Speed-dating de la Mutualisation - Ateliers orange
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Speed-dating de la Mutualisation - Ateliers orange
SPEED-DATING DE LA MUTUALISATION Mardi 9 décembre 2014 Une journée pour échanger sur les pratiques et mutualiser au quotidien Compte-rendu des Ateliers Les 7 domaines de la compétence sociale au COS-CRPF. COS Nanteau Budget, Logement, Formation, Santé, Loisirs Animatrice : Pascale Joubert, Cos CRPF Le Cos CRPF est un centre de réadaptation professionnelle pour adultes reconnus travailleurs handicapés. Sur orientation de la MDPH, les personnes que nous accueillons viennent pour se former à un nouveau métier – titre homologué par le ministère du travail – pour suivre un parcours de préorientation et/ou de remise à niveau. Notre objectif est le retour à l’emploi de ces personnes. Toutes sont suivies d’un conseiller en insertion professionnelle pendant leur parcours et jusqu’à un an après leur sortie de formation. Avec le temps il est devenu évident qu’au travers de nos actions de formation et en complément de l’accompagnement vers l’entreprise que nous pouvions proposer, il était nécessaire d’aider nos bénéficiaires à l’inclusion sociale aussi. Ainsi, expérimenté en 2009 sur quelques sections, le Dispositif d’Enrichissement de la Compétence Sociale (DECS) est aujourd’hui généralisé à l’ensemble de nos stagiaires. Il est proposé dès leur entrée au CRP. Au commencement : Au travers du dispositif DECS, basé sur la méthodologie développée par le professeur Jean-Marc Dutrénit, nous incitons par des actions concrètes (ateliers collectifs ou parcours individuel) nos stagiaires à lever euxmêmes les blocages qui entravent leur évolution sociale et professionnelle. A partir qu’un questionnaire de départ et d’un entretien, nous posons un diagnostic des actes posés par le bénéficiaire et son entourage au cours d’une période donnée (l’année écoulée) dans les domaines de la vie quotidienne : Budget, Famille, Formation/apprentissage, Logement, Loisirs, Profession et Santé/Hygiène. Nous recherchons à déterminer le niveau d’implication du bénéficiaire dans chaque domaine (contributions) et celui de son entourage (rétributions), à évaluer les actes posés dans le cadre du respect des règles de vie sociale et ceux qui relèvent de la prise d’initiatives. Enfin, nous croisons les données avec les moyens mis en œuvre (Anticipation, Image de soi, Maîtrise de l’espace, Motivation, Responsabilité, Utilisation des acquis). Les ateliers Nous avons aujourd’hui une quarantaine d’ateliers différents que nous renouvelons sur différentes périodes dans l’année. Tous se doivent d’être autant d’outils, d’aides à l’insertion professionnelle qu’à l’inclusion sociale. Chaque semaine un à trois ateliers de Compétence Sociale sont proposés. Les inscriptions se font sur la base du volontariat, cela doit rester une démarche personnelle et volontaire de la personne. Eventuellement la coordinatrice du dispositif pourra faire un rappel à certains, les inciter à participer à un atelier en particulier. Nous recherchons à chaque fois à mixer les publics, par exemple en imposant un maximum deux participants par section, pour favoriser les échanges, ne pas rentrer dans des problématiques de section ou de parcours. Enfin, les sessions se déroulant généralement sur des cycles de 2-3 séances, nous évaluons avec eux les apports et les engagements pris à l’issue des ateliers. Exemples d’atelier : la banque-les différents crédits- le budget, consulter/modifier ses droits avec la caf, la déclaration d’impôts, apprentissage-mémorisation, gestion du stress, image de soi, la santé dans l’assiette, … RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 Choix des thématiques abordées Dans un premier temps, c’est le questionnaire et l’entretien servant à établir un diagnostic de départ qui nous ont permis d’identifier les atouts et les difficultés des personnes en termes de compétence sociale. Ils ont donc naturellement servi de base à la création des premiers ateliers. Ensuite, au travers de questionnaires de satisfaction, les personnes sont interrogées sur les bénéfices tirés de l’atelier et sont consultées sur leurs