PDF Export - Association PACHACAMAC

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18 avril 2015
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Chers membres orchidophiles,
Encyclia phoenicea
Photo : Claude Hamilton
Le début du printemps marque le retour du soleil (en principe) et le réveil de la nature.
Le 21 mars correspond à l’équinoxe de printemps : le soleil apparaîtra de plus en plus tôt le matin et
se couchera de plus en plus tard le soir. Les jours s’allongent et les rayons du soleil frappent plus
longtemps et apportent davantage de chaleur et de lumière… Ceci provoque le début du cycle de
croissance pour beaucoup de nos chères orchidées. Le reste de la végétation jaillit également et la
période est propice aux fleurs et aux fécondations.
C’est le moment idéal pour le rempotage de certaines orchidées ; nous reprendrons les arrosages et
les vaporisations, en quantité et en fréquence selon la météo…
Dans ce numéro, nous nous exprimerons au sujet de notre AG, nous vous proposerons des sorties en
France, nous vous annoncerons la prochaine exposition de La Capelle, Viateur nous informera sur les
nouvelles des Amériques et fera un point sur les ressources à notre disposition, notre botaniste fera
un bel article sur Encyclia phoenicea, nous vous communiquerons notre calendrier d’expositions, de
belles photos de floraisons d’orchidées, une fiche de culture de Phragmipedium besseae, un nouveau
livre et un programme chargé d’animations.
Bon rempotage à tous !
L’équipe Pachacamac.
Notre assemblée générale
Peu de membres se sont déplacés pour notre Assemblée
générale le 27 février 2015.
Nous sommes déçus car chacun des adhérents avait reçu un mail d'invitation à l'assemblée générale
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et c’était également bien signalé sur notre site.
C’est difficile de trouver des explications à l'absence des adhérents à l'AG. L’année 2015 va sans
doute être compliquée. Ce constat ne nous empêchera pas d'assurer les manifestations à venir,
sachant que les bénévoles se sont déjà proposés pour les assurer.
Point positif tout de même, les participants à l'AG ont validé un certain nombre de projets pour 2015
dans l'objectif de continuer à avancer.
Doit-on revoir les dates de nos AG? Que proposez-vous afin d’être plus nombreux? Vous avez la
parole!
Prochaine exposition à La Capelle (02)
Pour la 6ᵉ fois, se tiendra l’événement phare à l’hippodrome de La Capelle :
l’exposition d’orchidées.
C’est avec un plaisir renouvelé que le Rotary Club Fourmies-Hirson-Vervins organise cette exposition,
aidé par l’Impro de la Maison des Enfants, l’association orchidophile Pachacamac et d’autres
participants.
Nous vous attendons le 28 et le 29 mars 2015 de 10h à 18h. Pour consulter les détails : ici.
Soirée au CLJT Rosier (75011)
Nous avons été sollicités afin de faire une présentation sur la
protection des orchidées à destination de ces jeunes étudiants.
Nous avions déjà eu un excellent accueil l’année dernière. Cette année encore, les étudiants étaient
très intéressés par le sujet de la protection des orchidées et ont bénéficié d’une sympathique tombola
à la fin de notre intervention.
Sortie au château de Chantilly (60)
Attention : Nous avons modifié cette sortie!
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Nous n'irons pas au château de Chantilly.
Nous irons à l'abbaye Royale du Moncel. Nous allons visiter cette belle demeure avec un guide et
profiterons pour aller voir l'exposition d'orchidées, le samedi 16 mai 2015.
L'ASC a obtenu un car pour cette sortie.
Inscription nécessaire.
L’EOC 2015 à Londres (Angleterre)
17th Orchid Show - du 9 au 12 avril 2015 dans les Royal Horticultural Halls, à
Londres, en Angleterre.
Pour consulter la liste de participants : ici.
Pour consulter les conférenciers : ici.
Pour consulter la Cites : ici.
