Association canadienne de dermatologie
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Association canadienne de dermatologie Association canadienne de dermatologie 1385, rue Bank, bureau 425, Ottawa, ON, K1H 8N4 t. 613 738 1748 / 800 267 3376 | f. 613 738 4695 / 866 267 2178 [email protected] www.dermatologue.ca Conseils à l'intention des membres au sujet des échanges avec les médias PSORIASIS : QUELQUES FAITS La cause du psoriasis demeure inconnue, mais de récentes découvertes suggèrent une anomalie de fonctionnement de certains globules blancs déclencheurs de l'inflammation de la peau. L'inflammation entraîne à son tour la croissance et la desquamation trop rapide des cellules de la peau, à tous les trois ou quatre jours. Le psoriasis est une maladie de la peau, chronique et récidivante, qui touche de 2 à 5 % de la population mondiale. Le psoriasis se manifeste sous plusieurs formes et peut se déclencher à tout âge. Environ un million de Canadiens et de Canadiennes et 80 millions de personnes à travers le monde en souffrent. Le psoriasis vulgaire, forme la plus répandue du psoriasis, débute par de petites bosses rougeâtres qui se transforment progressivement en squames (plaques). GUIDE DES PORTE-PAROLE DE L’ACD Pour mieux composer avec les médias et connaître les messages de l’Association RENCONTRES AVEC LES MÉDIAS – GÉNÉRALITÉS.................................1 Avant l’entrevue............................................................................................................... 1 Pendant l’entrevue.......................................................................................................... 1 Après l’entrevue ............................................................................................................... 1 PRUDENCE AU SOLEIL .............................................................................2 La Semaine de prudence au soleil 2009 ................................................................. 2 Feuillet d’information de la campagne 2009 sur le mélanome .................... 2 Feuillet d’information 2009 sur le cancer de la peau – généralités............. 3 Les UV – quelques faits.................................................................................................. 4 Énoncé de principe de l’ACD sur le bronzage artificiel .................................... 5 Énoncé de principe de l’ACD sur la vitamine D ................................................... 6 Les poussées actives de psoriasis peuvent durer des semaines, des mois, voire des années, en fonction de la gravité et du programme de traitement. Les écrans solaires : questions les plus fréquentes des journalistes ........... 7 Le psoriasis touche les coudes, les genoux, l'aine et les organes génitaux, les bras et les jambes, la paume des mains et la plante des pieds, le cuir chevelu et le visage, ainsi que les plis de flexion du corps et les ongles. PROTECTION SOLAIRE (PEPS) .................................................................8 Le psoriasis est aussi invalidant que le cancer, le diabète et autres maladies graves. Jusqu'à 30 % des patients atteints de psoriasis peuvent avoir des symptômes d'arthrite, et de 5 à 10 % peuvent avoir une incapacité fonctionnelle en raison de la présence d'arthrite dans diverses articulations. Malheureusement, beaucoup de patients atteints de psoriasis éprouvent une faible estime de soi, de la dépression, du stress, de l'anxiété ainsi qu'un sentiment d'impuissance. LE PROGRAMME D’ÉVALUATION DE LA Qu’est-ce que le PEPS ? ................................................................................................. 8 Comment le programme fonctionne-t-il ? ............................................................ 8 Utilisation des fonds du PEPS ..................................................................................... 8 Logo du PEPS .................................................................................................................... 8 LES SERVICES COSMÉTIQUES .................................................................9 Messages clés.................................................................................................................... 9 L’ECZÉMA............................................................................................... 