consultations de néphrologie.
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un chantier qui avance
COMITÉ DE PILOTAGE DU PLAN DIRECTEUR :
• Jacques-Yves BELLAY, directeur • DR SCHMITT, président de la CME • Luc ALGIS, DRH • Sylvie CHAPUIS, DSS •
• Brigitte BACQUEZ, responsable des cliniques Sainte-Anne et Bethesda • DR POTTECHER, président du CLIN •
• Thierry RENAULT, ingénieur des services techniques.
UNITES DE SOINS :
• Les unités de soins, au nombre de 7, seront “banalisées” avec 25 lits par
unité. La zone centrale de l’unité de soins est arrêtée, ainsi que la configuration des chambres et le bureau du cadre.
PERSONNEL :
A nimées par M. RENAUD, consultant hospitalier auprès du directeur,
et M. GEYLER, architecte, beaucoup de réunions se sont tenues en
novembre et décembre qui ont permis de dessiner, ou presque, une
grande partie des plans du futur site. Nous devions, compte-tenu du
planning très serré de ce projet, aller vite en concertant au maximum.
Tous ceux et celles qui ont participé à ce travail en ont mesuré la complexité, mais aussi la chance pour le Groupe Hospitalier Saint-Vincent.
Les futurs plans du site seront rendus publics dès qu’ils seront totalement prêts et avalisés par le Conseil d’Administration de la
Fondation (courant du 1er trimestre 2005). On peut dire aujourd’hui
les points forts de nos travaux :
ACCUEIL :
• Ce projet sera finalisé en janvier. Les admissions resteraient à la place
actuelle. Il demeure à affiner le circuit des admissions (de l’accueil en passant par le secétariat médical jusqu’au service), et à décider de la localisation de la facturation.
• Dans le hall, sera aménagé un espace de détente pour les visiteurs et un
accès à l’oratoire. Il y aura un seul point d’entrée des visiteurs et personnels
par deux ascenseurs desservant les unités.
• Le restaurant du personnel sera déplacé. Doté d’une terrasse ensoleillée, il
sera situé au rez-de-jardin, proche de l’entrée. Il sera ainsi éloigné des zones
de livraison, à proximité des ascenseurs.
• Les vestiaires seront décentralisés par étage (et non par service).
• Le site sera “équipé” de 4 à 5 salles de réunion.
MEDECINS :
• “L’hôtel de garde” demeurera au 4ème étage. Il est envisagé de créer “un
club médical” pour que les spécialités puissent disposer d’un espace de documentation et de travail.
PHARMACIE :
• Toutes les pharmacies du Groupe Hospitalier Saint Vincent seront centralisées sur le site. Le schéma directeur est arrêté. Il prévoit une extension de
la pharmacie actuelle, des stockages au rez-de-jardin du bloc obstétrical et
dans le self actuel.
CONSULTATIONS EXTERNES :
• C’est le maillon faible du plan directeur. Le groupe de travail a pu proposer dans l’espace des consultations actuelles, des solutions à l’architecte pour
positionner les consultations nécessaires aux deux sites. Nous travaillons sur
la localisation des consultations de néphrologie dans un autre espace, et sur
la possibilité d’étendre les consultations à l’avenir, aux médecins libéraux
qui le souhaiteraient.
BLOC OPERATOIRE :
• Celui-ci comportera 6 salles (plus une extension possible d’une salle), une
salle d’endoscopie digestive, une salle de réveil de 18 places et un espace de
stockage très important.
Les médecins bénéficieront d’un bureau de saisie. Sera positionnée à prox imité, une planification centrale de l’hospitalisation et des blocs.
HOPITAL DE JOUR CHIRURGICAL :
• Il comportera 10 places et sera situé mitoyennement au bloc central. Il
pourra être étendu à 5 places.
HOPITAL DE JOUR MEDICAL :
• Il est en cours de positionnement sur le site. Il comportera entre 5 et 15
places, selon le projet médical.
UPATOU ET RADIOLOGIE :
• Nous n’avons, hormis les positions sur le schéma directeur, pas travailler
sur ces sujets. Ce seront deux réflexions importantes à mener en janvierfévrier, avec l’élaboration du projet médical.
Nous partons pour les fêtes de NOEL, rassurés vis à vis des échéances.
Jusqu’à l’été, nous aurons encore beaucoup de pain sur la planche.
Je ne peux simplement que me réjouir de l’engagement des groupes de travail et de leur position positive et constructive. A suivre…
Jacques-Yves BELLAY
RECOMMANDATIONS
ET RÉSERVES
DE L’ANAES :
Un levier au service
de la dynamique
Qualité
Le Groupe Hospitalier Saint-Vincent est désormais accrédité avec
6 recommandations et 2 réserves. Nous vous les rappelons :
RECOMMANDATIONS :
Assurer la traçabilité de l’information du patient
et de la réflexion bénéfice-risque.
Généraliser les prescriptions médicales datées et signées.
Rendre accessible le dossier patient tout au long de son circuit
jusqu’à son archivage.
Assurer le respect de la confidentialité des informations
concernant le patient.
Généraliser les profils de poste et l’entretien annuel
d’évaluation des personnels.
Mettre en place un programme de prévention des risques
et rendre opérationnelles les vigilances.
RESERVES :
Définir, mettre en œuvre et évaluer l’ensemble
de la fonction Pharmacie.
Garantir le respect des bonnes pratiques en matière
d’entretien des endoscopes.
RAPPORT DE SUIVI :
Un rapport de suivi devra maintenant être fourni par le Groupe
Saint-Vincent en octobre 2005.
Il sera élaboré selon la méthodologie suivante :
1. Auto-évaluation – de janvier à juin 2005
L’auto-évaluation sera réalisée en équipe, de façon participative et
pluridisciplinaire. 2 équipes d’auto-évaluation seront constituées
(Pharmacie et Endoscopie).
Il y aura 2 réunions d’auto-évaluation (en février et mai 2005),
suivies d’une réunion de synthèse en Comité Qualité et Gestion
des Risques.
2. Communication aux instances et aux personnels - juin à
septembre 2005
• Une présentation des résultats aux instances
(bureau du CA, CME, CCE) sera faite en juin 2005.
• Un rapport écrit pour validation sera soumis au Conseil
d’Administration en septembre 2005.
