environnement-déchets - Association des communautés urbaines
Transcription
environnement-déchets - Association des communautés urbaines
DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS La collecte du tri sélectif ou la gestion de déchets Depuis 1997, la CU d’Alençon a mis en place une véritable politique de gestion des déchets dans le respect de l'environnement, avec le développement d'actions et de services à l'usager tel que : /// la mise en place de la collecte sélective /// la création d'une nouvelle déchetterie /// la mise en place des conteneurs enterrés pour une meilleure intégration dans le paysage urbain /// le tri des déchets végétaux, bois et ferrailles /// l'optimisation des circuits de collecte des déchets Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// En 10 ans on note une progression de 50 % dans le recyclage des déchets et afin de poursuivre ces efforts, la collectivité a décidé de miser sur les comportements de ses habitants pour accompagner la collecte des déchets ménagers. /// Une campagne d'information « Ensemble simplifions nos habitudes » visant à responsabiliser les familles dans leurs pratiques quotidiennes en matière d'environnement a été mise en place et la CU d'Alençon a mis à disposition des habitants un ensemble de services et d'équipements performants. /// Bien utilisés, ils permettent de réduire la progression des dépenses et sont respectueux de l'environnement et des principes de développement durable. /// De son côté, la collectivité montre l'exemple en intégrant ces principes dans son fonctionnement interne. La campagne d’information sur le tri sélectif. Crédit photo : CUd’Alençon Contexte et enjeux Communauté urbaine d’ALENÇON DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS L'Ecopole, pôle d'excellence pour la valorisation des déchets Contexte et enjeux Situé au Nord de l’agglomération d’Arras, l'Ecopole est une réalisation ambitieuse bâtie sur un site alliant modernité des équipements, performances techniques et respect de l'environnement. Se développant autour d'une station d'épuration, ce site de 20 hectares vise en effet à réunir sur un même lieu des infrastructures dédiées à la valorisation des déchets. Outre la volonté de rassembler ces équipements, l'Ecopole vise également à promouvoir un lieu propre où une attention toute particulière est portée à l'environnement paysager ainsi qu'à l'architecture des bâtiments. Une vocation éducative : Sur les 20 hectares du site, un projet en cours de réflexion vient prendre tout naturellement sa place sous la forme d'un sentier d'interprétation qui comptera notamment un arboretum d'essences locales. L'idée est simple : elle consiste à valoriser la partie du site actuellement en friche en réalisant à la fois une collection d'essences régionales et un sentier d'interprétation. Véritable outil de sensibilisation sur les thèmes de l'environnement, du développement durable et de la valorisation des déchets, le projet intégrant l'arboretum vise à attirer un public scolaire par le biais d'animations pédagogiques. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens Intégrant depuis 1999 une station d'épuration de 145.000 équivalents-habitants, l’Ecopole s'est agrandi au fil des années en accueillant l'unité Arthélyse, puis une déchetterie, une recyclerie et dernièrement un centre de tri d'une capacité de 10.000 tonnes, construit selon les principes HQE (Haute Qualité Environnementale) /// La station d'épuration a une capacité de 140 000 équivalents-habitants 2 /// La recyclerie a une surface de 300 m et la 2 décheterie 2 800 m /// Arthélyse représente un investissement de 29 437 000 euros TTC /// Le centre de tri a un rendement horaire maximal de 6 tonnes à l'heure Communauté urbaine d’ARRAS DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Modalités de collecte en hyper centre ville Le centre ville de Bordeaux correspond au centre historique de l'agglomération pour une population de l'ordre de 34 000 habitants (soit moins de 5% de la population du territoire communautaire). C'est un centre touristique très fréquenté disposant de très nombreux commerces et notamment de commerces de bouche. La Communauté Urbaine assure sur le territoire du centre ville de Bordeaux les prestations de collectes des déchets ménagers et assimilés suivantes : /// dispositif de pré collecte en bacs de proximité sur domaine public et en bacs individuels sur les axes empruntés par le tramway et aménagements concomitants, /// collecte nocturne 6 fois par semaine du lundi au samedi inclus, /// collecte gratuite des cartons d'emballage des commerces, du lundi au vendredi inclus depuis 1996, /// mise en place de points tri enterrés (14 points en service et 4 points en projet à ce jour), /// collecte les jours fériés depuis 1988 sur la base du volontariat. Ainsi, 4 tournées sont réalisées sur la base d'un horaire 20H00/3H00 et 5 tournées sont réalisées sur la base d'un horaire 22H00/5H00 (pour tenir compte du fonctionnement du tramway). Le balayage et la collecte des encombrants