Sommaire - Musée Guimet

Transcription

De l’Inde au Japon, 10 ans d’acquisitions au musée Guimet, 1996-2006
Sommaire
Communiqué de presse ………………………………………………………………………… p 2
Renseignements pratiques……………………………………………………………………… p 3
Press release……………………………………………………………………………………. p 4
Practical information…………………………………………………………………………… p 5
Texte d’introduction de Jean-François Jarrige ………………………………………………...... p 6
- mécénat d’entreprise…………………………….……………………………………… p 7
- politique d’acquisitions…………………………………………………………………
p7
- acquisitions par domaine………………………………………………......
p9
Conclusion……………………………………………………………………………………… p 15
Liste des œuvres présentées……………………………………………………………………. P 18
Liste des visuels disponibles pour la presse …………………………………………………… p 39
Prochaine exposition en 2007/2008……………………………………………………………. p 43
Partenaires médias……………………………………………………………………………… p 45
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Communiqué de presse
De l’Inde au Japon – 10 ans d’acquisitions au musée Guimet 1996-2006
Exposition parcours organisée au sein de la collection permanente
du musée Guimet
13 juin –13 décembre 2007
Les dix années 1996 – 2006 ont été particulièrement riches dans le domaine des nouvelles
acquisitions. L’exposition parcours organisée au sein des collections permanentes du musée
Guimet met l’accent sur l’exceptionnel enrichissement, tant qualitatif que quantitatif, dont a
bénéficié le musée pendant cette période.
Constituées au moment de l’inauguration du musée Guimet à Paris en 1889 par les dons de
son fondateur Emile Guimet, les collections n’ont cessé par la suite de s’enrichir. Des
acquisitions, des donations, les apports successifs des expéditions scientifiques ou des
campagnes de fouilles ainsi que le transfert des collections auparavant affectées à d’autres
institutions ont permis au musée Guimet de présenter un panorama de plus en plus vaste des
arts d’Asie.
Du milieu de l’année 1996 jusqu’en 2006, les collections ont continué à s’enrichir de 6200
numéros d’inventaire. Toutes les sections du musée ont connu de substantiels enrichissements
qui vont au-delà des objectifs fixés pour la présentation des collections.
Une sélection de plus de deux cents œuvres de l’Inde au Japon, est proposée dans un parcours
original mis en exergue par une signalétique spécifique dédiée à l’évènement. Une
manifestation culturelle à grande échelle qui rend hommage aux donateurs et à leur très
grande générosité.
A titre d’exemple parmi tant d’autres, citons l’œuvre Hayagrîva et son épouse, fin du XVème
siècle, Dieu tutélaire et important protecteur dans le bouddhisme tibétain, saisissant dans sa
forme ailée à trois têtes, six bras et quatre jambes, également remarquable par sa taille, sa
perfection technique et esthétique.
Dans un tout autre registre, le mobilier funéraire à l’époque des Royaumes combattants (475221) en bois laqué sur le thème naturaliste de l’animal gardien et protecteur du défunt marque
une présence à la fois surnaturelle et familière figurant un daim ou un oiseau auquel les bois
de cerf donnent une ampleur saisissante.
La rénovation du musée Guimet entreprise à la fin des années 1990 a permis grâce à Henri et
Bruno Gaudin de repenser l’espace architectural et d’offrir un remarquable écrin ouvert à
l’élégance et à la modernité, dans lequel les œuvres baignées de lumière se déploient au gré
d’un parcours chronologique et géographique.
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Renseignements pratiques
Dates de l’exposition : 13 juin au 13 décembre 2007
Horaires :
Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10 h à 18 h.
Fermeture de la caisse à 17 h30
Fermeture des salles à 17h45.
Entrées :
Entrée musée: 6,50 € (plein tarif) ; 4,50€ (tarif réduit)
Audio guide en 8 langues : gratuit (réservé uniquement aux visiteurs individuels)
Billet valable pour une journée
Livret jeux gratuit pour les enfants.
Accès libre et gratuit au Panthéon bouddhique, au jardin japonais, à la bibliothèque et aux
archives photos
Commissaire de l’exposition : Jean-François Jarrige, président du musée, membre de l’Institut et
l’ensemble des conservateurs
Standard: 01 56 52 53 00
Service culturel et pédagogique : tel : 01 56 52 53 45/49 ; fax : 01 56 52 54 36
Site internet : www.guimet.fr
Accès :
Métro : Iéna, Boissière
RER C : Pont de l’Alma
Bus : 22, 30, 32, 63, 82
Contacts Communication/ Presse
Musée national des arts asiatiques Guimet :
Hélène Lefèvre, chef du service communication
Tel : 01 56 52 53 32
Fax : 01 56 52 53 54
Mail : [email protected]
Sophie Maire, adjointe au chef du service communication
Tel : 01 56 52 54 11
Fax : 01 56 52 53 54
Mail : [email protected]
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Press release
From India to Japan - 10 years of the Guimet Museum acquisitions, 1996-2006
Exhibition layout designed & organized within the permanent collection
of the Guimet Museum
June 13th until December 13th, 2007
The years 1996 - 2006 were particularly rich in new acquisitions for the Guimet Museum. The
exhibition layout, displayed within the permanent collections, emphasises the exceptional
enrichment, in quality as much as quantity that the museum enjoyed during this period.
First established at the inauguration of the Guimet Museum in Paris in 1889 by the donations
from the founder Emile Guimet, the collections have never stopped growing since.
Acquisitions, donations, successive contributions from scientific expeditions or
archaeological digs, as well as the transfer of collections previously allocated to other
institutions, allowed the Guimet Museum to present an increasingly vast panorama of Asian
arts.
From the middle of 1996 until 2006, the collections continued to grow by 6200 catalogued
items. All sections of the museum have enjoyed substantial enrichment that goes beyond the
fixed objectives for the display of collections.
A selection of more than two hundred works, coming from India to Japan, is offered in an
original layout, highlighted by signage specifically devoted to the event. This is a major
cultural exhibition that pays tribute to the donors and their huge generosity.
To take one example from so many others: we can cite the work Hayagrîva and his wife,
dated from the end of the 15th century, a guardian God, an important figure and defender in
Tibetan Buddhism. Striking in its winged shape in three heads, six arms and four legs, the
artefact is also remarkable for its size, its technical and aesthetic perfection.
A completely different example is the funeral furniture dating from the “Warring Kingdom”
era (475-221), in lacquered wood and representing the naturalist theme of the guardian animal
that protects the deceased. It represents a presence simultaneously supernatural and familiar,
showing a bird, or a deer whose antlers give it an imposing size.
The renovation of the Guimet Museum began at the end of the 1990s, thanks to Henri and
Bruno Gaudin, who re-thought the whole architectural space to offer a remarkable case, a
space open to elegance and modernity, in which the artefacts are bathed by light, and
displayed in a chronological and geographical progression.
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Bookings and Information
Dates: From June 13th until December 13th 2007
Opening Times: Everyday except Tuesday from 10 am until 6 pm, visits end at 5.45 pm.
Admission Charges: : 6.5 €. Concessions and Sunday: 4.5 €
Companies and professionals: please book in advance for group visits and special guided tours; Quick
group admission tickets: Musée & Compagnie; For the public: quick admissions tickets are available
in all FNAC. Free for under 18’s.
Commissioners: Jean-François Jarrige, from the Institute, General Manager of the Museum, and, the
Curators staff.
Museography: Rudi Meyer Agency
Publication:
Exhibition Album, 196 pages, with 250 colour plates, co-published by RMN/ Musée Guimet,
approximately 40€
Main Switchboard: +33 (0)1 56 52 53 00
Cultural and Pedagogical Services:
Phone: +33 (0)1 56 52 53 45/49
Fax: +33 (0)1 56 52 54 36
Other Visits:
- Guided visits, series of conferences and seminars for adults
- Children: individual and school activities booklets
Website: www.guimet.fr
Access:
Nearest Underground Stations: Iéna, Boissière
Local Train (RER) Line C: Pont de l’Alma
Bus Lines: 22, 30, 32, 63, 82
For postal and press inquiries, please write to:
Musée national des arts asiatiques Guimet
Hélène Lefèvre
Senior Corporate Communications
Phone: +33 (0)1 56 52 53 32
Fax: +33 (0)1 56 52 53 54
Email: [email protected]
Sophie Maire
Junior Corporate communications
Phone: + 33 (0)1 56 52 54 11
Fax: +33 (0)1 56 52 53 54
Email: [email protected]
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1996-2006
De l’Inde au Japon
Dix ans d’acquisitions au musée Guimet
Introduction
Les collections du musée Guimet, constituées au moment de son inauguration à Paris en 1889
par les dons de son fondateur, Emile Guimet, n’ont cessé par la suite de s’enrichir. Des
acquisitions, des donations, ainsi que les apports successifs des expéditions scientifiques ou
des campagnes de fouilles en Extrême-Orient, ainsi que le transfert des collections du musée
indochinois du Trocadéro dans les années 1930, puis des œuvres du département des arts
asiatiques du Louvre à partir de 1945, ont permis au musée Guimet de présenter un panorama
de plus en plus vaste des arts d’Asie. Par la suite, en 1969, l’éditeur Michel Calmann devait
faire don au musée Guimet d’un des plus beaux ensembles encore en main privée de
céramiques chinoises, principalement des dynasties Tang et Song. En 1978, trois ans avant sa
disparition, le célèbre antiquaire Robert Rousset donnait de nombreuses statuettes funéraires
chinoises en terre cuite, des meubles en laque de Chine et quelques belles pièces khmères.
Lorsqu’en septembre 1986, le directeur des musées de France, Hubert Landais, devait me
confier la direction du musée Guimet, il avait alors insisté sur la nécessité d’élaborer, pour
cette institution qui conservait de si riches collections, une politique ambitieuse de
développement correspondant à l’importance politique, économique et culturelle que
prenaient les pays d’Asie sur la scène internationale et dans la réalité quotidienne des
Français.
La politique de transformation du musée mise en place à partir de 1987
Pour répondre aux attentes de nos tutelles et d’un public de plus en plus large, nous avons
tout d’abord envisagé de nouveaux aménagements des salles du musée. Une telle réflexion
impliquait une réévaluation de l’ensemble des collections et une discussion sur l’opportunité
de mettre en place une politique d’acquisitions plus active qu’elle ne l’avait été depuis
quelques années. Bien vite, nous avons eu la conviction que seule une rénovation générale du
bâtiment pourrait permettre de répondre aux ambitions légitimes de ce grand musée. C’est
alors qu’a été entreprise la saisie informatique de l’ensemble des œuvres et une étude
systématique des pièces conservées dans le musée et dans ses réserves. L’évolution des
connaissances et du goût, ainsi que le développement de techniques d’analyses permettant
d’authentifier des pièces qui auparavant posaient problème, ont permis de redécouvrir des
œuvres importantes, parfois majeures. Beaucoup d’entre elles sont maintenant des éléments
essentiels des présentations du musée depuis sa rénovation générale achevée en 2001, ainsi
que des galeries du Panthéon bouddhique du 19, avenue d’Iéna, inaugurées dix ans
auparavant en 1991.
Tout ce travail n’a fait que confirmer la nécessité de développer une politique très active
d’enrichissement des collections pour combler d’évidentes lacunes et pour acquérir des
pièces représentatives de catégories d’œuvres qui étaient encore inconnues au moment de la
formation des collections. Il est effectivement important qu’un musée ne se démode pas,
grâce à l’adjonction d’œuvres éclairant des aspects jusqu’alors peu visibles ou totalement
absents dans le parcours des collections. Une politique d’acquisitions est aussi le moyen pour
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un musée d’être présent sur le marché de l’art et d’établir des relations de confiance avec des
antiquaires réputés et, par extension, avec tout un réseau d’amateurs éclairés et de
collectionneurs, parmi lesquels se trouvent, comme nous l’avons souvent vérifié, de futurs
donateurs. Il est en effet rare que des collectionneurs donnent des œuvres auxquelles ils ont
attaché une très grande importance à des institutions qu’ils sentent éloignées de leurs
préoccupations. Un donateur potentiel est souvent sensible au fait que les conservateurs d’un
musée, avec toute l’expertise que leur donne leur formation et leur expérience, partagent avec
lui un même intérêt ou parfois une même passion pour certains types d’œuvres. En plusieurs
occasions, c’est à la suite d'acquisitions majeures que nous avons faites dans le commerce de
l’art que des collectionneurs ont commencé à envisager de donner au musée Guimet une
partie et parfois même la totalité de leurs collections. Un des autres moteurs très importants
du processus d’acquisition et de donation a été pour le musée Guimet la mise en place tous
les ans, à partir de 1987, de plusieurs expositions temporaires. Certaines de ces expositions
ont permis de montrer l’intérêt du musée pour des domaines encore insuffisamment
représentés dans les collections permanentes. Elles ont ainsi souvent suscité des propositions
d’acquisitions très avantageuses pour le musée de la part de marchands soucieux de soutenir
notre action et même parfois des dons importants. Ces expositions ont eu aussi le grand
mérite de présenter au public les plus importantes donations que le musée a reçues et de
rendre ainsi hommage à des gestes exceptionnels de générosité.
Le mécénat d’entreprises
Au tout début des années 1990, le musée Guimet a été un des tout premiers à construire des
partenariats pluriannuels avec une banque, Indosuez puis Crédit Agricole, qui a joué un rôle
majeur dans les enrichissements du musée et dans l’ensemble de ses activités. Pour notre
institution, ces contacts avec de grands banquiers et chefs d’entreprise ont constitué un atout
très stimulant, comme cela est devenu le cas pour de nombreux musées. On constatera, en
lisant les notices des œuvres, le nombre de grandes entreprises comme AREVA, Vinci, Suez,
LVMH, qui ont appuyé la politique d’acquisition du musée, parallèlement à l’action
constante du Crédit Agricole. Le mécénat et le partenariat avec ces entreprises ont créé des
liens profonds entre deux mondes qui tendaient à s’ignorer. Ainsi les contreparties
qu’entraînent le mécénat d’entreprise - soirées, visites privées - ont-elles été un moyen très
efficace d’attirer dans une institution comme le musée Guimet non seulement des
personnalités du monde économique mais aussi bien souvent des milliers de cadres ou
d’employés des entreprises ou sociétés impliquées dans nos projets. Ceux-ci ont alors un
sentiment bien légitime de fierté lorsqu'ils contemplent des œuvres majeures auxquelles le
nom de leur entreprise est associé. Rappelons aussi l’existence, depuis le 1er juillet 2003,
d’une nouvelle loi sur les déductions fiscales pour l’acquisition par une entreprise en faveur
d’un musée d’une œuvre classée par la commission consultative des trésors nationaux comme
d’intérêt majeur pour le patrimoine national. Sans cette loi le musée Guimet n’aurait sans
doute jamais pu acquérir deux grands chefs-d’œuvre, une paire de paravents japonais d’Ogata
Korin (Crédit Agricole) et un bodhisattva monumental du VIe siècle de la Chine du Nord
(AREVA).
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Politique d’acquisitions
Le plan de réorganisation des présentations des collections
La rénovation conduite par les architectes Henri et Bruno Gaudin, qui s’est achevée en 2001,
a permis de rompre avec une organisation spatiale qui plaçait les diverses collections sans
véritable ordre géographique ou chronologique. Parmi les objectifs des nouveaux circuits de
visite à partir de 2001, figurait le souci d’illustrer la diffusion des grands courants culturels et
religieux d’origine indienne jusqu’au Japon. Nous avons tenu à mettre en valeur les
itinéraires de la route de la soie passant par l’Asie centrale, la Chine et la Corée, et les routes
maritimes, des côtes de l’Inde à toute l’Asie du Sud-Est. Par ailleurs, il fallait aussi essayer
de donner de chacune des grandes civilisations présentées dans ce musée une image plus
complète de ses réalisations artistiques que ne le permettait l’état des collections lorsque nous
avons commencé, au début des années 1990, à mettre en place la programmation de la
rénovation.
La politique d’acquisitions de 1987 à 1996
Si nous avons tenu ici à nous limiter aux dix dernières années d’acquisitions, il convient de
souligner brièvement que celles-ci s’inscrivent dans les lignes directrices d’une politique
mise en place dix ans auparavant dont on rappellera brièvement quelques éléments. De 1987
à 1996, les collections du musée Guimet se sont enrichies de 1 250 numéros d’inventaire dont
plusieurs correspondent à des œuvres-phares du musée actuel. Dès l’année 1987, deux grands
chefs-d’œuvre sont entrés dans les collections du musée. Une monumentale tête de Buddha
en grès rouge de Mathura est un magnifique témoignage de l’apogée de l’art gupta indien
dans la première moitié du Ve siècle (Okada 2000a, fig.27), tout comme l'était le superbe
torse de Mathura acquis en 1980 par Jeannine Auboyer (Okada 200a fig.28). Quant à la
statue de taille humaine en grès d’un Avalokitesvara de la province de Tan-Long au Vietnam,
daté du milieu du VIIe siècle (ancienne collection Didelot), elle est une des œuvres les plus
remarquables du style pré-angkorien du Phnom Da.
