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2 avril 2016 FAIA contrainte fiscale ou opportunité ? page 51 Editorial page 3 Le trimestre des changements Interview page 4 Prof. Gabriel Crean, LIST Actualité page 60 Assemblée générale de la Fedil 2016 UN ENTREPRENEUR SAIT SE PROJETER SUR LE LONG TERME NOUS AUSSI Nos conseillers spécialisés sont à votre écoute et vous épaulent au quotidien dans vos projets. Plus d’informations sur www.bcee.lu/nousaussi ou dans l’un des 14 centres financiers. Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat, Luxembourg, établissement public autonome, 1, Place de Metz, L-2954 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg B 30775 www.bcee.lu tél. (+352) 4015-1 Sommaire Écho des entreprises 7, rue Alcide de Gasperi Luxembourg-Kirchberg B.P. 1304 L-1013 Luxembourg E-mail : [email protected] Service publicité : [email protected] (+352) 43 53 66 – 604 Éditeur : Fedil a.s.b.l. Business Federation Luxembourg R.C.S. Luxembourg F 6043 www.fedil.lu Paraît 6 fois par an Abonnement annuel 17 EUR (Luxembourg) 20 EUR (Étranger) 3 4 8 10 Directeur : René Winkin Ont collaboré à ce numéro : Frank Genot Patricia Hemmen Marc Kieffer Magalie Lysiak Georges Santer Stéphanie Schmitz Céline Tarraube Henri Wagener René Winkin Jean-Marc Zahlen Conception : Vidale-Gloesener Impression et mise en page : Imprimerie Centrale © Copyright 2016 Fedil – Business Federation Luxembourg Tous droits réservés Des reproductions peuvent être autorisées en ligne par www.lord.lu 51 60 69 73 Editorial Le trimestre des changements Interview Prof. Gabriel Crean, LIST Zoom Hydro Aluminium Clervaux S.A. Actualité EuroCloud Cyber Europe 2016 / POST Luxembourg récompensée par le « FTTH Council Europe Award » / Tango clôture l’année 2015 avec une croissance de 11,1% / Goodyear Luxembourg « Meilleur Employeur » pour la 4e fois consécutive / Les qualifications de demain dans le domaine des TIC / HelloFuture Passionner les jeunes pour les métiers de l’industrie / Glanzstoff Textilcord 50 ans d’implantation au Grand-Duché de Luxembourg / UEL ADEM Lancement du JobBoard et premier bilan du programme « Entreprises, partenaires pour l’emploi » / Export Award édition 2015-2016 / Cargolux successfully renews GDP certification / Luxaviation entre sur le marché indien / UEL Mesures fiscales / lux-airport Le fret aérien poursuit sa progression / Nyuko nouveau CEO / Formation tailor-made @ Nyuko / Docler Holding Don de 4.000 EUR à l’ATP / APATEQ nomée entreprise Global Cleantech 100 / BEI et BGL BNP Paribas Renouvellement de leur partenariat pour les entreprises / Luxaviation acquiert le plus important FBO à l’aéroport international de Munich / Reach & CLP Accès facilité aux informations sur les produits chimiques / UEL Bilan et vision / Fedil Nouveaux membres / UEL Proposition de réforme de la CNS / Arendt & Medernach Best advisory firm – UCITS in the MENA region / No-Nail Boxes construit un hall de 1.600 m2 en 6 semaines / Carrières / POST Finance et Banque Raiffeisen désormais partenaires / Conférence sur la TVA Focus FAIA contrainte fiscale ou opportunité ? Assemblée générale de la Fedil 2016 Opinion PSDC par Magalie Lysiak Le statut d’économie de marché pour la Chine ? par Dr Stéphanie Schmitz Chronique juridique Plafonnement des indemnités par Patricia Hemmen écho des entreprises 1 TERRASSEMENT TRAVAUX DE VOIRIE TRAVAUX D’INFRASTRUCTURE POUR ZONES INDUSTRIELLES ET LOTISSEMENTS BATTAGE DE PALPLANCHES PAR VIBROFONÇAGE PIEUX FORÉS EN BÉTON ARMÉ DÉMOLITIONS MÉTALLIQUES ET DE BÉTON ARMÉ TRAVAUX EN BÉTON ARMÉ FOURNITURE DE BÉTONS PRÉPARÉS BAATZ Constructions Exploitation S.à r.l. 1, Breedewues L-1259 SENNINGERBERG Tél : 42-92-62-1 Fax : 42-92-61 www.baatz.lu Éditorial Le trimestre des changements A près 10 années à la présidence de la Fedil, Robert Dennewald a quitté son poste lors de l’assemblée générale du 22 mars 2016. Il laisse sa place au CEO et co-fondateur de Seqvoia, Nicolas Buck, auquel il a donné ces conseils : « Nicolas, j’aimerais que tu aies autant de plaisir que moi à l’exercice de cette fonction. Je te conseille aussi de t’appuyer fortement sur ton conseil d’administration, qui est un choix d’une élite de l’industrie luxembourgeoise. Tu es un jeune président dynamique, intelligent et tu feras beaucoup de bien à la Fedil. » Un respect profond vis-à-vis de l’autre, voilà comment on pourrait synthétiser la relation entre ces deux générations de leaders. Avant d’entamer son discours-programme, Nicolas Buck a tenu à remercier chaleureusement son prédécesseur, qu’il qualifia de ponctuel, travailleur et intelligent. Robert Dennewald rejoint le conseil d’administration de la Fedil en 1997 et en devient le vice-président sous la présidence de Charles Krombach. Dès son entrée à la Fedil, il s’y implique avec un grand engagement. Il assure successivement les présidences des groupes de travail affaires industrielles, sociales et ecofin, ainsi que la présidence de Business Initiative avec son concours 1,2,3 GO. Robert Dennewald accède à la présidence en 2006. Sous son mandat, la Fedil continue à élargir la base de ses membres. C’est aussi à son initiative que naît la Learning Factory, l’usine modèle qui aide les entreprises à accroître leur productivité. De par son parcours professionnel – Robert Dennewald travaillait pour Trade Arbed à New York – il est tout aussi impliqué dans les activités qui touchent aux relations économiques internationales. Son engagement permet à la Fedil et à l’industrie du Grand-Duché de s’internationaliser. Sur le plan européen, il entretient d’excellents contacts avec les organisations sœurs de la Fedil qu’il côtoie régulièrement au sein de Businesseurope et il développe les échanges entre organisations patronales au sein de la Grande Région. Il participe régulièrement aux missions économiques à l’étranger. Son engagement international est vite remarqué et les mandats de président de la commission internationale de la Chambre de commerce et de vice-président de Businesseurope lui sont confiés. « Robert nous laisse une organisation en pleine croissance et en pleine santé », a souligné Nicolas Buck. L’ a s s e m b l é e générale de la Fedil a manifesté sa reconnaissance pour cet engagement exemplaire en approuvant par acclamation la proposition du nouveau président de conférer le titre de président honoraire à son prédécesseur. Ce changement à la présidence intervient quelques mois seulement après le départ en retraite de Nicolas Soisson, directeur honoraire, et quasi-simultanément avec le départ en retraite après 41 ans au service de la Fedil de Liliane Fisch, secrétaire de direction. Il va sans dire que ces personnes particulièrement méritantes ont marqué la Fedil. Un chapitre se ferme, un autre commence. Dans son discours-programme reproduit dans la présente édition de l’écho des entreprises, Nicolas Buck a énoncé les priorités de la Fedil pour les années à venir. La Fedil veut améliorer et étendre ses prestations au service de l’industrie d’aujourd’hui et de demain. Elle offrira à ses membres davantage de possibilités pour s’impliquer dans la définition des initiatives et des contenus de leur fédération. La représentation des entreprises et la protection de leurs intérêts resteront prioritaires. Dans l’accomplissement de cette mission, la Fedil sera complémentaire à l’action de l’UEL et elle agira en collaboration avec les ministères concernés. Notre fédération est en train d’organiser ses structures de façon à pouvoir relever le défi de son repositionnement stratégique dans une économie en pleine mutation. René Winkin, directeur de la Fedil écho des entreprises 3 Interview Gabriel Crean CEO Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) M 4 r Crean, since May 2015 you are the CEO of the LIST, a Research and Technology Organization resulting from the merger of the Public Research Centres Henri Tudor and Gabriel Lippmann. What were your motivations and interests that led you to take up this challenge ? the future economic growth and diversification of the Luxembourg economy through the development and deployment of new technologies, software and services, to Luxembourg industry and Government was an opportunity I could not decline. I spent the initial part of my career in science and technology education and research. My work was recognized in my election as a Fellow of the European Academy of Sciences and Arts, as President of the European Materials Research Society (E-MRS) and more internationally, as President of the International Union of Materials Research Societies (IUMRS). More recently, I have also been involved at European level in the formulation of European Commission research, development and innovation policy. I became a member of the European Commission “Mirror Group on Smart Specialisation” advising European Commissioner Hann on smart specialization strategies for Europe’s regions and member States. I also played a key role in the European Commission High Level Group on Key Enabling Technologies (KETs) established by European Vice-President Commissioner Tajani to advise the European Commission and member states on a competitive industrial and technological policy. Reflecting this work in European innovation policy, I was elected an Academic Fellow of the European Policy Centre (EPC), one of Europe’s leading Think Tanks and chaired until 2015, the prestigious EPC Taskforce on ”A new European Industrial Policy”. The opportunity that I saw in Luxembourg, after discussion with leading actors in the Luxembourgish Government, its National agencies and industry, was to combine both my interest and expertize in strategic research and management, with a passion for advancing innovation and industrial policy in Europe. The opportunity, to work hand in hand with Government and its agencies, to shape a new entity, LIST, to become the innovation engine to accelerate What will be the future strategy of the LIST and what are the research areas you plan to focus on ? écho des entreprises To discuss the future strategy of LIST, one must first discuss the increasing critical role of innovation in the global economy. Innovation is now recognized as the key driver of economic growth in advanced countries. Innovation can be simply described as the first to acquire scientific knowledge, first to transform this knowledge into technology building blocks and prototypes and first to develop and deploy these technologies and solutions into competitive products and services on European and global markets. The LIST strategy, as the Luxembourg Government RTO, is firmly focused on being the innovation engine to accelerate the future economic growth and diversification of the Luxembourg economy through the development and deployment of new technologies, software and services, new innovation fuel and momentum, to Luxembourg industry and Government. This strategy relies on a matrix organization, where three technology departments (Materials, Information Technologies and Environment) transform scientific knowledge into technology building blocks, acting as technology providers to fuel cross-sectorial corporate innovation programs dedicated to providing integrated solutions in Smart Manufacturing, Smart Finance, Smart Cities and Smart Space. These programs are designed to underpin with the national ambition to transform Luxembourg into a Smart Nation and in doing so generating business opportunities for Luxembourgish companies. Interview One of the key challenges will be to develop partnerships with industry and business in order to foster collaborative research and innovation projects. How do you intend to tackle this challenge and how do you envisage to encourage Luxembourg SMEs to get involved in this process ? Fostering collaborative research and innovation in Luxembourg requires, not surprisingly, a collaborative approach. To do so LIST takes full advantage of the new and exciting innovation eco-system on the Belval Innovation campus. LIST has reinforced its strategic collaboration with Luxinnovation and FNR, “both less than five minutes from my office”, in both the build-out and promotion of its innovation toward Luxembourgish industry. In parallel, LIST works hand in hand with the Ministry of Economy and the Ministry of Higher Education & Research in initiating major industry support projects in Luxembourg in areas of strategic interest. One specific example of this collaborative approach is the creation of the National Composite Centre Luxembourg (NCC-L) in Luxembourg. The NCC-L, will be operated by LIST, will act as a major accelerator for Luxembourg’s composite industry, will play a key role in attracting talents and industry investment, supporting the Luxembourg materials and manufacturing sector. The NCCL will provide a best-in-class technology platform to allow Luxembourg SMEs to develop new technology building blocks and prototypes to accelerate their products to global markets. A second example I can cite, is one in support of the Luxembourg Government “Digital Lëtzebuerg” initiative to accelerate the development of the Digital Economy within Luxembourg. LIST, with the Ministries of Economy and Higher Education and Research, and our counterparts in France, Italy and Spain, released a European strategic positioning paper on High Performance Computing and Big Data applications. The objective of this initiative was to prepare along with our European Member States partners and, the European Commission, the launch of an important project of common European interest on HPC and big data applications. Consequently, the Luxembourg Minister delegate for Higher Education and Research, Marc Hansen announced at the European Data Forum in November 2015 that “Luxembourg, France, Italy & Spain have started an “Important project of common European interest (IPCEI) on high performance computing and big data enabled applications (IPCEI-HPC-BDA)”. At the same event the European Commissioner for Digital Economy Günther Oettinger reinforced this statement by highlighting that the initiative “has already been endorsed by the European Commission”. What is your opinion concerning the valorization of research results, and the process of technology transfer from public research institutions towards businesses ? I am firmly convinced that undertaking strategic technological research without patenting is, simply, philanthropy. LIST is therefore placing considerable emphasis on the patenting of its research generated intellectual property for the benefit of Luxembourgish industry. It has benchmarked widely with other European RTO’s in the development of its IP Policy and has agreed same with the Ministry of Economy and key industry partners. The final goal must be to facilitate the protection and transfer of key technology building blocks, both hardware and software, to industry. Interview : Georges Santer écho des entreprises 7 Hydro Aluminium Clervaux consolide son leadership en matière de recyclage Coopération, anticipation, détermination, respect, courage - telles sont les valeurs sur lesquelles se fonde « The Hydro Way », la philosophie du groupe norvégien Norsk Hydro ASA. Sur son site à Clervaux, c’est avant tout son courage qui se fait sentir aujourd’hui plus que jamais. Suivant la devise que « ce n’est qu’en regardant au-delà où l’on se trouve aujourd’hui qu’il est possible de façonner un avenir plus viable », le spécialiste mondial de l’aluminium n’hésite pas à investir 10 millions d’euros pour atteindre ses objectifs ambitieux de recyclage. En ligne avec ses racines nordiques, le groupe Norsk Hydro, qui occupe 13.000 employés dans plus de 50 pays à travers tous les continents, a toujours attaché beaucoup d’importance à des considérations environnementales et sociétales. Comme pour tout procédé métallurgique cependant, la production d’aluminium ne peut se faire sans le moindre impact sur la nature. Le métal aluminium est fabriqué à partir de l’alumine extraite de la bauxite, une matière première non renouvelable. A part les traces inévitables laissées par l’exploitation des mines de bauxite, la production d’aluminium est dévoreuse d’énergie électrique et génère des déchets et émissions gazeuses. Or, le même métal peut être fabriqué non seulement à partir d’aluminium dit « primaire », mais également d’aluminium « secondaire », issu du recyclage. En effet, l’aluminium est une matière qui peut être recyclée à l’infini, sans pour autant perdre ses qualités. Dans un monde aux ressources limitées, il est évident qu’il faut saisir toutes les opportunités qui se présentent pour recourir à un produit recyclé plutôt qu’un autre. Le recyclage est essentiel au développement durable et la production d’aluminium secondaire, plutôt que primaire, permet de réduire les nuisances et d’économiser des ressources. De manière générale, on peut dire que l’énergie requise pour refondre de l’aluminium usagé en vue d’une nouvelle utilisation se limite à 5% de l’énergie pour la production d’aluminium primaire. Produire l’aluminium d’une seule canette de boisson nouvelle, par exemple, requiert autant d’énergie que vingt canettes recyclées. En plus de ces bénéfices 8 écho des entreprises environnementaux, le recyclage de l’aluminium s’est encore avéré beaucoup moins coûteux que l’extraction à partir du minerai de bauxite. Norsk Hydro a très vite compris profiter pleinement de tous ces avantages, d’où la naissance de sa première unité de recyclage à Eselborn, Clervaux. La fondation de l’entreprise remonte à 1995 avec la reprise d’un four appartenant à la société Gottschol Alcuilux S.A.. Depuis ce jour, les deux leaders de la fonderie métallique restent voisins dans cette zone industrielle située au nord du pays. Avec une capacité annuelle de 120.000 tonnes, Hydro Aluminium Clervaux, qui occupe aujourd’hui 55 salariés, reste le plus grand site de production d’aluminium secondaire du groupe Norsk Hydro à travers toute l’Europe. L’entreprise s’est spécialisée dans la refonte de rebuts d’aluminium usagé et leur transformation subséquente en billettes d’aluminium recyclé. C’est grâce à sa position stratégique au cœur de l’Europe que l’entreprise dispose de facilités considérables, non seulement pour livrer tous ses clients européens, mais également pour récupérer leurs matériaux recyclables, essentiellement sous forme de déchets provenant de la démolition d’immeubles (cadres de fenêtres, vérandas,…). Or, pour pleinement revaloriser ces matériaux, il est essentiel, dans une première étape, de les libérer de leur revêtement laqué, puis de les fondre dans les plus brefs délais. C’est dans cette optique d’associer sous un même toit les activités de délaquage et de refonte, afin de parvenir à recycler un plus large éventuel de matériaux, que l’entreprise a décidé d’investir dans une nouvelle ligne de production totalement novatrice, dont la mise en œuvre est réalisée en deux temps. Dans une première phase, un nouveau four à fusion a été mis en marche au courant de l’été 2015. C’est en rassemblant sur site les meilleurs technologies et fabricants d’un peu partout dans le monde, qu’un four hautement moderne et performant a pu être développé, permettant des économies d’énergie de l’ordre de 10% à 15%. Dans une deuxième phase, la nouvelle unité de délaquage, qui se trouve actuellement encore en pleine phase de test, devrait être opérationnelle d’ici le début de l’été au plus tard. Il est évident qu’un tel investissement important témoigne d’une forte confiance de la tête du groupe dans son site luxembourgeois et surtout dans les activités de recyclage de ce dernier, et ceci pour de bonnes raisons. En effet, que ce soit dans le transport, la construction, l’emballage ou dans les autres secteurs de l’économie, les propriétés de l’aluminium (matériel incombustible, imperméable, inodore et non toxique, robuste et léger, facile à traiter et à recycler, doté de bonnes qualités de réflexion, de conductivité et de résistance à la corrosion) savent de plus en plus convaincre. A des prix qui sont en baisse, les matériaux traditionnellement utilisés sont rempla- cés de plus en plus par l’aluminium, ce qui fait augmenter la demande pour ce métal. Par ailleurs, bon nombre de contrats publics ne sont plus qu’attribués sous condition d’un certain pourcentage de matériel recyclé. L’aluminium qui est en circulation devient ainsi une ressource importante. Cependant, face à la demande croissante pour ce métal, cette banque de ressources ne peut servir qu’environ 20 à 25 % de la demande actuelle, le restant devant être satisfait à partir d’aluminium primaire. Dans son approche du «better, bigger, greener», le groupe Norsk Hydro s’est donné pour but d’augmenter considérablement cette part de recyclé dans sa production globale. Pour permettre à Norsk Hydro de garder son rôle de premier plan en matière de production d’aluminium secondaire et de satisfaire la demande croissante pour ce type de produit, la nécessité fut reconnue d’accroître les capacités existantes et d’optimiser les processus de recyclage. C’est justement à Clervaux que fut posée la première pierre pour ce nouveau business model sans égal, qui servira certainement de modèle pour construire l’avenir des autres acteurs dans le domaine du recyclage d’aluminium. www.hydro.com écho des entreprises 9 Actualité ICT et Espace EuroCloud Cyber Europe 2016 Le Luxembourg teste sa capacité de réponse à une éventuelle cyber-crise d’envergure européenne et participe aux exercices « Cyber Europe 2016 ». L’association EuroCloud Luxembourg a tenu le 24 février dernier, en collaboration avec le Haut-Commissariat à la protection nationale (HCPN) et l’Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA), la conférence « Cyber Europe 2016 : Luxembourg participation » dans les locaux de la Fedil. Un expert en sécurité des réseaux et de l’information de l’ENISA, a ouvert la conférence en rappelant que « l’absence des outils pour remédier aux conséquences d’une crise d’envergure internationale invite à prendre une approche européenne ». Il a précisé que l’objectif de l’exercice est de simuler des attaques de cybersécurité ponctuelles ou phasées (hacks ; malwares Windows, Linux ; incidents spécifiques au cloud) à échelle nationale et internationale. Cette année, une trentaine d’Etats membres participent à l’exercice au travers des planificateurs nationaux, notamment des organisations gouvernementales comme le HCPN pour le Luxembourg, et des « players » du secteur privé, à savoir, des opérateurs cloud et acteurs ICT ainsi que des Computer Emergency Response Team (CERT) / Computer Security Incident Response Team (CSIRT). L’exercice vise non seulement à évaluer la coordination aux niveaux européen et national, mais également à évaluer la capacité de réaction des différents acteurs. Il s’agit aussi d’un exercice de « trust building », c’est-à-dire d’un test de gestion de crise pour notamment tester la réactivité, les temps de délais et la communication entre les acteurs en cas d’attaque. Cela permettra d’identifier les bons partenaires et les bonnes pratiques en la matière pour les sociétés concernées et d’être préparé dans le cas où une telle crise se produirait dans la réalité. Le déroulement de l’exercice se fera en deux phases consécutives sans obligation de participation aux deux : — La première phase va s’étendre d’avril à octobre 2016. L’ENISA va lancer un à deux challenges/incidents par mois afin de familiariser les « players » avec la plate-forme mise en place pour l’occasion et les types d’incidents de l’exercice. Il revient à chaque entreprise de participer aux challenges/incidents qu’elle souhaite quand elle le souhaite, les informations restant accessibles pendant toute la première phase, cependant, il est nécessaire de respecter la chronologie des challenges/incidents. 