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Bureau de Dépot Gand X - P309201 REVUE BELGE SPECIALISEE DANS LA PIERRE NATURELLE, LE CARRELAGE CERAMIQUE & LE QUARTZ COMPOSITE N° 38 JUIN JUILLET AOÛT 2012 - € 7 cedexsa GROSSISTE EXCLUSIF serie CONCRETE Nation en deuil L’Italie est en plein deuil, et pas pour la première fois. La nation s’activait encore pleinement à sortir de cette ennuyeuse crise économico-financière, lorsque le pays à de nouveau vacillé sur son socle. Au sens propre, cette fois-ci. Car en même pas deux semaines, le Nord de l’Italie, et plus précisément la région d’Emilie-Romagne (dont le chef-lieu n’est autre que Bologne), a été fortement secoué. D’abord le 20, puis le 29 mai. Par deux tremblements de terre dévastateurs dont les conséquences sont, aujourd’hui encore, toujours incalculables. Outre les dégâts matériels qui – comme cela semble se confirmer – menacent d’être particulièrement élevés, c’est surtout le grand nombre de morts qui hante les esprits. Pas moins de 23 Italiens ont perdu la vie, environ 350 personnes ont été blessées. Des chiffres douloureux. Quelle leçon faut-il en tirer? Que la nature peut être sacrément cruelle! Car, comme si le diable s’en était mêlé, le sort a de nouveau frappé 14 jours après la première onde de choc. Cette fois, l’épicentre était situé à Modène où, par miracle, on n’a cette fois pas eu à déplorer le moindre décès. Une maigre consolation, car à ce moment précis, la population italienne pansait encore et toujours ses blessures. Des blessures profondes qui ne cicatriseront vraisemblablement jamais complètement. En fait, de tels drames effroyables ne peuvent être décrits avec des mots. C’est peut-être un cliché, mais il y a dans celui-ci une grande part de vérité. Nos pensées vont dès lors aux familles, aux amis et aux collègues des 23 personnes qu’ils ne reverront, malheureusement, plus jamais. L’industrie du carrelage céramique partage également ce deuil. En raison de sa concentration importante dans la région fortement touchée (l’Emilie-Romagne), elle n’a également pas été épargnée par cette catastrophe naturelle. L’entreprise Ceramica Sant’Agostino, notamment, a été durement frappée: différents halls de l’usine ont été réduits en des tas de gravats et – bien pire encore – deux ouvriers de nuit n’ont pas survécu au séisme. Un drame humain qui touche d’abord l’entreprise elle-même au plus profond de son âme, mais qui, en même temps, a fait froid dans le dos de tout le secteur. Lorsque se produit un tel drame, le monde s’arrête. Brièvement cependant, car le business doit continuer. C’est peutêtre dur, mais c’est et cela reste la réalité. Entre-temps, l’appareil de production de Ceramica Sant’Agostino tourne à nouveau à la moitié de son ancienne capacité et les ouvriers essaient de ne pas penser à leurs deux collègues soudainement disparus. Pour nous, l’Italie a eu son lot de misère. Laissons maintenant le pays, les hommes et l’industrie faire leur deuil, et ensuite reprendre leur souffle. Cela va peut-être vous sembler naïf, mais pourtant, malgré toute la misère et l’injustice, nos lecteurs italiens pourront peut-être trouver un peu de courage à travers les récits sympathiques proposés dans ce numéro. Car heureusement, il y en a aussi: des messages optimistes de gens qui sont positifs dans la vie, qui osent entreprendre et investir dans leur business. Totalement par hasard, vous pourrez lire dans ce numéro trois articles consacrés à des entreprises toutes dirigées par deux frères: Johans Tegelcentrale, Tegels Delaere et HHN Natuursteen. Celles-ci sont dirigées par des duos ambitieux qui ont jadis décidé de s’unir et qui, de nombreuses années plus tard, construisent encore et toujours l’avenir ensemble. Une pensée constructive, sans fermer les yeux sur ce monde extérieur parfois moins rose. Ce genre de récits nous rend spontanément joyeux, certains pourront même s’en inspirer. C’est avec grand plaisir que nous vous proposons donc ces adjuvants moraux, pour oublier au moins le temps d’un instant tous les drames et nouvelles négatives de ces dernières semaines, mois et années. Un antidépresseur sous forme de magazine, à lire sans prescription … Alexander Bouckaert Rédacteur en chef 3 ROSSITT IS - L a m a rqu ® Devil Black ® Finest Black ■ Produit: plaques format libre ■ Finition de surface: adouci, poli, cuir, jet d‘eau ■ Épaisseurs: 20, 30, 40 et 60 mm Le siège central Holzwickede Stehfenstrasse 59-61 D-59439 Holzwickede Tel.: +49 2301/91332-0 Fax: +49 2301/91332-32 E-Mail: [email protected] Succursale Weyhe Kirchweyher Strasse 135 D-28844 Weyhe - Dreye Tel.: +49 4203/7018-0 Fax: +49 4203/7018-32 E-Mail: [email protected] Succursale Walldorf Daimlerstrasse 61 D-69190 Walldorf Tel.: +49 6227/30992-70 Fax: +49 6227/30992-99 E-Mail: [email protected] www.rossittis.com ue de la pierre n atu r e ll e waterjet ■ Cuisine ■ Salle de bains ■ Living ■ Escalier Plus de couleurs Plus de designs Plus d´inspiration Pour vous inspirer nous avons développé un éventail de couleurs, de textures et de designs. Quoi que vous veuilles créer, avec Caesarstone c‘est possible. Tuytelaers NV KLEIN RAVELS 87 Verdeler B-2380 RAVELS T +32 (0) 14-65 44 44 [email protected] www.tuytelaers.be www.caesarstone.com Sommaire Colofon 8 Johans Tegelcentrale 68 Lat technologie Hydrotect d’Agrob Buchtal 18 HHN Ninove (Appelterre) 70 RAKO Object: un programme renouvelé 24 Dominicus (Zélande, aux Pays-Bas) 72 L’écoulement mural pour douches de plain-pied 33 Tegels Delaere 74 Industrie Fincuoghi rebaptisée Kale Italia 40 Paolo Mussini (Cotto d’Este) 78 Rossittis ouvre sa nouvelle filiale à Weyhe 44 FEMO: Bruno Roten & Denis Vyncke 81 Les caniveaux de douche ACO 48 Sections locales de Fecamo à la parole 85 MG-Tower à Gand: record de hauteur battu 54 Particularités des chapes à l’anhydrite 88 Du schiste ardoisier pour C-Mine à Genk 56 Febenat: la qualité, c’est quoi? 90 Projet Stone: deux innovations 60 Conseil juridique 94 Batibouw continue d’inspirer 62 Double encollage pour tous les formats 95 Visite d’usine Maserati à Modène 66 Spécialiste du réancrage de façades 99 Polycaro-infos et brèves du secteur DIRECTION ET REDACTION OMICRON SA Hoornstraat 16B • 8730 Beernem Tel: 050/250 170• Fax: 050/250 171 [email protected] www.omicron-media.be EDITEUR RESPONSABLE Erwin Ooghe REDACTEUR EN CHEF Alexander Bouckaert MEDIA MANAGER Joachim Wieme REDACTION Jesse Van Daele Peter Goegebeur Solange Tastenoye Geert Legein Kristof Dams PRODUCTION Robbie Vosté COORDINATION Trui Blomme LAY OUT Robbie Vosté TRADUCTION JOALIS bvba PERIODICITE Trimestriel: mars-juin-septembre-décembre ABONNEMENTS Hoornstraat 16b • 8730 Beernem Tel. 050/250 170 4 éditions: € 40 par ans IMPRIMERIE Perka Industrielaan 12 • 9990 Maldegem Tel.050/716 071 33 40 REGIE PUBLICITAIRE OMICRON SA Tel. 050/250 170 Fax. 050/250 171 Cover: Agrob Buchtal (serie CONCRETE) COPYRIGHT POLYCARO © 2012 Ce périodique est protégé par le droit d’auteur: aucune reproduction, diffusion ou communication analogue ou digitale de cette parution ne peut être effectuée sans autorisation écrite de Omicron sa (tél.: 050/250 170) 24 © De Paepe Group 84 www.presscopyrights.be Membre de l’union des Editeurs de la Presse Périodique 7 Johans Tegelcentrale: “Notre petite taille est un atout” Le nom actuel de l’entreprise est, pourrait-on dire, un dernier vestige du temps où Johans Tegelcentrale était encore l’entreprise artisanale d’un homme seul, il y a maintenant plus de 20 ans. Pour Johan Caluwé, la question ne se posait même pas, il savait qu’il tenterait sa chance en tant qu’indépendant. Il a dès lors géré seul son entreprise de carrelage, jusqu’à ce qu’il reçoive, il y a six ans, le renfort de son frère aîné Eddy, qui dirige aujourd’hui l’affaire avec lui. Même si ce dernier opère plutôt en coulisses, et que ce n’est pas là son activité principale. De fait, peu de choses ont changé pour Johan Caluwé - qui reste donc l’interlocuteur des clients et le visage de Johans Tegelcentrale - à l’exception de la nouvelle salle d’exposition de Londerzeel, que l’entreprise familiale a ouverte au cours de l’été 2011. Vente et pose de carrelages Après une première expérience professionnelle en tant que vendeur dans un commerce de carrelages, Johan Caluwé (48 ans) a décidé au début des années 90 de tenter sa chance en tant que chef de sa propre entreprise. “Mon objectif était au départ de ne me consacrer qu’à la vente, mais il a vite été évident que cela ne pourrait pas fonctionner ainsi”, raconte-t-il aujourd’hui, vingt-et-un ans plus tard. “Une petite affaire, à la campagne, et qui ne veut se consacrer qu’à la vente en salle d’exposition, il s’est vite avéré que cette idée n’était pas vivable du point de vue économique. À moins de disposer d’un stock considérable pour permettre un système ‘cash and carry’, mais cette manière de travailler n’a jamais été une option pour moi. Alors la pose s’est ajoutée peu à peu à mon activité de vente, avec d’abord de petits chantiers, que je réalisais avec l’aide de mon père, car je ne possédais pas encore les ficelles du métier à l’époque. Puis j’ai embauché un jeune carreleur qui avait déjà une certaine expérience, ensuite un Les frères Johan et Eddy Caluwé 8 deuxième collaborateur est rapidement venu renforcer l’équipe et les affaires ont commencé à rouler. Nous avons actuellement quatre carreleurs salariés. Quant à moi, je ne pose plus les sols, après deux opérations lourdes au niveau du dos. Conséquence de mon activité de carreleur? N’en doutez pas! La semaine dernière, j’ai encore livré des dalles au format 80x80 cm. Il était indiqué sur l’emballage que chaque boîte pesait 53 kg. Nous étions deux, heureusement, et je n’ai donc pas dû les porter seul. Pourquoi les font-ils si lourdes, c’est ce que je me demande souvent! La pose en elle-même nécessite déjà un effort physique plus que suffisant de la part du carreleur.” Planning serré “J’ai essayé plusieurs fois de travailler avec des sous-traitants, mais cela se terminait toujours mal”, poursuit Johan Caluwé. “L’inconvénient, c’est que vous ne contrôlez pas tout à cent pour cent. Dès que l’aide d’un sous-traitant devient absolument nécessaire, il y a un risque que ce- lui-ci accepte juste au même moment un chantier où il pourra gagner quelques euros de plus. Et là, vous avez l’air malin avec votre planning parfait. Allez donc expliquer ça au client! C’est pourquoi nous faisons nous-mêmes autant de choses que possible, et c’est uniquement en cas de besoin absolu que nous faisons travailler un entrepreneur en sous-traitance. D’expérience, je sais très bien que la plupart des problèmes, même en rapport avec le planning, se résolvent d’eux-mêmes. Sur ce plan, je suis devenu nettement plus serein, c’est sûr! Aujourd’hui, notre vente de carrelages est indissociablement liée à la pose. Vous remarquez d’ailleurs que les nouveaux clients savent où nous trouver parce qu’ils ont entendu les retours positifs de leur famille ou leurs amis sur le beau travail que nous fournissons. Bien sûr, nous faisons aussi la vente seule, mais beaucoup moins. Et puis il y a également les cuisinistes, qui nous envoient régulièrement leurs clients pour les carrelages de sols ou de murs. Ils savent que Johans Tegelcentrale respecte son planning du mieux possible, et que de ce fait les activités de leur propre équipe ne se trouveront pas désorganisées. Car si le sol n’est pas terminé, il n’est pas question de placer la cuisine, et c’est le chaos. Pour le client, un planning à court terme est en outre plus agréable, en limitant la période de gêne. Un bon planning implique également de veiller à ce que nos propres carreleurs puissent chaque jour se mettre au travail quelque part.” “Du fait que les projets de construction neuve sont en recul, vous acceptez automatiquement plus de commandes en rénovation. Ce qui nécessite davantage d’organisation et de suivi, car nos carreleurs doivent alors changer de chantier deux à trois fois par semaine. C’est une grande différence par rapport à un appartement nouvellement construit par exemple: dans ce cas, vous savez qu’ils sont tranquilles pendant une semaine ou deux.” Pierre naturelle chez Stone Après avoir débuté dans une petite salle d’exposition de Malderen, toutes les activités de l’entreprise ont déménagé il y a une douzaine d’années pour Londerzeel, où Johan Caluwé a fait construire un immeuble industriel (en l’occurrence un magasin avec un stock à l’arrière). “Lorsqu’à un moment donné, cette rue a été fermée d’un côté, il y a soudain eu beaucoup moins de passage et nous nous sommes mis à la recherche d’un nouveau site.” Site que le chef d’entreprise a également trouvé à Londerzeel, à un carrefour très passant près de l’A12. “C’est un immeuble en location d’environ 120 m² que nous occupons depuis le 1er août 2011. Notre bâtiment précédent n’a jamais été vendu et sert encore de lieu de stockage. Le fait que notre magasin se trouve aujourd’hui le long d’une route très fréquentée présente un inconvénient: nous avons beaucoup plus de ‘touristes du carrelage’, ils étaient moins nombreux à venir nous voir sur notre ancien site.” “La superficie de notre nouvelle salle d’exposition n’est pas spectaculaire, mais elle suffit largement à nos activités. Si nous avons besoin de pierre naturelle, nous nous rendons avec le client chez notre voisin Stone, à Londerzeel, pour faire un choix parmi le large assortiment présenté dans leur show-room rénové ainsi que dans le parc, où se poursuit l’exposition. Réciproquement, Stone nous envoie des clients à la recherche d’un carreleur compétent. Nous ne sommes absolument pas des concurrents l’un pour l’autre! Un client amateur de pierre ne choisira pas facilement du grès cérame. Mais d’autre part, lorsque, dans notre show-room, quelqu’un demande de la pierre bleue tout en déclarant qu’il ne veut aucune tache sur son sol, nous lui conseillons fortement d’opter pour une belle imitation en céramique. Il dispose alors d’un matériau qui offre l’aspect d’une pierre naturelle et tous les avantages des sols céramiques. Tricher n’a pas de sens, tôt ou tard vous aurez des comptes à rendre. Certes, vous pouvez accompagner le client dans son choix, mais certainement pas le pousser. Il faut avant tout qu’il reste sur une bonne impression, sinon vous ne le verrez plus jamais!” De l’artisan à la sprl Johan avait monté son affaire seul, puis, il y a six ans environ, son frère aîné Eddy (53 ans), comptable de formation, est venu le rejoindre. Ainsi, cette entreprise unipersonnelle est devenue une sprl. “Lors du dernier déménagement, nous avons envisagé de changer le nom de l’entreprise, mais, après beaucoup d’hésitations, nous n’en avons finalement rien fait”, raconte Eddy Caluwé. “Avant de devenir cogérant de Johans Tegelcentrale, je faisais déjà toute la comptabilité pour mon frère. Maintenant, je dirige l’affaire avec lui, mais après mes heures, en tant qu’activité complémentaire, car je travaille encore à plein temps pour une autre entreprise. Chez Johans Tegelcentrale, je me charge de toute l’administration, alors que mon frère, qui est le visage de l’entreprise, entretient les contacts avec la clientèle. Pour la plupart des devis, c’est Johan qui fait le travail de préparation, mais la version définitive passe toujours par moi.” “Je ne viens pas de ce secteur, mais mon épouse a notamment travaillé pour InterCeram, et ce monde ne m’est donc pas tout à fait inconnu. À part le samedi et en soirée, on me trouve rarement dans notre salle d’exposition”, ajoute Eddy Caluwé. “Celle-ci est d’ailleurs fermée le matin, de sorte que mon frère peut libérer suffisamment de temps pour suivre toutes les activités de pose. Même si je suis beaucoup moins présent que lui dans l’entreprise, nous nous concertons avant chaque décision importante. Par bonheur, Johan et moi partageons la même vision de l’avenir. Nous n’avons pas de plan de croissance spectaculaire. Ce n’est pas que nous nous opposions à toute forme de croissance mais, dans un certain sens, nous devons 9 conserver notre petite échelle. Nous voulons avant tout fournir de la bonne qualité et donner les bons conseils aux clients, pour conserver la relation de confiance qui nous lie à eux depuis des années.” Prix et promotions “Le nombre de nos fournisseurs est un bel exemple de notre vision commune: nous sommes tous les deux convaincus qu’il vaut mieux en avoir peu. Si vous achetez une palette chez dix distributeurs différents par exemple, à la longue vous êtes clients partout et nulle part. Il nous semble plus judicieux de travailler avec un nombre limité de fournisseurs, et sur la base d’une relation de confiance. Pour les carrelages céramiques, nous en avons quatre: Cedexsa, Inter-Ceram, B&M Tegelimport et B.S.T. Nous achetons nos produits Schluter chez Majerus, à Bruxelles, et nos produits de nettoyage chez Berdy. Pour les colles, Omnicol est notre fournisseur principal depuis vingt ans déjà. Les très grandes salles d’exposition importent souvent elles-mê- 10 mes et stockent les carrelages en grande quantité, ce qui leur permet généralement de vendre aussi à des prix nettement inférieurs. Mais c’est quelque chose que nous ne faisons pas. Quand il est question de fournir et d’assurer la pose chez des clients particuliers, il est absurde d’offrir des réductions. Cela signifierait que vous devez gonfler les tarifs de pose pour pouvoir réaliser un peu de marge. Pour un chantier de quatre ou six appartements - ce qui représente environ la moitié de nos activités - c’est possible en revanche. Mais dans ce cas, nous nous mettons généralement à la recherche de carrelages en promotion. “ Approche personnelle “En fait, nous ne visons pas vraiment les grands projets, mais plutôt les chantiers chez des particuliers, en rénovation comme en construction neuve”, précise Johan Caluwé. “Si un client veut rénover sa cuisine ou sa salle de bains, nous pouvons par exemple réaliser aussi les travaux de démolition ou monter un muret. Ainsi le client n’aura-t-il pas besoin de chercher un autre entrepreneur, et nous pourrons nous charger nous-mêmes, en une seule opération, de la rénovation complète. Il arrive aussi fréquemment que des clients qui nous ont été envoyés par un constructeur de cuisines nous demandent si nous voulons en même temps poser un nouveau sol de carrelage dans leur séjour. Dans ce cas, vous êtes naturellement partis pour un beau travail. Une chose en entraîne une autre, cela nous est souvent arrivé.” “Une différence par rapport aux entreprises plus importantes est que nous déposons les carrelages commandés à l’intérieur, alors que les autres laissent tout simplement les palettes dans la rue. La petite taille de notre entreprise nous permet ainsi un contact plus personnel. Mon frère va d’abord visiter pratiquement chaque client lui-même, pour tout mesurer ou pour leur montrer un échantillon dans leur propre cadre. Chez nous les clients ne sont pas des numéros, et c’est une ap- When does matter Une chose est sûre.. Des supports qui changent, bougent ou travaillent, transmettent des tensions aux revêtements carrelés, en particulier pour des grandes surfaces. 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Aujourd’hui, vous avez des clients qui s’y connaissent toujours mieux que vous et qui viennent vous raconter comment faire votre métier! Si nous sommes convaincus qu’ils se trompent, nous attirons leur attention sur ce point. Si le client s’obstine cependant à vouloir faire les choses d’une manière qui nous semble erronée, nous ne nous lançons tout simplement pas dans l’aventure!” “Pour le reste, il n’y a pas eu tant de changements, si ce n’est dans le domaine des colles. Les carrelages rectifiés n’existaient même pas il y a vingt ans. Lorsqu’ils ont fait leur première apparition sur le marché, le degré de difficulté a augmenté pour le carreleur. Mais aujourd’hui, nous y sommes habitués.” Eddy Caluwé: “Le fait d’être une entreprise relativement petite, qui nous permet d’avoir pratiquement tout sous notre contrôle, et, par ailleurs, de beaucoup travailler pour les particuliers, nous permet de moins ressentir les effets de la crise. Pour les entreprises de carrelage qui travaillent beaucoup sur de grands chantiers avec d’autres entrepreneurs, il faut se battre très dur pour chaque contrat. C’est pourquoi on est pratiquement obligé d’acheter à prix ‘dumping’, et de réaliser des marges très limitées. De plus, sur ces grands chantiers, la pression énorme au niveau des délais ne permet bien souvent pas de fournir un travail de qualité. Lorsqu’un carreau n’est pas parfaitement bien posé, nous le retirons pour rectifier, ce qui est pratiquement exclu sur les grands chantiers. Attention, souvent ces anomalies restent dans la limite des marges de tolérance, mais un client particulier ne l’accepterait jamais! Ceci se répercute naturellement un peu au niveau du prix.” “Malgré le fait que la crise sévissait fortement l’an dernier, notre chiffre d’affaires a connu une augmentation de 20%. Je ne pense pas que nous pourrons répéter ce succès inespéré en 2012. Si notre carnet de commandes est rempli de petits chantiers et que nous égalons notre chiffre d’affaires de 2010, nous pourrons déjà parler d’une année réussie!” 12 collection, the original one by [email protected] www.sichenia.it LE ARDESIE Rue de Maestricht, 96 - 4651 BATTICE Rue de l’Avenir, 17 - 4460 GRACE-HOLLOGNE Zone Art. de Weyler, 21 - 6700 ARLON Rue de Gembloux, 677 - 5080 RHISNES (NAMUR) Rue de la Longue Borne,4 - 7060 SOIGNIES Rue de l’Europe, 20 - 59160 LOMME – France Distributeurs en Wallonie COLLECTION LE ARDESIE, L’ALLIANCE UNIQUE DE LA PIERRE ET DU PARQUET [email protected] www.phormasrl.it Troisième activité annonce une nouvelle croissance pour HHN ‘La qualité prime toujours sur la quantité!’ Ces mots sembleraient peu crédibles dans la bouche de nombreux chefs d’entreprise, mais lorsqu’Olivier Hoorens, de HHN à Ninove (Appelterre), les faits siens, ils sonnent étonnamment juste. Être déjà chargé de telles responsabilités à 31 printemps ne doit pas toujours être facile. Surtout maintenant que lui et son jeune frère Laurence (28 ans), avec qui il partage la gestion quotidienne de l’entreprise familiale, sont sur le point d’élargir encore ses activités. HHN qui, depuis l’an dernier, assure également la vente et la pose de carrelages céramiques, entend porter cette nouvelle spécialité au même niveau de chiffre d’affaires que l’usinage et la pose en extérieur de pierre naturelle, afin que ces trois segments soient d’importance similaire. Sept ans d’attente Et dire que pendant sept ans, l’imposant bâtiment neuf, largement vitré, situé le long de la chaussée de Brakel à Ninove (Appelterre), est resté vide, avant d’être occupé en 2011 pour la première fois par HHN (Hoorens Hoorens Ninove)! L’édifice sert depuis d’espace d’exposition, avec une superficie de plus de 1000 m², y compris les bureaux et la salle de réunion. “Manque de temps”, répond Olivier Hoorens lorsque nous lui demandons pourquoi la décision de déménager a nécessité tant de temps. Du fait que l’immeuble était resté si longtemps vide, des rumeurs de faillite et de difficultés pour l’obtention des autorisations commençaient même à courir. “Nos autres activités absorbaient déjà tout notre temps et notre énergie, il n’y a rien de plus à chercher là-dessous. Lorsque nous nous sommes finalement lancés dans 18 l’aménagement, cela ne nous a demandé un an et demi de plus, toujours pour les mêmes raisons. Finalement, le show-room n’est toujours pas complètement achevé, il y aura aussi un parc d’exposition autour de l’immeuble par exemple, avec des dalles en pierre naturelle pour les terrasses ou les allées, et d’autres matériaux pour l’extérieur. “Quoi qu’il en soit, HHN accomplit ainsi un nouveau pas en avant, car il n’y avait absolument rien auparavant. Ou plutôt si, un certain nombre de matériaux, de pierres de différentes finitions, étaient présentés dans notre hangar, puis il y avait des rayonnages avec des pavés autobloquants, et cela s’arrêtait là.” Céramique Pour ceux de nos lecteurs qui ne connaîtraient pas HHN , cette entreprise familiale de Flandre-Orientale, fondée en 1999, ne se chargeait que de la pose extérieure pendant ses premières années d’existence. Autrement dit, la pose du dallage pour terrasses, parkings et allées carrossables. La vente de pierre naturelle n’a commencé qu’il y a sept ans, après l’installation sur le site actuel. C’est alors qu’a également été construit le bâtiment neuf, qui n’a finalement été occupé qu’au bout de sept ans. Pour HHN, l’ouverture de la salle d’exposition a marqué le début des activités de vente et de pose des carrelages céramiques. “Nous nous sommes d’abord lancés avec Intercarro, et plus tard avec Gavra aussi “, raconte Olivier Hoorens. “Nous avons mis environ la moitié du rez-de-chaussée de notre salle d’exposition à la disposition de chacun de ces grossistes, qui ont donc pu la remplir en grande partie euxmêmes. Du fait que nous travaillons avec deux fournisseurs, nous les mettons un peu en concurrence. D’un autre côté, nous ne voulions pas travailler avec dix grossistes, dans ce cas vous risquez de devenir pour eux un petit poisson parmi tant d’autres.” “Nous voulons offrir une gamme complète: des produits du segment supérieur, mais aussi un modèle ‘budget’ à 20 euros le mètre carré. Notre objectif est de montrer au rez-de-chaussée tous les matériaux céramiques, et au premier étage les produits en pierre naturelle et les plans de cuisine.” Activités comparables L’ajout des matériaux céramiques à l’assortiment offre d’ores et déjà un gros avantage. “Pour la pose extérieure, vous dépendez toujours des conditions climatiques. Maintenant, qu’il pleuve ou qu’il gèle, il y a toujours du travail à l’intérieur pour nos carreleurs, une possibilité que nous n’avions pas auparavant. Pour l’an prochain, un immeuble d’appartements avec 1.200m² de sols à réaliser figure déjà sur notre carnet de commandes. Et nous espérons obtenir davantage de commandes de ce genre à l’avenir, c’est pourquoi nous avons toujours au moins deux hommes prêts pour la pose de carrelages céramiques. Il pourrait y en avoir plus encore à l’avenir, en fonction de la croissance que connaîtra cette nouvelle activité.” “Quoi qu’il en soit, la réussite de notre entreprise ne dépend pas de notre chiffre d’affaires dans les carrelages céramiques, nous avons aussi la pose en extérieur et la production de pierre naturelle. Nous espérons qu’un jour ces trois activités atteindront un équilibre pour représenter chacune environ un tiers de notre chiffre d’affaires. Mais pour l’instant, les proportions sont différentes: la pose extérieure (allées, terrasses, parkings, NdlR) représente près de 70%, l’usinage et la vente de la pierre naturelle à des entrepreneurs environ 20%, et les 10% restants de notre chiffre d’affaires proviennent de la fourniture et de la pose de carrelages céramiques.” Organisation Olivier Hoorens ne cache pas qu’aujourd’hui, HHN se trouve à la croisée des chemins. “Laissons-nous l’entreprise poursuivre sa croissance, ou bien devons-nous opter pour la consolidation et continuer la route que nous suivons actuellement? Dans les deux cas, nous aurons besoin d’embaucher de nouveaux salariés. Pour la production, nous devons trouver d’urgence un troisième homme capable de commander les machines CNC, afin que mon frère puisse désormais se consacrer davantage à la gestion quotidienne.” “Nous avons heureusement embauché il y a peu un très bon élément: Kris Malfroot, qui aide nos clients dans la salle d’exposition avec beaucoup d’efficacité, et qui se charge des devis et des commandes.” Précisons qu’Olivier et Laurence Hoorens, tous deux ingénieurs industriels dans le bâtiment, ne sont pas les seuls membres de la famille actifs dans l’entreprise. Leurs parents ainsi que leur oncle Rik Hoorens, le seul qui était déjà actif auparavant dans la branche, participent également, chacun à leur manière. L’oncle accompagne les spécialistes de la pose sur les grands chantiers, où il coordonne les activités en tant que chef de chantier. “Nous avons pour le moment à notre service dix poseurs, répartis en quatre équipes. À terme, nous pourrions peut-être avoir cinq ou même six équipes, mais nous en resterons là. N’oublions 19 pas que nous avons un jour commencé avec deux poseurs de pavés autobloquants, un long chemin a déjà été parcouru! Bien sûr, nous pourrions continuer à agrandir nos effectifs jusqu’à cinquante poseurs, mais à la longue, on n’arrive plus à suivre et on perd le contrôle. Nous choisissons toujours la qualité, chez nous la quantité ne primera jamais! Le fait d’embaucher un ou deux chefs de chantier pourrait offrir une solution, mais nos coûts salariaux augmenteraient alors sensiblement.” Contact direct avec les entrepreneurs “Nous essayons de veiller à ce que notre territoire d’action ne devienne pas trop important. Grâce à internet, nous recevons souvent des mails de personnes et d’entreprises de Courtrai ou d’Anvers qui demandent par exemple des prix pour une réalisation en pierre bleue, mais nous ne donnons pas suite. Nous plaçons grosso modo notre limite à Gand et au Brabant flamand. Nous avons déjà réalisé beaucoup de projets dans des communes comme Hal, Rhode-Saint-Genèse et Dilbeek. Pour la pose extérieure, nous avons environ 70% de chantiers chez les particuliers, 10% qui nous viennent par des architectes, et les derniers 20% proviennent d’entrepreneurs. Il s’agit très souvent de gros clients comme Peremans, Inter-Beton et Colruyt. Quant aux travaux de voirie par le biais d’adjudications publiques, c’est un marché sur lequel nous ne nous risquons pas, car on s’y fait concurrence à coups de prix irréalistes, et le système des cahiers des charges demande énormément de travail. Nous faisons parfois de gros chantiers, mais à la demande d’entrepreneurs avec lesquels nous sommes toujours en contact direct.” Olivier Hoorens va selon son habitude inspecter personnellement tous les chantiers d’allées ou de terrasses. “Le degré de difficulté de ce type de pose est toujours très élevé, en raison de problématiques complexes telles que les différences de niveau où l’évacuation de l’eau”, précise-t-il. “Pour les revêtements de sol et de murs en céramique, on risque beaucoup moins d’erreurs, même si j’essaie naturellement de garder un œil partout.” Nouvelles machines Depuis sept ans qu’existe le département ‘pierre naturelle’, il ne s’est jamais écoulé plus de deux ans sans que l’entreprise n’investisse dans l’achat d’une nouvelle machine. “Les premières années, nous n’avions qu’une cabine d’aspiration, une installation d’assainissement de l’eau et tout était encore poli à la main. Mais la demande a augmenté et les cuisinistes en voulaient toujours plus (faire fraiser un égouttoir par exemple) de sorte qu’à la longue, notre manière de travailler était loin d’être idéale. C’est pourquoi nous avons acheté, il y a quatre ans, une fraiseuse de chants Speedy de Comandulli. Deux ans plus tard, nous avons acheté une machine CNC à cinq axes de Brembana. Et l’an dernier, une machine à poncer GMM. Nous réinvestissons toujours une grande partie des bénéfices dans l’entreprise, de sorte qu’il ne nous en reste jamais beaucoup pour nous-mêmes. Personnellement, cela ne me gêne pas, les petites voitures de sport chères ne me font pas rêver!” “Le dernier achat de machine a eu lieu très récemment: nous avons fait installer en mai dernier, par l’entreprise G.M.T de Renaix, une nouvelle débiteuse à pont Egil de GMM. Un investissement nécessaire car nous voulons commencer très bientôt 20 www.studiokey.it accessiblequality Brio CNC BASIC CONFIGURATION SINGLE CUT - MULTIPLE CUTS INCLINED OR MITRE CUTS ANGLED CUTS CIRCUMFERENCES, ARCHS POLIGONS, PROFILE ROUGH WORK PROFILE WITH SHOULDER OF BLADE POFILE & SHAPE WITH VERTICAL BLADE PROFILES AND SHAPES CUTS FROM CAD/MINICAD OPTICAL TEMPLATES DETECTOR CUT ON SLAB OF COMPLEX FIGURES POSITIONING FIGURE OPTICAL TEMPLATE COPIER OPTICAL TEMPLATES DETECTOR PARAMETRIC FIGURES SPIRAL STAIRCASE PROGRAM PARAMETRIC DRAWINGS WITH CIRCULAR CUTS PARAMETRIC FIGURE FOR KITCHENS AND CUT OUTS OPTICAL TEMPLATE COPIER ISO 9001:2008 - Certificato N°IT234871 GMT BVBA Nieuwe Pontstraat 11 B-9600 Ronse - T +32 (0)55 38 99 99 [email protected] - www.gmtbvba.be Gmm S.p.A. Via Nuova, 155 - 28883 Gravellona Toce (VB) Italy Tel. +39 0323 849711 - Fax +39 0323 864517 - e-mail:[email protected] - web site:www.gmm.it 22 à usiner davantage de granit, principalement du travail sur mesures pour les finitions intérieures et les plans de cuisine. Pour ce qui est de la pierre naturelle, nous en sommes encore à 80% de pierre bleue d’Irlande et 20% de granite. En termes de chiffre d’affaires, nous voudrions que cette proportion atteigne environ 50-50.” Petits et grands chantiers “Les commandes sont très diverses, elles vont de la pose de plinthes à la réalisation des sols ou carrelages de logements particuliers. Ou encore la découpe en onglet de tous les éléments des foyers et cheminées décoratives de Paul De Smet. Pour nos plans de travail de cuisine, Keukens Jacobs de Ninove est un client fidèle.” “Il est vrai que la demande en composites de quartz émanant du monde de la cuisine est en ligne ascendante. Nous proposons déjà ces matériaux depuis longtemps, mais nous essayons quand même de nous limiter dans ce domaine car le polissage des contours et des profils obliques pose parfois des problèmes. Nous n’avons pas trop de ces panneaux composites en stock, contrairement aux plaques de pierre bleue et de granit. Le client veut toujours faire son choix à partir des échantillons qu’il voit présentés dans notre salle d’exposition. Chez HHN, la part des matériaux composites dans la production totale des plans de travail pour cuisine se limite pour le moment à 20-30%. Je sais que ces pourcentages sont sensiblement plus élevés chez beaucoup de nos collègues négociants en pierre naturelle, mais honnêtement cela ne nous attriste pas!” Olivier Hoorens ne cache pas son espoir d’ajouter encore un ou deux cuisinistes à cette liste. “Avec la nouvelle machine, nous sommes parfaitement équipés pour pouvoir livrer rapidement ce type de clients. Nous avions déjà à l’atelier une GMM Axia 800mm, mais la nouvelle Egil conviendra encore mieux pour toutes sortes de travaux intérieurs. Une fois que tout est scié, cette machine vide automatiquement sa table, et, pendant qu’elle débite, elle déplace elle-même les pièces pour poursuivre la découpe.” “Quant aux particuliers qui n’ont besoin que d’une ou deux tablettes, beaucoup de nos collègues et concurrents s’en passent volontiers. Pas nous, chez HHN nous n’envoyons jamais promener ces gens”, souligne Hoorens. “Nous avons des demandes au moins chaque semaine pour des petits travaux de ce genre. Ce se- rait tout de même une mauvaise publicité pour notre entreprise si nous ne les acceptions pas!? C’est peut-être bien le plus gros atout de HHN: nous ne refusons rien. Nous avons déjà réalisé des terrasses de 2 m² pour des appartements! Et nous avons d’autre part de gros projets, comme récemment à Leuven, où nous avons réalisé les égouts, les terrasses et une nouvelle rue d’un lotissement pour Promobuild. De plus, HHN est poseur exclusif pour la Flandre-Orientale des dalles pour sol industriels Eurodal. Ces plaques de 2x2 mètres sont mises en place à l’aide de notre manipulateur par aspiration de 2 tonnes. Nous avons également réalisé pour Weber & Broutin, avec cette même machine, le revêtement d’un parking de 1.200 m².” “Je veux seulement vous montrer que nous acceptons tous les travaux, aussi petits soient-ils. Et nous appliquons le même principe dans notre département pierre naturelle: de la petite tablette pour le particulier aux gros volumes de pierre bleue - trois à quatre mètres cubes de pierres de seuil - que nous livrons en une seule fois à une grande entreprise de construction. Face à une commande aussi importante de la part d’un gros entrepreneur, nous ne pouvons faire autrement que demander un peu de patience de la part de nos clients particuliers.” Planning Quoi qu’il en soit, le mot de crise n’a pas encore cours chez HHN, déclare Hoorens. “Par ailleurs, lors de nos contacts avec les entrepreneurs, nous en entendons certains se plaindre alors que d’autres sont au contraire très optimistes. En revanche, tout le monde est unanime sur le fait qu’un glissement de la construction neuve vers la rénovation est en cours.” “Autre constatation, les clients ont énormément changé. Ils sont devenus beaucoup moins patients, et certains demandent même l’impossible! Autrefois, les particuliers se décidaient plus tôt, de sorte que nous avions davantage de temps pour élaborer notre devis. Tandis qu’aujourd’hui, l’été est pratiquement commencé lorsque les gens nous contactent pour la première fois, en nous demandant de venir nous occuper de leur terrasse le plus rapidement possible! Quand ils entendent que le mesurage ne peut avoir lieu que dans deux semaines au plus tôt, il y a souvent une incompréhension. Autrement dit, les carnets de commandes se remplissent moins longtemps à l’avance, de ce fait il devient toujours plus difficile d’élaborer un bon planning.” Expériences “Le fait que nous obtenions tant de commandes de la part de particuliers doit s’expliquer par le bouche-à-oreille, car il est extrêmement rare que nous fassions nous-mêmes de la publicité. Nos carreleurs ont actuellement plus de travail qu’il n’en faut. La grande différence aujourd’hui, c’est que nous recevons beaucoup plus de demandes de devis de clients qui ne font ensuite plus jamais parler d’eux. La crise ou internet y sont-ils pour quelque chose? Honnêtement, je n’en sais rien!” Olivier Hoorens déclare effectuer chaque année une moyenne de 500 mesurages. “Mais sur tous les devis que je réalise, il n’y en a peut-être que 20% qui soient effectivement concrétisés”, ajoute-t-il. “D’accord, il s’agit souvent d’allées et de terrasses, mais bon! Nous n’avons jamais caché le fait que HHN n’est pas le moins cher. Mais nous offrons des matériaux de grande qualité, et nous faisons travailler un personnel compétent et formé: ce sont deux certitudes sur lesquelles nos clients peuvent toujours s’appuyer!” 