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Information presse
Sous embargo jusqu’au 19 novembre 2012 00h00
En marge de la Journée Mondiale des Toilettes, le 19 novembre prochain,
Archistorm est heureux d’annoncer les lauréats de son concours
« Réinventons les toilettes de demain »
C’Perso et Gardy LoO : deux projets inventifs qui lèvent le « dernier tabou » 1 et
mettent en lumière les enjeux des toilettes – hygiène et développement durable.
C’perso
Gardy
LoO
Paris, le 19 novembre 2012 : En marge de la Journée Mondiale des Toilettes, organisée
par la World Toilet Organization 2 , le jury du concours Archistorm « Réinventons les
toilettes publiques de demain » n’a pas élu UNE équipe lauréate, mais DEUX exæquo : C’perso et Gardy loO, pour leur inventivité et la prise en compte de
problématiques majeures telles que l’hygiène, le développement durable, l’usage des
technologies et le bien-être. Les 10 projets finalistes seront exposés à partir du 23
novembre 2012 à Paris, dans la galerie de Bookstorming, éditeur du magazine
Archistorm.
Rappel des objectifs du concours
1
« Dans le passé, il y a eu le mouvement de libération des femmes, la lèpre, le sida, la révolution sexuelle.
Tous ces sujets étaient tabous, mais ces tabous ont été brisés. Le problème des toilettes est probablement le
dernier du genre. » (Jack Sim, fondateur de la World Toilet Organization) 2
La WTO est une ONG
fondée par Jack Sim en 2001 à Singapour. La WTO décrète universellement le 19
novembre, World Toilet Day, Journée Mondiale des Toilettes. Depuis chaque année, le WTO qui compte 137
membres de 51 pays, organise un Sommet Mondial des Toilettes pour sensibiliser l'opinion mondiale au
problème des toilettes et des normes sanitaires. http://www.worldtoilet.org. Longtemps négligées, les toilettes de lieux publics ont su depuis quelques années capter
l’intérêt des designers et des architectes, notamment sur diverses problématiques comme
l’hygiène, la technologie, l’ergonomie, le bien-être et le développement durable. Mais
encore reste-t-il à sensibiliser l’opinion sur les grands défis que posent les toilettes de
demain. C’est là toute la mission de l’Organisation Mondiale des Toilettes, qui rappelle
chaque année lors de sa journée du 19 novembre, que 2,6 milliards de personnes
aujourd’hui dans le monde n’ont toujours pas accès à des sanitaires décents. Ce concours
est aussi l’opportunité de le rappeler et d’alerter le grand public sur ces enjeux.
Les projets lauréats
C’ perso, la transparence comme manifeste de propreté. La cabine en verre transparente laisse
percevoir l’hygiène du lieu tout en dissimulant les éléments de la colonne sanitaire. Un bloc
robotisé à tiroir intègre les fonctions sanitaires : une table à langer, un lave-mains, un
dérouleur de papier toilette, un urinoir, un WC adulte et un WC enfant s’actionnent par
effleurement. Les matières sont évacuées grâce à un système d’aspiration, assurant
économie d’énergie et d’eau. Puis, le tiroir se referme et désinfecte les sièges en coulisse.
En haut, un panneau photovoltaïque, un chauffe-eau solaire et un système de récupération
des eaux de pluie. A l’intérieur, un réservoir permet de réutiliser les eaux grises du lavabo
pour le nettoyage du siège.
Auteurs : Alice Pamela (Ensa Versailles), Marion Gros (Ensa Marseille) et Marc Serra
(ENSCI)
Gardy loO, une cabine qui garde l’eau. Son nom vient de « Gardez l’eau ! », un
avertissement utilisé autrefois en Angleterre avant de déverser les pots de chambre dans les
rues. Ces toilettes fonctionnent sans eau (ou presque) ni contact. L’innovation réside dans
la mise en sachet scellé de la matière. Cette dernière, conditionnée dans des cuves de
récupération, est facilement transportable en usine pour son retraitement par méthanisation.
Un système électrique gère la hauteur des éléments sanitaires posés sur des rails, et en
assure la parfaite accessibilité en fonction du public. Des cellules photovoltaïques garantissent
un apport d’électricité pour rendre la cabine autonome et mobile.