10 écho des entreprises — La deuxième phase aura lieu en octobre 2016. Tous les « players » participeront alors collectivement à la simulation d’une crise d’envergure européenne. Cet exercice offrira l’opportunité aux participants d’utiliser les canaux de communication avec les organisations gouvernementales et les collaborateurs, que ce soit au niveau national ou au niveau international. Finalement, l’ENISA a tenu à informer que l’objectif est de rassembler des « players » motivés prêts à jouer le jeu. Par la suite, un intervenant du HCPN a clarifié davantage les bénéfices que peuvent en tirer les entreprises luxembourgeoises et le Luxembourg en tant que centre d’excellence ICT de cet exercice, à savoir, l’amélioration de la résilience de l’entreprise et plus généralement, l’amélioration de la résilience du secteur ICT au Luxembourg. Il a également indiqué que « la valeur ajoutée de l’exercice vient d’un bon réalisme », émanent de la possibilité d’adapter les scénarios d’attaque au niveau national de façon à simuler l’environnement de l’entreprise participante en fonction de l’écosystème local. Finalement, l’intervenant a tenu à rappeler que l’exercice est toujours ouvert à participation. Les potentiels intéressés sont priés de prendre contact directement avec M. Paul Rhein Chargé d’études dirigeant au Haut-Commissariat à la protection nationale (HCPN) Planificateur national de l’exercice Cyber Europe2016 [email protected] www.cyber-europe.eu www.eurocloud.lu Actualité ICT et Espace POST Luxembourg récompensée par le « FTTH Council Europe Award » Dans le cadre de la conférence multinationale organisée chaque année par le FTTH Council Europe, dont l’édition de cette année s’est déroulée du 16 au 18 février dans les halls de LuxExpo à Luxembourg-Kirchberg, POST Luxembourg a été récompensée par le « FTTH Council Europe Award » pour ses mérites dans l’extension du réseau FTTH. FTTH signifie « Fibre To The Home ». Comme son nom l’indique, pour ce type de raccordement Internet à grande vitesse, la fibre aboutit dans le logement du client. Les câbles utilisés sont aussi souples que les câbles en cuivre et permettent une installation optimale. Le FTTH Council est un groupement d’intérêt industriel qui s’engage pour la promotion active de cette technologie d’avenir en Europe. Edgar Aker, président du FTTH Council Europe, Gaston Bohnenberger, directeur POST Technologies Engagement précoce et résolu pour le déploiement du FTTH Le jury a expliqué que le prix est remis à POST Luxembourg pour l’engagement précoce et résolu de l’entreprise pour l’extension du FTTH. Dès 1997, POST Luxembourg a reconnu l’importance future de la technologie des fibres optiques en installant des câbles hybrides (cuivre et fibre optique) et depuis 2010, 800.000 km de fibres optiques ont été posées. Ce chiffre est d’autant plus impressionnant si l’on tient compte de la taille relativement faible du GrandDuché. Plus de 50% des ménages luxembourgeois sont désormais raccordés au FTTH. Environ 10.000 immeubles s’ajoutent chaque année, ce qui représente 6 à 7% des immeubles au Luxembourg par an. Il est prévu qu’en 2017, 60% des ménages luxembourgeois puissent utiliser un raccordement FTTH. Un chiffre vraiment impressionnant ! Un modèle commercial ouvert exemplaire De plus, le FTTH Council Europe estime que POST Luxembourg est l’un des opérateurs de réseaux à fibres optiques les plus innovants d’Europe, qui propose à ses clients une vitesse de transmission de 1 Gbit/s, une offre de télévision très complète, ainsi que des services streaming et cloud. POST Luxembourg raccorde aussi en fibre optique des réseaux WiFi publics performants pour les communes luxembourgeoises. Le modèle commercial ouvert de POST Luxembourg est également considéré comme exemplaire, puisqu’il permet à différents opérateurs de proposer leurs offres sur une seule et même infrastructure, ce qui encourage la concurrence et donne aux particuliers comme aux entreprises une grande variété de choix. POST Luxembourg a été honorée de recevoir ce prix renommé et a été heureuse de pouvoir présenter son réseau de fibres optiques aux spécialistes du domaine à l’occasion de la conférence FTTH à Luxembourg. L’entreprise considère le « FTTH Council Europe Award » comme une motivation additionnelle pour poursuivre ses efforts en matière d’extension du FTTH. www.postgroup.lu écho des entreprises 11 Tango Business de Maîtr ise Christoph e, respon sable IT d une banq ans ue, aime a voir la ma sur le suiv îtrise i de ses p rojets. Avec Tan go, il l’a a ussi sur la de la flott gestion e mobile de son é quipe. Comme lui, garde z vous au la maîtris ssi e… RDV sur tango.lu/ Business + de Maîtrise grâce à Tango Fleet Manager Professionnels, bénéficiez d’une plateforme unique et intuitive regroupant toutes les fonctionnalités liées à la gestion de votre flotte mobile : maîtrise de la consommation, gestion d’options et services mobiles, activation de lignes, suivi des factures,… Contactez nos experts au 27 777 377 ou prenez rdv sur tango.lu/business/contact. Solutions4Business Actualité ICT et Espace Tango clôture l’année 2015 avec une croissance de 11,1% La croissance des neuf premiers mois de l’année s’est encore renforcée au quatrième trimestre, permettant à Tango d’atteindre un chiffre d’affaires de 129,9 millions d’EUR fin 2015, soit une croissance de 11,1% par rapport à 2014. L’entreprise enregistre également une augmentation de son portefeuille clients avec 5.000 clients supplémentaires et augmente son revenu moyen par client, ARPU, de 5,6% par rapport à 2014. Les chiffres significatifs du quatrième trimestre 2015 Au quatrième trimestre 2015, Tango a réalisé un chiffre d’affaires de 35,1 millions d’EUR, soit une augmentation de 13,8 % en glissement annuel. Cette croissance, constante depuis le début de l’année, est principalement portée par les revenus des abonnements mobiles et, notamment, par les abonnements dédiés aux frontaliers. Le succès des offres TV et Internet soutient également cette tendance positive, particulièrement depuis l’arrivée des nouvelles offres TV en avril dernier. Autre tendance initiée depuis ce début d’année : l’augmentation des ventes d’abonnements pour smartphones qui contribue à l’augmentation de l’ARPU de 6,3% au quatrième trimestre par rapport au quatrième trimestre 2014. Les faits marquants de l’ensemble de l’année 2015 : — Clientèle mobile de 288.000 clients, soit une augmentation de 1,7% sur un an. — Base de clients Internet en progression de 14,5% par rapport à 2014. Les chiffres de 2015 confirment la stratégie de Tango autour du renforcement de son offre triple play incluant Internet, téléphonie fixe et mobile. — Base de clients TV en augmentation de 45,7% par rapport à 2014. La belle progression enregistrée depuis le début de l’année s’est confirmée au dernier trimestre. — Chiffre d’affaires de 129,9 millions d’EUR : Tango affiche une croissance de 11,1% par rapport à 2014. — Revenu moyen par utilisateur mobile (ARPU) de 29,5 EUR, soit une augmentation de 5,6% par rapport à 2014. « Le dynamisme de nos ventes en fin d’année renforce les bons résultats des trois premiers trimestres et nous permet de clôturer l’année avec une croissance à deux chiffres. Des résultats rendus possibles grâce à la qualité et la transparence de nos produits mais également à notre écoute permanente du marché et l’adaptation constante de nos offres, tirant ainsi le meilleur pour nos clients et leurs apportant une vraie valeur ajoutée. C’est ce qui a été fait par exemple pour Tango TV avec l’arrivée de nouvelles chaînes, sans supplément de prix, ou même des nouveaux abonnements pour smartphones toujours plus adaptés aux habitudes de communication de nos clients. 2016 sera sans nul doute rythmée par les nouvelles réglementations du roaming et nous travaillons, là aussi, afin de proposer à nos clients des offres claires et transparentes », conclut Jean-François Willame, directeur général de Tango. www.tango.lu écho des entreprises 13 Actualité Goodyear Luxembourg « Meilleur Employeur » pour la 4e fois consécutive Goodyear Luxembourg a été reconnu une nouvelle fois parmi les « Meilleurs Employeurs » par l’Institut renommé ‘Top Employers’. Avec cette certification, l’organisme indépendant prime les politiques exemplaires en matière de ressources humaines en Europe. Goodyear Dunlop Europe, le siège européen du groupe, a également reçu la prestigieuse certification, dans douze autres pays : la Belgique, l’Allemagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, la Slovénie, l’Espagne et le Royaume-Uni, la Turquie, l’Afrique du Sud et les Emirats Arabes Unis. L’Institut ‘Top Employer’ décerne le certificat du Top Employer aux organisations participantes qui démontrent les normes les plus élevées au niveau de ce qu’elles offrent à leur personnel. L’objectif de la recherche de l’institut est étroitement aligné à l’objectif de la philosophie de Goodyear relative au recrutement des meilleurs candidats et du travail en équipe et à l’objectif commun de la société à attirer, développer, motiver et retenir la meilleure équipe de collaborateurs. L’audit couvre des domaines clés de la politique des ressources humaines pour sélectionner les entreprises candidates à cette certification, comprenant la gestion de la performance, des carrières et des plans de succession, l’apprentissage et le développement, ainsi que la rémunération et la culture de l’entreprise. « Etre certifié comme ‘Meilleur Employeur’ une fois de plus par un institut indépendant renommé est une formidable récompense pour les efforts et les réalisations des ressources humaines de notre entreprise », a déclaré Silvia Sitzen, directeur des ressources humaines de Goodyear Luxembourg. « Nous apprécions le prix comme une reconnaissance de notre engagement continu à créer un environnement de travail exceptionnel afin d’attirer et de retenir des collaborateurs très motivés, engagés et qualifiés. De mon point de vue, cette évaluation met également en évidence où nous devons développer davantage la proposition de valeur de nos collaborateurs. Nous savons que nous pouvons nous améliorer dans certains domaines, et le développement continu de notre politique RH aidera nos dirigeants dans leur objectif à atteindre l’excellence », ajouta-t-elle. 14 écho des entreprises Basé aux Pays-Bas, l’institut a certifié des entreprises du titre de ‘Top Employer’ depuis 1991. Dennis Utter, Global Business Director du Top Employer Institute : « dans un environnement de travail optimal, les collaborateurs ont la possibilité de se développer aussi bien sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Notre recherche exhaustive a conclu que Goodyear EMEA fournit un environnement de travail exceptionnel et offre un large éventail d’initiatives créatives, allant de prestations secondaires et des excellentes conditions de travail à des programmes de gestion des performances qui sont bien pensés et bien alignés avec la culture de son entreprise. » Goodyear Dunlop Tires Europe avec son groupe de sociétés à travers l’Europe fait partie de Goodyear, l’un des plus grands fabricants de pneus au monde. Goodyear emploie quelque 66.000 personnes et fabrique ses produits dans 49 installations dans 22 pays à travers le monde. Ses deux centres d’innovation à Akron, Ohio et ColmarBerg, Luxembourg s’efforcent de développer des produits et services à la pointe du progrès qui sont une référence en termes de technologie et de performance pour l’industrie. Le site de Goodyear à Luxembourg emploie quelque 3.250 personnes. www.goodyear.com/corporate Actualité Les qualifications de demain dans le domaine des TIC Le besoin de diplômés universitaires domine clairement La Fedil, l’ABBL et la clc, en collaboration avec ICTluxembourg, viennent de publier les résultats d’une huitième enquête consécutive portant sur les prévisions d’embauche des entreprises dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). L’enquête 2016 témoigne d’un potentiel d’embauches important pour les personnes qualifiées dans les TIC dans les deux années à venir, avec un total de 532 embauches pour 148 entreprises, dont 35% pour remplacer des départs et 65% pour occuper des postes qui viennent d’être créés. Tant le nombre d’embauches par entreprise participante (3,6 contre 3,3) que la part des créations de postes (65% contre 61%) sont en progression par rapport à 2014. Ainsi, l’enquête confirme que l’économie luxembourgeoise reste créatrice d’emplois, surtout à haut niveau de qualification, avec des exigences de plus en plus dirigées vers les niveaux de formation élevés. Le niveau « BAC +2 » est un minimum requis dans 93% des cas et les formations universitaires sont les plus recherchées avec 81,4% des prévisions. Parmi ces dernières, les diplômes universitaires les plus pointus des niveaux Master/Doctorat sont nettement plus recherchés (51,7%) que les Bachelor (29,7%), alors qu’en 2014 l’inverse était encore le cas. Cette année, les résultats de l’enquête sont publiés non seulement sous forme de la traditionnelle brochure, toujours d’actualité avec un contenu mis à jour, mais aussi à travers de nouveaux outils plus en adéquation avec les tendances d’usage des étudiants d’aujourd’hui. Ainsi, le projet s’est vu consacrer un site internet permettant aux jeunes, entre autres, de voir les vidéos d’interviews menés avec trois dirigeants d’entreprises actives dans le domaine des TIC et de consulter la brochure en ligne. Les étudiants ciblés sont dirigés vers ce site à travers des dépliants réalisés sur base du design de la brochure. L’enquête est disponible en version papier auprès des différents partenaires, respectivement peut être consultée en format électronique sur le site internet www.tic-tonjobdavenir.lu. Plusieurs partenaires institutionnels ont collaboré à ce projet, à savoir la Chambre de commerce / House of Training, le ministère de l’Education nationale, de l’Enfance LES TIC TON JOB D’AVENIR ! Edition 2016 Une collaboration Retrouvez la brochure à télécharger sur : www.tic-tonjobdavenir.lu 1 et de la Jeunesse, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire, ainsi que l’Agence pour le développement de l’emploi (ADEM), notamment par le biais du concours de sa cellule EURES. A noter également que la Fedil et ses partenaires viennent de lancer fin février 2016 le projet « HelloFuture » (www.hellofuture.lu), une campagne innovante de promotion des métiers dans l’industrie, réaffirmant ainsi le succès de tels partenariats publics-privés conclus en vue d’une meilleure orientation des jeunes en fonction des besoins des entreprises. www.tic-tonjobdavenir.lu écho des entreprises 15 Actualité HelloFuture Passionner les jeunes pour les métiers de l’industrie Le 29 février 2016 se sont réunis à la Chambre de commerce, entreprises et corps enseignant afin de réfléchir et surtout de contribuer au futur de l’industrie luxembourgeoise en promouvant la formation des futures forces vives de la Nation. En effet, la Fedil, en partenariat avec la Chambre de commerce, Luxinnovation et le gouvernement luxembourgeois, ont lancé la campagne « HelloFuture », visant à promouvoir les métiers de l’industrie. Cette campagne a été initiée par le Haut Comité pour le soutien, le développement et la promotion de l’industrie dans l’objectif de redorer l’image de l’industrie auprès du grand public, avec comme sujet principal une campagne de promotion des métiers de l’industrie. Le développement d’une industrie performante au Luxembourg présuppose la disponibilité d’une maind’œuvre hautement qualifiée, à savoir notamment des ingénieurs et des techniciens. Pour atteindre ce but, les jeunes doivent être encouragés à s’intéresser aux métiers techniques alors qu’il existe de réelles perspectives d’embauche à la fin des études. Il est, en effet, essentiel d’attirer de jeunes talents pour assurer la continuité, le développement et l’innovation de l’industrie luxembourgeoise. Le futur est donc à conjuguer au pluriel. Celui des jeunes mais aussi celui de l’industrie qui bénéficiera de leur savoir-faire. « HelloFuture » est une campagne de proximité. Le concept est pédagogique alors qu’il s’agit d’aller vers les jeunes, de les informer et leur apprendre des métiers dont ils ignorent l’existence, mais aussi les mettre en contact avec des chefs d’entreprise pour leur permettre d’avoir un retour d’expérience. La participation des entreprises est en ce sens fondamentale. Tout comme la participation du corps enseignant qui sera également mobilisé et informé via des kits pédagogiques, pour les habiliter à proposer des orientations 16 écho des entreprises et des perspectives aux élèves suivant les talents et les compétences de tout un chacun. « HelloFuture » vise le rapprochement école/entreprise. Ainsi, elle donne l’occasion aux chefs d’entreprise de présenter leur industrie, leur savoir-faire et, surtout, d’accueillir des jeunes stagiaires pour leur faire découvrir un milieu industriel trop souvent méconnu. En complément des roadshows organisés à cet effet, les intervenants et la communauté scolaire auront la possibilité de discuter des orientations possibles en fonction des compétences et des attentes futures de ces jeunes. Un site Internet est d’ores et déjà dédié à cette initiative et il sera prochainement possible aux entreprises, aux jeunes et au corps enseignant de trouver une multitude d’informations pertinentes tout comme il renseignera sur les offres et les demandes de stage. A l’heure actuelle, l’équipe du projet travaille sur les supports métiers à destination des élèves et de leurs enseignants, mais aussi sur le « recrutement » des entreprises désireuses de s’engager dans cette initiative en partageant leur savoir-faire avec le public cible. Le lancement officiel de la campagne se fera le 19 septembre 2016 par le début des roadshows dans les écoles. www.hellofuture.lu Actualité Robert Dennewald, président Fedil Claude Meisch, ministre de l’Education nationale, de l’Enfance et de la René Friederici, senior project manager Jeunesse Jean Lucius, CEO Enovos International Michèle Detaille, administratrice déléguée No-Nail Boxes (Europe) écho des entreprises 17 Actualité Glanzstoff Textilcord 50 ans d’implantation au Grand-Duché de Luxembourg Nicolas Schmit (ministre du Travail et de l’Emploi), Cornelius Grupp (Groupe Glanzstoff Industries), S.A.R. le Grand-Duc, Francine Closener (secrétaire d’Etat à l’Economie), Arnaud Closson (Textilcord Steinfort), Jean-Marie Wirth (bourgmestre de Steinfort) et Georg Feith (Glanzstoff Industries) Textilcord Steinfort S.A., appartenant au groupe Glanzstoff Industries, a célébré le 26 janvier dernier ses 50 ans d’implantation au Luxembourg, en présence de Son Altesse Royale le Grand-Duc Henri de Luxembourg, de Francine Closener, secrétaire d’Etat à l’Economie, ainsi que du Dr. Cornelius Grupp, propriétaire du groupe Glanzstoff. La société, spécialisée dans le processus de transformation des renforts textiles nécessaires pour la fabrication de pneumatiques en Europe, emploie aujourd’hui 140 personnes. « Afin de mieux répondre aux évolutions technologiques de l’industrie du pneumatique et dans une volonté de nous différencier de nos concurrents mondiaux nous n’avons cessé de développer et de diversifier notre offre de produits et de services. Cela nous a également permis de proposer de nouvelles solutions toujours plus innovantes à nos clients », explique Arnaud Closson, Managing Director. Puis ajoute, « Le site réalise aujourd’hui près de 35% de son 18 écho des entreprises chiffre d’affaires avec des produits ayant été développés ces 3 dernières années. Cela est possible grâce aux investissements continus dans notre outil de production mais aussi dans la recherche et le développement au travers de coopérations étroites avec nos clients ainsi que des organismes externes tels que les instituts technologiques et les universités ». Le groupe Glanzstoff Industries, basé en Autriche et détenu par l’entrepreneur germano-autrichien Dr Cornelius Grupp, est spécialisé dans la fabrication de renforts textiles à usage technique, dont l’application principale est le renforcement des pneumatiques. Le groupe possède 3 sites de production en République tchèque, en Italie et au Luxembourg, dont les produits finis sont exportés dans le monde entier, principalement en Europe, mais aussi en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Asie. Les produits issus des usines Glanzstoff sont principalement destinés aux pneumatiques hautes performances Actualité (indice de vitesse élevé, pneu roulage à plat « Run-flat », pneu de compétition), que ce soit pour le marché de la première monte (pneus montés sur les véhicules neufs) ou du remplacement. Ainsi, ces produits répondent aux plus hautes exigences en termes de sécurité et de performance, imposées par l’industrie automobile et du pneumatique. Ces tissus techniques sont composés de fils viscose, fabriqués au sein du groupe sur le site tchèque, mais aussi de fils synthétiques achetés à des fournisseurs externes. Ces fils sont ensuite transformés en renforts textiles au travers d’un processus de transformation décomposé en 3 étapes majeures : le retordage, le tissage et l’imprégnation. Le site luxembourgeois, Textilcord Steinfort S.A., a été établi le 7 Juillet 1965 par le groupe belgo-américain Uniroyal Englebert. Les travaux, débutés en 1965, se sont terminés en 1966, avec les premières livraisons de produits finis en 1967. Le site a été ensuite intégré à la société Continental AG basée en Allemagne, avant d’être acquis en 1997 par le groupe autrichien Glanzstoff, sous la holding CAG. Ce rachat, qui marque un tournant majeur pour le site de Steinfort, matérialise la volonté du groupe Glanzstoff, alors spécialisé dans la fabrication de fils viscose industrielle, de s’intégrer en aval de la chaine de valeur et ainsi de pouvoir livrer des produits finis directement aux fabricants de pneumatiques, tout en gardant un œil attentif sur son empreinte environnementale. « Dans un souci grandissant de développement durable, Glanzstoff-Textilcord conduit depuis 5 ans des projets visant à optimiser l’utilisation des ressources énergétiques et ainsi de limiter notre empreinte environnementale. Ces efforts se sont traduits par des réductions de 40 à 50% de nos consommations en électricité, gaz et en eau », conclut Arnaud Closson. www.glanzstoff.com/textilcord-steinfort-1404041731.html Journée luxembourgeoise de la propriété intellectuelle 9ème édition 26 Save the date Une initiative de avril 2016 Organisée par Lieu Maison du savoir 2, avenue de l’Université L - 4365 Esch/Belval écho des entreprises 19 Actualité UEL / ADEM Lancement du JobBoard et premier bilan du programme « Entreprises, partenaires pour l’emploi » Michel Wurth (UEL), Gaby Wagner (ADEM), Isabelle Schlesser (ADEM), Nicolas Schmit (MTE) et Nicolas Henckes (UEL) Lors de la conférence de presse du mercredi 9 mars 2016, Nicolas Schmit, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire et Michel Wurth, président de l’Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL), ont présenté un premier bilan du programme « Entreprises, partenaires pour l’emploi » un an après la signature de cet accord entre le gouvernement et l’UEL. Dans le cadre de cette conférence de