3. Le rapport de suivi à l’ANAES sera envoyé en octobre 2005.
L’auto-évaluation sera réalisée en équipe, de façon participative et
pluridisciplinaire. 2 équipes d’auto-évaluation seront constituées
(Pharmacie et Endoscopie).
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LE SERVICE PHARMACEUTIQUE ET...
ORGANISATION :
Le service pharmaceutique du Groupe Saint-Vincent, sous la responsabilité d’un pharmacien chef de service, Mr COUTURIER, comprend cinq
secteurs fonctionnels placés sous la responsabilité d’un pharmacien :
• Secteur Qualité et Gestion des Risques :
Mr COUTURIER
• Secteur Gestion des Achats en produits pharmaceutiques :
Mme COURNAPEAU
• Secteur Dispensation des produits pharmaceutiques :
Mme PIERI
• Secteur Règles d’Administration des produits pharmaceutiques :
Mme DROGUE
• Secteur Stérilisation Centrale :
Mme BLEZ
Vingt-une personnes exercent dans ce service, en dehors des pharmaciens.
Cette enquête nous permettra d’identifier les dysfonctionnements au sein de
notre circuit du médicament et de mettre en place des actions correctives
dans les années à venir.
EN CONCLUSION :
Nous n’avons qu’un seul objectif : assurer la meilleure sécurité sanitaire possible à nos patients, dans le domaine des produits pharmaceutiques.
Nous privilégions une seule démarche : optimiser les moyens thérapeutiques
disponibles, en intégrant l’exercice pharmaceutique dans la problématique
médicale.
Enfin, notre participation à la mise en place de la T2A nous permettra de
recentrer les moyens sur le patient et sa pathologie, en étant un acteur principal du nouveau système d’information et un partenaire incontournable des
démarches de contractualisation interne en terme de bon usage.
OBJECTIFS :
Durant ces prochaines années, le service pharmaceutique du Groupe
Saint-Vincent va s’attacher à :
• Regrouper et partager les compétences, afin :
- d’assurer une permanence pharmaceutique,
- d’harmoniser les pratiques, de les mettre sous démarche qualité,
et de les répartir entre les pharmaciens.
• Initier une politique du médicament et des dispositifs médicaux.
• Développer la pharmacie clinique, et tendre vers l’application de l’arrêté du 31 mars 1999.
• Développer les vigilances et leurs relations avec la gestion des risques,
• Développer la pharmacotechnie.
• Poursuivre la mise sous assurance qualité du secteur Stérilisation avec
la rédaction d’un manuel d’assurance qualité et la traçabilité informatique de l'ensemble du processus.
La visite d’accréditation du Groupe Saint Vincent a souligné l’importance de la mise en place d’un véritable circuit du médicament au sein
de notre Groupe, et ce dernier constitue un objectif prioritaire du projet
d’établissement.
LE CIRCUIT DU MÉDICAMENT :
Le circuit du médicament à l’hôpital est un processus transversal dont les
bases législatives et réglementaires ont été clairement précisées par la loi en
1999 et 2002.
De la bonne organisation de ce circuit dépendent la sécurité du patient et la
réduction des risques liés à la thérapeutique. Le service pharmaceutique doit,
pour conduire un projet de sécurisation de ce circuit, s’appuyer sur la participation de tous les acteurs médicaux et para-médicaux concernés.
L’informatisation du circuit du médicament constitue une étape incontournable de ce projet, avec comme caractéristiques essentielles : une prescription nominative, suivie d’une analyse pharmaceutique, puis d’une traçabilité
de l’administration.
Afin de connaître au mieux le circuit du médicament du Groupe Hospitalier
Saint-Vincent, en collaboration avec la cellule Qualité du Groupe, une enquête
sur le circuit du médicament sera menée par des auditeurs internes lors du premier trimestre 2005 ; cette enquête sera divisée en trois audits distincts permettant d’évaluer l’ensemble du circuit :
• un audit DOSSIER, basé sur la Consultation des Dossiers de Soins,
• un audit PHARMACIE et un audit UNITE DE SOINS basés sur un Entretien.
Pourquoi améliorer le circuit du Médicament ?
Quels sont les gains pour les acteurs du circuit du médicament ?
Chacun gagne à améliorer le circuit, mais pas forcément
pour les mêmes raisons …
• Pour le Patient : SECURITE
– Meilleure sécurité dans l'application des traitements et des soins
(8 médicaments sur 100 administrés de façon non appropriée)
• Pour les Médecins : PRODUCTIVITE et SECURITE
– Réaliser une prescription avec les meilleures garanties de sécurité
– Meilleure connaissance du traitement de chaque patient
et de son historique
– Possibilité d'accéder aux prescriptions médicamenteuses
– Aide à la prescription : livret des médicaments, proposition
de substitution, contrôle des interactions
• Pour les Infirmiers(ères) : PRODUCTIVITE
– Gestion automatique des demandes de médicaments
(gain de temps de recopiage dans l'unité de soins)
• Pour les Pharmaciens : PRODUCTIVITE et SECURITE
– Analyse pharmaceutique de l'ordonnance
– Édition des plans de préparation des médicaments
– Gestion des sorties de stock automatisée
• Pour la Direction : PRODUCTIVITE
– Maîtrise des coûts des produits pharmaceutiques
• Pour l’ARH : PRODUCTIVITE
– Mise en conformité réglementaire
• Pour tous : MEILLEURE PRISE EN CHARGE DU PATIENT
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LE CIRCUIT DU MEDICAMENT
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CES MOTS QUI FAÇONNENT UNE IDENTITÉ.
Retour sur le colloque du 25 - 26 novembre
AVERTISSEMENT :
IFSI = Institut de Formation
en Soins Infirmiers
DFC = Département de Formation Continue
de l’Université Marc Bloch
La
destruction, le morcellement, sont-ils un
signe du temps, de notre temps ?
Y a-t-il des logiques à l’œuvre qui réduisent le
corps à ses organes, le malade à son image (ou à
son imagerie médicale), le soignant à ses performances et la formation professionnelle à un
ensemble de connaissances ?
On devine, derrière ces questions, la dynamique
du Colloque, organisé par l’IFSI St Vincent les 25
et 26 novembre dernier, au Centre St Thomas à la
Robertsau.
