environnement-déchets - Association des communautés urbaines

Transcription

environnement-déchets - Association des communautés urbaines
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
La collecte du tri sélectif ou la gestion
de déchets
Depuis 1997, la CU d’Alençon a mis en place une
véritable politique de gestion des déchets dans le
respect de l'environnement, avec le développement d'actions et de services à l'usager tel que :
/// la mise en place de la collecte sélective
/// la création d'une nouvelle déchetterie
/// la mise en place des conteneurs enterrés pour
une meilleure intégration dans le paysage
urbain
/// le tri des déchets végétaux, bois et ferrailles
/// l'optimisation des circuits de collecte des
déchets
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// En
10 ans on note une progression de 50 %
dans le recyclage des déchets et afin de
poursuivre ces efforts, la collectivité a décidé de
miser sur les comportements de ses habitants
pour accompagner la collecte des déchets
ménagers.
/// Une campagne d'information « Ensemble
simplifions nos habitudes » visant à responsabiliser les familles dans leurs pratiques
quotidiennes en matière d'environnement a
été mise en place et la CU d'Alençon a mis à
disposition des habitants un ensemble de
services et d'équipements performants.
/// Bien utilisés, ils permettent de réduire la
progression des dépenses et sont respectueux
de l'environnement et des principes de
développement durable.
/// De son côté, la collectivité montre l'exemple en
intégrant ces principes dans son fonctionnement interne.
La campagne d’information sur le tri sélectif.
Crédit photo : CUd’Alençon
Contexte et enjeux
Communauté
urbaine
d’ALENÇON
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
L'Ecopole, pôle d'excellence pour
la valorisation des déchets
Contexte et enjeux
Situé au Nord de l’agglomération d’Arras,
l'Ecopole est une réalisation ambitieuse bâtie sur
un site alliant modernité des équipements,
performances techniques et respect de l'environnement. Se développant autour d'une station
d'épuration, ce site de 20 hectares vise en effet à
réunir sur un même lieu des infrastructures
dédiées à la valorisation des déchets.
Outre la volonté de rassembler ces équipements,
l'Ecopole vise également à promouvoir un lieu
propre où une attention toute particulière est
portée à l'environnement paysager ainsi qu'à
l'architecture des bâtiments.
Une vocation éducative :
Sur les 20 hectares du site, un projet en cours de
réflexion vient prendre tout naturellement sa
place sous la forme d'un sentier d'interprétation
qui comptera notamment un arboretum
d'essences locales. L'idée est simple : elle
consiste à valoriser la partie du site actuellement
en friche en réalisant à la fois une collection
d'essences régionales et un sentier d'interprétation.
Véritable outil de sensibilisation sur les thèmes
de l'environnement, du développement durable
et de la valorisation des déchets, le projet
intégrant l'arboretum vise à attirer un public
scolaire par le biais d'animations pédagogiques.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
Intégrant depuis 1999 une station d'épuration de
145.000 équivalents-habitants, l’Ecopole s'est
agrandi au fil des années en accueillant l'unité
Arthélyse, puis une déchetterie, une recyclerie et
dernièrement un centre de tri d'une capacité de
10.000 tonnes, construit selon les principes HQE
(Haute Qualité Environnementale)
/// La station d'épuration a une capacité de
140 000 équivalents-habitants
2
/// La recyclerie a une surface de 300 m et la
2
décheterie 2 800 m
/// Arthélyse représente un investissement de 29
437 000 euros TTC
/// Le centre de tri a un rendement horaire
maximal de 6 tonnes à l'heure
Communauté
urbaine
d’ARRAS
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Modalités de collecte en
hyper centre ville
Le centre ville de Bordeaux correspond au
centre historique de l'agglomération pour une
population de l'ordre de 34 000 habitants
(soit moins de 5% de la population du territoire
communautaire). C'est un centre touristique très
fréquenté disposant de très nombreux commerces et notamment de commerces de bouche.
La Communauté Urbaine assure sur le territoire
du centre ville de Bordeaux les prestations de
collectes des déchets ménagers et assimilés
suivantes :
/// dispositif de pré collecte en bacs de proximité
sur domaine public et en bacs individuels sur
les axes empruntés par le tramway et
aménagements concomitants,
/// collecte nocturne 6 fois par semaine du lundi
au samedi inclus,
/// collecte gratuite des cartons d'emballage des
commerces, du lundi au vendredi inclus depuis
1996,
/// mise en place de points tri enterrés (14 points
en service et 4 points en projet à ce jour),
/// collecte les jours fériés depuis 1988 sur la base
du volontariat.
Ainsi, 4 tournées sont réalisées sur la base d'un
horaire 20H00/3H00 et 5 tournées sont réalisées
sur la base d'un horaire 22H00/5H00 (pour tenir
compte du fonctionnement du tramway).
Le balayage et la collecte des encombrants sont
assurés par les services municipaux.