presse, l’Agence pour le développement de l’emploi (ADEM) a également lancé son JobBoard, un nouveau service en ligne proposé aux demandeurs d’emploi et aux employeurs. Entre 2014 et 2015, 16% de demandeurs d’emploi en plus ont retrouvé un emploi L’objectif principal du programme « Entreprises, partenaires pour l’emploi » est de développer une stratégie 20 écho des entreprises concertée entre l’ADEM et l’UEL afin de faciliter le retour des chômeurs sur le marché de l’emploi au Luxembourg. Les entreprises se sont ainsi engagées à embaucher chaque année entre 2015 et 2017, 12.600 demandeurs d’emploi. Sur les trois années, ceci représente 5.000 personnes de plus qu’en 2014 (année de référence). Pour le ministre Nicolas Schmit, « les premiers résultats sont encourageants puisque l’objectif fixé a même été légèrement dépassé. En effet, en 2015, plus de 12.700 personnes inscrites à l’ADEM ont retrouvé un emploi, c’est-à-dire près de 1.800 personnes en plus que l’année dernière ». Michel Wurth s’est félicité de l’atteinte de l’objectif fixé alors que le programme termine à peine sa phase de démarrage : « L’UEL et ses membres restent déterminés à faire de ce programme un succès dont les fruits perdureront au-delà de sa durée initiale en faisant de l’ADEM un partenaire de confiance de toutes les entreprises au Luxembourg ». Actualité Un autre élément clé de l’accord entre le gouvernement et l’UEL portait sur les conventions bilatérales entre l’ADEM et certaines entreprises. En 2015, 23 entreprises, représentant 10% du marché de l’emploi, ont ainsi reçu le label « Entreprise, partenaire pour l’emploi ». Elles se sont engagées à travailler activement avec l’ADEM et à lutter ainsi contre le chômage. L’ADEM renforce sa présence Web et lance son JobBoard interactif Lors de la conférence de presse, le nouveau JobBoard de l’ADEM a été présenté. Il s’agit d’une plateforme interactive qui vise à augmenter les chances de rencontre entre les employeurs et les demandeurs d’emploi. Selon Isabelle Schlesser, directrice de l’ADEM, « le JobBoard est un nouvel élément de notre stratégie de digitalisation visant à mettre en place une véritable e-ADEM ». Les profils des demandeurs d’emploi sont publiés de manière anonymisée par l’ADEM sur le JobBoard. Les demandeurs d’emploi ont la possibilité de compléter ce profil par leur CV qu’ils peuvent télécharger sur le site. « Cela augmente considérablement la transparence sur les compétences professionnelles des demandeurs d’emploi et facilite la mise en contact avec les futurs employeurs », annonce Isabelle Schlesser. Les demandeurs d’emploi inscrits à l’ADEM ont reçu au cours du mois de février un accès au JobBoard qui leur permet de rechercher directement parmi les 3.500 offres d’emploi qui y sont publiées et mises à jour quotidiennement. Ils ont aussi la possibilité de postuler via le JobBoard. Si l’offre correspond au profil du candidat, les conseillers de l’ADEM le mettent en relation avec l’employeur. « Le JobBoard va devenir un outil incontournable, un premier réflexe, pour les employeurs qui sont à la recherche de nouveaux salariés », constate Nicolas Henckes, secrétaire général de l’UEL. Ils pourront en effet chercher de manière autonome dans les profils et CV des personnes à la recherche d’un emploi et les contacter directement en cas d’intérêt. Le JobBoard permet aussi de constituer une liste de candidats et de créer une alerte si une nouvelle demande d’emploi qui pourrait les intéresser est publiée sur le site. Le JobBoard de l’ADEM est gratuit et facilement accessible via le nouveau Portail de l’emploi. www.adem.lu écho des entreprises 21 Actualité Export Award édition 2015-2016 Simone Joachim (Office du Ducroire), Carlo Thelen, (Chambre de commerce) Robert Dennewald (Chambre de commerce / Fedil) Pierre Gramegna (ministre des Finances), Serge Niederkorn (Keller AG), Dr Miriam Steimer (Fast Track Diagnostics), Gerhard Gilles (Gilles Tooling GmbH), Son Altesse Royale le Grand-Duc Héritier, Arsène Jacoby (Office du Ducroire) En date du 3 février 2016, l’Office du Ducroire (ODL) et la Chambre de commerce ont organisé l’édition 2015–2016 du prix « Export Award ». La cérémonie s’est déroulée en présence de Son Altesse Royale le Grand-Duc Héritier et quelque 200 participants, qui ont pu assister aux interventions successives de Robert Dennewald, vice-président de la Chambre de commerce, et Pierre Gramegna, ministre des Finances, qui ont souligné l’importance pour les sociétés luxembourgeoises de conquérir de nouveaux marchés et les conditions qu’elles doivent remplir pour y réussir. L’économiste Europe de Euler Hermes, Ana Boata, a ensuite poursuivi en exposant les perspectives de l’économie mondiale de son institution à travers une présentation sur le thème « Global Economic Outlook ». Les allocutions ont été suivies par la remise de l’« Export Award », un prix créé par l’ODL et la Chambre de commerce pour récompenser les PME luxembourgeoises qui se sont démarquées par leurs initiatives et résultats en matière d’internationalisation de leurs activités. 22 écho des entreprises Le prix s’adresse aux PME de tous les secteurs économiques et se place dans le contexte des actions que les deux institutions mènent dans le cadre de leur politique de soutien aux PME. Décerné tous les deux ans, le prix avait été remis pour la première fois en 2011 à quatre entreprises, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Office du Ducroire. Le 3 février dernier, 3 entreprises ont été distinguées parmi les 17 dossiers retenus. Les prix ont été remis par Son Altesse Royale le Grand-Duc Héritier et Arsène Jacoby, président du jury et président de l’ODL. Le troisième lauréat s’est vu remettre un prix de 5.000 EUR. Le deuxième lauréat s’est vu remettre un prix de 10.000 EUR. Le premier lauréat s’est vu remettre un prix de 15.000 EUR. Les lauréats 2015-2016 sont : 3ème prix : Gilles Tooling GmbH Gilles Tooling GmbH, créée en 2005, propose des accessoires innovants et de qualité aux passionnés de moto du Actualité monde entier pour des courses de vitesse ou la simple conduite sur route. En fondant cette société, Gerhard Gilles, a réuni sa passion pour ce sport en tant qu’ancien conducteur de moto et ses connaissances techniques en tant que fraiseur CNC. Grâce au développement du premier kit de repose-pieds multivariable, une entreprise dynamique est née qui distribue sa large gamme de produits dans le monde entier. La société réalise plus de 99% de son chiffre d’affaires à l’exportation et compte 37 employés. Le troisième prix de l’Export Award est remis à Gerhard Gilles, CEO. prêts pour la révolution de la ressource Collecte de déchets Tri, valorisation et recyclage Nettoyage privé, public et industriel Location de containers Traitement de déchets spéciaux 2ème prix : Keller AG Keller AG a été créée en 1980 par Norbert Keller, ferronnier d’art, dans un petit atelier doté d’une salle d’exposition modeste. La petite ferronnerie d’art de Norbert Keller s’est développée pour devenir une entreprise de conception, de fabrication et de distribution de vérandas modernes et de systèmes de fenêtres coulissantes et fixes innovantes. La société est spécialisée dans la réalisation de vérandas, la vente de vérandas en aluminium et acier d’autres fabricants. La société réalise près de 52% de son chiffre d’affaires à l’exportation et compte 110 employés. Le second prix de l’Export Award est remis à Serge Niederkorn, CEO. 1er prix : Fast Track Diagnostics Fast Track Diagnostics (FTD), créée en 2006 est devenue l’un des principaux fournisseurs mondiaux de kits pour effectuer des diagnostics complets accélérés pour la détection de maladies infectieuses. Aujourd’hui FTD exporte plus d’une soixantaine de kits de diagnostics différents dans près 06884_LAMESCH_annonces 03-16_echo_845x1310_03.indd de 70 pays à travers le monde. Ces kits sont de plus reconnus et utilisés par de grands laboratoires privés et publics, des laboratoires mondialement reconnus et des fondations telles que la Fondation Bill Gates ou le « US Centre for Disease Control ». La société réalise plus de 93% de son chiffre d’affaires à l’exportation et compte 44 employés. Le premier prix de l’Export Award est remis à Dr Miriam Steimer, General Manager. Réhabilitation de canalisations Déshydratation de boues + 352 52 27 27 - 1 lamesch.lu 1 24/03/2016 09:33 www.export-award.lu écho des entreprises 23 Paul Wurth InCub - where your ideas can grow In cooperation with Technoport®, Paul Wurth S.A. has launched an incubation programme for young innovative and technologydriven companies searching for support in the development and implementation of their entrepreneurial projects. These startups can not only benefit from physical space and infrastructure on the premises of Paul Wurth in Luxembourg-Hollerich, but also from their proximity to an experienced player with a long-standing tradition of innovation in order to receive technological support or market feedback. Projects likely to join Paul Wurth InCub will preferentially be related to fields such as Environmental technologies in the metals industry Energy-related technologies and business models Industry 4.0 For any information about the selection process, please contact: [email protected] Paul Wurth S.A. 32, rue d’Alsace Tel. +352 4970-1 L-1122 Luxembourg [email protected] www.paulwurth.com Subsidiaries: Brazil, Chile, Czech Republic, Germany, India, Italy, Japan, Korea, Mexico, P.R. China, Russia, South Africa, Taiwan, Ukraine, U.S.A., Vietnam Advanced logistics and transportation concepts Smart and healthy buildings. Actualité Cargolux Luxaviation Cargolux Airlines successfully passed its GDP Surveillance Audit, validating its GDP certification for another year and attesting that the company’s management system fulfills the requirements of the EU directive ‘Guidelines on Good Distribution Practice of Medicinal Products for Human Use’ and of WHO guidelines. Cargolux became the world’s first GDP certified airline in January 2014, confirming its compliance with EU GDP/WHO requirements and Cargolux’s dedication to operate a consistent quality management system across the transportation process. Cargolux’s hub at Luxembourg airport is also GDP certified. The GDP certification plays a key role in assuring the quality and the integrity of the transportation and distribution of medicinal products for human use. “GDP Certification ensures compliance with best distribution practice and quality in all related logistics services, especially in this highly regulated sector,” says Franco Nanna, Cargolux Director Global Logistics Services and also Chairman of IATA’s Time and Temperature Task Force. “It provides peace of mind to the customers when shipping these valuable commodities from point of origin to destination. Customers satisfaction is our passion”, he concludes. The GDP certification program centers on the use of sophisticated, specialized equipment, well established pharmaceutical working procedures and continuously improving pharmaceutical handling expertise. In addition, the GDP certification recognizes Cargolux’s operation of a specialized fleet of Boeing 747 freighters with four independently-controlled temperature zones and its qualified team of cool chain experts, experienced in the handling of healthcare goods in an effective, end-to-end temperature controlled process. Le groupe Luxaviation est prêt à entrer sur le marché indien pour la première fois à travers sa filiale ExecuJet, après avoir été retenu lors de l’appel d’offre pour des nouveaux services de maintenance et des opérations au sol (FBO) et des installations de maintenance, de réparation et de révision à l’aéroport international Indira Gandhi à New Delhi en Inde. Ensemble avec son partenaire The Bird Group, ExecuJet a obtenu une des rares licences permettant de développer, de construire et d’opérer des installations de FBO et un MRO qui contribueront au développement stratégique de l’aéroport. Patrick Hansen, CEO du groupe Luxaviation dit : « Notre entrée dans le marché indien représente une étape significative dans le développement de nos activités en Asie qui reste un marché de forte croissance pour l’aviation d’affaires ». Luxaviation mettra en place dans les trois mois à venir une équipe de planification technique. Avec l’appui d’un logiciel de gestion ‘FBO One’ et la gérance d’une équipe hautement expérimentée, les activités se développeront avec la croissance de la base de clients et de la flotte d’avions gérés. successfully renews GDP certification www.cargolux.com entre sur le marché indien www.luxaviation.lu www.bird.in et www.makeinindia.com/home écho des entreprises 25 Actualité UEL Mesures fiscales Malgré de bonnes initiatives, les entreprises restent en attente. Le gouvernement vient d’annoncer le train de mesures fiscales attendues depuis la déclaration gouvernementale de 2013. Etant donné les déchets fiscaux majeurs de cette réforme, l’UEL estime que de stricts contrôles des dépenses de l’Etat central doivent rester un sujet d’actualité, surtout en considération du fait que nous sommes dans un cycle de haute conjoncture. La très grande majorité des mesures est conforme à l’ambition sociale qui avait été annoncée comme une priorité de la réforme. Ainsi, on y retrouve, outre la volonté d’une plus forte redistribution sociale, une meilleure sélectivité des avantages fiscaux ce qui correspond à des revendications de longue date de la part de nombreux acteurs socio-économiques. Réforme généreuse pour les ménages Un grand nombre de ces mesures s’adressent aux ménages et répondent à des observations faites par le Conseil économique et social avec l’aval des représentants des entreprises. L’UEL y reconnaît une logique politique volontariste, du moins dans la mesure où les finances publiques le permettent. Pour l’instant, l’UEL ne peut qu’espérer que les mesures généreuses pour les ménages auront effectivement un impact positif sur l’économie locale. Réforme insuffisante pour maintenir l’attractivité pour les investisseurs étrangers En ce qui concerne les mesures ciblant les sociétés commerciales, l’UEL constate que l’action du gouvernement reste homéopathique. Par manque de prévisibilité à propos des initiatives de l’OCDE et de la Commission européenne sur l’harmonisation de la base fiscale, le gouvernement s’est retenu d’abaisser le taux d’imposition de l’IRC au niveau des pays en concurrence directe avec le Luxembourg. La réduction annoncée du taux de l’IRC est insuffisante pour sortir le Luxembourg de la seconde moitié des tableaux comparatifs de l’OCDE. De plus, ce pas trop timide dans la bonne direction sera compensé à la fois par l’élargissement de l’assiette et par une nouvelle augmentation de l’impôt minimal frappant les SOPARFIs, une mesure répétitive et qui remet en cause la politique de la prévisibilité et stabilité fiscale du pays. Le gouvernement doit cependant rester conscient que cette insécurité fiscale est un poison pour l’investissement, 26 écho des entreprises poison qui n’est actuellement atténué que par le fait que certaines autres juridictions concurrentes en souffrent aussi. Dans une économie ouverte comme celle du Luxembourg, seule une politique fiscale compétitive et capable d’attirer des investisseurs étrangers permettra au gouvernement de disposer à l’avenir des moyens nécessaires pour proposer aux ménages un environnement fiscal généreux. L’UEL reste dès lors en attente d’une vraie réforme fiscale pour les entreprises qui redonnera au pays un attrait fiscal compétitif, le tout en accord avec l’exigence accrue de transparence et de justice fiscale. En général, l’UEL maintient son idée de fusionner l’IRC, l’ICC et l’ISF pour offrir aux personnes morales un taux global unifié, dans un souci de simplification administrative et d’attrait fiscal. Un effort en faveur des PME En attendant, l’UEL salue expressément les mesures en faveur des PME, telle la fiscalité allégée pour les petits bénéfices. L’annonce de mesures dont le détail reste à préciser et qui devraient faciliter la transmission d’entreprise à une nouvelle génération répond à une revendication essentielle de longue date des PME nationales. Pareillement, l’allègement fiscal temporaire sur les plus-values immobilières aidera à dynamiser le marché immobilier et à contrebalancer partiellement le récent relèvement de la TVA sur l’immobilier. L’UEL invite le gouvernement à réfléchir à d’autres mesures ponctuelles favorisant l’investissement, telles une bonification d’investissement étoffée, l’instauration d’une réserve immunisée d’impôts pour investissements ou une déductibilité pour les investissements dans des start-up. www.uel.lu Actualité lux-airport Le fret aérien poursuit sa progression 738.000 tonnes de fret transportées via Luxembourg en 2015 (+4,2% par rapport à 2014) Le fret aérien à l’aéroport de Luxembourg continue à croître sur sa lancée des trois dernières années. Un total de 738.136 tonnes de fret et de poste a été transporté par voie aérienne en 2015, ce qui représente une hausse de 4,2% par rapport à 2014, similaire à celle constatée en 2014 par rapport à 2013. La plus forte progression a été enregistrée en octobre et novembre (+9%), en août (+8%) et en juillet (+7%). Chaque mois de l’année a enregistré une hausse comparativement au même mois de l’année précédente. En ajoutant le fret camionné transporté sous lettre de transport aérien, le tonnage atteint 747.000 tonnes. Ces résultats positifs sont en net contraste avec le ralentissement actuellement observé dans le fret aérien à l’échelle mondiale : selon les chiffres de IATA (International Air Transport Association) exprimés en FTK (Freight Tonne Kilometres), les compagnies aériennes européennes ont annoncé une croissance de seulement 0,2% en octobre 2015 et une baisse de 2% en novembre. Le fret aérien mondial a progressé de seulement 2,3% au cumul annuel à fin novembre, ce qui signifie que la croissance à l’aéroport de Luxembourg est presque deux fois supérieure à la moyenne mondiale. Cela démontre que les exportateurs, les transitaires et les compagnies aériennes reconnaissent l’excellent positionnement du Luxembourg au cœur de l’Europe et sa proximité avec les principaux marchés européens. La rapidité du traitement des marchandises, l’efficacité des procédures douanières et la spécialisation dans certaines filières à haute valeur ajoutée telles que les produits pharmaceutiques, l’électronique et les animaux vivants ont contribué à ces excellents résultats. A propos de lux-airport lux-airport est l’aéroport international de Luxembourg. Il offre une palette de 71 destinations en vols directs et emploie 229 personnes. lux-airport a accueilli près de 2,7 millions de passagers en 2015, soit une croissance de presque 9% par rapport à 2014. Il a traité 738.136 tonnes de fret en 2015 (+4,2% par rapport à 2014), ce qui représente le meilleur total depuis 2008 et une 3e année consécutive de hausse et fait de l’aéroport de Luxembourg la 5e plate-forme de fret en Europe (hors fret express). www.lux-airport.lu évolution du tonnage 800.000 707.349 700.000 673.500 656.651 628.462 708.078 738.136 614.905 600.000 500.000 400.000 300.000 200.000 100.000 0 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 écho des entreprises 27 massivepassive ecological houses in wood massivepassive ecological houses in wood massivepassive ecological houses in wood massivepassive A.E. 114910 ecological houses in wood TERRAINS A BATIR APPARTEMENTS MAISONS Premier constructeur de maisons en classe énergétique AAA au Luxembourg depuis 2000 ✆ 32 75 76 arend-fischbach.lu Actualité Nyuko Nouveau CEO Nyuko continue sur sa lancée et entérine son ambition de faire du Luxembourg une Start-up Nation en accueillant un nouveau CEO en la personne de Martin Guérin. Expert de l’accompagnement entrepreneurial Homme de terrain, Martin Guérin a créé et développé, au cours des 10 dernières années, le programme d’accompagnement à l’entrepreneuriat destiné aux 250 start-up du réseau Paris&Co, l’agence de développement économique et d’innovation de Paris. Chef de projets transversaux sur les 12 incubateurs de Paris&Co, Martin Guérin affiche un parcours sans faute : création et développement de l’incubateur Paris Innovation (2004-2007), de l’incubateur Nouveaux Médias (20072009) puis de l’incubateur FinTech (2010-2012). Au sein de Paris&Co, il a ainsi contribué à passer de 50 start-up accompagnées en 2004 à 250 start-up en 2015. Côté chiffres, les start-up accompagnées par Martin Guérin affichent un CA cumulé de 370 M€/an. Martin Guérin a également à son actif l’organisation d’événements phares comme les Pitch Days (investisseurs), les Démo Days (clients potentiels) et les Start-up ! Meetup !, s’adressant aux 3.000 start-up, aux investisseurs et aux grands comptes de la région Ile de France. Diplômé de l’Ecole de Management de Normandie (cursus HEC entrepreneurs), coach professionnel certifié – plus de 200 entrepreneurs accompagnés personnellement dont Jonathan Benassaya, le fondateur de Deezer – entrepreneur confirmé (3 start-up à son actif), il est également enseignant à l’ESSEC et à l’Ecole Centrale Paris (innovation, entrepreneuriat et business development). Martin Guérin, CEO, au sujet de Nyuko et sa mission : « Nyuko est une structure intrinsèquement innovante qui ne ressemble à aucune autre. Ni incubateur, ni accélérateur – même si elle incube et accélère indirectement de nombreux projets innovants. Pour autant, Nyuko n’est en concurrence ni ne s’oppose à aucun des dispositifs en place. Il s’agit au contraire de baliser le terrain, d’orienter, de créer des synergies, de réaliser aussi des économies et d’optimiser la performance globale de tout le système pour un bien commun. Je vois Nyuko comme un hub, un aiguillage, une plate-forme transversale, une référence dans l’écosystème de l’innovation et de l’entrepreneuriat au Luxembourg. Ce phare est repérable de loin par les innovateurs locaux mais aussi par ceux du monde entier à la conquête de l’Europe. Le Luxembourg a en effet des atouts considérables qui placent ce pays dans le peloton de tête des territoires stratégiques où il importe d’être basé pour s’adresser efficacement à toute l’Europe. C’est une chance pour les Luxembourgeois et c’est une opportunité à saisir pour les start-up étrangères. » Booster l’innovation des grandes entreprises Pour Martin Guérin, Nyuko est également investie d’une mission d’ordre pédagogique envers les grandes entreprises luxembourgeoises « qui ont beaucoup à gagner à collaborer entre elles ainsi qu’avec les start-up pour innover. L’objectif de Nyuko est donc naturellement écho des entreprises 29 Actualité également de développer l’Open Innovation au Luxembourg, de renforcer les circuits de financement, de créer des ponts entre les écoles, les laboratoires, les chercheurs et les entreprises jeunes ou moins jeunes. Le Luxembourg regorge d’initiatives formidables pour encourager et aider les jeunes entrepreneurs talentueux. Tous les dispositifs classiques existent : espaces de coworking, accélérateurs, incubateurs, aides publiques, investisseurs en capital etc. Il ne manque pas grand-chose pour que le Luxembourg « Start-up Nation » prenne sa place sur l’échiquier mondial de la course à l’innovation ». Nicolas Buck, président du conseil d’administration de Nyuko, souligne quant à lui l’importance « de ne pas rater le tournant induit par la 3e révolution technologique que représente le numérique. Tous les pays et capitales européennes sont engagés dans une course pour attirer les meilleurs cerveaux. Au Luxembourg, nous devons accélérer le développement de notre écosystème pour les accueillir. Nous devons passer à la vitesse supérieure. Avec une pointure comme Martin Guérin aux commandes, Nyuko se donne les moyens de son ambition. Il est clair que tout l’écosystème entrepreneurial en profitera. Ce dernier aspect est fondamental : au-delà de sa mission d’accompagnateur et révélateur de start-up, la vocation première de Nyuko est de fédérer l’écosystème, de faire émerger le Nouveau ». www.nyuko.lu Digital Transformation – Are you ready? Join us on Wednesday June 1st in the Abbaye de Neumünster to listen, see and learn about SAP Digital Transformation Discover the full agenda www.sapforum.lu 30 écho des entreprises Actualité Formation tailor-made @ Nyuko La recherche et l’entrepreneuriat au Luxembourg : l’aventure commence Nyuko a récemment accueilli les chercheurs du Luxembourg Center for Systems Biomedicine (LCSB) de l’Université du Luxembourg pour une formation « deep dive » à l’entrepreneuriat de 3 jours. Nicolas Buck (introduction à l’entrepreneuriat), Pierre Pfeiffer (profil entrepreneurial) et Frédéric Ooms (introduction à la méthodologie Lean Canvas) ont tour à tour sensibilisé et formé cette troupe d’innovateurs menée par Erica Monfardini, directrice des opérations du LCSB, à l’Université du Luxembourg. Erica Monfardini, vous êtes directrice des opérations au LCSB. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre mission ? Je suis en charge des opérations et du développement organisationnel du LCSB. L’un de mes objectifs principaux est la valorisation des innovations scientifiques dans les domaines de la biomédecine et des applications ICT à travers la promotion de l’entrepreneuriat, de la création d’entreprises spin-off et de l’octroi de licences de propriété intellectuelle. Où en est l’entrepreneuriat dans le secteur de la recherche aujourd’hui au Luxembourg ? Je dirais que l’on est toujours au début de l’aventure. Quand les chercheurs rejoignent le LCSB, leur objectif principal est de réussir leur PhD ou leur projet de recherche et ils ont malheureusement peu de temps pour le reste. Nous avons donc créé au LCSB une équipe « innovation », dont le rôle est de rapprocher les chercheurs de tout ce qui est relatif au marché et à l’entrepreneuriat. L’objectif est d’augmenter la masse critique de projets qui pourraient aboutir en entreprises potentielles. Le point positif c’est que les chercheurs sont extrêmement curieux, désireux d’apprendre et de résoudre des problèmes. Ils se rapprochent souvent de l’équipe innovation quand ils souhaitent soumettre un brevet ou ont une idée qu’ils veulent évaluer. Quels sont les défis pour des chercheurs souhaitant devenir entrepreneurs ? Au Luxembourg on en compte plusieurs : — Ils doivent comprendre ce que l’entrepreneuriat veut dire, et parfois même le vivre, mais sans ralentir le rythme de leur recherche. Ce rythme et leur positionnement international sont très importants au LCSB et ne peuvent pas « Le Luxembourg a une opportunité énorme de retenir les talents sur lesquels il a investi pendant des années en les encourageant à créer des entreprises dans le pays ». Erica Monfardini, LCSB être mis en suspens longtemps. Cela veut dire que l’apprentissage doit être effectué en douceur et que seules les personnes très efficaces et motivées peuvent y parvenir. — Un autre challenge concerne le changement de statut, de mentalité. La façon dont les chercheurs et les entrepreneurs travaillent est complètement différente, autant que les raisons qui les motivent. Souvent les chercheurs rechignent à partager leurs idées, car dans un environnement international compétitif cela peut conduire à rater la possibilité de publier dans un journal réputé. Or, si les entrepreneurs ne partagent pas leurs idées et leur vision, ils ne trouveront pas les bons mentors, investisseurs, partenaires, clients ... Pour que ce changement de mentalité s’installe, le LCSB doit mettre en place des outils reconnus et acceptés par la direction et même aller plus loin ! C’est sur quoi nous travaillons actuellement. Nous essayons de trouver des fonds pour aider non seulement le LCSB mais également toute l’Université à lancer une série d’initiatives pour rapprocher les chercheurs et les entrepreneurs. Je pense par exemple à des workshops pour construire et tester des prototypes ou pour partager, conceptualiser, développer et formaliser des idées pour d’éventuelles futures entreprises. Ainsi, le changement de mentalité de nos chercheurs se fera de manière structurée et ils auront les outils nécessaires pour avoir le courage de se lancer. écho des entreprises 31 Actualité 32 Est-ce une situation spécifique au Luxembourg ? Quelles sont les attentes du LCSB par rapport à Nyuko ? Dans d’autres pays où l’écosystème des start-up est beaucoup plus développé comme les Etats-Unis ou Israël, les conditions économiques et les conditions de vie sont bien moins favorables qu’au Luxembourg, et il est plus difficile de trouver un travail fixe bien rémunéré. Le « stress de survivre », comme l’a également souligné Nicolas Buck lors de la formation, est l’une des prérogatives nécessaires à tout esprit entrepreneurial. En analysant sur les dernières années la manière dont les centres de recherche au Luxembourg ont attiré les chercheurs, le constat est assez intéressant : des professionnels hautement qualifiés, venant du monde entier (le LCSB et le SnT, les deux centres interdisciplinaires de l’Université du Luxembourg, affichent plus de 45 nationalités). Après une période de 3 à 5 ans, ils sont obligés de quitter leur travail de recherche. Dans la plupart des cas, ils se sont installés ici et c’est donc avec regret qu’ils quittent le Luxembourg. En bref, le Luxembourg a une opportunité énorme de retenir les talents sur lesquels il a investi pendant des années en les encourageant à créer des entreprises dans le pays. Il faut juste mettre en place quelques initiatives pour les aider à considérer sérieusement cette option, au lieu de les laisser chercher d’autres opportunités hors de nos frontières. Mes attentes à propos de la formation à l’entrepreneuriat et du rôle de Nyuko en général sont très hautes. Je suis convaincue que les capacités de Nyuko sont nécessaires pour aider nos chercheurs à opérer le changement de mentalité dont nous avons discuté, et à se transformer en entrepreneurs. La formation est une très bonne approche pour les inciter à penser différemment, d’une façon plus ouverte et plus interactive. Elle a été très bien perçue par les chercheurs, cela les a poussés à sortir de leur zone de confort. Cette formation à Nyuko est clairement l’une de nos initiatives phares pour former les esprits entrepreneurs du LCSB. Nous travaillons également à intégrer cette formation dans le cadre des cours que les doctorants doivent suivre. En conclusion, nous aimerions approfondir notre collaboration avec Nyuko pour développer d’autres initiatives visant à booster l’entrepreneuriat dans les centres de recherche du Luxembourg. Nous croyons fermement que le LCSB seul ne peut pas accomplir un si gros projet, et que nous avons besoin de l’expertise des acteurs déjà implantés, comme Nyuko, pour accroître la masse critique d’entrepreneurs au Luxembourg. écho des entreprises Actualité Docler Holding APATEQ Depuis plusieurs années, Docler Holding a travaillé aux côtés de nombreuses ONG et associations au Luxembourg et à l’étranger pour les soutenir et les aider à remplir leurs missions. En date du 17 février dernier, Docler Holding annonce un don de 4.000 EUR à l’Association d’aide par le travail thérapeutique pour personnes psychotiques ATP, qui offre un soutien et un encadrement aux personnes fragilisées par des troubles mentaux et contribue à leur retour à l’emploi. Grace à ce soutien, l’ATP sera en mesure de commencer le montage de son nouveau projet appelé JOKER. Cette initiative aidera les gens à aller vers plus d’autonomie et la foi nécessaire pour atteindre le succès. Concept encore réalisable, même après plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. « Nous soutenons fortement ATP a.s.b.l et l’aide qu’ils apportent aux personnes dans le besoin. Nul n’est à 100% à l’abri de ce problème. Docler Holding croit au potentiel de chaque personne, peu importe qui ils sont, ce qu’ils ont fait ou ce qu’ils ont vécu. L’implication de l’ATP est remarquable », dit Karoly Papp, CEO de Docler Holding. Il ajoute : « Aucune entreprise ne peut réussir lorsque les employés autour d’elle échouent ». En regroupant les entreprises les mieux placées pour résoudre les défis environnementaux de demain, Global Cleantech 100 est une liste sélective des compagnies privées les plus susceptibles d’avoir un impact significatif sur le marché. Cette liste a été établie en combinant des données de recherche du groupe Cleantech avec nominations fondées sur de nombreux critères qualitatifs pondérés, ainsi que l’apport d’un panel d’experts composé d’investisseurs financiers de premier plan, de représentants d’entreprises multinationales, et d’industriels actifs dans la technologie et l’innovation répartis en Asie, en Europe et en Amérique du Nord. « Global Cleantech 100 fournit un aperçu de l’opinion collective des acteurs majeurs du marché sur les grandes tendances et les entreprises innovantes qui ont le plus de chance d’avoir un impact significatif dans les 5 ou 10 prochaines années », déclare Michele Parad, Senior Manager chez Cleantech Group et auteur principal du rapport Global Cleantech 100. « C’est maintenant la septième année que le programme Global Cleantech 100 révèle quels thèmes restent importants et quels secteurs prennent une place centrale. » « Nous sommes ravis qu’APATEQ ait été sélectionnée parmi les 100 entreprises de technologie propre les plus prometteuses dans le monde ; cela démontre clairement l’élan que nous avons acquis. Moins de trois ans après la fondation de l’entreprise, nous avons été capables de fournir les leaders du marché de plusieurs industries telles que le pétrole et le gaz, la marine et l’agroalimentaire, avec nos solutions clés en main écologiques et innovantes pour le traitement de l’eau et des eaux usées sur la base des technologies à membrane », déclare Bogdan Serban, CEO de APATEQ. Cette année a vu un nombre record de 6.900 différentes entreprises nominées réparties dans 60 pays. Ces entreprises sont étudiées et notées pour établir une première sélection de 323 compagnies. Les nominés sont ensuite passés en revue par le panel d’experts de Cleantech Group pour aboutir à une sélection finale de 100 entreprises réparties dans 17 pays. La remise des prix a eu lieu le 25 janvier 2016 au forum Cleantech de San Francisco. Don de 4.000 EUR à l’ATP A propos de Docler Holding Docler Holding est une entreprise internationale qui compte plus de 1.000 employés dans le monde. Créée en 2001 et motivée par les idées et les visions de jeunes entrepreneurs enthousiastes, Docler Holding dispose aujourd’hui d’une portée et d’une présence mondiale. Le Groupe développe et exploite des sites leaders mondiaux dans l’industrie du Live streaming et a également créé un grand nombre d’entreprises diversifiées qui connaissent une croissance continue dans les domaines des TIC, des médias et du divertissement. www.doclerholding.com www.atp.lu nommée entreprise Global Cleantech 100 www.cleantech.com/indexes/ global-cleantech-100/2015-global-cleantech-100/ écho des entreprises 33 DANS UN MONDE QUI CHANGE LES ENTREPRISES VEULENT DES ÉQUIPEMENTS AUSSI PERFORMANTS QU’ELLES FINANCEMENTS SUR-MESURE POUR LES PROFESSIONNELS Découvrez toutes nos solutions pour développer votre PME* : crédit d’investissement, leasing, fonds de roulement… En agence, au 42 42-2000 et sur bgl.lu La banque d’un monde qui change * Sous réserve d’acceptation du dossier par la banque. Voir conditions en agence. BGL BNP PARIBAS S.A. (50, avenue J.F. Kennedy, L-2951 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg : B 6481) Communication Marketing Mars 2016 Actualité BEI et BGL BNP Paribas Renouvellement de leur partenariat pour les entreprises Mise à disposition d’une troisième enveloppe de 50 millions d’EUR pour les entreprises au Luxembourg Le 17 février 2016, la Banque européenne d’investissement (BEI) et BGL BNP Paribas ont signé un nouvel accord de partenariat portant sur un prêt BEI de 50 millions d’EUR à l’intention des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Ce prêt BEI consiste en une ligne de crédit que BGL BNP Paribas exploitera au profit d’entreprises comptant moins de 3.000 salariés. Les projets financés devront être réalisés dans l’Union européenne et pour un montant de maximum 25 millions d’EUR par projet. Les entreprises bénéficiaires ont l’assurance de bénéficier de l’intervention de la BEI, notamment sous la forme de taux d’intérêt réduits sur leur crédit ou leasing. Après deux enveloppes de 50 millions d’EUR chacune mise à disposition des entreprises en 2009 et en 2014, ce nouvel accord de partenariat permet à BGL BNP Paribas de continuer à soutenir activement le financement de l’économie luxembourgeoise et ainsi à favoriser son développement. L’enveloppe mise à disposition en 2014 a connu un grand succès. En effet, en moins d’un an et demi, la quasitotalité des fonds a été distribuée. Les entreprises ayant bénéficié de cette offre sont des petites structures, actives pour la plupart dans les secteurs des transports, de l’artisanat et du commerce. Les fonds ont surtout servi à financer l’achat de matériel tel que des véhicules, des machines et des équipements, ainsi qu’à financer la construction de surfaces de vente ou de production. Une partie des fonds a également été destinée à soutenir des entreprises actives dans le domaine des énergies renouvelables. de gauche à droite (assis): Dominique Goulem (BGL BNP Paribas, signataire), Pim Van Ballekom (BEI, signataire), Carlo Thill (BGL BNP Paribas, signataire) de gauche à droite (debout): Nor Mebkhout (BEI), Yvon Antoni (BGL BNP Paribas), Romain Girst (BGL BNP Paribas), Anne-Sophie Weyland (BGL BNP Paribas), Alain Nadeau (BEI), Rudi Asselberghs (BEI) www.bei.org www.bgl.lu écho des entreprises 35 Actualité Luxaviation acquiert le plus important FBO à l’aéroport international de Munich A travers sa filiale ExecuJet, le groupe Luxaviation offrira des services de maintenance et des opérations au sol (FBO) à l’aéroport international de Munich, suite à l’acquisition des installations de European Business Aviation Services (EBAS International GmbH). Le centre d’opérations au sol à Munich, qui est opérationnel depuis le 1er février 2016, devient ainsi le deuxième plus important FBO de ExecuJet en Allemagne après Berlin Schoenefeld. Depuis le 28 janvier dernier, ExecuJet opère un réseau de 20 FBO en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Australasie. Gerrit Basson, directeur général du groupe ExecuJet, dit : « Nous sommes enthousiastes de pouvoir opérer notre deuxième FBO en Allemagne, qui est le plus important marché d’aviation d’affaires en Europe. Munich représente un emplacement idéal et stratégique car son aéroport est non seulement un des plus importants en Europe, il figure aussi parmi les grands aéroports les plus ponctuels dans la région EMEA (Europe, Moyen Orient et Afrique). Le Terminal d’Aviation Générale (GAT) compte parmi les aéroports d’aviation d’affaires les plus prisés en Allemagne. Nous nous réjouissons d’y offrir nos services d’opérations au sol et de conciergerie à nos clients existants mais aussi aux anciens clients d’EBAS. L’ajout de nos opérations à Munich montre notre volonté de toujours agrandir notre réseau de FBO. » Patrick Hansen, directeur général de Luxaviation continue : « Nous sommes heureux que ExecuJet ait consolidé sa présence dans une région clé de l’Europe. Sa large expérience et son réseau important lui permettront de renforcer notre position au niveau international. Nous nous réjouissons d’accueillir nos clients dans les nouvelles installations ». Les installations d’opérations au sol d’ExecuJet à Munich sont les plus importantes au GAT de Munich et embrassent une surface de 200 m2. Elles offrent un accès facile, une zone de rencontre, un salon pour les passagers, 36 écho des entreprises Monika Petereit (COO EBAS International), Jochen Petereit (CEO EBAS International), Sigrun Leidel (GM ExecuJet Germany) et Niclas von Planta (MD ExecuJet Europe) un service VIP vers et en provenance de l’avion ainsi que des services de location de limousines ou de voitures. Les installations comportent en outre un espace et des bureaux administratifs pour les équipes. A propos de Luxaviation Luxaviation est le deuxième plus grand opérateur d’aviation d’affaires au monde. Il opère 250 avions soumis aux normes les plus strictes de sécurité. La flotte commerciale de l’entreprise est exploitée sous le cadre réglementaire de 14 certificats d’opération aérienne émis par des autorités régionales de l’aviation civile (AOC). Le groupe opère 20 installations d’opérations au sol (FBO) de classe mondiale ainsi que 14 centres de maintenance mondiaux certifiés pour la plupart des avions d’affaires. Luxaviation emploie actuellement plus de 1.500 collaborateurs dans le monde entier. www.luxaviation.lu Actualité Reach & CLP Accès facilité aux informations sur les produits chimiques Les professionnels luxembourgeois fabriquant, important, fournissant et utilisant des produits chimiques sont invités à découvrir les dernières mises à jour d’information de la base de données réglementaires de l’Agence européenne des produits chimiques. Point de contact national pour aider les entreprises luxembourgeoises à identifier leurs obligations et à se mettre en conformité avec les réglementations REACH et CLP, le Helpdesk REACH&CLP Luxembourg, un service du Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) travaille en étroite collaboration avec l’Agence européenne des produits chimiques (European Chemicals Agency – ECHA). Dans ce contexte, il invite les professionnels luxembourgeois fabriquant, important, fournissant et utilisant des produits chimiques à découvrir les dernières mises à jour d’information de la base de données réglementaires mise en place par l’ECHA. Sur cette base, consultable à l’adresse http ://echa.europa.eu/fr/information-on-chemicals, sont répertoriées des informations sur les 120.000 produits chimiques utilisés en Europe, et donc au Luxembourg, désormais accessibles selon trois niveaux de complexité : — l’infocard, qui fournit, en anglais simple, un résumé des principales informations sur une substance chimique — le profil résumé, qui donne un aperçu des informations recueillies pour chaque substance en vertu des différentes réglementations chimiques — les données sources, qui comportent les données brutes transmises par les entreprises et les notifications à l’inventaire de classification et d’étiquetage. Ces informations se révèlent indispensables pour toutes les entreprises concernées par les obligations REACH et CLP et qui doivent suivre leurs substances de manière rigoureuse afin notamment d’être en mesure de remplir leurs obligations. La base de données offre également aux consommateurs la possibilité de se renseigner sur les propriétés des substances chimiques se trouvant dans une grande variété de produits destinés au grand public (produits de nettoyage, peintures, bricolage, etc.). Le Helpdesk REACH&CLP est à disposition des entreprises luxembourgeoises pour toutes informations complémentaires ou support quant à l’utilisation de cette nouvelle base et peut être contacté via [email protected], [email protected] ou par téléphone au +352 27 58 88 1. L’équipe du Helpdesk propose également de nombreux documents informatifs disponibles sur www.reach.lu et organise régulièrement des évènements relatifs aux règlements REACH et CLP. www.reach.lu écho des entreprises 37 Actualité UEL Bilan et vision Le 15 février 2016, l’UEL avait invité pour la deuxième fois les membres élus de ses 8 organisations membres, c’est-àdire les représentants des assemblées plénières et des conseils d’administration de ses 6 fédérations patronales et de ses 2 chambres professionnelles, dans le but de discuter ouvertement de 2 sujets d’actualité touchant de près les entreprises. Bilan mitigé un an après l’accord conclu entre l’UEL et le gouvernement A cette occasion, Jean-Jacques Rommes, administrateur délégué de l’UEL, a dressé le bilan de l’accord bilatéral signé avec le gouvernement le 14 janvier 2015. La principale avancée de cet accord a été le partenariat conclu entre l’UEL et l’Adem qui vise à augmenter le nombre total de recrutements par le biais de l’ADEM de 5.000 demandeurs d’emploi additionnels sur trois ans. L’UEL a tenu ses engagements en motivant les entreprises à faire appel à l’ADEM pour recruter du personnel, le programme « Entreprises, partenaires pour l’emploi » ayant bien démarré la première année. L’ADEM a également joué le jeu en faisant des réformes substantielles au sein de son organisme. Pour les autres mesures touchant à l’emploi, des négociations ont eu lieu les derniers mois concernant la flexibilisation du temps de travail, mais les demandes légitimes de l’UEL n’ont pas encore été entendues à ce jour. L‘UEL a été d’accord pour approuver les réformes annoncées du congé parental, du congé pour raisons familiales et des congés exceptionnels, mais attend une contrepartie en matière d’organisation du temps de travail de la part du gouvernement. En effet, la nouvelle souplesse accordée aux salariés ne peut être mise en place sans donner les moyens aux entreprises d’y faire face sans perdre en productivité. Quant à la réforme fiscale, l’UEL compte sur l’engagement du gouvernement de ne pas alourdir la fiscalité des entreprises. Néanmoins, dans un contexte de concurrence internationale féroce, l’UEL invite le gouvernement à ramener le taux global d’imposition des entreprises en dessous de 20%. 