23 “Positionner Dominicus sur le marché en tant que marque” 24 Dominicus est ce qu’on peut appeler une entreprise atypique, surtout dans le monde de la pierre naturelle. Derrière le succès commercial de cette entreprise familiale se cache non seulement un solide marketing, mais son assortiment est également si large qu’il est difficile de l’englober sous une seule et même appellation. Même le site de Dominicus peut être qualifié de ‘particulier’ car situé à l’endroit le plus à l’ouest de la presqu’île de Walcheren, dans la province néerlandaise de Zélande. Ensemble, tous ces éléments livrent un récit hautement intéressant, qui s’étale sur plusieurs générations et bénéficiant d’une base de fans fidèles qui s’étend jusqu’en Belgique. Le directeur général Leonard Dominicus Large assortiment Lors de notre arrivée à Westkapelle, après un agréable trajet en voiture à travers le joli paysage de Zélande, nous avons été cordialement accueillis par Leonard Dominicus. Depuis décembre de l’an dernier, il définit en tant que directeur général le cap stratégique de Dominicus, une entreprise démarrée en 1975 par son père Adri et le frère de ce dernier Maarten. Au cours des années qui suivirent, trois beau-fils ont encore rejoint l’entreprise et en sont également devenus copropriétaires. L’entreprise Dominicus a jadis débuté ses activités dans la production de marmora, disons l’ancêtre des matériaux composites que nous connaissons tous aujourd’hui. Leonard Dominicus nous replonge brièvement dans l’historique de l’entreprise: “Un an plus tard s’est déclenchée la crise pétrolière, et mon père ainsi que mon oncle en sont arrivés à la constatation que le prix des matériaux coulés ne tenait plus la route par rapport aux produits en pierre naturelle véritable. Nous sommes ainsi passés au travertin et, plus tard, également au granit: appuis de fenêtres, seuils, encadrements de portes, etc., Dominicus produit tout cela. L’assortiment s’est ensuite systématiquement élargi, notamment avec des carrelages, des lavabos, des baignoires, des douches et des toilettes, mais aussi des poêles et des feux ouverts. L’élargissement de l’assortiment s’est effectué de manière spontanée, tout simplement parce que les clients demandaient ces articles. Ne vous méprenez toutefois pas, le dernier ajout d’un nouveau groupe de produits date d’il y a déjà 20 ans. Depuis lors, nous proposons toute la panoplie. Ces dernières années sont sporadiquement venus s’ajouter des produits auxiliaires, tels que hot tubs ou saunas, mais nous avons finalement relativement peu touché à la base de l’assortiment au cours des deux dernières décennies.” Produire et acheter Vous n’entendrez pas Leonard Dominicus nier que l’assortiment est entre-temps devenu si vaste qu’il est difficile de pouvoir encore l’englober sous une seule et même appellation. Ce qu’il nuance pourtant directement. “Il est peut-être difficile de trouver un véritable lien entre les différents groupes de produits, mais malgré cela, nous avons tout de même réussi à subdiviser notre assortiment en cinq grands groupes: foyers, carrelages, sanitaires, monuments commémoratifs et pierres naturelles. Ce dernier groupe est dominé par les plans de cuisine. Depuis l’an dernier, outre des plans de travail en pierre naturelle et en composite, nous proposons aussi des plans de travail en céramique. De telle sorte que les cuisinistes peuvent acheter chez nous tous les plans de travail, peu importe le matériau choisi. Et cela permet une sorte one-stop-shopping, Dominicus étant la partie qui produit et/ou commercialise les plans de cuisine.” La liste des salariés de Dominicus compte 45 collaborateurs en tout, répartis sur quatre sites. Car, outre le siège principal à Westkapelle (Zélande), la société possède aussi des showrooms à Goes, Dordrecht et Rotterdam. Les deux derniers ne commercialisent que des monuments commémoratifs. “Nos activités en aménagement intérieur et pierre naturelle sont pratiquement similaires, tandis que les monuments commémoratifs représentent une plus petite activité. Grâce aux showrooms supplémentaires à Dordrecht et Rotterdam, ces rapports devraient davantage s’équilibrer à terme.” Produire soimême ou importer, voici la réflexion qui occupe perpétuellement Dominicus. Mais toujours avec la qualité et la connaissance du produit, ajoute Leonard Dominicus. “En fonction de la situation sur le marché et des opportunités, nous aspirons à un mélange de production propre d’une part et d’achats en provenance d’Europe méri- 25 dionale et d’Extrême-Orient d’autre part. Les tranches de pierre naturelle proviennent par exemple d’Italie, mais nous pouvons tout aussi bien importer des produits semi-finis d’Espagne ou du Portugal. Dans notre rôle d’importateur, nous fonctionnons uniquement comme un intermédiaire. Mais nous pouvons aussi tout faire nous-mêmes: nous disposons en interne des connaissances, des machines mais aussi du personnel pour ce faire. Les monuments commémoratifs sont presque tous achetés, nous nous chargeons encore seulement du lettrage et de l’assemblage.” Combinaison inhabituelle “La complexité réside aussi dans le fait que nous sommes non seulement un détaillant, mais aussi un grossiste et un producteur”, affirme le directeur général. “Selon moi, il n’y a pas énormément d’entreprises en Belgique et aux Pays-Bas qui présentent une telle combinaison. Le gros avantage, c’est que nous pouvons être utiles à plusieurs niveaux pour certaines parties: nous pouvons ainsi par exemple également produire des encadrements en pierre naturelle pour notre fournisseur de foyers. En d’autres termes, cela offre beaucoup plus de possibilités que quand vous officiez uniquement comme détaillant. Dominicus est connu pour sa large palette de teintes et de matériaux, jusqu’à des composites roses et verts. En principe, il n’y a pas de restrictions pour le client. Cela signifie qu’il faut soit constituer beaucoup de stock, soit acheter de façon créative. Nous faisons les deux. Ce jonglage s’effectue partiellement sur base des chiffres, mais dépend aussi de notre propre capacité de production. Une fois celle-ci dépassée, il est logique que nous importions le reste.” Costume Avant d’être nommé directeur général, Leonard était actif dans un tout autre monde, comme conseiller économique et ICT pour entreprises. “En tant que fils d’un des fondateurs, j’ai naturellement toujours entretenu un lien particulier avec cette entreprise. De plus, Dominicus faisait partie de mes clients. Lorsque le directeur externe a annoncé l’an dernier qu’il souhaitait se retirer, on m’a demandé si je ne voulais pas reprendre sa tâche.” Ce qui s’est fait en décembre de l’an dernier. L’homme qui s’est entretenu tout l’après-midi avec nous était bien habillé, en costume. Pas vraiment le type de vêtements que l’on attend d’un directeur d’une entreprise de pierre naturelle, dans un secteur souvent réputé pour son travail salissant et poussiéreux. “Je ne suis généralement pas habillé comme cela”, dit Leonard Dominicus en semblant presque s’excuser. “Le fait que j’avais aujourd’hui plusieurs rendez-vous importants à l’agenda est totalement fortuit. Mais je comprends où vous voulez en venir: contrairement à de nombreux chefs d’entreprise dans le secteur de la pierre naturelle, je n’utilise en effet pas moi-même les machines. Nous avons ici des gens qui font cela beaucoup mieux que moi. Ce qui ne m’empêche toutefois pas d’avoir des affinités avec notre gamme de produits. Avec mon bagage en économie des entreprises, je ne suis également pas le plus commercial de la bande, c’est pourquoi nous disposons aussi de bons commerciaux.” Nouveaux développements “La gestion d’entreprise est davantage mon truc, même si je ne détermine assurément pas seul le cap que doit suivre l’entreprise. Outre mon père et mon beau-frère, quelques cousins travaillent également dans l’entreprise. Dans cette organisation, chacun de nous se rend utile dans son domaine de connaissances et sa propre discipline. Un de mes cousins a d’ailleurs été envoyé en pension en Belgique pour apprendre la taille de la pierre. Etant donné qu’auparavant nous travaillions surtout par produit, nous 27 disposons de très nombreux spécialistes en interne. A l’avenir, nous voulons rendre ces connaissances plus largement utilisables.” Le nouveau directeur général et toute l’équipe de la direction préparent aujourd’hui de façon approfondie les développements que connaîtra l’entreprise au cours des prochaines années. “Une certaine professionnalisation en fait assurément partie”, confie Leonard Dominicus. “J’ai naturellement une certaine vision que j’amène de l’extérieur, mais celle-ci sera développée en concertation avec l’équipe de direction et une partie de la famille. Cette combinaison est précisément très forte. A la mi-janvier, nous avons commencé par plusieurs sessions de stratégie. En tout, nous avons formulé 15 objectifs, que nous espérons réaliser sur une période de 4 ans. Faire des choix et collaborer constituent deux exemples des thèmes qui bénéficieront de l’attention nécessaire au sein de notre entreprise. Cela pourra se faire tant en interne qu’en externe. Une forme de collaboration externe qui, d’après nous, deviendra de plus en plus importante n’est autre que le partenariat avec des indépendants sans personnel qui posent nos produits en sous-traitance. Depuis peu, nous organisons pour ceux-ci un drink chaque mois à Goes et à Westkapelle. Nous essayons maintenant d’également y impliquer nos propres fournisseurs, par exemple avec un orateur qui vient donner des explications concernant le chauffage par le sol. Ce qui permet ainsi à nouveau de créer un peu de valeur ajoutée.” Réduire la base de fournisseurs Autre élément figurant également en bonne place sur la liste des priorités de Dominicus: la politique d’achat. Leonard Dominicus lève déjà un coin du voile. “Dans notre base de fournisseurs, nous voulons unifier davantage nos groupes de produits. Pourquoi un fournisseur pour notre activité pierre naturelle ne pourrait-il pas également devenir fournisseur pour notre département sanitaires, par exemple pour des encadrements de baignoire ou la décoration murale? Je crois très fortement que l’achat détermine également en grande partie les marges. Et il est alors préférable de travailler avec 10 fournisseurs qu’avec 200 sociétés différentes. A ce niveau également, nous devrons bientôt faire les bons choix.” Pour le client proprement dit, cela ne changera pas grand-chose selon Leonard Dominicus. “Etant donné que nous continuerons à proposer les produits que nous vendions déjà auparavant. Et les fers de lance qui font depuis longtemps la réputation de Dominicus –la qualité, le service et la flexibilité – seront évidemment conservés. Seulement, nous allons devoir faire certains choix, ne fut-ce que pour encore augmenter davantage la cohésion entre les différents groupes de produits. Nous pouvons par exemple aussi réaliser des encadrements en granit pour les foyers. Tous les clients ne le savent pas. Nous allons donc promouvoir cela, de manière encore beaucoup plus forte que ce que nous avons fait jusqu’à présent.” La marque Dominicus ‘Dominicus est le plus grand fournisseur des carrelages en pierre naturelle de Zélande’, peut-on lire sur son site Internet. Cela nécessite un petit mot d’explication. “Je dois tout de même avouer que Dominicus constitue une valeur sûre dans cette province. Quand on parle de pierres naturelles, on pense spontanément à cette entreprise. Promouvoir le nom Dominicus en tant que marque? Je l’ai déjà fait auparavant (rires). Dominicus est synonyme de service et de qualité, avec un large assortiment pour le marché tant des professionnels que des particuliers. L’identité graphique que nous avons développé au fil des ans doit aider à soutenir cette marque: avec une séparation claire en codes couleurs par groupe de produit et des images d’ambiance assorties que l’on 28 retrouve tant dans notre communication que dans le showroom, nous voulons maximiser la reconnaissabilité de nos produits et de notre marque. Dominicus, ce n’est donc pas uniquement la production et la vente; derrière notre succès commercial se cache un marketing complet.” Depuis septembre 2010, Dominicus possède une boutique en ligne sur laquelle sont proposées quelques centaines des nombreuses dizaines de milliers de produits de l’assortiment. “Une étape naturelle dans la croissance et le développement de notre entreprise”, précise Leonard Dominicus. “On peut utiliser Internet pour générer du trafic dans le showroom, mais pas en plaçant l’intégralité de la salle d’exposition sur la boutique en ligne. Il faut donc faire preuve de créativité. Par exemple, en vendant via la boutique en ligne des kits d’entretien pour plans de cuisine. Ce que nous faisons aussi, c’est proposer une garantie à vie sur les plans de cuisine, moyennant une contribution de 95 euros. Cela procure non seulement aux clients de la confiance en la qualité que vous proposez, mais cela crée aussi un lien pour la vie. Pour les monuments commémoratifs, vous pourrez ainsi conclure chez Dominicus un contrat d’entretien de 5, 10 ou 15 ans. Internet a fait qu’aujourd’hui, au niveau des particuliers, 75% de la décision d’achat est déjà prise à la maison devant l’écran d’ordinateur. Il faut seulement encore expliquer au client pourquoi le prix dans notre salle d’exposition n’est pas le même que sur Internet.” Bad in Beeld “L’assortiment de carrelages céramiques est important en soi pour Dominicus, mais d’un autre côté, il s’agit de produits qu’on peut aujourd’hui acheter à tous les coins de rue. C’est également la raison pour laquelle nous ne commercialisons pas des carrelages d’extérieur, car il s’agit d’un segment dont réellement tout le monde tente de profiter”, prétend Leonard Dominicus. “Pour de nombreux clients, le fait que nous possédions aussi des carrelages de sol et muraux constitue une raison supplémentaire pour commander leur salle de bains chez nous. J’ose affirmer que nous proposons tout de même un des plus grands assortiments de carrelages céramiques de Zélande. Le fait d’être membre de ‘Bad in Beeld’, une centrale d’achat qui réunit une trentaine d’établissements aux Pays-Bas et dont Dominicus est un des membres fondateurs, nous permet d’acheter des sanitaires et carrelages céramiques à des conditions intéressantes.” “On remarque très clairement que le niveau des prix moyens chute. J’entends par là le fait que, de nos jours, les clients achèteront plus vite une salle de bains de 8.000 à 10.000 euros plutôt qu’à 20.000 euros. Il faut pouvoir réagir face à cette réalité. Nous nous sommes déjà engagés dans cette voie il y a trois ou quatre ans, 29 avec la formule ‘Bad in Beeld’. Pour les plans de cuisine, outre l’assortiment ordinaire, nous avons également créé une ‘Budget Line’, avec un choix limité de dimensions et variétés de teintes. Ce concept rencontre un franc succès, étant donné que le marché actuel le demande. Nous pouvons aussi toujours acheter ceux-ci, en fonction de la capacité de notre propre production. Peser perpétuellement les avantages et les inconvénients est ennuyeux, mais crée d’un autre côté une dynamique constante au sein de l’entreprise.” Aussi des clients belges “Un des changements auxquels nous avons récemment procédé dans notre section production concerne le fait que nous ne faisons plus une distinction entre les clients professionnels et les particuliers, mais bien entre les différents groupes de produits. La production de plans de cuisine entraîne une sorte de flux fixe au sein de notre organisation. Dans une moindre mesure, nous produisons aussi des éléments tels qu’appuis de fenêtre et seuils. En rapprochant davantage ces deux activités, celles-ci sont mieux carénées dans un seul et même hall de production. Ce qui nous permet d’éviter qu’un plan de cuisine ne soit pas prêt à temps parce qu’il faut encore rapidement réaliser un petit appui de fenêtre. Le rendement dans le hall de production est désormais beaucoup plus élevé, permettant ainsi une meilleure planification. Nous disposons d’une ligne de production moderne, principalement pour les plans de cuisine. Depuis 20 ans, de très nombreux cuisinistes de Zélande mais aussi de bien au-delà nous commandent leurs plans de travail. Nous avons même de très nombreux clients cuisinistes en Belgique, comme le Groupe Thys Interieur, ce que je trouve tout de même assez particulier. Globalement, nous considérons le Sud-ouest des Pays-Bas, jusqu’à Breda et Rotterdam, comme notre principale zone de chalandise. Au niveau uniquement de la production en pierre naturelle, cette zone est encore beaucoup plus grande.” Un meilleur routing A en croire Leonard Dominicus, Dominicus a été une des premières entreprises de pierre naturelle néerlandaises à se soucier du recyclage des eaux de production. “Nous avons un système d’épuration d’eau depuis au moins 15 ans”, nous assure-t-il. “Il ne faut par contre pas remonter si loin dans le temps pour l’achat de la machine la plus récente de Dominicus: il y a environ un an et demi, nous avons acheté un polissoirs à chants. Une des toutes dernières qu’a d’ailleurs vendues la société Pater avant de faire faillite.” Pratiquement 90% des machines figurant dans le hall de production proviennent apparemment du même fournisseur car, à l’exception de l’Intermac Jet Stone CNC de Pieterman Steentechniek, c’est la même marque qui revient partout. Bancs de fraisage, débiteuses à pont, scies à moulures, polissoirs à chants, etc., toutes sont signées Pater. “Il faut toujours aspirer à améliorer les processus. En fait, nous sommes perpétuellement à la recherche des goulots d’étranglement dans le processus de production. C’est pourquoi nous avons chargé la Haute-Ecole de Zélande de procéder à une étude de rentabilité il y a deux ou trois ans. Celle-ci a notamment révélé que notre ligne de production n’était pas toujours 100% efficace. Sur base de ces résultats, nous avons apporté plusieurs adaptations au routing dans notre atelier, en disposant certaines machines autrement. On a ainsi placé deux fraiseuses CNC en regard, parce que l’une est surtout utilisée pour réaliser les ouvertures pour les éviers tandis que l’autre scie principalement en onglets et réalise des rebords. La meilleure preuve qu’un agrandissement ne constitue pas toujours la meilleure solution. On peut déjà obtenir de bons résultats en aspirant à un rendement plus élevé dans un même espace.” 30 ZONING INDUSTRIEL DE METTET • Rue Saint-Donat 37 - 5640 METTET Tél. 071 74 49 82 - Fax. 071 74 49 85 - [email protected] www.dgdecoupes.be SHOWROOM + ADMINISTRATION Boudewijnlaan 5 2220 HEIST-OP-DEN-BERG Tél: 015/24 14 33 Fax: 015/24 81 99 [email protected] www.vanhoutventtegels.be CENTRE LOGISTIQUE Misweg 3 2220 HEIST-OP-DEN-BERG Tél : 015/48 0 730 Fax : 015/25 13 92 [email protected] SHOWROOM : lu-ven : 9-12h & 13-18.00h - sam : 10-16h • HEURES D’OUVERTURE LOGISTIQUE : 8-12h & 13-17.30h Tegels Delaere (Middelkerke), fleuron du littoral belge A quelques centaines de mètres de la côte, quelque part entre Ostende et Middelkerke, se niche le showroom de Tegels Delaere, entièrement métamorphosé l’année dernière après une série de travaux de rénovation et d’extension. Les frères Dirk et Bert Baekelandt, tandem complémentaire à la tête de l’entreprise depuis douze ans, entendent ainsi démontrer le sérieux avec lequel ils appréhendent leurs activités. Plus que jamais, ils font ainsi honneur à la réputation de ‘fleuron du littoral’ de leur entreprise florissante de carrelage. Un avis que partagent apparemment de nombreux résidents secondaires de l’intérieur des terres ayant des projets de transformation pour leur appartement côtier. Il s’agit souvent de projets d’envergure modeste mais à Middelkerke, on sait apprécier chaque projet, quelle que soit son ampleur. Résidents secondaires Non, il ne s’agit pas d’une coquille. Le nom de famille des actuels propriétaires de l’établissement Tegels Delaere est bien Baekelandt. Un brin d’explication : après la reprise d’une société unipersonnelle de carrelage à Middelkerke au printemps 2000, les frères Dirk (45 ans) et Bert (38 ans) ont décidé d’en conserver le nom d’origine, tout en lui imprimant un changement de direction progressif. Contrairement à l’ancienne politique de la société, les nouveaux gestionnaires ont accepté de plus petits projets. “Nous avons progressivement dirigé nos efforts vers le marché particulier, qui constitue aujourd’hui 90% de notre chiffre d’affaires”, fait savoir Dirk Baekelandt. “Les propriétaires d’un appartement à la mer souhaitant rénover leur salle de bain, leurs sanitaires ou leur cuisine. Voilà notre groupe cible principal. Pas de promoteurs immobiliers mais des clients particuliers qui nous arrivent via le bouche-à-oreille opéré par d’autres résidents, des plombiers ou des agences de location. Il s’agit souvent de jeunes couples s’installant à la côte ou de résidents secondaires de l’intérieur du pays. A la haute saison, la population augmente sensiblement à Middelkerke, atteignant jusqu’à 130.000 personnes. Nombre d’entre elles ont une résidence secondaire à la côte et on y dénombre tant des Flamands que des Wallons. En période de vacances scolaires, surtout, notre showroom ne désemplit pas et nous rencontrons des gens de toutes les provinces de Belgique.” Les goûts et les couleurs La clientèle est donc très diversifiée, tout comme l’offre exposée dans le showroom. “C’est nécessaire étant donné que nous recevons des clients originaires des quatre coins de Belgique. Les goûts varient énormément en fonction des régions surtout lorsqu’on compare les deux versants de la frontière linguistique”, souligne Dirk Baekelandt. “Nous proposons des carreaux céramiques pour tous les budgets. Vous avez naturellement des gens qui consacrent un budget conséquent à la rénovation de leur résidence secondaire mais vous avez aussi toute une tranche de clients qui louent leur appartement toute l’année et optent pour des matériaux un peu moins onéreux.” “Nous possédons notre propre service d’installation, ce qui joue en notre faveur. En marge du service général que nous offrons et de la diversité de l’offre, cela fait souvent peser la balance en faveur de Tegels Delaere. Si un client sou- 33 haite rénover sa salle de bain ou sa cuisine, nous nous chargeons de démolir les anciens revêtements de sol et de mur et de les replafonner. Nous avons pour ce faire un plafonneur à notre service. Nous ne nous chargeons toutefois pas de chaper, préférant faire appel à un sous-traitant professionnel.” “D’autre part, nous comptons également dans notre clientèle plusieurs petits entrepreneurs, que nous protégeons. Comment ? En n’accordant aucune réduction aux particuliers qui ne posent pas eux-mêmes. Nous perdons vraisemblablement un part de chiffre d’affaires mais il s’agit d’un choix délibéré qui nous permet de regarder dans les yeux chaque entrepreneur.” Tegelkot Autre particularité de l’entreprise : le département bricolage – mieux connu sous le nom de ‘Tegelkot’ et ouvert uniquement aux entrepreneurs et particuliers posant eux-mêmes – qui propose, en marge de carreaux à prix nets, toute une série d’outils pour carreleurs. “Ces bricoleurs se font aujourd’hui de plus en plus rares”, note Dirk Baekelandt. “Auparavant, chacun avait dans son cercle familial ou amical quelqu’un capable de poser des carreaux de 30x30 cm. Mais les choses se sont compliquées avec l’arrivé de tous ces grands formats. C’est pourquoi la plupart des clients font poser leur carrelage par nos services, même si de nombreux résidents secondaires seraient ravis de le faire euxmêmes ou de confier cette tâche à leur carreleur régional habituel.” Comme nous le soulignions, les vacances scolaires sont des périodes particulièrement fastes pour Tegels Delaere. Dans le showroom, bien entendu, car ces périodes sont cataloguées comme moins favorables en termes d’activités de pose. Dirk Baekelandt nous explique pourquoi. “Pour les appartements, il s’agit des périodes de location les plus intenses. D’autre part, c’est aussi le moment où la majorité des autres occupants est présente et ils tolèrent rarement que l’on vienne gâcher leur tranquillité. Par conséquent, nous n’avons d’autre choix que de carreler un maximum d’appartements entre deux périodes de vacances scolaires.” 