Durant cette période, d’importantes donations ont à elles seules changé la nature de certaines
des sections du musée. Pour en donner deux exemples, les collections d’art tibétain réunies
par Jacques Bacot lors de ses expéditions du début du XXe siècle étaient essentiellement
constituées d’œuvres des XVIIIe et XIXe siècles portant fortement la marque d’une influence
chinoise. Or dans les années 1960, à la suite de l’occupation chinoise du Tibet et de la
dispersion d’une partie du patrimoine de ce pays, sont apparues de nombreuses oeuvres plus
anciennes de plusieurs siècles et encore assez proches de prototypes indiens. Quelques
heureuses acquisitions et surtout l’exceptionnelle donation Lionel Fournier d’art himalayen,
présentée lors d’une mémorable exposition : « Art ésotérique de l’Himâlayâ : la donation
Lionel Fournier » au musée Guimet d’octobre 1990 à janvier 1991, ont donné la possibilité
de présenter les arts du Népal et du Tibet dans toute leur dimension historique et artistique
(Béguin 1990).
De même, si le musée possédait de belles terres cuites chinoises, notamment grâce à la
donation Rousset que nous avons évoquée, il ne pouvait rivaliser avec de grandes collections
qui s’étaient constituées par la suite lorsque de nombreuses statuettes funéraires étaient
apparues sur le marché de l’art. Mais là aussi, un exceptionnel geste de générosité permettait
au musée Guimet de devenir dans ce domaine une référence. Le grand collectionneur
bruxellois, Jacques Polain, nous offrait un remarquable ensemble de statuettes des Han au
Tang qui devaient être présentées en 1995, quelques mois avant la fermeture du musée pour le
début des travaux de rénovation, dans une exposition intitulée « Chine : des chevaux et des
hommes, la donation Jacques Polain » (Desroches et Rey 1995). Par ailleurs le musée Guimet,
mis à part ses belles collections de bannières religieuses du sanctuaire rupestre bouddhique de
Dunhuang, ne possédait que très peu de textiles. On comprendra donc combien a été
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importante pour le musée la décision de Krishna Riboud de faire don en 1990 de cent
cinquante des plus importants textiles de sa célèbre collection.
Les enrichissements du parcours des collections 1996-2006
Du milieu de l’année 1996, au moment où le musée a été fermé pour être rouvert en janvier
2001, puis jusqu’en 2007, les collections ont continué à s’enrichir de 6 093 numéros
d’inventaire. Toutes les sections du musée ont connu alors de remarquables enrichissements
qui ont très largement contribué à renforcer, au-delà de ce que l’on pouvait espérer, les
objectifs que nous nous étions fixés pour la présentation des collections.
Nous avons donc souhaité marquer ces dix dernières années d’acquisitions par une
publication et par la mise en place temporaire dans les salles du musée d’un parcours mettant
en lumière, grâce à une signalétique spécialement créée pour cet événement, un choix
d’œuvres qui sont venues renforcer les présentations depuis 1996. Cet ouvrage, publié avec le
concours de la Réunion des Musées Nationaux, vient donc très largement compléter l’album
édité également par la R.M.N. à l’occasion de la réouverture du musée en 2001. Nous avons
sélectionné 82 œuvres majeures pour être présentées ici et dans les salles avec des notices
détaillées. Environ 193 œuvres qui porteront le label « nouvelle acquisition », figurent en
annexe dans cette publication. Cette manifestation n’est donc pas une simple liste d’œuvres
nouvellement acquises mais un véritable itinéraire qui correspond donc bien au titre choisi :
« De l’Inde au Japon » et qui permet de prendre la mesure de ce que l’on pourra considérer
comme une période historique d’enrichissements du musée. Dans l’album du musée publié
en 2001, les conservateurs avaient écrit de courtes introductions pour chacune des différentes
sections. Nous avons donc choisi de ne pas reproduire ces textes auxquels on pourra
facilement se reporter, pour consacrer le maximum de place aux acquisitions et à leurs
notices.
Les grandes lignes de la politique d’acquisitions des dix dernières années
Dans les nouvelles présentations du musée pour la réouverture de 2001, un des objectifs était,
comme nous l’avons déjà indiqué, de suivre le fil conducteur que représentait la diffusion de
l’iconographie religieuse indienne dans toute l’Asie orientale. Mais il nous semblait que, dans
ces grands itinéraires reliant l’Inde au Japon et à l’Asie du Sud-Est, manquaient parfois des
pièces pouvant servir de jalons. On pouvait regretter aussi que les sculptures en métal soient
relativement rares, surtout par comparaison avec les collections de grands musées nordaméricains. D’autre part, dans l’ancien musée Guimet la Corée était pratiquement absente.
Même si les collections de ce pays étaient loin d’être négligeables, elles n’en étaient pas moins
limitées. Les collections indiennes présentaient de beaux exemplaires de la statuaire religieuse
ancienne, mais, mis à part une série de miniatures de grande qualité et les textiles de la
première donation Riboud, l’art des Moghols et des cours princières contemporaines était
presque totalement absent.
Il paraissait aussi nécessaire de renforcer les collections de peintures, qu’elles soient chinoises,
coréennes ou japonaises. Plusieurs des peintres les plus célèbres du Japon n’étaient pas
représentés. Quant à la section des textiles, en dépit de la première donation Riboud , elle
restait encore réduite.
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Acquisitions par domaine
Les itinéraires de diffusion de l’iconographie religieuse indienne de l’Inde au Japon
Nous allons donc voir que ces dix années d’acquisitions ont largement répondu à nos attentes.
Dans le grand parcours des sculptures religieuses qui conduit les visiteurs de l’Inde au Japon,
beaucoup d’œuvres majeures ont pris place. Certaines d’entre elles figurent déjà dans un
ouvrage qui est en lui-même une véritable œuvre d’art : « Le voyage spirituel : Art sacré du
musée Guimet » que le grand photographe Ahmet Ertug a consacré à nos collections, en les
accompagnant de textes des conservateurs (Ertug, Jarrige, Kocabiyic 2004). Mais d’autres
œuvres tout aussi importantes ont été acquises depuis. Ainsi figure dans le livre d’Ertug, tout
comme dans le volume de la collection des trésors du musée que le conservatrice de cette
section, Amina Okada, a consacré à la sculpture indienne (Okada 2000a) le grand bodhisattva
assis de plus 1 mètre de haut, en grès rouge, de l’époque kusâna, daté de la fin du Ier siècle de
notre ère. En revanche le splendide torse de Buddha du style d’Amaravati, IIIe siècle, don
2006 de Suez, est une acquisition toute récente. Ces deux sculptures constituent des
enrichissements tout à fait exceptionnels pour la section indienne. Quant aux représentations
en bronze, elles se sont enrichies en 1996 d’un bodhisattva du Kashmir, daté autour de 1000,
puis en 2006 d’une œuvre tout à fait majeure, un bodhisattva de 64 cm de haut (don de Mr. &
Mrs Lakshmi Mittal) dans le style du Kashmir ou de l’Himalaya occidental du Xe-XIe siècle.
L’année précédente, une rare représentation d’un Jina du Karnâtaka du XIe-XIIe siècle avait
été acquise sur le marché parisien.
Pour le Pakistan et l’Afghanistan, tout particulièrement l’art du Gandhara, souvent désigné
sous le nom d’art gréco-bouddhique, un très beau Buddha debout de près de 1 mètre de haut
(donation Frémont) vient s’ajouter aux remarquables représentations de bodhisattva,
rapportées à la fin du XIXe siècle par Alfred Foucher. Mais nous avons aussi eu la grande
chance de pouvoir acquérir des œuvres rarissimes du IIe-IIIe siècle, un Buddha (don du Baron
Ullens) et un bodhisattva (don Vinci), tous deux en bronze. On ne connaît en effet que très peu
de Buddha du Gandhara en bronze, quant au bodhisattva, avec sa force expressive et ses riches
parures, il est pour le moment unique. Ces sculptures en métal, plus facilement transportables
que les sculptures en pierre, ont pu être des prototypes pour les premiers bronzes bouddhiques
chinois dès la fin du IVe siècle. Parmi les autres enrichissements de cette section dont Pierre
Cambon est le conservateur, on compte une douzaine de reliefs en schiste provenant de
sanctuaires bouddhiques. Ces reliefs illustrent des scènes de chasse qui sont très rares dans
l’art du Gandhara (donation Michel Galas). Récemment une très belle tête de bodhisattva en
stuc, provenant sans doute d’un des monastères de Hadda, en Afghanistan (don de M. Michel
Duchange) est la première œuvre ayant appartenu à André Malraux qui entre dans les
collections du musée Guimet. Signalons que, grâce à la Société des Amis du Musée Guimet,
une autre tête du Gandhara de la même collection d’André Malraux, est sur le point de
rejoindre le musée. Cette tête est d’autant plus célèbre qu’elle a été reproduite par André
Malraux en pendant de l’ange de Reims dans « Les Voix du Silence ».
La section des arts himalayens, sous la responsabilité de Nathalie Bazin, s’est renforcée de
deux pièces très importantes par leur qualité et par leur date très ancienne. Ces deux oeuvres
avaient été présentées lors de l’exposition « Art ésotérique de l’Himâlaya : la donation
Fournier » en 1990, mais sans faire partie de la donation. Il s’agit de deux représentations
d’une divinité farouche connue sous le nom de Mahâkâla, l’une qui a conservé une belle
polychromie figure sur une stèle de pierre noire et l’autre, très proche sur le plan
iconographique et stylistique, est peinte sur un thang-ka. Ces deux œuvres présentent le très
grand intérêt de se situer dans la suite directe de l’art pâla indien, ce qui permet de les dater du
XIIe siècle. Elles comptent donc parmi les pièces les plus anciennes de l’art du Tibet. Une
représentation d’Hayagriva et de son épouse, en cuivre doré incrusté, est par sa force
expressive et par sa taille un bel exemple de l’art tantrique de la fin du XVe siècle.
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La Chine bouddhique, dont Jacques Giès à la charge, a elle aussi connu des acquisitions
majeures que l’on ne saurait toutes citer ici, mais qui font désormais de cette section une des
plus riches en occident. Un remarquable bodhisattva de plus d’un mètre de haut (don du Baron
Ullens) illustre l’art des Wei du Nord au début du VIe siècle. Le musée s’est aussi enrichi d’un
splendide ensemble d’œuvres de l’époque des Qi du Nord (550-577) dont une des plus belles
stèles votives connues, avec encore des traces de polychromie, un majestueux Buddha
Vairocana (don AREVA) dont le modelé subit manifestement l’influence de l’art Gupta de
l’Inde du Ve siècle. Une autre acquisition majeure a bénéficié du classement d’œuvre d’intérêt
majeur pour le patrimoine. Il s’agit d’un monumental bodhisattva debout de 2.40 m de haut
(don d’AREVA) qui constitue une pièce-phare de l’art bouddhique chinois. Un autre
bodhisattva, de 1.38 m de haut, remarquable par sa force juvénile et l’élégance de son modelé,
est un bel exemple de la sculpture du début de l’époque Tang (fin VIe-début VIIe siècle),
offert en 2000 par M. Michel David-Weill.
Dans la rotonde de la Chine bouddhique, un très élégant bodhisattva en bois (don du Crédit
Agricole) du début du Xe siècle est un exemple de la transition entre l’art des Tang et celui des
Song. Cette œuvre se trouve en compagnie d’un impressionnant disciple du Buddha assis en
terre cuite vernissée, entré dans les collections grâce à la générosité de T.T. Tsui, et de deux
portraits de moines en bois (Xe-XIIe siècle), provenant d’une vieille collection française.
Plus à l’est, toujours dans le domaine de l’art bouddhique, un roi gardien en bronze, sans doute
du Xe siècle, compte dorénavant parmi les pièces majeures de la section des arts de la Corée.
À la limite extrême de la diffusion du bouddhisme, la section japonaise a pu s’enrichir d’une
œuvre à la fois rare et monumentale, un bodhisattva taillé dans un bloc de bois de
2, 19 m de haut (ancienne collection Trémois) que l’on peut dater de la fin du VIIIe siècle.
Dans la section de l’Asie du Sud-Est, la très riche collection d’art khmer a bénéficié du don
d’une très belle tête de divinité féminine du IXe siècle provenant du temple du Bakong (don
de l’ambassadeur Gunther Dean) que, par un hasard particulièrement heureux, Pierre Baptiste,
en charge de cette section, a pu replacer sur un buste exposé depuis 1936 au musée
Guimet. Une tête de Buddha, qui est un bel exemple de l’art angkorien du Bayon, a été offert
en 2000 par M. Jacques Polain. La section d’art thaïlandais qui avait déjà bénéficié de la très
grande générosité de M. Guy R. von Kauffmann, a reçu en don de Georges Halphen un très
important Vishnu du VIIe siècle dans un style proche de l’art khmer préangkorien. Un très rare
bodhisattva marchant en bronze, de 1, 79 m de haut, illustre remarquablement le style de
Sukhôtai au XVIe siècle. Un étui couvre-linga en argent avec une tête de Shiva en or, ainsi
qu’une tête de bodhisattva en bronze (don Georges Halphen) du VIIe-VIIIe siècle ont renforcé
de façon très significative la salle consacrée au Champa, le Vietnam indianisé.
Les arts décoratifs indiens
Notre souhait de donner des arts de l’Inde une idée plus complète a été réalisé grâce à Krishna
Riboud qui, en 1999, lors d’une seconde donation, permettait l’entrée au musée Guimet d’un
splendide ensemble de bijoux et d’objets précieux de l’époque moghole qui sont présentés
depuis 2001 dans la galerie Jean et Krishna Riboud. Cette galerie a été, rappelons-le,
inaugurée quelques mois après la disparition de cette grande dame à laquelle le musée Guimet
doit beaucoup, tant sur le plan de sa grande expertise scientifique que sur celui de son
immense générosité. Cette belle donation n’est que brièvement évoquée dans cet ouvrage,
mais elle a fait l’objet d’une publication dans la collection des trésors du musée Guimet
(Okada 2000b).
Les collections archéologiques et les arts somptuaires de Chine
Les collections archéologiques chinoises se sont enrichies de nombreuses œuvres dont les
conservateurs de cette section, Jean-Paul Desroches et Catherine Delacour, n’ont pu présenter
11
ici qu’une sélection. Plusieurs céramiques permettant un panorama plus large des cultures
néolithiques ont été données par Christian Deydier. Un bel ensemble de bronzes shang du
XIIIe-XIIe siècle avant notre ère, offert par la Fondation Li Ka Shing, présente l’immense
intérêt d’appartenir à un même dépôt funéraire, un fait rarissime dans les collections de
musées. Un daim et un phénix en bois et andouillers de cerf de la période des Royaumes
Combattants, vers le VIe siècle avant notre ère, illustre l’art funéraire du royaume de Chou.
Quelques importantes terres cuites de l’époque des Tang (618-907), tout particulièrement une
très belle statuette d’un marchand sur son chameau (don LVMH) et un grand cheval et son
palefrenier (don T.T. Tsui) sont venus renforcer un domaine dans lequel le musée est
particulièrement riche, notamment depuis la donation Jacques Polain.
La section chinoise s’est aussi beaucoup développée dans un domaine où elle était
relativement pauvre, celui des arts somptuaires en or et en argent, comme on peut le constater
dans un des volumes de la collection des trésors du musée Guimet (Delacour 2001). Le
prestigieux ensemble de plaques en or en forme d’oiseaux de la dynastie des Zhou (don F.
Pinault) pourrait provenir du revêtement du cercueil d’un personnage du IXe-VIIIe siècle
avant notre ère. Des achats et des dons (Ph. Wahl, Ch. Deydier, Association pour le
Rayonnement des Arts Asiatiques et Société des Amis du Musée Guimet) ont permis l’entrée
dans les collections d’ornements divers, de boucles de ceinture, boucles d’oreille, de coupes et
de boîtes, d’une aiguière et d’autres objets. Le musée Guimet peut donner un bon aperçu du
travail des orfèvres chinois du début de notre ère jusqu’à la période des Song et des Ming. Le
domaine de l’orfèvrerie religieuse est maintenant illustré par un remarquable reliquaire en
argent et en or (don Ch. Deydier) de la fin de l’époque des Tang ou du tout début de celle des
Song.
L’archéologie sous-marine
Depuis plusieurs années, l’archéologie sous-marine a permis de retrouver des cargaisons de
jonques chinoises ou de galions européens. Plusieurs de ces fouilles, notamment au large des
Philippines, ont été conduites par Franck Goddio. Une exposition intitulée « Le San Diego :
Un trésor sous la mer » avait été organisée en 1994 à la Grande Halle de la Villette, avec le
concours de Jean-Paul Desroches. En 2000 Franck Goddio a fait don au musée de plus de 200
céramiques et objets du XIe au XVIIe siècle, provenant de jonques et de navires parmi
lesquels figurait le San Diego, coulé le 14 décembre 1600. Ces dons ont permis à Jean-Paul
Desroches de créer une galerie consacrée à près de sept siècles de navigation entre la Chine, le
Proche-Orient et l’Europe.
