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Journal de Montréal Québec
lundi 16 avril 2007
Parcours complet et fascinant
Marie-Joëlle Parent
Le Journal de Montréal
16-04-2007 | 08h55
Il y a des hommes comme Vigneault, Desjardins et Rivard pour nous chanter le Québec. Et puis il y a André
Maurice, un aventurier des temps modernes qui s'est donné comme mission de nous le montrer. Le résultat
est un film d'une émouvante beauté qui nous emmène au coeur de la Belle Province à la rencontre de ses
habitants et de ses moeurs.
On n'a qu'une envie, c'est que ce film fasse le tour du monde. On savait le Québec unique, mais ce film, c'est
du condensé, du bonbon pour l'âme des Québécois déprimés par le cynisme ambiant et les querelles du
mont Orford, de la rivière Rupert ou de la chasse au phoque.
Le film d'André Maurice arrive comme un baume, un hymne positif à la beauté de notre «pays», comme il dit,
et à ses habitants aux accents colorés.
Présent dans le cadre des Grands Explorateurs, André Maurice nous a concocté un rendez-vous différent
avec le Québec. Sur scène, il agrémente ses images de commentaires pertinents et humoristiques, évitant
ainsi de tomber dans le pamphlet touristique.
Il parle directement avec les personnages à l'écran. Certaines scènes avec des villageois sont plutôt
cocasses, surtout celles avec des «ti-vieux» brûlants d'authenticité. C'est le cas des pêcheurs de poulamons
et de ces Madelinots qui cueillent les coques (coquillages) avec leur siphon de toilette !
Le réalisateur nous emmène dans les villages de la Côte-Nord, dont Harrington Harbourg (celui de La
Grande Séduction) et ses 300 habitants. On s'arrête aussi à Natashquan, où on rencontre deux Vigneault
plutôt sympathiques, les cousins du grand chansonnier. Un d'eux nous joue un air d'accordéon. La salle s'est
mise à taper des mains !
Iceberg
André Maurice sort des sentiers battus, c'est le cas de le dire, et risque sa vie pour aller toucher du bout des
doigts un iceberg à Blanc-Sablon.
Il va sous l'eau à la rencontre des phoques et des blanchons des îles de la Madeleine.
Il saute à bord d'une montgolfière pour nous montrer le Québec à vol d'oiseau.
Il s'attarde aussi à toutes ces curiosités qui font parler du Québec à l'étranger, comme l'hôtel de glace, le
Carnaval de Québec, la motoneige, le tout sans être trop folklorique et cliché. Exit la cabane à sucre.
Le parcours est complet : après les nombreuses îles, Montréal, Québec et les grands barrages, il termine son
périple dans le Grand Nord, à Kuujjuaq, où il fait 47 degrés en dessous de zéro.
Découverte
Communiqué de Presse téléchargé sur www.auteurs-cineastes-conferenciers.com le 21-02-17
On découvre un peuple qui émeut par ses traditions, mais aussi par les cicatrices laissées par l'assimilation
des Blancs. On y voit les aînés les larmes aux yeux devant leurs chiens de traîneaux retrouvés. Le
gouvernement fédéral les avait assassinés dans le passé pour sédentariser ce peuple, explique André
Maurice.
Après une heure et demie d'images à donner des frissons, on ressort de ce film avec la fierté d'être
québécois gonflé à bloc.
Québec de Montréal à Kuujjuaq sera présenté au Grand Théâtre de Québec du 19 au 22 avril et à Montréal à
la salle Pierre-Mercure du 8 au 13 mai.
www.andremaurice.ca, www.lesgrandsexplorateurs.com
Communiqué de Presse téléchargé sur www.auteurs-cineastes-conferenciers.com le 21-02-17