10 Messages clés..................................................................................................................10 Quelques faits .................................................................................................................10 LE PSORIASIS ......................................................................................... 11 11 Quelques faits .................................................................................................................11 RENCONTRES AVEC LES MÉDIAS – GÉNÉRALITÉS Avant l’entrevue peux répondre à cette question parce que je n’ai pas pris connaissance de la recherche ou de l’article que vous mentionnez. » Exprimez-vous en phrases complètes. Vos réponses doivent demeurer cohérentes et complètes même une fois les questions du journaliste supprimées de l’enregistrement. À la télévision, portez des couleurs unies. Les rayures, les plaids ou autres motifs peuvent affecter l’image télé. On recommande une chemise ou une blouse de teinte pastel. Regardez-vous dans un miroir avant le début d’une entrevue télévisée. Le journaliste ne vous dira peut-être pas que vous avez une mèche de cheveu qui pend ou que votre collet est mal replié. Demandez au journaliste quelle est son échéance et faites de votre mieux pour l’aider à la respecter. Si vous ne pouvez pas répondre avant l’échéance, informez le journaliste le plus tôt possible. Demandez sur quel sujet précis portera l’entrevue et demandez que l’on vous donne des exemples de questions. Prenez le temps de réfléchir et offrez de rappeler à une heure convenue. Si le temps le permet, demandez au journaliste de vous envoyer d’avance, avant l’entrevue, par télécopieur ou par courriel, les études ou les articles auxquels il se réfère. Avant l’entrevue, préparez deux ou trois messages clés (les principaux éléments de votre propos) que vous voulez faire passer à propos du sujet abordé. Il pourrait être utile de les consigner par écrit. Messages clés La campagne a pour but : Dans une entrevue enregistrée, ne répondez pas aux questions trop rapidement. Faites une légère pause avant de répondre, ce qui donnera au journaliste un topo sonore plus net. N’oubliez pas que vous pouvez arrêter et recommencer si vous n’aimez pas votre première réponse. Dans une entrevue télévisée, regardez le journaliste et non la caméra. Une situation fait toutefois exception à cette règle : si l’entrevue est enregistrée par lien satellite et que vous n’êtes pas en présence du journaliste, regardez alors la caméra. Pour plus de certitude, demandez au journaliste où regarder. Après l’entrevue 1 Si les médias communiquent avec vous directement, veuillez prévenir Kristina Murray au siège social de l’ACD, au (800) 267-3376, pour qu’elle puisse faire le suivi de presse et si possible afficher l’article sur le site web de l’ACD à la section des médias. Demeurez conscient du fait que l’horaire d’un journaliste de télévision ou de radio est souvent tributaire des nouvelles de dernière heure. Ne vous sentez pas offensé si une entrevue n’est pas diffusée, ou est annulée ou reportée parce qu’une nouvelle plus urgente émerge. de réfuter le mythe voulant que l'eczéma soit contagieux ; de fournir de l'information sur la façon de soigner et de gérer l'eczéma ; d'identifier les types communs d'eczéma, de déterminer à quel moment un patient doit consulter un dermatologue ; de sensibiliser les gens à l'impact social et aux conséquences émotionnelles de vivre avec l'eczéma. Quelques faits Télévision et radio Pendant l’entrevue Évitez le jargon médical trop technique; expliquez les termes techniques si vous devez les employer. Efforcez-vous de présenter les notions complexes en termes simples. Énoncez vos messages clés dès le début de l’entrevue et essayez de les répéter deux autres fois par la suite (ou davantage si possible). La répétition des messages clés fait comprendre au journaliste et à l’auditoire que vous jugez cette information importante. Utilisez de préférence les fréquences naturelles pour communiquer des renseignements statistiques. Selon un article récent du magazine Science, la plupart des gens, y compris les experts, trouvent beaucoup plus facile de comprendre l’information statistique présentée sous forme de fréquences naturelles (p. ex., une personne sur quatre) que sous forme de probabilité (p. ex., un risque de 25 %). Ne répondez jamais « aucun commentaire ». Si vous décidez de ne pas répondre à une question, expliquez pourquoi. Par exemple, dites : « Je ne L’ECZÉMA – SENSIBILISATION À L’ECZÉMA ET CAMPAGNE D’ÉDUCATION PUBLIQUE L'eczéma est un problème commun pendant les mois d'automne et d'hiver. En raison de