On saisit aussi que son thème, un peu compliqué :
“Corpus et corps” ne concerne pas exclusivement
les soignants ou les formateurs de l’IFSI. C’est en
quoi ce Colloque rassemblait, outre les soignants
et formateurs du Groupe St Vincent, ceux venus
d’autres horizons, des collègues de Delémont et de
Lausanne en particulier, mais également des formateurs d’autres secteurs, que ce soit du secteur
social ou de celui de l’industrie et du commerce.
“Penser le changement” :
Dès son ouverture, par Marcelle Grosskost
(Directrice de l’IFSI) Gérard Pigault (Directeur du
DFC) et Jacques-Yves Bellay (Directeur du
Groupe St Vincent), chacun insistait sur cette
nécessité de penser la complexité croissante de
la vie quotidienne comme celle de nos pratiques.
C’est en 2002 qu’une directive ministérielle se
proposait de confier la formation des infirmiers
aux universités, de créer un pôle de formation
commun aux étudiants en médecine et aux professions paramédicales.
Quel type d’infirmiers allait sortir de ce qui pourrait devenir une usine à former ? Que deviennent
alors les Instituts de formation et les formateurs
qui y exercent ?
Pour ne pas rester enkysté dans une peur corporatiste, les formateurs de l’IFSI se sont engagés dans
une recherche, accompagnés par l’équipe du DFC
et de son directeur, Gérard Pigault, en particulier.
C’est le fruit de ces recherches qui constitua le
contenu de la première journée autour de trois
thèmes :
1) Mutations sociales et identité : peut-on former les générations actuelles avec des idées et des
méthodes qui sont celles d’un autre temps ? Que
reste-t-il de vivant de l’histoire de la profession ?
Comment expliquer à des jeunes, accrochés au
téléphone portable et à l’instantanéité du message
électronique, l’importance de la patience de l’observation et de la persévérance dans une démarche
de soins ?
2) Identité et transmission des connaissances :
suffit-il d’enseigner pour transmettre et jusqu’à
quel degré d’engagement (de don de soi aurait-on
dit à une autre époque) peut-on, ou faut-il, aller
pour que ce qui s’enseigne fasse corps chez l’étudiant ? Quels sont les chemins et détours (méthodes) à emprunter dans l’exercice pédagogique au
quotidien ?
3) Identité et reconnaissance sociale : où l’on
retrouve la question de ce qui fait un « corps professionnel » et les trois défis auxquels l’équipe de
l’IFSI s’est trouvée confrontée :
• ne pas se contenter de faire de l’élève ou étudiant un professionnel adapté mais quelqu’un
dont l’identité professionnelle se construit au fil
de l’expérience,
• affirmer l’expertise des métiers de formation
dans leur approche de la globalité comme envers
de la totalité : non pas « tout » faire pour l’autre,
mais prendre en compte la complexité de sa
situation,
• passer d’une collaboration soignant-formateur
centrée autour de l’étudiant à un partenariat où
étudiant-formateur et soignant se retrouvent
dans un commun souci de “prendre soin”.
…
C O L L O Q U E
Faire colloque, c’est parler :
Impossible à présent de reprendre dans le détail la
richesse des idées échangées, ni même de retracer
la magnifique synthèse reprise par le Professeur
Jean-Marie Labelle, spécialiste des sciences de l’éducation et de « l’Andragogie » (autre manière de
nommer l’acte de former).
De la prestation des formatrices de l’IFSI nous
retiendrons cette forte impression que laisse une
équipe au travail, chacune à son tour prenant la
parole dans l’exposé d’une recherche où l’expérience du et des terrains vient renforcer et illustrer l’avancée théorique.
Plus que des contenus exposés, on devine, à travers les manières de faire, une réelle solidarité
d’équipe, une générosité dans l’accueil, une
expertise en matière d’organisation des ateliers et
des échanges de l’après-midi. Dans un tel colloque, qui rassemble plus de cent personnes d’ici
et d’ailleurs, les « Bredele » apportés par l’une ou
l’autre pour agrémenter la pause, ou la chanson
proposée par Marie pour illustrer ce temps qui
nous échappe sans cesse, comptent, au même
titre que la valeur scientifique de nos arguments.
Le lendemain, ce sont des formateurs d’autres
horizons qui ont partagé leurs expériences. Celle
en particulier qui a conduit les cantons francophones suisse à morceler la formation des soignants entre « Hautes Ecoles Spécialisés » (où l’on
formera les soignants sur le modèle universitaire)
et les formations en « Ecole de soins » où l’on formera les soignants de base ...
Cette subdivision se retrouvera-t-elle dans les
services entre les orgueilleux et les humbles, les
penseux et les besogneux, comme disait ce collègue de Delémont ? L’intelligence n’est-elle pas
plus souvent chez les humbles, chez ceux qui
vivent avec fierté la simplicité d’une tâche ?
Le propos de cette éducatrice traduit les tiraillements actuels : « Je préfère une vision de mon
travail articulée à une espérance que je sais utopique (un monde meilleur qui n’arrivera jamais) à
un mode de travail qui affiche des résultats tangibles (atteignables à coup sûr) où l’espérance
serait lettre morte.. » ?
Saurons-nous trouver une nouvelle voie ?
La Let
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Saint-Vincent
I F S I
Une étudiante, dans son travail écrit de fin d’études souligne :
« Le temps dédié au soigné, malgré l’importance du travail, favorise l’émergence
de la confiance entre soigné et soignant, indispensable au bon déroulement
de la thérapeutique. »
L’Atelier : Identité et mutations
…
Trois choses impossibles,
souligne Freud :
éduquer, enseigner
et gouverner …
Une interrogation en recherche
constante de sens
L’Atelier : Transmission et identité
…
La personne soignée
habite l’espace du soin …
Créer des espaces de pensée …
Ce tiers,
qui fait à la fois
lien et coupure,
qui relie et sépare
et ouvre au discernement.
…
L’Atelier Identité et reconnaissance.
Vous nous avez montré qu’un site du Groupe St Vincent
peut soutenir le pari de penser la pratique.
C’est sans doute le privilège et la responsabilité de l’IFSI au sein du Groupe.
En conclusion le vendredi soir : Jacques-Yves Bellay
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La Let
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Saint-Vincent
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G R O U P E
D E
R E C H E R C H E
E T H I Q U E
Réanimation d’attente en néonatalogie
… un autre questionnement sur l’euthanasie
L’avis N°4 du Groupe de Recherche Ethique du Groupe Saint-Vincent
paru en novembre 2004 porte un « regard éthique sur la notion de
réanimation d’attente en néonatalogie ».