Les acquisitions d’art coréen
Un autre des objectifs de notre politique d’enrichissement des collections, celui du renfort de
la section des arts de Corée, a été atteint au-delà de nos espérances. Avant la fermeture du
musée en 1996, la Corée, connue pour l’originalité de ses arts et aussi pour son rôle de relais
entre la Chine et le Japon, n’occupait que 35 m². Nous avons décidé de consacrer environ 400
m² à ce pays dans les nouvelles présentations qui ont bénéficié d’un fort soutien financier de la
Korea Foundation et de la Samsung Foundation. Toute une série d’achats heureux sont venus
enrichir cette section qui a aussi bénéficié de donations majeures. Nous avons déjà parlé du
roi-gardien en bronze, une œuvre de référence dans plusieurs ouvrages, qui illustre la diffusion
en Extrême-Orient d’iconographies caractéristiques de la route de la soie. La très belle
exposition en 2001 au musée Guimet intitulée « Nostalgie coréenne, peintures et paravents du
XVIIe au XIXe siècle » a marqué l’entrée dans nos collections de 127 peintures et paravents
de la collection réunie par Lee Ufan, qui est par ailleurs un artiste contemporain mondialement
connu (Cambon 2001). En 2003, à la suite de l’exposition : « Itami Jun, un architecte coréen
au Japon, design et tradition », Itami Jun devait faire don au musée Guimet de plusieurs pièces
de sa collection d’art coréen, dont des céramiques blanches, deux bols punch’ong et des
paravents. Plus récemment, une nouvelle exposition en 2005 au musée Guimet : « Poésie de
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l’encre, la tradition lettrée en Corée » a été consacrée à la Corée (Cambon 2005). À cette
occasion d’importantes acquisitions par le musée Guimet et toute une série de dons faits par
Mr et Mrs Joseph Carroll, généreux donateurs américains, aussi bien de rouleaux peints, de
calligraphies que de paravents dont plusieurs portant des signatures d’artistes et de lettrés très
connus, ont été présentées au public. On se reportera à l’ouvrage de Pierre Cambon, dans la
série les trésors du musée Guimet (Cambon 2001) qu’il faut compléter par les catalogues de
ces expositions, organisées par ce même conservateur, pour prendre la mesure des
enrichissements exceptionnels de cette section que nous ne pouvons qu'évoquer brièvement
ici. Soulignons cependant que toutes ces nouvelles acquisitions, qui sont venues s’ajouter au
noyau historique des collections rapportées par le voyageur Charles Varat et par le premier
représentant diplomatique de la France à Séoul, Victor Colin de Plancy, permettent au musée
Guimet de posséder un des plus riches départements des arts de Corée en dehors de ce pays.
La peinture chinoise
Quant à notre souhait de renforcer les collections de peintures chinoises et japonaises, il a
abouti à une série d’enrichissements très importants dont seule une sélection peut figurer dans
cet ouvrage. Pour la peinture chinoise, ces dix dernières années ont en effet vu se succéder
acquisitions et donations. Une partie des acquisitions que nous avons pu faire avec Jacques
Giès trouve son origine dans l’ancienne collection de Jean-Pierre Dubosc qui fut dans les
années 1950 un des plus grands connaisseurs de la peinture chinoise. Parmi les œuvres les plus
remarquables, citons le grand rouleau de près de 7 m de large de Shen Zhou, daté de 1486. Les
deux très importantes donations faites par le célèbre photographe et cinéaste hongkongais,
Yonfan Manshih, ont permis l’entrée dans les collections de plusieurs œuvres d’artistes
célèbres de l’époque des Ming et de peintres du XXe siècle, dont certaines par Zhang Daqian
(1899-1983). Pour les périodes plus anciennes, deux peintures de Dunhuang du Xe siècle,
données par Krishna Riboud, sont venues s’ajouter aux collections rapportées par Paul Pelliot.
La peinture japonaise
Pour le Japon, les enrichissements ont été aussi nombreux dans plusieurs domaines, comblant
là aussi d’importantes lacunes, comme, par exemple, l’achat de trois remarquables armures.
Cependant ce sont les acquisitions de peintures qui marqueront tout particulièrement ces dix
dernières années. L’objectif que nous avions, avec la conservatrice de cette section, Hélène
Bayou, de voir enfin représentés dans les collections plusieurs des grands noms de la peinture
japonaise, a été en grande partie rempli. On verra ainsi dans les notices de cet ouvrage que la
célèbre école de peinture Rimpa, peu présente auparavant dans nos collections, figure
maintenant en bonne place et avec des œuvres majeures dont une belle calligraphie d’Hon’ami
Kôetsu (1558-1637) et trois œuvres d’Ogata Korin 1658-1716). À propos de Korin, nous
regrettions beaucoup que cette grande figure de l’histoire de la peinture japonaise soit absent
des collections. Deux éventails - «les roses trémières», acheté par le musée et «les eaux
tourbillonnantes», donné par LVMH - et une exceptionnelle paire de paravents représentant
des chrysanthèmes blancs, illustrent admirablement l’art de cette figure majeure de la peinture
japonaise. La paire de paravents, provenant d’une collection japonaise, a été acquise par le
Crédit Agricole après son classement comme œuvre d’intérêt majeur pour le patrimoine
national. On peut reconnaître aussi sans doute le pinceau de Korin dans le beau décor d’iris,
peint sur un plat en céramique de son célèbre frère Ogata Kenzan dont nous avons également
fait l’acquisition. La tradition de l’école de peinture Rimpa inspire un très beau diptyque de
Sakai Hôitsu (1761-1828). Pour l’école Kano, on doit se réjouir de l’acquisition, grâce au
Crédit Agricole, d’une paire de paravents représentant "les huit vues de la Xiao et de la Xiang"
de Kanô Sansetsu (1589-1651). D’autres très grands noms de la peinture japonaise, Ike no
Taiga (1723-1776), Yosa Buson (1716-1783) et Maruyama Okyô, avec un triptyque daté de
1780 "Le voyage vers l’Est de Ariwara no Narihara", considéré par les spécialistes comme un
chef-d’œuvre dès la période Meiji, ont contribué à donner à la peinture japonaise une place
qu’elle n’avait pas auparavant au musée Guimet. La donation Norbert Lagane en 2001, qui
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comprend une dizaine de peintures dont le dorénavant célèbre "dragon dans les nuages" de
Hokusai, qui forme un diptyque avec le tigre du musée Ota de Tokyo, et plus d’une centaine
d’estampes, dont beaucoup de qualité exceptionnelle, a aussi constitué un enrichissement
majeur pour le musée Guimet, dont cet ouvrage ne peut naturellement donner qu’un aperçu
limité à quelques pièces. Mentionnons aussi le don par Mr. et Mrs. Joseph Carroll d’un "Saint
Sébastien" peint dans le style jésuite de Nagasaki vers 1600.
Le pavillon de thé du jardin des galeries du Panthéon bouddhique
Toujours à propos des collections japonaises, rappelons qu’en 1991, avec le concours du grand
japonologue aujourd’hui disparu, Bernard Frank, nous avons présenté une partie importante
des collections d’art bouddhique rapportées par Emile Guimet de son voyage au Japon en
1876 (Frank 1991). C’est au 19, avenue d’Iéna, dans un bâtiment annexe du musée Guimet,
rebaptisé "galeries du Panthéon bouddhique" que l’on a pu remettre à l’honneur un choix
d’œuvres exposées selon une classification iconographique voulue par Emile Guimet luimême. Parmi l’ensemble de sculptures réunies par le fondateur du musée et oubliées depuis de
longues années dans de sombres réserves, nous devions remarquer des pièces de très grande
qualité. A l’occasion de l’installation des galeries du Panthéon bouddhique, le jardinier Robert
Bazelaire avait créé un jardin de style japonais. Quelques années plus tard, un comité formé de
personnalités de Kyoto, sous le patronage prestigieux du Révérend Yamada Sôbin, supérieur
du temple Daitokuji, a décidé d’offrir au musée Guimet un pavillon de thé conçu par un des
architectes les plus célèbres du Japon, Nakamura Masao, et réalisé à Paris avec des matériaux
importés du Japon, par le maître charpentier Yamamoto Takaaki. Ce pavillon, véritable lieu de
sérénité, conçu spécialement pour s’accorder à tous les courants de la cérémonie du thé, a été
inauguré le 12 septembre 2001 par le Révérend Yamada. Il s’agit là d’un des plus beaux
enrichissements récents du musée Guimet. Il y a quelques semaines, M. Yoshii, propriétaire
des galeries du même nom à Paris et Tokyo, a bien voulu offrir au musée Guimet une très rare
lanterne de pierre de l’époque Kamakura (XIIIe-XIVe siècle) pour l’installer dans le jardin du
pavillon de thé.
La section des textiles et la donation Riboud 2003
Nous avons évoqué la première donation de 150 textiles faite par Krishna Riboud en 1990.
Conformément à son souhait, en 2003, le reste de la collection - soit près de 3 800 pièces
auxquelles s’ajoutent 150 objets (aquarelles, objets témoignant des techniques de tissage) – a
été légué au musée Guimet par l’intermédiaire de ses trois petits-enfants, Pénélope, Thomas et
Raphaella, auxquels nous exprimons une nouvelle fois toute notre reconnaissance. Ces
textiles, placés maintenant sous la responsabilité de Vincent Lefèvre, couvrent une très large
période, allant de la Chine des Royaumes Combattants du Ve-IIIe siècles avant notre ère
jusqu’au XXe siècle. La quasi-totalité du continent asiatique est couverte, mais quatre grandes
aires géographiques sont privilégiées: l’Inde, le Japon, la Chine et l’archipel indonésien. Tel
qu’il est, cet ensemble est suffisamment complet pour être considéré dans le monde entier
comme une collection de référence, dans la mesure où presque tous les aspects historiques et
techniques du textile d’Asie sont représentés par des pièces de très grande qualité.
Avec plus de 1 600 numéros d’inventaire, l’Inde constitue le cœur de la collection. D’un point
de vue technique, ce fonds est composé, en majorité, de textiles teints, imprimés ou peints. En
deuxième position vient le Japon avec environ 650 numéros d’inventaire. Parmi ceux-ci, on
trouve un des plus beaux ensembles de kesa, vêtements des moines, en dehors du Japon. La
Chine est représentée par 580 pièces, bien souvent des étoffes inestimables comme des gazes
remontant aux Tang (618-907), des soieries brochées d’or des périodes Liao (907-1125), Jin
(1125-1234) et Yuan (1279-1368), ou encore de très intéressants fragments de broderie datant
des Ming (1368-1644). L’Asie du Sud-Est, avec un peu moins de 500 pièces, dont les trois
quarts proviennent d’Indonésie, constitue la part la plus ethnologique de la collection. La
galerie Jean et Krishna Riboud, située au premier étage du musée et consacrée aux arts
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décoratifs de l’Inde, permet d’admirer par roulement les textiles indiens. Les autres textiles
sont présentés à l’occasion d’expositions temporaires comme « Lumière de soie » qui s’est
déroulée en 2005 au musée Guimet (Lefèvre 2005). Comme nous l’avions rappelé dans la
préface du catalogue de cette exposition, cette célèbre collection qui a fait l’objet de
remarquables publications dans le cadre de l’AEDTA, sous la direction de Krishna Riboud,
permet au musée Guimet d’aborder des phénomènes majeurs de civilisations. Krishna Riboud
a su montrer par des études précises de textiles provenant de diverses régions d’Asie
l’existence de multiples savoir-faire et techniques parfois trop complexes pour avoir été
inventés plusieurs fois. Elle attachait une importance particulière à l'association de certaines
de ces techniques avec des rituels liés aux grands courants religieux.
Les acquisitions de la bibliothèque et du service des archives photographiques
La bibliothèque du musée, fondée par Emile Guimet, qui la considérait comme le cœur même
de son institution, a pour priorité d’acquérir des ouvrages pour les chercheurs et les amateurs
qui la fréquentent. Toutefois, elle possède des ouvrages de grande valeur dont certains sont
exposés par roulement dans l’ancienne bibliothèque, située dans la rotonde du premier étage.
Aussi a-t-elle poursuivi, sous la responsabilité de Francis Macouin, une politique
d’acquisitions comprenant notamment un manuscrit tibétain, des ouvrages coréens illustrés,
des albums de dessins cambodgiens et un très rare manuscrit birman sur ivoire de la fin du
XVIIIe siècle.
Le service de la photothèque et des archives photographiques, dont Jérôme Ghesquière a la
charge, conserve plusieurs dizaines de milliers de plaques de verre, de tirages du XIXe et du
début du XXe siècle et plus de 150 000 clichés mis à la disposition du public sur rendez-vous.
Longtemps, c’est l’aspect photothèque au service des chercheurs et des étudiants qui a été la
priorité de ce service. Mais l’intérêt de plus en plus marqué pour les photos anciennes,
considérées non seulement comme des témoignages inestimables d’un passé disparu mais
aussi comme des œuvres d’art, entraîne toute une politique pour classer, documenter et
publier un des plus beau fonds d’archives sur l’Asie conservé en France. Il est donc apparu
important d’enrichir ce fonds par des acquisitions comme celle tout à fait remarquable de cent
vingt-quatre négatifs d’Emile Gsell, réalisés pendant la mission dirigée par Doudart de Lagrée
en 1866 à Angkor, à laquelle participait Louis Delaporte, qui est à l’origine d’une grande
partie des collections khmères du musée Guimet. Un rarissime album de photos prises en Inde
par Felice Beato en 1858 est aussi un bel enrichissement des archives photo. Cette politique se
poursuit puisque douze remarquables albums de photos du Japon par les plus célèbres
photographes européens et japonais du début de l’ère Meiji viennent d’entrer dans les
collections et que d’autres acquisitions très importantes sont en cours de discussion.
15
Conclusion
Ce bref tour d’horizon de dix ans d’acquisitions et le choix parfois difficile des œuvres
destinées à figurer dans cet ouvrage ne sauraient rendre justice aux si nombreux gestes de
générosité dont a bénéficié ce musée, ni à toute l’énergie et à la perspicacité dont ont su faire
preuve les différents conservateurs pour enrichir et pour dans certains cas, changer
profondément la nature des sections dont ils ont la charge. Cette célébration de dix ans
d’enrichissements des collections doit être aussi l’occasion de remercier les membres des
commissions d’acquisition, celle des conservateurs, remplacée depuis la création de
l’établissement public Guimet en 2004 par la commission locale d’acquisition, et le conseil
artistique des musées de France ainsi que la commission des trésors nationaux. Toutes ces
commissions nous ont manifesté un remarquable soutien. Au musée Guimet même,
l’Association pour le Rayonnement des Arts Asiatiques (ARAA), fondée en 1991 et présidée
par Jean-Louis Masurel jusqu’en 2006, a accompagné et soutenu avec beaucoup d’efficacité
nos actions de mécénat et notre politique d’acquisitions. La Société des Amis du Musée
Guimet, présidée par Olivier Gérard, réussit chaque année à réunir des fonds permettant une
ou deux acquisitions significatives. Nous tenons à exprimer aussi notre profonde
reconnaissance au Président Jacques Chirac qui, en diverses occasions, a précisé que son goût
pour les civilisations asiatiques était né de ses visites au musée Guimet alors qu’il était encore
adolescent. Nous le remercions non seulement pour le soutien qu’il a apporté à la rénovation
du musée mais aussi pour son intérêt et son action en faveur de notre politique d’acquisitions.
Plusieurs donateurs de divers pays ont d’ailleurs tenu à indiquer que leurs importants gestes de
générosité à l’égard du musée Guimet, étaient aussi pour eux une façon de rendre hommage à
l’action menée par le Président Chirac pour une meilleure connaissance des civilisations de
l’Asie et à son rôle en faveur du dialogue des cultures.
Nous espérons aussi que l’on comprendra bien, devant l’importance des pièces acquises et la
façon dont elles ont, dans de nombreux cas, comblé des lacunes ou bien rehaussé de manière
spectaculaire le niveau des présentations, que nous n’avons jamais cherché à faire des
acquisitions dans le simple but d’accumuler des œuvres éventuellement destinées à trouver le
chemin des réserves. Les visiteurs du musée retrouveront en effet dans les différentes sections
du musée les acquisitions que nous avons mentionnées ici. Celles qui ne le sont pas
appartiennent à des catégories d’œuvres qui ne peuvent, à cause de leur fragilité, être
présentées que temporairement dans un système de rotation, comme c’est le cas pour les
textiles, les miniatures, les rouleaux peints, les paravents ou les laques. Ces mêmes objets
fragiles figurent souvent dans les très nombreuses demandes de prêts de la part de diverses
institutions dans le monde qu’il est de notre devoir d’honorer lorsque les motivations
scientifiques le justifient. Il convient donc que les collections soient suffisamment nombreuses
pour répondre à ces différentes exigences sans que l’on mette en péril leur conservation. Grâce
aux publications de plus en plus nombreuses et la mise en ligne progressive des collections,
celles-ci deviennent accessibles à tous, rendant bien fausse l’idée parfois émise que les musées
cachent des trésors dans leurs réserves.