la baisse d'humidité provoquée par les systèmes de chauffage, la peau s'assèche et devient irritée plus rapidement. C'est pourquoi l'automne et l'hiver sont des périodes pendant lesquelles il est important que les patients apprennent comment soigner et gérer cet état. Plus de six millions de Canadiens (1 sur 5) souffrent d'eczéma (dermatite) et la campagne d'éducation publique de l'ACD a pour but d'offrir aux gens souffrant d'eczéma (patients et membres de leur famille) des renseignements importants sur la façon de contrôler et de gérer la douleur, l'inconfort et la gêne associés à l'eczéma. Lorsque la température extérieure chute, les déclencheurs d'eczéma tels que les douches chaudes, les chandails de laine et une peau sèche et prurigineuse augmentent. Un taux plus faible d'humidité assèche la peau plus rapidement. Au Canada, la prévalence de la dermatite atopique (DA) au cours de la vie est plus élevée que la moyenne mondiale. On estime que jusqu’à 17 % des Canadiennes et Canadiens seront atteints d’eczéma à un moment ou l’autre dans leur vie1. On ne connaît pas actuellement le nombre de cas de dermatite de contact au Canada, mais selon des données américaines, les maladies de la peau comptent pour plus de 45 % de toutes les maladies reliées au travail. Parmi tous les patients atteints de dermatite occupationnelle, la dermatite de contact à des irritants compte pour environ 80 % et la dermatite allergique de contact, pour environ 30 % des cas (certaines personnes sont atteintes des deux maladies). 1 Eczema Prevalence in Canada. Ipsos-Insight Health, 2003 10 PRUDENCE AU SOLEIL COSMETIC: Key Messages LA SEMAINE DE PRUDENCE AU SOLEIL 2009 LES SERVICES COSMÉTIQUE Messages clés De nombreux services soit disant esthétiques et certains services non assurés que fournissent les dermatologues ne seraient pas considérés comme étant cosmétiques : ce sont des interventions médicales, par exemple l’injection de Botox® pour soigner la migraine ou la sudation excessive. Quelques données tirées du sommaire du sondage de 2003 auprès des dermatologues Environ 56 % des dermatologues du Canada fournissent aux patients des services non assurés, mais ce volet de leur pratique n’occupe que 7 % de leur semaine de travail. Parmi les médecins qui dispensent des services non assurés, environ 14 % consacrent 10 heures ou plus à ces activités. Par ailleurs, 15 % des dermatologues utilisent régulièrement les lasers dans leur pratique. Les dermatologues du Canada consacrent 61 % de leur temps clinique aux services de dermatologie médicale, dont 14 % à la chirurgie dermatologique et 9 % à la pédiatrie. Environ 15 % des dermatologues consacrent plus de 11 heures par semaine à la chirurgie, ce qui comprend des interventions d’excision du cancer de la peau. FEUILLET D’INFORMATION DE LA CAMPAGNE 2009 SUR LE MELANOME La campagne sur le mélanome vise les objectifs suivants : 1 9 Faire mieux connaître l’incidence croissante et la gravité du mélanome au Canada. Souligner le fait que l’exposition excessive aux rayons UV est la principale cause de cette maladie et que l’on peut la prévenir. Faire savoir aux gens que le mélanome se guérit bien (guérison dans 90 % des cas) lorsqu’on le dépiste tôt et leur montrer ce qu’il faut rechercher (l’ABCDE du mélanome). Feuillet d’information pour 2009 au sujet du mélanome La demande de services de dermatologie est en hausse et continuera à augmenter au cours des prochaines années. Les facteurs suivants, notamment, influencent la demande croissante de services en dermatologie : 1) Le vieillissement de la population qui s’accompagne de besoins médicaux et chirurgicaux croissants (p. ex. cancer de la peau). 2) La demande croissante de services esthétiques non assurés. Les dermatologues, en raison de leur formation et de leurs compétences additionnelles de spécialistes, sont les experts par excellence du traitement de la peau , des cheveux et des ongles et sont les plus à même d’offrir ces services. Dates de la Semaine de prudence au soleil 2009 : du lundi 8 au dimanche 14 juin 2009. La campagne porte cette année sur le mélanome. Des séances de dépistage du cancer de la peau et autres événements de sensibilisation se dérouleront un peu partout au Canada au cours de la Semaine de prudence au soleil et tout l’été. Les journalistes et le public trouveront sur le site web de l’ACD (www.dermatologue.ca) le communiqué de presse 2009 au sujet du mélanome, les documents d’information et une affiche prête à imprimer. Le mélanome