34 Planning strict “Autre changement relativement récent, on constate que les clients planifient leurs projets beaucoup moins longtemps à l’avance. Les registres de commande se remplissent beaucoup moins à long terme”, poursuit Dirk Baekelandt. “Nous ne pouvons planifier nos activités que sur quelques semaines, ce qui exige de nous une flexibilité maximale. Impossible de s’éloigner du planning car, comme nous le disions, les appartements à rénover doivent être à nouveau disponibles à temps pour la location. Un véritable casse-tête logistique, que nous résolvons autant que possible en concertation avec le plombier et l’électricien, de manière à ne pas nous marcher sur les pieds. Il est important de conserver de bonnes relations avec eux, d’autant plus que les résidents secondaires demandent souvent conseil au plombier ou au concierge du bâtiment lorsqu’ils ont besoin de services de revêtement de sol ou mural. Lorsqu’un propriétaire s’entend vanter les mérites du choix et du service chez Delaere, on peut considérer que la vente est à 90% conclue et que le prix joue un rôle moins important.” “Nous fournissons à chaque client une offre détaillée, reprenant toutes les informations techniques et une indication de prix claire. Ces tarifs sont fixes étant donné 36 que le client ne paie pas par heure prestée mais par tâche effectuée. Nous procédons ainsi pour éviter des discussions ultérieures.” “Comme nous réalisons des rénovations totales et que nous nous chargeons de la coordination de tous les travaux, le client ne doit se soucier de rien. Nous y investissons énormément de temps, étant donné les exigences strictes des clients actuels. Il nous arrive de pester. Mais lorsque l’on reçoit une carte de remerciement – et cela arrive – les contraintes sont vite oubliées !” Nouveau showroom “Maintenant que nous avons agrandi et embelli notre showroom, j’ai l’impression que les clients écumant les spécialistes en carrelage à la recherche du meilleur prix reviennent plus souvent vers nous qu’auparavant.” Le nouveau showroom dont parle Dirk Baekelandt, une réalisation de Dermul Showrooms & Displays, a ouvert ses portes en novembre de l’année dernière. Un espace moderne et dynamique de quelque 1.200m2, trois fois plus grand que l’ancien showroom. “Nous avons ajouté un nouveau bâtiment afin d’optimiser l’espace et la présentation. Le projet était axé principalement sur l’aspect visuel, nous ne voulions pas commettre l’erreur de truffer l’endroit de vitrines d’exposition. Less is more, tel était notre réflexion de départ. Nous avons installé 30 boxes inspirateurs et quelques murs d’ambiance. Le lieu est ainsi bien plus agréable pour les clients, mais aussi pour nous !” “Dans l’ancien showroom, vous deviez presque littéralement prendre les clients par la main, alors que la plupart préfère aujourd’hui musarder d’abord à leur aise. Et que constate-t-on au bout d’une heure ? Qu’ils ont déjà fait leur choix euxmêmes. Internet a naturellement contribué à la bonne connaissance préalable du marché. Nous n’avons pas grand-chose de neuf à leur apprendre.” Pas d’importation propre En marge de son offre de carreaux céramiques de sol et muraux, Tegels Delaere propose également de la pierre naturelle et du stratifié. “Le stratifié est venu se greffer par après, depuis l’ouverture du nouveau showroom”, précise Dirk Baekelandt. “Portés par leurs projets de rénovation de salle de bain ou de cuisine, les clients ont souvent d’autres envie de changement, comme le revêtement de sol de la chambre à coucher. Si nous ne pouvons leur fournir ce qu’ils cherchent, ils se tournent vers Brico ou Gamma. Et découvrent au détour des allées un département car- Les frères Bert et Johan Baekelandt relage, avec le risque que cela implique pour nous de perdre définitivement ces clients. C’est pourquoi nous travaillons à offrir à nos clients tout ce dont ils ont besoin pour le revêtement de leurs sols et de leurs murs. Nous confions la pose de notre stratifié à un menuisier chevronné de la région.” Tegels Delaere dispose d’un entrepôt de 1.500m2 abritant un stock d’une valeur avoisinant 250.000 euros. Ce qui n’est pas rien, comme le concède Dirk Baekelandt. “Mais si un client commande un semi-remorque complet de carreaux au lieu de quelques palettes, il bénéficie généralement de conditions d’achat intéressantes. Nous ne faisons pas d’importation directe. Ce serait irréalisable étant donné la diversité de notre assortiment – qui regroupe 70 à 80 marques. Nous nous fournissons auprès de trois grossistes (ACVK, Anseeuw & Despriet et Schelfhout, ndlr) où nous pouvons compter sur un excellent service. Nous travaillons avec un quatrième fournisseur, Beltrami basé à Harelbeke, pour la pierre naturelle. Les ventes de pierre naturelle sont assez courantes ici, mais toujours en petites quantités, pour une terrasse ou une allée par exemple.” Rénovations Investir en temps de crise, est-ce réellement une bonne idée ? “Nous étions partis du principe que le pire était derrière nous, mais rien ne semble moins vrai. La crise se fait aujourd’hui plus durement sentir qu’en 2011, c’est le sentiment général. Je crains que l’on ne puisse attendre d’amélioration dans les deux années à venir.” “Notre avantage majeur réside dans le fait que nous soyons spécialisés en projets de rénovation et non de nouvelle construction. Mais aussi dans le fait que notre groupe cible principal, les résidents secondaires, se trouve généralement dans la catégorie des 50+. La plupart ont déjà hérité et dispose d’un budget de rénovation pour leur appartement à la mer. Nous réalisons environ 200 chantiers par an, majoritairement de petite envergure à quelques exceptions près. Comme nous traitons souvent des espaces modestes, notre assortiment ne va pas au-delà du format 60x60 cm. Certains représentants se disent surpris de la quantité de carreaux de 45x45 cm qui se vend encore ici. Mais il ne faut pas oublier qu’à la côte, une salle de bain représente en moyenne 20m² de carrelage, pas plus.” “On pourrait dire que nous n’avons pas beaucoup élargi notre rayon d’action au fil des années, mais notre clientèle s’étend pourtant à travers tout le pays. Combien de fois n’ai-je pas entendu dire que notre zone de chalandise est réduite à un demi- cercle par la présence de la mer comme frontière naturelle? C’est peut-être vrai mais il s’agit alors d’un demi-cercle serti d’or. Le littoral est une véritable petite mine d’or pour notre établissement. Surtout Ostende, où l’on trouve encore de nombreux bâtiments anciens nécessitant une rénovation urgente.” D’employé à employeur Lorsque les deux frères ont repris Tegels Delaere en 2000, Dirk Baekelandt connaissait déjà bien le secteur, contrairement à son frère Bert (ancien comptable dans la société de leurs parents). Il a d’abord appris le métier en tant que superviseur de chantier pour Vanden Berghe, une société de construction ostendaise employant à l’époque une vingtaine de carreleurs. Dirk Baekelandt s’est ensuite perfectionné chez Inter-Tegel (désormais Inter-Ceram) où il fut pendant huit mois représentant en produits techniques, tels que profilés, colles à carrelage et panneaux de montage. “On ne vend pas un carreau céramique comme on vendrait un sac de ciment ou des briques. Un carreau céramique exige une belle présentation, un accompagnement professionnel et un bon service. Ce sont des aspects dans lesquels vous devez d’investir en tant que négociant en carrelage, même si cela réduit les marges bé- 37 néficiaires. Mais nous ne ferons jamais de dépenses inconsidérées, de manière à toujours conserver quelque chose au terme du parcours.” “Mon passé d’employé, je le considère comme un avantage. Je sais à quel point il est agréable de voir que le patron apprécie votre travail, et qu’il vous le fasse savoir de temps à autre. Maintenant que je suis moi-même employeur, j’y veille. Une simple tape sur l’épaule fait parfois des miracles. Et si vous êtes conciliants avec vos employés, en général, ils vous le rendent bien.” Chiffre d’affaires quadruplé “Il y a douze ans, mon frère et moi-même n’aurions jamais osé rêver atteindre ce point”, confie Dirk Baekelandt. “Au moment de la reprise, nous étions conscients du potentiel de croissance. Car durant les neuf premiers mois, nous avons réalisé autant de chiffre d’affaires que l’ancien propriétaire en un an. Et l’année d’après, le chiffre a littéralement décollé ! Il est vrai que les conditions du marché de l’époque jouaient en notre faveur. Même s’il fallait tout de même oser investir.” Au départ d’un commerce de carrelage modeste avec un showroom restreint (300m², espace bureau compris) et deux carreleurs, les frères Baekelandt ont bâti une entreprise florissante avec un showroom moderne de 1.200m2 et huit carreleurs. “En douze ans, nous sommes en outre parvenus à quadrupler notre chiffre d’affaires ! La raison de notre succès ? Nous avons affronté posément chaque situation. Nous avons toujours fait montre d’une ambition raisonnable, sans jamais brûler la moindre étape.” L’extension spectaculaire et la rénovation réussie du showroom représentaient le projet ultime des deus frères. What’s next ? “L’opportunité de croissance constitue toujours le meilleur stimulant mais nous en avons déjà eu notre part. Si nous parvenons à la maintenir dans les années à venir, j’en serai ravi. Nous n’avons pas encore abordé la suite des opérations au sein de la famille, il est trop tôt. Par ailleurs, on ne peut jamais totalement exclure que la société passe un jour en d’autres mains. Profitons d’abord de notre nouveau showroom. Pour la suite des événements, nous verrons en temps voulu.” 38 Paolo Mussini (Cotto d’Este), 35 ans dans l’industrie du carrelage Lorsqu’une marque devient une valeur sûre, cela signifie qu’on a exceptionnellement bien travaillé. Une prouesse qu’a également réussi à réaliser un homme respecté comme Paolo Mussini. Cet Italien avait 35 ans lorsqu’il a fondé l’entreprise Cotto d’Este à Sassuolo en 1993. Il en a fait une grande marque internationale, jouissant d’une notoriété dont ne peuvent que rêver de nombreux autres fabricants de carrelages. Cotto d’Este est en effet connue même des gens peu au courant de l’offre pratiquement infinie sur le marché des carrelages. Cette success story unique n’était cependant absolument pas le fruit du hasard, comme monsieur Mussini l’a démontré des années plus tard avec la naissance de Kerlite: le matériau céramique fin de 3 mm qu’il a aussitôt baptisé ‘nouvelle surface architecturale’. De Panaria à Cotto d’Este Paolo Mussini, âgé de 54 printemps, peut déjà se targuer d’une carrière dans le monde céramique qui court depuis désormais 35 ans. “Un diplôme de comptabilité en poche, j’ai fait mes tout premiers pas dans le secteur à 19 ans. La formidable envie de travailler que j’avais alors n’a en fait jamais disparu. Aujourd’hui encore, j’aime faire du concret. Après toutes ces années, je peux affirmer que la céramique est et reste ma grande passion!” Ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que le groupe italien Panaria, un des leaders mondiaux dans l’industrie céramique et auquel appartient également Cotto d’Este, a jadis été fondé par le père de Paolo Mussini. “Il a été pour moi un professeur important”, affirme-t-il. “Mais 40 comme tout bon élève, je voulais, après avoir d’abord été directeur du marketing puis vice-président de Panaria, démarrer ma propre entreprise.” Ce qui s’est produit il y a 19 ans, lorsque Paolo Mussini, alors âgé de 35 ans, a porté sur les fonts baptismaux l’usine Cotto d’Este. “Cotto d’Este a vu le jour avec l’ambition de fabriquer des produits spéciaux d’une beauté extraordinaire. La société a tellement bien atteint cet objectif qu’après seulement quelques années nous étions déjà leader du marché dans le segment supérieur des carrelages céramiques.” Avec un chiffre d’affaires moyen de 65 millions d’euros, Cotto d’Este constitue le vaisseau amiral du groupe Panariagroup. “Cotto d’Este produit uniquement des carrelages spéciaux, uniques et originaux”, précise Paolo Mussini. “Nous disposons d’un système de production unique qui nous permet de réaliser tant des carrelages de sol d’une épaisseur exceptionnelle (14 mm, ndlr.) que des panneaux de Kerlite fins de 3 mm. Nos investissements en R&D sont assez spectaculaires, et nous permettent de toujours garder une longueur d’avance sur les autres.” Evolution du marché S’il y a une personne qui a suivi de très près les évolutions du secteur de la céramique, c’est bien Paolo Mussini. “Sur cette période, l’industrie céramique italienne s’est très fortement développée et a atteint son apogée historique en 2001 avec une production d’environ 640 millions de m2. Le plus gros changement est survenu ARMANDO TESTA th oo ne -li eb on lin it tu on ra it/ t g ie. lle bi rsa .ce w w w Grazia Piccininno for Cersaie 2012 University of Genova, Architecture Faculty 25-29 SEPTEMBRE 2012 www.cersaie.it Organisé par EDI.CER. spa Promu par CONFINDUSTRIA CERAMICA En collaboration avec Secrétariat: PROMOS srl - P.O.Box 37 - 40050 CENTERGROSS BOLOGNA (Italie) - Tél. +39.051.6646000 - Fax +39.051.862514 Bureau de presse: EDI.CER. spa - Viale Monte Santo 40 - 41049 SASSUOLO MO (Italie) - Tél. +39.0536.804585 - Fax +39.0536.806510 Campagne publicitaire réalisée avec le cofinancement du au niveau du processus de production, à commencer par le passage de la porcelaine bi cuisson à la porcelaine mono cuisson, puis ensuite au grès cérame. Naturellement, la technologie des fours roulants a contribué de manière non-négligeable à cette croissance. Grâce à cette évolution notamment, les temps de production ont été réduits de deux jours à deux heures, avec comme conséquences une capacité de production et des économies considérablement plus élevées. Au niveau mondial, cela fait déjà dix ans que l’Italie ne peut plus se qualifier de plus grand producteur de carrelages céramiques”, ajoute Paolo Mussini. “La réalité d’aujourd’hui, c’est que nous devons nous incliner devant la Chine, le Brésil et l’Inde et ainsi nous contenter d’une quatrième place. D’autre part, il est vrai qu’au niveau des exportations seule la Chine nous devance. Et au niveau de l’innovation et de la recherche, nous restons quoi qu’il en soit ‘el numero uno’: les meilleurs carrelages sont encore et toujours fabriqués en Italie. Les nombreux fabricants étrangers qui tentent toujours de copier nos produits originaux en constituent la meilleure preuve.” Le spectre de la crise Quel regard le managing director de Cotto d’Este porte-t-il sur le spectre de la crise qui préoccupe le secteur du carrelage depuis déjà quelques années? “Il est clair que la crise a fortement ébranlé notre secteur: la quantité de carrelages produits en Italie oscillera cette année aux alentours des 350 millions de m2. Ce qui signifie une perte de 45% par rapport au 2001, les plus gros dégâts étant survenus au cours des quatre dernières années. Le malaise actuel dans la région céramique de Sassuolo s’explique en grande partie par le fait que nous nous trouvons dans une période de récession, alors que nous devrions en fait créer – comme cela se faisait toujours de par le passé – une situation de croissance. Trois facteurs sont à la base de cette crise: premièrement la quantité gigantesque d’organismes de crédit ‘fourre-tout’ qui ont sapé tout le système financier avec des produits ‘toxiques’. La grande banque américaine JP Morgan a annoncé récemment avoir perdu 3 milliards de dollars suite a des placements spéculatifs erronés. Deuxième raison: la mondialisation qui garantit une liberté commerciale totale aux pays les plus agressifs. Des pays qui outrepassent les règles du commerce international et même les droits sociaux. Une troisième explication réside dans le fait que la politique est devenue totalement dépendante du monde financier. Cette situation a entraîné une baisse de la consommation, et celle-ci durera plusieurs années. Jusqu’à ce que nous purifiions le système financier de tous les produits toxiques, moment auquel l’effet du déplacement des vases communicants induit par la mondialisation devrait se stabiliser. Lorsqu’il y aura de nouveau une volonté politique de prendre des dispositions claires en matière de financement et lorsque le monde politique se montrera prêt à promulguer des lois en faveur de la croissance et pour interdire les opérations en matière de spéculations financières par les banques et néfastes pour le citoyen. L’exemple de la récente cotation en bourse de Facebook démontre encore une fois combien il est facile de tromper les gens, simplement en gonflant les données financières. Ce qui est possible uniquement parce que la loi le permet.” Internationalisation Paolo Mussini considère-t-il la Chine comme la plus grande menace pour les ventes des fabricants de carrelages italiens? “Non, la Chine est trop éloignée de nous pour cela, heureusement d’ailleurs. Les coûts liés au transport jouent en son désavantage et les coûts de production dans les usines chinoises augmenteront bientôt. Les dangers pour les exportations italiennes et es- 42 pagnoles se situent plutôt en Europe. Et plus précisément en Turquie, un pays qui se développe effroyablement vite.” “Ceux qui refusent d’adapter la stratégie de leur entreprise, qui ne font pas d’efforts pour s’internationaliser et qui rejettent toute alliance de distribution transfrontalière courent peut-être encore le plus grand risque de devoir fermer définitivement leurs portes. D’ailleurs, les meilleures opportunités se situent sur les marchés étrangers où la consommation est élevée. Si vous voulez vendre en Chine par exemple, vous devez aussi y être présent. Cela vaut également pour la Russie, le Brésil, etc. Un client ‘lointain’ n’achète plus en Italie parce qu’il peut désormais trouver un carrelage équivalent dans son propre pays. A moins qu’il ne s’agisse de produits spécifiques comme ceux que compte l’assortiment de Cotto d’Este.” “Cette situation nous a contraints – et j’entends par là tant Cotto d’Este que tout le groupe Panaria – à procéder à plusieurs modifications importantes en matière d’internationalisation: nous disposons de deux entreprises aux Portugal (Margres et Lovetile, ndlr.) et d’une autre aux EtatsUnis (Floridatile, ndlr). Tout récemment a également vu le jour notre nouvelle marque qui s’appelle Bellissimo, fruit de la joint-venture créée par le groupe Panaria avec la société indienne Asian Granito pour la vente de nos produits en Inde.” Le marché belge Paolo Mussini aimerait aussi dire un mot au sujet de notre pays. “Quand on parle des marchés étrangers, la Belgique est sans aucun doute le plus sensible et le plus exigeant. Il est étonnant de voir combien tous nos clients belges sont de véritables amateurs et surtout des connaisseurs de la céramique. On y accorde beaucoup d’attention à la qualité ainsi qu’à l’innovation et on y recherche en permanence des produits qui se démarquent par leur beauté. Pour nous, il est extrêmement gratifiant de pouvoir travailler dans un pays où les gens souhaitent uniquement les meilleurs matériaux pour leur maison. Le fait que Cotto d’Este soit le plus gros exportateur en Belgique de carrelages céramiques ‘made in Italy’ m’emplit d’une immense fierté. Pour ceux qui travaillent uniquement avec de la qualité, il n’est nullement question de crise sur le marché belge.” Paolo Mussini attire d’ailleurs aussi l’attention sur le fait qu’aucun fabricant de carrelage italien n’a dû déposer le bilan suite à cette crise. “On a cependant noté des fermetures partielles d’installations et sites de production, de telle sorte qu’on peut peut-être dans un certain sens tout de même parler de faillites.” Aucune raison de céder au pessimisme Au niveau de la beauté et de la qualité des produits, l’industrie céramique italienne reste le numéro un au monde. Du moins, c’est ce que prétend Paolo Mussini. “Au niveau commercial également, nous fournissons encore et toujours le meilleur service. Lorsque le client re- cherche ce genre de choses, nous sommes encore et toujours imbattables. Mais une fois que ce client privilégie uniquement le prix, nous en sortons très souvent perdants, au profit d’autres pays producteurs. Je suis raisonnablement optimiste pour l’avenir de l’industrie italienne du carrelage, parce que nos entreprises sont en train d’apprendre comment produire à coûts plus bas. En outre, la qualité de l’offre s’améliore encore chaque jour. Bref, lorsque la consommation reprendra, nous serons prêts à répondre à celle-ci et à croître à nouveau. Je ne vois pas pourquoi je devrais – comme le font nombre de gens aujourd’hui – verser dans le pessimisme. La courbe de croissance de la consommation mondiale de carrelages semble être sans fin et, à côté de cela, les matériaux céramiques trouvent toujours de nouvelles applications. Il suffit de penser à leur utilisation à l’extérieur et dans le secteur de l’ameublement. Avec les technologies disponibles de nos jours, nous pouvons pratiquement tout réaliser avec la précision nécessaire. Je rencontre régulièrement des intéressés, parmi lesquels de très nombreux architectes, qui souhaitent en savoir plus sur nos produits. Le concept selon lequel les carreaux céramiques sont uniquement associés à la rénovation de salles de bains est sur le point de disparaître. Croyez-moi, notre secteur bénéficie encore d’un potentiel de croissance énorme. Même si je suis convaincu que seuls les fabricants capables de s’organiser correctement trouveront ces opportunités et les utiliseront pleinement.” 43 La Fédération belge des fabricants de mortier, une valeur ajoutée Une chose est claire, la Femo se porte bien. Ces trois dernières années, la fédération belge des fabricants de mortiers industriels a ajouté quatre nouveaux noms à sa liste de membres. Et depuis mars 2012, un vent nouveau souffle sur la fédération avec l’arrivée d’un nouveau président pour la commission Mortiers-colles. Son nom : Bruno Roten. Un homme que la plupart d’entre vous connaissent déjà en tant que directeur d’Omnicol Belgium. L’entreprise est l’un des dix producteurs d’adhésifs du marché belge des carreaux groupés sous Femo. Message identique En cette belle journée printanière ensoleillée, nous rencontrons Denis Vyncke, secrétaire de Femo et président de la commission Mortiers de maçonnerie, et Bruno Roten, nouveau directeur de la commission Mortiers-colles depuis mars de cette année, qui nous convient à un tour d’horizon de la fédération. “La notoriété de la Femo doit encore s’améliorer”, estime ce dernier. Un avis partagé par Denis Vyncke. “Les marques des produits distribués par nos membres bénéficient tous d’une excellente notoriété. Mais le rôle et l’identité précise de la Femo ne sont pas encore suffisamment connus. Nous entendons y remédier dans les années à venir. C’est pourquoi il est capital de nous profiler un maximum de manière collective. Les membres ont des intérêts commerciaux différents mais offrent à la base les mêmes solutions. Si chacun fait passer un message identique dans les grandes lignes, cela ne peut être que bénéfique pour la crédibilité de la fédération et de ses membres. Femo peut peut-être devenir un point de ren- contre pour les professionnels ayant des questions sur des normes spécifiques.” Genèse Pour tous ceux qui seraient encore dans le brouillard, voici un brin d’histoire. La Femo fut fondée en 1992, en tant que simple fédération des produits de maçonnerie. L’objectif était d’encourager les deux ou trois fabricants belges à mettre au point une norme belge, car il n’existait alors rien de tel. Au fil des ans, la Femo s’est progressivement bâti une réputation et, à la demande de quelques fabricants de mortier-colle, la fédération s’est ouverte à d’autres protagonistes du marché belge. Aujourd’hui, la Fédération des Producteurs belges de Mortiers de Ciment Industriels –car tel est le nom complet de la FEMO– compte dix membres : Bostik, Cantillana, Ceresit, Diamur, Forbo, Knauf, Mapei, Omnicol, Seifert et Weber – tous producteurs de mortiers-colles, à l’exception de Seifert. Cette liste permet donc à la Femo de couvrir une grande partie du marché. Bruno Roten et Denis Vyncke 44 La fédération est présidée par Felix De Bever. “Deux commissions ont vu le jour au sein de la fédération : l’une pour les Mortierscolles, l’autre pour les Mortiers de maçonnerie”, précise Denis Vyncke. “Ces deux groupes de travail se penchent sur des thèmes chers à tous les membres : la certification des mortiers, l’implémentation des nouvelles normes européennes, la communication au niveau de la sécurité, la classification des mortiers, etc. Globalement, on peut dire que la FEMO a pour but de promouvoir l’innovation et la qualité des mortiers de ses membres et de renseigner les utilisateurs sur les produits et leurs applications.” Points à l’agenda Les membres de chaque commission se réunissent quatre fois par an et une assemblée générale est organisée une fois par an. Comme nous le soulignions plus haut, la commission des Mortiers-colles est présidée depuis mars 2012 par Bruno Roten, qui succède à Marcel Ruben. Lors de la ré- Weber, votre choix gagnant en milieu humide ! Weber vous offre un assortiment complet de panneaux de construction, de mortiers ou de membranes (nattes) d’étanchéité pour une protection optimale de votre carrelage dans les salles de bain, les douches, les locaux sanitaires, ... Les produits des systèmes weber.sys sont adaptés selon votre préférence et vos habitudes. À vous de choisir ! www.weber-belgium.be union du 9 mai, plusieurs points ont été fixés pour l’agenda de l’année à venir. Comme la décision de publier dans ce magazine professionnel des articles techniques ou autres, consacrés par exemple au carrelage des espaces humides ou à la sécurité de conditionnement des produits. Bruno Roten: “L’une des valeurs ajoutée de la Femo réside dans une série de perspectives techniques que nous adoptons et commentons en tant qu’‘industrie’, ce qui positionne notre fédération dans un rôle d’interlocuteur pour les instances techniques.” “La progression vers une harmonisation des normes et directives restent l’un de nos objectifs principaux”, souligne Roten. “Par ailleurs, nous défendons également les intérêts de notre industrie. Et nous voulons créer une base concrète de manière à ce que la concurrence se poursuive toujours de manière loyale à l’avenir.” Etudes de marché La FEMO a déjà réalisé plusieurs études par le passé, visant notamment à dresser une carte du marché des mortiers-colles, dont la dernière date de 2006. “Nous n’y avons pas recours chaque année en raison du coût élevée d’une telle initiative et des moyens restreints de la fédération. Si nous pouvons nous le permettre tous les cinq ans, ce serait une excellente chose”, poursuit Denis Vyncke, secrétaire de la Femo. “Deux fois par an, nous demandons à nos membres les statistiques de leurs chiffres de vente. Celles-ci sont converties par un tiers, à savoir un notaire, en chiffres globaux en termes de volume et de chiffres d’affaires, qui sont ensuite communiqués à chaque membre Femo. Nous procédons de même pour chaque type de mortier-colle et mortier de jointoiement.” “Ces tableaux indiquent clairement que les mortiers flex représentent aujourd’hui environ 70% du marché”, déclare Bruno Roten. “Et que de plus en plus de fabricants disent adieu aux colles C1, remplacées par la nouvelle norme standard C2. 46 Le marché est aujourd’hui régi par un besoin de rapidité – à travers des temps de séchage plus courts, par exemple – et la flexibilité constitue alors la solution la plus évidente.” Normes européennes Depuis sa fondation, la fédération travaille activement sur les normes belges, devenues entretemps des normes européennes. “Les changements en la matière ont été monumentaux, surtout au cours des dix dernières années”, indique Denis Vyncke “Les spécialistes techniques de tous les grands producteurs européens de mortiers-colles se réunissent régulièrement dans une volonté d’uniformisation de la norme. Cette démarche a permis de catégoriser tous les mortiers-colles selon leurs prestations et leurs caractéristiques de mise en œuvre. La FEMO, l’un des onze membres de la European Mortar Industry Association (EMO, ndlr), n’est pas directement impliquée dans le processus décisionnel européen mais peut peser dans la balance via ses membres. On travaille actuellement à une norme européenne uniforme pour les mortiers de jointoiement. Une fois ce genre de décision prise, la tâche de la Femo est d’en informer le marché.” “Le besoin d’informations correctes se fait toujours clairement sentir, d’autant plus que la construction est un marché ultra conservateur où le plus petit changement est perçu comme une révolution ”, fait remarquer Bruno Roten. “D’autre part, en tant que producteurs de colles, nous développons des produits particulièrement techniques. Il n’est donc pas toujours aisé de convaincre le public de la valeur ajoutée de nos innovations. Et si un carreleur ou un architecte ne fait pas les choses conformément aux règles, cela ne se passe pas forcément ou immédiatement mal. Ce qui rend encore plus difficile de faire changer certains d’avis.” Denis Vyncke indique que l’offre de mortiers-colles a fait un formidable bond en avant ces dernières années. “Alors qu’il y a 20 ans, on ne connaissait qu’un seul mortier-colle flex, on en dénombre aujourd’hui peut-être cinq types différents au sein de la même famille. On peut dire qu’une révolution d’envergure s’est opérée dans la foulée des changements au niveau des formats de carreaux et des types de supports, ainsi que de l’importance accrue de la rapidité et de la santé du travailleur. Prenez par exemple les mortiers-colles allégés et à poussière réduite. Ou le mortier-colle pour chape anhydrite. Tout cela n’existait pas avant.” Campagne réussie Les cotisations garantissent à la Femo les fonds nécessaires pour mettre sur pied au minimum une action chaque année. En septembre 2011, la Femo lançait ainsi sous le slogan ‘La performance rejoint l’expérience!’ une campagne reposant sur un mailing envoyé à plusieurs groupes cibles, touchant au total 6.500 entreprises belges. De nombreux carreleurs, mais aussi des architectes et des négociants en carrelages et matériaux de construction furent cnotactés par la Femo. L’objectif de cette action était de mettre en valeur l’importance du bon choix au niveau d’un mortier de jointement pour carrelage. A mille lieues d’un message à caractère commercial, cette initiative était cependant soutenue par tous les fabricants membres de la fédération. Chaque lettre s’accompagnait d’un livret pratique en format de poche reprenant une note explicative sur le choix de matériaux de jointement prêts à l’emploi ainsi qu’une formule simple permettant de calculer la quantité nécessaire de mortier de jointoiement. Une action plus que réussie aux yeux de Denis Vyncke et Bruno Roten et un exemple à suivre pour l’avenir. Pour de plus amples informations concernant la Femo et ses activités, rendez-vous sur le site web de la fédération : www.femo.be Vos fournisseurs recommandent FILA. FILA est la seule entreprise recommandée par plus de 190 fabricants de revêtements de sol et muraux. Une reconnaissance d’excellence, qui résulte d’un engagement constant dans la recherche et le développement de solutions innovantes pour le nettoyage et le traitement des surfaces, ainsi que d’une assistance technique et commerciale présente dans plus de 60 pays. FILA transforme tout cela en valeur pour ses revendeurs et applicateurs. Ce n’est qu’avec FILA que vous obtiendrez plus de marges bénéficiaires, moins de réclamations sur les chantiers et une fidélisation de la clientèle. Vous aussi, faites le bon choix ! DÉCOUVREZ LES PARTENAIRES FILA filachim.com SINCE 1943 Les sections locales de Fecamo expriment la vision des membres Dans le précédent numéro, nous vous avions proposé une large interview de Patrick Noë, directeur de Fecamo, sur le fonctionnement et la stratégie pour l’avenir de la fédération. A la fin de cet entretien, nous nous sommes demandés pourquoi ne pas également donner une fois la parole aux présidents des sections locales. Quels sont les sujets qui préoccupent actuellement le carreleur ou l’entrepreneur, quels sont ses soucis et quels sont selon lui les domaines il convient d’urgence de se pencher? Autant de questions auxquelles les présidents des sections locales, surtout, sont les mieux placés pour répondre parce qu’ils sont les plus proches de leurs membres. Et proche signifie dans ce cas: dans la pratique. Fernand Verlee (Flandre Orientale) Connotation péjorative Quelques mois après avoir rencontré le directeur de Fecamo Patrick Noë, tous les présidents d’une section locale de Fecamo ont été conviés à une table ronde le 10 mai à Bruxelles. Certains d’entre eux avaient hélas un empêchement à cette date, d’autres ont tout simplement brillé par leur absence, de telle sorte que, finalement, seulement trois invités ont répondu à l’appel: Michel De Bes de Fecamo Bruxelles-Capitale (également trésorier et ex-président national de la fédération), Fernand Verlee de Fecamo Flandre Orientale (qui remplaçait son président Albert D’Hondt) et Herwig Meersmans, président de Fecamo Anvers. Michel De Bes a entamé les hostilités: “Lors des assemblées locales, on sent très bien que nos membres ont parfois vraiment besoin de pouvoir partager leurs avis avec des collègues entrepreneurs. Tant qu’il s’agit de la technicité du métier, nous pourrions continuer à discuter toute la nuit. Les membres sont cependant beaucoup moins enthousiastes lorsque sont abordés des sujets institutionnels tels que la législa- 48 news Michel De Bes (Bruxelles-Capitale) tion, la fiscalité, etc. La complexité de tous ces dossiers et institutions fait que le carreleur s’y perd chaque fois. En outre, leurs intérêts sont beaucoup trop peu défendus dans le giron de tous ces organismes, surtout ceux des petites entreprises (ce que l’on appelle les TPE ou très petites entreprises, ndlr.)