Nous savons bien que la rénovation du musée, qui s’est achevée en 2001, n’est qu’une étape
dans la vie de cette grande institution fondée par un généreux visionnaire, Emile Guimet,
qui, dans le contexte de la révolution industrielle, souhaitait contribuer à la naissance d’une
morale universelle qui tiendrait compte des religions de l’Antiquité et des grands courants de
pensée de l’Asie. Aujourd’hui le musée Guimet, grâce à l’action de générations successives de
conservateurs, de chercheurs, d’archéologues et de donateurs, présente sous un seul et même
toit un des plus vastes panoramas dans le monde des arts d’Asie, de l’Inde au Japon. Dans cet
itinéraire des collections, la très grande richesse de la section des arts d’Afghanistan, grâce
surtout aux activités de la Délégation Archéologique Française en Afghanistan (DAFA),
permet de mettre en lumière de nombreux traits d’union entre la Méditerranée hellénistique, le
monde indien et l’Extrême-Orient. Rappelons que l’une des principales ambitions de la
rénovation du musée et de la politique d’acquisitions que nous poursuivons, est d’aider les
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visiteurs européens ou asiatiques à découvrir que les œuvres présentées, tout en étant des
témoignages essentiels de l’histoire des civilisations auxquelles elles appartiennent, véhiculent
des valeurs universelles. Il ne faut pas oublier que, si beaucoup de musées en Asie possèdent
de remarquables collections, celles-ci restent essentiellement centrées sur le patrimoine
national. Aujourd’hui, la plupart des pays d’Asie éprouvent le besoin d’inscrire leur héritage
culturel dans un contexte plus vaste, dépassant leurs frontières. Le musée Guimet peut donc
jouer un rôle important pour favoriser une meilleure compréhension des grands phénomènes
artistiques et religieux qui ont affecté toute l’Eurasie orientale. L’accroissement des
collections de Guimet au cours de ces dix dernières années, tout comme la création d’une
section des arts de Corée particulièrement riche et une autre de plusieurs milliers de textiles,
sont des événements dont la portée dépasse le cadre de notre institution.
Les générations qui prendront la relève auront à transformer à leur tour ce musée, à l’adapter
aux exigences d’un monde qui change mais qui restera encore longtemps confronté aux
obscurantismes et fanatismes. Des institutions comme le musée Guimet, qui mettent en valeur
la riche diversité culturelle du patrimoine de l’humanité et tous les contacts féconds qui se sont
établis le long des grands axes commerciaux transasiatiques, auront sans aucun doute un rôle
de plus en plus important à jouer. Il conviendra de trouver des solutions pour donner à ce
musée plus de souplesse pour ses présentations, ses expositions temporaires ou pour des
présentations de dossiers, sans doute en cherchant à trouver des espaces nouveaux dans le
voisinage du musée, comme l’ont fait nos prédécesseurs par l’achat du 19, avenue d’Iéna,
devenu depuis 1991 les galeries du Panthéon bouddhique. Mais quels que puissent être ces
futurs projets, ils ne prendront toute leur force qu’en s’appuyant sur la qualité et la richesse de
collections constituées d’œuvres dont la rareté ne fera que s’accroître au fil des années.
Certaines des pièces majeures qui ont rejoint le musée au cours de ces dix dernières années
l’ont fait à la suite de concours de circonstances qui ont peu de chance de se reproduire dans
l’avenir. Pour en donner un exemple, en 1999, la presse annonçait qu’une des plus belles et
célèbres stèles bouddhiques chinoises de Qi du Nord allait sans doute, lors d’une vente chez
Sotheby’s Hongkong, battre tous les records d’enchère pour ce type d’œuvre. Il semblait donc
vain de se dire que cette magnifique stèle était la pièce même qui aurait donné toute sa force
au parcours que nous mettions en place pour les galeries de la Chine bouddhique. Et pourtant,
depuis la réouverture du musée en janvier 2001, cette stèle avec son Buddha encadré de deux
bodhisattva et de ses deux disciples, Ananda et Kasiapa, sous une frise d’êtres célestes, se
dresse dans toute sa gloire au centre de la galerie du bouddhisme chinois ancien, comme nous
l’avons déjà indiqué. Une semaine avant la vente de Hongkong s’était en effet produit
l’effondrement passager des bourses asiatiques et la quasi-absence d’enchères à Hongkong,
permettant alors au Buddha et à sa suite d’entreprendre, comme dans les légendes dorées du
bouddhisme, une pérégrination vers l’ouest pour venir rejoindre le grand cortège des autres
Buddhas et êtres vénérés du musée Guimet.
Nous tenons à remercier la Réunion des Musées Nationaux, son service des éditions et sa
responsable, Catherine Marquet, ainsi que Marie-Claude Bianchini, qui ont bien voulu
conduire et réaliser cette publication dans des délais particulièrement courts. Au musée
Guimet, Anne Leclercq a centralisé les textes, les a coordonnés et en grande partie édités dans
des délais également très brefs et au prix d’un travail considérable. Nos remerciements vont
également au service des archives photographiques et particulièrement à Dominique Fayolle,
pour avoir assuré le suivi de l’iconographie. Pour le parcours des nouvelles acquisitions dans
le musée, avec un ensemble de notices et de cartels réalisés à l’occasion de cette manifestation
temporaire, Patrick Farçat, administrateur général du musée et moi-même, remercions tout
particulièrement le service de la communication dirigée par Hélène Lefèvre, et celui de la
muséographie et sa responsable, Caroline Arhuero.
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LISTE DES ŒUVRES
I- SECTION INDE
Le bodhisattva Maitreya
Epoque kushâna. Fin du Ier siècle ou première
moitié du IIe siècle.
Inde du Nord. Uttar Pradesh. Région de Mathurâ.
Grès rouge.
H.1,15 ; L.0,95
Acquisition 1999 (MA 6774)
Torse de Buddha
Inde du Sud, Andhra Pradesh, école d’Amarâvatî
IIIe siècle
Calcaire marmoréen
H.1,08 m ; L.0,46 m
Mécénat de Suez, 2006 (MA 12187)
Être céleste (vidyâdhara) ( ?)
Inde centrale (Madhya Pradesh ?)
XIe siècle
Grès
H. 0,58
MA 12140, Legs R.Eisenbeth, 2005
Sugatisamdarshana-Lokeshvara
Kashmîr, époque Lohara, fin Xème – début XIe siècle
Bronze
H. 34,5 cm ; L. 29 cm
MA 6266, Acquisition 1996
Jina
Karnâtaka
XIe siècle
Le bodhisattva Avalokiteshvara
Style du Kashmîr en Himâlaya occidental : Bronze
Ladakh ( ?)
H. : 0,30 ; L. : 0,10
Xe – XIe siècle
MA 12136, Acquisition 2005
Laiton avec incrustations d’argent et traces de
polychromie
Boîte à opium ou à chaux ( ?)
Inde moghole, XVIIIe siècle
H. : 64 cm
MA 12191.
H. 3,7 cm ; Diam. 3,3 cm
Don de M. et Mme Lakshmi Mittal, 2006
Cristal de roche, rubis et or
Donation Jean et Krishnâ Riboud, 2000 (MA 6804)
Pendentif en forme d’oiseau
Inde moghole ( ?), XVIIe siècle ( ?)
Vase
Inde moghole, XVIIIe siècle
H. 10 cm ; L. 6 cm
Or, diamants, rubis, émeraudes, perles et cristal H. 22 cm ; Diam. 22 cm
de roche
Verre avec rehauts d’or
Donation Jean et Krishnâ Riboud, 2000
(MA 6768)
Vase à eau (lota)
Dames de cour jouant aux échecs
Deccan, Bidar, XVIIe siècle
H. 9 cm
Ecole de Lucknow, vers 1790-1800
Bidri incrusté d’argent et de laiton
Gouache et or sur papier
H. 0,47 ; L. 0,62
MA 12112 (acquisition, 2004)
Boucle de ceinture
Râjasthân, Jaipur, fin du XVIIIe siècle ou XIXe siècle
Torse d’ascète brahmanique
H.8.5 cm ; L.9 cm
Epoque kushâna, région de Mathurâ,
e
Or, rubis, émeraudes, diamants et émaux colorés
début du II siècle
Grès rouge
H. : 0,77 MA 12135, Acquisition 2005
Tête de femme coiffée d’un turban
Akhnur (Jammu-et-Kashmîr), VIe siècle
Terre cuite
H.13 cm ; L.12 cm
Donation Jean Daridan (MA 7096)
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Poignée d’épée à décor d’éléphant et de tigre
Râjasthân, XIXe siècle
H. 18,5 cm ; L. 11 cm
Acier émaillé avec incrustations d’or et de rubis
(MA 6821)
Corne à poudre
Sri Lanka, XVIIe – XVIIIe siècle
Ivoire
L. 12 cm
MA 12185
II- SECTION AFGHANISTAN/PAKISTAN
(Art ancien du Gandhara)
Scène de vendange
Art ancien du Gandhara (Actuel Pakistan)
Ier-IIIe siècle
Buddha debout
Gandhara (Actuel Pakistan)
Schiste. H. 17 cm, L.36 cm ; P. 3,5 cm
IIIe - IVe siècle
Don 1999, M. et Mme Alain Thiollier,
En souvenir de leur fils Stéphane mort en 1992.
Bronze, incrustations d’argent
MA 6354
H. 28 cm
Don 2003 du baron et de la baronne Guy et
Myriam Ullens
Tête féminine
MA 8146
Ier-IIIe siècle
Stuc. H. 15,5 cm, L.9 cm ; P. 8 cm
Bodhisattva Avalokitesvara
IIIe - IVe siècle (voire plutôt IVe – Ve siècle)
MA 6355
H. 37 cm
Don 2005, Société Vinci
Tête d’enfant ou de génie
MA 12128
Ier-IIIe siècle
Stuc. H. 8,5 cm, L.6,5 cm ; P. 8 cm
Avalokitesvara
Afghanistan, site de Khai khaneh
VIe - VIIe siècle
MA 6356
Marbre blanc
H. 23,5 cm ; L. 14,5 cm
Don 2003 du Professeur Holge Kulke
Bas-relief historié sur deux registres
MA 8151
(en haut, théorie de fidèles passant ;
En bas, parinirvana et thème des trois joyaux,
triratna)
Buddha debout
Ier-IIIe siècle
Ier-IIIe siècle
Schiste. H. 90 cm
Stuc. H. 17,5 cm, L.27,5 cm.
Don 1996, M. et Mme Georges Frémont
Don 2003, Professeur Holge Kulke
MA 6284
MA 8152
Eléphant
Ier-IIIe siècle
Schiste. H. 14 cm, L. 18 cm
Don 1996, M. et Mme Georges Frémont
MA 6295
Treize Bas-reliefs sur le thème de la chasse
Ier-IIIe siècle
Bas-relief, schiste
Don 2005, M. et Mme Michel Galas
MA 12146 / 12158
19
III- SECTION NEPAL, TIBET
Mahâkâla sous son aspect Yeshe Gonpo
Tibet
XIIe siècle
Pierre noire en partie polychrome
18,5 X 15,5 X 7 cm
Anc. collection Lionel Fournier
Acquisition, 2003
MA 7073
Mahâkâla sous son aspect Yeshe Gonpo
Tibet
Première moitié du XIIIe siècle
Détrempe sur toile
Inscription en tibétain au revers
19 X 15 cm
Ancienne collection Lionel Fournier
Acquisition, 2003
MA 7072
Hayagrîva et son épouse
Tibet méridional
Fin XVe, début XVIe siècle
44 X 36 X 23 cm
Cuivre doré au mercure, attributs en bronze ; traces de
polychromie
Acquisition, 2004
MA 12 117
Déesse-montagne chevauchant un cerf
Détrempe sur toile
Tibet oriental ou Mongolie intérieure
XVIIIe siècle
Acquisition 2006
MA 12 172
IV- SECTION ASIE DU
SUD-EST
Divinité féminine
Art khmer, style de Preah Ko
Cambodge, temple de Bakong
vers 881
Grès
H. 142 cm
MA 12174
Don de S.E. et Mme John Gunther Dean, 2006
Plat
Vietnam
XVe siècle
Grès porcelaineux à décor de bleu de cobalt sous
couverte
D. 35 cm
MA 7051
Acquisition 2002
Vishnu
Dong Si Maha Pot, province de Prachinburi,
Thaïlande
VIeVIIe siècle
Grès
H. 117 cm
MA 6341
Dation G. Halphen, 1998
Paire de chandeliers d’autel
Fours de Bat Trang, Hanoi, Vietnam
Dynastie Mac, datés 1579
Grès, bleu de cobalt sous couverte
H. 73 cm
MA 6336 a et b
Acquisition 1997
Buddha marchant
Art thaï, style de Sukhothai
Vers 16e siècle
Bronze
H. 178 cm
MA 12137
Acquisition 2005
Kosha
Art du Champa
Prolongement du style de My Son E 1
Vers VIIIe siècle
Or et argent
MA 6835
Acquisition 2000
Bodhisattva Avalokiteshvara
Art du Champa
Vers VIIIe siècle
Bronze
H: 23 cm
MA 7067
Situle
Culture de Dong Son (Vietnam septentrional)
Bronze
c.Ve siècle avant notre ère
H.24 cm
MA 6283
Acquisition Beurdeley, 1997
20
Buddha
Art khmer préangkorien (delta du Mékong,
Vietnam)
Bois, restes de polychromie
VIe-VIIe siècle
H.80 cm
MA 6711
Acquisition, 1999
Tête de divinité féminine
Art khmer, style de Pre Rup
Grès
Troisième quart du Xe siècle
H.31cm
MA 6843
Don de M. Jacques Polain, Bruxelles, 2000
Tête de Buddha
Art khmer, style du Bayon
Grès
Fin XIIe-début XIIIe siècle
H. 35 cm
MA 6844
Buddha entre deux disciples
Art khmer postangkorien (Cambodge)
Grès laqué et doré
XVIe-XVIIe siècle
H.39 cm
MA 12065
Don 2004
Tête du Buddha
Art thaï du Lanna
Grès
XIVe-XVe siècle
H.28 cm
MA 6847
Armoire à manuscrits
Période de Ratanakosin (Thaïlande)
Bois de teck laqué et doré
Milieu du XIXe siècle
H.129 cm
MA 6349
Don de M. Philippe Hammer, 1998
Grand jarre funéraire
Dynastie Tran (Vietnam)
Grès à décor de brun de fer
XIIIe-XIVe siècle
H. 67 cm
MA 12041
Don 2004
Bracelet bivalve
Culture de Dong Son (Vietnam septentrional)
Bronze
Ve-Ier siècle avant notre ère ( ?)
H. 13,2 cm
Don de M. Jean-Paul Barbier-Muller, 2006
Vase à couvercle
Fin de la culture de Dong Son (Vietnam septentrional)
Bronze
c.IIe-Ier siècle avant notre ère
H.45,5 cm
MA 6340
Acquisition Beurdeley, 1997
Verseuse à couvercle
Dynastie Ly (Vietnam)
Grès à couverte
XIe-XIIIe siècle
H.20 cm
MA 7032
Don 2002
Jarre à couvercle
Grès à couverte
XIe-XIIIe siècle
H.22 cm
MA 7034
Don 2002
XIe-XIIIe siècle
H. 24,5 cm
MA 12040
Don 2004
Jarre
Dynastie Ly – Tran (Vietnam)
XIIIe-XIVe siècle
H.32 cm
MA 7035
Don 2002
Dynastie des Lê postérieurs ou période des Tay Son ?