sont assurés par les services municipaux. Éclairage: Communauté urbaine de BORDEAUX Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens Une Unité de Surveillance et d'Intervention Déchets (25 agents dont 20 agents de constatation), l'USID, a été mise en place entre 2003 et 2004 et est chargée de la passation et du suivi des contrats de Redevance Spéciale ainsi que de la surveillance en matière de règles de présentation des déchets à la collecte. Ainsi, en 2006 sur le secteur du centre ville de Bordeaux : /// 3 274 contrats pour une recette de 743 583 € (soit 35,6% des contrats de l'agglomération pour une recette totale de 3M€), /// 449 titres de recettes (pour 48 540 €) et 920 mises en demeure suite à action en matière de présentation des déchets à la collecte (DIB - Déchets Industriels Banaux pour la plupart). /// 21 429 tonnes de déchets ménagers et assimilés collectées en 2005. /// Coût complet 2005 de la collecte : 4 472 804 €, /// Coût complet de la collecte à l'habitant : 132,44 € /// Coût complet à la tonne collectée : 208,72 € /// Les tarifs de la Redevance Spéciale s'appuient sur les coûts de revient du service au prorata de la capacité de stockage utilisée et de la fréquence hebdomadaire de collecte de la tournée desservant la voie où se situe l'activité professionnelle. Collecte des cartons des commerces Crédit photo : La CUB Contexte et enjeux DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Le réseau nature Une stratégie globale a été définie pour la protection et la valorisation des espaces naturels, agricoles et des paysages remarquables de l'agglomération. L'objectif est d'assurer une continuité de ces espaces, de les conforter, en limitant dans le même temps l'extension de l'urbanisation. Un comité de pilotage coordonne ces différentes actions et défini les modalités de leur mise en œuvre. Il est composé de représentants des communes, d'associations ou de structures intercommunales. Des participations financières de la Cub accompagnent la réalisation de projets identifiés d'intérêt communautaire. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// la création d'un Réseau d'acteurs intervenant sur ces espaces d'intérêt communautaires avec une cartographie des sites. /// la création d'Observatoires Scientifiques des espaces naturels, agricoles et des paysages dénommés « Espaces Nature ». /// l'élaboration d'un Schéma Directeur et d'une Charte pour la gestion et l'aménagement de ces espaces. /// la mise en place d'un Réseau de Cheminements doux reliant les grands espaces verts structurants à l'échelle de l'agglomération. /// des Formations pour les opérateurs intervenant sur ces secteurs. /// la création de supports de Communication. /// une stratégie Foncière concertée. Forte de sa politique en matière d'aide aux gestionnaires de protection et de valorisation d'espaces naturels et agricoles, la Cub s'engage à offrir à ses habitants une qualité du cadre de vie exceptionnelle. Le parc des Jalles au Taillan-Médoc. Crédit photo : La CUB Contexte et enjeux Communauté urbaine de BORDEAUX DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Désherber sans polluer : une gestion responsable des espaces publics Contexte et enjeux En 1995, l'état des lieux réalisé dans le cadre du Contrat de Baie a permis de mettre en évidence des teneurs très élevées en pesticides dans tout le système hydrographique du bassin versant de la Rade de Brest. Réduire l'usage de ces polluants par les différents acteurs concernés s'est alors imposé comme l'un des axes majeurs des actions à entreprendre. Brest métropole océane s'est engagée pour sa part dans un programme de réduction massive des herbicides sur les espaces relevant de sa compétence. Les initiatives prises par les services de BMO : /// Abandonner l'utilisation de désherbants sélectifs sur tous les gazons. /// Empêcher la pousse des herbes par le paillage des massifs, l’utilisation de plantes couvre-sol. /// Tolérer voir favoriser l'enherbement spontané des surfaces sablées n'ayant pas d'usage spécifiques et en maîtriser le développement de façon mécanique (tondeuses, rotofils). /// Désherber avec des méthodes alternatives : généralisation des moyens mécaniques (balayeuse, rotofil...) et manuels (binette). Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens Grâce à une démarche transversale de qualité, les objectifs sont atteints : /// de 1999 à 2 006 : diminution de 80% des quantités de produits phytosanitaires appliqués, et très forte réduction du temps d'exposition des agents à ces produits, /// zéro phyto sur les voiries de trois communes, de plusieurs quartiers de la ville centre, et de la plus importante zone artisanale et industrielle, /// une modification importante en terme d'organisation des services et d'évolution des métiers d'entretien des espaces publics, /// une modification du paysage urbain par la présence de plus de végétation spontanée. Si les résultats sont très satifaisants sur le plan environnemental, ils restent à consolider sur le plan social en faisant mieux partager