! Comment allons-nous pouvoir structure tout cela? Il faut trouver une réponse et vite.” “En Belgique, le terme ‘artisanal’ a une connotation plutôt péjorative”, trouve monsieur De Bes. “A vrai dire, dans ce pays, les artisans ne bénéficient pas toujours de l’appréciation qu’ils méritent. Le public a beau trouver tout cela sympathique et artistique, mais d’un point de vue professionnel, le travail artisanal n’est pas pris au sérieux. Les carreleurs et mosaïstes souffrent du même problème d’image. Pourtant, il s’agit d’un très beau métier qui permet énormément de créativité et où comptent encore les règles de l’art. Fecamo a un important rôle à jouer en tant que centralisateur de l’information: celui d’une fédération avec des antennes qui sent correctement ce qui se passe Herwig Meersmans (Anvers) sur le marché et qui répercute les griefs de ses membres auprès des instances supérieures.” Îlots Dans le précédent numéro, le directeur de Fecamo Patrick Noë plaidait pour davantage de communication et une meilleure communication, dans tous les rouages de la fédération. Un avis que partage Michel De Bes, mais si celui-ci a une remarque à faire observer. “Une bonne communication est toujours importante, mais c’est surtout l’aspect relationnel au niveau régional qui fait défaut. Celui-ci devrait en fait être encore plus soutenu et encouragé depuis le comité national. C’est possible de différentes manières. L’idée de Fecamo Flandre Orientale d’organiser un ‘Open Bar’ s’inscrit assurément dans cette optique. Dans ce genre de concepts, nous devons cependant parvenir à une certaine forme d’uniformité, sinon cela en restera au stade d’initiatives individuelles qui ne conféreront aucune valeur ajoutée à la fédération. Les sections locales peuvent former des îlots distincts, à condition que les membres dirigeants s’inspirent des directives du niveau fédéral et que chaque îlot soit bâti autour du même concept. J’aime comparer cela à l’Europe: l’identité nationale présente uniquement une valeur ajouté si le pays n’a pas d’identité européenne. Et on en revient alors toujours à la même chose: cela ne peut marcher que moyennant de solides liens relationnels et une bonne communication.” Fernand Verlee de Fecamo Flandre Orientale appelle également à resserrer les liens entre les sections locales. “Ce genre de réunions est aujourd’hui beaucoup moins organisé qu’avant, de telle sorte que les contacts se sont édulcorés. Ceux-ci peuvent pourtant être très enrichissants.” Mais Fecamo Flandre Orientale souhaite d’abord se concentrer sur le fonctionnement de sa propre section, car celui-ci a été mis en veilleuse ces derniers temps. “Avec de nouvelles initiatives comme l’Open Bar, nous voulons donner un nouveau souffle à notre section”, affirme Fernand Verlee. La jeune génération “Une question se pose de plus en plus: comment mobiliser la jeune génération et l’impliquer davantage dans le fonctionnement de notre fédération? On voit toujours les mêmes têtes lors des soirées d’informations et autres événements”, ajoute Fernand Verlee. “Même à Expo à Gand, où nous jouons tout de même à domicile si je puis dire, j’ai trouvé l’affluence de nos membres désolante. Les jeunes carreleurs ont-ils moins de temps ou ne sont-ils tout simplement pas intéressés? Lorsqu’on organise trop d’événements successivement, les gens décrochent. Et lorsque cela dure trop tard le soir, beaucoup de participants ne reviennent plus la fois suivante. En d’autres termes, il faut trouver un compromis. Peut-être qu’également inviter des non-membres à certains événements à l’avenir pourrait s’avérer une idée? Vous augmenteriez ainsi les chances que ceux-ci s’affilient par après.” “Le problème d’une affluence beaucoup trop faible se pose aussi à Anvers”, intervient Herwig Meersmans. “Lors des réunions sont toujours présentes les quatre ou cinq mêmes personnes. Heureusement, les soirées d’information attirent un peu plus de monde. Quoique. Pour notre dernière activité, nous avons à peine réussi à mobiliser 12 personnes, dont 6 carreleurs de ma propre société. Et ce alors que les besoins en informations n’ont jamais été aussi importants en raison des évolutions rapides sur le marché!” Peu de feedback Son collègue de Flandre Orientale va encore plus loin et tire la sonnette d’alarme. “Nous avons d’urgence besoin de sang frais car les membres plus anciens ne peuvent pas continuer à tirer la charrette toute leur vie”, affirme Fernand Verlee. “Au sein de la section Flandre Orientale, nous avons ainsi eu l’idée d’organiser une fois par mois une sorte de causerie, dans l’espoir d’ainsi susciter l’intérêt de plusieurs nouvelles têtes. Entre-temps, nous cherchons encore davantage d’initiatives pouvant y contribuer. Tout le monde au sein de la fédération conçoit très bien que nous devrons utiliser d’autres canaux de communication pour mieux pouvoir toucher ce jeune groupe cible: par exemple, Fecamo a également depuis peu sa propre page Facebook. C’est maintenant aux jeunes carreleurs de prendre le relais. Fecamo Anvers a plus de chance dans ce domaine étant donné que ma fille siège aussi dans le comité”, explique Herwig Meersmans. “Une jeune de 26 ans qui se dévoue de façon si active pour la fédération, espérons que cela inspirera d’autres jeunes. Ma fille ne cache nullement qu’elle ambitionne la présidence de Fecamo Anvers, l’avenir de notre section semble donc assuré.” La fille d’Herwig Meersmans s’attèle actuellement à rédiger un questionnaire de- news 49 Dgàd: Patrick Noë (directeur Fecamo), Michel De Bes, Herwig Meersmans et Fernand Verlee vant permettre de discerner quelle valeur ajoutée les membres perçoivent dans l’affiliation et ce qu’ils aimeraient voir changer au sein de la fédération. “Une fois que cette enquête sera prête, nous rendrons personnellement visite à tous les membres, dans l’espoir d’en retirer de très nombreuses informations utiles. Nous pourrions aussi le faire par le biais d’un mailing, mais il s’est avéré l’an dernier que ce genre d’initiative entraîne très peu de réactions.” Former des spécialistes Si le métier de carreleur-mosaïste veut un jour disparaître de la liste des métiers en pénurie, il doit bénéficier d’une image plus sexy, ce dont est sacrément convaincu Michel De Bes. “L’image d’un métier est en grande partie déterminée par la formation qui précède celui-ci. Il faut offrir aux gens des perspectives d’avenir, certifier clairement aux jeunes qu’avec ce métier ils pourront bel et bien se forger une jolie carrière! Le carreleur n’est pas un simple exécutant qui pose des carreaux les uns après les autres: c’est un professionnel qui doit réfléchir correctement lors de chaque nouveau chantier et doit, à cet effet, faire preuve d’énormément de créativité. Si nous voulons rendre la profession plus attirante, il nous faudra élever le niveau de l’enseignement. J’aimerais voir réapparaître la fierté du métier d’antan. C’est possible en organisant mieux la formation et en aspirant à un encadrement plus performant. Mon message est clair: donnez aux 50 news centres de formation davantage de moyens financiers et structurels. Une autre réflexion: on devrait former beaucoup plus rapidement des spécialistes, via une formation de par exemple six mois mais très intensive. Aujourd’hui, on apprend un peu de tout, de telle sorte que le rendement est quasi nul. En faisant de chaque élève un spécialiste, par exemple en carrelage de sols ou en pose de mosaïques, les carreleurs fraîchement formés pourront directement se rendre utiles sur chantier et il sera alors vraiment intéressant pour une entreprise d’engager quelqu’un. En tant que carreleur, vous créerez ainsi une valeur ajoutée et vous pourrez vous démarquer plus facilement de la concurrence. Et celui qui possèdera différents diplômes spécialisés pourra par exemple se qualifier de Maître Carreleur. Elaborer un tel plan de carrière peut s’avérer pour certains un stimulant supplémentaire pour choisir notre métier.” Herwig Meersmans, président de Fecamo Anvers, trouve intéressante l’idée de son collègue bruxellois. “Il est en effet impossible de former un carreleur général en six mois. Il est donc préférable d’opter pour un système de formations intensives au sein de telle ou telle spécialité.” Mode d’emploi “Combien d’entrepreneurs ne se plaignent-ils pas de nos jours du fait qu’il n’est plus possible de trouver des jeunes carreleurs motivés?”, s’interroge tout haut Michel De Bes. “Généralement, les cen- tres de formation sont ici pointés d’un doigt accusateur. Souvent à tort, en ce sens que l’entrepreneur en est lui-même fortement responsable. C’est en effet en travaillant qu’un jeune carreleur pourra vraiment apprendre toutes les ficelles du métier. Ou plus simplement dit: le mode d’emploi s’apprend à l’école et la finesse sur chantier! Il s’agit là d’une remarque très juste”, réagit Herwig Meersmans. “Il est vraiment nécessaire qu’on apprenne aux futurs carreleurs sur les bancs de l’école l’importance des fiches techniques et des informations sur les emballages. Gâcher une colle par exemple doit toujours s’effectuer en respectant les bonnes proportions. Pour une fois, n’écoutez pas un collègue plus âgé, car celui-ci procède peut-être de la mauvaise manière depuis déjà dix ans. La seule formule correcte figure sur l’emballage! Souvent, les professeurs sont eux-mêmes insuffisament au courant des dernières évolutions. En théorie, il s’agit de gens issus de la pratique, mais il s’avère que ce n’est pas toujours le cas. D’ailleurs, n’est-il pas étrange que le professeur de mon fils n’ait encore jamais pris contact avec notre entreprise après trois ans? Tout cela pour dire que le système d’enseignement actuel présente encore des manquements dans de nombreux domaines.” A l’instar de ses collègues, Herwig Meersmans est tout à fait conscient de la nécessité de formations de qualité. Le président de Fecamo Anvers attire surtout l’attention sur le faut qu’il faut faire beaucoup plus d’efforts pour garder des élèves motivés. “Mon fils est venu travailler dans notre entreprise comme apprenti, mais au début de sa troisième année l’école ne l’intéressait plus parce qu’il ne pouvait plus rien y apprendre de plus. Ce qui est particulièrement douloureux à constater. Pourquoi ne pas aller visiter une usine de colle ou de carrelage? Ce sont des choses qui maintiennent la formation passionnante et dont les élèves pourront aussi retirer quelque chose. Il y a de nombreux carreleurs qui n’ont aucune idée de la manière dont sont fabriqués les produits qu’ils utilisent quotidiennement, de telle sorte qu’ils ont automatiquement moins d’affinités avec ceux-ci.” Métier ingrat Selon Fernand Verlee de Flandre Orientale, la concertation pourrait et devrait être bien meilleure entre les écoles et le monde des entreprises. “Il y a encore beaucoup trop de jeunes dans l’enseignement professionnel qui décrochent prématurément ou qui, après sept ans, n’optent toutefois pas pour un job dans la construction. Comment cela se fait-il? C’est très simple, parce que des entreprises d’autres secteurs poussent des contrats avec des avantages alléchants sous le nez de ces jeunes. On voit aussi que de nombreux jeunes issus de l’enseignement professionnel ne sortent pas du gros œuvre et, par conséquent, n’arrivent pas dans le secteur du parachèvement. A l’école, ils n’effectuent des travaux de carrelage qu’en septième et 52 news donc dernière année. Ils devraient pouvoir être familiarisés avec ceux-ci beaucoup plus tôt! Pourquoi pas déjà au cours de la première année? Le vide laissé par ceux qui quittent l’école en Belgique est aujourd’hui comblé par des entrepreneurs d’Europe de l’Est. Je ne sais pas ce qu’en pense la jeune génération, mais pour moi personnellement, cela revient à abaisser notre métier.” Fernand Verlee, lui-même directeur d’une société de carreleurs, considère encore et toujours le métier de carreleur comme un beau métier mais trouve tout de même que, par rapport à avant, c’est devenu un métier ingrat. “Il y a premièrement tous ces beaucoup trop grands formats. Bien que l’on opte pour des carreaux rectifiés, ceux-ci devront, une fois posés, avoir l’aspect de carreaux polis. En outre, le maître de l’ouvrage ne veut plus voir de joints ni d’irrégularités. Les clients deviennent non seulement toujours plus difficiles, mais aussi sans cesse plus critiques. Il y a encore aussi une grande différence entre choisir un carrelage dans un showroom et voir ensuite celui-ci posé sur une grande surface. Lorsque le carrelage ne présente pas l’effet escompté après la pose, ce sera la faute du carreleur.” Carreleurs d’Europe de l’Est Autre réalité d’aujourd’hui: Bruxelles, comme de nombreuses autres grandes villes, est confrontée à un afflux d’entrepreneurs en provenance d’Europe de l’Est. Ne serait-ce pas une bonne idée d’également inciter ces gens à s’affilier à Fecamo? “Il s’agit d’une piste éventuelle qui mérite assurément d’être prise en considération parce que ce groupe ne cesse de grandir”, soulève Michel De Bes. “Je connais des négoces en matériaux de construction à Bruxelles dont la clientèle est constituée pour moitié d’entrepreneurs carreleurs roumains et polonais. Une fédération comme Fecamo se devra également d’en tenir compte. La barrière de la langue formera cependant un problème indéniable! Il faut aussi voir si nos membres belges seraient ouverts à l’accueil de concurrents provenant d’autres pays. Il s’agit d’un débat que nous ne devons en aucun cas éluder. Il y a cinq ans, j’ai émis le souhait de faire de Bruxelles le berceau des carreleurs belges”, poursuit Michel De Bes. “J’ose affirmer aujourd’hui que le travail des cinq dernières années commence à porter ses fruits, avec un portefeuille de jeunes carreleurs qui a raisonnablement grossi. Parmi lesquels figurent aussi des gens d’origine étrangère. En prétendant que les meilleurs jeunes carreleurs sont originaires de Bruxelles, je mets un peu mes collègues présidents des autres provinces au défi de me prouver le contraire.” Laissons à Michel De Bes le soin de conclure avec une variante propre d’une citation de l’écrivain britannique Samuel Johnson: “Seule une relève compétente et efficace, consciente de la nécessité de réaliser un travail de qualité, peut garantir l’avenir du métier et du secteur de la céramique.” Particularités des chapes à l’anhydrite pour revêtements de sol durs Excellente résistance mécanique, homogénéité, retrait quasi nul: les chapes à base d’anhydrite possèdent d’indéniables qualités. Toutefois, la pose d’un revêtement dur, tel qu’un dallage ou un carrelage, sur une chape à l’anhydrite exige de tenir compte de certaines caractéristiques propres à ce type de support: formation éventuelle de laitance en surface, sensibilité à l’eau et développement possible de sels expansifs en cas de contact avec des matériaux à base de ciment. Pellicule de laitance Selon leur composition, les chapes à l’anhydrite peuvent présenter en surface une mince pellicule de CaCO3, appelée laitance, moins cohérente et moins bien incorporée à la masse du matériau. Si cette pellicule n’est pas éliminée avant la mise en œuvre du revêtement de sol dur (conformément aux instructions du fabricant), on risque d’être confronté ultérieurement au décollement du revêtement, du fait que la laitance se sera fixée au produit de pose utilisé (voir photo). Une rupture d’adhérence est dès lors susceptible de se produire entre la pellicule de surface et la masse de la chape. Sensibilité à l’humidité De par leur nature même, les chapes à l’anhydrite sont plus sensibles à l’humidité que les chapes traditionnelles liées au ciment. Cette sensibilité est fortement tributaire de la composition du mélange (et en particulier du choix des adjuvants). La présence prolongée d’humidité en excès dans la chape peut donner lieu à une perte de cohésion. 54 news C’est la raison pour laquelle la Note d’information technique n°237 relative aux revêtements de sol intérieurs en carreaux céramiques préconise de limiter à 0,5% le taux d’humidité en masse (mesuré à la bombe à carbure) des chapes à l’anhydrite destinées à recevoir un revêtement étanche à la vapeur d’eau tel qu’un carrelage. Le taux d’humidité de la chape doit être contrôlé avant la mise en œuvre du revêtement et celui-ci ne sera posé que si les résultats de mesure sont satisfaisants. Pour limiter le taux d’humidité en masse, il est nécessaire de mettre en place des conditions propices au séchage (ventilation et chauffage suffisants) et de veiller à ce que la chape ne soit pas humidifiée après sa mise en œuvre (pose d’une membrane anticapillaire, pied de mur protégé des infiltrations d’eau, …). Formation de sels expansifs Dans un milieu humide, la mise en contact d’éléments liés au ciment et d’éléments à base d’anhydrite peut générer la formation de sels expansifs. Ces derniers augmentent de volume au contact de l’humidité et peuvent mener à une décohésion de la chape vis-à-vis de son revêtement. Il convient dès lors de s’assurer au préalable de l’absence d’humidité et de la compatibilité entre le produit envisagé pour la pose du revêtement et le support. En cas d’incompatibilité, on veillera à ce que le support reçoive une couche primaire adéquate avant l’application du produit de pose (voir à ce sujet les instructions du fabricant). Soulignons par ailleurs que la réalisation de joints de pourtour et de joints de dilatation s’impose également dans le cas d’une chape à l’anhydrite, même si leur nombre peut être un peu moins élevé que pour un support au ciment. Il nous paraît enfin important de signaler au préalable au carreleur la nature du support sur lequel il sera amené à travailler, et de lui préciser quels sont les travaux préparatoires requis. www.cstc.be Ing. J. Van den Bossche, conseiller principal, division ‘Avis techniques’, CSTC Faire de chaque travail un chef-d’œuvre eurocol coller, jointoyer, égaliser Pour réaliser un chef-d’œuvre, il faut non seulement du talent, des connaissances et un esprit créatif, mais aussi de parfaits matériaux et une exécution professionnelle. Forbo Eurocol possède les bons produits et vous donne volontiers les conseils nécessaires pour, ensemble, faire de votre travail un chef-d’œuvre. Appelez-nous, nous sommes à votre service et vous montrons volontiers notre talent. Forbo Eurocol BV Industrieweg 1-2, Postbus 130, 1520 AC Wormerveer T +32 264 931 76, F +32 264 993 15, Agent Wallonië M 0496/673512 E [email protected], www.eurocol.com eurocol – the strong connection La qualité, l’âme de chaque produit (de pierre naturelle)? L’opinion publique se laisse souvent guider par toutes sortes de rumeurs, généralement diffusées par différentes sources. La presse et, désormais également, les médias sociaux jouent ici un rôle déterminant. Mais est-il encore possible de s’y retrouver? Tant d’avis, tant de témoignages. Comment filtrer toutes ces informations? Sur LinkedIn a récemment démarré, au sein du groupe des professionnels de la construction, un débat intéressant sur la notion et la perception de la qualité. Qu’est-ce que la qualité? “Qu’est-ce que la qualité? On vous a peutêtre déjà demandé: fournissez-vous de la qualité? La question est donc: qu’est-ce que la qualité? Comment la reconnaître? Comment l’évaluer: quand est-elle bonne ou mauvaise? Qu’en pensez-vous? Nous vous posons donc la question: qu’est-ce que la qualité?” L’afflux de réaction qu’a suscité ce débat sur LinkedIn offrait suffisamment de matière pour réaliser un article étoffé consacré à la qualité. Voici une sélection des nombreux avis: * “La qualité est une notion relative – ce qui est bon (assez) pour l’un ne suffit pas pour l’autre. Quand vous êtes honnête par rapport à votre produit et avec votre prix, vous fournissez de la qualité. Chercher à savoir ce que veut votre client et lui donner des informations honnêtes sur votre produit (ou service) – même si vous savez que le client ne le prendra pas parce que votre produit ou service ne correspond pas à ce qu’il cherche – c’est fournir de la qualité.” * “Tout le monde porte un regard différent sur la finition et ressent celle-ci autrement. Lors de la première discussion avec le client, il faut sonder clairement quelles 56 sont ses attentes. Il faut toujours fournir un haut degré de finition pour chaque tâche. Lorsque vous proposez un produit pour la finition, il importe toujours d’aspirer à la perfection et de ne pas se cacher derrière toutes sortes de petites règles.” * “La qualité, cela signifie... non seulement être meilleur que ses concurrents, mais aussi pouvoir fournir une valeur ajoutée qui vous distinguera fortement de la masse! Bref, des gens passionnés par ce qu’ils font! It is not about what we do, it’s about why we do what we do!” * “Les Japonais savent tout à ce sujet. Ils se posent chaque fois la question: “D’où vient le fait qu’on ait livré de la mauvaise qualité, quelle en est la cause? Cela nous oblige à réfléchir en termes de processus et à répertorier ces processus pour ainsi parvenir à des solutions nouvelles et améliorées (et surtout constantes) pour la production et les exigences de livraison. D’où le fait que certains constructeurs automobiles asiatiques osent proposer des garanties de plus de 5 ans. Ils sont très avancés avec cette notion.” * “Lorsque vous répondez ou surpasser les attentes du client (sur base de ses critères d’achat) et lorsque vous le surprenez, la qualité sera perçue. La plupart des clients dans divers secteurs voient en un bon rapport qualité/prix un des critères d’achat les plus importants. Le prix joue donc un rôle important dans la perception de la qualité: si le client doit payer plus que le prix sur le marché, ses attentes seront plus élevées que pour un produit comparable à un prix remarquablement meilleur marché.” * “La qualité est par essence une question de perception. En anticipant les choses qui peuvent aller de travers dans vos processus (quels qu’ils soient), vous serez moins sujet à de désagréables surprises et votre client recevra toujours – à temps! – ce qu’il demande. Ou mieux: ce que vous lui avez promis.” Application à la pierre naturelle? Des réactions ressortent deux formes de qualité. Il y a la qualité du produit que nous connaissons tous et il y a la qualité de l’information. La publicité nous dicte ce que nous devons penser d’un produit. Parfois, il n’est plus possible de se défaire de l’image qu’on a de tel ou tel article. Ce qui constituera le meilleur produit de tous les temps pour l’un, sera tout simplement mauvais pour l’autre. Pourquoi? La percep- BELGIAN STONE 60X60 © cayman.be l BELGIAN STONE BEVERSESTRAAT 85 | B-8530 HARELBEKE T +32 (0)56 65 34 34 | F +32 (0)56 65 34 32 | [email protected] WWW.CERABOS.BE tion joue ici un rôle important, comme on pouvait le lire dans les deux dernières réactions. La qualité est donc plus qu’une notion, c’est une sensation. La confiance joue ici un rôle important. La confiance dans le produit, dans le négociant, dans la publicité, etc. Pour la pierre naturelle, la qualité de l’information et celle du produit sont liées. Les fidèles lecteurs de Polycaro savent que les articles de Febenat insistent souvent sur l’importance d’un bon contact avec le client. Surtout lorsque celui-ci recherche un produit approprié. La première phase consiste à donner de l’information au client. Cela signifie: toutes les informations dont il aura besoin pour faire le bon choix. Si vous mentez à un client pour lui refourguer un produit qu’il ne souhaite pas ou qui ne convient pas pour l’application visée, la perception de la qualité du négociant – ou l’absence de qualité – rejaillira sur le produit. Vendre de la pierre naturelle ne se limite pas à commander un conteneur en ligne et à chercher le plus de clients possible. Cela s’appelle traficoter. La seconde phase consiste à répondre aux attentes du client par rapport à un produit. La qualité du produit doit être conforme. Mais pour la pierre naturelle, il n’est pas possible de comparer la qualité réciproque entre les produits. Ce n’est pas la même chose que de choisir entre une Mercedes et une Lada. C’est plutôt comme choisir entre un Land Cruiser pour le désert et un Land Cruiser pour la neige. La qualité au niveau de la pierre naturelle équivaut à produire les performances qui ont été mises en avant lors de la discussion avec le client. On ne peut comparer un marbre poli de façon hautement qualitative, sélectionné sur base de sa couleur et indéformable, avec une pierre nécessaire pour une terrasse ou un sentier de jardin. La qualité de la pierre naturelle réside ici dans les contacts qu’entretient le fournisseur avec le producteur. Déclaration de performances? A partir du 1er juillet 2013, le lancement dans le commerce de produits dotés du marquage CE sera obligatoire. C’est en principe déjà le cas aujourd’hui. Mais comme l’Europe retravaille constamment ses textes, personne n’a une vue claire des obligations. Et les textes ont été définitivement modifiés en mars 2011, passant du statut de directive à celui d’ordonnance. L’ordonnance est une obligation, contrairement à la directive qui permet à la nation d’adopter ou non les propositions. Le résultat final de la directive était une déclaration de l’usage d’un produit. On savait pourquoi on pouvait ou non utiliser une pierre naturelle. Le résultat de l’ordonnance est une déclaration de performances. Celle-ci mentionne les performances d’une pierre naturelle suivant la norme harmonisée, mais n’explique pas son usage. Une mauvaise chose pour la pierre naturelle, mais pas pour les mem- bres de Febenat et leurs clients. La notion de qualité pointe ici à nouveau le bout de son nez. Un exemple: la déclaration de performances du calcaire crema marfil mentionne que cette pierre a réussi le test de résistance au gel. Promouvoir celle-ci comme pierre résistant au gel sans informations de fond claires entraînera énormément de problèmes car notre expérience nous appris que cette pierre ne convient pas pour l’extérieur. Comme nous l’avons dit, la pierre naturelle est le dindon de la farce. Mais Febenat préfère prendre les devants. Tous nos produits seront d’ici là munis d’un marquage CE. Si un produit ne dispose pas du marquage CE, il ne pourra pas être commercialisé et, par conséquent, pas être utilisé. Soyez donc sur vos gardes et faites confiance à votre fédération et à ses membres pour veiller à ce que vous et vos clients bénéficiiez des produits appropriés. Etiquette CE En compagnie de la déclaration, chaque livraison (chaque caisse) doit être munie d’un autocollant CE. Cet autocollant doit remplir certaines conditions, mais nous reviendrons ailleurs sur ce point. Ce qui importe, c’est que sur cet autocollant les deux lettres C et E doivent figurer selon une disposition définie. Toute autre forme sera dès lors non-conforme à la nouvelle ordonnance. Cherchez les différences Dimensions correctes Reproduction correcte Reproduction incorrecte Le dernier logo est synonyme de China Export, parfois nommé China Electronics avec mépris. Cela semble innocent, mais nécessite tout de même une certaine vigilance. Le contenu présent sur l’autocollant doit permettre de faire la différence, surtout si Febenat ou un membre de Febenat figure sur celui-ci. 59 Votre conjoint est-il responsable des dettes de votre société? Suite à des problèmes de santé, nous sommes désormais confrontés à des problèmes financiers. Mon mari est entrepreneur/carreleur indépendant et possède en plus un show-room. Pour ma part, je travaille surtout en-dehors de la maison et ne peux l’aider que pendant mes heures de loisirs. Les factures continuant à s’accumuler, je commence à me faire de sérieux soucis. Ses créanciers ontils des droits sur mes biens pour rembourser l’argent de l’entreprise, inscrite au nom de mon mari? Type de contrat Pour répondre à cette question, il convient d’abord d’examiner le type de contrat de mariage conclu par le couple. Si les conjoints n’ont pas signé de contrat, ils tombent sous le régime du ‘contrat de mariage légal’. Il existe trois grandes formes de régimes matrimoniaux: le régime légal, le régime de séparation des biens et le régime de communauté universelle des biens. Le régime légal Ce type de contrat de mariage prévoit la division en trois patrimoines des biens des époux: les biens de l’épouse, ceux du mari et leur patrimoine commun. En vertu de ce régime matrimonial, tous les biens que chacun des partenaires possédait avant de se marier restent sa propriété. Il en va de même des dettes qu’ils ont pu contracter avant le mariage. Ces patrimoines individuels comprennent aussi l’ensemble des biens acquis par les époux par héritage ou donation avant le mariage. Le patrimoine commun est pour sa part constitué de l’ensemble de leurs revenus, qu’il s’agisse de revenus professionnels ou de revenus provenant de leurs propres biens. Tous les biens dont on ne peut pas prouver qu’ils appartiennent à un des époux font également partie de ce patrimoine commun. Le régime de séparation des biens Le régime de séparation de biens répartit les biens des époux en deux patrimoines : le patrimoine d’un époux et celui de l’autre époux. Dans ce régime, tout est séparé et les époux conservent chacun leur indépendance financière. Leurs patrimoines ne se mélangent pas et restent toujours distincts. Le régime de la communauté universelle des biens Comme son nom le laisse présager, ce régime veut que l’ensemble des biens des deux époux soient intégrés à leur patrimoine commun. Quelle que soit la manière dont ces biens aient pu être obtenus, ils feront toujours partie de leur patrimoine commun, dont chaque partenaire possède une moitié. Si les époux ont opté pour ce régime matrimonial, il est inutile de déterminer qui a acheté quoi. Êtes-vous responsable des dettes de votre conjoint? La dame qui nous a écrit est-elle donc responsable des dettes de son mari, qui possède la société en difficulté? Si un indépendant exploite une affaire en son nom propre et s’il est marié sous le régime légal, ses créanciers pourront non seulement 60 Un geste financier pour satisfaire un client? Un client se plaint d’un petit travail de carrelage autour de sa piscine. Pour éviter qu’il reste sur un sentiment négatif, je suis disposé à lui faire un geste financier. Mais est-ce vraiment une bonne idée? Il convient effectivement de faire attention à ce genre de petite mesure d’indemnisation. Avant toute chose, il peut être utile de vérifier si vous avez commis ou non une erreur lors de l’exécution de ce travail. Si vous avez effectivement commis une erreur, ce sera évidemment une bonne chose que de prévoir une intervention en faveur de votre client. Mais il se peut tout aussi bien que vous n’ayez commis aucune erreur! En pratique, nous cons- mettre en jeu les biens personnels de cet indépendant, mais aussi son patrimoine commun. Le patrimoine de son épouse, qui n’a pas contracté ces dettes, ne sera par contre pas exposé. En revanche, si les dettes sont communes, les biens communs ainsi que les biens de chaque époux pourront être mis en jeu. De même, si les époux sont mariés sous le régime de la communauté universelle, tous les biens qui en font partie pourront être saisis! Modification du contrat de mariage Existe-t-il une solution à cette situation désavantageuse pour cette épouse qui ne fait pas partie de l’entreprise? En pratique, il existe une solution très simple, qui consiste à conclure un contrat de mariage sous le régime de la séparation totale des biens. De ce fait, les créanciers ne pourront plus se retourner que sur les biens tatons très régulièrement que des clients se plaignent dans le seul et unique but de voir leur facture rabotée. Dans pareils cas, il n’est pas rare que les entrepreneurs envisagent d’assurer la satisfaction de leur client, et donc de leur accorder un rabais pour des raisons purement commerciales. Et c’est là qu’il faut faire attention. Certains juges estiment en effet que ce genre de ristourne s’apparente à un aveu d’erreur de la part de l’entrepreneur. propres du carreleur indépendant, et non plus sur le patrimoine de son épouse. Imaginons que vous exploitiez une entreprise de carrelage et soyez marié sous le régime de la communauté universelle des biens. Dans ce cas, il vous est parfaitement possible de passer au régime de séparation des biens. Avant 1976, ce changement de régime était encore impossible chez nous. Puis les choses ont changé. Encore qu’après 1976, on opérait toujours une distinction entre une ‘grande’ et une ‘petite’ modification du régime matrimonial. En cas de ‘grande’ modification (comme le passage d’un régime matrimonial à un autre), il fallait encore passer devant le tribunal pour obtenir l’homologation de ce changement. Comment procéder? Si vous recevez une plainte d’un client, examinez-la soigneusement et répondez-y par courrier. Vous l’informerez ainsi de la situation après examen de sa plainte. Si vous avez effectivement commis une erreur lors de l’exécution du travail de carrelage, vous pourrez lui proposer de l’indemniser d’une manière ou d’une autre. En revanche, si vous n’avez pas commis d’erreur, mentionnez-le dans votre courrier. Expliquez-lui ce qu’il en est, puis attendez comment il va réagir. Si vous ne parvenez pas à trouver un terrain d’entente, tentez une médiation, voire une action en justice. Naturellement, il est toujours préférable de trouver un accord amiable avec son client… ger de régime matrimonial. Ce changement peut désormais se faire devant notaire, par “acte modificatif”. Notre recommandation Examinez votre contrat de mariage, et si besoin est, faites-le contrôler par un notaire. Demandez-lui si un autre régime matrimonial – ou une clause supplémentaire à votre contrat actuel – ne vous offrirait pas davantage de sécurité en cas de problèmes financiers. Notons ici aussi qu’il est désormais possible de protéger l’habitation privée d’un indépendant contre la saisie. Là encore, demandez conseil à votre notaire. Une loi récente, datée du 18 juillet 2008, a rendu cette démarche inutile. Aujourd’hui, il n’est donc plus nécessaire de passer devant un tribunal pour chan- 61 Le responsable de chantier exige un double encollage pour tous les formats de carrelage Les discussions intenses sont encore trop fréquentes sur l’application ou non de la méthode dite du ‘buttering/floating’ sur les chapes durcies et les carrelages existants. Il existe également peu voire pas d’unanimité concernant la taille du peigne à colle à utiliser. Pour mieux comprendre cette matière, nous nous sommes entretenus avec un responsable de chantier qui adopte des positions claires à ce sujet, ce qu’il voulait nous montrer sur base d’un projet en région bruxelloise. Architecte Nous avons visité à Dilbeek une maison devant subir une métamorphose totale. Les travaux de carrelage représentaient une part importante de cette métamorphose vu que tant le carrelage de sol que le carrelage mural devaient être remplacés. Les travaux étaient coordonnés par Ronald, un architecte d’intérieur jeune mais appliqué qui ne rechigne pas à suivre des formations complémentaires en soirée, et qui donne régulièrement un coup de main de sa propre initiative. Durant la rénovation totale, il a dès lors participé activement aux travaux de carrelage car il souhaitait tester la technique de pose pour de super grands carreaux. Le jeune homme voulait en savoir plus sur les connaissances et le professionnalisme des hommes de métier, pour ainsi pouvoir mieux comprendre les problèmes en tous genres sur les chantiers. Le carreleur de service a trouvé en cet assistant un architecte d’intérieur exceptionnel mais 62 avantageux, et a accepté de partager avec lui ses connaissances et son expérience! Projet Tout a commencé par une différence de hauteur mesurée de pratiquement un centimètre entier entre le seuil de la porte avant et de la porte arrière. Vu que la distance entre les deux entrées était suffisamment importante, il a été rendu possible avec la nouvelle chape que cela ne soit pas voyant pour le revêtement de sol, des carreaux céramiques pleine masse de 80x80 cm. Un second problème, qui se présente souvent dans les projets de rénovation, concernait la hauteur de construction totale disponible. On avait normalement prévu une chape non-adhérente, mais vu que l’épaisseur de la chape allait être inférieure à 50 mm, on a opté pour une couche adhérente moins épaisse. Le carreleur a commandé du mortier pour chape renforcé de fibre de verre auprès de la cen- trale à béton, constitué de gros sable de Rhin 0/7 et de 250 kg de ciment/m³. Le mortier a été gobeté à la sous-structure en béton (dalle) à l’aide d’un coulis constitué d’un mélange de ciment, d’eau et d’un adjuvant devant favoriser l’adhérence finale entre le sol porteur et la chape. Malgré le fait que certains collègues prétendent que, dans le cas d’une chape adhérente, les bandes périphériques à hauteur de tous les éléments fixes du bâtiment sont superflues, ce carreleur a tout de même prévu d’installer une bande isolante périphérique de 5 mm d’épaisseur entre tous les murs intérieurs, contre laquelle a été coulé le mortier de chape. Au Pays-Bas par exemple, on ne prévoit généralement pas de système