est un cancer de la peau plus rare, mais c’est aussi le plus grave, car il peut se répandre ailleurs dans le corps. Le mélanome se classe maintenant 8e parmi les cancers les plus courants au Canada; il touchera 5000 personnes en 2009 et causera 940 décès1. Le taux de survie chez les personnes atteintes de mélanome est élevé : 90 % des Canadiennes et des Canadiens chez qui l’on diagnostique cette maladie survivront. La détection précoce est cruciale, car elle est directement reliée à ce taux élevé de survie1. Contrairement à bien des cancers, le mélanome est clairement visible sur la peau. Le mélanome apparaît le plus souvent sur le dos chez les hommes et sur les jambes chez les femmes, mais on peut le retrouver sur n’importe quelle région du corps. Au Canada, le risque d’être atteint de mélanome au cours de la vie est maintenant de 1 sur 74 chez les hommes et de 1 sur 90 chez les femmes1. À titre de comparaison, dans les années 1930, le risque d’être atteint de mélanome au cours de la vie, chez les Américains, était de 1 sur 1500. Seuls quelques types de cancer sont à la hausse au Canada. Le mélanome est de ceux-là : son incidence augmente de 1,6 % par année chez les hommes et de 1,0 % par année chez les femmes. L’exposition excessive aux rayons ultraviolets (UV) du soleil et des lits de bronzage joue un rôle déterminant dans l’apparition du mélanome, et c’est aussi la plus évitable des causes de cette maladie. La meilleure façon de se protéger consiste à connaître votre degré de risque personnel, examiner votre peau et savoir reconnaître les signes précoces du mélanome (l’ABCDE). Les facteurs de risque de mélanome sont notamment les suivants : peau qui ne bronze pas mais a tendance à brûler; taches de rousseur; cheveux blonds ou roux; beaucoup de grains de beauté; grains de beauté de grande taille ou de forme ou couleur inhabituelle; cas de mélanome chez les membres de la famille proche; exposition excessive aux UV du soleil ou des lits de bronzage; avoir eu beaucoup de coups de soleil graves. Statistiques canadiennes sur le cancer, 2009. 2 FEUILLET D’INFORMATION 2009 SUR LE CANCER DE LA PEAU – GENERALITES La campagne Prudence au soleil vise les objectifs suivants : sensibiliser la population à l’incidence croissante du cancer de la peau au Canada et faire connaître la gravité de cette maladie; souligner le fait que le cancer de la peau est une maladie que l’on peut aisément prévenir; diffuser de l’information au sujet de la protection solaire; faire connaître l’importance du dépistage précoce du cancer de la peau. Skin Cancer Stats and Facts Plus de 75 100 Canadiennes et Canadiens recevront un diagnostic de carcinome cutané (cancer de la peau autre qu’un mélanome) en 20091. Le cancer de la peau est la forme la plus répandue de cancer au Canada et ailleurs dans le monde. Le carcinome basocellulaire et le carcinome épidermoïde sont les cancers de la peau les plus fréquemment diagnostiqués. Tous les cancers de la peau, y compris le mélanome, peuvent être guéris à condition d’être dépistés et traités à temps. Les Canadiennes et les Canadiens nés dans les années 1990 risquent deux ou trois fois plus d’être atteints du cancer de la peau que ceux et celles qui sont nés dans les années 1960 : au Canada, une personne sur six née au cours des années 1990 risque d’être atteinte de cancer de la peau au cours de sa vie tandis qu’une personne sur vingt née au cours des années 1960 court un tel risque1. Le cancer de la peau est principalement causé par l’exposition excessive aux rayons UV. Même si les cancers que l’on peut prévenir sont peu nombreux, le cancer de la peau est de ceux-là. Il suffit en effet de simples mesures de prévention comme de limiter son exposition au soleil, se tenir à l’ombre, porter un chapeau et des vêtements appropriés et utiliser un écran solaire à large spectre de FPS de 30 ou plus. Le risque de cancer de la peau est plus élevé pour certaines personnes, à cause de leur type de peau ou de la quantité d’exposition au soleil qu’elles ont reçue. Ce sont les personnes à la peau claire et aux cheveux blonds ou roux; celles dont la peau ne bronze pas mais a tendance à brûler ou est parsemée de taches de rousseur; celles qui ont été beaucoup exposées au soleil à cause de leur travail ou de leurs activités récréatives à l’extérieur; celles qui ont beaucoup de grains de beauté (plus d’une cinquantaine) ou des grains de beauté de grande taille ou d’apparence inhabituelle; celles qui ont eu beaucoup de coups de soleil graves. Le mélanome est un cancer de la peau plus rare, mais c’est aussi le plus grave, car il peut se répandre ailleurs dans le corps. 