besoins/attentes. Enfin, en termes d’animateurs bien sûr - si pas d’animateur pas d’atelier- donc selon les compétences en interne et les opportunités de partenariats extérieurs, nous pouvons développer un atelier. Ce même questionnaire servant de diagnostic à l’entrée en formation est systématisé depuis 3 ans en sortie également pour mesurer l’enrichissement de la compétence sociale. Aujourd’hui, à l’issue d’un parcours de minimum 9 mois, l’évolution du score de Compétence Sociale est en moyenne de 34 % pour les stagiaires ayant participé aux ateliers. Qui sont les animateurs/intervenants ? Nos salariés : par exemple les RH sur la compréhension de la fiche de paie, l’infirmière sur la trousse à pharmacie, un IRP sur les instances représentatives au sein de l’entreprise… C’est très varié ! Des partenariats locaux dans un cadre de bénévolat, de service offert aux associations et/ou dans un principe d’échange de services : une salle de conférence, une salle équipée de pc, contre une intervention partagée avec son chantier insertion/ses jeunes/ …. Parfois, cela peut être aussi un service payant. Seul là où des besoins ont été identifiés, des ateliers Decs seront proposés, des animateurs recherchés, comme par exemple actuellement – c’est un appel - sur la création d’entreprise, les violences faites aux femmes, la santé, l’hygiène, … Durée des ateliers ? C’est très variable, en fait nous adaptons parfois le format en fonction de la disponibilité de nos intervenants, bénévoles pour la plupart et sur des temps limités bien souvent. Majoritairement, les ateliers sont limités à 10-12 personnes pour favoriser les échanges et sont d’1h30 environ. Lorsqu’ils sont animés par des extérieurs, ils sont généralement accompagnés d’un professionnel de l’établissement, un formateur, l’assistance sociale, autre… pour faire le relais, mesurer les apports et engagements pris par les stagiaires. Nous organisons parfois des demi-journées thématiques, conférence, tables rondes, rallyequestionnaire. .. NOM PRENOM FONCTION STRUCTURE MAIL THIBOUT Dominique Chargée de mission France bénévolat [email protected] NAIGEON Aurélie CESF Office des HLM [email protected] AUDEBRAND Céline CESF Les apprentis d’Auteuil [email protected] ZERBONNE MarieFrançoise Directrice Les apprentis d’Auteuil [email protected] GARASSINO Isabelle Consultante ETE [email protected] MELI Jocelyn Directeur L’ADAPT IDF [email protected] JOUBERT Pascale Responsable COS NANTEAU S/ LUNAIN [email protected] RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 Comment le DLA peut appuyer la consolidation et le développement de vos activités? AFILE 77 Diagnostic, Expertise, Plan stratégique, Plan d'action, Mise en réseau Animateur : Damien Pollet, AFILE77 AFILE77 : Association pour le Financement des Initiatives Locales pour l’Emploi. AFILE touche 2 publics : - Les créateurs d’entreprise, - L’ESS : les entreprises et les associations oeuvrant dans le champ de l’ESS. - . AFILE77 propose des financements et un accompagnement (DLA). 2 Volets pour le Diagnostic Local d’Accompagnement : 1 – Individuel Rencontre, diagnostic partagé (perspectives de l’association) et identification de quelques leviers. Création d’un plan d’accompagnement pour atteindre les objectifs fixés qui s’appuie sur les partenaires et/ou prestataires. Ce dispositif est gratuit pour les associations (soutenu par l’Etat, la Caisse des Dépôts, la Région Ile de France, le conseil Général de Seine-et-Marne et le FSE). Exemple : Une association qui travaille dans l’insertion professionnelle, avec une action à visée commerciale. Evaluation des besoins avec la structure (quel message dans cette action commerciale ?), quels opérateurs mobiliser ? travail mené avec un prestataire ? Accompagnement : demande volontaire, forte implication de l’association. L’apport d’AFILE est méthodologique. 