de désolidarisation du tout contre les murs parce qu’on part du principe qu’une chape adhérente doit former un seul et même ensemble avec la structure de la construction afin d’empêcher d’éventuels dégâts (éclats, fissures,…). Si on réalisait des joints de dila- tation dans une chape ‘gobetée’, cela entraînerait justement à cet endroit, selon des spécialistes néerlandais, un risque de dégradation du joint et/ou du carrelage. Notes d’information technique Chez nous en Belgique, les Notes d’information technique du CSTC (Centre Scientifique et Technique de la Construction) relatives à l’exécution des chapes ont d’urgence besoin d’être mises à jour. On attend impatiemment les résultats de l’Université et de la Haute-Ecole de Gand dans le cadre du projet TETRA, une étude qui précisera bientôt la composition et l’exécution appropriées d’une chape. Une journée d’étude organisé en mai de l’an dernier par la Haute-Ecole de Gand sur le thème ‘Chapes – Dégâts et Prévention’ s’est traduite sur un prolongement de cette étude. Dans le courant du mois d’août 2012 seront dévoilés tous les résultats des essais, dans l’espoir de pouvoir rédiger une directive fixe concernant l’exécution correcte des trois types de chapes différents. Travaux de carrelage Une des questions importantes pour les travaux de carrelage concerne le délai de séchage correct de la chape avant de pouvoir poser le premier carreau. Alors que chaque parqueteur dispose d’un hygromètre dans sa camionnette et préférera procéder à une mesure de trop plutôt que trop peu, il n’y a que quelques carreleurs qui procèdent à des tests d’humidité avant de poser des carreaux sur le support. Pour la pose de carreaux céramiques pleine masse sur une chape au ciment durcie, le pourcentage d’humidité résiduelle peut atteindre maximum 2,5%. Reste à savoir cependant quel carreleur respecte cette règle? Ce que nous avons vu à Dilbeek était encore beaucoup plus grave: on a réalisé une chape de 100 m² sur laquelle les travaux de carrelage ont été entrepris le lendemain! L’explication du carreleur: en collant les carreaux dans les trois jours sur une chape fraîche, cela forme un seul et même ensemble avec la structure et le risque de dégâts sera beaucoup moins important que si on entamait les travaux de carrelage après 14 jours. Une affirmation non-démontrée scientifiquement, mais apparemment tout de même efficace étant donné que ce vieux renard du métier applique cette technique avec succès depuis déjà plus de 10 ans, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur! Quant à savoir si la colle à carrelage ou le mortier de jointoiement exerceront encore une force de traction suffisante après cette exposition de longue durée à l’humidité qui se trouve encore sous le carrelage, nous laisserons aux experts de Fecamo (la Fédération Nationale des Carreleurs), au CSTC et aux autres chercheurs le soin de se pencher sur cette question… Pose symétrique La technique d’encollage proprement dite était constituée d’un grattage préalable de la chape au ciment. Cela consiste à, avant que le carreleur ne réalise ses stries de colle, commencer par enfoncer la colle à carrelage dans les pores de la chape avec le côté plat de son peigne à colle. Cela entraînerait une amélioration de l’adhérence jusqu’à 25%, étant donné que la colle à carrelage forme littéralement de petits crochets dans les petites cavités de la chape et confère aux stries de colles comprimées la force de traction maximale après durcissement. En effet, l’utilisation d’un marteau de carreleur en caoutchouc n’est pas nécessaire pour poser du carrelage dans de la colle à carrelage. Si la chape est conforme aux tolérances en matière de planéité, l’enfoncement et le glissement de carreau dans le lit de colle sera plus que suffisant pour obtenir un bon résultat final. Dans le cas présent, on a utilisé pour poser les carreaux grands formats de 80x80 cm un peigne à colle présentant une denture du 12 mm. Un chevalet de confection propre a permis au carreleur d’appliquer le double en collage de façon efficace totalement seul, sans avoir besoin à cet effet de table de travail. En outre, il pouvait installer son dispositif inventif tout près des travaux, profitant ainsi au rendement. Outre l’idée d’une pose symétrique, le maître de l’ouvrage, une dame, souhaitait un carreau le plus grand possible au niveau de la porte avant, et les plus petites pièces dans le living où devait être installé un grand buffet. Pas si évident pour l’homme de métier, en sachant que le living était en forme de L et que de petites pièces découpées n’étaient pas souhaitables dans les angles. Après avoir pris les mesures sur place et s’être concerté une heure et demie avec l’architecte et la propriétaire, il a été décidé de prévoir à hauteur de la porte avant un carreau de 60 cm (3/4), afin de ne devoir placer des petits bouts de carrelage seulement du côté d’un seul mur. Les autres pièces courtes découpées devaient être utilisées dans la cuisine, ce qui ne serait nullement dérangeant vu la pose ultérieure de ce côté des placards de cuisine. Par essence, la notion de “pose symétrique” signifie une exécution avec des coupes 63 identiques égales ou supérieures à un demi-carreau. Pas si évident dans la pratique, étant donné qu’il fallait relier différentes pièces et que les découpes ne pouvaient nulle-part être inférieures à un demi-carreau. Technique Tous les carreleurs savent désormais que les carreaux grands formats doivent faire l’objet d’un double encollage. Il subsiste cependant encore des doutes et la question de savoir à partir de quelles dimensions cela doit se faire, fait débat. En outre, les fabricants affirment qu’il n’est plus nécessaire de pré-enduire le côté de pose du carreau en cas de collage dans un lit de colle liquide (un type de colle à enduire qui n’est pas repris dans la norme européenne EN 12004)! Le responsable du chantier à Dilbeek n’a voulu prendre aucun risque en appliquant tout simplement toujours la technique du double encollage. Une information puisée dans le cours de ‘Technologies du Carrelage’ d’un professeur bien connu de l’EFPME/SYNTRA à Bruxelles, où ont été avancées les raisons suivantes: • Il faut déjà appliquer la méthode du ‘Buttering/Floating’ à partir de 1.000 cm², parce que le CSTC le recommande dans ses rapports techniques sur base d’essais de résistance à la compression et à la traction ainsi que sur base d’expériences sur chantier. • Il sera préférable de prévoir un “primaire d’adhérence” pour les carrelages céramiques pleine masse à coefficient d’absorption d’eau extrêmement faible (pores fermés), comme sont aujourd’hui produits la plupart des carrelages céramiques (groupe BIa). En plus, il faudra aussi utiliser une colle flex (conformément à la norme EN 12002/12004), ce qui signifie que la colle à carrelage devra être de type C2-S1 minimum. Il s’agit d’un mortier d’adhérence (C2) à base de ciment et enrichi de résines synthétiques doté d’une résistance élevée à la flexion (S1). Sur du chauffage par le sol, on recommandera même l’utilisation d’une “colle S2”, une colle dotée d’une flexibilité encore supérieure (EN 12002). • Les carreaux rectangulaires ou allongés ont généralement tendance à être un peu convexes (bombés). En n’appliquant pas la technique du double encollage, il peut arriver que les carreaux ne soient pas reliés au support en leur centre et qu’on observe des sons creux après la pose et le séchage. Double encollage En fonction de la sous-structure du carrelage, il est même encore possible de choisir entre trois méthodes de ‘Buttering/Floating’ différentes: • Double encollage avec la même denture de peigne; • Encoller la face inférieure du carreau avec peigne de plus petite denture; • Enduire la face de pose du carreau avec le côté plat du peigne à colle. De surcroît, on peut encore donner le conseil suivant: même lors de l’application de la technique du bain de colle liquide, il serait conseillé de tout de même enduire la face inférieure du carreau de colle à carrelage. En voici la raison: si le support est insuffisamment plan et que vous souhaitez poser un carreau convexe ou concave, il y aura tout de même encore un risque que se forment des creux sous les carreaux, avec toutes les conséquences indésirables que cela peut entraîner. Le produit miracle que constitue le “bain de colle liquide” ne peut en effet pas toujours compenser toutes les tolérances cumulées (carrelage + support)! Surtout pour la pose de carreaux fins, un transfert à 100% s’avère toujours nécessaire. Selon les rumeurs, on peut utiliser le double encollage même pour les carreaux de petites dimensions, parce que la poussière céramique sur la face de pose pourrait perturber la surface de contact. Vous voyez… 64 Lambalgerkom 12 • NL-3831 RP Leusden • +31(0)653 857 811 • [email protected] • www.fonmatec.nl 24-01-2012 14:56 Pagina 1 FONMATIC ROB.indd 1 5/06/12 15:25 SOLIDOR Supports for terraces they make the difference! Tout à nouveau propre… …pour une agréable sensation Que ce soient des dalles céramiques ou des sols en pierre naturelle - avec les produits professionnels de LITHOFIN, l’entretien journalier est aisé et rapide. Il vous restera ainsi plus de temps libre pour vos occupations importantes. www.solidor.be - [email protected] Pour les renseignements et les conseils techniques : Tel. +32 (0)800 90 092 www.lithofin.com AZ 142-B,F3.12 adv. 90x128:Opmaak 1 Rénovation solide mais en douceur de l’ancrage des façades “Construire, rénover et préserver”, tel est le slogan de Batsleer SA, établie à Aalter et qui fête cette année son 20ème anniversaire. Mais ces derniers temps, l’entreprise met de plus en plus exclusivement l’accent sur ces deux dernières activités. “Nous ne sommes pas vraiment une entreprise de construction”, affirme le directeur Koen Batsleer. “Nous sommes bien plus une entreprise de rénovation. En fait, nous avons légèrement mis la construction de côté parce que ce n’est pas notre core-business. Contrairement à la rénovation. Nous sommes ainsi spécialisés dans les rénovations de haut vol, domaine dans lequel nous exerçons énormément nos talents. Un domaine dans lequel il y a aussi énormément de travail.” Rénovations de haut vol à caractère historique Cette année encore, Batsleer a achevé la restauration de la tour Sint-Joris à Bruges, un édifice classé datant du début du 16ème siècle, et nous rénovons actuellement l’ancienne remise à calèches Reylof à Gand, un bâtiment lui aussi classé mais datant du 18ème siècle. Une longue série de restaurations de monuments, églises et habitations classées au cours des deux dernières décennies ont permis à Koen Batsleer et ses hommes d’amasser un trésor de connaissances détaillées au niveau des matériaux et techniques. Lors des travaux de restauration, Batsleer SA a également souvent été confrontée aux conséquences (parfois très tristes) d’erreurs techniques en matière de construction commises de par le passé. Le passé peut en effet apprendre comment faire, mais surtout aussi comment ne pas faire... Danger! Crochets d’ancrage rouillés... Le client peut tirer profit de l’expertise 66 • advertorial unique de Batsleer. Et il ne doit vraiment pas s’agir ici uniquement de moulures et d’ornements d’un monument classé ou d’un symbole du patrimoine. “Ces derniers temps”, poursuit Koen Batsleer, “outre des rénovations de haut vol, nous procédons aussi de plus en plus partout à des réparations d’éclats, fissures, etc. Et depuis quelques années, nous nous sommes aussi solidement implantés en tant que spécialiste du réancrage de façades.” Si l’entreprise s’est aventurée sur ce segment de marché, c’est parce que des clients le demandaient. De plus en plus de gens rencontrent des problèmes avec leur façade. A Knokke-Heist, Batsleer a récemment encore rénové une façade dont un gigantesque élément du parement s’était écroulé. La cause: des crochets d’ancrage totalement mangés par la rouille. Il y a du pain sur la planche dans ce domaine car de nombreuses façades ne semblent pas particulièrement avoir été construites pour l’éternité. “Il s’agit d’un gros problème dans toute la Belgique”, affirme Koen Batsleer, “mais également dans d’autres pays comme les Pays-Bas, l’Allemagne ou la France. Les crochets d’ancrage d’antan étaient fabriqués soient en simple fer, soit en fer métallisé. Aujourd’hui, on opte naturellement plutôt pour des crochets galvanisés ou en inox. Car avec le temps, les crochets en fer se mettent inévitablement à rouiller. Avec comme conséquence la désolidarisation du mur de parement par rapport au mur intérieur. Il est donc très important d’inspecter la façade à temps!” La méthode d’ancrage de Batsleer constitue souvent aussi une solution idéale pour les maçonneries fissurées: “Nous fraisons les joints en profondeur et fixons dans le joint ou la fente ainsi libéré une armature en inox à l’aide d’une colle cimenteuse bicomposante”, explique Koen Batsleer. “Après cela, nous réparons les joints. Résultat: une façade totalement rénovée mais aussi de façon invisible.” Endoscopie discrète De son expérience dans le domaine des rénovations historiques, l’entreprise Batsleer a conservé non seulement de nombreuses connaissances en techniques de construction, mais aussi et surtout une mentalité, une façon de procéder. Chaque projet s’accompagne d’abord d’une bonne étude préalable et bénéficie ensuite d’une approche soignée, pour ainsi dire avec des gants en velours. Koen Batsleer: “Avant de passer éventuellement à la réalisation de l’ancrage, nous procédons à une inspection. Et ce avec la plus grande prudence. Avant, le système traditionnel consistait à procéder à des sondages destructifs. Mais il est aujourd’hui possible d’effectuer une opération discrète, une endoscopie pour voir si votre façade ne doit pas faire l’objet d’un réancrage. Cette opération s’effectue comme suit: un inspecteur réalise différentes ouvertures de 12 à 14 millimètres dans le mur jusqu’au creux. Il y introduit ensuite un appareil spécial équipé d’une caméra. Ce qui nous permet de voir l’état de l’ancrage. Lorsque nous constatons que les crochets sont fortement attaqués par la rouille, nous pouvons alors proposer de procéder au réancrage de la façade. Et nous réalisons aussi au préalable une étude du type d’ancrage qu’il sera préférable d’utiliser. Soyez rassuré, nous n’allons pas fraiser n’importe où!” Les crochets d’ancrage qu’aime utiliser et utilise souvent Batsleer SA proviennent de chez Thor Helical, qui a fait breveter ceux-ci pour la Belgique. “Avec le système d’ancrage Thor Helical, il est possible d’effectuer des réparations pratiquement invisibles pour consolider la maçonnerie. Thor Helical représente par ailleurs le top en matière d’ancrages à travers le monde. L’entreprise propose un assortiment spécialisé de matériaux de classe supérieure, des ancrages pour fixations aux ancrages pour rénovations. Ce sont les ancrages les plus résistants, les plus durables et les plus fiables qui existent. Thor Helical propose une solution structurelle pour les fissures dans les façades, avec ses barres d’armature en acier inoxydable et le mortier adapté.” Petits et gros chantiers Batsleer a déjà réalisé des ancrages de façade pour de nombreux particuliers sur des sites de petite taille, mais a, dans cette spécialité, également déjà inscrit à son palmarès quelques grands projets. “Nous avons ainsi réalisé des travaux de sécurisation pour la Ville de Gand, plus précisément pour la bibliothèque municipale Gent Zuid”, ajoute Koen Batsleer. “Les panneaux de façade s’étaient détachés et devaient être refixés. Vous ne voudriez finalement pas que ces panneaux commencent à tomber, surtout dans un endroit aussi fréquenté. Pourtant, ce risque était bel et bien présent. Sur le même site, nous avons par ailleurs également remplacé les joints élastiques. A Gand encore, nous avons enfoui quelque 1.200 crochets d’ancrage dans les façades du bloc K13 de l’Hôpital Universitaire. Nous avons déjà également procédé à des travaux d’ancrage sur toute la côte belge. Récemment, nous avons encore achevé la rénovation de la Résidence Rubens à Knokke, où une rénovation poussée du béton s’imposait. En outre, nous y avons aussi procédé au renouvellement du balcon, à des travaux de peinture, à des réparations de fissures et à des travaux de nettoyage.” Enfin, Koen Batsleer ne le répètera jamais assez: il est très important d’inspecter les façades à temps afin d’éviter de plus grands frais ou des accidents par après... Pour tout complément d’information, surfez sur www.batsleer.be advertorial • 67 Soyez malins, optez pour les carreaux céramiques intelligents La construction durable et la protection de l’environnement font partie des priorités de notre époque. Le besoin se fait sentir de solutions pour un climat sain et un entretien sans produits chimiques, par exemple via l’utilisation de surfaces spéciales. Il existe deux principes de base en la matière – hydrophobe (= repoussant l’eau) et hydrophile (= attirant l’humidité) – tous deux abordés dans cet article. L’effet Lotus Lorsque l’on évoque les surfaces aux propriétés particulières, la plupart des gens pensent spontanément à l’effet dit “Lotus”. Cette caractéristique désigne une surface sur laquelle la saleté peine à s’accrocher, à l’instar de l’exemple naturel des feuilles de lotus. Une nanostructure papillaire de cire hydrophobe, uniquement visible au microscope, empêche l’eau et les particules de saletés d’adhérer à la surface. En s’écoulant, les gouttes d’eau emportent avec elles les poussières et particules. Cette méthode est notamment transposée dans le textile et la peinture pour façade. Cependant, le principe ne se prête qu’à certains groupes de produit car il nécessite une nanostructure complexe (un nanomètre correspond à un milliardième de mètre). Le désavantage majeur de ces surfaces est qu’elles supportent mal les charges mécaniques. Elles ne conviennent donc pas pour des objets à usage régulier, comme par exemple les finitions de sol, dont la structure papillaire ne résisterait pas à l’usage qui en est fait. Les agents et éléments actifs de surface nuisent également à l’effet recherché. Coatings: souvent très sensibles Outre les structures mentionnées ciavant, quelques fabricants proposent également des finitions hydrophobes simples (sans nanostructure) constitués de chaînes organiques et dont le fonctionnement est comparable à celui d’une poêle en téflon. Les finitions appliquées Avec HT, l’eau passe au-dessous de l’encrassement qui se détache alors et s’enlève facilement en essuyant 68 • advertorial à posteriori nantissent le produit d’une fonction hydrofuge grâce à des propriétés diminuant l’adhérence et qui suffisent, par exemple, à faire ruisseler les gouttes d’eau. Ces surfaces sont régies par les mêmes contraintes d’utilisation que les poêles en téflon. L’utilisateur doit s’en tenir précisément aux consignes d’entretien et éviter les produits nettoyants mordants ou abrasifs sous peine de voir le coating s’endommager rapidement. Il apparaît donc clairement que cette solution n’est pas idéale pour les finitions de sol. La révolution HT Il existe toutefois une solution pour les carreaux céramiques, qui se distingue de l’approche hydrophobe abordée précé- demment : technologie innovatrice HT de l’éminent fabricant de carrelage allemand Deutsche Steinzeug Cremer & Breuer AG (commercialisant notamment les marques Agrob Buchtal et Jasba) qui se base sur le principe de la photocatalyse, que l’on peut résumer ainsi : un catalyseur à base de dioxyde de titane incorporé dans la finition des carreaux amorce une réaction entre la lumière, l’oxygène et l’humidité de l’air. Cette réaction photocatalytique, activée par un éclairage intérieur normal, constitue la base des propriétés révolutionnaire de la technologie HT. HT rend les surfaces de carreaux hydrophiles, c. à d. “attirant l’humidité”, et donc extrêmement faciles à entretenir. L‘eau n‘est plus repoussée mais se répand en un film mince sur le carreau. La saleté est ainsi sapée par le dessous et se laisse aisément enlever. Contrairement aux solutions hydrophobes, imprégnations ou finitions usuelles, HT est si robuste qu‘il est possible d’en apprêter non seulement les carreaux de mur mais aussi les carreaux de sol. Les caractéristiques d’origine, telles que résistance à l’abrasion, aux produits chimiques, etc., sont maintenues. Effet antibactérien Et la technologie HT peut encore davantage : la photocatalyse active l’oxygène qui décompose les micro-organismes présents, tels que bactéries, moisissures, algues, mousses et germes et en prévient la reformation. D’autres méthodes, ba- sées sur le mélange de certains additifs, comme les ions d’argent, s’épuisent. La technologie HT garantit au contraire une action antibactérienne sans ajouts chimiques réactivée en permanence par la lumière naturelle. D’autre part, la technologie HT élimine les odeurs gênantes et substances nocives, tels que la fumée de tabac et la vapeur de la cuisine, l’atmosphère typique des sanitaires, le formaldéhyde, les solvants, les plastifiants, les terpènes ou les produits anorganiques comme l’ammoniac. Elle améliore durablement le cadre de vie et le climat intérieur, et agit tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Une étude scientifique a en effet démontré qu’environ 1.000 m2 de façade en carreaux HT assure une purification de l’air des gaz automobiles et industriels équivalente à celle de 70 arbres feuillus. Les carreaux à finition HT se prêtent à de nombreuses applications dans les espaces environnements publics : façades, immeubles administratifs, infrastructures de transit, hôtels, horeca, zones médicales, piscines, centres fitness et bien-être et locaux sanitaires ne sont que quelques exemples de la diversité envisageable. Les avantages pour les maîtres d’œuvre particuliers et les travaux de rénovation sont tout aussi convaincants : les carreaux HT offrent une excellente solution pour la salle de bain, la cuisine et l’ensemble de l’intérieur résidentiel. Les risques pour la santé sont totalement exclus : les tests menés par plusieurs instituts agréés n’ont décelé aucune particule nocive ou irritante : le dioxyde de titane (TiO2) qui est à la base du photocatalyseur de la finition Hydrotect peut même être ajouté aux denrées alimentaires et se trouve notamment dans les rouges à lèvres ou certains dentifrices. Conclusion Hydrotect permet de réduire nettement l’utilisation des agents de nettoyage, de baisser les coûts, de gagner du temps et de ménager l’environnement. Ces avantages ont récemment fait forte impression sur les visiteurs des salons Architect@work à Liège et Batibouw à Bruxelles, qui ont pu découvrir les atouts de cette nouvelle technologie via des démonstrations live. En Belgique, les carreaux à finition HT sont notamment disponibles via le groupe Cedexsa-Vilvordit de la famille Royaux. Les membres particulièrement compétents et expérimentés de cette “dynastie du carrelage” sont sous le charme de la nouvelle solution HT. Le père, Marc, ses fils Guy et Paul et sa fille Fabienne s’investissent afin de faire toutes la ‘lumière’ nécessaire sur ces “carreaux intelligents pour le gens intelligents”. Pour de plus amples informations (y compris un sympathique film informatif sur la technologie HT) : www.agrob-buchtal.de Photos: doc. Agrob Buchtal advertorial • 69 RAKO Objet: encore beaucoup plus qu’un nouveau nom... Le producteur de carrelage Lasselsberger Ceramics a récemment présenté son assortiment renouvelé pour les architectes, un assortiment innovateur de carreaux céramiques qui satisfait aux exigences techniques les plus élevées. Sous un nouveau nom (‘LB Object’ a été rebaptisé ‘RAKO Object’) ainsi qu’avec un schéma des couleurs adapté, de nouveaux formats et une complémentarité avec plusieurs séries de la gamme Rako Home, a été créé un concept avant-gardiste qui laisse beaucoup de place aux solutions individuelles. Nouvelle sélection de couleurs “Notre philosophie consiste à imbriquer les choses les unes dans les autres”, précise Ulrich Nagel, sales manager pour l’Europe de l’Ouest chez Lasselsberger. “Nous créons de l’inspiration pour un design innovateur et invitons tout le monde à procéder à des variations et combinaisons.” L’accent repose évidemment sur l’assortiment céramique, en particulier en raison de la nouvelle palette de couleurs, sur le thème ‘Day & Night’. Douze ‘couleurs de jour’ vivantes contrastent avec une sélection de douze ‘couleurs de nuit’ reposantes. A l’instar des carreaux de sol ‘ColorTwo’, les carreaux muraux de l’assortiment ‘ColorOne’ ont été adaptés à cette nouvelle sélection de couleurs de RAKO Object, avec une finition brillante et mate. Des formats modulaires créent une harmonie visuelle. La sélection a été effec- 70 • advertorial tuée par Lasselsberger Ceramics avec des carrelages dans des formats 20x40 et 30x60 cm. La série de carreaux de sol ‘Taurus’ destinée à répondre à des exigences supérieures a été agrémentée d’un nouveau format intéressant, à savoir le format 60x60 cm. La large sélection de mosaïques de RAKO Object offre elle aussi énormément de possibilités de création. Options supplémentaires raffinées L’ajout de l’assortiment architectural s’inscrit aussi parfaitement dans ce concept, avec des séries sélectionnées dans la gamme pour l’habitat ‘Rako Home’. Dotées d’une résilience élevée et d’un design intemporel, ces séries démontrent qu’elles constituent des options supplémentaires raffinées pour des concepts architecturaux dans les lieux tant publics que semi-publics. L’offre de carrelages céramiques pour piscines, espaces wellness et infrastruc- tures sportives a été complétée par des surfaces granulées d’une nouvelle manière, dotées d’une classe de résistance à la glissance ‘R11B’. A côté de cela, l’assortiment ‘Pool’ comprend de nouveaux éléments coulés, couleurs et formats, ainsi que des bordures trop-plein et des rigoles pour la construction de piscines privées et commerciales. Large assortiment Avec un total d’environ 800 produits, l’assortiment Object 2012 forme au sein du groupe Lasselsberger une large base pour l’avenir. En compagnie de l’assortiment céramique pour habiller les espaces de vie, l’entreprise dispose ainsi d’un potentiel remarquable. “Peu de fabricants peuvent proposer un si large assortiment”, insiste le sales manager Ulrich Nagel. Plus d’infos via www.rako.eu Photos: doc. Lasselsberger CL 69 Ultra-étanche Le système d’étanchéité par excellence pour toutes constructions. Etanche/Résistant à la vapeur ● Répond à ETAG 022 ● Pour murs et sols ● Pour l’intérieur et l’extérieur ● S.A. Henkel Belgium N.V. Tél: +32 (0)2 421 28 65 - www.ceresit.be ADV CERESIT-CL69 (A5)-FR.indd 1 16-01-12 08:18 BUZON Pedestal International s.a. 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Aujourd’hui, la société lance l’écoulement mural pour douches de plain-pied, plus ou moins comparable à un caniveau monté dans le mur. Fini les orteils qui se coincent dans la grille! Mais ce n’est assurément pas là le seul (ou le principal) avantage, affirme Geert Coremans, product manager de Geberit. Dans le mur Qu’est-ce en fait que l’écoulement mural? Geert Coremans, product manager, nous l’explique: “Tout le monde connaît les caniveaux et siphons de sol pour douches de plain-pied. Désormais, voici également l’écoulement via le mur.” Un choix peut-être original à première vue, mais qui ne surprendra assurément pas celui qui connaît un peu la société. Fondée en 1874, la société Geberit est aujourd’hui un groupe sanitaire actif au niveau mondial et son siège principal est situé à Rapperswil-Jona (Suisse). Il emploie environ 6.000 personnes dans 41 pays. Les produits Geberit se caractérisent typiquement par leur discrétion, ce qui veut souvent dire leur invisibilité. Geberit a réussi à introduire sa fonctionnalité dans des millions de murs, par l’encastrement d’éléments de wc. C’est devenu sa mar- 72 • advertorial que de fabrique. De telle sorte que, naturellement, l’écoulement mural pour les douches de plain-pied lui convient parfaitement. L’idée à germé de l’expérience dont peut se targuer Geberit au niveau de l’installation de cloisons sanitaires Duofix. A côté de cela, Geberit disposent également d’éléments pour maçonneries, à savoir Geberit Sanbloc. Les éléments les plus connus sont ceux avec chasse intégrée pour la fixation de wc suspendus. Mais il existe également des éléments pour installer un urinoir, un lavabo, un bidet, etc. La plupart des cloisons sont installées devant le mur. Geberit s’est dès lors demandé: pourquoi ne pas évacuer l’eau de la douche de plain-pied via cette même cloison sanitaire? Ainsi a vu le jour l’écoulement mural pour douches de plain-pied! Comment fonctionne ce système? Geert Coremans: “Le siphon est situé à hauteur de la chape dans le mur. Audessus de celui-ci se trouve un regard dissimilé par une plaque décorative dotée d’une fente dans sa partie inférieure. Avec l’inclinaison suffisante réalisée par le carreleur dans le sol, l’eau de la douche disparaît dans le mur via cette fente. Pour nettoyer le système, il suffit de retirer la plaque décorative pour atteindre le coupe-air et le tamis d’impuretés. L’évacuation d’eau peut être raccordée à gauche, à droite ou au centre en face frontale.” L’écoulement mural pour douches de plain-pied peut être intégré dans le mur de différentes manières. “Une première possibilité”, explique Geert Coremans, “consiste à intégrer l’élément Sanbloc, spécialement conçu pour la maçonnerie, dans un mur maçonné d’une épaisseur mi- nimale de 12,5 cm. Attention, cette épaisseur ne tient pas compte des carreaux ni de la couche de plafonnage. L’élément Sanbloc peut être vissé sur la dalle de béton à l’aide de pieds réglables en hauteur durant la phase du gros œuvre, avant même l’érection du mur. Une autre option consiste à réaliser un trou dans le mur une fois celui-ci érigé. Dans ce cas, l’élément sera fixé au mur à l’aide de fixations.” La fixation polyvalente constitue ainsi une des plus grandes qualités de l’élément de douche Sanbloc: “L’élément peut être fixé tant à l’horizontale (sur le mur) qu’à la verticale (sur la dalle de béton). Pour monter l’élément Sanbloc, il faut évidemment tenir compte de la hauteur de la chape les produits qu’il utilise familièrement, soit une membrane d’étanchéité appropriée pour un fin lit de mortier, soit un mortier d’étanchéité. Les avantages pour le carreleur sont évidents: il bénéficiera de plus de place pour régler l’écoulement et cela lui épargnera la corvée souvent assez pénible de devoir intégrer correctement le caniveau d’évacuation dans la chape. Il pourra dès lors totalement se concentrer sur son core-business: carreler. Cette répartition claire et logique des tâches entre les professionnels augmentera encore le rendement et entraînera un gain de temps mais aussi d’argent lors de la pose. A côté de cela, Geberit attire encore l’attention sur d’autres points positifs. Cette société, est ainsi beaucoup plus discret. Vu que l’évacuation n’est pas intégrée dans le sol, il est possible de poser du chauffage par le sol partout dans la salle de bains, même jusque dans la douche de plain-pied. Celui-ci ne vous gênera à aucun moment. Vous bénéficierez ainsi d’une liberté maximale pour carreler.” qui sera appliquée par après”. Une seconde possibilité concerne l’utilisation de Geberit Duofix, la variante pour paroi légères: “L’élément Duofix est disponible en deux versions. L’élément bas est constitué d’un châssis métallique auquel est fixé le coupe-air. L’élément haut permet de monter un robinet de douche au-dessus du coupe-air.” dont le siège belge est situé à Machelen, se rend très bien compte que le marché des caniveaux pour douches de plain-pied est un marché dirigé par le design. C’est pourquoi elle accorde aussi énormément de soin à couvrir l’évacuation, avec une plaquee décorative minimaliste mais esthétique, disponible en quatre versions. Cette plaque peut être carrelée, ou être livrée en version blanc alpin, chromé brillant ou acier inoxydable. Mais ce n’est pas ici que se situe l’USP (argument de vente unique) des écoulements muraux de Geberit. Celui-ci réside en effet dans la latitude dont bénéficiera le propriétaire de la salle de bains pour faire ce qu’il souhaite. Il ne faut pas encastrer un caniveau dans la chape, l’utilisateur final devra seulement attirer l’attention du carreleur sur le fait qu’il faut seulement prévoir une légère pente vers l’écoulement mural. “L’écoulement mural présente une ouverture d’évacuation visible plus réduite que la plupart des caniveaux”, précise Geert Coremans. “L’écoulement de la douche pour douches de plain-pied ne jouissent pas encore d’une grande notoriété dans le monde des carreleurs. Ils s’entendront parfois dire chez Geberit que l’élément encastrable est tellement peu familier qu’il est parfois rejeté sans pardon sur chantier. Il est temps que cela change, trouve-t-on chez Geberit. “Nous sommes naturellement une entreprise sanitaire, et dès lors peut-être un peu moins connue des carreleurs. Et le monde des grossistes en carrelages nous est aussi en grande partie inconnu.” Mais cet écoulement innovateur pour douches de plain-pied mérite qu’on fasse des efforts: “Les carreleurs nous posent aussi souvent les questions suivantes: de quoi s’agit-il au juste? Comment ce système se raccorde-t-il? Maintenant, la documentation figure sur notre site