5th Scientific Conference (Colombie)
Le néotropique et surtout la région andine accueille une diversité d'orchidées
parmi les plus étonnantes du monde.
La Vème Conférence scientifique des orchidées de Colombie a comme objectif de soutenir la
recherche et les efforts de conservation des orchidées très diverses de cette région.
Leur site : ici.
Exposition à Dijon « Florissimo » (21)
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Exposition florale parmi les plus prestigieuses d’Europe, la 10ème
édition de Florissimo aura lieu du 19 au 29 mars 2015 à Dijon.
Le Service des Espaces Verts de la ville et Dijon Congrexpo, coorganisateurs de Florissimo, ont voulu
relever le défi et créer un événement exceptionnel.
Leur site : ici.
Nos activités avec l’ASC (94)
Initiation à la culture des orchidées, ateliers de rempotage, les orchidées
botaniques, des sorties producteurs et aux expositions, un déjeuner au Jardin
botanique.
Les seniors bougent!
Venez avec nous!
Commande groupée 2015 (flacons)
Nous avons le plaisir de vous proposer une commande groupée.
Notre objectif étant la protection et la conservation des orchidées, nous avons prévu de réaliser cette
commande d’orchidées botaniques en flacon.
N’oubliez pas qu’en agissant ainsi vous serez en mesure de protéger et de développer les espèces
rares et menacées dans les années à venir!
Pour consulter la liste d’orchidées disponibles :ici.
À paraître : « Orquídeas del Caribe »
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« Las orquídeas del Caribe » comprend les genres et les descriptions
botaniques des espèces, illustrées individuellement ainsi que leurs
conditions de culture, tout en tenant compte du climat de leur région.
Ce livre a bénéficié d’une révision bibliographique rigoureuse et il est le résultat d’un travail né de
l’amour de la nature et de la volonté de léguer aux générations futures toutes les connaissances
acquises par cette botaniste.
Sans aucun doute, les lecteurs apprécieront l'utilité de ce livre récemment présenté à Cuba, à la fois
scientifique et populaire, qui contribuera à accroître l'information sur les espèces appartenant à la
famille Orchidaceae dans les Caraïbes.
Les nouvelles des Amériques
Aux abords de la capitale colombienne
L'espèce endémique, Oncidium gloriosum, menacée par l'utilisation de pesticides
Distribution : à proximité du
Salto del Tequendama,
Mundo Nuevo, Pacho,
versant ouest de la
cordillère Orientale des
Andes, aux environs de
Bogotá (Cundinamarca) ;
Ocaña, San Pedro,
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Pamplona (Norte de
Santander) ; Vélez
(Santander)³.
Source de l'image :
Odontoglossum :
Monographie und
Ikonographie - A monograph
and iconograph, page 151.
par Viateur Boutot
L'usage excessif de pesticides dans la culture des pommes de terre pourrait entraîner la disparition
de l'espèce Oncidium gloriosum¹ dans l'ensemble montagneux des cerros Orientales de Bogotá² qui
fait partie de l'aire de distribution de cette orchidée.
La survie de l'espèce Oncidium gloriosum, comme d'autres espèces endémiques de la région de
Bogotá, est sérieusement menacée par l'usage abusif de pesticides d'origine synthétique, à large
spectre. Déjà, en 1997, l'Instituto de Investigación de Recursos Biológicos Alexander von
Humboldt, basé à Bogotá, signalait que le nombre de plantes de l'orchidée O. gloriosum et d'autres
espèces épiphytes des secteurs forestiers avoisinant la capitale colombienne, diminuait en raison de
la destruction de l'habitat, de la pression de la collecte et des prélèvements intempestifs réduisant les
populations.
Un inventaire des végétaux, réalisé sur une période de vingt ans, indique qu'il y a absence, dans la
région, de nouvelles plantes et de fructification. De plus, la surutilisation de pesticides, principalement
dans la culture des pommes de terre, a causé la disparition d'agents pollinisateurs.
