Lire le dépliant du plaidoyer pour la promotion d - Inades
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1. Introduction L'année 2014 est déclarée Année Internationale de l'Agriculture Familiale (AIAF) par la 76ème Session de l'Assemblée Générale de l'ONU, dans sa résolution N°66/222 du 22 décembre 2011. C'est ainsi qu'il a été recommandé à tous les pays de mettre en place des mécanismes appropriés pour célébrer cet événement et contribuer ainsi à la promotion et à la protection de l'Agriculture Familiale. En RDC, l'agriculture familiale occupe une place prépondérante, car, plus de 70 % de la population vit de celle-ci qui la nourrit à plus de 90%. Pour célébrer cet événement, la RDC s'est alignée sur le thème international : « Agriculture familiale, nourrir le monde, préserver la planète » en voulant contribuer ainsi à la promotion et à la protection de l'agriculture familiale. Sur le plan national, la RDC a retenu comme thème : « Plaidoyer pour la promotion de l'AF en RDC ». Au moment où la RDC se prépare à célébrer l'AIAF, deux grands événements sont aussi prévus au cours de cette année, il s'agit des états généraux de l'agriculture et du développement rural et du forum panafricain sur l'agro business. En amont de ces deux événements, les organisations paysannes et les organisations d'appui ont mis en place le Comité national de l'année internationale de l'agriculture familiale, CN-AIAF qui a pour mission principale de plaider en faveur de la promotion et la protection de l'agriculture familiale en RDC et préparer la participation active des organisations paysannes à ces événements. 2. Etat des lieux de l'Agriculture Familiale en RDC En dépit de ses grandes étendues de terres arables, son important réseau hydrographique, sa diversité de climats, son potentiel halieutique et d'élevage considérable, la République Démocratique du Congo se classe parmi les pays déficitaires en matière agricole et de sécurité alimentaire. Cette situation fait suite à l'absence depuis plusieurs décennies d'une politique agricole appuyée par une législation susceptible d'impulser le développement. Pour pallier à cette insuffisance, le pays est doté d'un cadre juridique, à savoir, les Principes fondamentaux relatifs à l'agriculture qui, en son article 14, définit 2 clairement les types d'agricultures en faisant mention de l'agriculture familiale. En outre, dans l'exposé des motifs, cette loi apporte d'importantes innovations notamment: la création d'un Fonds national de développement agricole et sa gestion en synergie avec les institutions financières bancaires et non bancaires ;l'implication des agriculteurs et des professionnels du secteur agricole dans le processus décisionnel ; la création du Conseil consultatif aussi bien au niveau national, provincial que local ;la prise en compte de la protection de l'environnement ;le renforcement du mécanisme de surveillance des terres destinées à l'exploitation agricole et le suivi de la production… Aussi, le Plan National d'Investissement Agricole énonce cinq axes prioritaires qui sont : la Promotion des filières agricoles et de l'agro-business ; la gestion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des réserves stratégiques ; la Recherche, vulgarisation et enseignement agricoles ; la Gouvernance agricole, genre et renforcement des capacités humaines et institutionnelles ; l'adaptation aux changements climatiques. A l'heure actuelle, outre les grands projets agricoles initiés par le gouvernement tels que les Parcs Agroindustriels, il existe des projets qui bénéficient de l'appui des PTF (FIDA, BM, BAD, CTB…) en faveur des petits exploitants agricoles. Il découlerait une incohérence dans la politique agricole qui nécessite un éclairage ou une révisitation des stratégies agricoles de la RDC. Par ailleurs, depuis deux décennies, il existe une dynamique paysanne caractérisée par la présence des faitières qui œuvrent pour un meilleur encadrement des ménages ruraux. Grâce à l'accompagnement des ONG qui évoluent dans le secteur agricole, ces ménages ruraux se muent peu à peu