Éclairage:
Communauté
urbaine
de
BORDEAUX
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
Une Unité de Surveillance et d'Intervention
Déchets (25 agents dont 20 agents de
constatation), l'USID, a été mise en place entre
2003 et 2004 et est chargée de la passation et du
suivi des contrats de Redevance Spéciale ainsi
que de la surveillance en matière de règles de
présentation des déchets à la collecte. Ainsi, en
2006 sur le secteur du centre ville de Bordeaux :
/// 3 274 contrats pour une recette de 743 583 €
(soit 35,6% des contrats de l'agglomération
pour une recette totale de 3M€),
/// 449 titres de recettes (pour 48 540 €) et
920 mises en demeure suite à action en
matière de présentation des déchets à la
collecte (DIB - Déchets Industriels Banaux pour la plupart).
/// 21 429 tonnes de déchets ménagers et
assimilés collectées en 2005.
/// Coût complet 2005 de la collecte : 4 472 804 €,
/// Coût complet de la collecte à l'habitant :
132,44 €
/// Coût complet à la tonne collectée : 208,72 €
/// Les tarifs de la Redevance Spéciale s'appuient
sur les coûts de revient du service au prorata de
la capacité de stockage utilisée et de la
fréquence hebdomadaire de collecte de la
tournée desservant la voie où se situe l'activité
professionnelle.
Collecte des cartons des commerces
Crédit photo : La CUB
Contexte et enjeux
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Le réseau nature
Une stratégie globale a été définie pour la
protection et la valorisation des espaces naturels,
agricoles et des paysages remarquables de
l'agglomération. L'objectif est d'assurer une
continuité de ces espaces, de les conforter, en
limitant dans le même temps l'extension de
l'urbanisation.
Un comité de pilotage coordonne ces différentes
actions et défini les modalités de leur mise en
œuvre. Il est composé de représentants des
communes, d'associations ou de structures
intercommunales.
Des participations financières de la Cub
accompagnent la réalisation de projets identifiés
d'intérêt communautaire.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// la
création d'un Réseau d'acteurs intervenant
sur ces espaces d'intérêt communautaires
avec une cartographie des sites.
/// la création d'Observatoires Scientifiques des
espaces naturels, agricoles et des paysages
dénommés « Espaces Nature ».
/// l'élaboration d'un Schéma Directeur et d'une
Charte pour la gestion et l'aménagement de
ces espaces.
/// la mise en place d'un Réseau de
Cheminements doux reliant les grands
espaces verts structurants à l'échelle de
l'agglomération.
/// des
Formations pour les opérateurs
intervenant sur ces secteurs.
/// la création de supports de Communication.
/// une stratégie Foncière concertée.
Forte de sa politique en matière d'aide aux
gestionnaires de protection et de valorisation
d'espaces naturels et agricoles, la Cub s'engage à
offrir à ses habitants une qualité du cadre de vie
exceptionnelle.
Le parc des Jalles au Taillan-Médoc.
Crédit photo : La CUB
Contexte et enjeux
Communauté
urbaine
de
BORDEAUX
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Désherber sans polluer : une gestion
responsable des espaces publics
Contexte et enjeux
En 1995, l'état des lieux réalisé dans le cadre du
Contrat de Baie a permis de mettre en évidence
des teneurs très élevées en pesticides dans tout
le système hydrographique du bassin versant de
la Rade de Brest. Réduire l'usage de ces
polluants par les différents acteurs concernés
s'est alors imposé comme l'un des axes majeurs
des actions à entreprendre.
Brest métropole océane s'est engagée pour sa
part dans un programme de réduction massive
des herbicides sur les espaces relevant de sa
compétence.
Les initiatives prises par les services de BMO :
/// Abandonner l'utilisation de désherbants
sélectifs sur tous les gazons.
/// Empêcher la pousse des herbes par le paillage
des massifs, l’utilisation de plantes couvre-sol.
/// Tolérer voir favoriser l'enherbement spontané
des surfaces sablées n'ayant pas d'usage
spécifiques et en maîtriser le développement
de façon mécanique (tondeuses, rotofils).
/// Désherber avec des méthodes alternatives :
généralisation des moyens mécaniques
(balayeuse, rotofil...) et manuels (binette).
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
Grâce à une démarche transversale de qualité,
les objectifs sont atteints :
/// de 1999 à 2 006 : diminution de 80% des
quantités de produits phytosanitaires
appliqués, et très forte réduction du temps
d'exposition des agents à ces produits,
/// zéro phyto sur les voiries de trois communes,
de plusieurs quartiers de la ville centre, et de la
plus importante zone artisanale et industrielle,
/// une modification importante en terme
d'organisation des services et d'évolution des
métiers d'entretien des espaces publics,
/// une modification du paysage urbain par la
présence de plus de végétation spontanée.
Si les résultats sont très satifaisants sur le plan
environnemental, ils restent à consolider sur le
plan social en faisant mieux partager l'enjeu sur
tout notre territoire, notamment par une relance
de la communication.