2 – Collectif Apport technique, d’une part, après l’évaluation d’un besoin énoncé par plusieurs structures et apport informel, d’autre part (favoriser les échanges entre les structures). Le comité d’appui se réunit tous les mois et demi. Il envoie ensuite un cahier des charges à plusieurs consultants, il y a ensuite un délai d’environ 15 jours pour avoir la réponse. Entre la 1ère rencontre et le lancement de l’accompagnement, il faut compter entre 1 mois ½ et 2 mois. Il est parfois demandé de solliciter le Conseil d’Administration de la structure. Qui est éligible ? Toute association employeuse, ayant au moins 1 salarié, les entreprises solidaires, les entreprises sociales à vocation d’insertion et les sociétés coopératives. RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 DLA = dispositif orienté vers l’emploi et à utilité sociale. Quels sont les outils financiers proposés ? Prêts, AFILE ne donne pas de subvention, Dispositif national piloté par l’AVISE (Agence d'ingénierie et de services pour entreprendre autrement) La base nationale de prestataires est recherchée pour sa connaissance du secteur, et sa connaissance technique. Quelle la différence avec un audit ? Le prestataire n’apportera pas une réponse au problème mais elle amènera l’acteur à trouver la réponse. NOM PRENOM FONCTION STRUCTURE MAIL RICQUIER Florence Secrétaire COALLIA [email protected] LAMETA Agnès [email protected] SCHREINER Alain Président ANELLI Marie-Hélène Stagiaire SNC Le Temps des Parents Famille Laïque BALGUERIE Alice Responsable JOUBERT Pascale Responsable ZEGHOUDI Amel EL ASSAAD [email protected] [email protected] RESOLIS COS NANTEAU S/ LUNAIN [email protected] Stagiaire CSF [email protected] Bouchera Etudiante [email protected] BAILLIN Yolande Présidente ORVAIN DELMERBERHIL FIKUART Emmanuelle Dirigeante ADSEA DAIS L’Arbre – Trait d’Union du Montois &macom [email protected] Anne Dirigeante Un bout de chemin [email protected] Evelyne Chef de service La rose des vents [email protected] [email protected] [email protected] RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 La notion de sujet. AMJ Être sujet de sa vie, être soi parmi les autres Animation : Bernard Solet, Foyer Les Charmilles Anne Marie Javouhey Cet atelier a pour objectif de réfléchir à la notion de sujet au sein de nos services et établissements médicosociaux. Monsieur SOLET rappelle que la loi du 2 janvier 2002 a introduit la notion d’usager « au centre » des dispositifs. Progressivement néanmoins, c’est la notion d’usager « acteur » qui a été privilégiée et qui est aujourd’hui largement utilisée par les différents professionnels. Monsieur SOLET nous invite alors à envisager l’idée d’usager « auteur ». Pour cela, une réflexion est amenée autour du concept de sujet. Qu’est-ce qu’un « sujet » ? a) Un sujet est celui qui « fait » b) Un sujet est composé de deux dimensions : une dimension interne (rapport à soi-même) et une dimension externe (relation aux autres) Il s’agit pour les établissements et services de reconnaitre véritablement cette dimension interne car on accueille et on accompagne les personnes avec ce qu’elles sont et ce qu’elles présentent d’elles-mêmes. Cette reconnaissance passe obligatoirement par le fait de ne pas les obliger à « être ». Il faut leur permettre d’être ce qu’elles sont et non ce que nous attendons d’elles. La notion de sujet ne peut effectivement exister que s’il y a harmonie entre ce qu’est la personne et ce qu’elle montre d’elle-même. Comment permettre aux personnes d’être non seulement acteur mais également auteur (celui qui le pense, qui le veut, qui agit), c’est-à-dire de permettre à la personne de réaliser une « prise de pouvoir » sur son environnement et sur sa vie. Les participants posent la question de « l’envie » : - A-t-on les outils nécessaires pour donner envie à l’autre d’être auteur ? (responsable CCAS) - Comment présenter, susciter des envies chez ceux qui n’en ont pas ? (Chef de projet réseau) Monsieur SOLET amène l’idée que nous soyons des « laboratoires » pour les personnes afin de les aider à raisonner « différemment ». Effectivement, le fait de n’avoir pas d’envie ou de ne pas en exprimer est une manière de se penser dans le monde. Il ne s’agit donc pas d’aider les personnes à raisonner car elles raisonnent déjà, mais bien de les soutenir dans la construction d’un raisonnement différent (dont elles seront à l’origine). Pour cela, il est rappelé la nécessité de s’appuyer sur les connaissances, savoirs, savoir-faire des personnes. Ces