l'enjeu sur tout notre territoire, notamment par une relance de la communication. Communauté urbaine de BREST DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Centre de tri : la modernisation engagée Contexte et enjeux Le centre de tri de la Communauté urbaine de Cherbourg, site pilote lors de sa construction en 1994, est en pleine évolution. L'explosion de la collecte sélective et les évolutions technologiques induites, au cours de la dernière décennie, ont nécessité une refonte totale du système. Débutée en mars 2007, elle permettra d'augmenter le tri de plus de 10% pour atteindre un niveau de 70% de matières recyclables. La mise en service de l'outil est prévue pour octobre prochain. Cette modernisation permettra d'améliorer l'hygiène et les conditions de travail des agents. Jusqu'à présent, l'intégralité du tri s'effectuait manuellement, sauf pour l'acier, récupéré par un overband (système magnétique). L'objectif est de préparer au maximum le déchet mécaniquement, afin de réduire au minimum les opérations manuelles. La plupart des tâches seront automatisées, à commencer par l'ouverture des sacs en début de chaîne. Le centre de tri comportera trois tapis, qui traiteront respectivement les corps creux (bouteilles, flacons, briques alimentaires, aérosols, canettes…), les corps plats (journaux, cartons, papiers…) et les gros (cartons, flaconnages…). Au final, le centre de tri verra sa superficie augmenter de 1 700 m2, dans sa partie Est. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// Objectif : 7 500 tonnes traitées contre 6 500 actuellement /// 42 agents travaillent actuellement au centre de tri. A terme, à l'issue des travaux d'automatisation, ils ne devraient plus être que 22. Une vingtaine d'agents seront donc redéployés dans divers services, où leurs compétences seront mises à profit. /// Coût global : 2 714 456 euros. La modernisation du centre de tri est engagée. L'automatisation permettra d'améliorer les rendements, en revalorisant 70 % de la collecte sélective. Sans oublier de meilleures conditions de travail pour les agents… Communauté urbaine de CHERBOURG DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Un partenariat avec les agriculteurs pour protéger les réserves d'eau potable Contexte et enjeux Le lac de la Sorme est la principale réserve d'eau potable de la Communauté. A lui seul, il couvre les besoins en eau de tous les foyers du secteur sud du territoire. La protection de cette réserve est donc un enjeu considérable, aussi bien au niveau environnemental que dans le souci de fournir aux habitants un service public de qualité. La protection du lac de la Sorme, et c'est son caractère innovant, s'effectue dans le cadre d'un partenariat passé avec l'Agence de l'eau Loire-Bretagne et la Chambre d'agriculture de Saône-et-Loire. Ce partenariat constitue un des premiers projets en France à associer directement les agriculteurs concernés. Les actions de protection, qui s'articulent autour de trois axes - lutte contre les pollutions agricoles et non agricoles, aménagement végétal de l'espace et une action de surveillance - bénéficient de l'engagement des agriculteurs dans cette démarche, avec un bilan des opérations des 10 dernières années très positif. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// La Sorme : lac artificiel de 230 ha, un volume de 10 millions m3, 2 665 000m3 prélevés pour la consommation des habitants de la Communauté. /// Actions de prévention pour la période 20062010 pour un coût de près de 350 000 €. Financement : Agence de l'eau (47%), Communauté urbaine (43,5%) et Chambre d'agriculture (9,5%) /// Bilan 1994-2004 : diminution considérable des doses d'engrais à base de phosphore. /// Engagement des agriculteurs : 90% des exploitations en exercice ont mis aux normes leurs bâtiments d'élevage Le lac de la Sorme, première réserve d'eau potable du territoire Communauté urbaine CREUSOT MONTCEAU DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Tri sélectif : un geste citoyen à la portée de tous les habitants Contexte et enjeux En 1995, La Communauté est une des premières collectivités à mettre en place le tri sélectif des déchets. Le tri concernait alors l'habitat pavillonnaire, soit 75% des foyers. Afin de garantir à tous les habitants une même qualité de service public et de faire un nouveau pas en faveur de l'environnement, le tri sélectif a été étendu aux foyers de l'habitat vertical et collectif en juin 2006. Pour des raisons pratiques, notamment de place, les habitants des immeubles collectifs trient leurs déchets selon deux flux (recyclables et compostables) contrairement au pavillonnaire qui en utilise quatre. Avant la généralisation, deux phases d'expérimentations, menées à six mois d'intervalle sur sept sites de la Communauté, ont permis de mettre en place les derniers ajustements et ainsi de proposer une forme un tri la plus facile et pratique possible aux habitants. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// Date de lancement : 18 juin 2006 (expérimenta- tions menées en octobre 2005 et avril 2006) /// Partenaires : Creusot Montceau Recyclage (CMR), Eco-Emballages, l'OPAC Saône-etLoire et les autres bailleurs concernés. /// Investissement : 350 000€ par la Communauté et 100 000€ par CMR /// Recrutement de quatre ambassadrices du tri Le centre de traitement et de valorisation des déchets de la Communauté urbaine Communauté urbaine CREUSOT MONTCEAU DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Trier plus, valoriser mieux, charte pour un territoire responsable et exemplaire » Contexte et enjeux En 1989, la Communauté urbaine de Dunkerque, était la première collectivité française à mettre en place le tri sélectif sur l'ensemble de son territoire. C'était être pionnier dans ses choix politiques en matière de collecte de déchets. Elle a ensuite poursuivi ses efforts en modernisant ses outils. Il y a quelques mois, la collectivité a fait face à une augmentation des déchets et à une diminution de la qualité du tri, alors que le coût pour l'usager augmente. Il fallait donc poursuivre encore l'amélioration des outils, mais surtout organiser une mobilisation générale sur le sujet. La CUD, convaincue que l'action nécessite une mobilisation de tous les citoyens et tous les acteurs du monde économique, afin d'agir dans l'action de tous les jours (le comportement quotidien) et aussi dans le long terme (mieux construire, faire évoluer fondamentalement les comportements), a choisi une démarche de concertation novatrice, processus d'élaboration adapté à ces enjeux, et s'intégrant pleinement dans la démarche de développement durable. Cela a débuté par la mobilisation de l'ensemble des acteurs représentatifs du territoire afin d'effectuer un état des lieux de l'existant et fournir des pistes de travail aux élus. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens Résultats attendus : /// Les objectifs chiffrés ont été fixés sur les quatre axes. Un dispositif de suivi et de rendu-compte tous les 6 mois a été élaboré. Le projet, son avancement, la création de nouvelles actions est présentée régulièrement en CDD. Coût global : /// Les coûts sont portés par la politique déchets de la collectivité. /// Un poste de chargé de mission a été créé pour suivre l'avancement du plan d'actions de la charte. Partenaires : Communauté urbaine de Dunkerque, CEE, CCI Dunkerque, associations, artisans et commerçants, SMAERD… Les projets participant à la réduction à la source rentrent dans deux projets européens 2004 - 2008. Communauté urbaine de DUNKERQUE DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Les Centres de Valorisation Energétique et Organique Contexte et enjeux Éclairage: /// Le Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens CVE et le CVO s'inscrivent dans la politique communautaire de gestion des déchets axée sur la valorisation maximale des déchets et la maîtrise des coûts, le CVO vient compléter le dispositif de tri et de valorisation matière tandis que de son côté le CVE assure la valorisation énergétique des déchets résiduels.Ces équipements permettent de disposer sur le territoire de la CUD d'une plate-forme de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés respectant les objectifs fixés par le Plan Départemental d'Elimination des Déchets et par le Schéma de Services Collectifs de l'Energie. /// Le CVO valorise en compost la fraction fermentescible des ordures ménagères, fraction collectée en porte à porte (bacs verts), les déchets verts des particuliers et des communes ainsi qu'une partie des boues de station d'épuration des eaux. Le compost issu du CVO est utilisé en agriculture. /// Le CVE. a pour vocation de traiter ce que ni le centre de tri ni le CVO n'auront pu intégrer. Il permet la valorisation énergétique des déchets combustibles qui n'auront pas fait l'objet d'une valorisation matière. Le CVE bénéficie des dernières évolutions techniques et réglementaires en matières de traitement thermique des déchets ménagers. Il permet la production d'énergie électrique d'une quantité équivalente à la consommation de 17 000 foyers. Résultats attendus CVE : /// Quantité maximale de déchets traités (t/an) : 86 000, /// Quantité d'énergie produite (MW/h) : 48 000, /// Quantité d'énergie exportée (MW/h) : 36 000, /// Quantité de résidus solides produits : REFIOM : 2 200 t/an - Mâchefers 21 800. Résultats attendus CVO : /// Quantité maximale de déchets traités (t/an) : 24 000 (dont 10 000 t de boues de STEP), /// Quantité de compost issue de FFOM valorisées (t/an): 4 000, /// Quantité de compost issue de boues valorisées (t/an) : 5 000 à 6 000. Coût global : /// Coût de construction de l'équipement CVE : 61 M €, /// Coût de construction de l'équipement CVO : 12,5 M € . Partenaires : Communauté urbaine de Dunkerque, ADEME, CEE, Agence de l'eau. La réalisation du CVO a été subventionnée par l'ADEME, l'Union Européenne et l'Agence de l'Eau, celle du CVE a été subventionnée par l'ADEME et l'Union Européenne. Communauté urbaine de DUNKERQUE DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Biogasmax, un projet