Le quatuor à cordes

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Le quatuor à cordes
Le quatuor à cordes
Depuis ses origines (vers 1760), le quatuor à cordes jouit d’un prestige qui le place au premier
rang des genres instrumentaux. Quintessence de la musique pure, il devient, à partir de
Beethoven, le moyen d’expression privilégié de la pensée musicale portée à son plus haut degré
d’exigence : de la plus profonde intériorisation à la plus intense dramatisation, tout en se
révélant, dans une période récente, un des champs les plus fertiles pour l’exploration de sonorités
nouvelles. Mieux que tout autre genre, il peut mettre en scène un dialogue musical stylisant le
geste de la conversation aussi bien que le monologue. Médium homogène et/ou hétérogène, ses
quatre instruments, aux possibilités équivalentes bien que différentes, mettent en œuvre une
dialectique de la fusion et de la dissociation, de l’indifférenciation et de la personnalisation.
5 décembre
12 décembre
19 décembre
9 janvier
16 janvier
23 janvier
30 janvier
6 février
13 février
6 mars
13 mars
20 mars
27 mars
3 avril
10 avril
L’esthétique du quatuor, par Bernard Fournier (15h-18h)
De l’héritage baroque au style galant : mise en place des principes fondateurs,
par Florence Badol-Bertrand
Haydn et Mozart ou l’aboutissement de l’équilibre classique,
par Florence Badol-Bertrand
Le prisme des remises en cause, par Florence Badol-Bertrand
Beethoven ou l’apogée du genre I, par Bernard Fournier
Beethoven ou l’apogée du genre II, par Bernard Fournier
De Schubert à Brahms, la temporalité romantique,
par Jean-François Boukobza (15h-18h)
Le quatuor en France : un art de l’exception, par Claude Abromont (15h-18h)
Tradition germanique et sève nationale : le quatuor dans les pays slaves
au XIXe siècle, par Anne Rousselin
La seconde école de Vienne ou le quatuor comme expression de la modernité,
par Claude Abromont
Les quatuors de Bartók : héritage beethovénien et identité hongroise,
par Jean-François Boukobza
De Janacek à Chostakovitch : entre confession intime et idéal classique,
par Anne Rousselin
De l’hérésie schoenbergienne à la naissance d’un nouveau genre: le quatuor avec
voix de 1907 à nos jours, par Roseline Kassap-Riefenstahl
Le quatuor éclaté : panorama des styles et des expressions depuis 1950,
par Roseline Kassap-Riefenstahl
Le quatuor comme expression de l’intime, par Jean-François Boukobza
Intervenants
Claude Abromont, Florence Badol-Bertrand, Jean-François Boukobza, Bernard Fournier,
Roseline Kassap-Riefenstahl et Anne Rousselin, musicologues
Cycle de 15 séances - Salle des colloques
Le jeudi de 15h30 à 17h30, du 5 décembre au 10 avril

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