dernières ont eu un vécu avant la rencontre avec les professionnels, et ce vécu perdura bien après ladite rencontre (professionnel travaillant dans une association de soutien auprès de personnes ayant des addictions). Cette nécessité de penser l’autre comme auteur, suppose également une certaine prise de risque nécessaire. On doit connaitre le risque pour le réduire mais accepter qu’il soit toujours présent puisqu’en considérant la personne comme auteur, on lui permet de « s’essayer », de s’émanciper. RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 Monsieur SOLET précise, au sujet de cette émancipation du sujet, la distinction entre autonomie et autodétermination. Là où la première notion recouvre la capacité à savoir se débrouiller dans un contexte donné, la seconde sous-entend la capacité de penser par soi-même. Autour de cette capacité d’autonomie et d’auto-détermination, il est souvent question de la notion de « projet ». Dans l’optique du sujet, le projet ne peut alors être l’objectif. Il n’est que le moyen permettant à la personne de se (re)mobiliser soi-même en lien avec l’autre. De se faire (de nouveau) confiance en quelque sorte. Le projet ne peut alors être que la propriété de la personne, son terreau dans lequel il pourra planter ses propres « graines ». Cela permet alors de rendre au sujet son sentiment de dignité à travers une modification du regard de l’autre puisque c’est dans ce regard que la notion de sujet se construit. Pour conclure, Monsieur SOLET évoque une citation de Sartre : « Quand les parents ont un projet, les enfants ont un destin ». NOM PRENOM FONCTION SOLET Bernard Directeur BOUTET Lionel Directeur TOURNOIS Dominique DELAQUIS Isabelle Médiatrice familiale Coordinatrice THIEULART Jacqueline Bénévole JOUBERT Pascale Responsable RAMOS Aurélie LOYANT Elisabeth STRUCTURE Foyer Les Charmilles AM Javouhey Les Amis de Germenoy MAIL [email protected] [email protected] CIDF [email protected] RHD 77 Secours catholique VAV COS NANTEAU S/ LUNAIN [email protected] [email protected] Stagiaire Croix-Rouge [email protected] Directrice Espace Arc-en-ciel [email protected] [email protected] RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 Les effets de la précarité sur les enfants. ADSEA AESF Santé, scolarité, instabilité sociale et affective, liens familiaux Animation : Bérengère Tailleux, directrice – ADSEA AESF Présentation du service : Service d’Action Educative Sociale et Familiale, ils s’occupent de familles en grande précarité. Les gens pauvres sont en situation de précarité. Mais les gens en situation de précarité ne sont pas forcément pauvres. Précarité = situation non stable (on peut être en situation de précarité si on change souvent de lieu d’habitation, de travail, de conjoint, …) Données selon une étude de l’UDAF (date de 3 ans) et une étude de Mme ROCAILLEUX, psychologue clinicienne à Montpellier (La précarité et ses effets sur les relations sociales de l’enfant et de sa famille). 1- Le logement En Seine et Marne, 18% des enfants vivent sous le seuil de pauvreté (ce qui représente 59000 enfants sur 324300). 80% de ces enfants vivent dans des logements de mauvaise qualité (humidité, moisissures, faible exposition à la lumière, peintures au plomb,…) ou dans la rue, les CHRS, les hôtels (115), les structures d’accueil, ou les enfants du voyage. = problèmes de santé : saturnisme, pathologies bronchiques, asthme, éruptions cutanées, carences,… Ce qui a un impact important sur le développement et la santé des enfants. En moyenne, ces enfants ont un retard de croissance staturo-pondéral de 2 ans. Le surpeuplement (parfois très nombreux dans une toute petite chambre, plusieurs dans le même lit,…) crée aussi du stress. L’hygiène : ne pas avoir accès à l’eau ou uniquement à l’eau froide, pas de moyen de chauffage, etc., fait que cela devient difficile d’avoir une bonne hygiène corporelle (corps et dents +++), de laver son linge. = Recrudescence de gale, poux,… Les enfants se plaignent rarement de leurs conditions de logement car cela met en cause leurs parents. Il y a une corrélation entre les conditions de logement et les résultats scolaires (pas de lieu pour s’isoler pour les devoirs, pas de lumière adaptée pour lire,…) Les gens en grande précarité ont une estime d’eux-mêmes altérée avec une perte de l’estime de soi (atteinte à l’image). 