en entreprise communautaire agricole. Il existe une complicité entre les accompagnateurs (ONG) et les accompagnés pour la promotion et la protection de l'AF. Cette complicité est aussi renforcée par l'Association des Journalistes Agricoles de la RDC, AJAC en sigle. Toutefois, les contraintes suivantes influent sur la performance du secteur agricole en RDC : • Le retard dans la mise en œuvre des innovations et certaines dispositions de la loi portant principes fondamentaux relatifs à l'agriculture ; • La mauvaise orientation dans les actions d'appui 3 • • • • • • • • • à l'agriculture familiale ; L'insécurité foncière et menace d'accaparement des terres ; La faible connaissance et vulgarisation des lois (Principes fondamentaux relatifs à l'agriculture, OHADA sur les Coopératives) ; La dégradation des infrastructures socioéconomiques ; La faiblesse des budgets alloués à l'agriculture ; L'insécurité physique ayant longtemps prévalue sur les sites de production; et Les tracasseries diverses (taxes, ) ; L'accès limité aux marchés ; La faiblesse des services agricoles de base (recherche, formation, encadrement, micro crédit) ; La faible capacité technique et organisationnelle des organisations des producteurs. Face à ces nombreux défis, la société civile et les organisations paysannes à travers le Comité National de l'Année Internationale de l'Agriculture Familiale, CN-AIAF en sigle a pris l'initiative d'organiser le Forum National de l'AIAF à Kinshasa du 18 au 19/12/2014. 3. Les conclusions du Forum National A l'issue du Forum, les participants déclarent un quinquennat de l'Agriculture Familiale allant de 20152019 en vue d'un plaidoyer pour la promotion de l'Agriculture Familiale en République Démocratique du Congo. Ils s'engagent à élaborer et à mettre en œuvre un plan d'action quinquennal portant sur les grandes orientations suivantes, notamment : 1. Le cadre juridique : - La révision de la loi foncière dans l'intérêt de garantir et protéger l'agriculture familiale ; Mettre en place des lois spécifiques de différents secteurs de l'agriculture familiale (pêche, é l e va g e , l o i s e m e n c i è re e t p ro d u i t s phytosanitaires) ; Vu l ga r i s e r l e s l o i s p o r ta nt p r i n c i p e s fondamentaux relatif à l'agriculture et les traduire en langues locales ; Insérer le concept « agriculture familiale » dans l'article 1 de la loi portant principes - 4 - fondamentaux relatifs à l'agriculture ; Définir le concept agriculteur familial et l'étendue à exploiter pour l'agriculture familiale ; Elaborer une politique agricole ; Faciliter l'acquisition des terres à tout paysan sur l'étendue du territoire et à moindre coût ; Assainir l'administration foncière. 2. Les budgets nationaux et provinciaux de l'agriculture - Faire le diagnostic participatif en identifiant les besoins prioritaires de l'agriculture familiale ; Quantifier les besoins de l'agriculture familiale ; Application de l'accord de Maputo en ramenant le budget de 3 à 10% ; Que le 1/3 de ce budget soit affecté à l'agriculture familiale en tenant compte de la chaîne des valeurs ; Participation des producteurs à l'élaboration des édits et budgets et la mise en place d'une commission ad hoc pour le suivi ; Redéfinir les modalités de la gestion et l'exécution des campagnes agricoles en impliquant les paysans ; Associer les différentes parties prenantes lors de l'identification des priorités et domaines de compétence ; Exécution des Plan National d'Investissement Agricole et Plan Provincial d'Investissement Agricole et que les paysans soient impliqués ; Création d'un fonds local pour les petits producteurs ; Elaborer les mesures d'application de la loi agricole sur le FONADA ; Ressortir le montant destiné à appuyer les paysans et petits producteurs agricoles ; Approcher le Parlement à travers la Commission chargée de l'agriculture. 