européen durable Contexte et enjeux Sélectionné par l'Union européenne en janvier 2006, Biogasmax est un projet de recherche et de développement sur le biogaz carburant qui s'achèvera en décembre 2009. Biogasmax a pour vocation de promouvoir l'usage des biocarburants, de prouver leur fiabilité technique ainsi que leur performance environnementale et économique de l'utilisation. Il s'agit également de démontrer que les villes peuvent produire du carburant de haute qualité à partir, notamment, du traitement des déchets organiques ou encore des eaux usées pour approvisionner les transports publics, mais aussi à les bateaux et les bennes à ordures ménagères. Dans ce domaine Lille Métropole apporte son expérience avec la production de biogaz à partir de la fermentation des boues de la station d'épuration de Marquette, par la mise en œuvre du schéma global de gestion des déchets et la volonté de remplacer l'ensemble de la flotte des bus urbains par des bus fonctionnant au gaz. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// La biométhanisation pratiquée au centre de valorisation organique permettra d'alimenter 100 bus urbains supplémentaires. /// Biogasmax rassemble 28 partenaires européens autour de Lille Métropole Communauté urbaine qui coordonne le programme et qui l'anime avec, notamment, la région de Göteborg (Suède), les villes de Stockolm, Rome et Haarlem. /// Biogasmax anticipe ainsi l'objectif de l'Union européenne de remplacer 20% des carburants fossiles dans le secteur des transports par 5 à 8% de biocarburants, 10% de gaz naturel et 2% d'hydrogène d'ici 2020. Le Centre de valorisation organique permettra d'alimenter en biogaz une centaine de bus urbains Communauté urbaine de LILLE DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Espace naturel Lille Métropole, objectif : 10 000 hectares Contexte et enjeux Dans les années 90, avec moins de 15 m2 d'espaces verts publics par habitant, la métropole lilloise était l'une des moins vertes de France. Avec la création dans les années 2000 de l'Espace naturel Lille Métropole, LMCU comble peu à peu ce déficit. Aujourd'hui, cet ensemble de 1200 hectares regroupe quatre grands territoires et permet un lien direct entre la ville et la campagne. Avec la signature d'une charte visant à mettre en œuvre le schéma directeur vert de l'agglomération lilloise, LMCU, le Conseil général du Nord, le Conseil régional Nord Pas de Calais et l'Etat ont décidé de coordonner leur action ; de favoriser la réalisation d'une couronne verte réunissant de vastes espaces (Parc de la Deûle, forêt de Phalempin, Val de Marque….). Il comprendra également des axes de liaison écologiques et de déplacements. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens Il s'agit d'enrichir les 1200 hectares gérés par l'ENLM et d'atteindre, en 2015, les 10 000 hectares de nature protégée, mêlant vocations écologiques, pédagogiques et ludiques en associant, aussi, une exploitation raisonnée des ressources. Le schéma directeur vert de l'arrondissement entend répondre aux besoins de nature des habitants; augmenter la place de la forêt; améliorer la qualité paysagère; maintenir ou réaliser des continuités écologiques et paysagères entre les espaces naturels tout en favorisant les modes de déplacements doux; protéger, gérer et restaurer les sites naturels. L'Espace naturel Lille Métropole, des sites protégés à deux pas des centres urbains. Communauté urbaine de LILLE DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Pierre-Bénite : une station d'épuration nouvelle génération Construite en 1972, la station d'épuration de Pierre-Bénite est l'une des deux plus importantes de l'agglomération. Lancé en 2002, le vaste chantier de modernisation de la station s'est achevé en juillet 2006. La capacité de la station a été redimensionnée pour améliorer le traitement des rejets urbains et anticiper les besoins futurs du Grand Lyon (augmentation de la population et des déchets rejetés). Véritable équipement de développement durable, la station n'utilise pas de produits chimiques pour le traitement de l'eau et épure les différentes matières dans le respect des normes environnementales de traitement des rejets urbains. Ont également été mis en place des procédés permettant la suppression des nuisances olfactives. Bénéficiant d'une intégration paysagère innovante, la station est appelée à devenir un outil d'éducation à l'environnement grâce à la création d'un parcours pédagogique. Éclairage: Communauté urbaine de LYON Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// 8 stations d'épuration dans le Grand Lyon /// La station de Pierre-Bénite dispose d'une capacité de traitement de 1 300 000 équivalent habitant par temps de pluie, ce qui en fait la plus grande station hors région parisienne à être exploitée en régie directe. 