Auteurs : Claire-Sophie Hoffmann (ENSA St-Etienne) et Adrien de Dieuleveut (ENSA ParisBelleville)
« Ces projets sont complets et nous parlent d’accessibilité, de confort, de gestion des déchets. En
plus, les toilettes ne sont plus un lieu public fermé, confiné et anxiogène, grâce à l’apport de la
lumière naturelle. » Sophie Horay, éditrice et présidente du jury.
« La force de ces projets tient dans leur solution très technologique. Ces toilettes sont innovantes
et contemporaines. Ce n’est pas de la science-fiction, mais bien ce que l’on devrait avoir
aujourd’hui. » Eric Salles, fondateur de Point WC et membre du jury.
2012, l’année des toilettes ?
Hasard ou prise de conscience collective ? De nombreuses initiatives cette année se sont
portées sur les toilettes.
Loowat, une pépinière en résidence dans l’incubateur Dyson, inauguré au RCA en
septembre dernier, s’est intéressée au problème d’accès des malgaches à des sanitaires
décents. Elle développe un système hors réseau d’assainissement qui combine toilettes
sèches et production d’énergie. Loowatt permet ainsi à une communauté qui ne bénéficie
pas de toilettes publiques ou privées, de disposer de sanitaires décents, d’une gestion des
déchets hygiénique et sans odeur, et de production de gaz en bouteille pour le chauffage
et la cuisine.
En août dernier, la Fondation Bill Gates récompensait trois projets de « toilettes du futur »
visant à démocratiser l’hygiène et améliorer les conditions sanitaires dans les pays pauvres.
Enfin, à Singapour, l’Association des Toilettes a décidé de sensibiliser les lieux publics à
l’importance de l’hygiène dans leurs cabinets. Vous pouvez leur signaler les lieux d’aisance
les moins entretenus, et l’Association contactera les responsables pour les aider à les
rendre plus accueillants.
Pour rappel, 41% de la population mondiale n'a pas accès à des toilettes « convenables » selon la
définition de l'ONU, c'est-à-dire sans contact entre l'homme et les eaux usées. L'assainissement
améliore la dignité, le respect de la vie privée et la sécurité.
« L'assainissement n'est pas un gros mot, c'est un facteur essentiel du bien-être humain et du
développement durable », rappelle Sha Zukang, sous-secrétaire général des affaires économiques et
sociales à l’ONU.
Contact presse : Archistorm
Leslie Brochot | [email protected] | 01 42 25 15 58
Notes :
Les 8 autres projets finalistes, exposés chez Bookstorming à partir du 23 novembre 2012 :
Bandes à part (Raphaëlla Dhayaa, Quentin Berton et Charles Frandon - ENSA ParisBelleville)
L’équipe de Bandes à part a décomposé son projet par bandes successives, modulables
selon les besoins et la configuration du site. Ce fonctionnement en fait un véritable objet
urbain, offrant un éventail de possibilités des plus évidentes comme la cabine de toilettes
et le lave-mains au plus indirectes. A l’intérieur de ces bandes circulent l’alimentation et
l’évacuation de l’eau ainsi que le réseau d’énergie. L’espace piétonnier participe à
HAA (Clémence Decq et Ji Eun Kim – ENSA Arts Décoratifs de Paris
L’élément central des toilettes HAA rappelle l’élancement d’un tronc d’arbre. Les flux qui
le traversent symbolisent l’allégorie de la sève alimentant l’organisme. Dans les toilettes
HAA, toutes les fonctions techniques et l’alimentation en eau circulent dans ce tronc
nourricier. L’eau de pluie alimente, avec les eaux grises des lavabos, le réservoir de
chasse d’eau. Les matières organiques sont séparées afin de permettre la réutilisation de
la matière solide en compost ou son transfert vers un bioréacteur.
Pas vu, Pas Pris (Sixtine Daniélou - ENSA Grenoble)
L’idée de Pas vu pas pris est d’abolir les tabous et de mettre en avant les toilettes
grâce à ses larges parois vitrées et dévoile au vu et au su de tous un lieu où l’intimité
est reine. Dès que quelqu’un y entre, les parois s’opacifient pour créer un espace privé
à l’abri des regards indiscrets. La structure de la cabine est en ossature bois avec des
parois perspirantes qui régulent l’humidité intérieure. Une VMC assure le renouvellement
de
l’air.