3. Les appuis techniques et financiers - L'implication des producteurs dans tous les aspects pour une action concrète à mener (Identification, Formulation, Mise en œuvre et évaluation) ; La synergie des actions des PTF sur le terrain ; L'Etat doit disponibiliser et sécuriser - 5 - - foncièrement la terre destinée aux activités agricoles (respecter les zonages) ; L'opérationnalisation des CARG ; Le renforcement des capacités (techniques culturales, normalisation, appui technique, institutionnel, accompagnement par des moniteurs agricoles, échanges d'expériences) ; Le respect des accords de Maputo ; La réhabilitation des routes de desserte agricole ; La mécanisation agricole ; L'appui des Instituts de recherche agricole. 4. Le développement du partenariat avec les autres acteurs - Mettre en place des mécanismes qui favorisent un partenariat gagnant-gagnant avec les autres opérateurs de l'Agriculture Familiale ; Mettre en place des Comités Provinciaux pour la Promotion de l'Agriculture Familiale ; Renforcer les alliances et le cadre de concertation ; Former et impliquer les chefs coutumiers dans les actions de plaidoyer avec la gestion des terres des co m m u n a u té s l o ca l e s et d e s p e u p l e s autochtones ; Intéresser les Institutions de Microfinance au financement de l'Agriculture familiale. - 5. La presse - Sensibilisation, éducation, information des producteurs agricoles et vulgarisation des différents messages de plaidoyer. A l'issu du Forum National, Le Comité National pour la célébration de l'année internationale de l'agriculture Familiale devient Comité National pour la Promotion de l'Agriculture Familiale en RDC (CNPAF-RDC). Il a comme membres : - COPACO-PRP : Présidence ; - CONAPAC : Secrétariat Exécutif ; - INADES FORMATION CONGO : Conseiller Technique et Financier - CENADEP : Membre - CONAFED : Membre - UNAGRICO : Membre - PREFED : Membre - PRODDES : Membre - AJAC : Membre 6 COMITE NATIONAL DE LA RDC POUR L'ANNEE INTERNATIONALE DE L'AGRICULTURE FAMILIALE (CN-AIAF/RDC-2014) PLAIDOYER POUR LA PROMOTION DE L'AGRICULTURE FAMILIALE EN R.D.C. (A.I.A.F.-2014) Déclaration du Forum National de Kinshasa, du 18 au 19 décembre 2014 S/C COPACO : 23, AVENUE SUKAMBUNDU, Q/3 BP.15817 Kinshasa-Masina Tél : 00 243 81 164 84 50 – 89 796 77 94 Email : [email protected] 1. Introduction L'année 2014 est déclarée Année Internationale de l'Agriculture Familiale (AIAF) par la 76ème Session de l'Assemblée Générale de l'ONU, dans sa résolution N°66/222 du 22 décembre 2011. C'est ainsi qu'il a été recommandé à tous les pays de mettre en place des mécanismes appropriés pour célébrer cet événement et contribuer ainsi à la promotion et à la protection de l'Agriculture Familiale. En RDC, l'agriculture familiale occupe une place prépondérante, car, plus de 70 % de la population vit de celle-ci qui la nourrit à plus de 90%. Pour célébrer cet événement, la RDC s'est alignée sur le thème international : « Agriculture familiale, nourrir le monde, préserver la planète » en voulant contribuer ainsi à la promotion et à la protection de l'agriculture familiale. Sur le plan national, la RDC a retenu comme thème : « Plaidoyer pour la promotion de l'AF en RDC ». Au moment où la RDC se prépare à célébrer l'AIAF, deux grands événements sont aussi prévus au cours de cette année, il s'agit des états généraux de l'agriculture et du développement rural et du forum panafricain sur l'agro business. En amont de ces deux événements, les organisations paysannes et les organisations d'appui ont mis en place le Comité national de l'année internationale de l'agriculture familiale, CN-AIAF qui a pour mission principale de plaider en faveur de la promotion et la protection de l'agriculture familiale en RDC et préparer la participation active des organisations paysannes à ces événements. 