Par cet avis, le Groupe de Recherche Ethique nous questionne, en
nous proposant comme à son habitude des pistes de réflexions, « des
points de vigilance ». Ici, aucune vérité, ni même « qualification
morale » de la bonne conduite, mais une simple ou difficile invitation à la recherche de la « bonne » décision.
Mais qu’est ce que la réanimation d’attente en néonatalogie ?
« Au moment de la naissance, il est pratiquement impossible d’apprécier le pronostic vital et fonctionnel d’enfants très hypotrophes ou
atteints de pathologie congénitale sévère. La règle pour la majorité
des équipes obstétrico-pédiatriques françaises est de réanimer tout
nouveau-né viable en salle de naissance et de se donner le temps et
les moyens de porter un pronostic fiable. Cette période dont la durée
peut être très variable est qualifiée de « réanimation d’attente ».
Quel est le problème ?
« Les progrès de la réanimation néonatale permettent aujourd’hui la
survie d’enfants nés dès la 25ième semaine de gestation ».
Si « il n'y a pas de doute que ces avancées ont amélioré la santé des
enfants, elles peuvent aussi conduire à faire survivre des enfants
malgré un lourd handicap ».
« L’arrêt de soins de réanimation et l’arrêt de vie qui s’ensuit, posent
question ».
Deux situations semblent réunir un large consensus. Il s’agit d’abord
de la situation que le Groupe de Recherche Ethique qualifie « d’abstention thérapeutique ». Cette attitude concerne des enfants « dont
les atteintes sont diagnostiquées avec un très fort degré de certitude ».
La seconde situation est qualifiée « d’arrêt des traitements pour éviter l’obstination déraisonnable ». Cette position « d’acceptation de la
mort » est étayée par une recommandation des Droits de l’homme au
Conseil de l’Europe qui affirme : « la prolongation de la vie ne doit
pas être en soi le but exclusif de la pratique médicale, qui doit viser
tout autant à soulager les souffrances ».
Le Groupe de Recherche Ethique en conséquence n’hésite pas à affirmer « qu’il n’y a pas de loi morale qui oblige à maintenir la vie à tout
prix ». Mais il rajoute : « Tout revient finalement à l’appréciation du
caractère déraisonnable d’un traitement ».
Et d’évoquer alors cette « difficulté d’apprécier le caractère déraisonnable » d’un traitement. « Au total , déclarent-ils, incertitude et intentionnalité apparaissent [une fois encore] comme des notions fondamentales en éthique ».
La notion d’« incertitude en éthique » et tout spécialement dans toute
décision médicale, renvoie à 3 causes principales :
• à la nature statistique de la science médicale
(qui est plus probabiliste que certaine),
• à l’instabilité radicale des patients (qui est celle de la vie même),
• à la vulnérabilité affective des patients.
Il ne s’agit pas de nier cette incertitude, mais de l’intégrer pour la
réduire.
La troisième cause citée par Jean-François MALHERBE* (la vulnérabilité du patient), renvoie aussi à la fragilité de « l’intentionnalité en
éthique ». En effet, « personne n’est assez transparent à soi-même
pour pouvoir garantir avec certitude la pureté de ses intentions ».
Et c’est aussi pour cette raison – entre autres raisons – que « le dialogue entre médecins et équipe soignante s’est enrichi d’une communication beaucoup plus ouverte et respectueuse avec les parents pendant la période dite de la réanimation d’attente ».
Enfin, la troisième et la plus difficile des situations : « L’arrêt de vie
d’un enfant devenu autonome, mais dont les lésions irréversibles et
gravissimes annoncent un avenir extrêmement pénible pour lui et
pour sa famille ».
« L’arrêt de vie de l’enfant réanimé devenu autonome est clairement
une euthanasie ». Cependant, le Groupe de Recherche Ethique ne pose
pas cette affirmation comme un couperet tranchant. Reprenant un
avis du Comité Consultatif National d’Ethique, il écrit : « Centrant sa
réflexion sur la souffrance des parents ayant en charge cet enfant, il
envisage qu’un chemin vécu avec « responsabilité, discernement et
humanité » et dans le respect profond des parents puisse aboutir à l’éventualité d’un arrêt médicalisé de vie ».
En conclusion :
« Deux éthiques s’entrechoquent : l’éthique du respect de la vie au
nom de laquelle est mise en route la réanimation, et l’éthique de la
qualité de la vie. Ces deux éthiques de convictions pour devenir performantes, demandent à être pondérées par « l’éthique de responsabilité » selon la distinction de Max Weber.
Pour cet auteur, philosophe allemand du début du XX siècle, à la
question « que faire pour bien faire », il n’est pas suffisant de répondre : « agis en conformité avec tes convictions », il faut aller plus loin
et dire : Continue d’agir en conformité avec tes convictions, mais
veilles aussi à assumer tes responsabilités ».
« Les médecins se doivent d’être là pour affronter avec les enfants et
leurs parents ces situations extrêmes et pour apporter les éléments
d’observation nécessaires à une décision la plus lucide possible et la
plus moralement acceptable ».
Telle est la lourde responsabilité du médecin… La question de l’euthanasie qui hante ces débats reste pour tous un problème non résolu aujourd’hui.
Synthèse de L’Avis n°4, faite par Luc Algis
* Jean-François MALHERBE
Homicide et compassion – L’euthanasie en éthique clinique.
V I G I L A N C E S
LA TRANSFUSION SANGUINE :
organisation de l’Hémovigilance
à Saint-Vincent
L’acte thérapeutique transfusionnel est un des actes les plus encadrés
réglementairement dans les hôpitaux.
Chaque étape d’une transfusion (de la prescription, à la traçabilité
après la transfusion, en passant par la commande du sang, son
transport, les vérifications ultimes au lit du malade, le dossier transfusionnel) est décrite et fait l’objet de textes législatifs.
La sécurité transfusionnelle est au centre du travail du Comité de
Sécurité Transfusionnelle et d’Hémovigilance (CSTH) du Groupe
Hospitalier Saint-Vincent.