Communauté
urbaine
de
BREST
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Centre de tri : la modernisation engagée
Contexte et enjeux
Le centre de tri de la Communauté urbaine de
Cherbourg, site pilote lors de sa construction en
1994, est en pleine évolution. L'explosion de la
collecte sélective et les évolutions technologiques
induites, au cours de la dernière décennie, ont
nécessité une refonte totale du système. Débutée
en mars 2007, elle permettra d'augmenter le tri
de plus de 10% pour atteindre un niveau de 70%
de matières recyclables. La mise en service de
l'outil est prévue pour octobre prochain.
Cette modernisation permettra d'améliorer
l'hygiène et les conditions de travail des agents.
Jusqu'à présent, l'intégralité du tri s'effectuait
manuellement, sauf pour l'acier, récupéré par un
overband (système magnétique).
L'objectif est de préparer au maximum le déchet
mécaniquement, afin de réduire au minimum les
opérations manuelles. La plupart des tâches
seront automatisées, à commencer par l'ouverture des sacs en début de chaîne. Le centre de tri
comportera trois tapis, qui traiteront respectivement les corps creux (bouteilles, flacons, briques
alimentaires, aérosols, canettes…), les corps
plats (journaux, cartons, papiers…) et les gros
(cartons, flaconnages…). Au final, le centre de tri
verra sa superficie augmenter de 1 700 m2, dans
sa partie Est.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// Objectif
: 7 500 tonnes traitées contre 6 500
actuellement
/// 42 agents travaillent actuellement au centre de
tri. A terme, à l'issue des travaux d'automatisation, ils ne devraient plus être que 22.
Une vingtaine d'agents seront donc redéployés
dans divers services, où leurs compétences
seront mises à profit.
/// Coût global : 2 714 456 euros.
La modernisation du centre de tri est engagée.
L'automatisation permettra d'améliorer les rendements, en revalorisant 70 % de la collecte sélective.
Sans oublier de meilleures conditions de travail pour
les agents…
Communauté
urbaine
de
CHERBOURG
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Un partenariat avec les agriculteurs pour
protéger les réserves d'eau potable
Contexte et enjeux
Le lac de la Sorme est la principale réserve d'eau
potable de la Communauté. A lui seul, il couvre
les besoins en eau de tous les foyers du secteur
sud du territoire. La protection de cette réserve
est donc un enjeu considérable, aussi bien au
niveau environnemental que dans le souci de
fournir aux habitants un service public de qualité.
La protection du lac de la Sorme, et c'est son
caractère innovant, s'effectue dans le cadre d'un
partenariat passé avec l'Agence de l'eau
Loire-Bretagne et la Chambre d'agriculture de
Saône-et-Loire. Ce partenariat constitue un des
premiers projets en France à associer
directement les agriculteurs concernés.
Les actions de protection, qui s'articulent autour
de trois axes - lutte contre les pollutions agricoles
et non agricoles, aménagement végétal de
l'espace et une action de surveillance - bénéficient de l'engagement des agriculteurs dans
cette démarche, avec un bilan des opérations des
10 dernières années très positif.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// La Sorme : lac artificiel de 230 ha, un volume de
10 millions m3, 2 665 000m3 prélevés pour la
consommation des habitants de la
Communauté.
/// Actions de prévention pour la période 20062010 pour un coût de près de 350 000 €.
Financement : Agence de l'eau (47%),
Communauté urbaine (43,5%) et Chambre d'agriculture (9,5%)
/// Bilan 1994-2004 : diminution considérable des
doses d'engrais à base de phosphore.
/// Engagement des agriculteurs : 90% des
exploitations en exercice ont mis aux normes
leurs bâtiments d'élevage
Le lac de la Sorme, première réserve d'eau potable du
territoire
Communauté
urbaine
CREUSOT
MONTCEAU
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Tri sélectif : un geste citoyen à la portée
de tous les habitants
Contexte et enjeux
En 1995, La Communauté est une des premières
collectivités à mettre en place le tri sélectif des
déchets. Le tri concernait alors l'habitat pavillonnaire, soit 75% des foyers. Afin de garantir à tous
les habitants une même qualité de service public
et de faire un nouveau pas en faveur de l'environnement, le tri sélectif a été étendu aux foyers de
l'habitat vertical et collectif en juin 2006.
Pour des raisons pratiques, notamment de place,
les habitants des immeubles collectifs trient
leurs déchets selon deux flux (recyclables et
compostables) contrairement au pavillonnaire
qui en utilise quatre.
Avant la généralisation, deux phases d'expérimentations, menées à six mois d'intervalle sur
sept sites de la Communauté, ont permis de
mettre en place les derniers ajustements et ainsi
de proposer une forme un tri la plus facile et
pratique possible aux habitants.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// Date de lancement : 18 juin 2006 (expérimenta-
tions menées en octobre 2005 et avril 2006)
/// Partenaires : Creusot Montceau Recyclage
(CMR), Eco-Emballages, l'OPAC Saône-etLoire et les autres bailleurs concernés.