Internet: une notice technique, une brochure et une vidéo de montage. Et, naturellement, nous nous faisons aussi toujours un plaisir de répondre à toutes les questions!” Infos complémentaires sur www.geberit.be. Facilité d’installation pour le poseur Tous les écoulements muraux Geberit pour douches de plain-pied sont faciles à adapter aux couches de finition pendant le montage. A la couche de plafonnage jusque 15 mm, à l’épaisseur des carreaux de sol ainsi que des carreaux muraux. Pour éviter la formation de fissures sur les carreaux, chaque élément est livré avec une bande d’étanchéité de quelques centimètres de largeur, pour la pose dans un fin lit de mortier. Cette bande s’applique autour de l’ouverture d’écoulement, juste sous les carreaux. Pour étanchéifier la douche de plain-pied, le carreleur pourra utiliser Accroître la notoriété du produit Particulier, carreleur ou installateur sanitaire: en fait, tous profiteront des avantages qu’offre les éléments de douche Sanbloc et Duofix, qui utilisent les technologies éprouvées de Geberit. Le seul problème concerne le fait que les éléments Sanbloc et Duofix avec écoulement mural advertorial • 73 Interview avec le managing director turc de Kale Italia Quel tremblement de terre à Sassuolo, lorsqu’a circulé à l’été 2011 la nouvelle que le Groupe Kale allait être la première société étrangère à devenir propriétaire d’un producteur de carrelage italien. L’étonnement était d’autant plus grand que la reprise concernait non pas un petit acteur, mais bien un fabricant renommé et réputé. Vu que le groupe Fincuoghi était alors en liquidation, l’affaire a été relativement vite réglée. Plus de six mois après la première onde de choc, Polycaro s’est entretenu avec Burak Güven Orhun, managing director de Kale Italia (car tel est depuis lors le nom d’Industrie Fincuoghi). “Nous veillerons à ce que tout reste 100% italien: non seulement les produits, mais aussi le service clientèle et le marketing.” L’argent ne semble pas constituer un problème. Selon les rumeurs, le nouveau propriétaire turc devrait investir environ 25 millions d’euros dans Kale Italia au cours des cinq prochaines années. Burak Güven Orhun 74 Rapprocher la Turquie et l’Italie Ce qu’a réalisé le Groupe Kale à l’automne 2011 paraissait encore impossible en Italie il y a quelques années. Un protagoniste de l’industrie céramique de Sassuolo atterrissant en mains étrangères, c’était tout bonnement du jamais vu. Pour le nouveau propriétaire, la surprise était beaucoup moins grande vu que cela faisait plus de dix ans que le groupe turc envisageait une reprise transfrontalière de cette envergure. “Notre président, Zeynep Bodur, s’est toujours senti très proche de l’Italie et est bien au courant de la situation de son industrie céramique. En rapprochant les deux pays, le Groupe Kale espère renforcer sa présence sur les marchés globaux.” Ces propos, ce sont ceux de Burak Güven Orhun, managing director de Kale Italia (le nouveau nom du groupe Fincuoghi depuis la reprise). “Comme tout le monde le sait, Sassuolo constitue – malgré la crise qui laissera également des traces dans cette région – encore et toujours le centre de connaissances le plus influent pour tout ce qui concerne les carrelages céramiques. Innovation, service clientèle, marketing, développement de produits, etc., les fabricants italiens sont particulièrement forts dans ces domaines. Pour nous, il suffisait seulement d’attendre la bonne opportunité pour passer à l’action. Et celle-ci s’est présentée avec Fincuoghi, un récit qui s’inscrit parfaitement dans les projets de mondialisation de notre groupe. Cette reprise va nous permettre d’acquérir du savoir-faire supplémentaire, dont profitera également notre production de carrelage en Turquie. Ce qui m’a personnellement séduit le plus, c’est la flexibilité du marché italien. Et même si celui-ci éprouve actuellement des difficultés, il reste cependant encore de nombreuses opportunités à saisir.” Pas de cannibalisme “Avant même que la reprise ne soit entérinée, nous avions déjà décelé de très nombreuses synergies avantageuses découlant de cette union. Nous essayons désormais d’utiliser celles-ci au maximum. Nous avons ainsi mis au point depuis peu un système de rotations par lequel des collègues turcs vont travailler temporairement en Italie et vice versa. La meilleure manière pour apprendre les uns des autres. Nous entrevoyons aussi de nombreux avantages au niveau du développement de produits. Toutes les quatre à cinq semaines, nous envoyons depuis la Turquie une équipe de développeurs de produits à Sassuolo afin qu’ils puissent voir de leurs propres yeux comment on procède en Italie. Au niveau des achats également, nous progressons à grands pas: nous pouvons notamment profiter de la force financière de Kale Turquie, les plus grands volumes générant automatiquement de meilleures conditions. Grâce à tous ces éléments, nous pourrons offrir encore davantage de qualité aux clients.” Ne risque-t-on pas d’assister à une sorte de cannibalisme, maintenant que Kaleseramik et Kale Italia ont le même propriétaire? Burak Orhun rit. “Il s’agit là d’une question que l’on me pose souvent. Mais croyez- moi, chaque décision que nous prenons est prise en faveur du Groupe Kale et nous permet d’offrir une valeur ajoutée supplémentaire au client. KaleSeramik et Kale Italia ne vont assurément pas se faire la guerre avec des prix et des produits. La concurrence mondiale des autres entreprises est déjà suffisamment importante. D’ailleurs, tout le monde savait très bien au préalable quel rôle allait devoir jouer Kale Italia dans la stratégie globale du Groupe Kale; il n’y a jamais eu de manque de clarté ni le moindre doute à ce sujet.” Simplification “Ce que nous faisons aujourd’hui avec Kale Italia n’est en fait pas une opération si phénoménale”, trouve Burak Orhun. “Nous poursuivons un seul objectif: la simplification. La simplification de l’assortiment de produits, mais aussi de notre manière de travailler avec les clients, de la diffusion de l’information, des technologies, etc. Si nous réussissons à étendre ce processus de simplification à toute la société, cela ne pourra qu’améliorer notre relation avec le client et nous aider à rester compétitifs au cours des prochaines années. Nombre de ces processus ont été amorcés cette année. La phase de démarrage devrait se terminer début 2013.” Au cours des cinq prochaines années, la société-mère turque investira environ 25 millions d’euros dans Kale Italia, dans l’espoir d’ainsi atteindre un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros. “Peu après la reprise, le groupe a investi dans l’achat de deux tou- tes nouvelles machines d’impression digitale ainsi que dans la modernisation de l’usine”, précise Burak Orhun. Et à en croire le managing director de Kale Italia, encore d’autres investissements suivront fin de cette année. “Ceux-ci nous permettront de rapatrier les activités que nous déléguons actuellement, comme certaines opérations de rectification et la production de mosaïque. Cela doit faire de Kale Italia une usine beaucoup plus rentable. Nous voulons investir en permanence dans des produits nouveaux et surtout de meilleure qualité. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons encore enrichir l’assortiment présenté par Kale Italia à Cersaie 2011.” Stonelab et Colorboard Burak Orhun mise sur Stonelab et Colorboard, deux nouveaux concepts respectivement dans les marques Edilgres et Edilcuoghi. Des innovations qui ont eu énormément de succès lors du dernier salon à Bologne. “Nous avons récemment procédé à plusieurs investissements pour insuffler une nouvelle vie à ces deux marques italiennes riches en tradition en les repositionnant sur le marché: Edilgres en tant que spécialiste de l’imitation pierre naturelle et Edilcuoghi en tant que système global pour le design d’intérieur. Cette approche, tant au niveau de la gamme de produits que de la philosophie sous-jacente, est totalement différente d’avant. Le Groupe Kale dispose des moyens financiers nécessaires afin de mener à bien cette opération pas si colossale. Nous sommes 75 par contre conscients que tout cela ne se fera vraisemblablement pas en un an. Tous les acteurs au sein de la société sont 100% derrière ce projet, mais vu les circonstances actuelles sur le marché, nous devons aussi être patients.” Avec ‘Stonelab’, Kale Italia souhaite positionner sa grande marque Edilgres comme le spécialiste par excellence en pierre naturelle. “Edilgres lancera chaque année de nouvelles imitations céramiques de variétés de pierre naturelle populaires, toujours soutenues par un marketing bien étudié et un merchandising approprié. Nous possédons un laboratoire qui se penche uniquement sur ces matériaux. Edilgres Stonelab propose le meilleur de deux mondes: nous conservons l’aspect du matériau tel qu’on le trouve dans la nature et combinons celui-ci avec les propriétés techniques du grès cérame. Et ce notamment à l’aide des technologies d’impression digitale et d’autres applications high-tech que nous pouvons réaliser à Borgotaro (une des trois unités de production de Kale Italia outre Sassuolo et Fiorano, ndlr).” Dgàd: Georges Vermeulen (Investiva), Davide Roncaglia (Kale Italia), Luca Corti (Kale Italia) et Carlo De Schutter (Ri.Pa.) Savoir-faire italien “Le fait de conserver le savoir-faire italien dans l’entreprise constituait un aspect très important lors de la reprise”, insiste Burak Orhun. “Plusieurs postes sont occupés par des collaborateurs turcs, mais pour le reste, tout le monde est tout simplement resté en place. Les connaissances du marché et de la concurrence qu’ont nos amis italiens revêtent une valeur inestimable. Sans eux, nous ne pourrions jamais réussir ici. Nous n’avons jamais eu l’intention d’être pédants, Kale n’a pas cette arrogance. Que du contraire, nous voulons veiller correctement à ce que tout reste 100% italien: non seulement les produits, mais aussi le service clientèle et le marketing qui étaient déjà d’un très haut niveau dans cette entreprise. Sauf la barrière de la langue, j’entrevois d’ailleurs peu de différences avec nos usines en Turquie. Tout le monde est disposé à faire de cette nouvelle aventure une grande réussite.” “Il est très difficile de dire précisément ce qui n’a pas fonctionné avec Fincuoghi. En temps de crise peuvent se produire certains événements qui font que les clients ne sont plus en mesure de payer leurs factures. Généralement, il s’agit d’un problème de cashflow.” Kaleseramik Avec 33% de parts de marché et une production annuelle d’environ 70 millions 76 La philosophie du distributeur belge Ri.Pa Avec des racines italiennes dans son nom Ri.Pa. (Rivestimenti - Pavimenti), le grossiste de Kalken ne pouvait après toutes ces années que nourrir encore et toujours une grande passion pour ce pays du carrelage mondialement réputé. Comme toujours, les cycles ont des hauts et des bas, et une grande puissance comme l’Italie ne pouvait y échapper. Le pays est confronté à des évolutions rarement constatées sur le marché, évolutions que saisissent certains pour convertir les problèmes en nouvelles opportunités. “En tant qu’importateur d’une des marques du groupe Fincuoghi, à savoir Campani, Ri.Pa. avait très vite compris que des changements importants étaient programmés dans ce groupe de carrelage italien respectable”, affirme Carlo De Schutter, managing director de Ri.Pa. “Il y avait des rumeurs de reprise, de fusion, etc., mais assurément pas de cessation des activités. Après quelques mois, la nouvelle salvatrice est tombée: il s’agissait d’une reprise, et quelle reprise! Les livres d’histoire de la petite localité de Sassuolo peuvent déjà noter qu’en 2011 le producteur mondial turc Kale Bodur a repris le groupe Fincuoghi. La première fois dans la riche histoire céramique du pays qu’une telle chose se produisait. Ou comment transformer un problème en opportunité! Une question s’est directement posée: qu’est-ce qui allait advenir de Campani et quid de la politique de distribution? Nous avons très vite clairement compris qu’Edilgres et Edilcuoghi continueraient d’exister et que le reste survivrait uniquement dans les mémoires de l’entreprise. Pour ces deux marques, un magnifique nouvel assortiment de produits a été développé en un temps record, grâce notamment aux investissements dans les toutes dernières technologies dans l’usine de Borgotaro. Avec en apothéose la présentation très réussie au salon Cersaie 2011.” “Etant donné que nous connaissions déjà l’entreprise et la splendide gamme de produits notamment de StoneLab, fabriquée par un des plus grands et plus puissants producteurs industriels de carrelages au monde, la décision de Ri.Pa. a été vite prise. Le nouveau nom de marketing est d’ailleurs Kale Italia. Tout cela nous offre une opportunité extraordinaire et un assortiment très commercial qui cadre à 100% dans notre philosophie d’entreprise, c’est-à-dire proposer des collections du segment intermédiaire et supérieur, en accordant la priorité à la plus-value esthétique du produit et au souci de la qualité” conclut Carlo De Schutter. Pour mener à bien la distribution commerciale des deux marques sur le marché Belux, Georges Vermeulen (Investiva) restera agent commercial pour Kale Italia. Cela fait déjà 7 ans qu’il était actif pour Industrie Fincuoghi. Vous êtes curieux de découvrir les nouvelles évolutions dans la gamme de produits de Kale Italia? Jetez sans plus attendre un œil sur www.edilgres.it ou www. edilcuoghi.it de m2, Kaleseramik (la division carrelages qui représente environ la moitié du chiffre d’affaires total du Groupe Kale) peut se qualifier de leader du marché incontesté en Turquie pour ce qui concerne la production de carrelages céramiques. A l’échelon européen également, le groupe opère au plus haut niveau, avec une troisième place méritoire. “En Turquie, nous sommes le premier producteur de carrelages céramiques, et ce depuis déjà 1957. Nous avons été les véritables pionniers pour de nombreuses innovations, comme les plaques céramiques fines ou les carreaux grands formats”, poursuit Burak. “Kaleseramik distribue trois marques de carrelages: Çanakkale Seramik pour les intérieurs résidentiels, Kalebodur Seramik qui propose un assortiment plus technique et, enfin, Ida Seramik. Cette dernière marque se situe dans le segment intermédiaire, la gamme supérieure étant actuellement fournie par Edilgres et Edilcuoghi. Les principaux marchés à l’exportation pour Kaleseramik sont l’Europe et le Moyen-Orient.” “Kaleseramik produit des carrelages de sol en 1.900 variétés et 50 formats différents. Et pour les carrelages muraux, il s’agit même de 2.200 variétés et 60 formats. Chaque année, quelque 200 nouveaux produits sont lancés sur le marché.” D’autres reprises? Le marché turc était-il déjà familiarisé aux marques Edilgres et Edilcuoghi avant la reprise de Fincuoghi? “Pas du tout, tout simplement parce que ces deux marques n’y étaient pas vendues. Mais cela va maintenant changer”, nous assure le managing director de Kale Italia. Cela n’exclut d’ailleurs pas à l’avenir la reprise d’autres fabricants italiens par le Groupe Kale. “A Sassuolo également, les fusions et la reprise de petits fabricants par de grands groupes seront de plus en plus fréquentes. Si une nouvelle opportunité se présente sur ce marché, nous disposerons de plus d’expérience que les entreprises qui n’ont pas encore investi à Sassuolo. Quoi qu’il en soit, chaque piste intéressante sera prise en considération.” “Au sein du Groupe, nous privilégions les relations à long terme, tant avec nos propres collaborateurs qu’avec les fournisseurs et les clients”, conclut Burak Orhun. “Même lorsque les temps sont incertains, les clients peuvent continuer de compter sur nous. En Italie également, on se rendra vite clairement compte que notre groupe a déjà, au cours de toutes ces années, constitué un réseau vaste et soudé.” 77 Le géant allemand de la pierre naturelle poursuit sa croissance L’inauguration de la nouvelle filiale de Weyhe à peine derrière elle, l’entreprise familiale Rossittis explore déjà de nouveaux projets d’expansion pour ses activités. Le grossiste allemand en pierre naturelle souhaite ainsi implémenter un concept similaire à Walldorf, accompagné d’une nouvelle filiale à Nuremberg. Les projets suivants de Rossittis sont encore un mystère. Même si Geert-Frank Kuiper, responsable des achats de la société, ne cache pas que les Pays-Bas auront un jour leur propre entrepôt de stockage. Priorité absolue Le projet ambitieux d’une nouvelle filiale à Nuremberg figurait depuis longtemps au planning mais l’urgence de l’extension vers Weyhe a conduit la société à réorganiser ses projets. “Comme notre espace de stockage de la région de Bremen affichait complet, nous nous trouvions face à une barrière”, explique le CPO GeertFrank Kuiper, ne laissant planer aucun doute. “C’est pourquoi nous avons déplacé notre priorité vers le nouveau bâtiment à Weyhe.” Rossittis occupe depuis 2004 un site dans la région de Bremen. Plus précisément à Brinkum, à environ 5 km de la nouvelle filiale de Weyhe. “Sur base des excellents résultats de ce site, nous avons décidé l’année dernière d’investir dans une expansion supplémentaire. En janvier 2011, la société a acquis à Weyhe un terrain à bâtir de 37.000m2. Ce fut le coup d’envoi d’un projet de construction d’envergure : 12.000m2 d’espace de stockage couvert. Le projet est entré en phase finale en décembre de l’année dernière, après neuf mois de travaux de construction. Rossittis espère ainsi pouvoir doubler d’ici deux ans son chiffre d’affaire dans le nord de l’Allemagne. “Il s’agit toujours de trouver un équilibre, naturellement, dans le sens où l’économie doit elle aussi progresser”, concède prudemment Geert-Frank Kuiper. Week-end d’ouverture réussi Le grand week-end festif d’inauguration débutait le samedi 28 avril 2012. Hasard ou non, l’arrivée du bus transportant les collaborateurs de Rossittis sur le nouveau site de Weyhe en début de matinée a coïncidé avec la première apparition de la saison du soleil. Le coup d’envoi des festivités fut donné à 12 heures précises. Outre les collaborateurs internes, la liste d’invités de cette première journée englobait aussi des fournisseurs internationaux (d’Inde, de Chine, du Brésil, d’Israël et d’Afrique du Sud), de même qu’une série de spécialistes de la pierre naturelle, d’architectes et de cuisinistes. Au total, Rossittis a accueilli ce samedi quelque 800 invités nationaux et internationaux, parmi lesquels le bourgmestre de Weyhe. De nombreuses activités pour petits et grands étaient inscrites au programme : atelier djembé en groupe (500 tambours africains furent distribués), parcours en Segway (patinette électrique à deux roues), animation pour enfants, groupes musicaux entraînants et danseuses exotiques pour compléter idéalement l’ambiance festive. Afin de sustenter agréablement les centaines de participants, l’organisation avait prévu un copieux buffet méditerranéen et un gigantesque bar à cocktails. Autre élément appréciable : la tombola aux superbes prix, qui a fait trente heureux. Bref, trop de choses pour les citer par le menu. Les avis étaient unanimes : un événement dont on parlera longtemps encore! Notamment à la Gerhard Rossittis avec son fils Thomas (gauche) et son petit-fils Leon (droite) 78 • advertorial Kinderhospiz Löwenherz, une fondation pour les enfants malades et handicapés, qui a reçu des mains de la famille Rossittis un chèque d’une valeur de 6.150 € dans le cadre de l’inauguration de Weyhe. Le dimanche, c’était au tour du voisinage (les consommateurs finaux) de découvrir le nouveau bâtiment hors du commun qui a alimenté toutes les conversations. Pas moins de 1.500 visiteurs ont fait le déplacement durant cette journée, ce qui porte le chiffre total à environ 2.300 participants pour l’ensemble du week-end. En scannant le code QR au bas de cet article ou en cliquant sur le lien suivant (http://www.rossittis.de/WyStEFr), vous découvrirez une vidéo sympathique retraçant les festivités des 28 et 29 avril. Site stratégique Le nouveau concept découvert par les invités de Weyhe est comparable à celui d’Holzwickede. On note surtout les deux halls reliés par un tunnel couvert avec une infrastructure spéciale de déchargement ultramoderne. Les camions à décharger sont placés le long d’une rampe (inclinée). Un système hydraulique nivelle le container de manière à le positionner à la bonne hauteur et en équilibre malgré les importantes variations de poids durant le déchargement. “Cela nous permet de décharger les containers en 15 minutes, au lieu de 2 ou 3 heures comme dans les entreprises non-équipées de ce système. Cela implique aussi que les containers de Weyhe ne viennent plus d’Holzwickede mais directement du port de Bremen”, explique Geert-Frank Kuiper. “Nous réalisons de solides économies au niveau des coûts techniques de la chaîne logistique. L’approvisionnement de l’entrepôt de Weyhe est donc géré indépendamment de notre filière principale. Tout ce que nous avons en stock à Holzwickede se trouve désormais aussi à Weyhe.” Le site existant de Walldorf (proche d’Heidelberd, dans le sud de l’Allemagne) devrait bientôt être géré sur l’exemple de Weyhe. L’exécution de ce projet est prévue pour début 2013. Dès sa mise en place définitive, Rossittis tournera ses efforts vers Nuremberg dans les deux ou trois ans. Geert - Frank Kuiper souligne l’importance stratégique de ce site. “Tout d’abord parce qu’une grande partie de notre chiffre d’affaires provient du sud du pays et ensuite parce que Nuremberg est proche de la frontière italienne. Il s’agit également d’un site important par rapport au marché autrichien, où notre partenaire Strasser Steine GmbH occupe 70% du marché.” Filiale au Pays-Bas ? La question suivante s’impose d’elle-même : quels sont les projets de Rossittis pour les Pays-Bas, second plus important débouché après l’Allemagne? “C’est une question qui m’occupe depuis longtemps”, répond Geert-Frank Kuiper. “L’objectif est de construire également un entrepôt de tranches aux Pays-Bas, de l’ordre de celui de Weyhe. Mais cela prendra encore un peu de temps, de tels investissements doivent s’amortir.” “Quoi qu’il en soit, nous nous attelons à nous installer à proximité du client. Car dès qu’il découvre notre offre variée, il est en général conquis. Et cela crée un lien.” Du reste, Holzwickede advertorial • 79 n’est pas très éloigné des Pays-Bas et la responsable de ventes Benelux Caroline van den Bosch de même que le CPO Geert-Frank Kuiper sont néerlandophones. Plus de raisons qu’il n’en faut pour faire le déplacement depuis les Pays-Bas. “Notez également que les pierres naturelles sont toujours présentées en grandes quantités dans le concept de Rossittis. La pierre naturelle est un produit unique, il est très important pour le client d’avoir du choix parmi celle qui lui plaît le plus. Car dans un showroom sans stock, les matériaux exposés ne sont pas toujours représentatifs de ce que l’on obtient au final.” Qualité à tous les niveaux “En termes de volume, la Chine est notre plus grand fournisseur. En termes de valeur, c’est l’Inde, suivie du Brésil – où nous sommes d’ailleurs propriétaires d’une carrière d’extraction de quartzite Azul Imperial”. Comme la qualité de production laisse souvent à désirer du côté de la Chine de l’avis Geert-Frank Kuiper, le grossiste allemand en pierre naturelle investit dans ses propres machines, en provenance d’Italie. “Qu’il s’agisse de matériaux bons marché ou plus onéreux, cela reste du Rossittis. Les gens ont certaines attentes par rapport à notre marque et nous nous devons donc de leur 80 • advertorial offrir en permanence la meilleure qualité. D’où la sévérité des contrôles de qualité opérés chez tous nos fournisseurs. Une étude comparative démontre que Rossittis applique la politique de qualité la plus stricte du secteur. La qualité a toujours été notre plus grand atout et nous ne la sacrifierons à aucun prix. En matière de volume de stock, Rossittis ne connaît pas non plus d’égal. Depuis deux ans, le Black Devil est le matériau le plus vendu au sein de l’offre Rossittis, avec une tendance à la hausse. C’est pourquoi nous en maintenons un stock important de l’ordre de 40.000 m2. Tous nos matériaux sont disponibles dans des volumes nous permettant de répondre à tous les demandes. Unique sur le marché.” Rossittis. Nos stocks renferment les variétés de pierre naturelle les plus exotiques, souvent avec des variations de couleurs inconnues encore trop peu usitées dans nos contrées. Les clients recherchant quelque chose ressortant de la grisaille que l’on vend à chaque coin de rue frappent à la bonne porte chez Rossittis.” Plus de couleur Rossittis plaide volontiers en faveur de l’utilisation de matériaux colorés. Caroline van den Bosch : “Présentez aux clients quelque chose sortant de l’ordinaire des teintes grises et noires et je suis persuadée que ces variétés colorées se vendront de plus en plus. On n’aime que ce que l’on connaît, et cela vaut également pour notre secteur.” “Le potentiel est bien présent mais il s’agit de le mettre en valeur. Ce sont précisément ces matériaux exclusifs qui ont permis à Rossittis de se bâtir une solide réputation. Cela nous permet de nous distinguer d’autres grossistes en pierre naturelle, qui prennent souvent moins de risques en se composant un stock fait essentiellement de tranches noires et grises. Rossittis entend apporter un peu de couleur dans la grisaille du marché, restant fidèle à sa voie personnelle ouverte il y a de nombreuses années déjà.” “Trouvez un autre fournisseur dont la diversité de l’offre surpasse celle de “Outre les matériaux courants, nous avons en stock une large palette de couleurs et de variétés des quatre coins du monde, même les moins communs et cela aussi a son charme. Nous assurons une promotion diversifiée aux matériaux moins connus, par exemple via un article dans notre newsletter ou en distribuant des échantillons sur le marché.” Les caniveaux de douche ACO: la qualité et le respect du client Dans le monde des caniveaux pour douches de plain-pied, on parle beaucoup à tort et à travers, on fait beaucoup de promesse et on vend surtout beaucoup de “bla bla”. De son côté, la société ACO de Merchtem préfère travailler en silence et de façon sensée, ce qui a fait d’elle au cours des dix dernières années le leader du marché dans le Benelux. Et ce surtout grâce à son caniveau de douche Top Showerline dans sa ligne design très populaire Exclusive Shower. L’évacuation d’eau pour la maison privée jusqu’au plus grand projet industriel, telle lest la spécialité d’ACO depuis que sa création dans les années ‘40 par la famille Ahlmann à Rendsburg près d’Hambourg (ACO est la contraction d’Ahlmann Company). Le groupe, qui est par ailleurs encore et toujours aux mains de cette même famille, compte aujourd’hui des filiales (autonomes) dans 40 pays. Il emploie un total de 3.800 personnes et réalise un chiffre d’affaires de plus de 600 millions d’euros. La société travaille souvent à l’échelon industriel: systèmes de drainage et techniques de séparation de l’huile et des graisses pour l’industrie, la construction utilitaire, les travaux publics, les grandes cuisines, les pistes d’athlétisme, etc. Mais ce n’est pas pour cela qu’ACO n’est pas en mesure de fournir du travail plus raffiné. La marque est ainsi également connue pour sa large gamme esthétique de caniveaux de terrasse et produit également depuis une dizaine d’années des caniveaux de douche en inox. Marché de croissance assez nouveau “On trouvait bien jadis de ces douches sans receveur que les Français appelaient ‘douches à l’italienne’, avec un siphon en plastique”, affirme Raphaël Van Overstraeten, marketing manager d’ACO. “L’origine de celles-ci se situe en effet en Italie et remonte même à l’époque des Romains. Mais le caniveau de douche en inox sur la largeur ou la longueur de la douche carrelée a commencé à s’implanter il y a une dizaine d’années et nous vient des Pays-Bas. Ce pays reste encore et toujours le berceau de ce système, mais la Belgique adhère aussi pleinement à celui-ci et l’Allemagne est en train de rattraper son retard. Ils fleurissent donc un peu partout, jusque dans l’ancien Bloc de l’Est et au Moyen-Orient.” Depuis qu’ACO s’est lancé sur le marché des douches de plain-pied, sa gamme n’a cessé de s’étoffer et d’évoluer. Initialement, il s’agissait de modèles de base avec peu de choix en matière de design. Mais ceux-ci étaient déjà toujours en inox. Un choix très délibéré, dicté par la riche tradition de la société: “l’inox et le verre sont les matériaux les plus hygiéniques. Le verre encore plus que l’inox, mais vous ne pouvez naturellement pas réaliser des conduits d’évacuation totalement en verre. Et l’inox constitue surtout aussi un matériau très durable, qui s’embellit même avec le temps. On trouve par exemple sur le marché des ‘systèmes’ en plastique blanc. J’aimerais bien revoir ces caniveaux de douche après cinq années d’utilisation!” Design techniquement solide Il y a quatre ou cinq ans, la société lançait sur le marché une ligne orientée design: Top Showerline. A laquelle les clients ont directement succombé massivement. Ce qu’a également remarqué le spécialiste de Merchtem. “Nous ne vendons pas directement aux particuliers; les ventes s’effectuent via les commerces spécialisés en carrelages, matériaux de construction et sanitaires. Il arrive cependant parfois qu’un particulier s’arrête devant le bâtiment pour s’informer sur un caniveau de douche. Naturellement, nous le lui montrons. Ils viennent généralement pour le Showerline, notre modèle de base..., mais lorsque nous leur montrons le modèle Top Showerline le choix tombe dans 99% des cas directement sur celui-ci.” Naturellement, le marché des douches de plain-pied est fortement orienté design, une tendance sur laquelle joue allègrement ACO avec ses nombreuses grilles design en inox et ses couvercles en verre. En option, le caniveau de douche peut même être équipé d’un éclairage LED, sans câblage électrique. Pour le professionnel Pour le professionnel également, ACO dispose de tous les avantages: les produits sont en effet techniquement forts et faciles à installer. Pratiquement tous les modèles de caniveaux de douche sont disponibles de série en 5 ou 6 longueurs et chaque modèle a vu le jour suite à une demande du marché. Il n’est pas possible de venir en aide à tout le monde avec un seul et même modèle. Il existe des modèles avec siphon embouti unique, sans soudures pour les meilleurs garanties hygié- advertorial • 81 niques et avec une hauteur de construction de seulement 65 mm carreau compris. Autre alternative: l’utilisation d’un siphon pivotant à 360°, facile à positionner vers l’évacuation. Le caniveau de douche orientable dispose quant à lui d’un boîtier avec collerette à visser pour garantir un raccord parfait avec la membrane d’étanchéité. Le corps muni de sa grille se pose avec les carreaux et permet encore un faible jeu de sorte que le cadre à carreler coïncide esthétiquement avec le motif du carrelage choisi. Mais les modèles les plus vendus sont ceux avec battée extérieure intégrée. Le modèle Top Showerline présente lui aussi une telle battée extérieure avec structure en relief, pour une bonne adhérence de la membrane d’étanchéité. “Ebauchons brièvement son fonctionnement”, propose Raphaël Van Overstraeten. “On pose généralement le caniveau dans la chape, avant de laisser sécher le tout. Ensuite, on place une membrane d’étanchéité, donc sous le niveau du carrelage, et celle-ci est raccordée par encollage à la battée extérieure du caniveau de douche. simple. Des essais réalisés dans nos usines allemandes ont montré que, même en cas d’usage intense et constant, aucune goutte d’eau ne se formait près du caniveau de douche sous le carrelage. Naturellement, je ne prétends pas ici que les joints et la sous-structure ne peuvent pas être humides. Le choix d’une barbotine de jointoiement de qualité, d’une bonne aération et d’une membrane hydrofuge garantira l’utilisation la plus durable sans problèmes. En cas de trous d’infiltrations éventuel, il existe justement un grand risque que de l’eau provenant du caniveau de douche entre, dans le sens inverse, en contact avec la colle à carrelage sous le niveau du sol. Le niveau d’eau dans un caniveau de douche peut en effet augmenter une fois qu’on ouvre le robinet de douche. Maintenant, pour les clients qui continuent tout de même de ne jurer que par un drain sous le niveau du carrelage, nous proposons le modèle avec collerette à visser, un principe que nous avons emprunté à l’industrie alimentaire. Le siphon présente également une ca- une nouvelle boutique en ligne. En commandant en ligne, vous pourrez venir enlever le produit commandé dans les trois jours ouvrables au point d’enlèvement de votre choix et régler celui-ci sur place. Le site ne permet donc pas le paiement en ligne. Les prix affichés s’entendent bruts, mais le carreleur pourra éventuellement demander au point d’enlèvement un code pour bénéficier d’une reprise réservée aux entrepreneurs. Le particulier pourra aussi commander à des prix bruts, car il s’agit d’un marché croissant à côté du marché professionnel. Le particulier recherche de plus en plus de lui-même en ligne le meilleur produit pour son projet, tant en nouvelle construction qu’en rénovation. Même si cela reste