Depuis le début de l’année 2002, et au fil de la sortie de textes précisant les bonnes pratiques, il a travaillé sur :
• la constitution d’un dossier transfusionnel conforme et uniforme
sur l’ensemble du Groupe Saint-Vincent,
• la mise en place d’un Logiciel de traçabilité « INLOG »
sur tous les sites,
• l’écriture des procédures de transfusion,
• la diffusion des procédures et la formation de toutes les équipes
aux bonnes pratiques de transfusion,
• les procédures d’alerte en cas d’incident transfusionnel.
Les correspondants de chaque site travaillent en « trinôme » :
• le médecin et le responsable d’hémovigilance en lien
avec ses confrères en interne et avec l’Etablissement Français
du Sang en externe, en particulier en cas d’incident transfusionnel,
• l’infirmier fait équipe avec le médecin sur chaque site.
Il est plus particulièrement chargé de la diffusion des bonnes
pratiques, de la formation des équipes soignantes
et a un rôle de conseil,
• la secrétaire d’hémovigilance clôt le dossier à la sortie du malade,
saisit les données dans INLOG et émet les courriers
aux différents correspondants extérieurs.
Très actifs au sein du CSTH qui se réunit trois à quatre fois par an, ils
assurent également une veille réglementaire afin d’ajuster les pratiques aux textes, avec l’aide de nos correspondants à la DRASS et à
l’Etablissement Français du Sang.
En France, si le risque infectieux (1/3 150 000 infections par VIH après
transfusion = 1 cas attendu tous les 17 ans) est maîtrisé, les erreurs de
transfusion d’un produit sanguin incompatible, de gravité variable,
sont encore trop nombreuses. Elles sont la cause actuelle majeure de
morbidité et de mortalité transfusionnelles (le risque global d’erreur
d’attribution est de 1/30 000 transfusions, données de 2002 AFSSAPS).
C’est pourquoi le CSTH organisera en 2005 des actions de formation,
adaptées aux besoins de chaque catégorie professionnelle concernée
par la transfusion, après évaluation des connaissances sur l’une ou
l’autre étape de la transfusion (en priorisant dans un premier temps le
contrôle ultime au lit du malade avant transfusion).
Pour mémoire, au Groupe Hospitalier Saint Vincent, du 1er janvier 2000
au 12 octobre 2004, 24 incidents transfusionnels ont fait l’objet d’une
fiche d’incident transfusionnel (FIT) auprès de l’Etablissement Français
du Sang. Ces incidents n’ont pas eu de conséquences majeures.
Voici la composition du CSTH :
N’hésitez pas à nous contacter pour toute question concernant la
transfusion.
Sylvie CHAPUIS
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La Let
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Saint-Vincent
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E N S E M B L E
Voyage à PRAGUE
sous la houlette du
CE de Sainte-Barbe
et de l’IFSI.
L E S
Les retraités
de la clinique
Sainte-Barbe
Les métiers
de la comptabilité
1) Le rôle de la fonction comptable
La fonction comptable d’une entreprise répond à une obligation légale. Elle sert
à retracer l’ensemble des flux liés à l’exercice de son activité économique :
• en dépenses : les achats de biens et services, les frais de personnel
et charges sociales et fiscales, les frais financiers,
les charges d’amortissement des immobilisations…
Quand Serge est au volant
Et Christine à l’organisation
Faudrait avoir deux jambes de bois
Pour ne pas monter dans le car …
Et c’est au petit matin froid et humide du 11 novembre dernier, que
45 courageux ont posé le pied sur les marches du car et pris allègrement le chemin de la République Tchèque. Un courage bien récompensé par la convivialité, la bonne humeur du groupe et la découverte, ou re-découverte pour certains, de Prague.
Si les campagnes tchèques évoquent encore les années obscures, on
est frappé dès l’approche de la capitale, par un développement routier
et suburbain étendu. C’est au cœur de la ville que l’on prend l’habitude de marcher le nez en l’air tant sont « sollicitantes » les façades des
immeubles, véritables vitrines de l’art architectural et pictural.
Accompagnés par nos guides, nos pas nous mènent dans le quartier
juif, ses lieux de souvenir, la place de la Vieille Ville avec l’impressionnante église de Notre Dame de Tynn aux tours asymétriques
symbolisant le féminin et le masculin, le pont Charles aux 31 statues
enjambe le fleuve Vlatva, le monastère du Strahof et sa fabuleuse
bibliothèque, le Château et la cathédrale St Guy, la ruelle d’Or qui
aurait abrité des alchimistes, la maison de Kafka, écrivain énigmatique et avant gardiste.
Trois jours sont vite passés. Une escapade au château de Karlstein et
le dernier repas pris dans la ville de Pilsen. Chacun regagne sa place
dans le car et ferme les yeux sur ses souvenirs où les marionnettes
praguoises s’agitent au bout de leur fil, musiques au cœur, Smetana,
Dvorak remontant du passé escortés par les jazzmen, tandis que les
femmes de Mucha rivalisent de finesse et que les cristaux de bohème
s’entrechoquent dans les innombrables tavernes où il fait bon se
poser un instant…..
Strasbourg ! arrivée comme prévu. Bravo, tout était bien. Alors,
quand Serge est au volant et Christine à l’organisation … à quand le
prochain voyage ?
M É T I E R S
• en recettes : le chiffre d’affaires lié aux ventes de biens ou prestations
de services, les subventions, les produits financiers…
La tenue d’une comptabilité s’effectue dans un contexte de normes propres à
la profession, ainsi que par la prise en compte d’un environnement législatif
: social, fiscal, budgétaire…
L’objectif d’une comptabilité est de fournir des états financiers retraçant la situation de l ‘entreprise, permettant ainsi aux dirigeants de prendre les décisions de
gestion, et aux partenaires sociaux de vérifier que le « cap » est le bon.
Ces états sont établis mensuellement et pour l’exercice comptable en entier :
on parle alors d’établissement des comptes annuels (bilan, compte de résultat)
qui font l’objet d’une vérification par le commissaire aux comptes pour leur
validation auprès du conseil d’administration de la Fondation Vincent de Paul
(la personne morale).
Le CE a organisé le 22 octobre un pot de départ
pour les retraités de la clinique Sainte-Barbe.
Les retraités remercient le CE de ce beau geste
et de leur dévouement pour le personnel.
Enfin, le service comptable doit veiller aux règles d’archivages et de conservations des pièces justificatives nécessaires aux déroulement des contrôles
réglementaires dont nous pouvons faire l’objet (URSSAF, Services fiscaux,…).
