Lire, écrire, compter - Savoirs pour réussir

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Lire, écrire, compter - Savoirs pour réussir
301-PUBLI Illestrisme der:1
26/10/07
9:33
Page 20
COMMUNIQUÉ
Lire, écrire, compter
L’illettrisme :
ensemble pour réussir
Créé depuis 2003 à l’initiative de la Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité, le dispositif national
« Savoirs pour réussir » accueille des jeunes de 16 à 25 ans pour les aider à se réconcilier avec l’écrit.
Un accompagnement global, mené avec plusieurs partenaires, pour mieux lutter contre l’illettrisme.
Quinze centres aujourd’hui, sept de
plus d’ici un an. Le dispositif SPR
(« Savoirs pour réussir »), initié par la
Fondation Caisses d’Epargne pour la
solidarité en 2003, n’en finit pas de faire
des petits. Au total, ce sont plus de 800
jeunes en situation d’illettrisme qui
sont ou ont été accompagnés individuellement par des tuteurs bénévoles
(encadrés par une équipe salariée), le
temps de retrouver le goût d’apprendre
et de construire un nouveau projet de
vie. Un chemin vers un emploi stable
qui peut durer plusieurs mois ou plusieurs années, et qui repose pour beaucoup sur la relation de confiance qui se
crée entre chaque jeune et son tuteur.
Le tuteur, pivot du dispositif
À travers des rendez-vous réguliers, les
tuteurs - plus de 400 aujourd’hui - sont
en effet les garants du suivi et du soutien des jeunes tout au long de leur
parcours. Selon une enquête de la Fondation Caisses d’Epargne, cette formule de « tutorat » est certainement
pour beaucoup dans le succès du dispositif : grâce à cet accompagnement
global et individualisé, le jeune et le
tuteur peuvent peu à peu construire un
projet d’apprentissage en fonction
d’un objectif professionnel choisi, valorisant et réaliste.
Appel
à projets
LA TOUTE NOUVELLE
ASSOCIATION
« SAVOIRS POUR RÉUSSIR PARIS »
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Contact : Ghislaine DEGBEY,
ghislaine.degbey@fondation.
caisse-epargne.fr
Plus d’info : www.savoirspourreussir.fr
Une première étape vers
l’apprentissage
Les associations de réseau SPR ne sont
pas des centres de formation linguistique, même si elles proposent un travail
sur l’écrit. Leur objectif consiste plutôt à
créer les conditions qui permettront à
chacun de profiter pleinement et sereinement d’une véritable formation. En
redonnant confiance, en aidant à
résoudre des problématiques « environnementales » susceptibles de freiner un
processus d’apprentissage, en prouvant
aux jeunes, jour après jour, que la lecture
et l’écriture seront leurs meilleures
armes pour forger leur destin social et
professionnel. Outre l’accompagnement
du tuteur, les centres proposent aussi
des ateliers de « remobilisation », où les
jeunes commencent à travailler les
apprentissages fondamentaux, de façon
ludique et par le plaisir. Une première
étape primordiale pour des personnes
qui ont vécu un lourd échec scolaire.
Un travail sur le long terme
Sur le terrain, ces objectifs ambitieux ne
sont pas faciles à atteindre, explique
l’enquête de la Fondation Caisses
d’Epargne : « La plupart de ces jeunes
ont des difficultés à se projeter dans
l’avenir, à construire un projet, et ils
minimisent souvent leurs difficultés face
à l’écrit. La nécessité de travailler les
détourne parfois des actions de formation. Ils semblent installés dans une vie
au jour le jour, la difficulté est donc avant
tout de leur faire prendre conscience de
la précarité de leur situation et de travailler avec eux sur du long terme. »
Synergie des partenaires
Un travail difficile donc, mené en synergie avec les acteurs institutionnels de la
formation et de l’insertion, sans jamais
se substituer à eux : les associations
« SPR » ne sont pas des organismes de
formation et les tuteurs ne sont pas des
travailleurs sociaux, mais ils permettent
de « fédérer » efficacement ces différents
acteurs autour des jeunes.
La Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité (1), en partenariat avec «l’Etudiant», lancera en janvier 2008 son deuxième
appel à projets dans le domaine de la lutte contre l’illettrisme.
Les critères de sélection et la dotation seront annoncés dans le
supplément du numéro de janvier de votre magazine.
Contact : [email protected]
(1) Reconnue d’utilité publique par décret du 11 avril 2001, elle agit contre toutes les formes de dépendance et d’exclusion sociale. www.fces.fr
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l’Etudiant > 301 > novembre 2007