(Vietnam)
Bronze
XVIIe-XVIIIe siècle
H. 25,7 cm
MA 6275
Don de Mme Pastorelli, 1996
21
Grand plat
Dynastie des Lê postérieurs (Vietnam)
Grès à décor de bleu de cobalt
XVe siècle
Diam. 36,5 cm
MA 7036
Don 2002
Etui couvre linga (kosha)
Art du Champa
Argent
c.VIIIe siècle
H.13,5 cm
MA 6900
Acquisition 2001
Paire de dragon Nghê
Dynastie de Lê postérieurs
Grès à glaçure verte
XVIIe siècle
H. 38 cm
MA 7047-8
Don 2002
Tête de deva
Art du Champa, style de Dong Duong
Grès
Fin du IXe-début du Xe siècle
H.24 cm
MA 8147
Acquisition 2003
Pierre à encre zoomorphe
Dynastie des Lê postérieurs (Vietnam)
Grès à glaçure verte
XVIIe siècle
H.6 cm
MA 6893
Acquisition 2001
Jatalinga sur cuve à ablution
Art du Champa, style de Thap Mam
Argent
XIIe siècle
H.27 cm
MA 7100
Acquisition 2003
V- SECTION ASIE CENTRALE, CHINE
BOUDDHIQUEET PEINTURE CHINOISE
Peintures :
Weimojie (skt. Vimalakîrti), disciple du
Buddha
Illustration du Foshuo Weimojie jing (Sûtra
des entretiens de Vimalakîrti)
(skt. Vimalakîrti-nirdesha-sûtra – titre restitué
d’après le chinois)
Chine, grottes Mogao de Dunhuang (Gansu)
Fin des Tang - Cinq Dynasties (Xe siècle,
première moitié)
Peinture, encre et couleurs sur papier
H. 71 cm ; L. 34 cm
Mission Pelliot 1906-1909, “Qianfodong”
Don Jean et Krishna Riboud, 1997, MA 6277
Qian Xuan (c.1235 - av.1307) [att. à]
Branches de théier impérial en fleurs
Chine, dynastie des Yuan, Wuxing (Zhejiang),
non datée
Encre et couleurs légères sur soie
Poème autographe, quatrain heptasyllabique
H. 79 cm ; l. 29,4 cm
Don Yon Fan Man-shih 2002, MA 6994
Guanyin (skt. Avalokiteshvara), le bodhisattva de la
Compassion sous la forme dite Bukongluosu (skt.
Amoghapâsha), “Au lasso infaillible”
Cinq Dynasties (Xe siècle, début)
Peinture, encre et couleurs sur papier
H. 37 cm ; L. 32,4 cm
Mission Pelliot 1906-1909
Anonyme (XIIe-XIIIe siècle)
Paysage dans le style de Guo Xi
Chine, dynastie des Song (960-1279)
Peinture, rouleau vertical, encre et couleurs légères sur
soie
Don Yon Fan Man-shih, 1997, MA 6325
Qiu Ying (1494/5-1552)
Réunion de lettrés sous l’ombrage des pins
Chine, dynastie Ming (1368-1644)
Peinture, éventail, encre et couleurs légères sur papier
moucheté d'or
Signée et estampée de sceaux
H. 26,4 cm ; L. 58,5 cm
Acq. 2006, MA 12188
22
Anonyme Song
(attribué à Li Anzhong, fl. c.1119-c.1150)
Envol de cailles dans la floraison printanière
Chine, époque Song (XIIe-XIIIe siècle), ou
postérieur
Peinture, rouleau vertical, encre et couleurs
légères sur soie
H. 96 cm ; L. 46,5 cm
“À l’occasion de la rénovation du Musée
Guimet”
Wen Zhengming (1470-1559)
À l’heure où la brume descend et les ombres
s’allongent
Dynastie Ming (1368-1644)
Peinture, rouleau vertical, encre sur papier
Poème autographe, sceaux du peintre et de
collectionneurs
H. 133 cm ; L. 61 cm
Wen Zhengming (1470-1559)
La nouvelle hirondelle (1552)
Chine, dynastie Ming (1368-1644), datée
Calligraphie en style semi-cursif, rouleau
horizontal, encre sur papier
Poème heptasyllabique composé par Zhengming
Signée et estampée des sceaux du peintre
H. 31,2 cm ; L. 775 cm
Don Yon Fan Man-Shih, 1997, MA 6328
Sûtra du Diamant (Jingang poluomi jing),
(1477)
(skt. Vajracchedikâ-prajñâpâramitâ-Sûtra)
“Sûtra de la Perfection de Sagesse coupante
comme le diamant”
Livre plié en accordéon de 258 feuillets,
calligraphie et peinture sur papier
H. 13,6 cm ; L. 40,4 cm
Acq. 2002, MA 6954
Tang Yin (1470-1523) [signé]
Zhang Daqian (1899-1983), vraisemblablement
Le luth à portée de main dans la montagne en
automne
Chine, époque contemporaine – (signature du
maître des Ming)
légères sur soie
Colophon “autographe”, sceaux dudit signataire,
et de Zhang Daqian
(supposé collectionneur)
Dong Qichang (1555-1636)
Paysage dans le style de Mi Youren
Peinture, éventail, encre sur papier doré
Inscription, signature et sceau du peintre
H. 25 cm ; L. 55,5 cm
Acq. 2005, MA 12170
Yun Shouping (1633-1690)
Fleur de lotus et joncs odorants
Chine, dynastie Qing (1644-1911)
micacé
Colophon et sceau du peintre
H. 26,4 cm ; L. 57,2 cm
Don de la Société des Amis du musée Guimet, 2005,
MA 12169
Wang Yuanqi (1642-1715)
Paysage dans le style de Ni Zan
micacé
H. 26,9 cm ; L. 59,2 cm
Acq. 2005, MA 12167
Wang Yuanqi (1642-1715)
Paysage dans le style de Li Tang
Chine, dynastie des Qing (1644-1911)
micacé
Inscription signée, deux sceaux du peintre
H. 26,9 cm ; L. 59,2 cm
Acq. 2005, MA 12168
Zhang Daqian (1899-1983)
La Dame de la rivière Xiang
Chine, époque contemporaine, datée 13 janvier 1974
éclaboussées sur soie.
Inscription, signature et sceaux du peintre
H. 169 cm ; L.73 cm
Don Yon Fan Man-shih, “En mémoire de la princesse
Diana”, 1997, MA 6331
Li Ruiqing (1867-1920)
Composition en quatre caractères, et cinq colophons
Chine, fin de la dynastie Qing - début de la
République
Calligraphie, rouleau vertical, encre sur papier
23
Chen Chun, dit Chen Daofu (1483-1544)
Frêle embarcation au pied d’un massif escarpé
(1525)
Chine, dynastie Ming (1368-1644), datée
Jades rouges et verts
République
soie
Poème autographe, signé
Grand coffret à rouleaux peints impériaux
(1749)
Chine, dynastie des Qing, règne de l’empereur
Qianlong, daté
Bois et laque rouge champlevée et sculptée
destiné au dernier des quatre rouleaux :
Les chasses impériales à Mulan (Jehol),
“L’encerclement”
Acquisition 2001, MA 6955
Deux inscriptions parallèles
Chine, fin de la dynastie Qing –
début de la République
Calligraphie en style régulier, encre sur papier coloré
moucheté d’or
Don Yon Fan Man-Shih, 1999, MA 6360 (1-2)
Zeng Xi (1861-1930)
Trois lettres adressées Zhang Daqian
République
Calligraphie cursive, rouleau horizontal, encre
sur papier
Rocher et orchidée
Chine, fin de la dynastie Qing –
début de la République
Zeng Xi (1861-1930)
Pivoines épanouies
République
Peinture, rouleau vertical, encre et couleurs sur
papier
Zhang Daqian (1899-1983)
Lotus à l’encre éclaboussée (1965)
Chine, époque contemporaine, datée
Inscription autographe signée, sceaux du peintre
et de collectionneurs
Zhang Junshou (1902-1922)
La terrasse de la Lampe – dernière peinture
Chine, fin de la dynastie Qing - République
Signée et estampée de sceaux (posthumes ?)
Zhang Shanzi (1889-1940)
Pic du Bouton de lotus dans les Montagnes Jaunes
Chine, fin de la dynastie Qing - République
Peinture, encre et couleurs sur papier, feuille montée
sur carton
Shitao (1642-1707 ?) [signé]
Zhang Daqian (1899-1983), vraisemblablement
À la rencontre d’un vieil ami à la source sous les
pins (datée 1698)
Chine, époque contemporaine – (signature du maître
des Qing)
papier ;
Colophon “autographe” ; un sceau du maître supposé.
24
Sculptures
Bodhisattva debout
Chine du Nord-Est, province du Shandong (?),
milieu du VIe siècle
Époque des Wei orientaux (534-550)
Statue, calcaire gris
H. 116 cm ; L. 40,5 cm)
Don du Baron Guy Ullens 1999, MA. 6751
Stèle votive bouddhique
Chine septentrionale, époque des Qi du Nord
(milieu du VIe siècle)
Marbre blanc avec traces de polychromie
H. 155 cm ; L. 80 cm ; ép. 30 cm
Acq. 1998, MA 6346
Statue du Buddha Vairocana (ch. Bilushenei),
debout
Chine septentrionale, province orientale du
Shandong
Époque de Qi du Nord (550-577)
Statue, grès avec traces de polychromie
H. 110 m
Acquis grâce au mécénat du groupe AREVA,
2003, MA 7106
Statue d’un bodhisattva debout
Chine septentrionale, Wei orientaux~Qi
septentrionaux
(milieu - 2ème moitié du VIe siècle)
Statue monumentale, grès rosé
H. 2,40 m
Mécénat du groupe AREVA, 2006, MA 12182
Reliquaire bouddhique en forme de sarcophage
Chine, époque des Tang (VIIIe-IXe siècle)
Objet cultuel, argent, or, cristal de roche
Grand reliquaire en argent : H. 31 cm ; L. 31 cm ;
l. 18 cm
Boîte-reliquaire intérieure en or : H. 6 cm ; L. 11 cm ;
l. 5,8 cm
Don de Mr. Christian Deydier, 1997, MA 6324
Bodhisattva assis, esquissant le geste de
l’argumentation
Chine septentrionale, période des Cinq dynasties
(Xe - début XIe siècle)
Statue en bois polychrome
H. 102 cm ; L. 70 cm ; ép. 62 cm
Mécénat de la Banque Crédit Agricole - Indosuez,
MA. 6995
Moine assis formant le sceau ésotérique
de “Salutation face à la Sainte Vérité (de la Loi)”
(Shengshi xin hezhang yin)
Chine, dynastie des Song du Nord (960-1127),
Sculpture, bois laqué sur feuille métallique
H. 70 cm ; L. 59 cm ; ép. 36,5 cm
Acq. 1997, MA 6996
Moine assis formant le sceau ésotérique
du “Recueillement sur le sinciput du Buddha”
(Fobu xin sanmeiye yin)
H. 69,5 cm ; L. 63,5 cm ; ép. 41 cm
Acq. 1997, MA 6997
Statue de l’arhat Tâmrabhadra
(ch. : Danmoluo batuo luo)
Chine du Nord-Est, dynastie Liao (907-1125),
Sculpture en céramique à glaçure “troiscouleurs”
H. : 110 cm ; L. 91,5 cm ; ép. : 86 cm
Don de Mr. T. T. Tsui, Hong Kong, 1997, MA
6323
Le bodhisattva Avalokiteshvara (ch.
Guanyin), debout
Chine, début de la dynastie Tang (VIIe siècle)
statue en pierre, calcaire
H. 138 cm
Don Michel David-Weill 2002, MA 6998
Moine assis tenant un rosaire et un sûtra
Fin des Tang - Cinq Dynasties (Xe siècle,
première moitié)
Relief polychrome, terre cuite
H. 27,3 cm ; L. 17,2 cm ; ép. 4,5 cm
Mission Pelliot 1906-1909
25
Roi des enfers (skt. Yama), le cinquième
Chine septentrionale, province du Shanxi
Dynastie Ming (1368-1644),
(12e année de l’ère Zhengde)
Statue, fonte de fer
Inscription datée
H. 91,5 cm ; L. 42,5 cm
Roi des enfers (skt. Yama), le troisième
Inscription datée
H. 93 cm ; L. 42 cm
Roi des enfers (skt. Yama), le sixième
Inscription datée
H. 91 cm ; L. 44 cm
VI- SECTION CHINE
Ensemble de sept vases rituels, deux hachespoignards et un renforçateur d’arc
Bronze, fin de l’époque Shang, vers le XIIe siècle
avant notre ère
Deux calices, gu (H. 30,9 cm) ; deux verseuses
tripodes, jue (H. 19, 3 cm) ; un tripode ding (H.
21 cm) ; un vase couvert à anse, you (H. 29 cm) ;
un bol gui à décor en pointes de diamants ( H. 19,
4 cm) ; deux haches-poignards, ge (L. 21 cm) ;
un renforçateur d’arc, pang (L. 15 cm).
Chine du Nord
Don de la Fondation Li Ka-Shing, 2002
MA 7082-7089
Paire de fauteuils à dossier en bonnet de lettré
guanmaoyi
Bois de huanghuali
Chine, fin XVIe – début XVIIe siècle
Largeur 53cm, profondeur 45cm, hauteur 98cm
Ecran de table anping
Bois de huanghuali et pierre verte lüshi
Chine, fin XVIe – début XVIIe
Largeur 45cm, profondeur 34,5cm, hauteur 90,5cm
Don Philippe De Backer, 2004, MA12110 (a – b) et
MA12109
Vase tripode li
Ensemble de bois du Royaume de Chu
Céramique peinte
Chine du Sud
Culture du Xiajiadian inférieur (2000-1500 av. notre
Époque des Royaumes combattants
ère)
Ve-IIIe siècle avant notre ère
Mongolie intérieure
Bois laqué et traces de polychromie
Don Christian Deydier, 1999
MA 6272 Daim couché, acquisition 1996
MA 6717
MA 6333 Grand phénix, acquisition 1997
MA 6831 Double gardien de tombe ; don de M. Verseuse à alcool de type he
Jean-Michel Beurdeley, 2000
Bronze
MA 6951 Gardien de tombe ; don de M. Epoque Shang, phase d’Anyang, XIIIe-XIIe siècle. av.
Horiuchi, 2001
notre ère
Anyang, province du Henan
Don Georges Halphen, 1999
MA 6372
26
Chameau et son chamelier
Terre cuite polychrome, Chine du Nord
Epoque Tang, milieu du VIIe siècle
H. 43 cm ; L. 36 cm
Don Moët Hennessy. Louis Vuitton 1999
MA 6721
Boîte ronde polylobée, argent et or
Fin de l’époque Tang (IXe s.) ou début des Cinq
dynasties (Xe s.)
D. 18, 5 cm ; H. 10, 7 cm
Don Philippe Wahl, 2000
MA 6588
Verseuse en argent et or
Art Qidan, dynastie Liao, début du Xe siècle
H. 24,5 cm ; D. max.
Don ARAA, 2001
MA 6941
Objets de fouilles sous-marines
Céramique, métal, verre
Vaisselle, parure, lingots, gong, tsuba
XIe – XVIIIe siècle
Mer de Chine
Donation Franck Goddio, 2000
MA 6374 – 6591
Joueur de qin
Terre cuite polychrome
Chine du Nord, dynastie des Han
Environs Ier siècle av. –Ier siècle
Don Mme Roger Schmiedler, 1997
MA 6318
Quatre poids de natte en forme de tortue
Bronze doré et coquille de « porcelaine »
Chine du Nord, Dynastie des Han de l’Ouest
IIe – Ier siècle av. notre ère
Don de l’Association pour le Rayonnement des
arts asiatiques, 2002
MA 6946, 1-4
Jarre funéraire à architectures
Grès porcelaineux à couverte céladon
Chine du Sud, dynastie des Jin de l’Ouest
Fin du IIIe siècle
Don Michel Beurdeley, 1998
MA 6345
Plaques de ceinture et passants
Tôle d’or sur âme de fer, décor repoussé et ciselé
Mongolie intérieure, œuvre Xianbei
Fin du IIIe – début du IVe siècle
Don de l’Association pour le Rayonnement des
arts asiatiques, 2002
MA 7052 a-b-c
Plaques ornementales
Feuilles d’or découpées et martelées
Chine du Nord, dynastie des Zhou de l’Ouest
IXe– VIIIe siècle av. notre ère
Dons Christian Deydier et François Pinault, 19992000
MA 6722-6749 ; MA 6837-6840
Vase rituel zoomorphe, xizun
Bronze
Chine du Nord, fin de l’époque des Zhou de l’Est,
IVe – IIIe siècle av. notre ère
Œuvre acquise par dation en 2004
MA 12036
Ornement de chanfrein, danglu
Bronze incrusté de fils et feuilles d’or
Chine du Nord, dynastie des Han de l’Ouest
Environs du IIe siècle av. notre ère
Don Gisèle Croës, 2004
MA 12088
Jarre guan
Grès à couverte noire éclaboussée
Chine du Nord, dynastie des Tang
IXe siècle
Don Jean-Louis D
umas-Hermès, 1997
MA 6335
Coffret votif
Argent martelé, décor doré repoussé et ciselé, H
Inscription en 40 caractères, Chine du Nord, dynastie
Liao
Daté 1024
Don Christian Deydier et Philippe Wahl, 1999
MA 6373
Bol jian dans sa coque de cuisson
Grès à couverte noire tachée de brun de fer
Casette en terre réfractaire
Dynastie des Song du Sud
Don François Dautresme, 2000
MA 6849
Coupe ronde à anse en demi-lune
Feuille d’or martelée,décor ciselé et gravé
Mongolie intérieure, début de l’époque Yuan
XIIIe siècle
Don de la Société des Amis du musée Guimet, 2003
MA 7076
Divinité taoïste
Bronze doré et incrustations
Fin de la dynastie des Song du Sud ou début des Yuan
Fin du XIIIe ou première moitié du XIVe siècle
Acquisition 2005
MA 12171
27
Paire de boucles d’oreilles
Fil et feuille d’or, granulation
Mongolie intérieure, dynastie des Wei du Nord
Ve siècle
Don de la Société des Amis du Musée Guimet,
2002
MA 6947 a-b
Chameau se relevant
Chine du Nord, fin de la dynastie des Sui –début
des Tang
Fin du VIIe –début du VIIIesiècle
Don Jacques Polain avec l’aimable participation
de Michel Beurdeley, 2000
MA 6842
Grande coupe à bords évasés
Bronze à décor d’émaux cloisonnés
Chine, dynastie Ming
Environs 1520-1540
Don Lion-Goldschmidt, 1999
MA 6375
Bouteille inscrite au nom de Jorge Alvares
Porcelaine à décor bleu à l’oxyde de cobalt peint sous
couverte
Chine du Sud, Dynastie Ming, règne de Jiajing
Daté par l’inscription, 1552
Acquis en 1997 - MA 6339
Cheval et palefrenier étranger
Chine du Nord, dynatie des Tang
VIIIe siècle
Don T. T. Tsui, 2000
MA 6865 a-b
Aiguière à tête de phénix
Terre cuite moulée et glaçures « trois couleurs »
Chine du Nord-est, dynastie des Tang
Première moitié du VIIIe siècle
Don Abdul Waked, 2000
MA 6587
VII- SECTION COREE
Roi-gardien ou musicien céleste
Corée
Epoque Silla, IXe-Xe s.