/// Investissement : 350 000€ par la Communauté
et 100 000€ par CMR
/// Recrutement de quatre ambassadrices du tri
Le centre de traitement et de valorisation des déchets
de la Communauté urbaine
Communauté
urbaine
CREUSOT
MONTCEAU
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Trier plus, valoriser mieux, charte pour
un territoire responsable et exemplaire »
Contexte et enjeux
En 1989, la Communauté urbaine de Dunkerque,
était la première collectivité française à mettre en
place le tri sélectif sur l'ensemble de son territoire. C'était être pionnier dans ses choix politiques en matière de collecte de déchets. Elle a
ensuite poursuivi ses efforts en modernisant ses
outils. Il y a quelques mois, la collectivité a fait
face à une augmentation des déchets et à une
diminution de la qualité du tri, alors que le coût
pour l'usager augmente. Il fallait donc poursuivre encore l'amélioration des outils, mais surtout
organiser une mobilisation générale sur le sujet.
La CUD, convaincue que l'action nécessite une
mobilisation de tous les citoyens et tous les
acteurs du monde économique, afin d'agir dans
l'action de tous les jours (le comportement quotidien) et aussi dans le long terme (mieux construire, faire évoluer fondamentalement les comportements), a choisi une démarche de concertation novatrice, processus d'élaboration adapté à
ces enjeux, et s'intégrant pleinement dans la
démarche de développement durable. Cela a
débuté par la mobilisation de l'ensemble des
acteurs représentatifs du territoire afin d'effectuer un état des lieux de l'existant et fournir
des pistes de travail aux élus.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
Résultats attendus :
/// Les objectifs chiffrés ont été fixés sur les
quatre axes. Un dispositif de suivi et de
rendu-compte tous les 6 mois a été élaboré. Le
projet, son avancement, la création de
nouvelles actions est présentée régulièrement
en CDD.
Coût global :
/// Les coûts sont portés par la politique déchets
de la collectivité.
/// Un poste de chargé de mission a été créé pour
suivre l'avancement du plan d'actions de la
charte.
Partenaires :
Communauté urbaine de Dunkerque, CEE, CCI
Dunkerque, associations, artisans et commerçants, SMAERD…
Les projets participant à la réduction à la source
rentrent dans deux projets européens 2004 - 2008.
Communauté
urbaine
de
DUNKERQUE
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Les Centres de Valorisation Energétique
et Organique
Contexte et enjeux
Éclairage:
/// Le
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
CVE et le CVO s'inscrivent dans la politique
communautaire de gestion des déchets axée sur
la valorisation maximale des déchets et la maîtrise
des coûts, le CVO vient compléter le dispositif de tri
et de valorisation matière tandis que de son côté le
CVE assure la valorisation énergétique des
déchets résiduels.Ces équipements permettent
de disposer sur le territoire de la CUD d'une
plate-forme de traitement et de valorisation des
déchets ménagers et assimilés respectant les
objectifs fixés par le Plan Départemental
d'Elimination des Déchets et par le Schéma de
Services Collectifs de l'Energie.
/// Le CVO valorise en compost la fraction
fermentescible des ordures ménagères, fraction
collectée en porte à porte (bacs verts), les déchets
verts des particuliers et des communes ainsi
qu'une partie des boues de station d'épuration des
eaux. Le compost issu du CVO est utilisé en
agriculture.
/// Le CVE. a pour vocation de traiter ce que ni le
centre de tri ni le CVO n'auront pu intégrer. Il
permet la valorisation énergétique des déchets
combustibles qui n'auront pas fait l'objet d'une
valorisation matière. Le CVE bénéficie des
dernières évolutions techniques et réglementaires en matières de traitement thermique des
déchets ménagers. Il permet la production d'énergie électrique d'une quantité équivalente à la
consommation de 17 000 foyers.
Résultats attendus CVE :
/// Quantité maximale de déchets traités (t/an) :
86 000,
/// Quantité d'énergie produite (MW/h) : 48 000,
/// Quantité d'énergie exportée (MW/h) : 36 000,
/// Quantité de résidus solides produits : REFIOM :
2 200 t/an - Mâchefers 21 800.
Résultats attendus CVO :
/// Quantité maximale de déchets traités (t/an) :
24 000 (dont 10 000 t de boues de STEP),
/// Quantité de compost issue de FFOM valorisées
(t/an): 4 000,
/// Quantité de compost issue de boues valorisées
(t/an) : 5 000 à 6 000.
Coût global :
/// Coût de construction de l'équipement CVE :
61 M €,
/// Coût de construction de l'équipement CVO :
12,5 M € .
Partenaires :
Communauté urbaine de Dunkerque, ADEME, CEE,
Agence de l'eau. La réalisation du CVO a été
subventionnée par l'ADEME, l'Union Européenne et
l'Agence de l'Eau, celle du CVE a été subventionnée
par l'ADEME et l'Union Européenne.
Communauté
urbaine
de
DUNKERQUE
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Biogasmax, un projet européen durable
Contexte et enjeux
Sélectionné par l'Union européenne en janvier
2006, Biogasmax est un projet de recherche et de
développement sur le biogaz carburant qui
s'achèvera en décembre 2009.