un produit technique et si on laissera souvent l’achat et l’installation au professionnel. Par ailleurs, l’e-boutique a ceci de positif que les gens regardent sur celle-ci et se rendent compte qu’il y a un point d’enlèvement deux rues plus loin. Ils vont alors y jeter un œil, font le plein d’idées et transmettent celles-ci à l’architecte ou au car- Empêchant ainsi les éventuelles infiltrations d’eau vers l’étage sous-jacent.” pacité d’évacuation si élevée que le niveau d’eau ne montera jamais très haut. D’ailleurs, tous nos caniveaux affichent une capacité d’évacuation élevée, conforme à la norme européenne. Il faut cependant aussi toujours surveiller le nombre de douchettes. Parfois, on souhaite installer diverses ‘douches pluie’ d’un débit très élevé dans une seule douche de plain-pied, il faudra alors veiller à ce que le débit d’évacuation du caniveau reste supérieur au débit d’arrivée d’eau. Les corps de nos caniveaux ne renferment également pas ‘d’obstacles intégrés’ où peuvent s’accumuler cheveux, saletés et résidus de savon. Tout est entraîné en ligne droite vers le siphon et le conduit d’évacuation.” releur. Ce qui crée une pollinisation croisée: les professionnels qui viennent frapper à la porte d’un client avec ces produits obtiennent assurément de bons résultats car ils leur proposent une valeur ajoutée.” Les trous d’infiltration? Dans ce contexte, Raphaël Van Overstraeten souhaite une fois pour toutes tordre le cou à une affabulation. “Il s’agit d’une rumeur créée de toutes pièces. Lancée à des fins commerciales par une marque qui a entre-temps disparu du marché... même si son âme vit encore à travers de nouvelles marques, comme cela se remarque clairement au siphon spécifique constitué suivant un principe de blocs Lego bon marché. Qu’est-ce qui est techniquement erroné dans ce récit… les soi-disant ‘trous d’infiltrations’. Le producteur a annoncé mordicus qu’il fallait aussi évacuer l’eau sous le niveau du carrelage. En d’autres termes, on partait du principe qu’une grande quantité d’eau s’infiltrait quoi qu’il en soit sous le carrelage via les joints. De l’eau devant dès lors être collectée via des trous latéraux dans le caniveau. Une affabulation que nous n’avons jamais suivie, même si réaliser des trous dans un caniveau lors de la production s’avère très 82 • advertorial Douche-shop.be “L’assortiment d’ACO est extrêmement large. Ce qui peut parfois, honnêtement, poser problème. Nous ne pouvons en effet pas attendre des points de vente qu’ils aient tout de stock. Mais quand vend-t-on le plus? Quand un produit est disponible directement… Nous avons donc décidé de compenser cela avec No nonsense “La qualité et le service génèrent de la valeur ajoutée. La principale clef du succès d’ACO n’est dès lors autre que son service-clientèle. Un cycle qui débute souvent par une simple demande de documentation. Celui qui demande de la documentation, recevra la brochure chez lui dans les deux à trois jours. Et nous restons toujours à votre service. Vous pouvez faire le test! Autre chose encore: pour de la super qualité, le prix reste tout de même démocratique. Je vois parfois sur le marché des ‘produits semi-finis’ à des prix beaucoup plus élevés. Ils sont certes proposés dans un joli emballage, mais nous voulons vraiment adopter une politique ‘no nonsense’”, conclut Raphaël Van Overstraeten. www.douche-shop.be & Caniveaux de douche siphons de sol D R A I N A G E ES T H ÉT IQ UE EN IN O X P OU R L A D O U C H E D E PL A IN -PIED ET LES LO C A UX S A N ITAI R E S www.aco.be ACO Passavant s.a., Preenakker 8, 1785 Merchtem, Tél. 052 38 17 70, Fax. 052 38 17 71, www.aco.be, [email protected] Commandez votre caniveau de douche pour la douche de plain-pied online! DRAINAGE POUR LA DOUCHE DE PLAIN-PIED WWW.DOUCHE-SHOP.BE Record de hauteur battu pour la pierre naturelle grâce à la tour MG à Gand Dès son accession au maïorat en 2007, le bourgmestre gantois Daniël Termont appelait déjà à davantage de tours dans sa ville. Pour lui, il était temps d’également montrer notre savoir-faire à nos aïeux, “ceux qui ont construit les fameuses tours de Gand”. Promoteur de projets et Gantois de naissance, Ignace De Paepe a volontiers retroussé ses manches. Aujourd’hui, la tour MG se dresse dans le ciel et culmine à 119 mètres (soit 20 de plus que le Beffroi). Nous avons abordé cet élégant géant avec Anja Tackaert du promoteur de projets De Paepe Group de Gand, Daniel Di Rocco du spécialiste en pose d’éléments de façade Opus Marble de Nivelles et Herwig Callewier du grossiste en pierre naturelle Beltrami d’Harelbeke. © De Paepe Group 84 Le record de hauteur du Moyen-âge Ignace De Paepe, directeur de De Paepe Group, est Gantois de naissance et de cœur. Comme nul autre, il sait donc combien les habitants de Gand sont attachés à leurs trois tours (celle du Beffroi, de la cathédrale Saint-Bavon et de l’église Saint-Nicolas). Ce qu’il ne voulait dès lors assurément pas, c’était implanter à côté de celles-ci une “tour vitrée banale comme on en trouve treize à la douzaine à Bruxelles”. D’autant plus parce que ‘sa’ tour devait surclasser les trois autres, du moins en hauteur. Vu que la tour MG est située juste à la limite de la commune de Sint-DenijsWestrem, le règlement séculaire affirmant qu’aucun édifice à Gand ne peut être plus élevé que la tour du Beffroi (97 mètres) n’était pas d’application. Cette tour de bureaux, livrée en mai de cette année, culmine ainsi à une hauteur de 119 mètres et accueille 12.000 collaborateurs de KBC, client du maître de l’ouvrage De Paepe Group. Il s’agit aussi de la plus haute tour de bureaux de Flandre, ainsi que du plus haut bâtiment revêtu de pierre naturelle. Mais la grandeur n’est pas tout… Dans sa quête d’originalité et d’élégance, Ignace De Paepe a atterri au cabinet d’architecture Jaspers-Eyers, qui a aussi réalisé il n’y a pas si longtemps une tour qui se fait remarquer à Bruxelles: le tour Rogier à SaintJosse-Ten-Noode, également connue sous l’appellation de tour Dexia. Anja Tackaert, project-manager responsable de la tour MG chez De Paepe Group, nie cependant le fait qu’une autre tour a servi de modèle pour la tour MG. “Nous nous sommes simplement mis à table avec l’architecte John Eyers. Différentes propositions ont été fai- [ lesaffer.be ] visitez notre nouveau showroom avec espace architecte Venetiëlaan 22, 8530 Harelbeke, Belgique T +32 (0)56 23 70 00 F +32 (0)56 23 70 02 [email protected] www.beltrami.be HEURES D’OUVERTURES SHOWROOM lu-ven 9h-17h | sam 9h-13h tes et c’est celle-ci qui a été retenue. On n’a suivi aucune autre référence.” Isolation unique Le revêtement de façade en pierre naturelle a été posé par Opus Marble, une entreprise de Nivelles qui se charge exclusivement de chantiers de grande envergure tel celui-ci. Pour respecter les limites de temps imposées, les poseurs de l’entreprise ont travaillé à plusieurs façades en même temps, nous explique Daniel Di Rocco, directeur d’Opus Marble. “Voire aussi à la même façade sur plusieurs niveaux à la fois, et donc avec plusieurs plates-formes.” Travailler à de telles hauteurs ne posait par ailleurs aucun problème pour l’entreprise étant donné qu’elle travaille souvent à des hauteurs supérieures à 50 mètres. “Le plus gros problème pour le personnel qui a fixé les panneaux de façade consistait en fait à supporter les conditions climatiques souvent rigoureuses: le froid, le vent et la pluie”, ajoute Daniel Di Rocco. L’isolation du bâtiment constituait par contre un défi particulier: il s’agit de panneaux isolants rigides qui ont été appliqués entre les panneaux de façade et le bâtiment, en version complète avec protection contre le feu et l’eau. Et ce avec des pierres placées avec des joints ouverts. Opus Marble a fixé les panneaux de façade en granit massif à des étriers en inox spécialement prévus à cet effet et appliqués au préalable sur les éléments en béton de la façade et qui traversaient l’isolant. L’ensemble a ensuite été rendu étanche avec de la mousse PU. On a aussi laissé une lame d’air de 4 centimètres pour la ventilation et, si nécessaire, pour le séchage. Une machine bien rôdée Lorsque la phase pour les études préalables et les consultations entre les divers 86 © De Paepe Group :Herwig Callewier (Beltrami) visite la carrière en Chine partenaires impliqués a été terminée, les travaux sur le chantier à “The Loop” (le nouveau quartier des affaires en développement à Sint-Denijs-Westrem) ont étonnamment bien avancé. Le rythme moyen était d’une semaine par étage, avec comme record un étage en trois jours. Tout cela n’a pas été simple, explique Daniel Di Rocco: “La coordination n’était pas simple vu le grand nombre d’activités simultanées, tant pour nous que pour le gros œuvre et les travaux de charpente. Ajoutez encore à cela que tout devait être synchronisé avec le montage et le démontage des plates-formes.” Mais globalement, tout s’est déroulé à merveille, avec comme raison peut-être le fait qu’à The Loop travaille une machine bien rôdée constituée de gens qui se font confiance aveuglément. “Naturellement, cela aide quand on se connaît les uns les autres”, intervient Anja Tackaert de chez De Paepe Group. “Nous avions déjà collaboré avec Beltrami sur d’autres projets et Opus Marble était sous-traitant de l’entreprise générale. Moyennant un bref suivi et quelques adaptations, tout s’est très bien passé. Nous avons aussi travaillé avec des délais serrés, il n’y avait donc pas beaucoup de latitude.” Le fournisseur de pierres naturelles Beltrami et Opus Marble ont eux aussi déjà travaillé ensemble à diverses reprises. Et c’est indispensable, pour mener à bien des projets si complexes. “Naturellement, on commence par totalement dessiner une telle façade”, précise Herwig Callewier, le directeur de Beltrami. “Tous est réalisé sur mesure. Nous recevons les bordereaux, transmettons ceux-ci à la carrière et celleci réalise tout sur mesure et livre les pièces numérotées, comme un puzzle. Et vu la grande hauteur, on a aussi transmis très précisément comment tout devait être emballé. Histoire que les emballages prennent un minimum de place sur un chantier rela- tivement peu spacieux. Et aussi pour faciliter la tâche des poseurs: lorsqu’ils prennent une boîte, celle-ci doit surtout directement être la bonne. Cela a toutefois nécessité beaucoup d’organisation. Je dois ici tirer mon chapeau à Opus Marble, car ce sont de véritables spécialistes de ce genre de projets. Ils ont très bien dirigé la pose, et nous avons suivi. Ce n’est pas le premier grand projet que nous réalisions ensemble, et nous formons désormais une machine bien huilée! Sur de tels projets, il n’est pas possible de travailler avec quelqu’un n’ayant pas l’expérience requise. Si quelque chose dérape, les coûts sont directement terriblement élevés.” Selon le promoteur de projets De Paepe Group, il n’existe en fait pas de formule secrète pour mener à bien ce genre de projets à particulièrement grande échelle. Il n’y a que des conseils de base: “des accords corrects, une bonne équipe de construction et une bonne compréhension. C’est comme cela que nous avons pu ériger la tour MG!” Granit gris clair de Chine Aujourd’hui, la tour MG est, comme nous l’avons dit, la plus haute construction de Flandre revêtue d’une façade en pierre naturelle. Mais ce n’était pas nécessairement écrit dans les astres. Il y avait d’abord d’autres projets sur la table. “En fait, Ignace De Paepe voulait initialement un immeuble de bureaux totalement blanc en béton architectonique”, ajoute Anja Tackaert. “Mais le prix était trop élevé. L’architecte nous a donc proposé une alternative en pierre naturelle gris clair.” Beltrami a recommandé le granit Galaxy Grey: “Nous avions déjà une bonne expérience avec cette pierre, tant en termes de rapport qualité/prix que de stocks disponibles”, précise Herwig Callewier. “Les carrières dans la province de Fujian sont organisées de façon très professionnelle et ont une capacité de pro- cependant pas été rassuré aussi rapidement et a demandé des garanties complémentaires. Herwig Callewier: “KBC avait préalablement eu de mauvaises expériences avec de la pierre chinoise dans le cadre d’un immeuble de bureaux à Louvain. C’est pourquoi il était particulièrement sur ses gardes et souhaitait connaître tous les détails techniques. De quelles carrières la pierre provenait-elle? Quelle était leur capacité de production? Comment pouvaiton garantir l’inaltérabilité des teintes pour 11.000 mètres courants? Et ainsi de suite. Par rapport à KBC, nous avons également dû nous engager personnellement à aller contrôler régulièrement la production en Chine. Ce que j’ai fait moi-même à plusieurs reprises. Et ces visites étaient elles aussi explicitement contrôlées: KBC voulait savoir quand j’y étais allé précisément, etc. Mais tout s’est finalement bien passé.” rie est la suivante: il y a de la bonne pierre partout dans le monde, et il y a aussi de la mauvaise pierre partout dans le monde. Si la personne qui importe la pierre ne regarde qu’au prix, vous aurez naturellement des problèmes. Il est notamment très difficile d’obtenir la meilleure qualité et le prix le plus bas. Cela vaut pour la pierre naturelle comme pour le reste. C’est pourquoi il importe que l’importateur s’y connaisse un peu en matière de pierre naturelle. Il y a encore trop d’importateurs qui n’y connaissent rien. Un jour, ils importent de la pierre naturelle, le lendemain ils importent des chaussures et le surlendemain encore d’autres marchandises.” Selon Monsieur Callewier, il est important que le secteur lui-même fasse également des efforts pour contrôler la qualité. “Lorsque des gens qui n’y connaissent rien importent de la mauvaise pierre, cela fait du mal à tout le secteur. Par contre, les jolies références, comme la tour MG, profitent à tout le monde. Peu importe que la pierre ait été livrée par Beltrami ou par la société X. Naturellement, je préfère que nous la livrions nous-mêmes (rires). Mais lorsqu’un collègue dispose d’une bonne référence, je suis également fier qu’il s’agisse de pierre naturelle. C’est le message que nous devons continuer à transmettre, et que nous incarnons aussi à la Fédération des Grossistes belges en Pierre Naturelle. Pas que les membres de Febenat soient infaillibles et ne puissent jamais avoir un problème. Mais nous tentons de procéder à la sélection dans le pays d’origine, le plus minutieusement possible. Ou en Belgique. Car il est erroné de penser qu’aucun problème ne peut survenir avec notre pierre bleue. Il convient en fait de choisir la bonne pierre et aussi de donner les bons con- Efforts pour contrôler la qualité Selon Herwig Callewier, les mauvaises expériences qu’a eues antérieurement KBC ne doivent cependant pas être mises sur le compte des Chinois: “Le problème n’était pas lié à la pierre proprement dite, c’est le choix qui était mauvais. Vu mon expé- © De Paepe Group rience avec la Chine, je savais que cette pierre entraînerait des problèmes. Le granit en question n’était absolument pas approprié pour un usage en extérieur. Mais les travaux ont tout de même été exécutés, avec toutes les conséquences que cela implique.” Monsieur Callewier déplore la campagne de dénigrement réservée ces derniers temps dans la presse à la Chine et aux produits chinois: “On met tout dans le même sac. J’admets qu’il y a aussi de la mauvaise qualité. Mais cela vaut aussi pour la pierre belge ou française. Ma théo- © De Paepe Group duction élevée. ce qui s’avérait aussi nécessaire: il s’agit finalement de plus de 11.000 mètres carrés de pierres de 4 centimètres d’épaisseur.” Le fait que la pierre vienne de Chine a également inquiété certaines personnes. Mais pas le promoteur du projet De Paepe Group: “Nous avons fait réaliser plusieurs tests par l’Université de Gand”, poursuit Anja Tackaert. “Et ceux-ci étaient positifs. L’origine du produit est moins importante à nos yeux. S’il réussit les tests, nous le considérons comme un produit de qualité.” Le maître de l’ouvrage KBC n’a seils pour savoir quelle pierre on pourra utiliser.” Sobriété marquante Le plus haut édifice de la région gantoise, le plus haut immeuble de bureaux de Flandre et la plus haute construction de Flandre revêtue de pierre naturelle: la tour MG de Sint-Denijs-Westrem bat plusieurs records. Non seulement le promoteur du projet Ignace De Paepe est très fier de son “bébé” (qui a également reçu les initiales de ses enfants Margaux et Guillaume, même si le nom de la tour sera bientôt officiellement changé en tour Artevelde). Les autres partenaires impliqués sont eux aussi particulièrement fiers de l’ajout de cette réalisation prestigieuse à leur portefeuille. “C’est un bel édifice”, conclut Herwig Callewier. “Il est sobre, mais ressort vraiment grâce à sa couleur claire et sa forme. Il se remarque précisément par son manque de fioritures. L’emplacement est lui aussi idéal: juste à proximité d’une artère fort fréquentée. Par beau temps, on bénéficie apparemment d’un panorama jusqu’à Bruges! Je suis fier que nous ayons fait partie de ce projet.” 87 Du schiste ardoisier renforce la grandeur du C-Mine à Genk La Ville de Genk (Limbourg) a transformé l’ancien charbonnage C-Mine en un centre culturel, social et touristique. Outre une nouvelle vocation respectable pour ces bâtiments historiquement très précieux, la Ville de Genk recherchait un dallage approprié pour ce projet de reconversion de grande envergure. La solution a été trouvée aux ‘Ardoisières d’Herbeumont’, une carrière belge de nouveau en pleine expansion depuis 1999. Pour ce projet, l’entreprise a livré 14.500 m² de dalles grands formats qui confèrent au site la monumentalité nécessaire. Mariant sans peine son caractère à la fois nouveau mais aussi historique. C-Mine Le charbonnage de Winterslag constitue un des principaux témoins historiques de Belgique. Les visiteurs de cet ancien site minier seront directement impressionnés par la monumentalité et l’architecture inégalable de l’édifice impressionnant. Depuis plusieurs décennies déjà, la Ville de Genk cherchait à conférer à ce site une nouvelle vocation durable tout en respectant son glorieux passé. Cette nouvelle vocation a été trouvée il y a quelques années et a été baptisée C-Mine. Depuis 2004, ce site bouillonne d’activité. En quelques années, plusieurs cabinets d’architecture prestigieux y ont réalisé divers projets réussis. Le plan directeur a 88 été dessiné par les cabinets d’architecture De Gregorio & Partners. Ils ont également restauré les chevalements et le bâtiment d’extraction. A côté de cela, d’autres cabinets d’architecture ont conçu le complexe cinématographique Euroscoop, l’atelier de l’artiste Piet Stockmans, un magnifique parking souterrain, une Académie des Médias et du Design, un Centre culturel et depuis peu également l’attraction touristique Expédition C-Mine. Schiste d’Herbeumont Pour relier toutes ces super réalisations, on a opté pour un opus incertum en schiste ardennais grand format comme dallage. L’entreprise néerlandaise Michel Oprey, responsable de la livraison de la pierre naturelle, a proposé à cet effet le schiste extrait dans Les Ardoisières d’Herbeumont. “Notre schiste est une roche métamorphique d’origine sédimentaire formée principalement d’argile et de silice très finement cristallisée (à granulométrie très fine)”, explique Benoît Pierlot des Ardoisières d’Herbeumont. “Cette roche possède une structure fine homogène. On y constate la présence de quelque plus gros cristaux de quartz et de feldspath ainsi que des ‘yeux’ formés de cristaux de chlorite et/ou muscovite. Grâce à sa très faible porosité, le schiste d’Herbeumont résiste à tous les acides et conserve sa patine naturelle sans devoir recourir à des produits de traitement ou de protection.” “Il existe différentes variétés de pierres de parement qui se distinguent les unes des autres sur base de leur origine et de leur processus de formation géologique, mais aussi sur base de l’usinage qu’elles ont subi. On utilise parfois des techniques pour transformer le schiste brun d’origine en schiste bleu. A l’aide de ces techniques, comme le ‘clivage’, il est en effet possible d’obtenir une teinte qui est comparable au schiste bleu d’origine, mais ces techniques blessent la pierre naturelle. Après quelques années, la teinte de ces pierres va pâlir et la roche va devenir fragile. Aux Ardoisières d’Herbeumont, nous fournissons exclusivement des pierres de parement 100% naturelles. Lors de l’exploitation de la pierre, nous laissons la face visible non-traitée, de telle sorte que la pierre ne changera pas avec le temps et conservera sa couleur d’origine.” Qualité supérieure pour l’intérieur et l’extérieur Outre son utilisation d’origine sous forme d’ardoises pour couvrir les toitures, le schiste ardoisier est aujourd’hui également utilisé pour de nombreuses autres applications. Comme pierre de parement, carrelage de sol, carrelage vertical, plan de cuisine ou plan de lavabo, par exemple. Vous pourrez l’utiliser pour réaliser des créations modernes et originales, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Un élément en pierre naturelle prendra de la valeur avec les années vu qu’il prendra une plus jolie patine jour après jour. Sans nécessiter le moindre entretien. “Le schiste bleu ou brun est idéal comme revêtement de façade. Cette pierre naturelle confère à la construction un aspect vivant et authentique en été. A l’intérieur, elle crée une petite touche d’authenticité et permet le mariage parfait du moderne et du traditionnel. Vu qu’il se travaille facilement, le schiste convient pour la fabrication de lavabos, de receveurs de douche, de plans de travail, d’encadrements de feu ouvert, de revêtements de sol, etc. Différentes finitions sont possibles: clivé brut, adouci ou poli. Avec ces deux dernières finitions, la pierre sera très douce au toucher.” “Le schiste ardoisier est aussi idéal dans le jardin”, poursuit Benoît Pierlot. Pour réaliser des créations tant modernes qu’originales. Vu que le schiste est résistant au gel, il s’agit d’un choix approprié et durable pour les applications extérieures telles que murets, escaliers, bordures, carrelages, couvre-murs, gabions, dallages, etc.” “Le schiste ardoisier des Ardoisières d’Herbeumont offre par exemple la solution idéale pour accentuer l’aspect visuel d’un plan d’eau ou embellir un lit de fleurs ou un sentier. Ses avantages? Il empêche la prolifération des mauvaises herbes, empêche le sol de s’assécher, de s’acidifier et de s’éroder. Il forme une alternative valable aux copeaux de bois.” 89 Couler de vieux jours paisibles, également grâce à deux innovations de Stone La fin est pratiquement en vue pour le prestigieux projet de la Résidence Jacobsmarkt à Turnhout, et ses 65 appartements service agréés par les autorités flamandes. Mais il ne s’agit pas de simples appartements service: le complexe brille en effet par l’utilisation cohérente de matériaux de qualité dans le salon, l’espace wellness, la bibliothèque, le bar à cigares et les appartements. Parmi lesquels quelque 3.600 m2 de pierre naturelle. Nous nous sommes entretenus avec Yvan Somers du négoce en pierres naturelles Stone, Rudy Michielsen de l’entreprise générale Reno-Art SA et Joris Van Wouwe du tailleur de pierre Steenhouwerij Van Wouwe. Appartements service La Résidence Jacobsmarkt fait partie d’un plus grand projet de rénovation urbaine dans le centre de Turnhout. Ces dernières années, outre un parking souterrain de 120 places, une nouvelle place publique a été aménagée et plusieurs habitations et appartements ont été réalisés sur le site derrière l’hôtel de ville. Mais c’est toutefois la résidence, un projet du promoteur immobilier Heeren & Hillewaere, qui saute le plus aux yeux. Salon, espace wellness, sauna/hammam, bibliothèque, bar à cigares,..., impossible de citer toutes les infrastructures! Sans oublier la sécurité: surveillance permanente, systèmes de badges, caméras. Et, naturellement, un service sur mesure, assuré par la Résidence pour Seniors De Nieuwe Kaai. Il est possible d’y prendre le petit déjeuner et des repas chauds, tant dans les appartements qu’au restaurant. On peut aussi y bénéficier d’un service médical complet. Mais aussi de bien d’autres services: pédicure, coiffeur, nettoyage, service de courses, lavoir, compagnie, etc. Les appartements service ont été parachevés avec des matériaux durables. Les acheteurs peuvent avoir tous les âges, mais ils ne peuvent venir vraiment vivre ici qu’à partir de 65 ans. CerStone Le négoce de pierres naturelles Stone est naturellement très satisfait que ses matériaux ont été utilisés pour mener à bien cette réalisation unique. “Il s’agit en fait d’un tout nouveau type d’habitat”, précise Yvan Somers de Stone. Le négoce de pierres naturelles a eu la chance pour ce projet de lancer plusieurs nouveautés, plus précisément la nouvelle variété CerStone et les plots de terrasse gumo-blocks. Qu’est-ce que CerStone? Nous avons posé la question à Yvan Somers. “Il s’agit d’une pierre naturelle, mais collée sur un support céramique. Ce qui offre plusieurs avantages. Premièrement, ce matériau est plus léger et facilite donc le travail. Deuxièmement, grâce au support céramique, le marbre de 2 cm d’épaisseur sensible au bris ne se brisera plus. Vous éliminez donc totalement cette sensibilité au bris. Troisièmement, la mise en œuvre est beaucoup plus aisée. Vous pouvez ainsi parfaitement chaper jusqu’à la hauteur souhaitée puis appliquer CerStone comme un carreau céramique.” CerStone est fabriqué en Chine et est actuellement en plein essor. “Pour l’instant, nous exécutons de très nombreux projets avec ce matériaux, et de nombreux autres sont également prévus. De plus en plus d’architectes optent pour ce matériau. En rénovation par exemple, on ne peut pas toujours poser de la 90 15 ANS D’EXPERIENCE 5 COLLABORATEURS >500 MACHINES INSTALLÉES AVEC SERVICE PRENEZ NEEM DE L’AVANCE SUR VOS VOORSPRONG COLLÈGUES OP JE COLLEGA’S Gotevlietstraat 20 I 8000 Brugge I T +32 50 72 05 87 I F +32 50 72 05 89 I [email protected] I www.viek-machines.com pierre naturelle véritable par manque de place, CerStone constitue dès lors naturellement une bonne solution.” gumo-blocks CerStone a été utilisé pour les carrelages de sol à l’intérieur, tandis que sur les terrasses a été posée de la diorite Palladio Light, une pierre par contre 100% naturelle. Pour fixer correctement celle-ci, on a utilisé sur toutes les terrasses à Turnhout des plots gumo-blocks: c’est aussi précisément l’application pour laquelle ces nouveaux plots ont été développés par Guy Moortgat et sa sprl gumo-blocks de Beveren. Stone assure la distribution de ce produit pour la Belgique, tandis que la distribution pour la France et l’Allemagne est respectivement assurée par Eberhart et NHG. “Les plots gumo-blocks permettent une pose flottante parfaite sur les toitures-terrasses. De telle sorte que les carrelages peuvent également être posés dans du mortier”, ajoute Yvan Somers. Ce système permet de résoudre le grand problème relatif à l’utilisation de la pierre naturelle, à savoir la différence d’épaisseur entre les diverses pierres. Résultat: une pose parfaite 100% de niveau. Il suffit de tendre un cordeau de carreleur, de superposer les différents segments des gumo-blocks jusqu’à obtention de la hauteur appropriée et de les remplir de chape. On peut alors monter les croisillons et enfoncer les carreaux en douceur. Reno-Art SA Le choix de l’entreprise générale pour le chantier de Turnhout s’est porté sur Reno-Art SA de Sint-Job in ‘t Goor (Brecht), une entreprise créée en 1998 par deux amis de jeunesse Johan De Bruyn et Rudy Michielsen. Au cours des 14 dernières années, celle-ci s’est forgé une jolie réputation dans la région d’AnversNord. “Nous employons aujourd’hui 40 personnes sur des chantiers pour le gros œuvre”, affirme Rudy Michielsen, administrateur délégué. “Les travaux pour toutes les phases suivantes sont réalisés par des sous-traitants fixes avec qui nous collaborons depuis déjà très longtemps.” La construction de la Résidence Jacobsmarkt derrière l’hôtel de ville de Turnhout était un projet comprenant de nombreux détails, explique Rudy Michielsen: “il s’agit d’un chantier particulièrement animé avec de nombreux sous-traitants différents, de nombreuses techniques différentes: menuiseries intérieures, travaux de peinture, etc. Mais moyennant un suivi efficace par des gens expérimentés et motivés à suivre de près l’état d’avancement du chantier, tout le projet donne un résultat haut de gamme!” Reno-Art a entamé les travaux de gros œuvre en avril 2010. La fin est aujourd’hui en vue. “La livraison de parties communes est prévue pour ce mois de juin 2012. Les parties privées, comme les appartements, suivront quatre mois plus tard. Durant les deux petites années qu’auront duré les travaux, quelque 30 à 50 hommes auront travaillé chaque jour sur le chantier. Tout le projet se démarque par l’utilisation cohérente de matériaux de qualité, pour laquelle les pierres naturelles utilisées ne font assurément pas exception”, ajoute Rudy Michielsen. “CerStone confère un aspect particulièrement esthétique aux carrelages intérieurs tandis que Palladio Light garantit des sols de terrasse esthétiques et, en outre, antidérapant!” Il approuve aussi l’utilisation des plots gumo-blocks, sur lesquels ont été posés tous les sols de terrasse: “un beau concept, et très stable pour fixer les carreaux.” Steenhouwerij Van Wouwe Les revêtements de sol, escaliers et revêtements muraux de la Résidence Jacobsmarkt ont été produits par le tailleur de pierre 92 Steenhouwerij Van Wouwe, également établi à Sint-Job in ‘t Goor. Au fil des ans, cette entreprise a évolué de spécialiste de la pierre naturelle à une sorte de bonne à tout faire. Une évolution qui s’est effectuée de façon très naturelle, comme d’ellemême, explique le directeur Joris Van Wouwe: “Aujourd’hui, nous travaillons tant pour les particuliers que pour les entrepreneurs. Nous avons en fait jadis débuté comme tailleur de pierre naturelle. Et plus précisément de pierre bleue. Mais avec les années, nos clients ont commencé à grandir, comme notamment Reno-Art, avec qui nous collaborons étroitement depuis déjà une quinzaine d’années. Nos clients nous demandaient de plus en plus de travaux de pose, par exemple pour des escaliers. Nous avons ainsi commencé à en réaliser. L’ouverture de notre propre salle d’exposition a également constitué une étape importante. Celle-ci porte assurément ses fruits. Car les entrepreneurs nous envoient leurs clients. Et une fois que vous avez réalisé quelques grands projets, les gens vous font confiance et les projets se suivent rapidement les uns les autres. Aujourd’hui, nous nous chargeons aussi de livrer et poser des carrelages céramiques de sol et muraux. A côté de cela, nous avons aussi notre propre production.” La Résidence Jacobsmarkt a constitué un fameux chantier pour l’entreprise Van Wouwe. Joris Van Wouwe: “Reno-Art est un très bon client, de telle sorte que nous avons déjà pu collaborer lors des travaux de gros œuvre. C’était en février de l’an dernier. Nous avons livré toute la pierre bleue. Il s’agissait de 36 mètres cube, uniquement du sur-mesure. Ensuite, nous sommes naturellement aussi intervenus pour le parachèvement intérieur.” En tout, il s’agissait de volumes considérables. “Nous avons posé 2.500 m² de CerStone, ainsi qu’un millier de m² de pierre naturelle massive ordinaire de type Crema Marfil, le tout livré par Stone. De même que 1.600 m2 de pierre naturelle Palladio Light pour les murs des terrasses. Ainsi que 3.000 m2 de carrelages céramiques muraux pour l’intérieur et environ 1.000 m2 de carrelages céramiques de sol pour les débarras. Soit un total pour ce projet d’environ 10.000 m2 de matériaux. 12 à 15 carreleurs ont travaillé en continu à ce chantier, d’octobre 2011 à fin mai 2012.” Beaucoup d’attention De bons rapports sont importants pour Joris Van Wouwe: il entretient ainsi d’excellentes relations avec les représentants du négoce en pierres naturelles Stone ainsi qu’avec les experts en pose de Weber Saint Gobain. “En prenant de temps à autre conseils les uns auprès des autres, vous êtes plus fort pour vous présenter au monde extérieur. Vous avez alors toujours quelque chose à proposer au client.” Pour ses travaux à Turnhout, l’entreprise Van Wouwe a eu recours aux produits et à l’expertise de Weber Saint-Gobain. “Nous leur avons fait confiance: ils nous ont aussi assisté pour l’utilisation de leurs matériaux. Cela s’avérait nécessaire pour utiliser des nattes de désolidarisation, parce qu’il s’agissait de carreaux allongés dans des couloirs assez étroits. Pour le reste, tout a été simplement collé sur chape.” Aucun problème notoire n’est survenu lors de la pose des sols et des dalles murales, poursuit Joris Van Wouwe: “Tout s’est déroulé de façon très rapide. Et le résultat vaut le détour!” Quelques mois avant la fin, Rudy Michielsen se dit déjà, lui aussi, satisfait du résultat atteint jusqu’à présent: “Il s’agit d’un projet qui a demandé énormément d’attention, avec tous ces différents détails, mais aussi en raison du court délai de construction. Mais finalement, ce fut de nouveau un projet réussi pour RenoArt SA, un projet qui mérite d’être mis en évidence!” 