2. Etat des lieux de l'Agriculture Familiale en RDC En dépit de ses grandes étendues de terres arables, son important réseau hydrographique, sa diversité de climats, son potentiel halieutique et d'élevage considérable, la République Démocratique du Congo se classe parmi les pays déficitaires en matière agricole et de sécurité alimentaire. Cette situation fait suite à l'absence depuis plusieurs décennies d'une politique agricole appuyée par une législation susceptible d'impulser le développement. Pour pallier à cette insuffisance, le pays est doté d'un cadre juridique, à savoir, les Principes fondamentaux relatifs à l'agriculture qui, en son article 14, définit 2 clairement les types d'agricultures en faisant mention de l'agriculture familiale. En outre, dans l'exposé des motifs, cette loi apporte d'importantes innovations notamment: la création d'un Fonds national de développement agricole et sa gestion en synergie avec les institutions financières bancaires et non bancaires ;l'implication des agriculteurs et des professionnels du secteur agricole dans le processus décisionnel ; la création du Conseil consultatif aussi bien au niveau national, provincial que local ;la prise en compte de la protection de l'environnement ;le renforcement du mécanisme de surveillance des terres destinées à l'exploitation agricole et le suivi de la production… Aussi, le Plan National d'Investissement Agricole énonce cinq axes prioritaires qui sont : la Promotion des filières agricoles et de l'agro-business ; la gestion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des réserves stratégiques ; la Recherche, vulgarisation et enseignement agricoles ; la Gouvernance agricole, genre et renforcement des capacités humaines et institutionnelles ; l'adaptation aux changements climatiques. A l'heure actuelle, outre les grands projets agricoles initiés par le gouvernement tels que les Parcs Agroindustriels, il existe des projets qui bénéficient de l'appui des PTF (FIDA, BM, BAD, CTB…) en faveur des petits exploitants agricoles. Il découlerait une incohérence dans la politique agricole qui nécessite un éclairage ou une révisitation des stratégies agricoles de la RDC. Par ailleurs, depuis deux décennies, il existe une dynamique paysanne caractérisée par la présence des faitières qui œuvrent pour un meilleur encadrement des ménages ruraux. Grâce à l'accompagnement des ONG qui évoluent dans le secteur agricole, ces ménages ruraux se muent peu à peu en entreprise communautaire agricole. Il existe une complicité entre les accompagnateurs (ONG) et les accompagnés pour la promotion et la protection de l'AF. Cette complicité est aussi renforcée par l'Association des Journalistes Agricoles de la RDC, AJAC en sigle. Toutefois, les contraintes suivantes influent sur la performance du secteur agricole en RDC : • Le retard dans la mise en œuvre des innovations et certaines dispositions de la loi portant principes fondamentaux relatifs à l'agriculture ; • La mauvaise orientation dans les actions d'appui 3 à l'agriculture familiale ; • L'insécurité foncière et menace d'accaparement des terres ; • La faible connaissance et vulgarisation des lois (Principes fondamentaux relatifs à l'agriculture, OHADA sur les Coopératives) ; • La dégradation des infrastructures socioéconomiques ; • La faiblesse des budgets alloués à l'agriculture ; • L'insécurité physique ayant longtemps prévalue sur les sites de production; et • Les tracasseries diverses (taxes, ) ; • L'accès limité aux marchés ; • La faiblesse des services agricoles de base (recherche, formation, encadrement, micro crédit) ; • La faible capacité technique et organisationnelle des organisations des producteurs. Face à ces nombreux défis, la société civile et les organisations paysannes à travers le Comité National de l'Année Internationale de l'Agriculture Familiale, CN-AIAF en sigle a pris l'initiative d'organiser le Forum National de l'AIAF à Kinshasa du 18 au 19/12/2014. 