Biogasmax a pour vocation de promouvoir
l'usage des biocarburants, de prouver leur
fiabilité technique ainsi que leur performance
environnementale et économique de l'utilisation.
Il s'agit également de démontrer que les villes
peuvent produire du carburant de haute qualité à
partir, notamment, du traitement des déchets
organiques ou encore des eaux usées pour
approvisionner les transports publics, mais aussi
à les bateaux et les bennes à ordures ménagères.
Dans ce domaine Lille Métropole apporte son
expérience avec la production de biogaz à
partir de la fermentation des boues de la
station d'épuration de Marquette, par la mise en
œuvre du schéma global de gestion des déchets
et la volonté de remplacer l'ensemble de la flotte
des bus urbains par des bus fonctionnant au gaz.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// La
biométhanisation pratiquée au centre de
valorisation organique permettra d'alimenter
100 bus urbains supplémentaires.
/// Biogasmax
rassemble 28 partenaires
européens autour de Lille Métropole
Communauté urbaine qui coordonne le
programme et qui l'anime avec, notamment, la
région de Göteborg (Suède), les villes de
Stockolm, Rome et Haarlem.
/// Biogasmax anticipe ainsi l'objectif de l'Union
européenne de remplacer 20% des carburants
fossiles dans le secteur des transports par 5 à
8% de biocarburants, 10% de gaz naturel et 2%
d'hydrogène d'ici 2020.
Le Centre de valorisation organique permettra
d'alimenter en biogaz une centaine de bus urbains
Communauté
urbaine
de
LILLE
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Espace naturel Lille Métropole, objectif :
10 000 hectares
Contexte et enjeux
Dans les années 90, avec moins de 15 m2
d'espaces verts publics par habitant, la
métropole lilloise était l'une des moins vertes de
France.
Avec la création dans les années 2000 de l'Espace
naturel Lille Métropole, LMCU comble peu à peu
ce déficit. Aujourd'hui, cet ensemble de
1200 hectares regroupe quatre grands territoires
et permet un lien direct entre la ville et la
campagne.
Avec la signature d'une charte visant à mettre en
œuvre le schéma directeur vert de l'agglomération lilloise, LMCU, le Conseil général du Nord, le
Conseil régional Nord Pas de Calais et l'Etat ont
décidé de coordonner leur action ; de favoriser la
réalisation d'une couronne verte réunissant de
vastes espaces (Parc de la Deûle, forêt de
Phalempin, Val de Marque….).
Il comprendra également des axes de liaison
écologiques et de déplacements.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
Il s'agit d'enrichir les 1200 hectares gérés par
l'ENLM et d'atteindre, en 2015, les 10 000
hectares de nature protégée, mêlant vocations
écologiques, pédagogiques et ludiques en
associant, aussi, une exploitation raisonnée des
ressources.
Le schéma directeur vert de l'arrondissement
entend répondre aux besoins de nature des
habitants; augmenter la place de la forêt;
améliorer la qualité paysagère; maintenir ou
réaliser des continuités écologiques et
paysagères entre les espaces naturels tout en
favorisant les modes de déplacements doux;
protéger, gérer et restaurer les sites naturels.
L'Espace naturel Lille Métropole, des sites protégés à
deux pas des centres urbains.
Communauté
urbaine
de
LILLE
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Pierre-Bénite : une station d'épuration
nouvelle génération
Construite en 1972, la station d'épuration de
Pierre-Bénite est l'une des deux plus importantes de l'agglomération. Lancé en 2002, le
vaste chantier de modernisation de la station
s'est achevé en juillet 2006.
La capacité de la station a été redimensionnée
pour améliorer le traitement des rejets urbains et
anticiper les besoins futurs du Grand Lyon
(augmentation de la population et des déchets
rejetés). Véritable équipement de développement
durable, la station n'utilise pas de produits
chimiques pour le traitement de l'eau et épure les
différentes matières dans le respect des normes
environnementales de traitement des rejets
urbains. Ont également été mis en place des
procédés permettant la suppression des
nuisances olfactives.
Bénéficiant d'une intégration paysagère innovante, la station est appelée à devenir un outil
d'éducation à l'environnement grâce à la création
d'un parcours pédagogique.
Éclairage:
Communauté
urbaine
de
LYON
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// 8 stations d'épuration dans le Grand Lyon
/// La
station de Pierre-Bénite dispose d'une
capacité de traitement de 1 300 000 équivalent
habitant par temps de pluie, ce qui en fait la
plus grande station hors région parisienne à
être exploitée en régie directe.
3
/// Elle peut traiter annuellement 40 000 m de
matières vidanges, 20 000 tonnes de matières
de curages et sables de prétraitement.
/// Budget : 140 millions d'euros financés à
hauteur de 40% par l'Agence de l'eau du
Rhône-Méditerranée et Corse.
La station de Pierre-Bénite pourrait devenir la
troisième de l'agglomération à bénéficier d'une
certification ISO 14001, garantissant le respect
des normes environnementales internationales.
