AREVA info N 4 - Union des Syndicats CGT du Groupe AREVA

Transcription

AREVA info N 4 - Union des Syndicats CGT du Groupe AREVA
AREVA
Transition sociale
N°4
Fin des négociations :
Des mesures pour ceux qui partiraient…
Mais toujours rien pour ceux qui restent !
Toujours pas de vision pour ceux qui restent AREVA !
Tout au long des réunions de négociation relatives
aux mesures d’accompagnement du Plan Social
d’ampleur du groupe AREVA, la CGT a demandé que
soient présentées les perspectives sociales pour
ceux qui restent dans le groupe AREVA après le 1er
janvier 2016. Et qui représentent donc son avenir !
Or, depuis Mai 2015, la Direction du Groupe AREVA
repousse ce sujet pour ne le traiter qu’à l’issue de la
négociation pour ceux qui partent.
Hormis ceux qui partent en retraite d’ici fin 2017,
l’avenir social (emploi et acquis sociaux) de ceux qui
restent (dans le new AREVA ou qu’ils rejoignent le
groupe EDF en 2017) est pour le moins incertain et sans réelles perspectives positives.
Pour la CGT, il est nécessaire voire indispensable d’avoir une vision globale (qui inclut ceux qui partent
et ceux qui restent) pour comprendre la stratégie industrielle du groupe AREVA.
Mais nos dirigeants, logés dans leur bureau doré du 30ème étage de la Tour, ont-ils la capacité et/ou la
compétence de remettre le groupe sur les (bons) rails ?
Les salariés semblent en douter et la CGT se félicite de la mobilisation exceptionnelle pour la
journée du 15 septembre. La CGT continuera à mobiliser toutes les forces pour que l’emploi et le
statut des salariés soient garantis bien après 2017, dans le cadre d’orientations claires
permettant le développement industriel de nos sites au service de la filière nucléaire.
Preuve que la mobilisation du 15 septembre a eu un impact, le ministre de l’Economie Emmanuel
MACRON reçoit les Organisations Syndicales le 1er octobre.
La mobilisation doit s’amplifier pour que nos dirigeants et le gouvernement comprennent que les
salariés du Groupe AREVA refusent d’être les premières victimes de décisions hasardeuses.
Plus que jamais : La Crise c’est Eux
La Solution c’est Nous
Accord de transition sociale, fin des négos !
Ces 21 et 22 septembre étaient les derniers jours de « négociations » sur les mesures
« d’accompagnement » du plan social AREVA. Afin de vous donner plus d’informations, la CGT vous
proposera porchainement différents cas chiffrés.
La CGT vous donne aujourd’hui quelques éléments dans l’attente du texte finalisé.
Sur la mobilité interne Groupe.
Sur les départs en retraite.
Ce qui ressort de cette partie du texte, c’est
qu’alors que la Direction veut se servir de la
mobilité interne Groupe pour gérer les
remplacements pour départ en retraite. Peu de
moyens sont mis en place pour inciter les
salariés à être réellement mobiles.
Les principales évolutions du texte réside dans
l’allongement de la période de Dispense
d’activité (DESS).
Aucune information ne nous a été communiquée
sur les métiers, sites ou activités ayant des
besoins en effectifs.
Nous avons obtenu qu’un salarié mobile avec un
changement de statut garde la même
rémunération fixe (salaire de base et
ancienneté). Il va été mis en place une
compensation sur 3 ans des éventuelles pertes
d’élements salariaux tels que primes de postes,
primes de sujétions,…. Un moindre mal !
Rien ou si peu pour le conjoint non AREVA qui
perdrait son emploi afin de suivre son conjoint
AREVA en mobilité géographique. De quoi
freiner bien des ardeurs.
Sur la mobilité externe.
Plusieurs dispositifs sont mis en place
(formation pour prise de poste, congés de
reclassement volontaire,…) mais le salarié doit
avoir rompu son contrat avant d’en bénéficier.
Le risque est donc grand de partir hors du
groupe AREVA. Dans le même temps, nos
dirigeants négocient leur parachute avant de
quitter le Groupe !
Pour celles et ceux qui iraient rejoindre un des
acteurs de la filière nucléaire (EDF, ANDRA,
IRSN, CEA), les primes de départ ne seraient
pas données. Pourquoi ? Parce que…
Pour celles et ceux qui auraient un projet de
création d’entreprise ou d’auto-entrepreneur
les sommes prévues par cet accord ne
laisseront pas beaucoup de place à l’imprévu.
Le Congé Transition Retraite passe lui de 15 à
17 mois.
En effet, à ce jour tous les salariés qui
liquideront leur retraite à taux plein (nombre
de trimestres et âge) avant le 1er janvier 2020
pourront bénéficier du DESS qui consiste à
prendre part à la vie associative. Le salarié
partant aura une dispense d’activité AREVA et
percevra 80% de sa rémunération.
Quand la
chantage.
Direction
joue
au
Echaudée par le droit d’opposition sur l’accord
de méthode encadrant le dialogue social de
juillet 2015, la Direction joue au chantage en
exigeant la signature de cet accord par des
Organisations Syndicales représentant 50%
des salariés.
La Direction joue aussi
• sur la permutabilité des départs de
salariés entre les entreprises soumises et
celles non soumises au plan de départ,
• sur l’ouverture d’une reconnaissance de la
pénibilité des salariés des entités
Démantèlement
et
Services
leur
permettant peut être un départ anticipé
de 1 an maximum.
La CGT va consulter.
Le temps est à la consultation
de nos adhérents pour savoir
si la CGT doit ou ne doit pas
signer ce texte.