38 écho des entreprises L’UEL félicite le gouvernement pour ses efforts en matière de Nation Branding et souligne la bonne collaboration des organisations membres de l’UEL. D’autres dossiers par contre, comme la simplification administrative et la réalisation d’un état des lieux de la législation relative aux transmissions d’entreprises familiales, n’avancent guère. Il en va de même pour les discussions sur la législation en matière de salaire social minimum et la question de la continuation du salaire en cas d’absence du salarié pour maladie. Le bilan est donc mitigé, voire en-dessous des attentes et c’est ce message que l’UEL a transmis au gouvernement lors de la réunion du 22 février 2016. Un nouveau modèle de croissance économique plus intensive et efficiente Michel Wurth, président de l’UEL, a souligné que le Luxembourg s’est depuis longtemps habitué à une croissance économique reposant sur une progression continue de l’emploi, sans gain réel de productivité. Il a dès lors plaidé pour une croissance économique plus intensive, efficiente et durable qui devrait se détourner du modèle quantitatif actuel pour rechercher un progrès qualitatif. Il devrait tenir compte de la révolution industrielle qui s’opère, des conclusions de la COP21 de Paris et des conclusions du World Economic Forum de Davos. L’étude Rifkin semble donc être une réelle opportunité pour identifier et faciliter la mise en place à long terme d’un tel Actualité modèle économique innovant s’appuyant sur la convergence des technologies de l’information et de la communication (TIC), de l’énergie et des transports au sein d’un réseau intelligent. Le pays a les atouts nécessaires pour avancer dans cette direction. Notre place financière est hautement productive et innovante et est en train de se positionner nouvellement via les « Fintech ». Le Luxembourg dispose aussi d’une panoplie d’entreprises dans les services, le commerce, l’artisanat, l’industrie et dans les 4 secteurs particulièrement promus par le gouvernement (TIC, logistique, écotechnologies et biohealth). Or, ce changement de paradigme en matière de croissance, inévitable, mettra en danger nos systèmes de sécurité sociale et notamment notre système de pension. Ce dernier, en mode boule de neige, devra être réformé pour faire face au constat implacable soulevé dans le rapport de la commission parlementaire sur le budget de 2016 : « Pour pérenniser le système actuel, nous sommes condamnés à devoir créer annuellement des milliers d’emplois et d’attirer, de loger, de nourrir, de transporter, etc. des dizaines de milliers de travailleurs résidents ou frontaliers supplémentaires et ceci jusqu’à l’infini, afin de pouvoir garantir le paiement des pensions venant à échéance dans quelques années et la promesse de pension donnée Michel Wurth (UEL) et René Winkin (Fedil) aujourd’hui aux jeunes qui viennent de commencer leur carrière. » L’UEL, ayant recueilli les commentaires de ses membres, a également présenté cette réorientation stratégique au gouvernement lors de la réunion du 22 février afin de ne laisser aucun doute quant à sa volonté de se détourner du modèle économique actuel, insoutenable pour notre pays. www.uel.lu écho des entreprises 39 Actualité Fedil Nouveaux membres Ajilon Luxembourg S.A. Delebois & O’Donnell S.à r.l. 43-49, rue Sainte Zithe, L-2763 Luxembourg Tél. : +352 46 42 46 1 ; téléfax : +352 46 42 46 78 9 E-mail : [email protected] Internet : www.ajilon.lu N° d‘identification TVA : LU 16126485 Fondation : 1994 Capital social : 32.536,03 EUR Effectif : 40 personnes Dirigeant : Mme Julie Noirhomme, director Activité : recrutement, conseil RH 75, boulevard Grande-Duchesse Charlotte, L-1331 Luxembourg Tél. : +352 24 69 40 1 ; téléfax : +352 24 69 40 99 E-mail : [email protected] Internet : www.dorecruit.com N° d‘identification TVA : LU 22326149 Fondation : 2008 Capital social : 20.000 EUR Effectif : 8 personnes Dirigeants : Mme Nathalie Delebois, director Mme Sinéad O’Donnell, director Activité : recrutement, conseil RH Badenoch & Clark Luxembourg Siège social : 5, rue des Mérovingiens, L-8070 Bertrange Adresse postale : 2-8, avenue Charles de Gaulle, L-1653 Luxembourg Tél. : +352 26 19 28 10 01 ; téléfax : +352 26 19 28 10 20 E-mail : [email protected] Internet : www.badenochandclark.lu N° d‘identification TVA : LU 24513630 Fondation : 2003 Capital social : 300.000 EUR Effectif : 18 personnes Dirigeant : M. Andrew Notter, manager Activité : recrutement, conseil RH 40 Elan IT Resource S.à r.l. – Experis 11, rue de l’Industrie, L-8399 Windhof Tél. : +352 27 40 16 20 21 E-mail : [email protected] Internet : www.experis.lu N° d‘identification TVA : 22391378 Fondation : 2008 Capital social : 12.500 EUR Effectif : 5 personnes Dirigeant : M. Yann Frangel, business unit manager Activité : recrutement, conseil RH Cabinet Walter International S.à r.l. Ernst Recruiting Adresse postale : 20, rue Eugène Ruppert, L-2453 Luxembourg Tél. : +352 26 49 32 14 E-mail : [email protected] Internet : www.cabinet-walter.com N° d‘identification TVA : LU 26231027 Fondation : 2013 Capital social : 15.000 EUR Effectif : 1 personne Dirigeant : M. Yannick Wellenreiter, dirigeant Activité : recrutement, conseil RH 15, rue du Commerce, L-8220 Mamer Tél. : +352 44 44 46 / +352 621 18 53 44 ; téléfax : +352 26 44 02 90 E-mail : [email protected] Internet : www.ernst-recruiting.lu N° d‘identification TVA : 17171231 Fondation : 1997 Effectif : 1 personne Dirigeant : M. Thierry Ernst Activité : recrutement, conseil RH écho des entreprises Actualité Essential Values S.à r.l. GoToFreedom S.à r.l. 22, rue de l’Industrie, L-8399 Windhof Tél. : +352 27 62 67 01 E-mail : [email protected] Internet : www.essential-values.com N° d‘identification TVA : 22843965 Fondation : 2008 Capital social : 12.600 EUR Effectif : 8 personnes Dirigeant : M. Frédéric Senet, CEO Activité : recrutement, conseil RH Siège social : 1, rue Désiré Zahlen, L-5942 Itzig Adresse postale : 33, allée Scheffer – 6e étage, L-2520 Luxembourg Tél. : +352 20 40 32 60 E-mail : [email protected] Internet : www.gotofreedom.eu N° d‘identification TVA : LU 24704772 Fondation : 2010 Capital social : 12.500 EUR Effectif : 6 personnes Dirigeant : Mme Gwladys Costant, directrice Activité : recrutement, conseil RH Euroflag Services S.à r.l. 25B, boulevard Royal – 6e étage, L-2449 Luxembourg Tél. : +352 27 85 88 04 ; téléfax : +352 27 85 88 06 E-mail : [email protected] Internet : www.euroflag.eu N° d‘identification TVA : LU 25932669 Fondation : 2012 Capital social : 12.500 EUR Effectif : 4 personnes Dirigeants : M. Adam Cohen, gérant M. Scott Bergeron, gérant Mme Hilary Spilkin, gérante Activité : gestion de navires GeoSea (Luxembourg) S.A. 11, rue des Trois Cantons, L-8399 Windhof Tél. : +352 26 39 30 55 ; téléfax : +352 26 39 30 56 E-mail : [email protected] Internet : www.deme-group.com/geosea N° d‘identification TVA : LU 22891507 Fondation : 2008 Capital social : 6.000.000 EUR Effectif : 24 personnes Dirigeants : M. Jean-Claude Pannier, administrateur M. Olivier Maes, administrateur Activité : achat, vente, affrètement, frètement et la gestion de navires de mer Michael Page International (Luxembourg) Siège social : 5, place du Champ de Mars, B-1050 Bruxelles Adresse postale : 2-4, rue Beck, L-1222 Luxembourg Tél. : +352 27 20 42 20 Internet : www.michaelpage.lu N° d‘identification TVA : LU 21658851 Fondation : 2007 Effectif : 11 personnes Dirigeant : M. Thibaud Adès, managing director Activité : recrutement, conseil RH Morgan Philips Luxembourg S.A. 34A, rue Philippe II, L-2340 Luxembourg Tél. : +352 27 12 53 30 30 E-mail : [email protected] Internet : www.morganphilips.lu N° d‘identification TVA : 26253271 Fondation : 2013 Capital social : 140.000 EUR Effectif : 5 personnes Dirigeant : M. Rémi Fouilloy, managing director Activité : recrutement, conseil RH écho des entreprises 41 Actualité Neobuild S.A. PROgroup S.A. 5A, Z.A.E. Krakelshaff, L-3290 Bettembourg Tél. : +352 26 59 56 70 0 ; téléfax : +352 26 59 07 44 E-mail : [email protected] Internet : www.neobuild.lu N° d‘identification TVA : LU 24777701 Fondation : 2011 Capital social : 2.100.000 EUR Effectif : 6 personnes Dirigeants : M. Bruno Renders, administrateur délégué M. Francis Schwall, directeur Activité : promouvoir et initier la recherche, le développement et l‘innovation (RDI) dans le secteur de la construction durable 11, rue de l’Industrie, L-8399 Ecoparc Windhof Tél. : +352 26 10 70 07 ; téléfax : +352 26 10 70 08 E-mail : [email protected] Internet : www.progroup.eu N° d‘identification TVA : LU 17703312 Fondation : 1998 Capital social : 62.000 EUR Effectif : 16 personnes Dirigeant : M. Romain Poulles, administrateur délégué Activité : construction durable et économie circulaire, immobilier et construction, aménagement intérieur et concept d‘espace, développement et urbanisme Constructions métalliques Réservoirs en acier soudés Tuyauterie industrielle Serrurerie 42 écho des entreprises Z.I. Schaedhaff B.P. 39 Tél.: +352 35 72 11-1 E-mail: [email protected] | | | | L-5280 Sandweiler L-5201 Sandweiler Fax : +352 35 72 13 www.mig-online.lu Actualité Randstad HR Services S.A. Vallair Solutions S.à r.l. 5, place de la Gare, L-1616 Luxembourg Tél. : +352 40 32 04 50 6 E-mail : [email protected] N° d‘identification TVA : 18776867 Fondation : 2001 Capital social : 703.200 EUR Effectif : 5 personnes Dirigeant : M. Jean-Pierre Mullenders, délégué à la gestion journalière Activité : recrutement, conseil RH 6, route de Trèves – EBBC bloc B, L-2633 Senningerberg Tél. : +352 26 10 39 62 Internet : www.vallair.aero N° d‘identification TVA : 21149935 Fondation : 2006 Capital social : 200.000 EUR Effectif : 19 personnes Dirigeant : M. Grégoire Lebigot, gérant Activité : démantèlement d’avions et vente des pièces, achat/vente d‘avions, transformation d‘un avion de ligne en avion-cargo RH Expert S.à r.l. 3-11, rue du Fort Bourbon, L-1249 Luxembourg Tél. : +352 26 29 41 1 ; téléfax : +352 26 29 41 98 E-mail : [email protected] Internet : www.rhexpert.com N° d‘identification TVA : LU 24139830 Fondation : 2010 Capital social : 12.500 EUR Effectif : 39 personnes Dirigeant : M. Laurent Chapelle, gérant, general manager Activité : recrutement, conseil RH Transman S.à r.l. Xpertize Luxembourg S.à r.l. 16, rue du Fort Bourbon, L-1249 Luxembourg Tél. : +352 20 30 10 31 E-mail : [email protected] Internet : www.xpertize.lu N° d‘identification TVA : LU 25645849 Fondation : 2012 Capital social : 12.500 EUR Effectif : 4 personnes Dirigeants : M. Vincent De Meerleer, gérant technique M. Sébastien Pourbaix, directeur Activité : recrutement, conseil RH 11, place Saint Pierre et Paul, L-2334 Luxembourg Tél. : +352 26 29 52 33 ; téléfax : +352 26 29 52 52 Internet : www.transman-consulting.com N° d‘identification TVA : LU 18443931 Fondation : 2000 Capital social : 15.000 EUR Effectif : 2 personnes Dirigeant : M. Eric Picoux, gérant Activité : recrutement, conseil RH écho des entreprises 43 Actualité UEL Proposition de réforme de la CNS : distinguer soins et absence Après plusieurs années de maîtrise des dépenses de santé, la situation financière de l’assurance maladie est actuellement, et pour les prochaines années, saine et robuste. L’UEL constate cependant que ce système qui gère le financement des soins et du coût des absences n’est pas idéalement organisé et qu’il se caractérise par un manque de transparence, de cohérence et d’efficacité. Partant de ces constats, l’UEL propose aujourd’hui de réformer ce système pour optimiser son fonctionnement dans l’intérêt de tous. Comment fonctionne le système actuel ? Le système gère deux types de risques : celui de la maladie et celui de l’absence. Le premier est lié à l’assuré même : comment payer mes soins ? Le deuxième est lié à l’entreprise : comment payer le salaire de mon salarié absent ? Actuellement, nous avons deux institutions qui gèrent ces deux risques : la Caisse nationale de santé (CNS) et la Mutualité des employeurs. Au niveau du financement, l’État, les entreprises et les salariés constituent les 3 principales sources de revenus de la CNS tandis que la Mutualité est financée par les entreprises et par l’État. Au niveau des coûts, il y 2 grands types de dépenses. En premier lieu, il y a les prestations en nature (PN), soit les dépenses de soins de santé destinées au remboursement des frais médicaux au sens large (médecins, médicaments, scanners…). En second lieu, il y a les prestations en espèces (PE), soit les dépenses destinées à continuer le paiement du salaire au salarié malade. De manière simplifiée, les entreprises financent le paiement du salaire du salarié absent pendant les 77 premiers jours de maladie. La Mutualité fonctionne quant à elle comme un assureur pour les entreprises et couvre ce risque à hauteur de 80% du coût subi. À cela s’ajoutent quelques prestations en espèces que la CNS lui rembourse à 100% (congés familiaux, congés spéciaux). La CNS, quant à elle, prend en charge, outre la totalité des soins de santé, le remboursement des salaires pour les périodes de maladie de plus de 77 jours ainsi que le financement du congé de maternité. 44 santé, elle n’assume que partiellement celui lié aux absences. Pourquoi cette différence ? D’ailleurs, pourquoi cette date arbitraire ? Ensuite, le système n’est pas cohérent. D’une part, les soins de santé sont intimement liés aux assurés et à la politique de santé du Gouvernement qui est indépendante des intérêts et préoccupations des entreprises. De plus, les entreprises et leurs représentants n’ont pas la légitimité pour évaluer le bien-fondé des soins de santé (doit-on rembourser ce médicament ? doit-on mieux couvrir les frais d’orthodontie ?). Les entreprises ne peuvent voir la gestion du système qu’à travers un filtre exclusivement financier. D’autre part, les absences concernent directement les entreprises. Même si les causes de la survenance de l’absence (maladie, accident, maternité) ne se situent pas au niveau des entreprises, les conséquences de celle-ci pèsent sur elles (coût, problèmes d’organisation, pertes de chance, particulièrement pour les petites entreprises). Il serait bien plus cohérent que chaque partie gère et assume son risque. Enfin, le système est complexe et manque de transparence. Avec le temps et les accords politiques, des missions ont été confiées à l’une ou à l’autre des institutions. Les financements croisés sont nombreux et pour certains correspondent à des contreparties relatives à des négociations passées. En remettant tout à plat, il sera possible de regrouper les missions similaires et de rendre plus transparent le financement. Ceci permettra une gouvernance plus efficace et un meilleur pilotage des politiques de santé pour le bien de tous les citoyens. Pourquoi maintenant ? Après plusieurs années de maîtrise des dépenses de santé, la situation financière de l’assurance maladie-maternité est actuellement – et d’après l’administration et les syndicats pour les prochaines années – saine et robuste. Depuis 2014, le résultat annuel est positif et continuera à l’être de sorte que, selon les estimations de la CNS, la réserve devrait être proche du maximum légal autorisé dès fin 2016. Le timing pour moderniser le système semble donc idéal ! Pourquoi vouloir changer le système ? Mais alors, que propose l’UEL? Tout d’abord, le système n’est pas logique. La CNS assume les 2 rôles, mais de manière différente : alors qu’elle assume totalement la couverture du risque lié aux soins de La proposition consisterait à fondamentalement simplifier le système de gestion des soins et des absences. D’un côté les entreprises sortiraient de la CNS et donc de la gestion et écho des entreprises Actualité du financement des soins de santé. De l’autre et en contrepartie elles prendraient totalement en charge le financement de toutes les absences par le biais de la Mutualité. Cette proposition consisterait à laisser une autonomie totale aux représentants des assurés privés et de l’État sur les questions liées à la santé. Concrètement, il n’y aurait plus de représentants des entreprises au sein du Comité directeur de la CNS. En plus de cette distinction très claire des missions, la proposition de l’UEL simplifie le système en supprimant les financements croisés (i.e. les transferts entre la CNS et la Mutualité), la subvention de l’État à la CNS pour les congés maternité et la subvention de l’État à la Mutualité. Cette dernière devra donc trouver elle-même son financement auprès des seules entreprises. Qui sont les gagnants et les perdants ? Cette modernisation sera totalement neutre d’un point de vue financier : ni perte, ni gain tant pour les entreprises, que pour les assurés et l’État. Sans rentrer dans la complexité des calculs, induits notamment par les nombreux financements croisés, la neutralité financière devra être assurée par une hausse des salaires bruts qui permettra aux salariés de financer l’actuelle part patronale sans perte de salaire net. Les entreprises quant à elles verront leur cotisation à la Mutualité augmenter en conséquence. Conclusion Le système de santé relève d’un choix de société. Avec cette réforme, ce choix reviendrait à ceux qui sont directement concernés et tout particulièrement les assurés qui pourront définir le niveau des soins qu’ils souhaitent et le financement y relatif. Cela ira de pair avec une responsabilisation accrue. Par exemple : — si les assurés souhaitent bénéficier d’un système de soins de santé plus généreux, alors ils pourront décider une augmentation du taux de cotisation et donc une diminution mécanique du salaire net — si les assurés préfèrent voir leur salaire net augmenter, alors ils pourront choisir de bénéficier d’un système de soins de santé relativement moins généreux. écho des entreprises 45 TRALUX a été récompensé du Prix Luxembourgeois de la Qualité et de l’Excellence 2015 dans la catégorie GRANDES ENTREPRISES Nous remercions tous les compagnons et l’encadrement pour leur investissement, leur goût du challenge et du travail bien fait. 156, route de Luxembourg L-3254 BETTEMBOURG Tél. : +352 52 36 80-1 www.tralux.lu Actualité En bref Arendt & Medernach Best advisory firm – UCITS in the MENA region For the fourth year in a row, Arendt & Medernach has been named “Best Advisory Firm” at the 2016 MENA Fund Manager Fund Services Awards which was held in Dubai on 26 January 2016. Arendt & Medernach was successively recognized in the category Compliance & Regulation and then three times in the UCITS category. “These awards reflect Arendt & Medernach’s overall track record, advising a third of all Luxembourg investment funds with managers in Europe, Asia, North America and the MENA region”, notices Claude Kremer, Head of Investment Management. Florence Stainier, Partner responsible for the MENA region states “Arendt & Medernach advised the first Luxembourg UCITS’ set-up by UAE initiators and has since grown to become the leading law firm advising MENAbased fund managers on their Luxembourg funds and UCITS. This award is an expression of our clients’ appreciation for the continued support provided to them.” The MENA Fund Manager Fund Services Awards reward service providers who have shaped the fund industry in the Middle East and North Africa (MENA) and recognize firms which outperformed their peer group in 2015. Organized by the publication MENA Fund Manager, the prize was awarded for the fourth time. The judging panel was made up of experts active in the fund industry. www.arendt.com No-Nail Boxes construit un hall de 1.600 m2 en 6 semaines No-Nail Boxes (Groupe ALIPA) poursuit son développement et a construit un nouveau hall pour le stockage de ses caisses pliantes en bois contreplaqué destinées à l’industrie. No-Nail Boxes vient d’investir près de 300.000 EUR dans la construction d’un hall pour stocker le bois utilisé pour la fabrication des caisses de transport. Une manière de sécuriser aussi ses approvisionnements en matières premières. Le hall se caractérise par une structure métallique, une toiture et des bardages isolés, des panneaux « sandwich » en 6 cm PU et un éclairage LED. « Nous disposons désormais de 1.600 m2 supplémentaires pour faire face à l’accroissement de l’activité. Nous pouvons aussi mieux répondre aux demandes de stockage de nombreux clients. Suite à cette extension, la surface globale de nos ateliers de production s’élève à 7.500 m2 », explique Philippe Winkin, directeur de la production de No-Nail Boxes. « Le choix d’un bon entrepreneur, la collaboration efficace de la commune de Wiltz et du syndicat gestionnaire du zoning ainsi qu’un suivi efficace en interne ont permis de finaliser ce projet en seulement 6 semaines », souligne Michèle Detaille, administrateur délégué de No-Nail Boxes. « Ce nouvel investissement nous permet d’être encore plus réactif et de garantir de meilleurs délais de livraison pour nos emballages », conclut-elle. www.no-nailboxes.com écho des entreprises 47 Actualité En bref Carrières Michèle Vallenthini rejoint la Fedil en tant que responsable de communication Dr Michèle Vallenthini est la nouvelle responsable de communication de la Fedil – Business Federation Luxembourg. Michèle Vallenthini est luxembourgeoise. Elle est âgée de 31 ans. A l’issue d’une thèse de doctorat binationale en philologie aux Universités Paris-Sorbonne et Martin-Luther de Halle-Wittenberg, elle évoluait en tant que journaliste-documentaliste auprès d‘un quotidien luxembourgeois. Elle a ensuite intégré le groupe de cirques et variétés francoautrichien Roncalli où elle a détenu le poste de responsable de la communication et des médias. Dr Vallenthini entrera en fonction dès le 15 avril 2016. Frank Genot rejoint le département Communication de la Fedil Frank Genot a rejoint la Fedil en tant que conseiller en mars 2016 en vue de renforcer le département communication. Il est titulaire d’un diplôme de Master en sciences de l’information et de la communication, à finalité communication des entreprises délivré par l’Université libre de Bruxelles. Avant de rejoindre la Fedil, Frank a travaillé en tant que stagiaire au sein des services communication de l’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement – ALFI (Luxembourg) et de Poseco (Bruxelles). Il a aussi travaillé dans le marketing digital auprès d’OpenGraphy à Bruxelles. Jean-Marc Zahlen rejoint le département ICT de la Fedil Jean-Marc Zahlen a rejoint la Fedil en tant que conseiller en février 2016. Il est titulaire d’un master en sciences économiques de l’Université de Montpellier où il a notamment acquis une spécialisation en économie des technologies de l’information et de la communication. Avant de rejoindre la Fedil, Jean-Marc a effectué un stage de 6 mois auprès de LuxConnect dans le cadre de ses études. Sa mission consistait notamment à faire une étude sur l’impact économique du déploiement des réseaux à très haut débit sur le marché ICT au Luxembourg. 48 écho des entreprises Actualité En bref POST Finance et Banque Raiffeisen désormais partenaires Services élargis et offres avantageuses pour les clients des CCP. Dans le cadre de la nouvelle orientation des CCP, Raiffeisen ouvre son capital à POST à hauteur de 10 %. L’accord de partenariat entre POST Luxembourg et Banque Raiffeisen pour concevoir ensemble le modèle d’avenir des comptes chèques postaux est définitivement scellé. Les clients des CCP qui le souhaitent peuvent dès à présent bénéficier d’une offre attrayante incluant un compte épargne Raiffeisen, des retraits V PAY gratuits aux distributeurs automatiques de Raiffeisen et la gratuité de toutes les transactions électroniques entre CCP et Banque Raiffeisen. POST Luxembourg, qui continue d’exploiter les comptes chèques postaux, accepte l’offre de la Banque Raiffeisen d’entrer dans son capital. Les deux partenaires soulignent ainsi formellement l’importance qu’ils accordent à ce partenariat et leur confiance dans le modèle commun des CCP. www.postgroup.lu www.raiffeisen.lu écho des entreprises 49 Actualité Conférence sur la TVA Le 18 février dernier, la Fedil a organisé, en partenariat avec la société Deloitte Luxembourg, une conférence intitulée « TVA : Le Fichier d’Audit Informatisé AED (FAIA) – Quels impacts pour les entreprises ? Comment réagir ? ». L’objectif de cette conférence a été d’informer les membres sur les modalités et les conséquences de l’introduction du fichier d’audit informatisé de l’administration de l’enregistrement et des domaines. Dans son discours d’introduction, le Président de la Fedil, Robert Dennewald, a mis en avant l’importance d’informer les entreprises afin qu’elles se conforment à cette nouvelle réglementation et qu’elles soient prêtes à présenter ce fichier TVA informatisé en cas de contrôle. Les experts de la société Deloitte Tax & Consulting, MM. Cédric Tussiot et Thijl Duval, ont ensuite dressé l’historique et les évolutions récentes de ce dossier. Ils ont ensuite présenté les aspects comptables et informatiques du système d’audit informatisé TVA et ont répondu aux nombreuses questions du public. 