Crédit photo : Jacques Leone/ Grand Lyon
Contexte et enjeux
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Le Mans Métropole se fait un Boulevard
nature
Contexte et enjeux
Une voie verte de 72 km, tracée volontairement
en forme de cœur, reliera un jour tous les
espaces naturels, monuments patrimoniaux et
sites touristiques des neuf communes de la
communauté urbaine. Baptisée Boulevard
nature, cette longue boucle en site propre, unique
en France, sera réservée aux modes de
circulation douce (non motorisée) : piétons,
cyclistes, cavaliers, rollers…
Il s'agit d'un projet considérable et de longue
haleine qui devra s'étaler sur dix ans. Impossible
en effet, compte tenu de son ampleur, de tout
mener de front. Ce Boulevard nature se fera par
tronçon, dix au total. Le premier, long de 11 km et
le deuxième de 7 km, démarrés depuis cet été,
traverseront Arche de la Nature, bois, forêts, site
archéologique ainsi que vallées de l'Huisne et de
la Sarthe, en longeant les rivières…
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// Les
travaux d'aménagement des deux
premiers tronçons ont débuté cet été pour une
ouverture fin 2007.
/// Leur coût est évalué à 2,8 M€, financés par
le Mans Métropole, maître d'œuvre, avec une
aide de 900 000 € du Conseil général et une
subvention de 100 000 € demandée à l'État au
titre du Fonds national d'aménagement et de
développement du territoire.
/// Le montant total du projet est estimé à 10 M€,
acquisitions de terrains (une vingtaine de
parcelles) et travaux compris.
La nature avait déjà son Arche, elle aura aussi son
Boulevard : 72 km de voie verte, en forme de cœur,
ouverte à la circulation douce et reliant les espaces
naturels de toutes les communes de Le Mans
Métropole.
Communauté
urbaine
du
MANS
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Une priorité : le developpement
des collectes sélectives
Contexte et enjeux
L'exploitation du centre de stockage des déchets
de la Crau n'étant autorisée que jusque fin 2008,
la Communauté urbaine, dès sa création, a
développé de manière très volontariste, en y
consacrant d'importants moyens, les collectes
sélectives des déchets ménagers. Depuis le
début de l'année tout le territoire communautaire
est raccordé à la collecte sélective.
/// La collecte sélective en porte-à-porte :
11 des 18 communes de MPM, ainsi que 9
arrondissements de Marseille (soit 439 207
habitants) sont concernés par la collecte
hebdomadaire en porte-à-porte.
/// La collecte en points d'apport volontaire :
Il existe quatre types de colonnes de points
d'apport volontaire sur le territoire de MPM:
une colonne pour le verre, une pour le papier,
une pour les emballages ménagers et, depuis
cette année, une nouvelle développée dans le
centre ville de Marseille qui cumule les flux
d'emballages et de papiers.
/// Les
centres d'apports volontaires :
18 déchèteries sont ouvertes aux particuliers et
2 plates-formes sont ouvertes aux professionnels.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// Durant
l'année 2006, les 18 communes
membres de la Communauté urbaine ont
produit un total de 707 989 tonnes de déchets
dont :
/// 186 495 tonnes ont été valorisées (soit 26,5%),
/// 521 494 tonnes ont été mises en centre de
stockage de déchets ultimes.
/// Depuis 2007, tout le territoire de la
Communauté urbaine est raccordé à la
collecte sélective.
Une campagne de communication est diffusée
notamment sur les camions bennes collectant les
déchets triés en porte-à-porte.
Communauté
urbaine
de
MARSEILLE
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Géolide : la station d’épuration de Marseille
un équipement à la pointe du progrès
Contexte et enjeux
La station d'épuration Géolide traite les matières
en suspension par un traitement physio-chimique. Cet équipement moderne hisse Marseille
au rang des villes les plus performantes en
matière de traitement des eaux usées.
Grâce à la réalisation de l'étage biologique, cette
station de traitement, qui collecte les eaux de 16
communes et qui a été mise en service cet été,
est le plus grand ouvrage souterrain de dépollution des eaux usées au monde. Les techniques
mises en œuvre sont parmi les plus innovantes, y
compris sur le site du traitement des boues où
les eaux issues du traitement des boues ne sont
plus rejetées à la mer, mais retournent par
canalisation vers l'usine pour y être traitées.
En termes de process, il s'agit de recourir à des
micro-organismes qui vont oxyder la matière
organique. Des enzymes qui permettent de
détruire les matières qui passaient jusqu'ici à
travers les mailles du filet du traitement
physico-chimique.
La station Géolide élimine 90% des matières
organiques dissoutes dans l'eau et elle limite les
rejets en métaux et en détergents (réduits de
85%).
Ce procédé garantit une diminution à la fois
quantitative et qualitative de la pollution rejetée
dans le milieu marin.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
000 m3 d'eaux usées sont traités chaque
jour par la station d'épuration de Marseille.
/// En période de pointe l'ouvrage pourra traiter à
terme 360 000 m3 par jour.
/// L'investissement pour ce chantier colossal est
de 180 millions d'euros.