2) Les différentes spécialisations par mission
au sein du service comptabilité
La comptabilité est unique pour l’ensemble des établissements du Groupe
Hospitalier Saint-Vincent. Le service a été centralisé au moment de la création du groupe pour assurer une meilleure cohérence et une optimisation des
ressources. Le service est aujourd’hui composé de 7 personnes ( 6,50 etp).
C O N T E
Poême
La retraite n’est qu’une fleur,
Qu’on cueille avant l’hiver et ses rigueurs,
Tout lui semble éternel,
Elle a peur de la solitude,
De la main trop leste qui veut la cueillir,
Pourtant chaque année elle refleurit,
Dans l’espoir de faire plaisir,
Dans ces regards où s’éveillent,
Les secrets qui y sommeillent,
D’un passé bien chargé,
Dans sa racine se trouve la gaîté.
Suzanne BALES
S A I N T - V I N C E N T
Il s’articule autour des fonctions suivantes :
La comptabilité fournisseurs : cette activité consiste en la réception de toutes les factures fournisseurs ainsi que de leur vérification. Ces factures sont
ensuite comptabilisées par nature, puis font l’objet d’un paiement. Cette fonction est assumée par Arlette Daentzer et Nathalie Gasser.
La comptabilité clients : cette activité consiste en l’encaissement de toutes les
créances envers les caisses primaires, les mutuelles, les malades payants (après
leur sortie), les étudiants et élèves de l’IFSI Saint Vincent.
Les créances font l’objet d’un suivi spécifique et relancées le cas échéant. Cette
fonction est assumée par Sophie Ducrot et Bernard Schneider (sur le site de la
clinique Sainte Anne).
La comptabilité générale : cette activité consiste en la saisie d’opérations de
trésorerie, au remboursement de différents frais (salaires, déplacement, formation...), et au suivi de comptes. Cette fonction est assumée par Jacques
Hartweg et Palani Pyamootoo.
La gestion de trésorerie : cette activité permet de gérer les flux de trésorerie
au quotidien : paiements et encaissements par nature en fonction de l’organisation et des conditions bancaires. Elle sert également la politique de placement des excédents de trésorerie de l’établissement.
3) Le service comptabilité en interface étroite avec les autres
fonctions de l’établissement
De par la nature de ces activités, le service comptabilité est en relation quotidienne avec les services paie, achats, pharmacies, et les services facturations
des cliniques et de l’IFSI Saint Vincent.
Il travaille en étroite collaboration avec le service comptabilité du siège de la
Fondation Vincent de Paul et le service contrôle de gestion du Groupe en
charge de la comptabilité analytique et du suivi budgétaire de l’établissement.
À sa façon, il participe aussi à la prise en charge des patients hospitalisés au
sein des cliniques du Groupe.
Laurent Goerger
D E
N O Ë L
Noël à l’Escale Saint-Vincent
Il était une fois…
Une jeune fille élève aide-soignante à l’IFSI Saint-Vincent. On l’imagine gracieuse et sensible, au regard plein de vie.
Apprenant la présence de l’Escale à proximité de son école, elle décide avec une camarade de rendre visite à Sœur Bernard-Joseph
et à ses protégés. Elle découvrit un lieu de paix, où l’on accueille et où l’on soigne la souffrance de ceux qui n’ont rien,
de ceux que personne n’accueille, sinon les trottoirs de Strasbourg.
Et soudain, comme si elle était attendue,
elle vit cette jeune femme étrangère, dont le ventre arrondi
signifiait la vie qu’elle portait. Sans aucun doute,
lorsque leur regard se croisèrent, un ange était présent.
Vous savez, de ces anges qui vous font couler des larmes,
qui font couler votre sang à grande vitesse et qui vous
ouvrent le cœur. Dès le lendemain, cette rencontre
émouvante d’une jeune fille découvrant l’enfant-Dieu
encore à naître, dans un lieu de paix appelé l’Escale,
se poursuivi par une valise, une grosse valise pleine
de vêtements pour bébé, déposée le matin à l’Escale.
En 2 jours, ce fut la visite des bergers
et celle des rois-mages…
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Saint-Vincent
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S A I N T - V I N C E N T
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A C T I V I T É
Activité Court-Séjour du Groupe Hospitalier
Saint-Vincent à fin octobre 2004
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE PATIENTS
ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ACCOUCHEMENTS
MEDECINE INTERNE
SAINTE-ANNE :
Une organisation provisoire.
Suite à la démission du docteur ARPIN-BOTT et au congé de maternité du docteur HUMBLOT,
la continuité du service de Médecine Interne de Sainte-Anne sera assurée sous la responsabilité
du docteur EHRETSMANN par les docteurs CAILLE et GILLET, pour le 1er semestre 2005.
Le docteur EHRETSMANN assurera les consultations de médecine interne,
et les docteurs LE GALUDEC et REISS assureront les consultations de diabétologie.
2000 —
Résultats du D.P.A.S. : (diplôme d’aide-soignante)
Nos félicitations aux 58 reçus au Diplôme Professionnel
d’Aide-Soignant session d’automne 2004.

La préparation aux épreuves d'entrée en formation
aide-soignante :
31 personnes ont débuté la préparation aide-soignante
qui se déro u l e ra de novembre au 2 mai.

Les préparations aux épreuves d'entrée en formation
infirmière :
38 personnes se sont inscrites à la préparation discontinue
qui se déroulera du lundi 3 janvier au lundi 9 mai 2005.

20000 —
1500 —
15000 —
Les Brèves de l'IFSI

20380
21261
1000 —
10000 —
1754
1668
Fin octobre 2003
Fin octobre 2004
0—
0—
Fin octobre 2003
Fin octobre 2004
VALORISATION DE LA PRODUCTION MÉDICALE
À FIN SEPTEMBRE 2004 (BASE T2A À 100 %) *
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE DIALYSES
15000 —
10000 —
5000 —
48270
2004
}
11468
12321
Fin octobre 2003
Fin octobre 2004
La commission de suivi de la couverture sociale des salariés de la Fondation Vincent de Paul a
constaté une augmentation du déficit de la complémentaire maladie (mutuelle) sur 2004. Ses
membres (représentants du personnel de chaque établissement de la Fondation et représentants
de la direction) ont donc décidé :
• d’accepter une augmentation mensuelle des cotisations,
• de bloquer les prestations pour l’optique en euros sur la base de prise en charge 2004,
• de constituer un groupe de travail Fondation pour tenter d’obtenir des tarifs préférentiels
auprès de certains opticiens et éventuellement autres fournisseurs.