1 Statistiques canadiennes sur le cancer, 2009 2 Demers Alain A. et al. Trends of nonmelanoma skin cancer form 1960 through 2000 in a Canadian population, Journal of the American Academy of Dermatology, August 2005, Vol 53, Number 2, 320-328 Photographies à l’usage des médias : Les photos sur le cancer de la peau dont les médias peuvent se servir sont disponibles à : http://www.dermatology.ca/french/media/cdaimagebank.html 3 LE PROGRAMME D’ÉVALUATION DE LA PROTECTION SOLAIRE (PEPS) Qu’est-ce que le PEPS ? L’ACD a mise en place le Programme d’évaluation de la protections solaire (PEPS) pour les écrans solaires et autres produits pour la peau qui contiennent un facteur de protection solaire (FPS) de 30 ou plus. (Il est à noter que le PEPS est un programme d’homologation et non un programme d’approbation) Le programme PEPS finance les activités suivantes de sensibilisation à la prudence au soleil : Comment le programme fonctionne-til ? Les critères du PEPS sont appliqués au moyen d’une étude rigoureuse de chaque produit effectuée dans un laboratoire indépendant par un dermatologue expert. L’homologation de l’ACD reconnaît que le produit a effectivement l’effet qu’il prétend avoir. La liste des critères d’homologation du PEPS est affichée sur le site web de l’ACD. Utilisation des fonds du PEPS L’ACD impose des frais de licence (les mêmes frais fixes pour chaque société) pour l’utilisation du logo de l’ACD et de l’énoncé d’homologation. Les sommes ainsi recueillies sont versées dans un fonds à utilisation restreinte et servent exclusivement à l’organisation d’événements d’éducation au sujet du cancer de la peau et à la production de matériel d’information (imprimé, sur le web et annonces d’intérêt public) visant à sensibiliser les Canadiennes et les Canadiens au cancer de la peau. Ni l’ACD ni ses membres ne retirent d’avantages financiers du PEPS. SPEP Logo Sur demande, nous pouvons fournir aux médias le logo suivant s’ils souhaitent l’ajouter en regard de leur article sur la prudence au soleil ou les écrans solaires : 8 Séances publiques gratuites de dépistage du cancer de la peau d’un bout à l’autre du pays. Séances de dépistage et d’éducation organisées pour les parlementaires des assemblées législatives provinciales, pour les renseigner au sujet de la prévalence du cancer de la peau, et plus particulièrement du mélanome, au Canada, et leur donner l’occasion de se soumettre personnellement à un dépistage, ce qui les initie en même temps à une partie du travail des dermatologues. Événements de sensibilisation publique à la prudence au soleil. Documents d’éducation distribués gratuitement aux membres de l’ACD à l’intention des patients de leurs pratiques et cliniques. Ces documents sont aussi offerts aux autres médecins et professionnels de la santé, qui doivent toutefois les acheter. Le site www.dermatologue.ca offre en outre des documents d’information téléchargeables gratuits. Production et distribution du Guide de prudence au soleil pour les travailleurs extérieurs, créé à l’intention du personnel des ressources humaines et des responsables de la santé et sécurité au travail dans les entreprises, les gouvernements, les municipalités, etc. qui emploient des travailleurs de plein air. Tous les dermatologues qui contribuent au programme Prudence au soleil de l’ACD le font bénévolement. Les écrans solaires : questions les plus fréquentes des journalistes Qu’est-ce qu’un écran solaire ? Les écrans solaires sont des produits qu'on applique sur la peau et qui bloquent les rayons ultraviolets (UV) du soleil, en les absorbant ou en les réfléchissant. Comment choisir un écran solaire ? Recherchez le logo de l’Association canadienne de dermatologie (ACD) sur les produits et choisissez un produit à facteur de protection solaire (FPS) de 30 ou plus et portant la mention « à large spectre », ce qui signifie que le produit protège contre les rayons UVA et UVB. Qu'est-ce que le FPS ? Le FPS est un coefficient entre la quantité de rayons UV nécessaires pour produire un coup de soleil avec et sans écran solaire. Existe-t-il des écrans solaires pour les peaux sensibles ? Si vous avez la peau sensible, faites d'abord l'essai d'une petite quantité de produit sur votre bras et attendez 48 heures pour voir si vous ferez une réaction. Les personnes allergiques ou intolérantes aux produits chimiques des