3 /// Elle peut traiter annuellement 40 000 m de matières vidanges, 20 000 tonnes de matières de curages et sables de prétraitement. /// Budget : 140 millions d'euros financés à hauteur de 40% par l'Agence de l'eau du Rhône-Méditerranée et Corse. La station de Pierre-Bénite pourrait devenir la troisième de l'agglomération à bénéficier d'une certification ISO 14001, garantissant le respect des normes environnementales internationales. Crédit photo : Jacques Leone/ Grand Lyon Contexte et enjeux DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Le Mans Métropole se fait un Boulevard nature Contexte et enjeux Une voie verte de 72 km, tracée volontairement en forme de cœur, reliera un jour tous les espaces naturels, monuments patrimoniaux et sites touristiques des neuf communes de la communauté urbaine. Baptisée Boulevard nature, cette longue boucle en site propre, unique en France, sera réservée aux modes de circulation douce (non motorisée) : piétons, cyclistes, cavaliers, rollers… Il s'agit d'un projet considérable et de longue haleine qui devra s'étaler sur dix ans. Impossible en effet, compte tenu de son ampleur, de tout mener de front. Ce Boulevard nature se fera par tronçon, dix au total. Le premier, long de 11 km et le deuxième de 7 km, démarrés depuis cet été, traverseront Arche de la Nature, bois, forêts, site archéologique ainsi que vallées de l'Huisne et de la Sarthe, en longeant les rivières… Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// Les travaux d'aménagement des deux premiers tronçons ont débuté cet été pour une ouverture fin 2007. /// Leur coût est évalué à 2,8 M€, financés par le Mans Métropole, maître d'œuvre, avec une aide de 900 000 € du Conseil général et une subvention de 100 000 € demandée à l'État au titre du Fonds national d'aménagement et de développement du territoire. /// Le montant total du projet est estimé à 10 M€, acquisitions de terrains (une vingtaine de parcelles) et travaux compris. La nature avait déjà son Arche, elle aura aussi son Boulevard : 72 km de voie verte, en forme de cœur, ouverte à la circulation douce et reliant les espaces naturels de toutes les communes de Le Mans Métropole. Communauté urbaine du MANS DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Une priorité : le developpement des collectes sélectives Contexte et enjeux L'exploitation du centre de stockage des déchets de la Crau n'étant autorisée que jusque fin 2008, la Communauté urbaine, dès sa création, a développé de manière très volontariste, en y consacrant d'importants moyens, les collectes sélectives des déchets ménagers. Depuis le début de l'année tout le territoire communautaire est raccordé à la collecte sélective. /// La collecte sélective en porte-à-porte : 11 des 18 communes de MPM, ainsi que 9 arrondissements de Marseille (soit 439 207 habitants) sont concernés par la collecte hebdomadaire en porte-à-porte. /// La collecte en points d'apport volontaire : Il existe quatre types de colonnes de points d'apport volontaire sur le territoire de MPM: une colonne pour le verre, une pour le papier, une pour les emballages ménagers et, depuis cette année, une nouvelle développée dans le centre ville de Marseille qui cumule les flux d'emballages et de papiers. /// Les centres d'apports volontaires : 18 déchèteries sont ouvertes aux particuliers et 2 plates-formes sont ouvertes aux professionnels. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// Durant l'année 2006, les 18 communes membres de la Communauté urbaine ont produit un total de 707 989 tonnes de déchets dont : /// 186 495 tonnes ont été valorisées (soit 26,5%), /// 521 494 tonnes ont été mises en centre de stockage de déchets ultimes. /// Depuis 2007, tout le territoire de la Communauté urbaine est raccordé à la collecte sélective. Une campagne de communication est diffusée notamment sur les camions bennes collectant les déchets triés en porte-à-porte. Communauté urbaine de MARSEILLE DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Géolide : la station d’épuration de Marseille un équipement à la pointe du progrès Contexte et enjeux La station d'épuration Géolide traite les matières en suspension par un traitement physio-chimique. Cet équipement moderne hisse Marseille au rang des villes les plus performantes en matière de traitement des eaux usées. Grâce à la réalisation de l'étage biologique, cette station de traitement, qui collecte les eaux de 16 communes et qui a été mise en service cet été, est le plus grand ouvrage souterrain de dépollution des eaux usées au monde. Les techniques mises en œuvre sont parmi les plus innovantes, y compris sur le site du traitement des boues où les eaux issues du traitement des boues ne sont plus rejetées à la mer, mais retournent par canalisation vers l'usine pour y être traitées. En termes de process, il s'agit de recourir à des micro-organismes qui vont oxyder la matière organique. Des enzymes qui permettent de détruire les matières qui passaient jusqu'ici à travers les mailles du filet du traitement physico-chimique. La station Géolide élimine 90% des matières organiques dissoutes dans l'eau et elle limite les rejets en métaux et en détergents (réduits de 85%). Ce procédé garantit une diminution à la fois quantitative et qualitative de la pollution rejetée dans le milieu marin. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens 000 m3 d'eaux usées sont traités chaque jour par la station d'épuration de Marseille. /// En période de pointe l'ouvrage pourra traiter à terme 360 000 m3 par jour. /// L'investissement pour ce chantier colossal est de 180 millions d'euros. /// 250 Débuté en octobre 2004, le chantier, situé sous le stade Delort (derrière le Stade Vélodrome), a abouti à la mise en eau des nouveaux ouvrages en septembre 2007. Communauté urbaine de MARSEILLE DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Le compostage des bio-déchets Contexte et enjeux Les bio-déchets, principalement constitués des déchets de cuisine et de jardin, représentent un tiers de la poubelle de l'habitant. Le Grand Nancy mise sur le traitement par compostage de ces bio-déchets selon trois directions : /// favoriser la gestion à domicile : depuis 1997 le Grand Nancy a développé le compostage individuel en subventionnant à 50 % l'achat des composteurs et en proposant un suivi personnalisé à chaque habitant. Une étude de suivi sur un panel de ménages a permis de montrer que le compostage individuel permettait de sortir de la collecte plus de 200 kg par ménage et par an. /// promouvoir la gestion collective : en complément du compostage individuel, le Grand Nancy incite les habitants à apporter leurs bio-déchets en excès sur l'une des 9 déchetteries. Le traitement de ces déchets est réalisé sur une plateforme de compostage en aération pilotée. La qualité du produit obtenu, grâce à une traçabilité affichée tout au long du process, permet une restitution de la totalité de ce compost aux habitants. Cette opération est réalisée dans chacune des 20 communes de l'agglomération à raison de 2 fois par an. /// encourager la mutualisation : il s'agit de développer le compostage en bacs ou en tas sur des sites à priori mal adaptés, par exemple en habitat collectif, dans des jardins ouvriers, sur des espaces verts d'établissements soumis à redevance spéciale,… Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// 8 500 composteurs individuels distribués. /// une enquête réalisée en 2006 montre que 97 % des usagers utilisent leur composteur et en sont satisfaits. /// 6 500 tonnes de déchets verts traités sur la plateforme de compostage et 3 000 tonnes de compost restitués chaque année aux habitants. Restitution du compost aux habitants Communauté urbaine du Grand NANCY DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS Forêts urbaines : des forêts dans la ville Contexte et enjeux Nantes Métropole souhaite créer, pour les générations futures, un nouveau type d'espace public proche des zones urbaines. Ce projet consiste à développer sur l'agglomération des massifs forestiers contribuant à la diversité des milieux. Ce concept émergent s'inscrit dans le développement urbain et les espaces agricoles et naturels déjà existants. Il est conforté par le constat d'une offre limitée en espaces forestiers et la présence de boisements, en partie publics, pouvant être confortés. L'ensemble des études dégage les principes suivants : /// Ces sites boisés seront ouverts au public sous forme de nouvelles plantations et de valorisation des plantations existantes (boisements, haies bocagères, friches…). /// Ces espaces forestiers seront traités comme les forêts domaniales : boisements d'essences locales, réseau d'allées forestières en prolongement des réseaux de circulations douces. /// Ces espaces arborés seront susceptibles de compenser la pollution urbaine en fixant le gaz carbonique. /// Leur exploitation permettra d'alimenter la filière bois. Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// Superficie de 480 ha au nord ouest de l'agglomération, /// 756 ha au sud ouest /// 180 ha au sud est /// Réalisation de la structure forestière en 8 -10 ans avec finalisation d'ici 20-25 ans. /// création d'un minimum de 10 à 15 ha par an sur chaque site, soit environ 50 ha /// aménagement d'un hectare de forêt (hors foncier) : 7 000 € HT /// budget 2008 : enveloppe prévisionnelle de 210 K€puis à partir de 2009, estimée à 400 K€/ an. La forêt se construit sur le long terme, c'est pourquoi son inscription dans les documents d'urbanisme est essentielle car cette construction s'appuie sur une maîtrise foncière publique. Nantes Métropole s'engage à acquérir le foncier, créer et gérer les boisements sur un mode forestier qui privilégient l'insertion professionnelle. Communauté urbaine de NANTES DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS TRISAC : un geste citoyen pour un effort collectif et durable Contexte et enjeux L'extension de la collecte sélective en porte-àporte se heurte comme partout à des difficultés : la forme urbaine de Nantes et la part de l'habitat collectif (75 %), ne facilitent pas l'installation de bacs spécifiques au tri. Le choix s'est donc porté sur un système simple et innovant : TRI'SAC. Inspiré d'un système suédois, ce concept consiste à collecter les ordures ménagères et déchets recyclables avec