Les
parois
vitrées
sont
recouvertes
à
l’extérieur
d’un
film
Refuges Urbains (Adrien Pardies, Patrick Hardy et Pauline Chabassier – ENSA
Bordeaux)
Sur un emplacement pas plus grand qu’une place de stationnement, les Refuges Urbains
sont des espaces séparés en trois sous-ensembles remplissant chacun des usages
différents. La cabine sanitaire, l’espace détente et l’espace tri sélectif. La cabine sanitaire
est autonettoyante, la lumière s’allume et s’éteint grâce à un système couplant détecteur
Tangram (Camille Hamard, Julien Sabatier et Lucas Bergerie – ENSA Lille)
Tangram est basé sur un système modulaire (et modulable) qui s’adapte à différents
lieux, que l’on soit en ville, à la campagne ou sur un événement temporaire.
L’apparence extérieure cubique des toilettes est recouverte d’écrans interactifs diffusant
des informations ou des publicités. L’intérieur est divisé en deux unités, les pissotières et
les toilettes, et est recomposable en fonction du contexte d’implantation.
Tournées vert l’avenir (Lisa Baris et Fany Duga – ENSA Nantes)
Tournées vert l’avenir tourne autour de trois idées principales: l’autonomie, la
sensibilisation et l’impact. Une micro-station d’épuration BioKlar, placée dans le sous-sol,
permet de récupérer les eaux usées. Des panneaux photovoltaïques assurent l’apport en
électricité et les plantes aromatiques installées sur le toit et les murs font office de
désodorisant naturel.
Des écrans vidéo, constatant la consommation de l’usager,
U Toilet (Amandine Vignon - ENSA Montpellier)
Projet qui se veut autonome et écologique, pour apporter un service et un confort
durable. Il est composé de deux éléments: un auvent technologique (fixe) qui va capter
les ressources naturelles présentes sur le site et les transformer en énergie; et un
« cube » sanitaire (flexible) dont la structure pourra évoluer en fonction de l’espace
disponible. La cabine est équipée d’une cuve qui transforme les excréments en engrais et
WClib (Damien Antoni, Julien Boursier et Robin Mazzola - ENSA Paris-Belleville)
Inspiré par l’esprit “home sweet home”, ces toilettes écosystémique à énergie positive
concilient le confort d’une maison à la production d’énergie par une machine. Les
excréments ainsi qu’un apport complémentaire de déchets ménagers sont utilisés pour
produire du biogaz par méthanisation puis de le transformer en électricité et rendre
autonome le WC et alimenter d’autres services urbains. Le lieu serait associé à des
L’organisateur : Archistorm
Archistorm est une revue bimestrielle, créée en 2004, et consacrée à l’architecture, au design et à
l’art contemporain. Archistorm interroge les mondes de la création, de la recherche et de la
production architecturales ou industrielles.
Les partenaires
Dyson, l’inventeur de l’aspirateur sans sac et du ventilateur sans pales, s’est intéressé de près aux
problématiques relatives aux toilettes grâce à la mise au point de son sèche-mains Dyson Airblade.
Ayant développé une expertise en matière d’hygiène et d’optimisation énergétique, Dyson est heureux
de soutenir le projet d’Archistorm et d’encourager les jeunes designers à s’intéresser au sujet.
Legrand, spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, s’intéresse de
près à l’intégration de l’écologie, du design et du bien-être dans le développement de produits de
commande électrique (éclairage, musique, parfums, etc.). Legrand soutient la réflexion proposée par
Archistorm pour revaloriser les toilettes publiques de demain.
PointWC s’est imposé comme le spécialiste des toilettes design, en créant un concept unique de
toilettes publiques haut de gamme, alliant une hygiène irréprochable à un véritable lieu de bien-être.
Il a depuis créé un bureau d’études qui conseille les établissements tertiaires pour revaloriser leurs
toilettes.
Vous
pouvez
télécharger
http://wtrns.fr/7XS3BIYWi7y4Dr
les
visuels
HD
des
projets
lauréats
ici :

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