Un nouveau fascicule reprenant le détail des prestations et des cotisations 2005 sera diffusé aux
personnels en janvier. Compte tenu de ces modifications, les personnels pourront changer de
régime du 1er janvier au 28 février 2005, sans justificatif.
0—
Heureuse retraite
+ 6,6%
45268
AUGMENTATION
DE LA MUTUELLE EN 2005
Nous souhaitons une très bonne retraite aux personnes qui ont quitté le Groupe au cours de l’année 2004 :
MEYER Germain, Ouvrier d’Entretien à la clinique Sainte-Barbe,
2003
ANDRESS Jacques, Préparateur en Pharmacie à la clinique Béthesda,
SCHERRER France, ASH à la clinique Sainte-Anne,
VOGLER Marie-Joséphine, ASH à l’IFSI, retraitée le 31/12/2004,
WESTERMANN Jean-Pierre, Ouvrier d’Entretien à la clinique Sainte-Barbe, retraité le 31/12/2004.
K euros
* hors valorisation des consultations externes
Il est encore temps de s’inscrire aux séminaires intensifs de préparation IDE :
Session d’hiver : du lundi 7 Février au vendredi 18
Février 2005 – 80 H • Clôture des inscriptions :
Vendredi 7 Janvier 2005
Session de printemps : du lundi 11 Avril au vendredi
22 Avril 2005 – 80 H • Clôture des inscriptions :
Vendredi 11 Mars 2005
Attention : en fonction du nombre de personnes inscrites à ces préparations, nous sommes susceptibles de
clôturer les inscriptions avant les dates mentionnées cidessus. Les dossiers d’inscription sont disponibles au
secrétariat de l’Institut.

Les prochaines épreuves d'entrée en formation infirmière et aide-soignante :
Les dossiers d'inscription à ces deux formations
seront disponibles à partir du 3 janvier 2005 au
secrétariat de l'I.F.S.I..
Formation Aide-Soignante
Clôture des inscriptions : Lundi 4 Avril 2005
Epreuve(s) d'admissibilité : Mardi 3 Mai 2005
La rentrée... Lundi 3 Octobre 2005
Formation Infirmière
Clôture des inscriptions : Lundi 11 avril 2005
Epreuve(s) d'admissibilité : Mardi 10 mai 2005
La rentrée... Lundi 27 Février 2006
N'hésitez pas à contacter le Secrétariat de l'I.F.S.I.
pour tout renseignement au 03.88.21.70.45.

Première formation AS en alternance :
La formation aide-soignante en alternance (par contrat
de qualification) vient de débuter pour 18 mois, avec 13
élèves. Annie PIETREK en assurera la responsabilité.
Noële BERNARD (IDE de Sainte-Barbe) a rejoint
l'équipe enseignante pour cette période.
Les célébrations de Noël 2004
L’activité hospitalière à fin octobre 2004 se caractérise à travers :
• 21 261 entrées en progression de + 4,3 % par rapport à l’année 2003. Cette augmentation s’explique principalement par l’ouverture du
À LA CLINIQUE SAINTE-ANNE : Célébration œcuménique le 14 décembre 2004 à 14h30
À LA CLINIQUE SAINT-LUC : Célébration œcuménique le 16 décembre 2004 à 15h00
À LA CLINIQUE SAINTE-BARBE : Célébration œcuménique le 17 décembre 2004 à 14h30
À LA CLINIQUE DE LA TOUSSAINT : Messe au Long-Séjour le 23 décembre 2004 à 14h00
service de soins de suite et de réadaptation de la clinique de la Toussaint en septembre 2003 ainsi que par le développement d’activité des
services de chirurgie gynécologique et d’hôpital de jour de chimiothérapie (4 places) de la clinique Sainte-Anne,
CÉRÉMONIE DES VŒUX
L’ensemble des acteurs
du Groupe Hospitalier Saint-Vincent
salariés et libéraux sont invités à
LA CEREMONIE DES VOEUX ET
REMISE DES MEDAILLES DU TRAVAIL
• 1 668 accouchements à fin octobre 2004 contre 1754 à fin octobre 2003,
Souvenirs
• 12 321 séances de dialyse en hausse de + 7,4 % par rapport à l’année 2003.
• Valorisation de la production médicale à fin septembre 2004 : + 6,6 %
Jacques GILAIN
Nous garderons en mémoire les deux infirmières de la clinique Sainte-Anne,
décédées cette année :
• Madame Sandrine MARRI,
• Madame Geneviève BERNHART.
sous la Présidence de Monseigneur DORE,
Archevêque du Diocèse de Strasbourg
LE VENDREDI 07 JANVIER 2005
DE 12 H 00 A 14 H 30
en salle de conférence
clinique Sainte-Barbe
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B I E N V E N U E
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DUSSAUSAY Frédéric, IADE au bloc Opératoire,
le 01/10/2004, (muté de Béthesda),
ESCHBACH Fabienne, Agent de Cuisine,
le 01/10/2004, (mutée de la Toussaint),
FIORINDO Monique,
ASH en Maternité, le 01/11/2004,
GONFROY Isabelle,
IDE en Pouponnière, le 01/12/2004,
KIEFFER Stéphanie, Sage-Femme
en Salle d’Accouchement, le 01/12/2004,
MOLINARI Christelle,
ASH en Stérilisation, le 15/11/2004,
RICATEAU Anne-Sophie, IDE en Médecine,
le 01/11/2004, (mutée de Sainte-Barbe),
SIGWALT Nicole, IDE en Chirurgie,
le 01/10/2004, (mutée de Béthesda).
L
E

Janelle, née le 21/10/2004,
fille de Bénédicte APPERT, IDE en Oncologie,
Adelie, née le 18/09/2004,
fille de Martine DREYER, IDE en Soins Continus,
Victor, né le 29/09/2004,
fils de Sabine MAURY, Puéricultrice en Maternité,
Maud, née le 16/09/2004, fille de France RUGRAFF,
Sage-Femme en Salle d’Accouchement,
Elise et Fanny, nées le 16/09/2004,
filles de Christelle SERVAIS, Sage-Femme
en Salle d’Accouchement.