50 écho des entreprises Focus FAIA contrainte fiscale ou opportunité ? ’Administration de l'enregistrement et des domaines (AED) a beaucoup développé l’utilisation des moyens électroniques. Si la plupart des entreprises sont familières avec le dépôt électronique des déclarations TVA, elles le sont peut-être moins avec le fichier d’audit informatisé développé par l'AED et de plus en plus souvent demandé par cette dernière. Il s’agit donc d’un sujet d’actualité qui a fait l’objet d’une conférence le 18 février dernier organisée par la Fedil en coopération avec deux experts de la société Deloitte Tax & Consulting, MM. Cédric Tussiot et Thijl Duval, afin de sensibiliser les entreprises à ce sujet afin qu’elles puissent en tenir compte et prendre les mesures nécessaires. écho des entreprises 51 Contexte global Dans un contexte international de développement des solutions informatiques qui permettent de simplifier le quotidien dans notre vie privée et dans notre vie professionnelle, les Etats recherchent également des solutions pour faciliter l’accomplissement des formalités administratives, notamment fiscales, telles que le dépôt des déclarations de manière dématérialisée mais également pour contrôler des informations transmises comme le fichier d’audit informatisé. En matière fiscale, le comité des affaires fiscales (CFA) de l’OCDE a publié, en mai 2005, une première recommandation pour la mise en place d’un fichier d’audit informatisé pour les besoins des administrations appelé SAF-T (Standard Audit File for Tax). Cette recommandation vise principalement à simplifier la transmission des données et à réduire les coûts des administrations en remplaçant le contrôle des documents « papiers » sur place ou suite à communication, par le contrôle des déclarations au moyen d’outils informatiques et d’informations standardisées. Le premier pays européen à avoir mis en place SAF-T a été le Portugal (SAFT-PT), qui a développé le fichier SAF-T depuis l’année 2008 en obligeant les contribuables soumis à l’impôt des sociétés à être en mesure de fournir le fichier SAF-T sur demande. En 2011 est entrée en vigueur une obligation d’utiliser un système de facturation certifié par l’administration portugaise. Puis, en 2013, l’obligation de soumettre mensuellement, via un site web dédié, les documents de facturation ainsi que les documents de transport sous le format défini par le SAFT-PT. En France, les contribuables qui tiennent leur comptabilité au moyen d'un système informatisé doivent la présenter sous forme de fichiers dématérialisés lors d’un contrôle de l’administration fiscale. Le fichier des écritures comptables (FEC) est un document informatique qui contient l’ensemble des enregistrements du système comptable d’une entreprise. Depuis le 1er janvier 2014, le fichier des écritures comptables doit obligatoirement être présenté à l’administration fiscale en cas de contrôle. L’entreprise doit donc s’assurer que le logiciel de l’entreprise, ou celui de son expert-comptable, soit en mesure de générer ce fichier. Un certain nombre d’autres pays en Europe mais également en dehors de l’Europe ont suivi cette recommandation et soit ont déjà pris des mesures dans ce sens, ou sont en train de réfléchir sur la mise en place d’un fichier d’audit informatisé. Nous pouvons notamment citer la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas mais également le Canada ou Singapour. 52 écho des entreprises munication pour les logiciels de communication. La mise en place de cette plate-forme confirme, si besoin en était, la volonté des autorités de favoriser les solutions électroniques et de centraliser les informations. L’archivage électronique Evolution au Luxembourg Dépôt électronique des déclarations Avant la mise en place du système eTVA, la plate-forme de dépôt électronique des déclarations mise à disposition par l’Administration de l’enregistrement et des domaines (AED) en 2013, les déclarations TVA étaient remplies manuellement et envoyées par courrier à l’AED. Aujourd’hui, les logiciels comptables permettent une saisie automatique ou semi-automatique des informations liées à la TVA mais également la génération et le dépôt des déclarations directement à partir des données enregistrées dans la comptabilité. La plate-forme de dépôt électronique mise à disposition par l’administration permet aux assujettis de déposer leurs déclarations sous deux formats différents (.XML ou .PDF) et de transmettre électroniquement toutes les données du formulaire TVA et donc de manière dématérialisée. Ce système permet une transmission sécurisée des données grâce au certificat LuxTrust sans lequel le dépôt n’est pas autorisé. Lors du dépôt électronique, les données saisies par l’assujetti sont transmises à l’administration sans saisie manuelle et un contrôle de cohérence des données est réalisé automatiquement. Enfin, l’assujetti dispose d’une preuve de dépôt des déclarations incontestable et accessible à tout moment via l’interface de l’AED. L’informatisation du dépôt des déclarations TVA permet aussi de pratiquer des contrôles automatiques via l’utilisation d’indicateurs de risques et de dégager les agents de l’administration de tâches purement administratives liées à l’encodage manuel des données fournies sur les déclarations papiers pour les redéployer vers des tâches de contrôle notamment électronique. Il existe donc un lien entre la dématérialisation des déclarations TVA et le contrôle électronique. A compter du 1er janvier 2016, le système eTVA est remplacé graduellement par le système « e-cdf », ou « Plate-forme électronique de Collecte des Données financières » qui est mise en place par les autorités luxembourgeoises afin de centraliser les différents documents devant être fournis de manière dématérialisée par les entreprises ce qui inclut, par exemple, les comptes annuels et, bien évidemment, les déclarations TVA. Cette plate-forme, plus récente qu’eTVA, offre de meilleures possibilités de com- Il doit aussi être mentionné la récente loi du 25 juillet 2015 sur l’archivage électronique qui ne concerne pas directement la TVA mais, qui, d’une part illustre, si besoin en était la tendance à un usage toujours accru de l’électronique, et, d’autre part, présente, comme on le verra plus loin, des liens avec FAIA. Cette loi définit, entre autres, les conditions de numérisation et de stockage de documents numériques. La loi crée un cadre juridique précis pour les entreprises de numérisation et de stockage de documents dématérialisés en ce compris la procédure d’autorisation à obtenir de l’ILNAS (Institut luxembourgeois de la normalisation, de l’accréditation, de la sécurité et qualité des produits et services). Elle définit aussi les conditions de numérisation et de stockage des documents numériques ainsi que les règles permettant de considérer les copies numériques comme équivalentes aux originaux. Cette loi montre une volonté des autorités d’évoluer de plus en plus vers un environnement dématérialisé et informatisé qui permet une conservation des données qui ne sera pas altérée avec le temps et l’évolution technologique. Elle a aussi un lien avec les obligations fiscales des entreprises puisque là aussi des règles précises s’appliquent et qu’il conviendra de répondre aux exigences des différentes lois. FAIA Sur la base de la loi du 19 décembre 2008 concernant la coopération administrative entre les administrations fiscales, l’AED a aujourd’hui développé le FAIA (Fichier Audit Informatisé de l’AED) en adaptant les recommandations de l’OCDE aux spécificités des entreprises luxembourgeoises. Le FAIA s’intègre donc dans la volonté de développer au niveau international l’automatisation du traitement des données ainsi que la généralisation des échanges entre administrations locales et entre États membres de l’Union européenne. De manière plus immédiate, FAIA s’inscrit également dans un désir de l’AED de simplifier l’échange d’informations avec les assujettis. Le FAIA permet à l’administration de réaliser des contrôles automatiques et informatisés des données sources de l’assujetti à distance. Cette nouvelle méthode de contrôle fiscal ne nécessite plus le déplacement d’un contrôleur dans les locaux de l’assujetti, ni la communication de données papiers qui peuvent être soit très volumineuses si l’administration désire avoir une vue d’ensemble de l’activité de la société et donc difficiles à traiter, soit au contraire lacunaires si l’administration ne demande que des informations limitées ce qui peut entraîner des allers-retours entre l’administration et l’assujetti et donc un allongement de la procédure. écho des entreprises 53 Le FAIA en détail FAIA est un fichier électronique structuré au format .XML qui contient, en principe, toutes les données en relation avec l’activité économique d’un assujetti. Il ne s’agit donc, pas uniquement, des données strictement TVA telles que les déclarations TVA et les factures. La base du fichier est constituée de tous les enregistrements qui ont été saisis dans le système comptable et est complétée par le détail des factures, des paiements et les bases de données clients et fournisseurs ainsi que les informations relatives aux stocks. Le FAIA étant un fichier standardisé et informatisé, les contrôles réalisés par l’AED peuvent également être automatisés et permettent de gagner du temps dans la collecte et le traitement des informations. En effet, FAIA est un fichier .XML et permet une grande flexibilité en termes de nombre de données que l’on peut y inclure et d’utilisation du fichier. Le FAIA n’est pas un « format libre » mais doit au contraire répondre à des règles précises déterminées par l’AED. Ainsi, il est structuré en quatre éléments distincts. L’élément « Header » qui contient les informations d’ordre général quant à l’assujetti. L’élément « Master file » qui contient différents éléments uniques qui seront utilisés dans la structure du fichier tels que les tables utilisées. L’élément « GeneralLedgerEntries » qui contient les opérations comptables correspondant à une période déterminée. L’élément « SourceDocuments » qui contient les différentes pièces comptables telles que le détail des factures d’entrée et de sortie et les paiements. Comme l’indique l’AED, afin de permettre un contrôle électronique efficace, les données dématérialisées doivent être fiables et leur intégrité doit être assurée. Le logiciel comptable doit donc garantir l’irréversibilité et l’intangibilité des données, ce qui peut être assuré par la combinaison des contrôles internes et de mesures de sécurité appropriées. Le fichier est à fournir à l’administration sur demande uniquement en cas de contrôle. Il ne doit donc pas être communiqué de manière systématique en même temps que la déclaration annuelle. Cela implique que l’administration peut donc demander FAIA plusieurs années après la clôture comptable d’un exercice. En théorie, l’AED peut effectuer un contrôle dans les cinq années à compter du 31 décembre de l’année concernée. Ainsi, pour l’année 2015, elle pourrait demander un fichier FAIA au plus tard pendant l’année 2020. En pratique, les délais d’imposition sont plus courts et ont tendance à se raccourcir. Ainsi, une déclaration annuelle 54 écho des entreprises 2015 préparée et déposée dans le courant de l’année 2016 sera, généralement, contrôlée et imposée dans les deux ou trois années qui suivent la période de déclaration. Ces délais peuvent rendre plus difficile la recherche des informations sources ayant permis la préparation de la déclaration notamment en cas de changement dans le personnel ou de changement de logiciel comptable. Même en dehors de ces circonstances, des discordances peuvent apparaître entre la comptabilité et la déclaration TVA. A titre d’exemple, les données d’un client peuvent varier entre l’année comptable et l’année où FAIA est demandé par l’administration. Ainsi, si un client en 2014 est établi en Belgique mais ouvre en 2015 une succursale au Luxembourg, son domicile pourrait être modifié dans le système comptable. Ainsi, la vente traitée, correctement, dans la déclaration 2014 comme étant sans TVA puisque faite à un client établi en Belgique risque d’apparaître dans la comptabilité comme une vente faite à un client établi au Luxembourg qui doit être soumise à la TVA luxembourgeoise. Une discordance pourrait donc apparaître entre la déclaration et la comptabilité. Cette discordance pourra, certes, être expliquée mais elle impliquera des recherches supplémentaires et de convaincre l’administration ! Cet exemple simple et réel permet d’illustrer les difficultés concrètes, auxquelles comme on le verra après, le fichier FAIA permettra de répondre. La période entre l’envoi de la déclaration par l’assujetti et le contrôle éventuel par l’AED étant importante, il est nécessaire d’anticiper la production du FAIA. En fonction des informations disponibles dans son système comptable, les obligations de l’assujetti sont différentes et des fichiers différents doivent être fournis. Si le système d’information de l’assujetti est totalement intégré, c’est-à-dire qu’il regroupe l’entièreté des flux commerciaux dans un seul module (module de comptabilité, module de facturation, module de gestion des stocks), le FAIA doit être produit sous un format « complet ». Si le système utilisé n’est pas un système intégré mais que seul le module de comptabilité et le module de facturation le sont, un FAIA sous un format « réduit A » doit être produit. Enfin, si les systèmes ne sont pas intégrés, seul le module de comptabilité existe, un FAIA sous un format « réduit B » doit être produit. Dans ce dernier cas de figure (format B), les autres bases de données doivent alors pouvoir être exportées sous format structuré et lisible par l’administration. En principe les trois types de FAIA sont identiques sauf qu’ils n’englobent pas l’entièreté des éléments dans le même fichier. Les entreprises concernées Evolution de FAIA en pratique En principe, toutes les entreprises dans le champ de la TVA et utilisant une comptabilité électronique ont l’obligation de fournir un fichier FAIA en cas de demande de l’administration. Dans un souci d’adaptation progressive aux réalités des entreprises luxembourgeoises, il a été décidé d’exclure, dans un premier temps, les petites structures pour lesquelles le contrôle manuel reste plus efficace ainsi que les entreprises du secteur financier (banques, assurances, etc.) pour lesquelles l’adaptation technique est, pour l’heure, plus complexe. En conséquence, seules les entreprises soumises aux plan comptable normalisé luxembourgeois sont actuellement visées par FAIA. En conséquence, FAIA est déployé de manière progressive en deux phases. Dans le cadre de la phase un, qui est applicable actuellement, tous les assujettis, utilisant une comptabilité électronique et soumis au plan comptable normalisé, sont visés par FAIA sauf : – les assujettis soumis au régime de dépôt des déclarations TVA simplifiées ; il s’agit des assujettis ne réalisant que des opérations exonérées de TVA et ne leur ouvrant pas le droit à déduction de la TVA, telles que les services d’intérêt général ou social ; – les assujettis dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est inférieur à 112.000 EUR ; – les assujettis réalisant peu de transactions (+/- 500 par année) pour lesquels le contrôle manuel est plus facile que le dépôt d’un fichier électronique. Dans le cadre de la phase deux, dont la date d’application n’est pas encore connue pour le moment, tous les assujettis seront dans l’obligation de fournir le fichier FAIA en cas de demande de l’AED. La principale différence dans le champ d’application de FAIA concernera donc les entreprises du secteur financier qui seront alors soumises à cette obligation. L’AED demande depuis environ deux ans à certains assujettis de fournir le FAIA généralement pour les exercices à compter de 2013. Elle va progressivement élargir ses demandes aux assujettis concernés par la phase un. Elle informe aussi, assez souvent, les assujettis, par exemple, au moment de leur immatriculation à la TVA qu’ils sont susceptibles de devoir fournir le fichier ou demande quel est le statut de l’entreprise en la matière. À l’heure actuelle, il semble qu’en pratique l’administration fasse preuve d’une certaine flexibilité quant au délai dans lequel le fichier doit être remis et est ouverte au dialogue avec l’assujetti. Ainsi, elle ne réclame pas d’amende alors que la loi prévoit des amendes de 50 à 1.000 EUR par jour de retard dans la communication du fichier. Néanmoins, au regard de la volonté clairement affirmée de l’administration de favoriser les contrôles électroniques, il est logique d’anticiper que dans le futur elle demandera de manière de plus en plus régulière le fichier et ce dans des délais plus courts et appliquera dans certains cas les amendes prévues par la loi en estimant que les entreprises ont été suffisamment informées. Adaptation des systèmes d’information Le fichier FAIA est une obligation fiscale qui impose une revue et une adaptation des systèmes d’information. Actuellement, et sur la base des informations disponibles, certains systèmes d’exploitation disposent d’un module FAIA et sont capables de fournir le fichier FAIA alors que d’autres ne le sont pas ou seulement en développement. Encore, est-il nécessaire de préciser que certains de ces logiciels capables, en principe, de fournir un fichier FAIA ont souvent été adaptés aux besoins spécifiques des entreprises. De telles adaptations peuvent compliquer la production du fichier FAIA et imposer, malgré l’existence d’un module FAIA « standard » de développer un module FAIA adapté aux spécificités de l’entreprise. Au regard de l’évolution de la pratique de l’administration, il n’est néanmoins plus possible pour les entreprises de reporter indéfiniment la problématique du fichier FAIA. En effet, encore reporter expose l’entreprise à être incapable de fournir dans un délai raisonnable le fichier FAIA sauf à consentir un effort disproportionné et/ou en prenant le risque de fournir un fichier FAIA incorrect, ainsi écho des entreprises 55 que de supporter le risque d’amendes en cas de retard dans la transmission du fichier et de rendre plus difficile la relation avec l’administration. Il est donc à conseiller de se pencher sur la question en utilisant une année clôturée pour tester le système et produire un fichier FAIA. Si ce travail est entamé dans les semaines à venir, ce sera logiquement sur l’année 2014. Comme déjà indiqué, le fichier FAIA n’est pas systématiquement demandé par l’administration. Il n’est donc pas certain que le fichier de l’année 2014 soit demandé par l’administration. La production du fichier FAIA étant liée à l’année civile, il n’est pas possible de considérer que si l’entreprise est capable, de fournir un fichier, par exemple pour l’année 2014, que ce fichier sera aussi valable pour les années ultérieures. En effet, des modifications et adaptations des systèmes informatiques peuvent avoir des impacts sur le fichier FAIA. Cela ne signifie néanmoins pas que le travail sera inutile. En effet, si l’administration demande pour une année ultérieure un fichier FAIA, il existera déjà une base qu’il sera plus facile de mettre à jour que de créer dans la précipitation un fichier pour l’année concernée. Une autre raison est que l’élaboration d’un fichier FAIA aboutit, souvent, à la découverte d’un certain nombre d’erreurs dans la comptabilité ou le traitement TVA. Il sera alors possible de prendre les mesures de correction qui s’imposent et ce avant tout contrôle de l’administration, ce qui est évidemment préférable. Le fichier FAIA implique une coopération entre des spécialistes fiscaux, des comptables et informaticiens qui développeront le fichier. Dans le cadre de ce développement différents tests devront être opérés. Il s’agira de tests comptables portant sur la vérification du grand livre des journaux voire des transactions individuelles ; de tests de contrôle stratégique comme des statistiques par fournisseurs, clients, variation des prix, etc. ; de tests de contrôle qualité comme l’application des taux sur la base d’un mapping des flux, des montants par code TVA, etc. Lorsque ces tests sont opérés, il est probable qu’un certain nombre d’erreurs soient détectées et elles pourront alors être corrigées. Il est à noter qu’il est possible de soumettre de manière volontaire le fichier FAIA à l’AED afin de tester sa conformité. Néanmoins, l’on préférera sans doute s’assurer de manière préalable de la validité du fichier avant d’envoyer à l’administration un fichier puisque cela signifie en pratique de lui fournir le détail de l’ensemble de ses transactions. 