Bronze, H. 40,9 cm
Acquisition 2004
MA 8153
Le Soleil et la lune
Corée
Epoque Choson, XVIe s.
Paire de peintures, montées en rouleau vertical
(grues au milieu des bambous, daims assoupis
sous un pin)
Chaque peinture : 130,6 x 52,7 cm
Encre, couleurs et pigments d’or sur soie
Avec les peintures, boite de conservation en bois
de pawlonia et certificat de Kano Eishin
Yasunobu, monté en rouleau horizontal.
Acquisition 2005
MA 12115 a.b.c
Jarre
Epoque Choson, XVIIe - XVIIIe siècle
Porcelaine blanche
H. 31,5 cm
Collection Itami Jun, 2003
ITJ 017
Carpe et tortue sur fond de paysage fantastique
(Yngo-do, Kobugi-do), signé Jichon
Epoque Choson, XVIIIe siècle
Encre et couleurs sur papier
H. 73 cm ; L. 36 cm.
Collection Lee Ufan, 2001
LUF 088 - 089
Chaek’kori
Epoque Choson, XVIIIe siècle
Couleurs sur papier
Paravent à six panneaux
Chacun : H. 135,5 cm ; L. 42,5 cm.
LUF 015
28
Yi Hwang, 1501-1570
« Les dix diagrammes du Savoir Royal »
Epoque Choson, 1568
Album de dix pages
Chaque page : H. 53 cm ; L. 32 cm.
Don 2005, The Honorable et Mme Joseph P.
Carroll,
En l’honneur du Président de la République
Française,
Monsieur Jacques Chirac.
MA 12159
Bambous sous la pluie
Corée
Epoque Choson, XVIIe s.
Encre sur soie, H. 115,6 cm ; L. 53,3 cm
Ancienne Collection Roger Chambard,
Ambassadeur de France en Corée, 1959-1969
Acquisition 2000
MA 6848
Le coq jaune
Epoque Choson, XVIIe siècle
Couleurs sur papier
Paravent à huit panneaux
Chacun : H. 131,5 cm ; L. 42,5 cm.
LUF 049 (MA 6859)
Tasse à anse
Corée
Epoque des Trois royaumes, Royaume Silla, 5ème
– VIe s.
Grès, couverte naturelle, H. 6 cm
Acquisition 1999
MA 6703
Urne avec son couvercle
Corée
Epoque de l’unification Silla, VIIIe – IXe s.
Terre cuite, Décor estampé et gravé, H. 20 cm
Acquisition 1999
MA 6704
Kundika
Corée
Fin Silla, début Koryo, Xe – XIe s.
Terre cuite, H. 31 cm ; D. 15 cm
Acquisition 1997
MA 6307
Bouteille
Corée
Epoque Koryo, XIe - XIIe s.
Terre cuite, H. 25 cm
Acquisition 1999
MA 6706
Yi Han-ch’ol, 1808 - ?
« Portrait de Cho Man-yong (1776-1846) »
Epoque Choson, XIXe siècle
Couleurs sur papier
Signé et daté, 1845
H. 51 cm ; L. 38 cm.
Acquis en 1998 à Londres
MA 6342
Yang Ki-hun (Seuk-eun), 1843-1898
« Canards, héron, les quatre gentilshommes, les
trois amis »
Epoque Choson, XIXe siècle
Paravent à douze panneaux, Encre sur soie
Signé « Yang Seuk-eun »,
deux sceaux « Yang Ki-hun » et « Seuk-eun »
Chaque panneau : H. 1 m 36 ; L. 0, 27 m.
Ancienne Collection Roger Chambard, Ambassadeur
de France en Corée, 1959-1969
Don 2005, Fondation des amis américains du musée
Guimet (Famille Carroll)
MA 12121
Vase balustre
Corée
Epoque Koryo, XIIe – XIIIe s.
Bronze, H. 25, 5 cm; L. 13,5 cm.
Acquisition 1997
MA 6304
Bol
Corée
Bronze, H. 10 cm ; L. 16,5 cm
Acquisition 1997
MA 6305
Coupe avec bec verseur
Corée
(A l’intérieur, dragon gravé au milieu des rinceaux)
Bronze, H. 6, 2 cm ; L. 24,2 cm.
Acquisition 1997
MA 6306
Plaques épitaphe au nom de Han Kae-hi (14231482)
Corée
Epoque Choson, XVe s.
Trois plaques en porcelaine blanche, incisées sous
couverte, Chacune : 22 x 17 cm
Don 2000, M. et Mme Joseph P. Carroll
MA 6833 a.b.c.
29
Vase maebyong
Corée
Epoque Koryo, XIIe s.
Décor incisé sous couverte céladon
H. 37,5 cm ; D. 21 cm (Base 12,7 cm)
Don 1998, Société des Amis du Musée Guimet
MA 6344
Jarre punch’ong, four de Kyeryong
Corée
Epoque Choson, XVe – XVIe s.
Décor peint sous couverte à l’oxyde de fer
H. 12,2 cm ; D. 15,1 cm
Acquisition 1997
MA 6308
Vase maebyong
Corée
Epoque Koryo, XIIe s.
Terre cuite, H. 28 cm
Acquisition 1999
MA 6705
Bol punch’ong
Corée
Epoque Choson, XVe - XVIe s.
Décor à la barbotine blanche
Terre cuite, H. 5 cm, D. 15 cm
Acquisition 1999
MA 6707
Kundika
Corée
Bronze, H. 36,2 cm ; L. 16 cm.
Acquisition 1997
MA 6302
Bouteille à panse piriforme
Corée
Bronze, H. 31 cm ; L. 16,7 cm.
Acquisition 1997
MA 6303
Buddha assis, Plaque votive
Corée
Epoque Choson, 1585
Bronze à patine noire, traces de dorure et de
peinture, H. 14,5 cm
Don 1999, M. et Mme Jacques Barrère
MA 6710
Fonctionnaire civil
Sculpture funéraire (Muninsok)
Corée
Granite, H. 197 cm ; L. 55 cm
Don 1997, M. et Mme Jacques Barrère
MA 6301
Fonctionnaire civil,
Corée
Granite
H. 207 cm ; L. 60 cm ; P. 43 cm
Acquisition 1999
MA 6595
Jarre punch’ong, four de Kyeryong
Corée
Décor de rinceaux sous engobe
Terre cuite, H. 20,5 cm, D. 19,5 cm
Acquisition 1999
MA 6708
Coffre
Corée
Epoque Choson, XVIIIe s.
Bois et ferrures en métal
H. 13 cm ; L. 53, 5 cm
Acquisition 1997
MA 6309
Table de lettré
Corée
Gingko
H. 35 cm ; L. 75 cm
Acquisition 1997
MA 6310
Encrier
Corée
Porcelaine blanche à décor bleue sous couverte
H. 3,5 cm, L. 6,5 cm, D. 6,5 cm
Acquisition 1999
MA 6709
Tigre bondissant
Elément de décor architectural
Corée
Epoque Choson, XVIIIe s.*
(*un test au carbone 14 du laboratoire de l’Université
de Toronto avance une date entre 770 et 990)
Bois peint, H. 42,5 ; L. 116,8 ; P. 14 cm
Don 2004, M. et Mme Joseph P. Carroll
MA 8154
30
Fonctionnaire civil,
Corée
Granite
H. 209 cm ; L. 58 cm ; P. 42 cm
Acquisition 1999
MA 6596
Plan du système défensif à la frontière
coréano-chinoise
Corée
Epoque Choson, XVIIIe s. (c. 1700)
Encre et couleurs sur soie
Paravent à huit panneaux formant une scène
continue, 130,5 x 306 cm
Don 2005 / 2006, Fondation des Amis
Américains du Musée Guimet (famille Carroll)
en l’honneur de Pierre Landy, Ambassadeur de
France en Corée (1971-1975)
MA 12120
Plaques épitaphe au nom de Yi Hee-jo (16551724)
Corée
Dix plaques en porcelaine blanche avec
inscription en bleu de cobalt sous couverte
Chacune : 20,1 x 14,1 cm
Don 2005, Fondation des Amis Américains du
Musée Guimet (famille Carroll)
MA 12119 1 à 10
Yi Ha-ung (Seukpa) (1820-1898)
Orchidés
Corée
Epoque Choson, XIXe s. (1898)
Signature et sceau, Encre sur lin
Paravent à huit panneaux, Chacun : 97,5 x 33 cm
Acquisition 2006, Ancienne collection Chambard
MA 12184
Vase à décor de poisson
Corée
Punch’ong, décor incisé sous couverte, H.30,5
cm
Collection Itami Jun 2003
ITJ 14
Vase à décor de poisson
Corée
Punch’ong, décor peint à l’oxyde de fer sous
couverte, H.29 cm
ITJ 21
Tigre et ses trois petits
Corée
Epoque Choson, XVIIIe – XIXe s.
Encre et couleurs sur papier, H. 98 cm ; L. 57 cm
Acquisition 1999
MA 6371
Kim Tuk-sin (Kungjae) (1754-1822), Attribué à,
Vue des quatre saisons, les huit vues du lac HsiaoHsiang
Corée
Encre et couleurs sur papier,
Paravent à huit panneaux
Chacun : 129,5 x 58 cm.
Ancienne collection Chambard
Don 2004, Fondation des Amis Américains du Musée
Guimet (M. et Mme Joseph P. Carroll),
en l’honneur de Roger Chambard, Ambassadeur de
France en Corée (1959-1969)
MA 12111
La grande ourse
Corée
Couleurs sur soie, H. 107,5 cm ; L. 170 cm
ITJ 3
Portrait de moine
Corée
Encre et couleurs sur soie, H. 122 cm, L. 101,5 cm
ITJ 6
Portrait de moine
Corée
Encre et couleurs sur soie, H. 153 cm, L. 86 cm
ITJ 7
Portrait de moine
Corée
Encre et couleurs sur soie, H. 151,5 cm, L. 98,5 cm
ITJ 8
Yu Tok-jang (Su-un) (1684 - 1774)
Bambous
Corée
Encre sur papier, Paravent à huit panneaux
Chacun : H. 45,5 cm, L. 32,7 cm
ITJ 10
31
Tigre et dragon
Anonyme
Corée
Epoque Choson, XVIe - XVIIe s.
Encre et couleurs sur soie, Paire de rouleaux :
Tigre : H. 115, 2 cm ; L. 55,7 cm
Dragon : H. 115,7 cm ; L. 55,8 cm
ITJ 1 (a.b)
Jarre
Corée
Epoque Choson, XVIIe – XVIIIe s..
Porcelaine blanche, H. 35,2 cm
ITJ 18
Paysage
Anonyme
Corée
Epoque Choson, XVIIIe - XIXe s.
Encre et couleurs sur papier, H. 115 cm, L. 27,5 cm
ITJ 4
Jarre à décor de dragon
Corée
Epoque Choson, XVIIIe - XIXe s.
Porcelaine bleue et blanc
H. 43,5 cm
ITJ 13
VIII- SECTION JAPON
Bodhisattva debout (le bodhisattva Kannon ?)
Bois, traces de laque noire
Taille monoxyle (ichiboku-zukuri)
H. 219 cm
Début de l’époque de Heian, fin du VIIIe - début
du IXe siècle
MA 6279 (ancienne collection Pierre-Yves
Trémois, acquisition 1997)
Calligraphie d’un poème waka du
Kôkinwakashû
Hon’ami Kôetsu (1558-1637)
Encre, peinture à la poudre d’or et d’argent
(kingindei-e) sur papier indigo
Format carré shikishi, monté en kakemono
H. 20 cm l. 17,5 cm
Début de l’époque d’Edo, début du XVIIe siècle
MA 6855 (acquisition 2000, avec un mécénat
de l’ARAA)
Roses trémières
Ogata Kôrin (1658-1716)
Couleurs et encre sur fond de feuilles d’or
Format éventail pliant (senmen) monté en
kakemono
H. 15 cm l. 52 cm
Epoque d’Edo, ère Shôtoku (1711-1715)
Signature (Hokkyô Kôrin) et sceau (Hôshuku) de
l’artiste
MA 6366 (acquisition 1999)
Eaux tourbillonnantes
Couleurs et feuilles d’or sur papier
Format éventail rond (uchiwa) monté en
kakemono
H. 122 cm l. 31, 7 cm
Epoque d’Edo, vers 1710-1716
MA 6856 (acquisition 2000 grâce à un LVMH)
Pins, bambous et pruniers en fleur
Sakai Hôitsu (1761-1828)
Diptyque de kakemonos
H. 97 cm l. 34 cm
Epoque d’Edo, début du XIXe siècle
Signature (Hôitsu) et sceau (Ôson) du peintre
Huit vues de la Xiao et de la Xiang
Kanô Sansetsu (1589-1651)
Encre de Chine sur papier
Paire de paravents à six volets
H. 172,5 cm l. 372 cm
Début de l’époque d’Edo, 1e moitié du XVIIe siècle
Signature (Sansetsu) et sceau du peintre
MA 7070 (acquisition 2003 grâce à un mécénat Crédit
Agricole)
Cueillette des herbes le long d’un torrent
Ike no Taiga (1723-1776)
Encre et couleurs légères sur papier
H. 133,9 cm l. 29,1 cm
Signature et cachet (Ike Arina In) du peintre
MA 6942 (acquisition 2001 avec un mécénat de
Crédit Agricole – Indosuez)
Un chemin dans la montagne
Yosa Buson (1716-1783)
H. 117 cm l. 38,7 cm
Epoque d’Edo, daté par inscription du 5e mois de 1771
Signature (Sha Shunsei) et deux cachets (Hatsuboku
Shokon / Sha Chôkô in) du peintre
32
Chrysanthèmes blancs
Encre, couleurs, poudre d’or et gofun sur papier
Epoque d’Edo, fin du XVIIe siècle- début du
XVIIIe siècle
Signature (Hokkyô Kôrin) et cachet (Iryo) du
peintre
MA 12094 (acquisition 2004 grâce à un mécénat
Crédit Agricole S.A.