3. Les conclusions du Forum National A l'issue du Forum, les participants déclarent un quinquennat de l'Agriculture Familiale allant de 20152019 en vue d'un plaidoyer pour la promotion de l'Agriculture Familiale en République Démocratique du Congo. Ils s'engagent à élaborer et à mettre en œuvre un plan d'action quinquennal portant sur les grandes orientations suivantes, notamment : 1. Le cadre juridique : - La révision de la loi foncière dans l'intérêt de garantir et protéger l'agriculture familiale ; Mettre en place des lois spécifiques de différents secteurs de l'agriculture familiale (pêche, é l e va g e , l o i s e m e n c i è re e t p ro d u i t s phytosanitaires) ; Vu l ga r i s e r l e s l o i s p o r ta nt p r i n c i p e s fondamentaux relatif à l'agriculture et les traduire en langues locales ; Insérer le concept « agriculture familiale » dans l'article 1 de la loi portant principes - 4 fondamentaux relatifs à l'agriculture ; - Définir le concept agriculteur familial et l'étendue à exploiter pour l'agriculture familiale ; - Elaborer une politique agricole ; - Faciliter l'acquisition des terres à tout paysan sur l'étendue du territoire et à moindre coût ; - Assainir l'administration foncière. 2. Les budgets nationaux et provinciaux de l'agriculture - Faire le diagnostic participatif en identifiant les besoins prioritaires de l'agriculture familiale ; Quantifier les besoins de l'agriculture familiale ; Application de l'accord de Maputo en ramenant le budget de 3 à 10% ; Que le 1/3 de ce budget soit affecté à l'agriculture familiale en tenant compte de la chaîne des valeurs ; Participation des producteurs à l'élaboration des édits et budgets et la mise en place d'une commission ad hoc pour le suivi ; Redéfinir les modalités de la gestion et l'exécution des campagnes agricoles en impliquant les paysans ; Associer les différentes parties prenantes lors de l'identification des priorités et domaines de compétence ; Exécution des Plan National d'Investissement Agricole et Plan Provincial d'Investissement Agricole et que les paysans soient impliqués ; Création d'un fonds local pour les petits producteurs ; Elaborer les mesures d'application de la loi agricole sur le FONADA ; Ressortir le montant destiné à appuyer les paysans et petits producteurs agricoles ; Approcher le Parlement à travers la Commission chargée de l'agriculture. 3. Les appuis techniques et financiers - L'implication des producteurs dans tous les aspects pour une action concrète à mener (Identification, Formulation, Mise en œuvre et évaluation) ; La synergie des actions des PTF sur le terrain ; L'Etat doit disponibiliser et sécuriser - 5 foncièrement la terre destinée aux activités agricoles (respecter les zonages) ; - L'opérationnalisation des CARG ; - Le renforcement des capacités (techniques culturales, normalisation, appui technique, institutionnel, accompagnement par des moniteurs agricoles, échanges d'expériences) ; - Le respect des accords de Maputo ; - La réhabilitation des routes de desserte agricole ; - La mécanisation agricole ; - L'appui des Instituts de recherche agricole. 4. Le développement du partenariat avec les autres acteurs - Mettre en place des mécanismes qui favorisent un partenariat gagnant-gagnant avec les autres opérateurs de l'Agriculture Familiale ; Mettre en place des Comités Provinciaux pour la Promotion de l'Agriculture Familiale ; Renforcer les alliances et le cadre de concertation ; Former et impliquer les chefs coutumiers dans les actions de plaidoyer avec la gestion des terres des co m m u n a u té s l o ca l e s et d e s p e u p l e s autochtones ; Intéresser les Institutions de Microfinance au financement de l'Agriculture familiale. - 5. La presse - Sensibilisation, éducation, information des producteurs agricoles et vulgarisation des différents messages de plaidoyer. A l'issu du Forum National, Le Comité National pour la célébration de l'année internationale de l'agriculture Familiale devient Comité National pour la Promotion de l'Agriculture Familiale en RDC (CNPAF-RDC). Il a comme membres : - COPACO-PRP : Présidence ; - CONAPAC : Secrétariat Exécutif ; - INADES FORMATION CONGO : Conseiller Technique et Financier - CENADEP : Membre - CONAFED : Membre - UNAGRICO : Membre - PREFED : Membre - PRODDES : Membre - AJAC : Membre 6 COMITE NATIONAL DE LA RDC POUR L'ANNEE INTERNATIONALE DE L'AGRICULTURE FAMILIALE (CN-AIAF/RDC-2014) PLAIDOYER POUR LA PROMOTION DE L'AGRICULTURE FAMILIALE EN R.D.C. (A.I.A.F.-2014) Déclaration du Forum National de Kinshasa, du 18 au 19 décembre 2014 S/C COPACO : 23, AVENUE SUKAMBUNDU, Q/3 BP.15817 Kinshasa-Masina Tél : 00 243 81 164 84 50 – 89 796 77 94 Email : [email protected]