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Charles Doisy, Romances pour voix et guitare - extrait 1.1
© 2012 - Centre de musique baroque de Versailles
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Note
historique
Charles Doisy s’est affirmé comme un acteur important du monde de la guitare à Paris entre 1797 et 1807. Il a été
à la fois compositeur, professeur, interprète, éditeur et marchand de partitions et d’instruments. C’est grâce à sa
méthode, Principes de la guitare (1801), qu’il sera reconnu jusqu’aux années 1820. Plutôt que de s’appuyer sur des
exercices et de courtes pièces comme le font plusieurs ouvrages de l’époque, la méthode de Doisy propose des
discussions approfondies sur de multiples sujets musicaux. Comportant 64 œuvres originales et de nombreux
arrangements, son catalogue est composé principalement de musique de chambre avec guitare et de recueils d’œuvres
vocales dont cinq recueils de romances avec accompagnement de guitare. En plus d’être vendues séparément, ses
romances se retrouvaient dans La récréation des muses, un périodique dont il a assuré la publication pendant sa décennie
d’activité. La Récréation contenait également des transcriptions d’airs d’opéra, ainsi que des courtes pièces instrumentales.
À l’époque de Doisy, la romance est un genre implanté depuis trois décennies dans la vie musicale parisienne. Déjà
en 1768, Jean-Jacques Rousseau définissait la romance dans son Dictionnaire de musique comme un « air sur lequel on
chante un petit poème du même nom, divisé par couplets, duquel le sujet est pour l’ordinaire quelque histoire
amoureuse et souvent tragique. » Les romances de Rousseau Les Consolations des Misères de ma vie (1781), ainsi que
celles de Jean-Paul-Gilles Martini, Plaisir d’amour (c.1783), font figure de références. À cette époque, beaucoup de
romances se retrouvent dans les pages de périodiques comme les Etrennes lyriques, anacréontiques (1781), et les
Etrennes de Polymnie (1785). Après la Révolution, des compositeurs comme Gossec, Méhul, Kreutzer, Plantade, Garat
et Boieldieu reprennent le flambeau. La popularité du genre lui assure également une place dans les opéras comiques,
comme ceux de Méhul et de Cherubini. Bien que les romances étaient le plus souvent accompagnées par le piano,
Doisy considérait la guitare comme étant l’instrument idéal : « Comme il ne faut qu’une voix juste, flexible, qui prononce
bien, et qui chante simplement, la guitare convient mieux pour l’accompagner que tous les autres instrumens [sic]. »
(Principes, p.52)
Les morceaux contenus dans ce cahier appartiennent tous au genre de la romance, à l’exception de l’air tiré de
La Création de Haydn. Doisy est l’auteur de la musique de plusieurs romances, en plus d’avoir arrangé tous les
accompagnements conçus originalement pour d’autres instruments. Outre ses œuvres, nous retrouvons la Romance
de l’opéra Les Deux Journées (1800) de Cherubini, sur un livret de Jean-Nicolas Bouilly. Avant cet opéra, Cherubini
s’était déjà essayé au genre avec sa participation au recueil Six romances de différens auteurs (1796), et avec ses propres
Six romances (1797). S’y retrouve également L’amant malheureux, du pianiste Daniel Steibelt, qui avait auparavant écrit
la Complainte sur la mort du représentant Beauvais (1794), en plus d’avoir publié Six romances en 1798. Nous devons
au harpiste Jean-François Nadermann la musique de L’amour, tandis que les paroles sont du librettiste d’Ariodant (1799),
François-Benoît Hoffman. Les paroles de la Romance tiré de l’opéra Bion (1800) de Méhul sont également d’Hoffman.
Loin d’être étranger à l’univers de la romance, Méhul avait déjà publié un recueil de Romances historiques en 1795, en
plus d’avoir incorporées des romances dans plusieurs de ses opéras, dont Une Folie (1802), Héléna (1803) et
Joseph (1807).
Description
des sources
• Le Ramier malheureux
• Couplets aux dames
Tirés de
SIX ROMANCES/ Mises en Musique/ avec Accompagnement/ DE GUITARE,/ Dédiées/ à Madame Holterman,/ née
Nina Jordan/ Par DOISY, Professeur/N.a Ces Romances, comme tous les ouvrages du même Auteur, peuvent/ S’exécuter
sur la Guitare à 5 ou à 6 Cordes; et même sur la Lyre./12e Recueil. Prix, 6 F./ A PARIS,/ Chez DOISY, Editeur, M.d de
Musique et d’Instrumens./ Rue Feydeau. N.° 244/ Gravé par Doisy. Billet Sculp. [s.d. 1804 ou 1805]
• Le Bien perdu
• Le Souvenir
Tirés de
SIX ROMANCES/ MISES EN MUSIQUE/ AVEC/ Accompagnement de Guitare,/ et Dédiées/ à Madame Jouty,/ PAR
DOISY,/ Professeur./ 8e recueil. Prix 6 lt./ A PARIS, Chez DOISY, Editeur, M.d de Musique et d’Instrumens, sur le
Boulevard, au coin/ de la Rue Montmartre, où l’on trouve de vraies Cordes d’Italie./ 8 [s.d. 1802 ou 1803]
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Charles Doisy, Romances pour voix et guitare - extrait 1.2
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Notes
critiques
Emplacement
(mesure.temps)
Partie(s)
concernée(s)
Commentaires
Romance des Deux journées
4-5
Voix
Le Savoyard se fait prisonnier, rétabli d’après la partition d’orchestre de Cherubini
Romance de Bion
24
Voix
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- on
31.3
Guitare
À mon amie
7.2
Guitare
Hommage à l’Éternel
10.2, 23.2, 39.2
Voix
15
Voix
Voix
23.4
Guitare
28.2
Voix
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pas de z devant le deuxième fa, rétabli d’après la version originale
pas de z devant sol, rétabli d’après la mes. 34
La Femme malheureuse
35.2
Guitare
Con expression.
L’Amante regrettée
Titre : L’Amante regretée
13.1
Voix
première lettre en minuscule
17.1
Voix
première lettre en minuscule
21.1
Voix
première lettre en minuscule
41.1
Voix
première lettre en minuscule
53.1
Voix
première lettre en minuscule
61.1
Voix
première lettre en minuscule
63.1
Voix
pas de point après la première croche
73.1
Voix
première lettre en minuscule
77.1
Voix
première lettre en minuscule
81.1
Voix
première lettre en minuscule
89.1
Voix
première lettre en minuscule
89.1
Voix
première lettre en minuscule
93.1
Voix
première lettre en minuscule
97.1
Voix
première lettre en minuscule