MN - Hélie de Saint Marc, mémoire d`un soldat

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MN - Hélie de Saint Marc, mémoire d`un soldat
Mauvaise Nouvelle - Hélie de Saint Marc, mémoire d’un soldat
Hélie de Saint Marc, mémoire d’un soldat
Par Raouldebourges
Définitivement, la France est haineusement frappée par des déconstructions violentes et frontales orchestrées par
les progressismes les plus radicaux, au plus haut niveau de l’Etat, à l’instar de la Ministre de la Rééducation
Nationale dont le sourire de dalaï-lama et la rage de sans-culotte s’acharnent à détruire méthodiquement l’Histoire
de France, ses grandes figures, les humanités, nos racines gréco-latines, le roman national et son souffle si
puissant…
Au sein de ce déchirant chaos, il est des figures salvatrices, disparues aujourd’hui mais bien vivantes car acquises
par faveur divine à l’immortalité. Le soldat dont nous voulons parler a traversé ce XX ème siècle truffé de conflits
sanglants. Il fit corps avec les événements et les guerres, et laisse aujourd’hui une trace indélébile, ce fil d’histoire
récente qui ne peut être coupé ni disparaître.
En effet, la plus scientifique des déconstructions et le plus abouti des lavages de cerveaux ne peuvent effacer de la
mémoire collective l’histoire de ce soldat, saint patriote, cœur vaillant et héros national.
Ancien résistant, acteur immergé dans les conflits indochinois puis algériens, cet homme ne cessa jamais de
s’interroger sur la signification des événements de son temps, le sens de sa propre action, et tenta sa vie durant de
percer le mystère des hommes et son propre mystère.
Suivre son itinéraire de vie, lire ses précieux ouvrages, c’est comprendre que l’homme est toujours en quête de
sens, grâce à son histoire qui donne cadre, repères et clés pour aujourd’hui, et grâce à l’espérance qui guide ses
projets pour l’avenir. Méditer la leçon du vieux soldat, c’est l’écouter nous raconter Buchenwald : « monde d’une
brutalité extrême, dénué de toute transcendance où le Mal est La Règle », comme une résonance et un
avertissement aux hommes d’aujourd’hui. C’est l’entendre témoigner du génie et de la grandeur de l’homme
contenus dans la figure du soldat letton, inconnu de lui, qui le sauva d’une mort certaine, sans raison apparente,
sans intérêt matériel, sans contrepartie… Pourquoi ? Il ne put jamais l’expliquer.
Fidélité, goût immodéré pour la beauté, respect de principes et valeurs, amour du prochain, tels furent ses crédos.
L’engagement en Indochine fut une réponse à sa soif d’aventure, celle qui manque à notre jeunesse repue d’image
et de virtualité, et son désir d’horizons d’orient. Cette région et ce monde indochinois furent la grande passion
humaine et sensuelle de sa vie. Le légionnaire, touché au cœur par l’abandon de Dien Bien Phu mettra le cap vers
l’Algérie, toujours par fidélité. Luttant de toute son âme pour que l’histoire ne balbutiât pas, il ne fut entendu par la
Providence, et l’Algérie partit vers son destin.
Par la suite, bien plus tard, notre soldat passa son temps à témoigner, enseigner, écrire, expliquer, afin que son
histoire, notre histoire, ne tombât dans l’oubli. S’il y mit tant d’ardeur c’est que sa lucidité et son prophétisme le
persuadaient que les "déconstructeurs" étaient depuis longtemps à l’œuvre pour écrire ex nihilo leur propre
histoire, celle des idéologies et des mensonges du monde.
Cher Hélie de Saint Marc, vous êtes parti depuis deux ans déjà dans quelque sphère supérieure et mystérieuse.
Nous vous en supplions : daignez intercéder pour votre France, notre patrie, qu’elle puisse se souvenir de son
baptême, de son rôle d’éducatrice des peuples, du sens de l’honneur, du fil de son histoire, de la mémoire de ses
pères, du sens de son incarnation et de la beauté.

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