93 Batibouw: les Belges toujours passionnés par la brique Batibouw a refermé ses portes le dimanche 11 mars en soirée avec un sentiment unanime de succès et de confiance pour ses quelques 1.000 exposants. L’objectif de l’organisateur d’attirer chaque année plus de 300.000 visiteurs a de nouveau été largement atteint. Au total, ce sont plus de 310.000 visiteurs qui se sont rendus au salon cette année, parmi lesquels 73.000 professionnels. Les termes efficacité énergétique et durabilité? Différentes réformes politiques et économiques ont placé le secteur de la construction sous les feux des projecteurs dans les mois précédant la 53e édition de Batibouw. Certaines questions étaient sur toutes les lèvres : quelles primes seront maintenues et quelles primes seront transférées aux régions? Les termes efficacité énergétique et durabilité resteront-ils des valeurs clés du secteur? À cette dernière question, maintenant que Batibouw 2012 est terminé, on peut d’ores et déjà répondre par la positive, comme en démontre le grand nombre de personnes qui ont assisté à la conférence de Connie Hedegaard (la Commissaire européenne à l’Action pour le climat) sur les objectifs de la stratégie Europe 2020-20. La visite de cette personnalité de haut rang a apporté la confirmation que Batibouw est la plateforme de référence pour le secteur tout entier: professionnels et grand public confondus. Le salon est un forum unique où les exposants présentent leurs produits les plus inventifs mais c’est aussi un moment idéal pour réfléchir à l’avenir du secteur et faire souffler une dynamique nouvelle et plus forte. Geert Maes, directeur général de FISA, confirme et précise que l’incertitude exprimée par le candidat à la rénovation ou à la construction est justifiée en cette période de transition économique. “Cela n’entame pas la passion et l’enthousiasme qu’a le Belge pour construire et rénover. Lorsqu’on investit dans une maison, on construit aussi quelque chose pour le futur, et cet investissement est pour le moment plus malin que de placer son argent sur un livret d’épargne ou en bourse. Par ailleurs, la durabilité n’est pas une tendance passagère, mais bien un concept avec lequel il faut compter. Avec ou sans primes, les investissements en matière d’économies d’énergie continuent d’apporter une forte valeur ajoutée, autant pour l’environnement que pour le portefeuille.” La fureur de cuisiner L’innovation était aussi bien présente dans le Palais 11, le paradis des cuisines, où les exposants ont reçu beaucoup de monde sur leur stand. La fureur de cuisiner ne s’estompe clairement pas. De nombreux particuliers ont été surpris par la diversité de l’offre en la matière ; ce sont d’ailleurs les appareils (semi-) professionnels, tout particulièrement, qui ont attiré l’attention des visiteurs. Autre grande tendance, le ‘Back to Basics’ ou l’engouement général pour les matériaux naturels comme le bois et la pierre autant pour le gros œuvre que pour les finitions était effectivement au rendez-vous. On remarque que ces matériaux sont, autant que faire se peut, conservés dans leur état d’origine, avec, parfois, quelques petites imperfections qui leur confèrent une touche supplémentaire d’authenticité. Bref, une édition réussie, donc. A la prochaine? Bloquez d’ores et déjà les dates dans votre agenda: du 21 février au 3 mars 2013. 94 • beursnieuws The Maserati Experience: bolides de luxe et moteurs vrombissants Chaque fois que Polycaro a pris l’avion à destination de Bologne ces 10 dernières années, c’était pour aller visiter une usine de carrelage ou un producteur de machines pour la pierre naturelle. La dernière fois, début mai dernier, il en allait cependant tout autrement. Cette fois, pas de céramique ni de pierre naturelle au programme, mais bien des bolides de luxe et des moteurs vrombissants. En effet, Maserati a invité votre revue professionnelle favorite à son siège principal à Modène, la région où ont également leur port d’attache d’autres noms ronflants comme Ferrari et Lamborghini. The Maserati Experience vue par les yeux d’un spécialiste en carrelage, c’est un peu différent. Si la perfection existait, ce constructeur automobile italien en serait joliment proche. Produit de niche A tout seigneur tout honneur: c’est Laurent De Backer, Marketing & PR Manager de Maserati Benelux, qui a tout initié il y a quelques mois. Grâce à lui, votre serviteur a eu accès début mai dernier à l’usine d’assemblage de Maserati située au cœur de Modène, un privilège qui n’est pas donné à tous les journalistes, et surtout pas à ceux qui écrivent pour des revues de carrelages et qui n’y connaissent rien ou si peu aux voitures. Généralement, les portes de l’atelier de production restent fermées au monde extérieur, à moins que vous émargiez à la crème select des clients existants ou des acheteurs intéressés. Select, assurément: en 2011 ont été vendues 6.159 Maserati à travers le monde. Les principaux débouchés sont les Etats-Unis (2.460 unités), suivi de loin par la Chine (783) et l’Italie (460). Au Moyen-Orient également, on rencontre aussi de plus en plus de Maserati. En Chine surtout, les ventes ont été énormément boostées l’an dernier: Maserati y a vu son chiffre d’affaires pratiquement doubler, pour atteindre un total de 780 voitures. Le modèle le mieux vendu dans ce pays asiatique n’est autre que la Quattroporte (qui représente 57% des ventes totales en Chine). Au niveau mondial, la GranTurismo reste le ‘numero uno’ de Maserati, avec le noir comme couleur favorite. Qui dit Maserati, pense spontanément à des voitures rapides. Une image qui ne colle que partiellement, parce que la marque a tellement plus à offrir. Le constructeur automobile italien associe notamment élégance et luxe à puissance et sportivité, et ce d’une manière inimitable. Un produit de niche, c’est vrai, mais qui fait rêver énormément de gens. Ne qualifiez en effet pas une Maserati de voiture. Les bolides de cette grande marque italienne sont robustes mais élégants, et se caractérisent par un look extrêmement sportif et beaucoup plus de puissance sous le capot. L’intérieur de la voiture est luxueux, mais ne pêche en aucun cas par excès. Le confort et le plaisir de conduire la voiture restent toujours la première priorité chez Maserati, le design exclusif tant de l’extérieur que de l’intérieur, constituant ici la cerise sur le gâteau. Née à Bologne Maserati est le nom de famille des cinq frères qui ont porté la Societa Anonima Officine Alfieri Maserati sur les fonts baptismaux en 1914. Un sixième frère, designer graphique de profession, n’a pas participé à l’aventure, mais a des- advertorial • 95 siné le logo désormais bien connu de cette marque automobile italienne. Le trident fait référence à la célèbre fontaine de Neptune sur la Piazza Maggiore à Bologne, la ville où tout a commencé il y a tout juste un peu moins d’un siècle. En 1926, Maserati démarrait la construction de sa première voiture, un modèle de course avec lequel la marque a remporté la Targa Florio (une légendaire course de rue en Sicile). En 1937, Maserati a été reprise par une famille de Modène. A cette période, l’entreprise a dès lors déménagé vers la ville où elle occupe encore et toujours à ce jour un site de plus de 40.000 m². Fin des années ‘60, Maserati continuait à produire des voitures de sport avant d’étendre son offre plus tard avec des voitures de tourisme. Dans les années ‘70, Citroën a été brièvement propriétaire de la marque, mais vu que la marque Française était elle-même en difficulté, Maserati a été définitivement écartée après la reprise de Citroën par Peugeot. Le sauveteur de service se nommait alors Alejandro de Tomaso; il a acheté une grande partie des parts. En 1993, Maserati a été reprise par le groupe Fiat qui l’a initialement casée Ferrari. Plus tard, la marque a de nouveau été déportée et annexée à Alfa Romeo, qui appartient également au groupe Fiat. Voilà pour l’histoire de Maserati en deux mots. Deux lignes d’assemblage Maserati ne produit plus rien du tout, seul l’assemblage y est encore effectué. Il n’y a apparemment pas que nous qui avons été frappés par la propreté dans l’atelier 96 • advertorial et le silence relatif qui règne dans l’usine. Deux années d’affilée, l’usine automobile de Modène a été élue meilleur lieu de travail d’Italie. En outre, l’entreprise dispose d’une des lignes d’assemblage les plus modernes (140 mètres de longueur) au monde. Il s’agit en fait de deux lignes: une pour la mécanique et une pour l’intérieur. Elément marquant: l’ensemble du processus d’assemblage s’effectue manuellement. L’atelier de production ne renferme qu’un seul robot. Pour le reste, le sort des toutes nouvelles voitures se trouve entre les mains des ouvriers dévoués qui sont visiblement fiers de porter la chemise Maserati. De grands bras jaunes soulèvent les voitures du sol et peuvent, si nécessaire, tourner de tous les côtés. Après 28 minutes précisément, la chaîne se remet en mouvement et achemine chaque future Maserati au poste de travail suivant. Ce qui signifie que chaque ouvrier doit être en mesure de très bien estimer de combien de temps il aura précisément besoin pour exécuter ses tâches. On dénombre en tout 26 postes de ce genre, de telle sorte qu’il faut deux jours pour que la voiture soit totalement prête. En compagnie de la voiture, un chariot renfermant toutes les pièces nécessaires durant le processus d’assemblage effectue le même trajet. C’est important parce qu’aucune Maserati n’est identique. Grâce au programme d’individualisation (baptisé Officine Alfieri Maserati), les clients peuvent, selon leurs propres goûts, personnaliser leur nouveau bolide jusque dans les moindres détails. Qu’il s’agisse de la couleur de la carrosserie, du matériau pour les sièges ou les rétroviseurs, rien n’est impossible chez Maserati. Les clients ont ici le choix parmi plus de 8 millions de combinaisons possibles. Il est en principe possible de choisir parmi 16 couleurs différentes, dont 12 teintes métallisées. Mais grâce au procédé de peinture flexible, des couleurs ne figurant pas dans l’offre standard font également partie des possibilités. Contrôle de la qualité Toutes les pièces des voitures proviennent de chez ‘les meilleurs sous-traitants au monde’, comme on se plaît à le dire chez Maserati. Le châssis est réalisé chez ITCA, une entreprise spécialisée de Turin. Le bloc moteur complet est assemblé chez Ferrari à Maranello, à seulement quelques kilomètres de Modène, où sont d’ailleurs également effectués tous les travaux de peinture de la carrosserie. L’habillage de l’intérieur, comme la piqûre des sièges, est assuré par le groupe Poltrona Frau, une entreprise spécialisée de Tolentino qui compte également parmi sa clientèle d’autres marques automobiles du segment supérieur. Si la perfection existait, ce constructeur automobile italien en serait joliment proche. Les clients de Maserati sont souvent qualifiés de ‘très exigeants’. C’est naturel, pour quelqu’un qui achète une voiture au prix si élevé. Chez Maserati, le client est roi, une règle prise très au sérieux au siège principal de Modène. Au cours de notre visite, nous avons pu nous rendre clairement compte à plusieurs reprises de l’attention accordée par Maserati au con- MASERATI GRANTURISMO SPORT. OPPOSITES ATTRACT. Today, with the birth of the GranTurismo Sport, Maserati enters new realms of style, comfort and high performance, meeting the desires of the most demanding clientele. The latest evolution of the Gran Turismo concept, the new gem from Maserati seduces at first glance, a perfect combination of modernity and function for a thrilling, luxurious driving experience, seating four in comfort. Safety, style and dynamism. Every detail is designed to deliver results of excellence, around the eternal heart of every Maserati car: the engine. Powered by 460 HP, the GranTurismo Sport unveils all its aggression in “Sport” mode. Luxury and high performance, just waiting to be put to the test. Visit www.maserati.com to find out more about the GranTurismo Sport. To enter the Maserati GranTurismo Sport world, you can scan the QR code using the camera of your smartphone. For more information on QR codes, see mobi.maserati.com V8 4691 CC ENGINE - MAXIMUM POWER OUTPUT: 460 HP AT 7000 RPM - MAXIMUM TORQUE: 520 NM AT 4750 RPM - MAXIMUM SPEED: 298 KM/H (AUTOMATIC) - 300 KM/H (ELECTRO-ACTUATED) 0-100 KM/H - ACCELERATION: 4.8 SECONDS (AUTOMATIC) - 4.7 SECONDS (ELECTRO-ACTUATED) - COMBINED CYCLE CONSUPTION: 14.3 L/100 KM (AUTOMATIC) - 15.5 L/100 KM (ELECTRO-ACTUATED) CO2 EMISSION: 331 G/KM (AUTOMATIC) - 360 G/KM (ELECTRO-ACTUATED) F.M.A. ERTBRUGGESTRAAT 108C, WIJNEGEM TEL. 03 828 54 00 FRANCORCHAMPS MOTORS BRUSSELS CHAUSSÉE DE BRUXELLES 54, WATERLOO TEL. 02 352 03 40 ACG MASERATI IJZERWEGLAAN 101, 9050 GENT TEL. 09 210 11 16 trôle de la qualité. Chaque voiture qui quitte l’usine subit différentes inspections approfondies. Même les plus petits détails n’échappent pas aux yeux des hommes ou femmes compétents à cet effet et qui travaillent de façon très minutieuse. Pour vous faire une idée: plus de 10% de tous les ouvriers sont affectés au contrôle de la qualité. Après l’assemblage, la voiture passe d’abord par une salle de contrôle permettant de tester l’amortissement des chocs dans les conditions de route les plus mauvaises pensables. Ensuite, la Maserati est acheminée vers une salle étanche à l’eau où est simulée la plus grosse averse pouvant être imaginée. Un tout dernier contrôle s’effectue dans la ‘beauty farm’, où la laque et le revêtement en cuir des sièges est encore passé une nouvelle fois à la loupe. Après vient l’essai ultime sur autoroute, jusque dans les montagnes. C’est également la raison pour laquelle chaque Maserati, avant que le propriétaire ne puisse se glisser pour la première fois au volant de son nouveau bolide, présente déjà quelques dizaines de kilomètres au compteur. Réellement rien n’est laissé au hasard. Capacité de production accrue Chaque jour, 24 Maserati en moyenne sont assemblées à Modène (les différents modèles existants ensemble – GranTurismo, Quattroporte et GranCabrio), et toutes sont déjà commandées avant de franchir la porte. Comme nous l’avons dit, aucune voiture qui quitte l’usine n’est 100% identique. Seul le bruit unique du moteur vrombissant est reconnaissable de loin. Maserati a un jour tenté de breveter ‘vrombissement’ excitant, mais vu qu’il ne s’agit pas d’une réalisation créative, cela s’est avéré impossible. D’ici 2015, la capacité de production de Maserati s’élèvera jusqu’à 50.000 voitures par an. Pas à Modène, car il n’est plus possible d’y agrandir les infrastructures –l’usine étant implantée au cœur de la ville. Une partie de la production déménagera vers Turin où le groupe Fiat a acheté il y a deux ans l’ancienne usine Bertone et a investi pas moins de 500 millions d’euros dans la modernisation du site. Au cours des deux prochaines années, Maserati lancera trois nouveaux modèles dans trois segments de marché différents. L’an prochain démarrera sur le site de Turin la production de la nouvelle Quattroporte. Ce second nouveau modèle, également parfois appelé la ‘baby Quattroporte’, concerne une berline de luxe. Avec cette version plus petite de la Quattroporte, Maserati entend concurrencer la Mercedes-Benz classe E, l’Audi A6 et la BMW série 5. Un troisième nouveau modèle, baptisé Kubang, sera produit en Amérique du Nord dès 2014. Il s’agira du tout premier SUV jamais produit dans l’histoire de Maserati. Le fait que Turin sera désormais également mis sous les projecteurs comme second site de production de Maserati ne doit assurément pas constituer une menace pour l’emploi à Modène. Les activités de design, marketing et distribution pour l’ensemble de la gamme resteront en effet au siège principal, de même que la production des modèles GranTurismo et GranCabrio. Cela montre encore une fois que les bruits inquiétants relatifs à la crise dans l’industrie automobile ne décident pas toutes les usines à fermer le robinet des investissements. Et que le délicieux bruit de moteur des Maserati sera encore produit ces prochaines années par plusieurs nouveaux modèles. 98 • advertorial Projectburo PB Système de stockage pour produits semi-finis A la demande de divers clients, Projectburo PB de Wuustwezel a mis au point un nouveau système de stockage (UniTower) qui non seulement permet de stocker des tranches brutes (par exemple de fins panneaux de céramique) à l’horizontale pour les scies à jet d’eau, les débiteuses, etc., mais qui permet aussi une superposition en hauteur des produits semi-finis. Divers ateliers sont en effet confrontés à un manque de place pour les nombreux chariots remplis de produits semi-finis ou d’éléments pré-sciés, par exemple des plans de cuisine. Les négociants en pierre naturelle souhaitent utiliser leur atelier de façon optimale et stocker ces pièces en sécurité dans un petit magasin automatisé jusqu’au jour où ils pourront rejoindre la phase de production suivante. Les nombreuses manipulations des chariots peuvent en effet entraîner un risque de dégâts. A côté de cela, il s’est avéré qu’un tel système de stockage était fortement le bienvenu pour les plans de cuisine qui doivent sécher quelques heures après avoir été imprégnés. Ces ‘tours’ peuvent être livrées dans toutes les dimensions (par exemple 4x1,5 m). Sur une hauteur de 4,5 mètres peuvent déjà être stockés une vingtaine de cuisines complètes ou d’autres produits. Le chargement et l’enlèvement s’effectuent tout simplement avec les systèmes à ventouses courants. Un monte-charge automatique peut installer la palette à un étage, mémoriser son emplacement et ramener celle-ci automatiquement. Dans une tour, la commande peut s’effecteur jusqu’à 3 hauteurs différentes, afin d’utiliser au maximum l’espace disponible. Un élévateur peut également desservir deux tours en parallèle, afin de doubler la capacité. Ce système peut en outre être relié à un lecteur de codes à barres et à un système de gestion des données. Ainsi, la vision plus claire et la remise en place plus rapide des différentes pièces entraînent également un gain de temps. Charges au choix possibles jusqu’à 3.000 kg par étage. Une tour de 14 mètres de hauteur est actuellement en cours de montage. Pour tout complément d’information, contactez Projectburo PB au 0032(0)495/34 03 30 Industrie italienne de la pierre naturelle Légère reprises des exportations en 2011 Les chiffres pour le quatrième trimestre 2011 confirment la tendance: l’industrie italienne de la pierre naturelle fait de nouveau un petit peu mieux sur les marchés internationaux. Malgré la crise, l’année s’est clôturée avec un chiffre pour les exportations de 1,266 milliard d’euros, ce qui revient à une croissance modeste du chiffre d’affaires de 4,32% par rapport à 2010. La moins bonne nouvelle concerne le fait que les exportations augmentent uniquement en valeur, car en volume l’année dernière s’est clôturée sur une baisse de 2,63%. Les importations italiennes de pierre naturelle ont quant à elles baissé tant en valeur qu’en volume (-4,11% pour atteindre 420 millions d’euros ou 1,752 million de tonnes). A la base de cette baisse, on trouve le fait que la plupart des entreprises italiennes achètent de nos jours encore uniquement des matériaux pour un usage immédiat et constituent donc de moins grands stocks. Les Etats-Unis restent le plus gros acheteur de pierre naturelle italienne, avec une croissance tant en valeur (+2,5%) qu’en volume (+1,75%) pour atteindre 223 millions d’euros ou 164.000 tonnes. La croissance la plus forte en 2011 était à mettre au compte de l’Arabie Saoudite: +41,45% en valeur (pour un total de 70 millions d’euros) et +28,9% en volume. Diresco Les Trends Gazelles 2012 pour le Limbourg Comme chaque année, les Trends Gazelles pour la province du Limbourg ont été décernées le 25 avril. L’hebdomadaire Trends récompense, en collaboration avec VOKA (la Chambre de Commerce du Limbourg), les entreprises qui affichent la croissance la plus rapide dans cette province, calculée sur base des chiffres de 2006 à 2010 et tenant compte notamment de la croissance du chiffre d’affaires, du personnel et du cashflow. Le prix de la grande entreprise à la croissance la plus rapide a été attribué cette année à Diresco, le producteur belge de composite de quartz. Malgré la situation économique difficile au niveau mondial, Diresco enregistre depuis quelques années une croissance internationale globale, qui s’explique surtout par sa politique réfléchie, de solides partenaires et fournisseurs, ainsi que l’aspiration permanente à une qualité sans cesse améliorée. Au cours des trois prochaines années, l’entreprise pourra ainsi se qualifier d’Ambassadeur Trends pour la province du Limbourg. (Source: Het Belang van Limburg) Porcelanosa CER collection en Belgique Le groupe de carrelage espagnol PORCELANOSA lance maintenant sa CER COLLECTION également sur le marché belge. Cette collection offre au consommateur des combinaisons pratiques de revêtements de sol et de mur. Ces combinaisons ont été soigneusement choisies en fonction des différents ‘moodboards’ allant de l’actuel et contemporain au plus classique. Pour CER COLLECTION, le grossiste en carrelages GAVRA à Geel vient d’ouvrir une salle d’exposition spécifique qui se visite librement. Plus d’infos via www.cer-collection.be info • 99 Bstone Cosentino 14 séries Bstone prend son envol sur le marché belge. Cette nouvelle marque est synonyme d’un assortiment commercial contemporain de carrelages de sol. En neuf mois à peine, la gamme s’est étendue à pas moins de 14 (!) séries. La série ‘Loft’ peut d’ores et déjà être qualifiée de gros succès, grâce à ses beaux carrelages de qualité à un prix correct. Les carrelages Bstone sont disponibles en formats 30x60, 60x60, 45x45 et 80x80 cm, rectifiés ou non ou en céramique pleine masse. En juin sera lancée sur le marché une série très économique (de fabrication européenne): 7 variétés de carreaux 45x45 cm, teintés dans la masse et au design moderne. La solution idéale pour les gros chantiers. Le site Internet de Bstone a aussi récemment été doté d’un nouveau look rafraîchissant, et mérite assurément d’être visité: www.bstone.be Journée portes ouvertes pour la Belgique Le vendredi 4 mai dernier, le Cosentino Center implanté à Merchtem a déroulé le tapis rouge pour les sociétés de travail de la pierre, studios de cuisine et architectes. Cette journée portes ouvertes annuelle baptisée Aula Outlet est une initiative internationale dont l’objectif principal consiste à faciliter les échanges avec les professionnels et les partenaires, mais aussi à les informer au niveau des nouvelles tendances et des actions commerciales spéciales. Parmi les produits Cosentino mis cette fois sous les projecteurs figuraient surtout les éviers ‘Integrity’ en Silestone, la nouvelle série Silestone Nebula et le large assortiment de pierres naturelles de Cosentino, avec des granits espagnols et brésiliens, des marbres, du calcaire, de la stéatite et du quartzite. Evidemment, outre toutes les informations professionnelles et de l’assistance, les visiteurs ne sont également pas repartis l’estomac vide. Ils ont en effet pu profiter de prouesses gastronomiques et d’un encadrement musical assuré par le groupe de reprises belge AB NONO. Stone Journées portes ouvertes à Londerzeel Les vendredi 16 et samedi 17 mars, Stone a organisé pour la seconde fois ses journées portes ouvertes pour les professionnels. Tous les invités ont pu prendre un verre et déguster quelques snacks dans l’entrepôt de tranches de Londerzeel, entourés par divers matériaux naturels. Evidemment, ce sont les nombreuses tranches qui ont marqué le plus les esprits. Les plus de 350 visiteurs ont surtout été impressionnés par la qualité globale. “Nous ne mentirons pas en affirmant que notre stock ne renferme en effet pratiquement pas de second choix”, explique-t-on chez Stone. “Tant dans la gamme classique que pour les variétés de pierre naturelle plus uniques, nous acceptons dans notre stock uniquement la meilleure qualité, ce que le client apprécie.” Les invités présents ont aussi clairement été très attirés par le large éventail de rochers et sculptures. Pour l’occasion, une nouvelle partie du parc extérieur avait été aménagé, dans lequel ces œuvres d’art étaient mises en évidence. Stone crée elle-même un grand nombre de sculptures. Pour nombre de visiteurs, il s’agissait d’une première découverte de ce genre de produits, mais assurément pas la dernière. Cette année également, les œuvres d’art en bois pétrifié ont bénéficié d’énormément d’attention. Ces matériaux présentent la nature sous ses plus beaux atours. Grâce au beau temps, l’ambiance était encore plus détendue, ce qui a encore ajouté au succès de l’événement. Vivement la troisième édition! GMM Débiteuse à pont CNC Brio Le dernier rejeton de la famille des débiteuses à pont de GMM a été baptisée Brio CNC et peut être admirée en primeur dans la salle d’exposition de GMT à Renaix. Brio CNC constitue le modèle le plus récent et le plus compact parmi les débiteuses à pont 5 axes du constructeur de machines italien GMM (Gravellona Macchine Marmo). Ne vous laissez cependant pas tromper par ses dimensions car, à l’instar des modèles Litox CNC et Egil CNC, la nouvelle Brio 5 dispose d’axes à interpolation équipés de la technologie touch point control (TCP) et sa tête tourne à 370° autour de son axe et pivote automatiquement en onglet sous des angles de 0°-90°. La machine présente une commande CNC à part entière et est équipée du logiciel GMM caractéristique et extrêmement convivial, qui a été conçu exclusivement par GMM. Scier selon un dessin dxf importé, réaliser un dessin sur la machine via le programme de dessin GMM ou via la bibliothèque paramétrique: tout est possible. Venez-vous en convaincre de vos propres yeux et faire connaissance avec les débiteuses à pont GMM dans la salle d’exposition de GMT où vous pourrez voir les modèles Brio CNC, Egil CNC et Litox CNC en démonstration. Pour tout complément d’information, surfez sur www.gmtbvba.be 100 • info Dermul Showrooms & Displays Grande armoire à tiroirs Venus 8-242, ainsi a été baptisée la nouvelle armoire à tiroirs de la gamme de Dermul Showrooms & Displays. Spécialement pour pouvoir présenter les carreaux grands formats et les carreaux arborant des nuances, l’entreprise spécialisée du directeur Bart Dermul a développé une nouvelle armoire à 8 tiroirs de pas moins de 242x121 cm. Cette armoire à tiroirs, la plus grande sur le marché, est disponible en différentes versions. Pour tout complément d’information, surfez sur www.dermul.com h étanc éité Terzago Débiteuse 5 axes CNC Easy Plus Le constructeur de machines italien Terzago a de nouveau étendu sa gamme de débiteuses à pont 5 axes et a ajouté CARRODRAIN, LE CANIVEAU DE DOUCHE LE PLUS VENDU EN BELGIQUE Le caniveau de douche CarroDrain a rencontré un énorme succès. La recette de la simplicité ultime en matière de pose mais aussi d’étanchéité à l’eau séduit fortement les professionnels. La profondeur d’encastrement de seulement 75 mm reste elle aussi un des plus gros atouts du CarroDrain. Au niveau logistique également, CarroDrain continue de briller par sa simplicité car, avec seulement deux modèles de stock, vous disposez pour chaque douche walk-in, de la solution étanche à l’eau pour vos clients! ces modèles aux nombreuses références déjà présentes dans le Benelux. Easy Plus est une machine full option, équipée d’un pont spécifiquement plus long pour scier automatiquement en onglet de grandes tranches jusqu’à 3.600 mm de longueur et 2.200 mm de largeur, donc également avec un axe Y plus long. En même temps, ce modèle peut être équipé d’un système de ventouses pour repositionner les pièces pendant le programme de coupe. L’opérateur peut enregistrer la tranche avec une caméra et ainsi faire fonctionner la machine de façon optimale pendant le sciage. Cette caméra permet de lire et de mémoriser tous les gabarits. Enfin, la machine utilise aussi de plus en plus l’option ‘logiciel pour escaliers’. Le tout dernier modèle qui sera livré a été équipé de bandes à rouleaux pour l’amenage et l’évacuation. A l’occasion du 10ème anniversaire de l’importateur pour le Benelux, Projectburo PB de Wuustwezel, une lubrification automatique est prévue. Le montage, la formation et le service après-vente seront assurés à 100% par Projectburo, y compris le pilotage en néerlandais. Pour tout complément d’information, formez le 0032(0)495/34 03 30 Visionnez la vidéo de montage sur notre site Internet. Vous y trouverez aussi la liste de distributeurs la plus récente. www.carrodrain.be • • • • • SIMPLICITÉ DE POSE APPLICABLE DANS CHAQUE DOUCHE HAUTEUR D’ENCASTREMENT: SEULEMENT 75 5 mm ETANCHÉITÉ ASSURÉE PAR UNE DOUBLE MEMBRANE DÉBIT D’ÉVACUATION: 26 LITRES PAR MINUTE Carrodrain • [email protected] •info www.carrodrain.be • 101 Inter-Ceram Nouveau départ En date du 2 mai 2012, le fonds de commerce d’Inter-Ceram a été transféré à la SA Saillart, une société sœur qui – comme Inter-Ceram – fait partie de Koramic Investment Group. Ce transfert a été réalisé en appliquant la procédure prévue dans la Loi sur la Continuité des Entreprises. Le transfert a pour principal objectif de garantir la pérennité des activités d’Inter-Ceram. Ces activités sont désormais logées dans une société qui dispose d’une solide assise financière. Pour souligner la continuité dans les opérations, la SA Saillart a décidé de modifier sa raison sociale et s’est fait rebaptiser “Inter-Ceram SA”. Le transfert des activités s’accompagne aussi de la reprise de plus de 80% des collaborateurs d’Inter-Ceram. Avec des équipes redynamisées, et qui seront encore renforcées, Inter-Ceram entend intensifier sa présence commerciale et, par une meilleure organisation de ses services internes, offrir à ses clients une qualité de service irréprochable. Inter-Ceram s’emploiera aussi, par ce nouveau levier, à proposer à l’avenir des collections de carrelages plus complètes, plus variées et parfaitement adaptées aux soucis d’esthétique et aux budgets du marché des clients professionnels et particuliers. Pour les professionnels de la construction, architectes, décorateurs, entrepreneurs, carreleurs et propriétaires de salles d’exposition, Inter-Ceram met à leur disposition 7 agents commerciaux et prescripteurs pour les guider dans leur recherche de produits de qualité, spécifiques et répondant à leurs besoins précis. Le groupe Inter-Ceram dispose déjà de 3 superbes salles d’exposition ouvertes 6 jours sur 7 (à Gullegem, Machelen et Gosselies) et dans lesquelles tant le client professionnel que le particulier trouvera des équipes de conseillères et conseillers de grande qualité pour l’aider à effectuer le choix de carrelage le plus judicieux qui soit. Ces 3 show-rooms sont parmi les plus grands du pays et offrent une variété incomparable de collections de carrelages et de mosaïques de toutes les provenances et dans laquelle vous trouverez toutes les grandes tendances de la mode et du design. Dans le prochain numéro de Polycaro, vous bénéficierez d’une large entrevue avec Bernard Henry, le nouveau CEO d’Inter-Ceram. Fiandre Journée portes ouvertes 2012 Tous les ans, au printemps, Fiandre bat le rappel de ses partenaires habituels (architectes, designers, ingénieurs, clients et revendeurs) pour leur présenter les innovations les plus récentes. Les collines toscanes dans lesquelles s’étend le Circuit du Mugello ont accueilli les centaines de personnes qui ont répondu à l’invitation de Fiandre et ainsi pu découvrir l’évolution de la collection Maximum Extralite. Les nouveaux matériaux Natura Maximum et DataUni Maximum ont offert un panoramique intéressant sur les possibilités qu’un matériau d’une taille imposante (chaque dalle mesure 300x150 cm offrant une surface de 4,5 m²) et d’une épaisseur réduite (6 ou 3 mm) peut proposer au monde de l’architecture et du design. Les invités présents ont également pu participer à l’atelier ‘Franchir la frontière entre Nature et Architecture’. La soirée s’est clôturée avec la remise des prix d’Active Architecture aux lauréats, un concours d’architecture international qui en était à sa seconde édition. Marmo Meccanica Polisseuses de chants en version galvanisée A l’occasion de son 10ème anniversaire, Projectburo PB propose en collaboration avec Marmo Meccanica la large gamme de ponceuses de chants horizontales et verticales en version galvanisée. De telle sorte que le châssis de la machine reçoit un coating à base de zinc supplémentaire suivant un procédé spécial, destiné à protéger celui-ci contre la rouille. Les capots étaient déjà de série en acier inoxydable, de telle sorte que toute la machine résistera désormais encore mieux aux composants agressifs des abrasifs qui passent dans l’eau. En outre, tous les modèles peuvent être commandés dans la couleur de votre choix, adaptée au parc de machines existant du spécialiste du travail de la pierre naturelle. L’importateur Projectburo PB de Wuustwezel dispose actuellement d’un nouveau modèle spécial de stock pour produire des plans en onglet épaissis d’une toute nouvelle manière. Il n’est ici plus nécessaire de scier en onglets (!) et, élément pratique, seul les bandes étroites sont spécialement adaptées pour la machine, tandis que les grands éléments de plan peuvent rester tranquillement sur le côté. Pour tout complément d’information, contactez Projectburo PB au 0032(0)495/34 03 30 102 • info Pierre de varennes donsato Brugsebaan 4a, 8850 Ardooie T +32 (0)51 46 78 67 F +32 (0)51 46 78 71 www.hullebusch.com