Portrait d’une courtisane paradant
Kaigetsudô Ando (actif vers 1704-1736)
H. 107,8 cm l. 46,5 cm
Epoque d’Edo, 1704-1716
Signature (Nihon giga Kaigetsudô kore zu) et
sceau (Kan’unshi ?) du peintre
MA 8150 (donation Norbert Lagane, 2001)
Trois femmes sous les érables rouges
Kubo Shunman (1757-1820)
H. 90 cm l. 32 cm
Epoque d’Edo, ère Tenmei (1781-1789)
Signature (Kubo Shunman ga) et sceau du peintre
Courtisane au chat
Kitagawa Utamaro (1753-1806)
Nishiki-e, fond micacé
H. 25,8 cm l. 37 cm
Epoque d’Edo, vers 1790
Signature (Utamaro hitsu) du peintre ; cachet de
censure kiwame
Le voyage vers l’Est de Ariwara no Narihira
Maruyama Okyô (1733-1795)
Triptyque de kakemonos
H. 128 cm l. 54,7 cm
Epoque d’Edo, daté par inscription de 1780
Signatures : Kôshi Chûka Utsusu Okyô
Tenmei Kôshi Chûka Utsusu Okyô
et deux sceaux (Okyô no in / Chûsen) du peintre
Lanterne
Epoque Kamakura, XIIIe siècle
Grès
Don de Monsieur Yoshii Chozo, 2007
Saint Sébastien
Ecole de Nagasaki
Peinture à la tempera sur toile
H. 99 cm L. 36 cm
Epoque de Momoyama, vers 1590-1600
Don The Honorable Joseph P. Carroll, 2004
MA 12104
Christ en croix
Netsuke
Ivoire
H : 8,5 cm L. max. 2,5 cm
Epoque Edo, XVIIe-XVIIIe siècle
Don de The Honorable Joseph P. Carroll, 2004
MA 12105
Armure
Début de l’époque Edo, XVIIe siècle
Acier, cuir laqué, daim, brocard de soie
Casque signé (Munemitsu saku)
Acquisition 2003
MA 8101
Exposée par roulement
Averse soudaine à Shôno
Série des Cinquante-trois vues du Tôkaidô
( Tôkaidô gojusan tsugi no uchi)
Andô Hiroshige (1797-1858)
Nishiki-e
H. 23,1 cm L. 34,9 cm
Signature (Hiroshige ga) du peintre ; cachet de
censure kiwame
MA 7094 (donation Norbert Lagane, 2001
Masque d’armure sômen
Ecole Haruta
Fer repoussé
H : 38 cm ; l : 26 cm
Epoque Edo, XVIIe siècle
Acquisition 2005
MA 12143
Pavillon de Thé
Architecte : Professeur Nakamura Masao
Maître charpentier : Yamamoto Takaaki
2001
Edifié grâce à une collecte de fonds lancée au
Japon par le Comité de soutien présidé par
Iwasa Yoshiaki, Professeur honoraire de
l’Université de Kyôto
Plat aux iris
Atelier de Kenzan (1663-1743)
Signature sous la base : Kenzan
Terre cuite moulée, décor à l’oxyde de fer et émaux
bleu et vert sous glaçure transparente
e
Epoque d’Edo, 1e moitié du XVIII siècle
MA 6940 (acquisition 2001 avec le concours de la
Société des Amis du musée Guimet)
33
Jarre
Terre cuite
H. 33,5 cm Diam. max. 31,5 cm
Epoque Jômon Moyen (2500-1500 av. JC)
Don de Monsieur Tajima Mitsuru, 2003
MA 7071
Cheval à la longe
Paravent à six volets
Encre, couleurs et feuilles d’or sur papier
H. 166 cm ; L. 357 cm (chaque paravent)
Epoque Momoyama, vers 1600
Acquisition 2005
MA 12144
Exposé par roulement
Vues de Kyôto
Paravent à quatre volets
Encre, couleurs et poudre d’or sur papier
H. 141,5 cm L. 237 cm
e
Epoque Edo, première moitié du XVII siècle
Don de Monsieur et Madame Hervé et Micheline
Pinet, 2003
MA 7102
Marchande de fleurs ambulante
Okumura Toshinobu (actif entre 1716 et 1751)
Impression monochrome sur papier, couleurs posées
au pinceau
H. 32 cm ; L. 15,6 cm
Epoque Edo, vers 1720-1723
Signature de l’artiste ; cachet de l’éditeur
Donation Norbert Lagane, 2001
MA 6999
Chasses tartares
Ecole Kanô
H : 175 cm ; L. 360 cm (chaque paravent)
Epoque Momoyama – début de l’époque Edo, Calebasses et sauterelle
début du XVIIe siècle
Shibata Zeshin (1807-1891)
Acquisition 1999
Aquarelle sur papier de format octogonal
MA 6750
H. max. 22,4 cm L. max. 28,8 cm
Fin de l’époque Edo, vers 1860-1868
Signature et sceau de l’artiste
Aux environs de Sano
Donation Norbert Lagane, 2001
Ecole de Sôtatsu
Paravent à deux volets
H. 166 cm ; L. 158 cm
Epoque Edo, XVIIe siècle
Don de Monsieur Jacques Polain, 2000
MA 6851
MA 12201
Le cirque français Soulié
Ecole de Yokohama
Hiroshige III (1843-1894)
Impression polychrome sur papier
Ere Meiji, 1871
Don de Monsieur et Madame Masanori et
Geneviève Komorimiya, 1999
MA 6673
IX- SECTION TEXTILES
Etoffe rituelle jaïne (puthia)
Inde, Gujarât
XVIe siècle
Coton brodé avec soie et herbe kusha
126 x 15 cm
MA 5684 (AEDTA 2381)
Donation Krisnâ Riboud, 2000
Lé de soierie avec scènes vishnuites
Inde du Nord-Est (?) ; trouvé au Tibet.
Deuxième moitié du XVIe siècle – première
moitié du XVIIIe siècle
Lampas de soie
233 x 81 cm
MA 11098 (AEDTA 3222)
Legs verbal Krishnâ Riboud 2003
34
Fragment de broderie indo-portugaise
Inde, Bengale
e
Première moitié du XVII siècle
Coton brodé de soie
20 x 80 cm
MA 5701 (AEDTA 1275)
Kalamkari avec scènes du Ramayana
Inde du sud, Andhra Pradesh
Fin du XVIIIe siècle
Toile de coton teinte
73 x 70 cm
MA 5719 / AEDTA 1501
Chamba Rumal représentant la visite d’une
dame à un ascète
Inde du Nord, Himachal Pradesh
e
Début du XIX siècle
Toile de coton brodée de soie
71 x 70 cm
MA 5747 (AEDTA 1383)
Sari Baluchar Butidar
Inde, Bengale, Baluchar
e
XIX s.
Taffetas changeant, broché et lancé.
498,5 x 119 cm.
MA 11685 (AEDTA 3844)
Legs verbal Krishnâ Riboud 2003
Lé de soierie avec scènes visnuïtes
Inde, nord-est (?) ; trouvé au Tibet.
Deuxième moitié du XVIe siècle – première
moitié du XVIIIe siècle
Lampas de soie
Legs verbal Krishnâ Riboud, 2003
MA 11099 (AEDTA 3223)
Fragment de châle cachemire
Inde, Kashmir
Vers 1680
Sergé espoliné en duvet de chèvre (pashmina)
Donation Krishnâ Riboud, 1990/2000
MA 5685a (AEDTA 2482)
Tenture de harem ou panneau de tente (qanat)
Inde, Maharashtra, Burhanpur ( ?)
Fin du XVIIe – début du XVIIIe siècle
Toile de coton peinte, imprimée et teinte
MA 5714 (AEDTA 2604)
Tapis de prière
Inde, Gujarat ( ?)
XVIIIe siècle
Coton, fils de soie et filés métalliques
MA 5700 (AEDTA 2602)
Ceinture (patka)
Inde moghole
XVIIIe siècle
Dérivé de samit façonné et damas de soie et filé
d’or
MA 5708 (AEDTA 2442)
Ceinture (patka)
Inde moghole
XVIIIe siècle
Dérivé de samit façonné et damas de soie et filé
d’or
MA 5709 (AEDTA 2443)
Ceinture (Patkā)
Inde, Cachemire
XVIIIe siècle
Mousseline de coton brodée de soie
MA 9699 (AEDTA 1708)
Manteau de coupe persane (choga)
Inde, Deccan (peut-être pour le marché persan)
Fin du XVIIIe siècle – début du XIXe siècle
Toile de coton imprimée et teinte
MA 5724 (AEDTA 1277)
Rumal représentant Vishnu sous la forme de
l’Homme-Lion
Inde, Himachal Pradesh, Chamba
Début du XIXe siècle
Toile de coton brodée de soie
MA 5748 (AEDTA 1459)
Fragment de pichhavai (tenture de temple)
Inde, Gujarat, Kutch
Début du XIXe siècle
Satin brodé de soie
MA 9671 (AEDTA 1672)
35
Armure d'enfant
Inde, Lahore
Première moitié du XIXe siècle
Maille avec anneaux montés en chaîne
MA 11555 (AEDTA 3708)
Pantalon fait à partir d'un patola
Inde, trouvé en Indonésie.
XIXe siècle
Double ikat de soie
MA 10683 (AEDTA 2786)
Robe et turban d’enfant
Inde, Rajasthan
XIXe siècle
Mousseline de coton et filé or et argent
MA 5729 et 5730 (AEDTA 1441 et 1443)
Textile de cérémonie représentant un mandala
avec les rêves prémonitoires de la naissance
d’un Tirthankara
Inde, Gujarat.
XIXe siècle
Satin de soie brodé au point de chaînette.
MA 11285 (AEDTA 3413)
Manteau violet (choga)
Taffetas broché, soie et fil d’or
XIXe siècle
Inde, Bénarès (?)
MA 5732 (AEDTA 543)
Sari
Inde, Uttar Pradesh, Bénarès
XIXe siècle
Taffetas de soie façonné de filé d’or
MA 5744 (AEDTA 78)
Sari ashavati
Inde, Maharashtra, Paithan
XIXe siècle
Taffetas de soie façonné de soie et filé d’or,
tapisserie
MA 5746 (AEDTA 95)
Rumal avec une scène du Ramayana
Inde, Panjab, Chamba
XIXe siècle
Mousseline de coton brodée de fil de soie
MA 5750 (AEDTA 1370)
Sari baluchar butidar.
Inde, Bengale, Murshidabad.
XIXe siècle
Taffetas de soie broché.
MA 8179 (AEDTA 22)
Manteau vert (sherwani)
Sergé broché, soie et fil d’or
XIXe siècle
Inde, Rajasthan
MA 8724 (AEDTA 591)
Sari baluchar butidar
Inde, Bengale, Murshidabad.
XIXe siècle
Taffetas de soie broché
MA 11724 (AEDTA 3884)
Sari jamdani nilambari
Bangladesh, Dacca
Fin du XIXe siècle
Fine toile mousseline de coton brochée de filé
d’or et d’argent
MA 5738 (AEDTA 495)
Patola
Indonésie, Bali
e
Fin du XIX siècle
Double ikat de soie
MA 10688 (AEDTA 2791)
Robe de femme (aba)
Inde, Gujarat, région de Kutch
Début du XXe siècle
Satin de soie brodé de soie et appliqué de miroirs
MA 5736 (AEDTA 2573)
Robe bandhani (aba).
Inde, Gujarat, Kutch, peuple Khatri.
Début du XXe siècle
Satin de soie teint par réserve ligaturée.
MA 10114 (AEDTA 2143)
Phulkari
Inde, Panjab
XXe s.
Broderie
MA 10914 (AEDTA 3034)
36
X- SECTION BIBLIOTHEQUE (1 notice)
Kammavaca
Birmanie
fin XVIIe – début XVIIIe siècle
manuscrit sur ivoire
8,5 x 53 cm
BG 83700
Acquisition 2006
mGur-‘bum
Milarépa (XIIe siècle)
livre manuscrit (encre sur papier)
Tibet
fin XVIIIe-début XIXe siècle ?
Don de M. Jean Deloche (1997)
BG 75191
Cette suite de récits relatifs à la vie profane et
religieuse du poète et ascète tibétain Milarépa est
intitulée mGur-‘bum, soit Cent mille chants.
L’écriture est tracée dans le style sans tête (dbucan) habituellement utilisé pour les livres
imprimés.
Dessins cambodgiens
Mak (1856- ?)
recueil de dessins (crayon sur papier)
Cambodge
1912
Acquisition (2002)
BG 77890
Ensemble de quatorze dessins exécutés par
l’architecte du palais royal de Phnom-Penh, Mak,
peintre qui fut directeur de l’École des arts
cambodgiens à la fondation de celle-ci en 1918.
Dessins cambodgiens
Menn (fin du XIXe siècle – début du XXe siècle)
Cambodge
1912
Acquisition (2002)
BG 77892
Ensemble de quatorze dessins, ayant pour sujet
des scènes mythologiques, exécutés par un
membre de l’École professionnelle de PhnomPenh, Menn qui portait le titre de Tep Lekha.
Dessins cambodgiens
Mao (1871- ?)
Cambodge
1912
Acquisition (2002)
BG 77891
Ensemble de quatorze dessins qui ont été réalisés
par l’architecte adjoint du palais royal de PhnomPenh, Mao. Les scènes mythologiques sont
traitées avec des détails nouveaux comme les
fruits mêlés au corps du serpent.
Dessins cambodgiens
Toun (fin du XIXe siècle – début du XXe siècle)
Cambodge
1912
BG 77893
Acquisition (2002)
Ensemble de vingt-quatre dessins tracés par un
membre de l’École professionnelle de PhnomPenh. Les éléments de sculpture et d’architecture
représentés gardent l’aspect géométrisant et
hiératique de la tradition khmère.
Sandang ch’angûi nok
livre imprimé (xylographie sur papier)
Corée
vers 1773
BG 81689
Acquisition (2004)
Cette publication, probablement provinciale,
rappelle la levée de troupes fidèles au roi qui eut
lieu à Ch’ôngju à l’occasion de la révolte d’Yi
In-jwa en 1728.
Chahyul chônch’ûk
Chônjo (1752-1800)
livre imprimé (typographie sur papier)
Corée
1783
Acquisition (2004)
BG 81690
Cette édition officielle a été réalisée pour diffuser
un édit de réconfort pris par le roi Chôngjo
(règne 1776-1800) à la suite d’une famine
survenue en 1783. Pour cela il contient la version
en chinois et une traduction en coréen.
37
Oryun haengsil to
Yi Pyông-mo (1742-1806) (compilateur)
livre imprimé
Corée
1797
Don de Mme Danièle Elisseeff par l’intermédiaire
de l’EFEO (2004)
BG 79499
L’ouvrage intitulé Illustrations des actions des
cinq relations contient des anecdotes édifiantes
confucéennes. Il fut compilé et édité sous la
direction de Yi Pyông-mo en 1797. Les planches
sont souvent attribuées au peintre Kim Hong-do
(1745-1815 ?).
XI- SECTION ARCHIVES
PHOTOGRAPHIQUES
Emile Gsell (1838-1879)
Ensemble de négatifs verre au collodion
Cambodge
Juin 1866
Felice Beato (1833 ou 1834 - 1907 ?)
Album d’épreuves à l’albumine sur papier
Inde
1858
Charles-Édouard HOCQUARD (1853-1911),
Vietnam, jeunes femmes tonkinoises,
1885,
épreuve à l'albumine sur papier,
179x228 mm,
AP14960,
Acquisition 2006
Vietnam, jeune femme d'Hanoi,
1885,
176x225 mm,
AP14983,
Acquisition 2006
Vietnam, jeunes danseuses anamites,
1885,
160x213 mm,
AP14999,
Acquisition 2006
38
Liste des visuels disponibles pour la presse pendant la durée de l’exposition
De l’Inde au Japon,
10 ans d’acquisitions au musée Guimet, 1996-2006
13 juin au 13 décembre 2007
1 - Divinité féminine
c. 881
Grès
MA 12174
© Thierry Ollivier / RMN
2 - Divinité féminine (détail)
c. 881
Grès
MA 12174
3 - Buddha marchant
c.XVIe siècle
Bronze
MA 12137
4 - Buddha marchant (détail)
c.XVIe siècle
Bronze
MA 12137
5 - Bodhisattva Avalokiteshvara
Art du Champa
c. VIIIe siècle
Bronze
MA 7067
6 - Kosha
Art du Champa
Prolongement du style de My Son E 1 (?)
c.VIIIe siècle
Or et argent
MA 6835
7 - Le bodhisattva Maitreya
Epoque kushâna. Fin du Ier siècle ou première moitié
du IIe siècle.
Inde du Nord. Uttar Pradesh. Région de Mathurâ.
Grès rouge.