/// 250
Débuté en octobre 2004, le chantier, situé sous le stade Delort (derrière le Stade Vélodrome), a abouti à
la mise en eau des nouveaux ouvrages en septembre
2007.
Communauté
urbaine
de
MARSEILLE
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Le compostage des bio-déchets
Contexte et enjeux
Les bio-déchets, principalement constitués des
déchets de cuisine et de jardin, représentent un
tiers de la poubelle de l'habitant. Le Grand Nancy
mise sur le traitement par compostage de ces
bio-déchets selon trois directions :
/// favoriser la gestion à domicile : depuis 1997 le
Grand Nancy a développé le compostage
individuel en subventionnant à 50 % l'achat des
composteurs et en proposant un suivi personnalisé à chaque habitant. Une étude de suivi
sur un panel de ménages a permis de montrer
que le compostage individuel permettait de
sortir de la collecte plus de 200 kg par ménage
et par an.
/// promouvoir la gestion collective : en complément du compostage individuel, le Grand
Nancy incite les habitants à apporter leurs
bio-déchets en excès sur l'une des
9 déchetteries. Le traitement de ces déchets
est réalisé sur une plateforme de compostage
en aération pilotée. La qualité du produit
obtenu, grâce à une traçabilité affichée tout au
long du process, permet une restitution de la
totalité de ce compost aux habitants. Cette
opération est réalisée dans chacune des 20
communes de l'agglomération à raison de 2
fois par an.
/// encourager la mutualisation : il s'agit de
développer le compostage en bacs ou en tas
sur des sites à priori mal adaptés, par exemple
en habitat collectif, dans des jardins ouvriers,
sur des espaces verts d'établissements
soumis à redevance spéciale,…
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// 8 500 composteurs individuels distribués.
/// une enquête réalisée en 2006 montre que 97 %
des usagers utilisent leur composteur et en
sont satisfaits.
/// 6 500 tonnes de déchets verts traités sur la
plateforme de compostage et 3 000 tonnes de
compost restitués chaque année aux habitants.
Restitution du compost aux habitants
Communauté
urbaine
du Grand
NANCY
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
Forêts urbaines : des forêts dans la ville
Contexte et enjeux
Nantes Métropole souhaite créer, pour les
générations futures, un nouveau type d'espace
public proche des zones urbaines. Ce projet
consiste à développer sur l'agglomération des
massifs forestiers contribuant à la diversité des
milieux.
Ce concept émergent s'inscrit dans le développement urbain et les espaces agricoles et naturels
déjà existants. Il est conforté par le constat d'une
offre limitée en espaces forestiers et la présence
de boisements, en partie publics, pouvant être
confortés.
L'ensemble des études dégage les principes
suivants :
/// Ces sites boisés seront ouverts au public sous
forme de nouvelles plantations et de valorisation des plantations existantes (boisements,
haies bocagères, friches…).
/// Ces espaces forestiers seront traités comme
les forêts domaniales : boisements d'essences
locales, réseau d'allées forestières en
prolongement des réseaux de circulations
douces.
/// Ces espaces arborés seront susceptibles de
compenser la pollution urbaine en fixant le gaz
carbonique.
/// Leur exploitation permettra d'alimenter la
filière bois.
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// Superficie
de 480 ha au nord ouest de
l'agglomération,
/// 756 ha au sud ouest
/// 180 ha au sud est
/// Réalisation de la structure forestière en 8 -10
ans avec finalisation d'ici 20-25 ans.
/// création d'un minimum de 10 à 15 ha par an
sur chaque site, soit environ 50 ha
/// aménagement
d'un hectare de forêt
(hors foncier) : 7 000 € HT
/// budget 2008 : enveloppe prévisionnelle de 210
K€puis à partir de 2009, estimée à 400 K€/ an.
La forêt se construit sur le long terme, c'est pourquoi
son inscription dans les documents d'urbanisme est
essentielle car cette construction s'appuie sur une
maîtrise foncière publique. Nantes Métropole s'engage
à acquérir le foncier, créer et gérer les boisements sur
un mode forestier qui privilégient l'insertion
professionnelle.
Communauté
urbaine
de
NANTES
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
TRISAC : un geste citoyen pour un effort
collectif et durable
Contexte et enjeux
L'extension de la collecte sélective en porte-àporte se heurte comme partout à des difficultés :
la forme urbaine de Nantes et la part de l'habitat
collectif (75 %), ne facilitent pas l'installation de
bacs spécifiques au tri.
Le choix s'est donc porté sur un système simple
et innovant : TRI'SAC.
Inspiré d'un système suédois, ce concept
consiste à collecter les ordures ménagères et
déchets recyclables avec des sacs de couleurs.
L'usager trie ses déchets à domicile : les ordures
ménagères dans un sac bleu et les emballages
dans un sac jaune qu'ils déposent dans son bac
habituel.
Le contenu des bacs est récupéré par les
camions bennes puis déposé à l'usine. Les sacs
acheminés par tapis roulant seront ensuite
séparés automatiquement par lecture optique.