écrans solaires devraient rechercher des produits portant la mention « sans produits chimiques », contenant plutôt des ingrédients tels que l'oxyde de titane ou le dioxyde de zinc. Ces produits réfléchissent les rayons solaires au lieu de les absorber et sont beaucoup moins susceptibles de provoquer des réactions Le produit est-il efficace après la date de péremption ? Les écrans solaires contiennent des produits chimiques qui se dénaturent avec le temps et perdent leur efficacité. Il ne faut donc pas utiliser un écran solaire après la date de péremption. Aussi, les produits à écran solaire sont souvent exposés à des températures élevées (comme dans le coffre à gants de l'auto ou dans un sac de plage), ce qui accélère leur détérioration. Quand devrait-on appliquer l'écran solaire ? Il faut appliquer l'écran solaire généreusement et uniformément de 20 à 30 minutes environ avant l'exposition au soleil, pour donner le temps au produit de pénétrer dans la peau. N’oubliez pas de renouveler l’application après quelques heures, surtout si vous avez beaucoup transpiré ou après la baignade. Pour être efficaces, tous les écrans solaires doivent être appliqués abondamment : remplir la paume de la main pour chaque bras et chaque jambe. Quand dois-je me protéger du soleil ? Il faut se protéger du soleil entre 11 heures et 16 heures, de la fin du printemps au début de l'automne, et l'hiver si vous pratiquez des activités extérieures. On trouvera ici une liste des écrans solaires homologués par l’ACD : www.dermatologue.ca/ecranssolaires LE RAYONNEMENT UV DEPEND DE PLUSIEURS ELEMENTS : HAUTEUR DU SOLEIL Plus le soleil est haut dans le ciel, plus le rayonnement UV est important. Par conséquent, le rayonnement UV varie avec l’heure de la journée et le mois de l’année. Hors de la zone tropicale, le rayonnement est maximal quand le soleil est au plus haut, dans la tranche horaire autour de midi (midi solaire) pendant les mois d’été. Plus de 90 % des UV peuvent passer à travers les nuages légers. Les UV augmentent de 4 % pour chaque 300 mètres d’altitude. La neige propre reflète jusqu’à 80 % des UV qui provoquent les coups de soleil. NEBULOSITE Le rayonnement UV est maximal en l’absence de couverture nuageuse, mais peut cependant être important malgré les nuages. La diffusion peut avoir le même effet que la réflexion sur différentes surfaces et, par conséquent, augmente le rayonnement UV total. Les personnes qui travaillent à l’intérieur reçoivent de 10 à 20 % des UV que reçoivent les travailleurs d’extérieur. Altitude Quand l’altitude augmente, la couche atmosphérique absorbe moins de rayonnement UV, car elle est plus mince. Pour une augmentation de 1000 mètres d’altitude, le rayonnement UV augmente de 10 % à 12 %. REFLEXION PAR LA SURFACE TERRESTRE L’ombre peut réduire les UV de 50 % ou plus. À un mètre de profondeur, les UV conservent encore 40 % de leur intensité de surface. Le rayonnement UV est plus ou moins réfléchi ou diffusé en fonction de la surface : la neige fraîche peut réfléchir jusqu’à 80 % du rayonnement UV, le sable sec des plages environ 15 % et l’écume de mer présente à la surface des océans environ 25 %. Au Canada, les rayons UV les plus intenses de mai à août, entre 11 heures et 16 heures. Source: WHO INTERSUN program www.who.int 7 4 Énoncé de principe de l’ACD sur le bronzage artificiel L'Association canadienne de dermatologie recommande que les personnes de moins de 18 ans évitent d'utiliser les lits de bronzage. L'Association donne en cela son aval à la prise de position de l'Organisation mondiale de la santé, qui déclare : « On sait que l’exposition au rayonnement UV durant l’enfance augmente le risque d’apparition d’un mélanome à un âge plus avancé et des études récentes ont mis en évidence un lien direct entre les lits de bronzage et les cancers cutanés ».