des sacs de couleurs. L'usager trie ses déchets à domicile : les ordures ménagères dans un sac bleu et les emballages dans un sac jaune qu'ils déposent dans son bac habituel. Le contenu des bacs est récupéré par les camions bennes puis déposé à l'usine. Les sacs acheminés par tapis roulant seront ensuite séparés automatiquement par lecture optique. Les sacs d'ordures ménagères prendront le chemin de l'usine d'incinération, et les sacs d'emballages, celui du recyclage. Ce système présente de nombreux avantages : /// le geste de tri de l'usager est simplifié /// pas de bacs supplémentaires /// pas de collectes supplémentaires /// limitation des coûts pour la Collectivité, les logeurs et les habitants. TRI'SAC présente par ailleurs l'intérêt d'être évolutif : il permettra dans quelques années, d'étendre le tri à d'autres catégories de déchets (alimentaires…) Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// 3 phases de mise en place soit 120000 habitants concernés (2006 - 2008) /// Campagne d'information et de sensibilisation avec les « Ambassadeurs du tri » /// Extension du Centre de séparation et de TRI'SAC de la Prairie de Mauves 2 /// Surface : 2000 m /// Livraison : 2010 /// investissement : 7,3 M€ /// Maîtrise d'ouvrage : Nantes Métropole. Le Centre TRI'SAC est situé à proximité de l'usine d'incinération afin d'éviter le transfert de déchets. Le projet prévoit deux ateliers : un pour la séparation (extraction des sacs à déchets recyclables) et un autre pour le tri (regroupement des objets recyclables par matériaux). L'intégration paysagère; la protection des riverains au bruit et aux gênes visuelles ont été prises en compte dans le choix du projet. Communauté urbaine de NANTES DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS La généralisation du tri La gestion des déchets est au cœur des préoccupations de la Communauté Urbaine de Strasbourg et la généralisation du tri sélectif fait partie des 80 actions engagées pour l'environnement et le développement durable. Le programme a été déployé à travers la mise à disposition de bacs jaunes ou de sacs de tri chez les habitants, la multiplication des déchetteries dans la ville, la densification du parc de conteneurs à verre, mais aussi des actions d'informations et de prévention. La qualité de tri des Strasbourgeois est aujourd'hui considérée comme une des meilleures parmi les grandes métropoles françaises (en 2006 plus de 35% des déchets ont été recyclés, l'objectif est de 50% en 2010-2012). Véritable opération sur mesure, la généralisation du tri c'est aussi une présence permanente des services de la CUS sur le terrain pour trouver la solution la plus adaptée avec les habitants. Éclairage: Communauté urbaine de STRASBOURG Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// 382 agents et 75 camions bennes à ordures ménagères mobilisés pour les collectes des déchets à domicile. /// Tous les habitants bénéficient de la collecte sélective. 2 /// Centre de compostage de 20 000 m , 5 déchetteries fixes, 20 déchetteries mobiles et 20 déchetteries mobiles vertes. /// Mise à disposition d'environ 600 conteneurs pour le verre, 300 conteneurs pour les papierscartons et les plastiques. Avec la généralisation du tri dans toute la Communauté Urbaine de Strasbourg trie, la consommation d'énergie annuelle de 4800 personnes est économisée ! Crédit photo : Patrick Bogner Contexte et enjeux DES DE FRANCE FICHE THEMATIQUE OURG - 2007 STRASB ENVIRONNEMENT ET DECHETS La modernisation des infrastructures Contexte et enjeux Le traitement des eaux usées fait partie des actions clés pour l'environnement et le développement durable. La CUS a pris le parti de mener en régie propre l'essentiel des missions de gestion du réseau d'assainissement. Les stations d'épurations sont gérées dans le cadre d'une DSP avec la SASE (filiale de Véolia). La principale station d'épuration de la CUS, située à la Wantzenau, a profité de programmes d'investissement de grande ampleur afin de moderniser et de sécuriser les installations, d'améliorer la qualité des rejets, au-delà des normes, de réduire l'impact des fumées d'incinération des boues et d'optimiser le cycle énergétique (cogénération). Elle offre désormais la possibilité de recycler les boues séchées et permet de réduire l'équivalent de 90% de consommation de fioul. Le réseau d'assainissement est jeune : 40 ans d'âge moyen (120 ans au maximum). Éclairage: Chiffres, Résultats, Partenaires, Moyens /// 4 stations d'épuration : La Wantzenau, Plobsheim, Fegersheim, Geispolsheim. 3 /// 180 000 m d'eau usées traités chaque jour. /// Réseau d'assainissement de 1568 km / 1198 km de réseau unitaire / 235 km de réseau séparatif eaux pluviales / 127 km de réseau séparatif eaux usées / 8 km de conduites de refoulement. /// 24 bassins d'orage / 292 déversoirs d'orage / 130 stations de relevage des eaux usées / 27 pluviomètres / instrumentation in situ de plus de 100 sites. La station d'épuration de Strasbourg-la Wantzenau traite 96 % des eaux usées de la CUS. Communauté urbaine de STRASBOURG