Les sacs d'ordures ménagères prendront le
chemin de l'usine d'incinération, et les sacs
d'emballages, celui du recyclage.
Ce système présente de nombreux avantages :
/// le geste de tri de l'usager est simplifié
/// pas de bacs supplémentaires
/// pas de collectes supplémentaires
/// limitation des coûts pour la Collectivité, les
logeurs et les habitants.
TRI'SAC présente par ailleurs l'intérêt d'être
évolutif : il permettra dans quelques années,
d'étendre le tri à d'autres catégories de déchets
(alimentaires…)
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// 3
phases de mise en place soit 120000
habitants concernés (2006 - 2008)
/// Campagne d'information et de sensibilisation
avec les « Ambassadeurs du tri »
/// Extension du Centre de séparation et de
TRI'SAC de la Prairie de Mauves
2
/// Surface : 2000 m
/// Livraison : 2010
/// investissement : 7,3 M€
/// Maîtrise d'ouvrage : Nantes Métropole.
Le Centre TRI'SAC est situé à proximité de l'usine
d'incinération afin d'éviter le transfert de déchets. Le
projet prévoit deux ateliers : un pour la séparation
(extraction des sacs à déchets recyclables) et un autre
pour le tri (regroupement des objets recyclables par
matériaux). L'intégration paysagère; la protection des
riverains au bruit et aux gênes visuelles ont été prises
en compte dans le choix du projet.
Communauté
urbaine
de
NANTES
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
La généralisation du tri
La gestion des déchets est au cœur des préoccupations de la Communauté Urbaine de
Strasbourg et la généralisation du tri sélectif fait
partie des 80 actions engagées pour l'environnement et le développement durable.
Le programme a été déployé à travers la mise à
disposition de bacs jaunes ou de sacs de tri chez
les habitants, la multiplication des déchetteries
dans la ville, la densification du parc de
conteneurs à verre, mais aussi des actions
d'informations et de prévention. La qualité de tri
des Strasbourgeois est aujourd'hui considérée
comme une des meilleures parmi les grandes
métropoles françaises (en 2006 plus de 35% des
déchets ont été recyclés, l'objectif est de 50% en
2010-2012).
Véritable opération sur mesure, la généralisation
du tri c'est aussi une présence permanente des
services de la CUS sur le terrain pour trouver la
solution la plus adaptée avec les habitants.
Éclairage:
Communauté
urbaine
de
STRASBOURG
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// 382
agents et 75 camions bennes à ordures
ménagères mobilisés pour les collectes des
déchets à domicile.
/// Tous les habitants bénéficient de la collecte
sélective.
2
/// Centre de compostage de 20 000 m , 5 déchetteries fixes, 20 déchetteries mobiles et 20
déchetteries mobiles vertes.
/// Mise à disposition d'environ 600 conteneurs
pour le verre, 300 conteneurs pour les papierscartons et les plastiques.
Avec la généralisation du tri dans toute la
Communauté Urbaine de Strasbourg trie, la
consommation d'énergie annuelle de 4800 personnes
est économisée !
Crédit photo : Patrick Bogner
Contexte et enjeux
DES
DE FRANCE
FICHE THEMATIQUE
OURG
- 2007 STRASB
ENVIRONNEMENT ET DECHETS
La modernisation des infrastructures
Contexte et enjeux
Le traitement des eaux usées fait partie des
actions clés pour l'environnement et le
développement durable.
La CUS a pris le parti de mener en régie propre
l'essentiel des missions de gestion du réseau
d'assainissement. Les stations d'épurations sont
gérées dans le cadre d'une DSP avec la SASE
(filiale de Véolia).
La principale station d'épuration de la CUS, située
à la Wantzenau, a profité de programmes
d'investissement de grande ampleur afin de
moderniser et de sécuriser les installations,
d'améliorer la qualité des rejets, au-delà des
normes, de réduire l'impact des fumées
d'incinération des boues et d'optimiser le cycle
énergétique (cogénération). Elle offre désormais
la possibilité de recycler les boues séchées et
permet de réduire l'équivalent de 90% de
consommation de fioul.
Le réseau d'assainissement est jeune : 40 ans
d'âge moyen (120 ans au maximum).
Éclairage:
Chiffres, Résultats,
Partenaires, Moyens
/// 4
stations d'épuration : La Wantzenau,
Plobsheim, Fegersheim, Geispolsheim.
3
/// 180 000 m d'eau usées traités chaque jour.
/// Réseau d'assainissement de 1568 km / 1198
km de réseau unitaire / 235 km de réseau
séparatif eaux pluviales / 127 km de réseau
séparatif eaux usées / 8 km de conduites de
refoulement.
/// 24 bassins d'orage / 292 déversoirs d'orage /
130 stations de relevage des eaux usées / 27
pluviomètres / instrumentation in situ de plus
de 100 sites.
La station d'épuration de Strasbourg-la Wantzenau
traite 96 % des eaux usées de la CUS.
Communauté
urbaine
de
STRASBOURG

Documents pareils