56 écho des entreprises Opportunité : Archivage et contrôle des données comptabilisées A priori, un fichier de contrôle imposé par l’administration et devant répondre à des normes établies par cette dernière risque d’être perçu comme une contrainte supplémentaire imposée aux entreprises. Néanmoins, ce fichier pourrait aussi être une opportunité. . FAIA comme outil d’archivage Rappelons tout d’abord que la loi TVA exige que les documents soient conservés pendant dix ans. Si le stockage dématérialisé à l’étranger est autorisé, il l’est pour autant que l’administration en soit informée et qu’elle puisse avoir accès aux données stockées ce qui limite le stockage aux Etats membres de l’Union européenne et aux pays tiers sous certaines conditions (existence d’un accord d’assistance mutuelle ou droit d’accès électronique à distance). En outre, le stockage doit être organisé de telle sorte que les conditions d’intégrité et d’authenticité des données soient garanties, et ce pendant la période de dix ans. Dans la pratique, il est constaté que certaines entreprises sauvegardent leurs informations dans différents systèmes (comptabilité, facturation,…). D’autres préfèrent utiliser un système intégré regroupant toutes les informations au même endroit. La sauvegarde à long terme des données est donc dépendante de l’environnement technique et de son évolution. En effet, en cas de changement de système (nouveau logiciel comptable par exemple), les données enregistrées dans l’ancien système peuvent être difficiles à retrouver si elles ne sont pas similaires au nouveau système, voire obliger à maintenir deux systèmes. De ce point de vue, un problème souvent rencontré dans la pratique, est de déterminer les données à archiver et l’organisation de ces archives. En outre, il n’est pas toujours facile de distinguer entre la sauvegarde et l’archivage des données. La sauvegarde des données permet d’assurer la continuité de l’exploitation du traitement des données mais présente l’inconvénient de la comparabilité des données après extraction en cas de changement de l’environnement technique. En revanche, l’archivage est indépendant de l’environnement technique (techno-indépendant) mais peut être complexe à réaliser et implique d’identifier les données pertinentes. De plus, l’archivage n’est pas nécessairement organisé de manière à répondre aux exigences fiscales. En effet, il est fréquent que des données agrégées soient conservées alors que des données détaillées seront, bien évidemment, nécessaires pour répondre aux questions des administrations fiscales et que ces données ne couvrent que des parties incomplètes du système d’information. En outre, les données contenues dans les ERP ne sont généralement pas sécurisées et elles peuvent varier selon les années, ce qui complique et affaiblit la qualité du contrôle. En conséquence, il est souvent difficile de récon- cilier, quelques années plus tard, les données reprises dans les ERP et les informations reportées dans les déclarations TVA. Enfin, le processus de restauration des données sauvegardées ou archivées ne fait que rarement l’objet de tests appropriés. Or, le fichier FAIA permet le stockage statique des données historiques et ce d’une manière standardisée. Il permet aussi d’améliorer la qualité du contrôle interne en permettant la validation et la réconciliation du contenu du fichier FAIA avec les déclarations TVA avant leur dépôt, avec tous les avantages que comportent une telle approche assurant la cohérence entre la comptabilité et les déclarations. Il assure aussi la nature et la qualité des données qui seront traitées, à la fois par les entreprises et par les administrations fiscales dans le cadre de contrôles fiscaux. Enfin, l’utilisation des données du fichier FAIA permet un contrôle analytique des données en matière de TVA et d’impôt sur le revenu des collectivités et d’améliorer l’efficacité des contrôles internes. L’archivage dématérialisé à travers le fichier FAIA permet donc d’obtenir à la fois un fichier indépendant de l’environnement technique qui répond aux exigences de la loi du 25 juillet 2015 relative à l’archivage mais également un stockage conforme aux exigences de la loi TVA et disponible à tout moment en cas de demande de l’AED même plusieurs années après la clôture de l’exercice concerné. La production et l’archivage d’un fichier FAIA annuel permettra donc de rencontrer les exigences de ces différentes législations. écho des entreprises 57 WHERE IN EUROPE... u admire in a former plant? ...can you go shopping in a former Bullring? ...do they eat caviar along with popcorn? ...can you work out on fitness machines connected to the cloud? ...do you find the “world’s best cinema”? CULTURE LEISURE ...ca enjoy cou mozzarell NIGHTLIFE ...do you get the best Gimlet Cocktail? RESTAURANT SHOPPING IT’S THE ONES WHO LIVE THERE, WHO KNOW BEST! Travelling is not merely going from point A to point B. endeavour to reveal to you. Through this blog, and For us, travelling is also and above all the life you will our many locally-based contributors, we will inspire experience in the place you have decided to go to. Each you, guide you along your way and help you discover Luxair destination has a thousand secrets, which we the best that Europe has to offer. FAIA comme outil de contrôle En effet, comme indiqué ci-dessus, l’élaboration du fichier FAIA permet, souvent de détecter un certain nombre dans la comptabilité. Une fois développé, le an you d’erreurs FAIA peut donc être utilisé afin de vérifier la cohérence uscous with des informations relatives à la TVA avant la préparation des déclarations. Un exemple courant est le traitement la di bufala ? comme livraison intracommunautaire exonérée de TVA d’une vente qui aurait dû être soumise à la TVA ou à l’inverse d’appliquer la TVA luxembourgeoise à une livraison intracommunautaire qui aurait dû être exonérée. Le fichier FAIA permettant de détecter des erreurs TVA, il permet aussi de les corriger avant que l’administration n’opère un contrôle, avec à la clef, un éventuel redressement. Conclusion Alors que le FAIA semble, à première vue, uniquement une obligation fiscale supplémentaire s’imposant aux entreprises, il peut, s’il est correctement utilisé, constituer un outil précieux pour une meilleure gestion des obligations fiscales et ainsi contribuer à sécuriser la position fiscale de l’entreprise en cas de contrôle. Il peut aussi être une opportunité pour assurer un archivage dématérialisé et de long terme répondant aux exigences des diverses législations applicables par la production et la conservation d’un fichier annuel. Le FAIA peut également être un outil permettant le traitement et l’analyse des données économiques de la société. Au regard de la volonté clairement affirmée de l’AED, il est important pour les entreprises de prendre les mesures nécessaires afin d’être capables de fournir en cas de demande, de plus en plus probable, d’un fichier FAIA. Il n’est pas trop tard mais il est temps … A propos des auteurs Christian Deglas, Partner, Deloitte Tax & consulting Cédric Tussiot, Director, Deloitte Tax & Consulting Thijl Duval, Senior Manager, Deloitte Tax & Consulting Stéphanie Porzio, Manager, Deloitte Tax & Consulting écho des entreprises 59 Actualité Assemblée générale de la Fedil 2016 Changement à la présidence E n date du 22 mars 2016 s’est tenue l’assemblée générale annuelle de la Fedil. Compte tenu des attentats dramatiques qui se sont produits le jour-même à Bruxelles, le programme a dû être adapté alors que le Vice-Premier ministre et ministre de l’Économie, Étienne Schneider avait été retenu par d’autres obligations dictées par l’actualité politique. Après une minute de silence en commémoration des victimes de Bruxelles, c’est Robert Dennewald qui a ouvert la toute dernière assemblée générale de son mandat de président de la Fedil. A l’ordre du jour figuraient notamment, la présentation du rapport du conseil d’administration pour l’exercice 2015, l’approbation des comptes de l’exercice 2015 et du budget pour l’exercice 2016, la fixation de la cotisation pour l’exercice 2016, les nominations statutaires, le message du président sortant Robert Dennewald et le discours-programme du nouveau président Nicolas Buck. L’assemblée générale fut suivie d’une réception. Robert Dennewald Rapport du conseil d’administration pour l’année 2015 René Winkin (directeur Fedil), Robert Dennewald (président honoraire Fedil), Nicolas Buck (président Fedil), Karim Michel Sabbagh (viceprésident Fedil) et Henri Wagener (conseiller Fedil) 60 écho des entreprises Le rapport du conseil d’administration pour l’année 2015, reprenant les moments forts de l’année 2015 de même que les activités des différents départements de la Fedil, a été présenté. Le rapport est disponible sur www.fedil.lu ainsi qu’auprès du secrétariat de la Fedil. Actualité Wurth (ArcelorMittal), vice-président, et de Karim Michel Sabbagh (SES), vice-président. En outre, l’assemblée générale a décidé de conférer le titre de « président honoraire de la Fedil » à Robert Dennewald. Nicolas Buck, nouveau président de la Fedil Nicolas Buck Un appel a été lancé aux membres de la Fedil de s’investir dans la mise en œuvre du partenariat en faveur de l’emploi et de participer à la campagne de promotion des métiers « HelloFuture ». Après la présentation du rapport annuel, les comptes de l’exercice 2015 et le budget pour l’année 2016 ont été approuvés par l’assemblée générale. Nominations statutaires au conseil d’administration Plusieurs changements au conseil d’administration sont à noter. Outre la démission de Robert Dennewald du conseil d’administration, les mandats d’administrateur de Hubert Clasen (Caves Bernard-Massard), Betty Fontaine (Brasserie Simon) et Jacques Lanners (CERATIZIT) ont pris fin. Du côté des nominations au conseil d’administration, on note les mandats de trois ans de Georges Bock (KPMG), Frédéric De Radiguès (S.A. Brasserie Nationale ‘Bofferding’ et S.A. Munhowen) et Paul Jung (CERATIZIT). Six mandats d’administrateur ont été reconduits pour un nouveau terme de trois ans : Michel Wurth (ArcelorMittal), Claude Baer (Strategies), Charles Loesch (DuPont de Nemours Luxembourg), Alex Nick (ArcelorMittal), Claude Strasser (POST Luxembourg) et Christian Thiry (C. KarpKneip Constructions). Le bureau nommé par le conseil se composera dorénavant de Nicolas Buck (Seqvoia), président, de Michel Né le 30 août 1968 à Luxembourg, Nicolas Buck a complété ses études en 1995 en tant qu’ingénieur économiste à la Hochschule für Druck und Medien de Stuttgart. Il est également détenteur d’un Bachelor of Science in Economics and Politics de la Bath University. En 2001, il crée, avec Renaud Jamar, la société Victor Buck Services qu’il dirige jusqu’en 2012 en tant qu’administrateur délégué. Depuis 2012, il est co-fondateur et CEO de Seqvoia. Il est aussi président de l’a.s.b.l Nyuko. En 2004, il est nommé Entrepreneur de l’Année par EY. Membre de la Fedil depuis 2012, il devient vice-président en 2014 et donc président en 2016. Discours-programme du nouveau président, Nicolas Buck Chers membres, Mesdames et Messieurs, Ce soir je voudrais aborder deux sujets : Le futur de l’industrie et le rôle ainsi que la mission de la Fedil. Le point de départ de notre réflexion par rapport au futur de l’industrie devrait être la signification du mot « Industrie ». Il me semble essentiel que nous puissions tous nous fédérer autour d’une même définition. Une définition unique et commune sera doublement utile. Elle servira premièrement, à comprendre notre passé et deuxièmement, à réussir la transition vers le monde de demain, vers un futur non seulement possible mais souhaitable. Je suis amené à poser cette question parce que le courant dominant – ce que John Kenneth Galbraith appelait « conventional wisdom » – veut que, depuis 1960, nous serions entrés dans une ère post-industrielle. Le déclin de écho des entreprises 61 Actualité l’activité industrielle constituerait un processus historique. Le parallélisme avec la transition du monde agricole à un monde industriel saute aux yeux. À présent nous vivrions donc dans une société de services. À mon sens ce serait commettre une erreur fatale que de nous confiner dans cette représentation réductrice de notre monde économique. Ce raisonnement, nous le faisons parce que nous considérons, comme le dit Pierre Veltz, auteur du livre « L’industrie notre futur », les systèmes manufacturiers développés au siècle avant-dernier comme l’alpha et l’oméga de ce que nous appelons « Industrie ». Mesdames et Messieurs, reconsidérons cette approche des choses devenue obsolète ! Je vous invite à un petit exercice étymologique. En latin, le terme « industrie » ne se réfère guère à une activité particulière. Il est formé par la combinaison d’indu (en soi) et de struere (établir, édifier, provoquer). Le mot industrie implique d’abord une démarche de l’esprit, une action caractérisée par la préparation et l’anticipation. Quant à l’industrie vue comme un secteur d’activité spécifique, il s’agit d’un sens qui ne surgit que beaucoup plus tard au XIXème siècle. Conclusion : il y a de l’Industrie au sens latin du terme bien avant l’Industrie au sens moderne. Et : la première est toujours le principe générateur de la seconde. La thèse centrale de cette première partie de mon discours est donc celle-ci : nous sommes entrés non pas dans une société de services mais dans une société hyperindustrielle. L’opposition, produit d’un côté et service de l’autre, n’est plus pertinente. Ce que nous vivons actuellement c’est exactement l’inverse : à savoir, la convergence entre le produit et le service et cela grâce à la révolution numérique. Google, Apple et Facebook sont en fait de véritables sociétés industrielles. Nous appelons leurs usines « datacenters ». Leurs unités de recherche s’inspirent des modèles de Dupont, de Bell Labs ou de Xerox. Leurs chaînes de valeurs sont complètement globalisées. Cette opposition dépassée produit – industrie du passé, et service – industrie du futur, je la vis au sein même de la Fedil. Or, ce débat est absurde et surtout : ne nous enferme-t-il pas dans une logique du déclin ? Dépassons ce débat stérile qui nous ramène aux statistiques peu flatteuses en ce qui concerne le poids de l’industrie dans notre 62 écho des entreprises économie. Tout cela s’explique, je viens de le dire, en premier lieu par notre définition erronée de ce qui constitue une activité industrielle. Toute l’activité de l’ICT fait partie intégrante de l’Industrie. Je co-dirige aujourd’hui une société qui développe un software pour l’industrie des fonds d’investissement. Nos clients accèdent à ce software à travers Internet. Nous nous appuyons sur des usines de traitement de données, des datacenters, qui coûtent des centaines de millions d’euros. 80% de nos ressources travaillent dans le développement et la recherche. Nos clients ont l’illusion d’accéder à un applicatif qui leur est propre. Mais c’est une illusion. Tout est mutualisé et surtout notre démarche est-elle caractérisée par le principe d’industrialisation. Le monde hyperindustriel s’inscrit dans un mouvement de longue durée. L’histoire de l’industrie ne commence pas à Manchester pour ensuite se prolonger à Detroit. Ce n’est pas une histoire se réduisant à l’Europe et au capitalisme telle que décrite par Max Weber. Il y a une industrie au Moyen Âge, il y a une industrie à Venise au XVIème siècle. Il y a une industrie chinoise et indienne. Acceptons l’idée selon laquelle « l’industrie dans sa forme dominante actuelle n’est qu’une étape transitoire au sein d’une histoire beaucoup plus longue marquée par des grands basculements et des continuités profondes ». L’industrie d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui et celle de demain sera forcément différente. La disparition de l’industrie du cuir au début du siècle dernier dans le nord du pays ne remet nullement en cause l’existence même de la capacité de mutation de l’industrie. Notre mission n’est pas de sauver à tout prix l’industrie manufacturière. Il l’est encore moins de la protéger des effets transformateurs de la digitalisation. Je ne m’inquiète nullement quant à sa capacité de se réinventer. Mais, il lui faudra un écosystème capable de l’aider dans cette transition. Cet écosystème, je le nomme base hyperindustrielle. À nous de créer la base hyperindustrielle à même d’imaginer et de produire des biens et des services compétitifs. Pour y arriver nous devrons sensiblement renforcer l’efficience et l’efficacité de notre écosystème industriel. Nous devrons positionner le Luxembourg comme un lieu aux carrefours stratégiques des réseaux ou écosystèmes qui conçoivent et produisent ces ensembles. Je pense, vous Actualité l’aurez remarqué, à des endroits comme la Silicon Valley, le sud de l’Allemagne ou la Suisse parmi d’autres. Il faudra ancrer des emplois hautement qualifiés dans notre pays par une offre qui devra aller au-delà des artifices fiscaux ou autres protections juridiques... Seule l’intégration dans un écosystème fondé sur les compétences, l’open innovation, la proximité entre pôles de conception et pôles de production pourra garantir le développement de cette base hyperindustrielle. Prenons un exemple proche de nous : l’industrie des fonds d’investissement. Cette industrie ne peut se prévaloir d’avoir bénéficié d’un avantage fiscal. Bien au contraire. Ses ressources coûtent en moyenne 30% plus cher qu’en Irlande, par exemple. Son écosystème se caractérise par une différence fondamentale par rapport au monde industriel luxembourgeois manufacturier. Dans les fonds d’investissement, des banques dépositaires concurrentes s’affrontent mais tout en coopérant sur des sujets transversaux. Tous les prestataires de services sont reconnus comme faisant partie intégrante de l’industrie des fonds dans son ensemble. Tous les acteurs, grands et petits, se reconnaissent dans la mission de porter l’image du Luxembourg. Il ne s’agit pas de reproduire le modèle des fonds d’investissement. Néanmoins, c’est notre devoir à nous tous de réfléchir ensemble sur le développement de notre écosystème industriel. Nous, ce sont les entreprises, le gouvernement, l’État, l’université, les centres de recherche, les syndicats et cela bien sûr de concert avec un acteur clé : la Commission européenne. J’espère vous avoir fourni quelques pistes de réflexion sur l’essence même de l’industrie et de son avenir. Il est important que nous puissions parvenir à infléchir la perception que le monde politique a trop souvent de l’industrie. L’image de l’industrie, n’est pas toujours favorable. Elle est souvent associée à des activités produisant peu de valeur ajoutée et peu de recettes fiscales. Ceci ne correspond pas à la réalité : il faut élargir l’idée que nous avons de ce qui serait une activité industrielle. Je suis persuadé que nous avons l’énergie d’évoluer afin de non seulement infléchir mais de devenir le futur de notre pays. Dans cette transformation le ministère de l’Économie nous épaulera de toutes ses forces. À l’aube de la troisième révolution industrielle nous, l’industrie sous toutes ses formes, représentons un formidable gage d’avenir pour notre pays. Et la Fedil dans tout cela.... Cette vielle Dame qui fêtera son centenaire en 2018. La Fedil a été créée en 1918 par Paul Wurth. Ce 19 décembre 1918, 52 industriels s’étaient réunis afin de créer une association qui défendrait leurs intérêts. 97 ans plus tard, 45 des 52 sociétés représentées ce 19 décembre 1918 ont disparu. Depuis, de nombreuses nouvelles sociétés ont rejoint nos rangs. La Fedil a vécu, fin 2015, un changement de direction. René Winkin est désormais le CEO de la Fedil. En 2016, la Fedil aura un nouveau président. Je ne suis pas le patron de la Fedil. Je suis le président de son conseil d’administration et donc le porte-parole du conseil. Ce conseil a approuvé une nouvelle stratégie en décembre dernier. Mon rôle est de veiller à l’implémentation de cette stratégie. Comment la résumer ? Essayons de dire les choses simplement et clairement. Nous avons l’ambition de devenir un prestataire de services et – je l’assume – au service des industries d’aujourd’hui et de demain. Notre mission est d’être proches de nos membres, attentifs et réactifs à leurs besoins. Nous voulons simplifier votre quotidien, accélérer les processus de décision en votre faveur, surmonter les blocages. Nous voulons être un acteur qui invite d’abord à la réflexion et à l’analyse : nous produisons des contenus et nous attirons l’attention de nos membres sur des sujets de premier ordre. Nous représentons nos membres dans différentes instances nationales et européennes et dans le dialogue que nous menons avec le monde politique. Nous voulons encourager les prises de contact au sein de notre communauté au Luxembourg, en Europe aussi bien que dans le monde. Nous offrirons à nos membres davantage des possibilités pour s’impliquer dans la définition des initiatives et des contenus de la Fedil. À cette fin, des équipes de projet seront constituées en fonction des intérêts et des besoins. À côté de ces groupes de travail temporaires, nous inviterons les entreprises à partager leurs expériences au sein de cercles thématiques et à stimuler de cette manière de nouvelles initiatives de la Fedil. La digitalisation, la formation, l’innovation, la écho des entreprises 63 Actualité transition énergétique et l’économie circulaire seront nos sujets phares. Ces sujets concernent tous nos membres et nous allons les traiter en profondeur. Nous sommes en train de nous doter d’une organisation qui nous permettra de répondre à ces défis. Car finalement, sonder la question « c’est quoi l’industrie d’aujourd’hui et de demain », revient pour nous à formuler une définition à la fois de l’identité, du sens et de la portée de la Fedil en tant que force du progrès. Mais nous serons également d’une grande vigilance quand il s’agira de protéger les intérêts des entreprises et par le même effet ceux de leurs salariés. La richesse de notre pays repose sur nos entreprises. Une entreprise est la somme de ses talents. C’est l’humain. Nous sommes profondément convaincus que le travail est une activité noble, qui façonne et définit nos vies. Nous estimons par conséquent qu’il est de la responsabilité des organisations patronales, des syndicats et du gouvernement de ne cesser d’adapter le cadre dans lequel évoluent les entreprises. Si le dialogue social tient sa place naturelle dans ce contexte, nous le voyons surtout au sein des entreprises. Les difficultés que rencontrent les partenaires sociaux à redéfinir l’organisation du travail m’amènent à penser que la recherche d’un consensus national sur ce sujet pourrait même s’avérer contre-productive pour toutes les parties. Nos membres concernés ne sont aucunement prêts à monnayer cette flexibilisation par des mesures compensatoires décidées sur le plan national. Les compensations et autres arrangements devront être décidés, si possible, en entreprise. Aussi, le cadre légal sur le dialogue social en entreprise n’a-t-il pas été réformé à cet effet ? Je voudrais ensuite souligner le rôle important de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) dans toutes ces négociations ayant trait à des questions d’ordre social. Ces sujets sont techniques, compliqués et surtout sont-ils d’une grande importance. Voilà pourquoi la Fedil ne pourra pas faire évoluer son offre de services sans l’UEL à ses côtés. Nous garderons l’ambition de contribuer substantiellement et constructivement aux actions et positions que prendra l’UEL. Le mal qui gangrène notre économie, est-ce avant tout une question de coûts comparatifs ? Je pense que non. 64 écho des entreprises Je vois trois grandes maladies luxembourgeoises : Premièrement notre incapacité de travailler ensemble sur des sujets d’avenir et de développer, notamment, une vraie politique de recherche, une politique de recherche en concordance avec les produits et services des entreprises présentes aujourd’hui sur notre territoire et de celles qui viendront s’y installer demain pour y trouver un écosystème stimulant. L’industrie c’est le nouveau, c’est l’innovation. Nous sommes tous d’accord pour nous rassembler autour de l’idée qu’il faut rapprocher la recherche publique et les entreprises. Or, je n’arrive pas à ce jour à distinguer une stratégie claire et lisible visant à valoriser cette recherche publique. Nous sommes trop petits pour nous diviser. Apprenons à réellement travailler ensemble. Ceci nécessite de l’écoute et de la patience. Est un idéologue celui qui a la prétention à être seul détenteur de la vérité. Personne n’a le monopole de la vérité. Personne ne détient la vérité sur des questions de recherche, d’innovation ou d’entrepreneuriat. Deuxième maladie: la lenteur. Dans un monde globalisé où la compétence et la connaissance seront les facteurs clés du succès pour les individus et les entreprises, la rapidité d’exécution de l’idée au produit final constitue un enjeu crucial. Mais notre pays se caractérise non seulement par un certain immobilisme mais aussi par un immobilisme certain quand il s’agit d’adapter ce cadre. Nous avons érigé des forteresses protégeant le statu quo, entravant la liberté d’entreprendre et empêchant ce pays d’entrer dans le XXIème siècle. Je conçois que la politique possède son propre rythme et que les administrations ne font qu’appliquer la loi et les règlements. Néanmoins, ne serait-il pas envisageable d’accélérer la cadence et de simplifier le cadre? Nous sommes mus de bonnes intentions mais leur exécution me rend perplexe. Il est évident, à mes yeux, que les secteurs public et privé devront travailler ensemble afin de surmonter les obstacles que nous avons créés nous-mêmes à travers un édifice réglementaire trop contraignant. Et ici, ce n’est pas la faute de l’Europe. La Fedil continuera à s’investir en collaboration avec les ministères concernés sur ce sujet qui est d’une importance vitale. Troisièmement : un système éducatif qui n’arrive pas encore à former les talents dont nous aurons besoin aujourd’hui et demain. Impliquons-nous dans l’orientation. Actualité Encourageons les jeunes à découvrir les mathématiques. C’est la langue de demain. Dans un monde digital les mathématiques sont ce qu’est le vent pour un voilier. L’élément essentiel. En d’autres mots : le système devra produire plus d’informaticiens, plus de mathématiciens