75% des enfants pauvres deviendront des parents pauvres. Le logement à des effets sur les relations sociales : les enfants ne peuvent pas inviter leurs copains pour leur anniversaire et donc ne sont pas invités non plus. Difficulté à créer de la relation sociale, surtout pour les familles qui sont hébergées à répétition. Cela arrive également pour les enfants dont les parents déménagent régulièrement (enfants de gendarmes ou de fonctionnaires qui sont mutés), mais dans ces cas il s’agit seulement d’une précarité du lien car le reste du cadre est rassurant pour eux. Quand la précarité est partout, c’est plus compliqué, ce sont de multiples fractures qui s’additionnent et qui créent stress et manque de confiance en soi. Quand on est hébergé à l’hôtel, ce sont souvent des lits superposés, il n’y a pas de repas chaud, surpeuplement,…. tout ça crée du stress. Les conditions matérielles sont très importantes. RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 2- L’alimentation Les pratiques alimentaires : avec très peu d’argent, diversifier son alimentation est difficile, les fruits et légumes et viandes et poissons coûtent cher. Donc ils ont des pratiques défavorables à la santé. L’éducation alimentaire : il faut qu’il y ait un apprentissage. L’idée de faire plaisir aux enfants avec une surconsommation de friandises, chocolat, frites,… 3- La culture Les gens pauvres se privent parfois de besoins essentiels pour la culture (aller au cinéma, …) 4- Les vêtements Les enfants se plaignent rarement de leurs conditions d’hébergement mais se plaignent par contre de leurs vêtements et chaussures. Moins on a d’argent et plus on a envie d’être inscrit dans la société donc on paye pour avoir les marques, pour « être reconnu ». 5- Les jouets Importants pour eux, ils veulent les mêmes que leurs copains (appartenance à ses pairs). 6- Les loisirs N’ont souvent accès qu’aux loisirs offerts en collectivité (par les associations, les mairies,…) Culture du collectif (voyages scolaires, colonies de vacances,…) Ils ne partagent pas forcément avec leurs parents. C’est en cours de changement, il y a la mise en place de départs en famille pour les vacances. 7- La scolarité En général en primaire, les enfants sont contents d’aller à l’école, c’est un cadre sécurisant pour eux, ils ont des repères et un repas chaud et équilibré le midi. (Caractère intégrateur et rassurant de l’école) Actuellement le problème de cantine se pose car les écoles ne veulent plus forcément accueillir l’enfant le midi si la maman ne travaille pas et peut s’en occuper. Problème des enfants du voyage, de parents migrants, de parents sans-papiers, qui sont hébergés à l’hôtel car changement de lieu très fréquent donc changement d’école. 8- La santé Développement staturo-pondéral inférieur à la moyenne. Problèmes dentaires +++, digestifs, ophtalmo, obésité. Avec la CMU ils ont l’accès aux soins mais ce n’est pas leur priorité (d’autres problèmes plus importants) et certains médecins prennent moins de patients ayant droits à la CMU. Il y a aussi le problème de l’image qu’ils renvoient (aller voir le médecin en n’étant pas très propre ou le dentiste avec les dents toutes abîmées) Il faut vraiment les accompagner et leur apporter la culture du soin. RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 Points importants : - Manque d’estime de soi donc il faut revaloriser les capacités Perte du goût de vivre et de se projeter donc il faut aider à monter des projets Manque d’autonomie Réhabilitation à la relation sociale. NOM PRENOM FONCTION STRUCTURE MAIL BOUCHER Krystel Infirmière ADSEA DAIS [email protected] EL ASSAAD Bouchera Etudiante ADSEA DAIS [email protected] NICOLET Christine Vice-Présidente Secours catholique [email protected] JUSTIN Elodie Stagiaire MDS Montereau [email protected] BAILLIN Yolande Présidente L’Arbre – Trait d’Union du Montois [email protected] ROUILLON Marie-Laure ASS SNCF [email protected] CORDIER Elisabeth Directrice SESSAD L’EVEIL [email protected] RAMOS Aurélie Stagiaire