Compte-rendu de Réunion Publique

Ressources et Expertises
Droit de l’Urbanisme et de l’Aménagement
Compte-rendu de Réunion Publique
Objet de la réunion publique :
ROUBAIX/WATTRELOS – lancement de la concertation préalable au projet de requalification des sites
de la Lainière, Pennel et Flipo, et du Peignage Amédée
Date : lundi 6 Février 20112
Horaire : 18h30
Lieu : Salle des Fêtes du Centre - Wattrelos
Etaient présents : 1) Pour Lille Métropole : M. MARIANI – Mlle BENTRAR – M. DEWEZ- M. RICHARD –
Mlle BISSERIER
2) Pour la Mairie de Wattrelos : M. BAERT – M. LOISEL
3) Pour la Marie de Roubaix : M. DUBOIS – M. DECHIROT
Durée de la réunion publique : 1h30
Public présent : 35 personnes
M. Dominique BAERT, Maire de Wattrelos, introduit la réunion publique. Il expose une synthèse des
sujets et enjeux à aborder. Il rappelle l’importance des sites qui feront l’objet d’une requalification, et
notamment celui dit de « la Filature ». Il souligne l’importance du caractère intercommunal du projet
pour lequel une réflexion est engagée, les sites se situant pour partie sur la commune de Wattrelos,
pour partie sur celle de Roubaix. Il présente la procédure de dialogue compétitif, novatrice en matière
de concession d’aménagement, et en explique le procédé. Il conclut cette introduction en rappelant le
but de la concertation préalable, et qu’il est dès lors nécessaire de prendre part à la discussion, en
amont de la concession, et de se concerter sur les grandes orientations que devra suivre le futur
aménageur.
Jamila BENTRAR, chef de projet à Lille Métropole en charge du sujet de « la Lainière, Pennel et Flipo,
Peignage Amédée », présente les sites concernés, leur contexte, les enjeux de leur requalification,
projection PowerPoint à l’appui. Les grandes orientations d’aménagement choisies (70% d’activités
économiques, 30% d’habitat) sont exposées, ainsi que les ambitions portées par Lille Métropole et les
communes en matière de performance environnementale des futurs quartiers, d’intégration dans le
tissu urbain existant, de desserte en transports en commun ou encore de cheminements piétons, et en
matière d’attractivité pour les entreprises. Mlle BENTRAR revient également sur le mode de concession
d’aménagement choisi, le dialogue compétitif, et son calendrier prévisionnel. L’association du public au
processus d’élaboration du projet se traduit par la concertation préalable dont la chef de projet rappelle
les objectifs et les modalités, comme prévus par la délibération communautaire 11 C 0284 du 1er Juillet
2011. Le public présent est également invité à s’exprimer par écrit sur un « mur d’expression » installé
dans la salle à l’occasion de la réunion publique. Un calendrier récapitulatif du processus d’élaboration
du futur cahier des charges clôture la présentation. Il rappelle notamment les phases de la concertation
préalable, de rédaction du bilan de concertation et la date à laquelle le Conseil de Communauté
délibérera sur les suites données au projet de concession ; bilan de la concertation à l’appui.
M. Dominique BAERT, Maire de Wattrelos, reprend la parole pour répéter que le processus
d’élaboration du futur projet commence par le lancement de cette concertation, et qu’il est important
pour le public de s’y inscrire. Il lance quelques pistes de réflexion sur les différents enjeux du projet tels
que le type d’activités à espérer sur les sites au regard des besoins d’emploi à satisfaire, quels modes de
desserte, comment prendre en compte le plus intelligemment possible le dénivelé caractéristique du
secteur. M. le Maire rappelle également l’importance de la question patrimoniale sur les sites en
question, et souligne sa volonté de voir conservé le bâtiment dit de la « Filature » dans le futur projet.
M. Pierre DUBOIS, adjoint au Maire de Roubaix, prend la parole pour rappeler l’importance
intercommunale du périmètre du projet, et l’enjeu que cela revêt pour recréer une passerelle entre les
deux communes. Les 30 hectares aujourd’hui en friche sont présentés comme la dernière portion de
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territoire encore exploitable, au fort potentiel de redéveloppement. Selon M. l’adjoint au Maire, la
question du patrimoine est importante, et bien que le pragmatisme, et notamment la viabilité
économique d’une réhabilitation, doit prévaloir, il ne peut être fait l’économie d’une étude sur la
question. Les points essentiels que retient M. Dubois sont enfin que ce projet est une opportunité de
recréer de l’attractivité économique pour les deux communes, que des ruches d’entreprises pourraient
s’y installer et s’y pérenniser. La programmation envisagée permettant d’accueillir une part de
logements (30 %) est pour lui un élément essentiel du projet, qui permettra de relier les futurs quartiers
au reste de leur commune.
Un temps d’échanges avec la salle est ouvert
M. Georges DUBOIS, président de l’association des Amis de la Lainière et du Textile intervient au nom
de l’association. Il rappelle l’importance historique du site de la Lainière, et l’intérêt qu’y ont porté
journalistes et étudiants depuis plusieurs mois. L’association a préparé une proposition de « musée du
textile » qu’elle aimerait voir s’implanter sur le site. M. Georges DUBOIS remet un dossier aux élus et
techniciens, présentant le projet de l’association, qui veut mêler lieu de mémoire, de culture et
d’activités.
M. François CHRISTORY, directeur de l’entreprise Perfetto qui occupe le rez-de-chaussée des bureaux
de la Lainière, rue d’Oran, déplore que la concertation n’ait pas été étendue aux entreprises encore en
activité sur le site.
M. Jean-Pierre BALDUYCK aimerait que la mémoire du lieu, et du textile, fasse partie du projet. L’image
projetée est pour lui un moyen de rendre compte du passé sans pour autant que l’Histoire soit figée
sous la forme d’un musée. Il faut un lieu de mémoire, mais vivant, source de développement et
d’attractivité pour le secteur.
Un couple de riverains de la rue du Caire (en cours d’acquisition d’un bien immobilier), aurait aimé voir
davantage d’habitants à la réunion publique. Ils déplorent que l’information n’ait pas été plus large, et
ne s’étonnent pas du peu de monde dans la salle. Ils s’inquiètent de l’augmentation des flux
automobiles (véhicules légers et poids lourds) à attendre dans le secteur de la rue du Caire et des
nuisances éventuelles. Ils s’interrogent sur le calendrier de la programmation, sur combien d’années
sortiront les projets (5, 10, 15 ans ?). L’ancienne voie ferrée passe derrière le jardin du bien immobilier
dans lequel ils comptent investir, quels usages de la voie sont à prévoir ?
Questions diverses :
-
Des commerces sont ils prévus ?
Dans le quartier, il y a plus de voitures que d’habitants, pourquoi ne pas ouvrir le parking de la
Lainière, rue d’Oran, aux habitants alentours ?
- Qu’est-ce que l’espace cultuel et culturel ? Comment est-il financé ? En ferait-on autant si le
diocèse de Lille voulait construire un nouveau lieu de culte ?
Une association cultuelle de la communauté Turque relocalise son activité rue du Caire. Le projet
comprend un espace de prière et des locaux culturels et associatifs. La collectivité a déjà été
sollicitée sur des dossiers touchant à toute forme de lieux de culte, protestants, catholiques sans
différence de traitement. L’association étant reconnue par l’Etat Turc, celle-ci reçoit des
financements Turcs. (M. Pierre Dubois)
- Des fonds Européens sont-ils engagés sur le projet ?
Oui dans le cadre du programme INTERREG.
Remarque(s) :