La chercheuse Katherine Barragán, avant de poursuivre ses études en Europe où elle a obtenu une
maîtrise en…
Pour lire la suite: ici.
La revue Lankesteriana, une ressource à consulter et à utiliser
par Viateur Boutot
Les orchidophiles intéressés aux orchidées des Amériques ont à leur
disposition, sur Internet, une source d'information riche et instructive, la
revue Lankesteriana.
La revue scientifique Lankesteriana (nom abrégé de Lankesteriana : la revista científica del Jardín
Botánico Lankester, Universidad de Costa Rica) est publiée depuis 2001, en espagnol et en anglais,
par le Jardin botanique Lankester de l'Université du Costa Rica.
Tous les numéros de la revue, publiés jusqu'à maintenant, peuvent être consultés ou téléchargés, en
format PDF, à partir de la page web http://www.lankesteriana.org/indiceGENERAL.htm
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Par ailleurs, à partir du Repositorio institucional de la Universidad de Costa Rica
http://kerwa.ucr.ac.cr/handle/10669/6085, il est possible d'effectuer une recherche, dans le contenu
des numéros, par mot-clé ou, par préférence, par date de publication, nom d'auteur, titre d'article,
sujet, date de soumission d'article ou provenance.
Dans le numéro le plus récent (décembre 2014), on trouvera, mise à jour, une liste de contrôle des
orchidées indigènes du Panama. Sur un total de 1 365 espèces, 296 (21,7 %) sont endémiques1.
Les auteurs suivants ont contribué à cette tâche d'inventaire : Diego Bogarín [Jardín Botánico
Lankester, Universidad de Costa Rica/Herbario UCH2, Universidad Autónoma de Chiriquí, Panama]
Zuleika Serracín [Herbario UCH, Universidad Autónoma de Chiriquí, Panama] Zabdy Samudio
[Herbario UCH, Universidad Autónoma de Chiriquí, Panama] Rafael Rincón [Herbario UCH, Universidad
Autónoma de Chiriquí, Panama] Franco Pupulin [Jardín Botánico Lankester, Universidad de Costa Rica
/ Harvard University Herbaria, États-Unis / [Marie Selby Botanical Gardens, États-Unis].
___
1 http://www.lankesteriana.org/current.htm
2 UCH, acronyme inscrit dans l'Index Herbariorum, fait référence à l'université basée dans la ville de
David, capitale de la province panaméenne de Chiriquí.
L'herbarium AMO
Des ressources documentaires sur les orchidées du Mexique
par Viateur Boutot
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Les treize fascicules [un
numéro double, 5 et 6]
de la série consacrée
aux orchidées du
Mexique et au genre
Epidendrum, Icones
Orchidacearum, publiés
entre 1990 et 2013,
sont disponibles, en
format PDF, sur le site
web de l'herbarium AMO
de l'Instituto Chinoín de
México1 et 2.
La flore orchidéenne du
Mexique, compte
quelque 1 200 espèces.
Les renseignements sur
les orchidées faisant
l'objet d'un traitement
détaillé dans Icones
Orchidacearum nous
seront utiles pour la
bonne culture de
certaines espèces
présentes dans nos
collections.
L'Asociación Mexicana
de Orquideología, a
publié sa revue,
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Orquídea, régulièrement,
de 1971 à 1993. Les
numéros parus durant
cette période peuvent
être téléchargés, en
format PDF à partir du
site web de l'herbarium.
Depuis le milieu des années 1990, l'association orchidophile et, par la suite, l'Herbario AMO3 ont
produit des numéros spéciaux de la revue consacrés aux orchidées du Mexique, selon leur distribution
géographique ou leur appartenance à des genres bien représentés dans le pays:
El Género Lepanthes Sw. en México, Orquídea (Méx.) 14: 1-232. 1996 ; Laelias of Mexico. Orquídea
(Méx.) 15: 1-160. 1997 ; Orquídeas del Estado de Morelos. Orquídea (Méx.) 16: 1-386. 2002.