À la Direction
N o a , né le 11/12/2004,
fils de Jean-François DURELLE, Responsable
Informatique à la direction du système d’information
et d’organisation.
À la Direction
A U
R E V O I R …
À Sainte-Anne
BERNHART Geneviève,
IADE au Bloc Opératoire, le 05/11/2004, décédée,
BURKHARD Michèle, Auxiliaire de Puériculture
en Pouponnière, le 22/09/2004,
ESTEVES Lidia,
ASH en Maternité, le 17/09/2004,
LEPORT Edith,
Puéricultrice en Maternité, le 30/11/2004,
SCHAFF Alice,
Médecin-Anesthésiste, le 31/10/2004, retraitée,
SCHERRER France,
ASH des Locaux, le 31/10/2004, retraitée,
SIMON Cécile, Sage-Femme
en Salle d’Accouchement, le 20/10/2004,
VARELA Rose,
IDE au Bloc Opératoire, le 03/10/2004.
À la Direction
HARTWEG Jacques, Comptable à la direction
administrative et financière, le 01/12/2004.
À Sainte-Barbe
MANGEONJEAN Isabelle, Responsable-IDE
en Ophtalmologie-Sommeil, le 18/10/2004,
(mutée de Béthesda - IFSI),
PEKMEZ Muriel,
IDE en Médecine Interne, le 15/11/2004,
SITZIA Angéline,
AS en Réanimation, le 01/09/2004,
STEPHAN Marie,
IDE en Réanimation, le 15/11/2004.
À Béthesda
SCHMISSER Karine,
IDE en Médecine D, le 01/12/2004,,
SCHOENY Christelle,
Préparatrice en Pharmacie, le 05/07/2004.
À Saint-Luc
ACKER Céline,
Responsable-IDE au Long-Séjour, le 23/08/2004,
PADELLEC Marie-Claude,
Médecin-Anesthésiste, le 01/09/2004,
PERDOUX Ginette, IDE au Long-Séjour,
le 01/12/2004, (mutée de la Toussaint),
VASSE Pierre,
IDE au Court et Long-Séjour, le 22/11/2004,
VINCLAIRE Laurent,
Médecin-Radiologue, le 01/10/2004.
À Sainte-Barbe
Charlotte, née le 14/08/2004,
fille de Marielle GOETTLE, IDE en Gastro-Entérologie.
ADOLPH Serge, Comptable à la direction
administrative et financière, le 30/11/2004.
À Sainte-Barbe
À Béthesda
Margo, née le 17/08/2004,
fille de Stéphanie BUTTNER, IDE en Hémodialyse,
Sarah, née le 13/09/2004, fille d’Anne EBENER,
IDE à l’Unité de Soins Continus,
Antoine, né le 02/07/2004,
fils de Ludivine GAUTHERON, IDE en Néphrologie,
Arthur, né le 15/10/2004,
fils de Laetitia GUILLEUX, IDE en Hémodialyse,
Philippe, né le 20/10/2004,
fils de Carine KEMPF, AS en Urologie.
IDERNE Audrey,
IDE au Bloc Opératoire, le 10/10/2004,
SCHEER Patricia,
IDE en Réanimation, le 30/09/2004,
WELSCH Audrey,
IDE en ORL, le 30/09/2004.
À Béthesda
DOUTEY Armelle,
IDE en Hémodialyse, le 06/10/2004,
SUTTERLIN Annick,
IDE en Néphrologie, le 30/09/2004.
À Saint-Luc
Kenza, née le 14/04/2004,
fille de Nathalie ALOKPA, AS au Long-Séjour,
Jocelyn, née le 22/06/2004,
fille de Vanessa SPIES, AS au Long-Séjour,
Yaelle, née le 02/08/2004,
fille d’Esther YAHIA, AS au Court-Séjour.
À La Toussaint
Milan, né le 30/07/2004,
fils de Murielle CLERC, IDE à l’USP.
À Saint-Luc
GAUDRON Nathalie,
ASH au Court-Séjour, le 14/11/2004,
KIENNEMANN Olivier,
Brancardier au Court-Séjour, le 14/10/2004,
MEYER Anne-Marie,
AS au Long-Séjour, le 11/08/2004,
TIDJANI Catherine,
AS au Court-Séjour, le 30/09/2004.
À La Toussaint
ESCHBACH Annie,
IDE à l’USP, le 24/10/2004.
Tous nos vœux de bonheur
sont adressés aux heureux parents.
Postes à pourvoir
<
L
N A I S S A N C E S
À Sainte-Anne
À Sainte-Anne
I
À Sainte-Anne :
En CDI : 2 ETP IDE au Bloc Opératoire, 1 ETP IDE en Médecine Interne.
À Sainte-Barbe :
En CDI : 0,5 ETP IADE au Bloc Opératoire, 2,7 ETP IDE au Bloc Opératoire, 1 ETP IDE en Gastro-Entérologie.
À Béthesda :
En CDI : 0,5 ETP IADE au Bloc Opératoire, 1 ETP IDE au Bloc Opératoire.
À Saint-Luc :
En CDI : 1 ETP Responsable-IDE au Court-Séjour.
À La Toussaint :
En CDI : 1 ETP AS au Long-Séjour.
GROUPE HOSPITALIER SAINT-VINCENT
29, rue du Faubourg National - 67083 Strasbourg Cedex
TÉL. 03 88 21 70 00 - FAX 03 88 21 71 70
Clinique Sainte-Anne • Clinique Sainte-Barbe • Clinique Béthesd a
C l i n i q u e d e L a T o u s s a i n t • C l i n i q u e S a i n t - L u c • I . F. S . I . S a i n t - V i n c e n t

M A R I A G E S …
À Sainte-Anne
GASS Cécile épouse MENARD,
IDE en Médecine, le 11/09/2004,
HARTIT Nacira épouse AL MOHTASIMI,
ASH en Maternité, le 07/08/2004,
HEYSER Tatiana épouse OSWALD,
IDE en Soins Continus, le 13/08/2004.
À Sainte-Barbe
LECLERC Sophie épouse Stéphane DUCROT,
Comptable à la direction administrative
et financière et ouvrier d’entretien, le 25/09/2004.
À La Toussaint
VIX Rachel épouse JAEGER,
IDE au Long-Séjour, le 18/09/2004.

Conception graphique et illustrations : Blás Alonso
Impression : OTT Imprimeur - Wasselonne