[1] On a diagnostiqué au Canada en 2006 quelque 4 500 cas de mélanome et 68 000 cas de carcinome cutané. L'Association canadienne de dermatologie encourage les gouvernements à adopter des mesures législatives pour régir l'utilisation des appareils de bronzage artificiel et plus particulièrement pour en interdire l'usage aux personnes de moins de 18 ans. L'Association canadienne de dermatologie contribue aux efforts de sensibilisation du public aux risques associés au bronzage artificiel et appuie ces interventions dans les écoles et auprès des gouvernements et des professionnels de la santé. L'exposition au rayonnement ultraviolet (UV), qu'il provienne du soleil ou d'une source artificielle, peut endommager l'ADN du noyau des cellules, les rendant ainsi incapables de réparer les divers types de dommages causés par les rayons UV. Le rayonnement ultraviolet, quelle qu'en soit la source, est cancérigène, et rien ne prouve que l'exposition aux rayons UV de source artificielle soit moins néfaste que l'exposition au soleil. L'utilisation régulière des lits de bronzage peut provoquer le photovieillissement de la peau et le cancer de la peau, qui peut être mortel si un mélanome n'est pas traité à temps. Il arrive aussi que le traitement du cancer de la peau cause un défigurement. À tous ces effets néfastes s'ajoute le fait que la prise en charge et le traitement des patients atteints de cancer de la peau coûte très cher au système de santé. Par ailleurs, l'exposition au rayonnement ultraviolet B du soleil ou d'une source artificielle stimule la production de vitamine D dans la peau. On ne peut toutefois recommander l'exposition aux appareils de bronzage artificiel dans le but d'accroître l'apport en vitamine D, car il existe d'autres sources de vitamine D qui ne posent aucun risque de cancer de la peau. Bibliographie 1. L’OMS déconseille l’utilisation des lits de bronzage pour les moins de 18 ans. Communiqué, Organisation mondiale de la santé, le 17 mars 2005. 2. Lits de bronzage artificiel : risques et recommandations, Organisation mondiale de la santé, 2003. 3. L'utilisation des bancs solaires chez les jeunes clairement associée au cancer de la peau, Communiqué du Centre international de recherche sur le cancer, le 28 novembre 2006. 4. Greene A, Autier P, et al. The association of use of sunbeds with cutaneous malignant melanoma and other skin cancers: A systematic review. International Journal of Cancer, vol.120, no 5, p. 1116–22, publié en ligne le 27 novembre 2006 5 Énoncé de principe de l’ACD sur la vitamine D On connaît les effets bénéfiques de la vitamine D sur la santé musculosquelettique, mais de nouvelles recherches semblent indiquer que le maintien d'un niveau suffisant de cette vitamine pourrait aussi contribuer à protéger contre certains cancers. Les Canadiens ont deux choix pour maintenir leur niveau de vitamine D, le meilleur choix que puissent faire les Canadiens est celui des suppléments vitaminiques. (Les aliments ne fournissent pas un apport suffisant de vitamine D.) Simplement en vaquant à leurs activités quotidiennes au cours des mois de printemps et d'été, la plupart des gens reçoivent suffisamment de rayons ultraviolets de type B (UVB) du soleil pour assurer la synthèse de la vitamine D. Bien que l'on ne connaisse pas la durée exacte de l'exposition nécessaire pour chaque personne, il semble suffisant de passer de très courtes périodes de temps au soleil pour maintenir un taux optimal de vitamine D – probablement quelques minutes par jour. Il n'est pas nécessaire de chercher à s'exposer au soleil davantage ou pendant des périodes prolongées. Au cours des mois d'hiver, il est avantageux de prendre un supplément de vitamine. Les Canadiens devraient éviter de s'exposer davantage au soleil, puisqu'il est clairement démontré que les rayons UV du soleil sont la cause première de cancer de la peau. Il ne faut pas minimiser les risques de cancer de la peau : le mélanome a en effet causé la mort de 880 personnes au Canada en 2006, et les chiffres sont à la hausse. Quant au carcinome basocellulaire et au carcinome spinocellulaire, ils doivent être traités, même si ces traitements peuvent causer de la douleur et un défigurement. Ces maladies sont pourtant en grande partie évitables. L'utilisation de lits de bronzage pour favoriser la production de vitamine D accroît les risques de cancer de la peau. L'ACD, tout comme d'autres organismes tels que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les gouvernements de nombreux États américains et d'Europe recommandent d'éviter l'utilisation de lits de bronzage. En bref, pour minimiser les dangers pour la santé associés au cancer de la peau et obtenir malgré tout les avantages reconnus et possibles de la vitamine D, l'ACD recommande aux personnes qui craignent de manquer de vitamine D de prendre des suppléments de cette vitamine à raison de 1000 unités internationaux par jour. Cet apport est sûr et aussi efficace que l'exposition au soleil pour maintenir un taux sain de cette vitamine dans le corps tout en évitant le risque de cancer de la peau. Le 1 mai 2007 Modifier par le Conseil d'administration le 8 septembre 2008 6