Ces publications peuvent également être téléchargées à partir du site web de l'herbarium.
—
1 http://www.herbarioamo.org/ note : des sections du site web [Historia, Proyectos, Colecciones,
Galería] sont en construction.
2 http://sweetgum.nybg.org/ih/herbarium.php?irn=124738 [Index Herbariorum]
http://biocol.org/institution/herbario-amo
3 Dans une communication personnelle (courriel, 15 mars 2015), le directeur de l'Herbario AMO, Eric
Hágsater, précisait que la relation entre l'herbarium et l'Asociación Mexicana de Orquideología a pris
fin il y a plusieurs années. L'herbarium fait maintenant partie de l'Instituto Chinoín, qui le finance.
L'institut est un département de l'entreprise Productos Farmacéuticos S.A. de C.V. dont les produits
portent la marque 'Chinoín'.
La vedette “sucrée” des orchidées cubaines
Ángel Vale (Département de Biologie Végétale et des sciences du sol, Université de Vigo, Espagne)
Traduit par Catherine Charruau
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❶ Encyclia phoenicea
© Claude W. Hamilton
L’espèce la plus connue et la plus charismatique de la flore cubaine des orchidées est, sans l’ombre
d’un doute, Encyclia phoenicea (Fig. ❶). La présence de cette plante s’étend sur tout l’archipel cubain
tandis qu’en dehors de ce dernier, elle n’apparaît que très rarement, dans les îles voisines, les îles
Caïman (au sud de Cuba et à l’ouest de la Jamaïque) (Llamacho & Llarramendi, 2005 ; Burton, 2008 ;
Ackerman, 2014). Dans Cuba, elle pousse depuis le niveau de la mer (Fig. ❷) jusqu’à des hauteurs
comme celle de La Gran Piedra (1 225 msnm) (Fig. ❸) et ses populations offrent un éventail
impressionnant de formes florales (Fig. ❹).
❷ Habitat d’Encyclia phoenicea
© Claude W. Hamilton
Sur un même arbre ou dans un petit ensemble d’arbres, on peut rencontrer des individus dont la
forme des tépales et du labelle, dont la couleur des parties et même parfois également dont l’odeur
exhalée diffèrent. Bien que cette odeur soit généralement « sucrée », chaque plante a son propre
parfum qui évoque des arômes connus, de chocolat, de kola, de vanille, de cannelle et d’une
combinaison de ces arômes. Au plus chaud de la journée ou encore lorsque la plante se trouve en
plein soleil, l’odeur de ses fleurs est perceptible à plus d’un mètre de distance. Cette caractéristique a
fait que le nom le plus commun de cette plante soit « Orchidée Chocolat » ou tout simplement «
Chocolat » (en anglais « Chocolate orchid »).
❸ La Gran Piedra (Cuba)
© Claude W. Hamilton
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Ajoutons que le fait que ses pseudo-bulbes ressemblent à des testicules, a conduit à ce que, dans
certaines régions de Cuba, on l’appelle « Orchidée d’homme ». D’autre part, sa floraison ayant lieu
aux alentours de la fête catholique de Saint Pierre en Amérique hispanique (29 juin), elle est connue
sur une grande partie de l’archipel comme « Flor de San Pedro » (Fleur de Saint Pierre) ou San Pedro
(Saint Pierre) (Roig 1928).
❹ Différentes formes florales ©
Claude W. Hamilton, Angel
Vale, Omar Alomá & Julio
Larramendi
Dans la nature, Encyclia phoenicea pousse sur des substrats divers. C’est sur des arbres et des
arbustes vivants (Fig. ❺) que l’on rencontre le plus fréquemment l’épiphyte, y compris sur les
palmiers des genres Coccothrinax et Thrinax. Sur l’aire de son habitat naturel, il n’est pas rare de
rencontrer des « plants » très grands qui entourent le tronc de l’arbre sur lequel ils poussent, prenant
également comme support des arbres à écorce lisse ou bosselée, comme l’almácigo (Bursera
simaruba) (Fig. ❻) ou le goyavier ou Guaba (Psidium guajava), ou bien encore des phorophytes morts.