Croix-Rouge [email protected] LOYANT Elisabeth Directrice Espace Arc-en-ciel [email protected] TOURNOIS Dominique Médiatrice familiale TAILLEUX Berengère Directrice [email protected] ADSEA AESF [email protected] RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 J’organise des voyages et des sorties, quelles sont mes obligations ? Juridique, sorties, voyages, risques Animateur : Gérard Despierre, Président – Chambre des associations Dans quelles conditions une association peut-elle organiser des activités culturelles, des loisirs, des voyages, des séjours ? De très nombreuses associations proposent des sorties culturelles, des déplacements sportifs, des voyages, des séjours. Mais la grande majorité ne sait pas que, selon leur contenu et le mode d’organisation, ces activités doivent respecter plusieurs dispositions du Code du Tourisme, au même titre que les professionnels du tourisme. Être immatriculé au registre des opérateurs de voyages et de séjours ! Plusieurs articles du Code du Tourisme (L.211-1 à L.211-18) précisent que les personnes morales, dont les associations, doivent être immatriculées au registre des opérateurs de voyages et de séjours. Si les professionnels du tourisme parviennent à obtenir cette immatriculation sans difficulté, il n’en est pas de même pour beaucoup d’associations. Elles doivent, en effet, justifier d’une assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) d’agence de voyages, d’une garantie financière (30 000 € minimum) et de conditions d’aptitude professionnelle dans le tourisme pour l’un de ses représentants. Quelles sont les activités concernées par cette immatriculation ? Les associations sont tenues de justifier de cette immatriculation lorsqu’elles organisent ou participent à l’organisation, ou à la vente, de voyages ou de séjours, de services (transports, hébergement, restauration) fournis à l’occasion de ces voyages ou séjours, de services touristiques (visites de musées, de monuments historiques…), de forfaits touristiques (au moins deux des services ci-dessus, incluant au moins une nuitée, prix tout compris). Par contre, cette immatriculation n’est pas obligatoire lorsque les associations : - les associations ne font que délivrer des titres de transports - n’organisent ces opérations qu’à l’occasion de leurs assemblées générales ou de voyages exceptionnels dans le cadre de leur fonctionnement et que pour les seuls adhérents - proposent, sur le territoire national, des accueils collectifs de mineurs à caractère éducatif. Mais aussi lorsque les associations appartiennent à une fédération ou une union immatriculée s’en portant garante (art. L.211-18 du Code du Tourisme) Immatriculée au registre des opérateurs de voyages et de séjours depuis janvier 2012, la Chambre des associations propose aux associations, dispensant ce type d’activités et n’ayant pas la possibilité de demander leur immatriculation, de se porter garante et de leur faire bénéficier, par extension, de son assurance RCP et de sa garantie financière. La Chambre des associations permet ainsi aux associations qui proposent des activités entrant dans le cadre des obligations fixées par le Code du Tourisme, de les réaliser en toute sécurité et en conformité avec les textes. RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 Toute association souhaitant vérifier si ses activités sont concernées par ces obligations et connaître les conditions à remplir pour bénéficier de ce service de la Chambre des associations, n’hésitez pas à contacter cette dernière soit par téléphone (01 48 83 66 40 – 06 81 36 45 02), soit par courriel : [email protected]. NOM PRENOM FONCTION BAILLIN Yolande Présidente DESPIERRES Gérard Président STRUCTURE L’Arbre – Trait d’Union du Montois Chambre des associations MAIL [email protected] [email protected] RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 L’éducation populaire au service du pouvoir d’agir. FCS77 Emancipation, citoyen acteur, collectif Animateur : Elisabeht Loyant, – Fédération des Centres Sociaux 77 Exemple d'action mettant en œuvre des principes de l’Éducation Populaire : L’animatrice présente un concept mis en place dans un centre social : le Café Palabre