H.1,15 ; L.0,95 Achat ? 1999 (MA 6774)
8 - Torse de Buddha
Inde du Sud, Andhra Pradesh, école d’Amarâvatî
IIIe siècle
Calcaire marmoréen
H.1,08 m ; L.0,46 m
Mécénat de Suez, 2006 (MA 12187)
9 - Statue d’un bodhisattva debout
Chine septentrionale,
Wei orientaux~Qi septentrionaux
(milieu – 2ème moitié du VIe siècle)
Statue monumentale, grès rosé
H. 2,40 m
Mécénat du groupe Areva, 2006, MA 12182
10 - Ensemble de sept vases rituels, deux hachespoignards
et un renforçateur d’arc
Bronze, fin de l’époque Shang, vers le XIIe siècle
avant notre ère. Deux calices, gu (H. 30,9 cm) ; deux
verseuses tripodes, jue (H. 19, 3 cm) ; un tripode ding
(H. 21 cm) ; un vase couvert à anse, you (H. 29 cm) ;
un bol gui à décor en pointes de diamants ( H. 19, 4
cm) ; deux haches-poignards, ge (L. 21 cm) ; un
renforçateur d’arc, pang (L. 15 cm). Chine du Nord
Don de la Fondation Li Ka-Shing, 2002
MA 7082-7089 © Thierry Ollivier/ RMN
11 - Ensemble de bois du Royaume de Chu
Chine du Sud
MA 6272 Daim couché ; don de M. Horiuchi, 2001
© Thierry Ollivier/ RMN
12 - Ensemble de bois du Royaume de Chu
Chine du Sud
MA 6951 Gardien de tombe ; don de M. Horiuchi,
2001
© Thierry Ollivier/RMN
13- Ensemble de bois du Royaume de Chu
Chine du Sud
MA 6333 Grand phénix ; don de M. Horiuchi, 2001
39
15 - Chameau et son chamelier
Terre cuite polychrome, Chine du Nord
Epoque Tang, milieu du VIIe siècle
H. 43 cm ; L. 36 cm
Don Moët Hennessy. Louis Vuitton 1999
MA 6721
21- Paire de fauteuils à dossier en bonnet de lettré
guanmaoyi
Bois de huanghuali
Chine, fin XVIe – début XVIIe siècle
Largeur 53cm, profondeur 45cm, hauteur 98cm
Don Philippe De Backer, 2004, MA12110 (a – b)
16 - Statue de l’arhat Tâmrabhadra
(ch. : Danmoluo batuo luo)
Chine du Nord-Est, dynastie Liao (907-1125),
Sculpture en céramique à glaçure “trois-couleurs”
H. 110 cm ; L. 91,5 cm ; ép. 86 cm
Don de Mr. T. T. Tsui, Hong Kong, 1997, MA 6323
22 - Yun Shouping (1633-1690)
Fleur de lotus et joncs odorants
micacé Colophon et sceau du peintre
H. 26,4 cm ; L. 57,2 cm
Don de la Société des Amis du musée Guimet, 2005,
MA 12169 Provenance : ancienne collection JeanPierre Dubosc
17 - Moine assis formant le sceau ésotérique
du “Recueillement sur le sinciput du Buddha”
(Fobu xin sanmeiye yin)
H. 69,5 cm ; L. 63,5 cm ; ép. 41 cm
Acq. 1997, MA 6997
18 - Bodhisattva assis, esquissant le geste de
l’argumentation
Chine septentrionale, période des Cinq dynasties
(Xe - début XIe siècle)
Statue en bois polychrome
H. 102 cm ; L. 70 cm ; ép. 62 cm
Mécénat de la Banque Crédit Agricole - Indosuez,
MA. 6995 © Thierry Ollivier / RMN
19 - Statue du Buddha Vairocana (ch. Bilushenei),
debout
Chine septentrionale, province orientale du Shandong
Époque de Qi du Nord (550-577)
Statue, grès avec traces de polychromie
H. 110 m Acquis grâce au mécénat du groupe Areva,
2003, MA 7106
20 - objets de fouilles sous-marines
Céramique, métal, verre
Vaisselle, parure, lingots, gong, tsuba
XIe – XVIIIe siècle
Mer de Chine
Donation Franck Goddio, 2000
MA 6374 – 6591© Thierry Ollivier / RMN
23 - Mahâkâla sous son aspect Yeshe Gonpo
Tibet
Première moitié du XIIIe siècle
Détrempe sur toile
Inscription en tibétain au revers
19 X 15 cm
Ancienne collection Lionel Fournier
Achat, 2003
MA 7072
24 - Hayagrîva et son épouse
Tibet méridional
44 X 36 X 23 cm
Cuivre doré au mercure, attributs en bronze ;
traces de polychromie
Achat, 2004
MA 12 117
25 - Hayagrîva et son épouse (détail)
Tibet méridional
44 X 36 X 23 cm
Cuivre doré au mercure, attributs en bronze ;
traces de polychromie
Achat, 2004
MA 12 117
26 - Buddha debout
IIIe - IVe siècle
H. 28 cm
Don 2003 du baron et de la baronne Guy et Myriam
Ullens
musée national des arts asiatiques Guimet, MA 8146
40
27 - Avalokitesvara
Afghanistan, site de Khai khaneh
VIe - VIIe siècle
Marbre blanc
H. 23,5 cm ; L. 14,5 cm
Don 2003 du Professeur Holge Kulke
musée national des arts asiatiques Guimet,
MA 8151 © Thierry Ollivier / RMN
28- Bodhisattva Avalokitesvara
H. 37 cm
MA 12128 © Thierry Ollivier / RMN
29- Bodhisattva Avalokitesvara (détail)
H. 37 cm
MA 12128 © Thierry Ollivier /RMN
30 - Kalamkari avec scènes du Ramayana
Inde du sud, Andhra Pradesh
Fin du XVIIIe siècle
Toile de coton teinte
73 x 70 cm
MA 5719 / AEDTA 1501
Legs Riboud 2003 © Thierry Ollivier / RMN
31- Pendentif en forme d’oiseau
Inde moghole ( ?), XVII ème siècle ( ?)
H.10 cm ; L. 6 cm
Or, diamants, rubis, émeraudes, perles et cristal de
roche
Donation Jean et Krishnâ Riboud, 2000 ( MA 6768)
32 – Tisserande
12BJ © Thierry Ollivier /RMN
33 - Dames de cour jouant aux échecs
Ecole de Lucknow, vers 1790-1800
Gouache et or sur papier
H. 0,47 ; L. 0,62
MA 12112 (acquisition, 2004)
34 – Eaux tourbillonnantes
Couleurs et feuilles d’or sur papier
Format éventail rond (uchiwa) monté en kakemono
H. 122 cm l. 31, 7 cm
MA 6856 (acquisition 2000 grâce à un LVMH)
35 – Portrait d’une courtisane paradant
Kaigetsudô Ando (actif vers 1704-1736)
H. 107,8 cm l. 46,5 cm
Signature (Nihon giga Kaigetsudô kore zu) et sceau
(Kan’unshi ?) du peintre
36 - Trois femmes sous les érables rouges
Kubo Shunman (1757-1820)
H. 90 cm l. 32 cm
Epoque d’Edo, ère Tenmei (1781-1789)
Signature (Kubo Shunman ga) et sceau du peintre
37- Roses trémières
Couleurs et encre sur fond de feuilles d’or
Format éventail pliant (senmen) monté en kakemono
H. 15 cm l. 52 cm
Epoque d’Edo, ère Shôtoku (1711-1715)
Signature (Hokkyô Kôrin) et sceau (Hôshuku) de
l’artiste
MA 6366 (acquisition 1999) © Thierry Ollivier /RMN
38- Un chemin dans la montagne
Yosa Buson (1716-1783)
H. 117 cm l. 38,7 cm
Epoque d’Edo, daté par inscription du 5e mois de 1771
Signature (Sha Shunsei) et deux cachets (Hatsuboku
Shokon / Sha Chôkô in) du peintre MA 12175
(acquisition 2006)
39- Chrysanthèmes blancs
Epoque d’Edo, fin du XVIIe siècle- début du XVIIIe
siècle
Signature (Hokkyô Kôrin) et cachet (Iryo) du peintre
Crédit Agricole S.A. © Thierry Ollivier / RMN
41
40 - Chrysanthèmes blancs
Epoque d’Edo, fin du XVIIe siècle- début du XVIIIe
siècle
Signature (Hokkyô Kôrin) et cachet (Iryo) du peintre
Crédit Agricole S.A.
41- Roi-gardien ou musicien céleste
Corée
Epoque Silla, IXe-Xe siècle
Bronze, H. 40,9 cm
Acquisition 2004, musée national des arts asiatiques
Guimet, MA 8153
© Thierry Ollivier
42- Le Soleil et la lune
Corée
Epoque Choson, XVIe s.
(grues au milieu des bambous, daims assoupis sous un
pin)
Avec les peintures, boite de conservation en bois de
pawlonia et certificat de Kano Eishin Yasunobu,
monté en rouleau horizontal. Acquisition 2005,
a. © Thierry Ollivier/RMN
43- Le Soleil et la lune
Corée. Epoque Choson, XVIe s.
(grues au milieu des bambous, daims assoupis sous un
pin)
Avec les peintures, boite de conservation en bois de
pawlonia et certificat de Kano Eishin Yasunobu,
monté en rouleau horizontal. Acquisition 2005
b. © Thierry Ollivier / RMN
44- Bambous sous la pluie
Corée Epoque Choson, XVIIe siècle
Encre sur soie, H. 115,6 cm ; L. 53,3 cm
Poésie calligraphiée en haut de la peinture de la main
de Chung-hwa (Kim Ch’ang-hyop, 1651-1708) :
Ancienne Collection Roger Chambard, Ambassadeur
de France en Corée, 1959-1969
Acquisition 2000,
45- Pavillon de thé jardin du Panthéon bouddhique
19, avenue d’Iéna – Hôtel Heidelbach
Architecture: Nakamura Masao, matériaux importés
du Japon. Maître charpentier : Yamamoto Takaaki.
Inauguré le 12 septembre 2001.
© Thierry Ollivier / musée Guimet
42
Prochaines expositions en 2007- 2008
Chefs-d’œuvre du delta du Gange. Collections des musées du Bangladesh
Dates : 24 octobre 2007 au 3 mars 2008
Partie orientale de la région du Bengale, le Bangladesh est né de la partition de l’Inde en 1947 et a
acquis son indépendance en 1971. Son patrimoine, aussi riche que méconnu, surprend par sa diversité
religieuse (bouddhisme, hindouisme, islam) et esthétique (sculptures de bronze et de pierre, terres
cuites décoratives, manuscrits, etc.). Reflet de cette diversité, une centaine d’œuvres seront exposées
au musée Guimet pendant plus de quatre mois : figurines en terre cuite datées du IIe siècle avant J.-C.,
images bouddhiques en métal conservées depuis le VIIe siècle de notre ère, effigies hindoues en pierre
représentatives de l‘art Pala-Sena (VIIIe-XIIe siècles), monnaies en argent et objets d’art décoratif des
sultans musulmans des XIVe-XVIIe siècles, etc. Ces pièces, parmi les collections les plus prestigieuses
du Bangladesh, seront présentées pour la première fois hors du pays. Certaines proviennent de fouilles
très récentes : l’exposition se veut aussi le reflet de l’actualité archéologique. Les prêts sont issus de
diverses institutions : le Varendra Research Museum de Rajshahi (le plus vieux musée du
Bangladesh), le Bangladesh National Museum de Dacca et le Directorat de l’archéologie du
Bangladesh qui a sous sa tutelle les musées de site de Mahasthan, Mainamati et Paharpur. Ce dernier
figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette exposition, qu’accompagneront diverses
manifestations culturelles (spectacles, films, conférences), s’inscrit dans un programme de coopération
culturelle entre la France et le Bangladesh qui comprend également un chantier de fouilles sur le site
majeur de Mahasthan et des missions de formation dans le domaine de la conservation et la mise en
valeur du patrimoine.
HOKUSAI (1760-1849). Hokusai et les collectionneurs français
Dates : 30 avril au 14 juillet 2008
Le fonds d’art graphique japonais du musée Guimet conserve plus d’une centaine d’oeuvres dues au
pinceau de Katsushika Hokusai (1760-1849), le « vieil homme fou de peinture » comme il se
surnomma lui-même dans les dernières années de son existence : estampes polychromes aussi célèbres
que « la grande vague » ou le « Fuji rouge » (issues de la série des Trente-six Vues du Mont Fuji),
Plusieurs peintures, dont certaines entrées récemment au musée ou d’autres encore inédites, viennent
par ailleurs illustrer un versant moins divulgué de l’activité d’Hokusai, et donnèrent lieu parfois à de
récentes découvertes. Ainsi le Dragon parmi les nuages, kakemono issu de la donation Norbert Lagane
(2001), s’avère-t-il former une paire avec le célèbre Tigre sous la pluie du Musée Ota à Tokyo.
L’exposition, qui se propose de présenter ce fonds dans toute sa diversité, pose également en filigrane
deux questions : l’histoire de la constitution des collections ainsi que celle de la fortune critique que
connut le maître en France dès la fin du XIXe siècle. Le regard critique sur l’oeuvre d’Hokusai s’est
affiné, a parfois procédé à des revirements ou à des découvertes essentielles. Par l’entremise des
oeuvres conservées au musée, et l’évocation des grands collectionneurs et historiens d’art qui au long
du XXe siècle en France contribuèrent par leurs études comme par leurs partis pris à l’élaboration du
discours sur Hokusai, c’est ce cheminement du regard qui sera suggéré.
43
Kotohira-gu – Monde esthétique Chefs-d’œuvre du sanctuaire de la mer – le Kompira-san
Dates : 15 octobre au 8 décembre 2008
Le sanctuaire shintô de Kotohira-gu (ou Kompira-gu) , point de convergence du culte des montagnes
et de croyances relatives à la divinité gardienne des transports maritimes et protectrice des dangers de
la mer, fut dès l’époque de Heian (794-1185) un centre de dévotion important, particulièrement
populaire et fréquenté à partir du XVIIe siècle. Lieu de pèlerinage célèbre, Kotohira-gu apparaît aussi
comme un foyer de création artistique très actif, conservant dans l’enceinte de ses bâtiments de
nombreux témoignages picturaux de l’époque d’Edo. L’exposition se propose ainsi de montrer, pour la
première fois en dehors du Japon, l’essentiel de ces œuvres, pour la plupart des peintures murales de
grande envergure (cloisons coulissantes et paravents) participant de l’architecture intérieure des lieux.
La présentation muséographique de celles-ci tendra à rendre compte le plus fidèlement possible de
cette dimension singulière de l’aménagement des espaces intérieurs au Japon, appliqué ici à la sphère
religieuse.
Ce sont donc de grands noms de la peinture japonaise qui seront évoqués, au travers d’œuvres célèbres
dont beaucoup sont aujourd’hui classées Bien Culturels Importants. Si de rares paravents permettront
d’illustrer les grands courants de la création picturale à l’époque Momoyama, notamment l’école Kanô
(« Cèdres et Mont Fuji », paravent attribué à Kanô Eitoku) et l’école Tosa (paire de paravents
illustrant des scènes du Genji Monogatari par Tosa Mitsumoto), ce sont surtout deux grands noms de
la peinture du XVIIIe siècle qui seront par le biais de cette exposition magistralement représentés :
Maruyama Ôkyo (1733-1795) et Itô Jakuchû (1716-1800). Du premier, plus de cinquante panneaux
constituant les cloisons coulissantes des Salles de Réception (Omote shoin) seront ainsi exposés –
déclinant des thèmes classiques tels les Sept sages dans la forêt de bambous ou les Tigres et bambous.
De Jakuchû, les très célèbres panneaux à décor de plantes fleuries de la Résidence de l’Abbé (Oku
shoin) seront aussi donnés à voir. Enfin, plusieurs peintures à l’huile de Takahashi Yuichi ((18281894) témoigneront de la portée des influences occidentales sur la création picturale de l’ère Meiji.
44
Communiqué de Métrobus
Régie publicitaire entièrement dédiée au média affichage, média traditionnel et populaire s’il
en est, METROBUS saisit toutes les occasions d’assumer sa mission de diffuseur d’art et de
savoir auprès du grand public.
C’est ainsi que nous sommes partenaire de l’exposition parcours De l’Inde au Japon – 10
ans d’acquisitions au musée Guimet dont les œuvres acquises durant 1996 et 2006
représentent un enrichissement majeur pour le musée national des arts asiatiques.
Ces acquisitions mises en valeur dans un magnifique espace architectural récemment rénové
offrent au visiteur un panorama culturel, géographique et historique très vaste. Sculptures,
peintures, paravents, porcelaines…Autant d’œuvres qui invitent au voyage dans l’espace et
dans le temps.
Nous souhaitons le plus grand succès à cette exposition parcours organisée du 13 juin au 13
décembre 2007, réalisée pour la première fois dans la collection permanente du musée
Guimet.
45
partenaire de
DE L’INDE AU JAPON 10 ANS d’ACQUISITIONS AU MUSEE GUIMET
Paris Première est fière de s’associer à l’exposition « De l’Inde au Japon, 10 ans
d’acquisitions au musée Guimet», et de contribuer ainsi à faire connaître les collections
permanentes du musée avec un éclairage nouveau.
Crée en 1986, Paris Première vient de fêter ses 20 ans et reste une chaîne à part :
culturelle et glamour, au ton à la fois pétillant et audacieux. Elle met l’accent cette
année encore sur les évènements, les expositions, le théâtre, les spectacles, les
coulisses …
Paris Première aime et soutient la culture, et est ravie de pouvoir s’associer au musée
Guimet dans sa volonté de faire vivre et découvrir au plus grand nombre, un
patrimoine artistique inestimable.
Paris Première est disponible sur TPS, Canalsat, la TNT, le câble, le DSL et le mobile.
Paris Première rassemble chaque semaine plus de 10,4 millions de téléspectateurs âgés
de 4 ans et plus* sur l’ensemble de ses univers de diffusion.
*Source Médiamétrie / Médiamat - Univers initialisés Paris Première et équipés TNT –
couverture hebdomadaire moyenne sur la période du 01/01/07 au 28/01/07 - seuil 1 seconde
– moyenne lundi/dimanche 3h00-27h00.
le 8 juin 2007
46
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48

Sommaire - Musée Guimet

Transcription

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