De plus, suite aux effets des ouragans ou suite à la mort de l’arbre ou de l’arbuste, certaines plantes
poursuivent leur croissance au sol ou au milieu les rochers. Étant donné le dessèchement qui affecte
les écosystèmes côtiers où cette plante pousse ainsi que la présence des charrascales, sorte de
buissons épineux sur un affleurement de roches ultrabasiques, il arrive que les plantes tombées de E.
phoenicea trouvent refuge dans la litière d’humus et dans la fraicheur de la pierre calcaire qui
adoucissent les effets de la mer et de l’irradiation côtière.
Pour lire la suite : ici.
Les floraisons chez nos membres
Promenaea xanthina ‘Sun Star’
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© Per Erbs
Dendrobium harveyanum
© Per Erbs
Leptotes unicolor
© Pachacamac
Oerstedella centradenia
© Per Erbs
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Masdevallia tovarensis
© Per Erbs
Laelia furfuracea
© Pachacamac
Calendrier des expositions
Pour consulter notre sélection d'expositions : ici.
Phragmipedium besseae et sa fiche de culture
Phragmipedium besseae Dodson & J.Kuhn.
ÉTYMOLOGIE
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❶ Source :
http://plants.jstor.org/stable/h
istory
Cette espèce a été nommée en l’honneur d’Elizabeth Locke Besse qui a découvert cette espèce au
Pérou au cours d'une expédition botanique pour les Jardins botaniques de Marie Selby (États-Unis) en
1981.
HISTOIRE
❷Fleur de Phragmipedium
besseae
© Pachacamac
La découverte du Phragmipedium besseae au Pérou par Elizabeth Besse a été l'un des événements
les plus étonnants de l'histoire des découvertes d'orchidées dans les dernières décennies.
Elizabeth Besse était avec Joe Halton et Harry Luther, pour les Jardins botaniques de Marie Selby, en
une expédition botanique au Pérou, où le long de la route de Tarpato à Yurimaguas, elle rencontra
des sabots de Vénus. Elle a pris quelques photos et a préparé du matériel d'herbier pour ces plantes.
Elle a également recueilli quelques spécimens vivants pour les Jardins botaniques de Sarasota, en
Floride. Au début, on croyait qu'ils avaient fait la première découverte de Phragmipedium schlimii sur
le côté est de la Cordillère des Andes. Imaginez leur surprise quand les plantes recueillies ont montré
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leur première fleur dans le jardin botanique! La couleur rouge vif de la fleur (Fig.❷), qui est unique
parmi les espèces de sabots de Vénus, ainsi que d'autres caractéristiques de la fleur, avaient
confirmé qu'ils avaient trouvé une espèce totalement nouvelle. Cette nouvelle espèce a été décrite
dans le Bulletin de l’AOS en 1981 par Calaway H. Dodson et Janet Kuhn en tant que Phragmipedium
besseae (Fig.❶).
Malheureusement, après cette publication beaucoup de plantes ont été arrachées de façon
irresponsable sur le site d'origine au Pérou et actuellement sont considérées comme éteintes.
Heureusement de nouveaux sites ont été découverts un peu plus tard au Pérou et en Équateur…
Pour lire la suite : ici.
Livres et plus...
Sandstone Editions a le plaisir de vous annoncer la publication du livre « The Cape
Orchids », une nouvelle monographie régionale en deux volumes.
Quelques 2 000 photos illustrent ces livres.
Pour avoir plus d'information : ici.
Nos animations et réunions
Pour consulter nos activités : ici.
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