et plus d’ingénieurs. Les facultés de droit devront former des juristes capables d’appréhender la rencontre du monde digital avec le cadre juridique actuel et futur. Ce cadre va devoir évoluer. Appréhender est également synonyme de compréhension du monde digital. Et ici je touche à un problème plus général : au stade où nous sommes, nos élites économiques et politiques ne peuvent pas se prévaloir d’une compréhension profonde de ce monde digital et scientifique. La plupart sont des juristes et des économistes. Et voilà une des raisons pourquoi nous devons miser sur des jeunes talents et contribuer à les découvrir. Mesdames et Messieurs, elle arrive cette énorme vague. La vague de la globalisation, de la connaissance, de la rapidité, de la transition énergétique, de la digitalisation, bref la troisième révolution industrielle. La Fedil sera un acteur important dans ces sujets. Nous sensibiliserons et accompagnerons nos membres dans cette aventure. Nous vivons actuellement la transition entre le monde d’hier et le monde de demain qui peine à naître. Cette transition nous l’appelons crise. Cette transition est pénible et source de frictions mais aussi de formidables opportunités. Nous avons dans ce pays les atouts pour réussir. Nous sommes entre industriels ce soir, je le sais, mais faisons quand même un peu de littérature en guise de conclusion : la devise de la Fedil pourrait s’inspirer du Marquis de Sade qui a écrit il y plus de deux siècles : « Le passé m’encourage, le présent m’électrise, je crains peu l’avenir. » Et dans ce sens : soyons confiants dans notre capacité commune à construire ensemble l’industrie du futur. Mesdames et Messieurs, je vous remercie de votre attention. écho des entreprises 65 Actualité 1 2 3 4 Assemblée générale de la Fedil 5 66 écho des entreprises 6 Actualité 7 L’assemblée générale de la Fedil a eu lieu le 22 mars 2016 dans les locaux de la Chambre de commerce 1 Nicolas Buck (2e à gauche) entouré des présidents honoraires Fedil, Marc Assa, Robert Dennewald et Charles Krombach 2 Guus Boekhoudt (administrateur Fedil) et Jean Ries (Guardian Industries) 3 Marc Giorgetti (Groupe Félix Giorgetti) et Michel Wurth (vice-président Fedil) 4 Fabrice Poncé (Adecco), Frédéric De Radiguès (administrateur Fedil), Marc Kieffer (Fedil) et Bruno Théret (Fedil Steelconstruction) 8 10 9 11 5 Romain Lanners (POST Luxembourg), Tom Theves (ministère de l’Economie), Roland Bastian (ArcelorMittal) et Jean Lucius (administrateur Fedil) 6 Michel Wurth, Thierry Glaesener (anct. administrateur Fedil), Robert Dennewald, Georges M. Lentz jr, et Raymond Martin (tous les deux Munhowen / Brasserie Nationale) 7 Paul Jung (administrateur Fedil), Dr André Weidenhaupt et Christophe Hansen (tous les deux MDDI, département de l’Environnement) 13 12 8 Bruno Théret, Valérie Massin (administratrice Fedil), Marc Giorgetti et Liliane Fisch (Fedil) 9 Christian Thiry et René Elvinger (administrateurs Fedil) 10 René Elvinger et Karim Michel Sabbagh (vice-président Fedil) 11 Jeannot Krecké (anct. ministre de l’Economie), Jean-Jacques Rommes (UEL) et Jean-Claude Knebeler (consul general of Luxembourg, NY) 12 Jean-Louis Schiltz (Schiltz & Schiltz), Hugues Delcourt (BIL), Adrien Ney (administrateur Fedil) et Marie-Hélène Massard (ACA) 13 Carlo Thelen (Chambre de commerce) et Nicolas Mackel (LFF) 14 14 Marc Feider (Schroeder & Associés) et Georges Rassel (administrateur Fedil) écho des entreprises 67 ACCUMALUX GROUP s.a s.a. & POUDRERIE DE LUXEMBOURG s.a. 1906 – 2016 110 années d’industrie à Kockelscheuer et à travers le monde moulage par injection de bacs, couvercles & accessoires pour batteries de démarrage & & industrielles industrielles moulage bacs, couvercles, accessoires pour batteries de traction bacs, moules à injection atelier technique de haute précision POUDRERIE DE LUXEMBOURG s.a. gestion & administration de sociétés PARCLUXITE high-tech tech parc industriel high www.accumalux.com / +352 367062 / [email protected] / Allée de la Poudrerie, L L-1899 1899 Kockelscheuer Opinion PSDC Par Magalie Lysiak Q uel acronyme pour une petite révolution ! L’émergence d’une nouvelle activité économique, à savoir, celle de Prestataire de Services de Dématérialisation ou de Conservation. Enfin moins qu’une révolution, il s’agira plutôt d’une certaine idée de la révolution, qui ne peut qu’avoir un goût d’inachevé. La loi du 25 juillet 20151 relative à l’archivage électronique prévoit qu’une entreprise, si elle détient une certification selon les exigences et les mesures définies par le règlement d’application de cette loi, peut procéder à la dématérialisation et/ou la conservation de documents avec valeur probante identique à celle de l’original, les actes sous seing privé mais également les documents relevant de l’article 16 du Code de commerce2. Quelle avancée pour les entreprises qui n’auraient plus à stocker dans des espaces déjà saturés un certain nombre de documents! Cependant le premier frein à ce bel élan est du fait du législateur même qui exclut, de manière difficilement justifiable les actes administratifs et les actes authentiques. La dématérialisation garde cependant certains avantages. En effet, l’article 1334-1 du Code civil prévoit expressément que « les copies sous forme numérique qui sont effectuées par un prestataire de services de dématérialisation ou de conservation ont, sauf preuve contraire, la même valeur probante que l’original ou l’acte faisant foi d’original. […] Une copie ne peut être rejetée par le juge au seul motif qu’elle se présente sous forme électronique ou qu’elle n’a pas été réalisée par un prestataire de services de dématérialisation ou de conservation ». Tout l’intérêt réside ici dans la charge de la preuve. En effet, en présence d’une copie dématérialisée par un PSDC, la preuve de l’authenticité est donnée. Dans le cas de toute autre dématérialisation, cette présomption d’équivalence n’est pas donnée et il appartiendra à la personne invoquant la copie dématérialisée de prouver avoir satisfait aux exigences de dématérialisation et de conservation. De cette possibilité de dématérialisation vont naître plusieurs types de professionnels : les PSDC-D ou les PSDC-C qui pour les premiers dématérialiseront uniquement les documents alors que les seconds mettront à disposition une infrastructure de stockage, les deux pouvant naturellement être cumulés dans le chef du même prestataire à savoir le PSDC-DC. Une catégorie spécifique de PSDC PSF verra également le jour, répondant aux exigences particulières du secteur financier. L’avantage du PSDC est la garantie, par le respect des règles auxquelles ce dernier est soumis et l’audit régulier qui en est fait, de la valeur probante des documents. Toute personne physique ou morale ayant satisfait aux exigences du règlement grand-ducal du 25 juillet 20151 et après certification auprès de l’ILNAS, peut devenir PSDC pour son compte et donc gérer la dématérialisation de ses documents en interne ou pour le compte d’autrui en proposant un service commercial. Cependant la révolution initiée restera – pour le moment du moins – cantonnée à nos frontières. En effet, et comme souligné à juste titre par le Conseil d’Etat, les autres Etats membres ne reconnaissent pas forcément la valeur probante de tels documents numérisés, ce qui impliquera que les entreprises risqueront fort de devoir fournir les originaux dans le cadre de litiges transfrontaliers, ce qui, à la vue de l’internationalisation de notre économie et de nos entreprises, réduit considérablement l’impact de cette loi, pourtant prometteuse. A cet égard, il est possible d’espérer que l’entrée en vigueur du règlement n° 910/2014 du 23 juillet 2014 sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur, initiera une exportation de la dématérialisation électronique respectivement du principe de reconnaissance mutuelle, avantage important pour le Luxembourg qui sera dès lors prêt à se positionner sur ce nouveau marché. Magalie Lysiak est conseillère auprès de la Fedil 1 Mémorial A N°150 de 2015 2 Tous les documents (article 11, 12, 14 et 15 code de commerce) à l’exception du bilan et du compte de profits et pertes écho des entreprises 69 Opinion Le statut d’économie de marché pour la Chine? Par Dr Stéphanie Schmitz A u cours de ces derniers mois, les discussions sur le statut d’économie de marché (MES) de la Chine sont passées en tête de l’agenda de la communauté internationale. La question de savoir si ce statut serait ou non accordé à la Chine provoque de vifs débats. Ceux-ci ont été propulsés au premier plan en conséquence directe de l’expiration de la clause 15 (a) (ii) du protocole d’accession de la Chine à l’OMC, fixée au 11 décembre 2016, clause qui permettait à l’Union européenne, par la non-application du SEM à la Chine, de recourir à des méthodes alternatives pour calculer les marges de dumping, généralement calculées à partir des prix les plus élevés pratiqués dans les pays tiers. La Chine fait valoir que cette expiration implique une acquisition automatique du SEM après le 11 décembre 2016. Néanmoins, de nombreux membres de l’OMC considèrent que le texte en question est sujet à interprétation. En devenant membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) le 11 décembre 2001, le gouvernement chinois accepta de prendre une série d’engagements visant à ouvrir et à libéraliser l’économie chinoise, afin de mieux l’intégrer dans l’économie mondiale et de garantir un environnement plus prévisible pour le commerce et l’investissement étranger. Il s’agissait notamment de respecter les règles et les obligations du système de l’OMC, fondé sur les principes de l’économie de marché, les politiques de promotion de la concurrence et de non-discrimination de l’OMC, et de permettre l’accès au marché des biens et des services importés tout en favorisant une transition vers une « économie socialiste de marché ». Cependant, quinze ans après l’accession de la Chine à l’OMC, l’Union européenne estima dans sa dernière évaluation datant de 2011, que certes, la Chine avait réalisé des progrès en matière de mise en œuvre de réformes libérales, mais qu’elle ne remplissait pas les cinq critères1, définis dans le règlement antidumping de base (no 1225/2009) de l’UE, permettant l’attribution du SEM. Les discussions provoquées par l’expiration de la clause 15 (a) (ii) du protocole d’accession de la Chine à l’OMC 70 écho des entreprises comprennent quatre éléments essentiels, à savoir un aspect légal, économique, politique et social : L’aspect juridique se rapporte à la manière d’interpréter le protocole d’adhésion de la Chine, à savoir l’obligation ou non d’octroyer à la Chine le statut d’économie de marché après 2016, ainsi que la méthode à suivre par l’Union européenne dans ses enquêtes antidumping portant sur des biens chinois. Les problèmes économiques résultent des différences fondamentales du traitement réservé aux pays qui possèdent une économie de marché et à ceux qui en sont dépourvus dans les enquêtes antidumping. Un changement de statut de la Chine après 2016 pourrait – ou non – compromettre la capacité de l’Union à garantir que la concurrence entre les entreprises chinoises et européennes soit équitable. Les considérations politiques concernent les répercussions éventuelles que pourrait avoir l’octroi unilatéral du SEM à la Chine non seulement sur la relation bilatérale entre l’Union européenne et la Chine, (2ème partenaire commercial de l’UE), mais également sur les relations de l’UE avec d’autres partenaires commerciaux, tels que les États-Unis, le Canada ou encore le Japon. La dimension sociale relève des inquiétudes relatives aux retombées éventuelles de l’octroi du SEM à la Chine sur l’emploi au sein de l’Union européenne. En effet, selon différentes études2, le nombre d’emplois menacés par ce changement est estimé entre 1,5 à 3,5 millions, ainsi que l’équivalent de 228 milliards d’EUR en PIB annuel. Le secteur de la sidérurgie serait le plus visé, compte tenu qu’il sert à la fois des industries en aval et en amont. En effet, il joue un rôle essentiel dans l’industrie manufacturière européenne et dans l’économie européenne en général et représente plus de 350.000 emplois directs et plusieurs millions d’emplois dans les industries connexes. Les enjeux et les inquiétudes liés à l’éventuel impact de l’octroi du SEM à la Chine pour ce secteur ont été relevés par les démonstrations de plus de 5.000 sidérurgistes de 18 pays européens le 15 février 2016 à Bruxelles.3 Opinion Face à cette situation, la Commission européenne a procédé le 13 janvier à un premier débat d’orientations au sein du Collège des commissaires européens, complété par un débat le 1er février en séance plénière au sein du Parlement européen en présence de la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström. De plus, la Commission européenne a lancé le 10 février une consultation publique sur un éventuel changement de méthode dans les procédures antidumping de l’UE concernant les importations de produits soumis au dumping en provenance de la Chine. Plus précisément, cette consultation invite les parties prenantes à se prononcer sur les trois différentes options envisagées par la Commission.4 Enfin, la Commission a également annoncé vouloir procéder à une évaluation d’impact. Cette étude inclura un examen approfondi des effets économiques de toute modification éventuelle convenue par les États membres, avec un accent particulier sur l’emploi. Aucune décision n’est prévue avant l’été. Dans ce contexte, la Fedil est d’avis que la question du statut d’économie de marché doit être traitée conformément aux règles de l’OMC et de l’UE. Ainsi, il n’existe aucune obligation d’accorder automatiquement le statut en conséquence directe de l’expiration de l’article 15 alinéa (a) (ii), compte tenu que le reste de l’alinéa, les parties (a) et (a) (i), demeureront en vigueur. Avant toute décision de la part de l’UE, la Fedil demande à la Commission européenne de réaliser une étude d’impact solide et exhaustive (incluant les aspects économique, social, et environnemental), conformément à l’accord « Mieux légiférer », afin d’identifier précisément l’effet net de l’octroi du SEM à la Chine sur l’économie de l’Union européenne. Des inquiétudes profondes existent au sein des milieux d’affaires européennes sur ce que l’expiration de l’article 15 alinéa (a) (ii) pourrait signifier pour les procédures antidumping de l’UE et la compétitivité industrielle. La Fedil demande donc à l’Union européenne de maintenir des instruments efficaces de défense commerciale prenant en compte la situation réelle du marché chinois. La Fedil est également d’avis que l’UE doit tenir compte des positions des autres principaux membres de l’OMC tels que les États-Unis. Il est particulièrement important que l’UE évite la réorientation des échanges des exportations chinoises vers l’Europe à la suite de divergences de vues. Finalement, il est dans l’intérêt des entreprises européennes que l’UE aspire à une relation économique solide et équilibrée avec la Chine. Pour ce faire, il est important que l’UE s’engage de manière proactive envers la Chine à travers tous les réseaux disponibles. Dr Stéphanie Schmitz est conseillère auprès de la Fedil 1 Les cinq critères précités sont les suivants : les décisions des entreprises concernant les prix et les coûts des intrants, par exemple des matières premières, de la technologie, de la main-d’œuvre, de la production, des ventes et des investissements, sont arrêtées en tenant compte des signaux du marché reflétant l’offre et la demande et sans intervention significative de l’État à cet égard, et si les coûts des principaux intrants reflètent en grande partie les valeurs du marché ; les entreprises utilisent un seul jeu de documents comptables de base, qui font l’objet d’un audit indépendant conforme aux normes internationales et qui sont utilisés à toutes fins ; les coûts de production et la situation financière des entreprises ne font l’objet d’aucune distorsion importante, induite par l’ancien système d’économie planifiée, notamment en relation avec l’amortissement des actifs, d’autres annulations comptables, le troc ou les paiements sous forme de compensation de dettes ; les entreprises concernées sont soumises à des lois concernant la faillite et la propriété, qui garantissent aux opérations des entreprises sécurité juridique et stabilité ; les opérations de change sont exécutées aux taux du marché. 2 Selon une étude externe, la Commission parle d’une estimation préliminaire d’un maximum de 188.000 pertes d’emplois dans les secteurs de l’UE actuellement touchés par les exportations faisant l’objet d’un dumping en provenance de la Chine si aucune mesure d’atténuation n’est mise en place. (Source : CE - Info Note Commission discussed with Parliament and Council treatment of China in anti-dumping investigations, 2 February 2016). 3 Selon Eurofer, 84.613 emplois dans la sidérurgie européenne seraient actuellement concernés par quinze procédures antidumping en cours. 4 Les 3 options sont : laisser la législation européenne inchangée ; modifier la méthode antidumping pour les instruments de défense commerciale (IDC) sans prévoir des mesures supplémentaires ; modifier la méthode antidumping pour les instruments de défense commerciale (IDC) dans le cadre d’un ensemble de mesures supplémentaires. écho des entreprises 71 Le futur se construit aujourd’hui. Airport Energy à Luxembourg-Findel Installation électrique étudiée pour le Campus scolaire de Mersch a+p kieffer omnitec assure la construction et la maintenance d’équipements techniques et énergé- tiques pour les bâtiments du secteur tertiaire et de l’industrie. Son savoir-faire s’étend à l’ensemble des métiers du bâtiment. 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Chronique juridique Plafonnement des indemnités Par Patricia Hemmen A la fin de l’année dernière, un salarié a vu tout d’un coup croître de manière considérable son budget pour les cadeaux de Noël, lorsque la Cour d’appel a condamné son ancien employeur à lui payer pour licenciement abusif la coquette somme de 1.282.059 EUR.1 En comparaison, on pourrait presque déplorer un autre salarié, lui aussi licencié abusivement, qui s’est vu accorder, le même jour, des indemnités à hauteur de 534.806,99 EUR seulement. 2 De telles condamnations sont évidemment inquiétantes pour les employeurs, ce d’autant plus que même les plus prudents et soigneux d’entre eux n’en restent pas toujours épargnés. Bien souvent un motif sérieux les oblige à licencier, mais ils ne parviennent pas à satisfaire aux exigences strictes des juridictions en droit du travail en matière de preuve ou de précision des motifs. En outre, aucune limite n’existe pour les indemnités en cas de licenciement injustifié. Le Code du travail permet aux juges d’en fixer librement le montant, compte tenu du dommage subi par le salarié.3 En pratique, le salarié est indemnisé pour ses dommages aussi bien matériel que moral, c’est-à-dire qu’il reçoit une compensation financière pour ses pertes de revenus, les atteintes à sa dignité et sa réputation, ainsi que les soucis et tracas lui causés par le licenciement abusif. De manière générale, les montants alloués à titre de dommages et intérêts varient en fonction de critères tels que l’âge du salarié, son ancienneté, ses qualifications et compétences ainsi que la situation sur le marché de l’emploi, sans oublier qu’ils se cumulent encore avec les indemnités légales prévues par le Code du travail en cas de licenciement (indemnités de préavis, de départ et de congés non pris). Chez nos voisins, la situation est quelque peu différente. Si les indemnités de licenciement qui peuvent être accordées en justice sont d’ores et déjà limitées en Allemagne, à douze mois de salaires en principe4, le Premier ministre français vient de présenter un projet de loi visant à les encadrer par des plafonds, avec des seuils à moduler selon l’ancienneté du salarié dans l’entreprise. Cette mesure fait partie d’un plus vaste programme imaginé par la France pour faire baisser le chômage. L’ambition est d’inciter à l’embauche les petites et moyennes entreprises, celles qui bien souvent sont hésitantes à s’engager dans des relations de travail à durée indéterminée, par crainte des coûts et procédures liés à un éventuel licenciement. Or, quoiqu’il en soit, il n’en reste pas moins que le plus souvent, et il n’est pas nécessaire de disposer d’une expérience particulière devant les tribunaux pour savoir le confirmer, mieux vaut éviter un litige en justice que le gagner. Dans ce contexte, la loi luxembourgeoise ne répond pas aux besoins actuels des deux parties. Un cadre transactionnel adapté leur permettrait de se séparer d’un commun accord moyennant paiement d’une indemnité forfaitaire, sans perte pour le salarié de ses droits au chômage. Une telle solution éviterait aux deux côtés le risque de longues procédures coûteuses devant les tribunaux. Ne finiront en justice pour voir trancher la question du caractère abusif ou non du licenciement plus que les cas pour lesquels tout règlement à l’amiable se serait définitivement révélé impossible. Patricia Hemmen est conseillère auprès de la Fedil 1 CSJ 03.12.2015 no 38355 2 CSJ 03.12.2015 no 30574 3 L.124-12. (1) du Code du travail 4 Kündigungsschutzgesetz (KSchG9), §10 écho des entreprises 73 Moteur de 12,8 l de 2e génération : jusqu’à 3 % d’économies de gazole en plus. Découvrez comment dépasser encore les économies de plus de 10 % réalisées lors des précédents Fuel Duels. 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Fondée en 1918, la Fedil est aujourd’hui une fédération d’entreprises multisectorielle couvrant notamment les secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entreprises. Par ailleurs, la Fedil regroupe actuellement 16 associations sectorielles. Sur le plan national, la Fedil a pour objectif principal la défense des intérêts professionnels de ses membres de même que l’analyse de toutes les questions d’ordre écono mique, social et industriel y relatives. Par ailleurs, la Fedil s’efforce de développer l’esprit et les liens de solidarité entre employeurs luxembourgeois. Sur le plan international, la Fedil est affiliée à BUSINESS EUROPE (www.businesseurope.eu) et dispose depuis 2003 d’un bureau de représentation à Bruxelles dirigé par son conseiller Affaires européennes. En tant qu’organisation représentative des employeurs luxembourgeois, la Fedil collabore aux activités de la Conférence internationale du travail (OIT) à Genève. Elle est, par ailleurs, membre de l’Or ganisation internationale des employeurs (OIE) ainsi que du Bureau consultatif économique et industriel (BIAC) auprès de l’OCDE. 76 écho des entreprises La Fedil accomplit une mission d’information, d’assistance et de conseil envers ses membres. Cinq groupes de travail (Affaires économiques et financières, Affaires industrielles, Affaires sociales, Recherche & développement, Technolo gies de l’information et de la communication), présidés par un membre du conseil d’administration et composés d’ex perts, choisis au sein des entreprises membres, étudient et préparent les décisions à prendre par le conseil d’administration. www.fedil.lu FINANCEZ VOTRE PROJET D’ENTREPRISE CRÉATION DÉVELOPPEMENT INVESTISSEMENT INNOVATION TRANSMISSION SOCIÉTÉ NATIONALE DE CRÉDIT ET D’INVESTISSEMENT TÉL 46 19 71-1 [email protected] WWW.SNCI.LU www.aral.lu Aral Card Luxembourg Tél. : 34 62 62 -29 [email protected] Contactez-nous pour profiter de nos conditions.