Publics ciblés : parents de collégiens et équipe éducative du collège Objet : interroger nos parentalités ! Ce projet est né d’un constat : il y a trop de préjugés, d'interprétations sur les relations entre les parents et les enseignants, de façon réciproque. Chacun à sa place, par méconnaissance et manque de relation en tant qu'adulte dont la seule préoccupation est de permettre l'épanouissement des enfants-élèves, ne comprennent pas les interventions ou les valeurs mises en œuvre au sein des établissements. De même les enseignants ignorent les conditions de vie et l'environnement de ces familles. Démarche : Inviter les acteurs que sont les parents et les équipes pédagogiques, pour faire connaissance et partager des valeurs afin que la cohérence soit mise en œuvre autour des collégiens. Animation de groupe, Théâtre-Forum, débats....sont les outils utilisés. Après cette introduction : Il est proposé à chacun d'écrire où il vit, la structure où il travaille et le public ciblé, puis suggère quel objectif peut être réalisé avec le public ciblé, afin de mettre en lumière que, sans le savoir, beaucoup de structure, de professionnels utilisent les principes, les outils de l’Éducation Populaire. Qu’est que l’éducation populaire ? Jeu des post-it, réponse des participants : Faire que les gens fassent, que chacun partage ce qu’il a découvert, S’éduquer en faisant, en apprenant de ses semblables et non d’un expert, utiliser le savoir collectif, Ce n’est pas l’Education Nationale, Ne pas prendre la place d’expert, mais s’appuyer sur les savoirs existants. Ne pas attendre que le changement vienne des autres, mais se prendre en main pour changer les choses. Les compétences de la personne sont au cœur de l’éducation populaire. Les Centres sociaux n’ont pas le monopole de l’éducation populaire. Tout acteur qui veut s’appuyer sur les potentialités, les savoirs-être, savoirs-faire, et qui invitent, incitent, les personnes à devenir acteurs afin qu'elle trouve leur place et valorise leurs compétences. L’éducation populaire a pris son essor après la 2nde guerre mondiale. Depuis 5-10 ans, il y a une résurgence du discours sur l’éducation populaire comme si l’on en faisait plus. L’éducation populaire est revenu notamment avec l’apparition de collectifs, comme par exemple « Pouvoir d’agir », « bleu, blanc, zèbre » et bien d'autres. Leur objectif : redonner du pouvoir aux habitants, qu’ils soient acteurs, qu’ils mettent en place des actions en cohérence avec ce que les gens sont. Un exemple d’outil mis en œuvre pour que le public soit acteur : « le compte nickel ». C’est le seul compte bancaire disponible hors d’un établissement financier, sans découvert possible ni chéquier, pour déposer et retirer de l’argent, faire des virements et des prélèvements, grâce au RIB remis dès l’ouverture et avec une carte de crédit. Ces comptes sont disponibles chez les buralistes et permettent entre autre de faciliter une autonomie à des femmes qui ne possèdent pas la liberté financière, de par leurs histoires familiales. RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014 L’animatrice indique qu’il y a environ 2 mois, à Saint Denis, s’est tenu un colloque autour de l'Empowerment, le pouvoir d'agir, en lien étroit avec les dynamiques de l’éducation populaire. Des associations diverses et des élus comme un Maire-Adjoint de la ville de New York, ont expliqué leur démarche mais l’histoire des institutions et des rapports avec les citoyens ne sont pas du tout la même. L’éducation populaire a également la volonté affichée d’inviter les associations à mutualiser et à afficher une certaine connivence. En conclusion : L’éducation populaire : plus qu’un savoir être, une posture ! NOM PRENOM FONCTION STRUCTURE MAIL BALGUERIE Alice Responsable [email protected] BAILLIN Yolande Présidente [email protected] RAMOS Aurélie Stagiaire RESOLIS L’Arbre – Trait d’Union du Montois Croix-Rouge SALHI Nordine Comédien Bagan-Bagan TOURNOIS Dominique Médiatrice familiale LOYANT Elisabeth Directrice [email protected] [email protected] [email protected] Espace Arc-en-ciel [email protected] RESO77 – Première édition du speed-dating de la mutualisation du 9 décembre 2014